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Introduction
1- Présentation de la privatisation :
1.1- Définition
1.2- Objectifs
1.3- Réglementation
1.4- Avantages et inconvénients
Conclusion
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La crise économique mondiale de 1975 a eu des effets négatifs sur l’Economie en
général et sur le fonctionnement du système de « l’Etat providence » en particulier,
ce qui a eu pour conséquence de limiter les nouvelles ressources et le chômage a
progressé engendrant des besoins nouveaux difficilement compressibles.
Les dépenses de l’Etat sont alors devenues largement supérieurs aux possibilités que
la croissance pouvait offrir et d’autres parts cette croissance avait besoin de plus en
plus d’investissement privé pour se réaliser.
L’Etat a eu alors recours aux ressources de l’impôt et aux cotisations sociales pour se
financer et aussi financer les déficits causés par les entreprises publiques,
notamment, mais la crise de l’Etat providence était beaucoup plus profonde pour
être financée par ces moyens seulement ; c’est alors que les Etats ont marqué un
mouvement de désengagement.
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Ce désengagement s’est traduit par un mouvement de privatisation qui est apparue
comme un véritable remède, car elle est capable de réduire les déficits budgétaires et
d’accélérer la croissance des économies instables grâce à une meilleure efficacité de
l’allocation et de l’utilisation de ressources financières.
durable. Il suffit d’une période de canicule, d’une forte inondation, d’une interruption
du service d’électricité touchant plusieurs régions pour se rendre compte ou rappeler
l’importance que les services publics ont dans la vie quotidienne des personnes et
des sociétés partout dans la planète. Il convient donc d’assurer un service de qualité
à un prix accessible pour tous.
1. Présentation de la privatisation :
1.1 Définition :
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La privatisation est l'opération consistant à transférer par la vente d'actifs, une
activité, un établissement ou une entreprise du secteur public au secteur privé.
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• Limiter, restreindre et gérer la concentration capitalistique Stimuler
l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.
• Alléger les charges du budget de l’Etat en matière de soutien aux entreprises
publiques
• Consolider la régionalisation
• Permettre une plus grande ouverture sur l’économie mondiale et participer
plus largement et efficacement aux échanges internationaux
1.3 Réglementation :
L’approche libérale du Maroc est fondée sur la conviction que l’entreprise privée
est mieux outillée pour opérer dans un environnement concurrentiel et que l’Etat
doit se consacrer en priorité à son rôle d’animateur de l’économie.
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• Modifiée par la loi n°31-04 publiée en 2004 : cotation des entreprises
privatisables à l’étranger et réduction de la valeur nominale de l’action à moins de
100 DH; Actualisation périodique par loi de la liste des entreprises à privatiser.
• L'augmentation de l'investissement
• L'apport de l'innovation et du savoir-faire
• L'amélioration de la gestion
• Un meilleur rapport qualité/prix
• La disparition progressive du monopole public
• L'élimination des déficits financiers
• Une meilleure responsabilité des dirigeants
• La réduction de l'intervention politique et corruption La définition d'un bon
cadre réglementaire.
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Même si la privatisation joue un rôle très important dans le développement
économique du pays mais on trouve qu’elle présente aussi des inconvénients :
Globalement, la privatisation s’est traduite par une très nette augmentation des
résultats des entreprises concernées.
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2.1Impact positif sur les finances publiques :
Depuis 2001, une part importante des recettes est affectée au Fonds Hassan II pour le
Développement Economique et Social qui a atteint 23,2 milliards de dirhams à fin
juillet 2005.
2.2Impact positif sur l’environnement concurrentiel :
Au delà des retombées financières des opérations de privatisation, qui sont de loin
l'aspect le plus commenté, les secteurs privatisés ont été aussi le champ d'actions
préalables de restructuration pour la préparation des entreprises à la libre
concurrence.
Les démonopolisations les plus significatives ont concerné les secteurs des
télécommunications, du tabac, du pétrole et le secteur financier.
Sur le plan des IDE, le processus de privatisation, depuis son lancement en 1993, a
permis au Royaume de drainer des investissements extérieurs particulièrement
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importants vers les secteurs industriels, financiers, des télécommunications, du
tourisme et de l'énergie.
Sur le continent africain, le Maroc se positionne au 3ème rang juste après l'Afrique du
Sud et le Nigéria.
Les privatisations ont incontestablement raffermi l'intérêt que portent les
investisseurs étrangers à notre économie, puisque leur souscription cumulée a atteint
63 milliards de dirhams à fin septembre 2005.
Ainsi, sur les 70 unités privatisées, 20 sociétés et 6 hôtels ont été totalement ou
partiellement cédés à des investisseurs étrangers, représentant 82 % de la recette
globale de la privatisation.
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Des groupes étrangers de renommé ont investi dans les opérations de privatisation,
tels
Vivendi Universal, Altadis, Holderbank, Dragofina, Corral, Renault, Total, ainsi que
FRAM.
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En effet, si l’accès au marché permet aux sociétés privatisées une plus grande
flexibilité pour assurer le développement (financement des projets, évolution de
l’actionnariat), les questions qui ne sont pas réglées au moment de la privatisation
apparaissent au grand jour.
Les résultats obtenus durant les quinze années de privatisation sont jugés
globalement positifs. Les perspectives s’inscrivent dans la continuité du processus
mais en tenant compte des enseignements retenus et en réajustant le processus
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Mesurer les conséquences de la privatisation sur l'emploi est une opération délicate.
La vente d'entreprises publiques s'inscrit généralement dans le cadre d'un processus
d'ajustement structurel, dont chacun des éléments a un impact sur l'emploi; il est
donc difficile d'isoler les effets particuliers de la privatisation.
Les travailleurs ont encore davantage fait entendre leurs voix dans certaines
économies en transition. En Pologne, par exemple, en vertu de la loi sur la
privatisation des entreprises publiques, les salariés ont leur mot à dire sur le choix
des repreneurs. Ainsi, dans une fabrique de confiserie, les salariés ont accordé leur
préférence à un investisseur suisse plutôt qu'à un investisseur britannique car il
offrait non seulement un meilleur prix mais aussi des augmentations de salaire et des
garanties en ce qui concerne la sécurité de l'emploi.
La privatisation ne consiste pas toujours en la vente d'une entreprise publique, elle
peut aussi consister en la concession de certains services publics à des entreprises
privées. Ce cas est d'ailleurs le plus fréquent aux Etats-Unis où les pouvoirs publics
n'ont jamais joué un rôle prédominant dans le secteur privé. Les auteurs du rapport
constatent que ce mode de privatisation a, certes, entraîné quelques suppressions
d'emplois mais sans conséquences graves: selon une étude réalisée en 1990 par le
gouvernement des Etats-Unis, seulement 7% des salariés ont été licenciés, 58% ont
obtenu un emploi dans l'entreprise privée, 24% ont été mutés à d'autres emplois
publics et 7% ont pris leur retraite.
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Il semble en revanche que dans d'autres cas, la privatisation ait causé de nombreuses
pertes d'emploi. Au Ghana, par exemple, où 86 entreprises avaient été privatisées ou
mises en liquidation à la fin de l'année 1993, environ 5 000 des 20 000 salariés passés
du secteur public au secteur privé ont, dans un premier temps, perdu leur emploi. Au
Pakistan, où le programme de privatisations a commencé en 1991, les repreneurs ont
licencié 43% des salariés la première année. De même au Brésil, malgré les
réductions préalables d'effectifs, les privatisations ont entraîné des licenciements
supplémentaires.
En outre, pour faciliter le passage du secteur public au secteur privé, l'Etat intervient
sur le marché du travail en aidant les travailleurs à retrouver un emploi. Au Népal,
par exemple, ceux-ci ont bénéficié de mesures de formation et de prêts accordés à
des conditions avantageuses pour s'établir à leur compte. Au Japon, après la
privatisation de la compagnie nationale des chemins de fer, environ un tiers des 92
000 salariés concernés ont été mutés à la société de restructuration chargée de leur
trouver un autre emploi pour une durée de trois ans.
En effet, les travailleurs peuvent être parfois perdants dans les premiers temps d'une
privatisation, celle-ci peut avoir des effets positifs sur le long terme et ceci en prenant
en considération les préoccupations des salariés dès le départ.
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Le code du travail a repris les dispositions du DOC dans l’article 19 en y insérant,
d’une manière expressive la privatisation.
En effet, il faudra bien préciser que la stabilité de l’emploi est d’ailleurs l’un des
objectifs de la privatisation par le biais de certaines mesures, notamment :
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Les privatisations font partie de l’esprit du temps. La transnationalisation des firmes,
l’affaiblissement des régulations étatiques, l’obsolescence du concept de
souveraineté sont les nouvelles caractéristiques d’un monde devenu un village dont
le chef est celui qui détient les armes. C’est la marchandisation du monde.
Nous ne sommes donc pas loin de l’apothéose du marché. Ceux qui y résisterons
seront combattus sans ménagement.
Tout n’est certes pas condamnable dans les évolutions qui se produisent sous le nom
de mondialisation/globalisation, mais c’est l’approche qui est très souvent perverse.
C’est d’ailleurs pourquoi on parlera souvent de l’éthique de la mondialisation, qui est
le combat quotidien des organisations. Ce combat est noble et leurs animateurs sont
à magnifier.
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Ainsi, la révision positive de la notation du Maroc par les deux agences de rating
Standard & Poor’s et Moody’s témoigne des efforts et progrès réalisés au cours des
quinze dernières années et qui se sont traduit par une amélioration sensible de la
situation économique du pays ainsi que par la mise en place d’un climat
d’investissement favorable, encouragé dans une grande mesure, par le succès des
opérations de privatisation réalisées.
Même si la privatisation a permis toutes ces réalisations, n’oublions pas qu’elle avait
aussi des impacts négatifs sur les différents secteurs du pays.
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Webographie
www.finances.gov.ma
http://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation
http://www.ilo.org/public/french/bureau/inf/pkits/wlr3.htm
http://penserpouragir.org/article36.html
http://dev/econo.ci/article36.html
Bibliographie
Revues Trimestrielles du Ministère des Finances et de la Privatisation
2008
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