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TD n°5 : CORRECTION .

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TD n°5 : CORRECTION
Intégrales doubles, triples, théorème de Green-Riemann, courbes paramétrées. .

a)

𝜋 𝜋 0 𝜋 𝜋
𝑡 − − + +
2 4 4 2
𝑥′ 𝑡 = 2𝑐𝑜𝑠 2𝑡 -2 - 0 + 0 - -
0 1

𝑥 𝑡 = 𝑠𝑖𝑛 2𝑡 0

-1 0
1
2
− 2
𝑦 𝑡 = 𝑐𝑜𝑠 𝑡 2
2
0 0
𝑦 ′ (𝑡) = −𝑠𝑖𝑛 𝑡 1 0 -1

𝜋 𝜋
Γ est donc bien un chemin fermé, on a 𝑀 − =𝑀 = (0; 0) et on ne parcourt qu’une seule fois le chemin sur
2 2
l’intervalle donné.

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b) Aire de S.

Calcul d’aires planes.

1
Avec 𝜔 𝑥, 𝑦 = −𝑦𝑑𝑥 + 𝑥𝑑𝑦 , ou 𝜔 𝑥, 𝑦 = −𝑦𝑑𝑥 ou 𝜔 𝑥, 𝑦 = 𝑥𝑑𝑦 on a :
2

𝜕𝑄 𝜕𝑃
− =1
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕𝑄 𝜕𝑃
et donc : 𝐴𝑖𝑟𝑒 𝐷 = ∬𝐷 1 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∬𝐷 − 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∬𝐷 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∫𝛤= 𝜕𝐷 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦

1
𝐴𝑖𝑟𝑒(𝐷) = 𝑥𝑑𝑦 − 𝑦𝑑𝑥 = − 𝑦𝑑𝑥 = 𝑥𝑑𝑦
2 𝛤= 𝜕𝐷 𝛤= 𝜕𝐷 𝛤= 𝜕𝐷

1
En coordonnées polaires cela donne : 𝐴𝑖𝑟𝑒(𝐷) = ∫ 𝑟²𝑑𝜃
2 𝛤= 𝜕𝐷

Attention ici, le sens de parcours n’est pas le sens direct :


𝜋 𝜋 𝜋
2 2 2
𝒜𝑖𝑟𝑒 𝑆 = − 𝑥𝑑𝑦 = − sin 2𝑡 × (− sin 𝑡) 𝑑𝑡 = 2 𝑠𝑖𝑛 𝑡 𝑐𝑜𝑠 𝑡 × (𝑠𝑖𝑛 𝑡) 𝑑𝑡 = 2 𝑐𝑜𝑠 𝑡 × 𝑠𝑖𝑛² 𝑡 𝑑𝑡
𝜋 𝜋 𝜋
𝛤= 𝜕𝐷 − − −
2 2 2
𝜋
sin 𝑡 3 2 𝟒
𝒜𝑖𝑟𝑒 𝑆 = 2 =
3 −
𝜋 𝟑
2

c) ∬𝑺 𝒙𝒅𝒙𝒅𝒚
Formule de Green-Riemann

Soit S un compact simple de ℝ2 , on note Γ la courbe délimitant S, orientée dans le sens direct. On note Γ = ∂S le bord de S.

1 𝜕𝑄 𝜕𝑃
Soit 𝜔 une forme différentielle de classe C définie dans S. ∬𝑆 − 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∫Γ= ∂S 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕𝑄 𝜕𝑃
Avec 𝜔 𝑥, 𝑦 = 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦 = −𝑥𝑦𝑑𝑥 on a : − = 𝑥.
𝜕𝑥 𝜕𝑦

Puis on applique Green-Riemann (attention au sens de parcours)

𝜋
𝜕𝑄 𝜕𝑃 2
𝑥𝑑𝑥𝑑𝑦 = − 𝑑𝑥𝑑𝑦 = − 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦 = 𝑥𝑦𝑑𝑥 = sin 2𝑡 × cos 𝑡 × (2 cos 2𝑡)𝑑𝑡
𝑆 𝑆 𝜕𝑥 𝜕𝑦 Γ= ∂S Γ= ∂S −
𝜋
2

∬𝑆 𝑥𝑑𝑥𝑑𝑦 = 0 car l’intégrande est impaire et on intègre sur un intervalle symétrique par rapport à 0.

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𝒜𝑖𝑟𝑒 𝑆 = ∫𝛤= 𝜕𝐷 𝑥𝑑𝑦 où 𝛤 = 𝛤1 ∪ 𝛤2 avec 𝛤1 = courbe paramétée par γ et 𝛤2 = segment de A 2π; 0 à O(0; 0)

2𝜋 2𝜋 2𝜋
 ∫𝛤 𝑥𝑑𝑦 = ∫0 𝑡 − sin 𝑡 × sin 𝑡 𝑑𝑡 = ∫0 𝑡 sin 𝑡 𝑑𝑡 − ∫0 sin 𝑡 2 𝑑𝑡
1
2𝜋 2𝜋
2𝜋
𝑡 sin 2𝑡
𝑡 − sin 𝑡 × sin 𝑡 𝑑𝑡 = sin 𝑡 − 𝑡 cos 𝑡 0 − − = −2𝜋 − 𝜋 = −3𝜋
0 2 4 0

 ∫𝛤 𝑥𝑑𝑦 = 0
2

𝟐𝝅
𝓐𝒊𝒓𝒆 𝑺 = 𝒕 − 𝐬𝐢𝐧 𝒕 × 𝐬𝐢𝐧 𝒕 𝒅𝒕 = 𝟑𝝅
𝟎

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Sur 𝜞𝟏 :
𝑥 = 𝑥 𝑡 = 2 cos 𝑡
Par passage en coordonnées polaires,
𝑦 = 𝑦 𝑡 = 2 sin 𝑡
𝑥 ′ (𝑡) = −2 sin 𝑡
avec 𝑡 qui varie de 0 à 𝜋. Donc
𝑦 ′ (𝑡) = 2 cos 𝑡

Sur 𝜞𝟐 :
B(-2,0) A(2,0) 𝑥= 𝑥 𝑡 =𝑡
𝑦= 𝑦 𝑡 =0
𝑥 ′ (𝑡) = 1
avec 𝑡 qui varie de2 à − 2. Donc
𝑦 ′ (𝑡) = 0

𝜋 3 𝜋
cos 𝑡 𝟑𝟐
𝑎= 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 = 8 − sin 𝑡 + 𝑐𝑜𝑠² 𝑡 sin 𝑡 𝑑𝑡 = 8 cos 𝑡 − = −
𝛤1 0 3 0
𝟑

𝑏= 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 = −𝟏𝟔


𝛤2

𝑐 = ∬𝑆 𝑦𝑑𝑥𝑑𝑦 On passe en polaires

2 𝜋 2
𝑟3 𝜋
𝟏𝟔
𝑐= 𝑟² sin 𝑡 𝑑𝑡 𝑟𝑑𝑟 = × − cos 𝑡 0 =
0 0 3 0
𝟑

b)

𝜕𝑄 𝜕𝑃
En posant : 𝜔 𝑥, 𝑦 = 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 = 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦 , on a : − =𝑦−0=𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦

Formule de Green-Riemann

Soit D un compact simple de ℝ2 , on note Γ la courbe délimitant D, orientée dans le sens direct. On note Γ = ∂D le bord
de D.

1 𝜕𝑄 𝜕𝑃
Soit 𝜔 une forme différentielle de classe C définie dans D. ∬𝐷 − 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∫Γ= ∂D 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦

Attention au sens de parcours.

𝜕𝑄 𝜕𝑃
𝑐 = ∬𝑆 − 𝜕𝑦 𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∬𝑆 𝑦𝑑𝑥𝑑𝑦 = ∫Γ 𝑃𝑑𝑥 + 𝑄𝑑𝑦 = ∫Γ 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦
𝜕𝑥 1 ∪Γ 2 = ∂D 1 ∪Γ 2 = ∂D

D’après le th. de Green-Riemann

𝑐 = ∫Γ 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 = ∫Γ 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 − ∫Γ 4𝑑𝑥 + 𝑥𝑦𝑑𝑦 = 𝑎 − 𝑏


1 ∪Γ 2 = ∂D 1 2
D’après la relation de Chasles

Donc 𝒂=𝒃+𝒄

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On intègre sur un cylindre.

Il faut faire attention à l’ordre d’intégration.

Méthode 1 :

Le volume D est la région comprise à l’intérieur du cylindre d’équation : 4 = 𝑥² + 𝑦², sous le plan
horizontal d’équation 𝑧 = 1 et au dessus du plan (xOy).

𝐷= 𝑥; 𝑦; 𝑧 ∈ ℝ3 , 𝑥² + 𝑦² ≤ 4 , 0 ≤ 𝑧 ≤ 1 .

On peut faire varier z de 0 à 1 et prendre (x ;y) dans le disque de centre O et de rayon 2.

𝐷= 𝑥; 𝑦; 𝑧 ∈ ℝ3 , 0 ≤ 𝑧 ≤ 1, 𝑥; 𝑦 ∈ 𝐷𝑧 .

𝐷𝑧 = 𝑥; 𝑦 ∈ ℝ2 , 𝑥² + 𝑦² ≤ 4 = 𝐷𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑂; 𝑅 = 2 .

Par passage en coordonnées cylindriques on obtient :

2 2 2𝜋 1
𝑥²+𝑦²
𝐼= 𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑑𝑧 = 𝑟 𝑧 𝑟² 𝑑𝑟𝑑𝑡 𝑑𝑧
0 𝐷𝑧 0 0 0

En appliquant Fubini :

2 2𝜋 1 2𝜋 2 1
𝑟²
𝐼= 𝑟 𝑧 𝑑𝑟𝑑𝑡 𝑑𝑧 = 𝑟 𝑧 𝑟² 𝑑𝑧 𝑑𝑟 𝑑𝑡
0 0 0 0 0 0

1 2
2𝜋 2
𝑧 𝑟²+1 2𝜋 2
𝑟 2𝜋
ln(𝑟 2 + 1)
𝐼= 𝑟 𝑑𝑟 𝑑𝑡 = 𝑑𝑟 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡
0 0 𝑟² + 1 0 0 0 𝑟² + 1 0 2 0

𝑰 = 𝝅 𝐥𝐧 𝟓

Méthode 2 :

1 2 2𝜋 𝟏 𝟒
𝒛 −𝟏
𝐼= 𝑟 𝑧 𝑟² 𝑑𝑡 𝑑𝑟 𝑑𝑧 = 𝝅 𝒅𝒛
0 0 0 𝟎 𝒍𝒏 𝒛

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Sphériques

𝑥 = 𝑟 sin 𝜑 cos 𝜃
𝑦 = 𝑟 sin 𝜑 sin 𝜃
𝑧 = 𝑟 cos 𝜑

𝐝𝐞𝐭 𝑱 = −𝒓² 𝐬𝐢𝐧 𝝋

0≤𝑟≤2
𝜋
𝜃 ∈ 0;
2
𝜑 ∈ 0 ;𝜋

𝑟 sin 𝜑 cos 𝜃
𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑓 𝑟 sin 𝜑 sin 𝜃 × 𝒓² 𝐬𝐢𝐧 𝝋 𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑
𝐷 K=𝜙 −1 (𝐷) 𝑟 cos 𝜑

𝜋
2 𝜋
2
𝑥𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑟 5 sin 𝜑 3
cos 𝜑 cos 𝜃 sin 𝜃 𝑑𝑟 𝑑𝜑 𝑑𝜃
0 0 0
𝑉

2 4 2 2
𝑟6 sin 𝜑 cos² 𝜃
𝑥𝑦𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = × × − = 𝟎
6 0
4 0
2 0
𝑉

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a)

Le volume V est la région comprise à l’intérieur du paraboloïde d’équation : 𝑧 = 𝑥² + 𝑦², sous le plan horizontal d’équation
𝑧 =1.

𝑉= 𝑥; 𝑦; 𝑧 ∈ ℝ3 , 𝑥² + 𝑦² ≤ 𝑧 ≤ 1 .

On peut faire varier z de 0 à 1 et prendre (x ;y) dans le disque de centre O et de rayon 𝑧.

𝑉= 𝑥; 𝑦; 𝑧 ∈ ℝ3 , 0 ≤ 𝑧 ≤ 1, 𝑥; 𝑦 ∈ 𝐷𝑧 .

𝐷𝑧 = 𝑥; 𝑦 ∈ ℝ2 , 𝑥² + 𝑦² ≤ 𝑧 = 𝐷𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑂; 𝑅 = 𝑧 .

Par Fubini on obtient :

1
𝑉= 𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑑𝑧
0 𝐷𝑧
1 1 1
2 𝑧2 𝝅
𝑉= 𝜋 𝑧 𝑑𝑧 = 𝜋𝑧 𝑑𝑧 = 𝜋 𝑽=
0 0 2 0
𝟐

1 1
b) ∭𝑉 𝑥²𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = ∫0 ∬𝐷 𝑥²𝑧𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑑𝑧 = ∫0 𝑧 ∬𝐷 𝑥²𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑑𝑧
𝑧 𝑧

 ∬𝑫 𝒙𝟐 𝒅𝒙𝒅𝒚 On va passer en coordonnées polaires.


𝒛

𝑧 2𝜋
𝜋𝑧 2
𝑥 2 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝑟𝑐𝑜𝑠 𝑡 2
𝑑𝑡 𝑟𝑑𝑟 =
𝐷𝑧 0 0 4

1 1
𝜋𝑧 2 𝝅
𝑥²𝑧 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑧 𝑥²𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑑𝑧 = 𝑧 𝑑𝑧 =
𝑉 0 𝐷𝑧 0 4 𝟏𝟔

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Autre exemple :

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t de -3 à 3
t de -20 à 20

t de -2 à 2

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a) Symétrie.

On utilise un changement de paramétrage pour Γ d’équation :

𝑥 = 𝑥 𝑡 = 3𝑡² − 1
𝛾 𝑡 = sur 𝐼 = ℝ
𝑦 = 𝑦 𝑡 = 𝑡 3 − 3𝑡

Soit 𝑔 ∶ 𝑡 ↦ 𝑔(𝑡) de I dans I telle que 𝐼 = 𝐼 ′ ∪ 𝑔(𝐼 ′ ) et 𝐼 ′ ∩ 𝑔 𝐼 ′ = ∅ 𝑜𝑢 𝑢𝑛 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑙𝑒𝑡𝑜𝑛

Suivant la formule liant 𝛾𝑜𝑔 et 𝛾, on fait varier t dans I’, d’où une courbe Γ’, puis une courbe Γ’’
déduite de Γ’, et 𝛤 = 𝛤’⋃𝛤’’

Isométrie permettant de passer de Γ’ à Γ’’


𝑥 𝑔(𝑡) = 𝑥(𝑡)
Identité
𝑦 𝑔(𝑡) = 𝑦(𝑡)
𝑥 𝑔(𝑡) = 𝑥 𝑡 + 𝑎
Translation de vecteur 𝑎 𝑖 + 𝑏𝑗
𝑦 𝑔(𝑡) = 𝑦 𝑡 + 𝑏
𝑥 𝑔(𝑡) = −𝑥(𝑡)
Symétrie par rapport à (Oy)
𝑦 𝑔(𝑡) = 𝑦(𝑡)
𝑥 𝑔(𝑡) = 𝑥(𝑡)
Symétrie par rapport à (Ox)
𝑦 𝑔(𝑡) = −𝑦(𝑡)
𝑥 𝑔(𝑡) = −𝑥(𝑡)
Symétrie par rapport au point O
𝑦 𝑔(𝑡) = −𝑦(𝑡)
𝑥 𝑔(𝑡) = 𝑦(𝑡)
Symétrie par rapport à la première bissectrice
𝑦 𝑔(𝑡) = 𝑥(𝑡)

Généralement on teste :

 𝒈(𝒕) = −𝒕 pour 𝐼 = ] − 𝑎; 𝑎[ et alors I’ = [0; 𝑎[


𝑎+𝑏
 𝒈 𝒕 = 𝒂+𝒃−𝒕 pour 𝐼 = [𝑎; 𝑏] et alors 𝐼’ = [𝑎 ; 2
[
𝟏
 𝒈 𝒕 = 𝒕
pour 𝐼 = ] 0; + ∞[ et alors I’ = ]0; 1]

Ici :

𝑥 = 𝑥 −𝑡 = 𝑥(𝑡)
 𝛾 −𝑡 = Donc pour 𝐼 = ] − ∞; ∞[ , on a I’ = [0; ∞[
𝑦 = 𝑦 −𝑡 = −𝑦(𝑡)

On passe de Γ’ pour t dans I’ à Γ’’ par symétrie par rapport à l’axe Ox

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b) Points réguliers et biréguliers de la courbes.

Définition.

Soit Γ la trajectoire de l’arc paramétré 𝛾: 𝑡 ⟼ 𝛾 𝑡 = 𝑀(𝑡) de classe 𝐶 1

On dit que M(t) est un point régulier de Γ si et seulement si : 𝜸′ (𝒕) ≠ 𝟎

Si 𝛾 est de classe 𝐶 2

On dit que M(t) est un point birégulier de Γ si et seulement si : la famille 𝒇’(𝒕); 𝒇’′(𝒕) est libre.

Pour les déterminer on écrit que le déterminant de la famille est non nul

Un point non régulier est dit stationnaire.

Théorèmes.

𝛾 un arc paramétré de classe 𝐶 1

En tout point régulier M t de Γ, Γ admet une tangente et celle-ci est dirigé par 𝜸′ (𝒕).

Soit M t point régulier de Γ, et T(t) la tangente en M(t)à Γ.

𝑦′ 𝑡
 Si 𝑥 ′ 𝑡 ≠ 0, T(t) a pour coeff. directeur : 𝑥 ′ 𝑡
 Si 𝑥 ′ 𝑡 = 0, T t est parallèle à Oy dans ce cas on a y’ t non nul car M t régulier

Théorème.

𝛾 un arc paramétré de classe 𝐶 𝑘 , et 𝐴(𝑡) = 𝛾 𝑡

Si l’un au moins des vecteurs dérivés successifs 𝒇’(𝒕); 𝒇’′(𝒕); … . ; 𝒇(𝒌) (𝒕) est non nul, alors Γ
admet en A(t) une tangente et celle-ci est dirigée par le premier vecteur dérivé successif qui soit
non nul.

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Allure de la courbe au voisinage d’un point.

Soit p le plus petit entier ≥ 1 tel que : 𝒇(𝒑) (𝒕) ≠ 𝟎


Soit q le plus petit entier > p tel que : 𝒇 𝒑 𝒕 ;𝒇 𝒑 𝒕 soit libre

Points réguliers de l’arc paramétré 𝜸.

𝑥 = 𝑥 𝑡 = 3𝑡² − 1 𝑥 ′ 𝑡 = 6𝑡
Ici : 𝛾 𝑡 = donc 𝛾′ 𝑡 =
𝑦 = 𝑦 𝑡 = 𝑡 3 − 3𝑡 𝑦 ′ 𝑡 = 3𝑡 2 − 3

𝑥 ′ 𝑡 = 6𝑡 = 0
𝛾′ 𝑡 = 0 ⟺
𝑦 ′ 𝑡 = 3𝑡 2 − 3 = 0
ce qui est impossible car si 𝑥 ′ 𝑡 = 0, alors 𝑡 = 0 or 𝑦’ 0 = −3 ≠ 0

De ce fait l’arc paramétré 𝜸 est régulier car tous ces points sont réguliers.

Points biréguliers de l’arc paramétré 𝜸.

𝑥 ′ 𝑡 = 6𝑡 𝑥′ ′ 𝑡 = 6
𝛾′ 𝑡 = donc 𝛾′′ 𝑡 =
𝑦 ′ 𝑡 = 3𝑡 2 − 3 𝑦 ′ ′ 𝑡 = 6𝑡

Alors : 𝑥 ′ 𝑡 × 𝑦 ′′ 𝑡 − 𝑦 ′ 𝑡 × 𝑥 ′′ 𝑡 = 36𝑡² − 18𝑡² + 18 = 0

implique : 18𝑡² + 18 = 18 𝑡 2 + 1 = 0.
Donc 𝑥 ′ 𝑡 × 𝑦 ′′ 𝑡 − 𝑦 ′ 𝑡 × 𝑥 ′′ 𝑡 ≠ 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑟é𝑒𝑙 𝑡

De ce fait l’arc paramétré 𝜸 est birégulier car tous ces points sont biréguliers.

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3 𝑥(𝑡)
1°) 𝑓 𝑡 = cos3 𝑡 =
sin 𝑡 𝑦(𝑡)

 𝑓 −𝑡 est 2π-périodique, étude sur [-π ;π]

 Symétries.
𝑥(𝑡)
o 𝑓 −𝑡 = donc Γ présente une symétrie / Ox , on réduit l’étude à 0 ;π .
−𝑦(𝑡)
−𝑥(𝑡) 𝝅
o 𝑓 π−𝑡 = donc Γ présente une symétrie / Oy), on réduit l’étude à [𝟎 ; 𝟐 ].
𝑦(𝑡)

Remarque on pouvait encore réduire l’intervalle d’étude mais bon …

 Variations.
2
𝑓′ 𝑡 = −3 sin t cos2 𝑡 et tableau de variations aisé.
3 cos t sin 𝑡

t 0 𝝅
𝟐
𝑥’(𝑡) 0 - 0
𝑥 1

0
𝑦 1

0
𝑦’(𝑡) 0 + 0

 Points non réguliers.


𝝅
Sur l’intervalle d’étude, 𝑓′ 𝑡 = 0 ssi 𝑡 = 0 𝑜𝑢 𝟐
, ce sont les deux seuls points non réguliers.

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 Etude aux points caractéristiques.


o Pour t=0 : En 𝑴(𝟎) = 𝑨(𝟏 ; 𝟎)

A=M(0) est un point non régulier car 𝑓′ 0 = 0


−3
On calcule : 𝑓′′ 0 = , dirige la tangente en A.
0
0
𝑓′′′ 0 = et 𝒇 𝟐 𝒕 ; 𝒇 𝟑 𝒕 est libre
6
donc p=2 et q=3, Γ présente en A un point de rebroussement de 1ère espèce.
𝝅 𝝅
o Pour 𝒕 = 𝟐
: En 𝑴( 𝟐 ) = 𝑩(𝟎 ; 𝟏)

𝝅
𝐵=𝑀 est un point non régulier car 𝑓′ 0 = 0
𝟐
𝝅 0
On calcule : 𝑓′′ = , dirige la tangente en B.
𝟐 −3

−6
𝝅
𝑓′′′ =et 𝒇 𝟐 𝒕 ; 𝒇 𝟑 𝒕 est libre
𝟐0
donc p=2 et q=3, Γ présente en B un point de rebroussement de 1ère espèce.

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𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
ch 𝑡 = 𝑥(𝑡)
2
2°) 𝑓 𝑡 = 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
= définie sur ℝ
sh 𝑡 = 2 𝑦(𝑡)

 Symétries.
𝑥(𝑡)
o 𝑓 −𝑡 = donc Γ présente une symétrie / Ox), on réduit l’étude à 0 ;+∞ .
−𝑦(𝑡)
 Variations.

𝑠𝑕 𝑡
𝑓′ 𝑡 = et tableau de variations aisé.
𝑐𝑕 𝑡

t 0 +∞
𝑥’(𝑡) 0 + 0
𝑥 +∞

1 0
𝑦 +∞

0
𝑦’(𝑡) 1 +
 Points non réguliers :
Il n’y a pas de points non réguliers car 𝑓′ 𝑡 ≠ 0 pour tous les t. En effet, si 𝑥′ 𝑡 ≠ 0 ∀ 𝑡 ∈ ℝ
 Etude aux points caractéristiques.
o Pour t=0 : En 𝑴(𝟎) = 𝑨(𝟏 ; 𝟎)

0
𝐴 = 𝑀(0) , 𝑓′ 0 = ≠ 0 qui dirige la tangente en A.
1

 Branches infinies.
o Γ présente une branche infinie en +∞ car lim𝑡→+∞ 𝑓(𝑡) = +∞.
o lim+∞ 𝑥 𝑡 = +∞ = lim+∞ 𝑦(𝑡) donc on étudie le rapport 𝑦/𝑥
𝑦(𝑡)
lim𝑡→+∞ 𝑥 𝑡
= 1
o ,
lim𝑡→+∞ 𝑦 𝑡 − 1 × 𝑥 𝑡 = 0
alors Γ admet une pour asymptote la droite d’équation 𝒚 = 𝟏𝒙 + 𝟎 = 𝒙.

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𝑡²
1+𝑡² 𝑥(𝑡)
3°) 𝑓 𝑡 = = définie sur ℝ
𝑡3 𝑦(𝑡)
1+𝑡²

 Symétries.
𝑥(𝑡)
o 𝑓 −𝑡 = donc Γ présente une symétrie / Ox , on réduit l’étude à 0 ;+∞ .
−𝑦(𝑡)
2𝑡
1+𝑡² ²
 Variations. : 𝑓′ 𝑡 = 𝑡²(3+𝑡 2 )
et tableau de variations aisé.
1+𝑡² ²

t 0 +∞
𝑥’(𝑡) 0 + 0
𝑥 1

0 0
𝑦 +∞

0
𝑦’(𝑡) 0 +
 Points non réguliers.
Sur l’intervalle d’étude, 𝑓′ 𝑡 = 0 ssi 𝑡 = 0 , 𝐴(0; 0) = 𝑀(0) est le seul point non régulier.
 Etude aux points caractéristiques.
o Pour t=0, 𝐴(0; 0) = 𝑀(0) est un point non régulier car 𝑓′ 0 = 0
2
On calcule : 𝑓′′ 0 = , dirige la tangente en A.
0
0
et 𝒇 𝟐 𝒕 ; 𝒇 𝟑 𝒕
𝑓′′′ 0 = est libre
6
donc p=2 et q=3, Γ présente en A un point de rebroussement de 1ère espèce.

 Branches infinies.
o Γ présente une branche infinie en +∞ car lim𝑡→+∞ 𝑓(𝑡) = +∞.
lim𝑡→𝑎 𝑦(𝑡) = +∞
o ,
lim𝑡→𝑎 𝑥 𝑡 = 1
alors Γ admet pour asymptote la droite d’équation 𝒙 = 𝟏.

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4 𝑥(𝑡)
4°) 𝑓 𝑡 = 𝑡² + 𝑡 3 = définie sur ℝ
𝑡² − 𝑡 𝑦(𝑡)

 Aucune Symétrie.
2𝑡(2𝑡 2 + 1)
 Variations. : 𝑓′ 𝑡 = et tableau de variations aisé.
𝑡(2 − 3𝑡)

t -∞ 0 2/3 +∞
𝑥’(𝑡) - 0 + 68/27 + 0
𝑥 +∞ +∞
52/81 0
0
𝑦 +∞ 4/27

-∞
𝑦’(𝑡) - 0 + 0 -

 Points non réguliers.


Sur l’intervalle d’étude, 𝑓′ 𝑡 = 0 ssi 𝑡 = 0 , 𝐴(0; 0) = 𝑀(0) est le seul point non régulier.

 Etude aux points caractéristiques.


o Pour t=0, 𝐴(0; 0) = 𝑀(0) est un point non régulier car 𝑓′ 0 = 0
2
On calcule : 𝑓′′ 0 = , dirige la tangente en A.
2
0
𝑓′′′ 0 = et 𝒇 𝟐 𝒕 ; 𝒇 𝟑 𝒕 est libre
−6
donc p=2 et q=3, Γ présente en A un point de rebroussement de 1ère espèce.

𝟐 𝟓𝟐 𝟒
o Pour t=2/3 : En 𝑴 𝟑
=𝑩 𝟖𝟏
; 𝟐𝟕

68
𝟐 𝟐
𝐵=𝑴 𝟑
est un point régulier car 𝑓′ 𝟑
= 27 ≠ 0 qui dirige la tangente en B.
0

 Branches infinies.
o Γ présente une branche infinie en +∞ car lim𝑡→+∞ 𝑓(𝑡) = +∞.
𝑦(𝑡)
o lim𝑡→±∞ 𝑥 𝑡 = 0,
alors Γ admet une branche parabolique de direction asymptotique (Ox).

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 Intersection de la courbe avec l’axe (Ox).

𝑦 𝑡 = 0 𝑠𝑠𝑖 𝑡 = 0 𝑜𝑢 1 et 𝑥 0 = 0, 𝑥 1 = 2

𝑀 0 = 𝐴(0; 0)
Donc les points d’intersection de la courbe avec l’axe (Ox) sont les points :
𝑀 1 = 𝐶(2; 0)

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