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CORPUS CULTURE GENERALE

De l'apparition du troc au néolithique, à l'arrivée des premières monnaies d'échange, et


in fine la dématérialisation de ces dernières, la courbe relatant les progrès technologiques en matière
de finance, d'argent et d'échange ne cesse de croître.
Le corpus que nous allons synthétiser est composé de deux articles de journaux, d'un roman et d'une
photographie, qui traitent tous de la vitesse au cœur de la finance. Ce corpus nous donne l'occasion
de nous interroger sur les enjeux de cette vitesse au sein du système financier.
Après avoir mis en évidence l'évolution de la vitesse au cœur de la finance, nous tacherons d'en
cerner les conséquences.

L'évolution de la vitesse au sein de la bourse, de la finance, est traduite par de nombreux


progrès technologiques. Dans le roman L'argent d’Émile Zola, publié en 1891 on peut y voir un
homme passer des ordres de bourse via « une fiche ou il le chargeait d'acheter », les débuts de la
bourse. La photographie d'une place boursière, publié dans le magasine Bloomberg Finance, nous
montre une certaine avancée, les hommes suivent les différents cours et marchés sur des écrans, on
voit leur regards polarisés sur ces écrans. Dans l'article du journal Le Monde, intitulé L'essor
vertigineux du trading algorithmique, publié en 2011 et écrit par Edouard Pflimlin on peut voir que
les différentes transactions, et décisions deviennent automatisées, l'arrivée de l'informatisation de
ces dernières amène « l'algo trading, des machines capables d’exécuter des opérations ». Pour enfin
finir avec l'article de Vittorio de Filippis, publié en 2018 dans le journal Libération et intitulé 2028,
les robots font valser le CAC ou il en vient à imaginer carrément un monde financier régit par
l'intelligence artificielle ou l'homme ne prend plus aucune décision, ce sont les « machines
androïdes » qui gèrent. Ces différentes avancées ne visent qu'un seul et unique but, le gain de temps.
Celui-ci est l'allié ou l'ennemi du spéculateur.
L'allié, on peut remarquer qu'être le plus rapide permet de s'enrichir le plus rapidement, dans le
roman de Zola, Aristide Saccard est le premier au courant de la fin de la guerre et cette information
lui a permis d'avoir une avance sur le reste du monde et donc de faire « une plus-value
exceptionnelle ». L'article du Monde nous montre que les fonds spéculatifs déboursent des millions
de dollars uniquement pour gagner quelques fractions de secondes qui seront « des bénéfices
juteux ». Dans l'article de Libération, il est dit que ces automates réaliseront « des milliers de
transactions en un éclair de seconde ». Toutes ces avancées, ce gain de temps ne sont pas sans
conséquences.

La perte du libre arbitre, dans l'article de Libération « la machine avait pris toutes les
décisions », dans l'article du Monde « 95% des traders institutionnels utilisent des stratégies de
trading algorithmique. Les machines prirent le contrôle, l'homme n'a plus son mot, n'a plus
d'influence à avoir, pas assez rapide et intelligent la machine le surpasse, le monde est comme déga
programmé ou organisé. Fini la frénésie visible dans photographie de la place boursière, finit la
clameur et le «frémissement de la foule » décrit par Zola. Le monde est devenu froid et lisse car
régit par des programmes informatiques, plus de surprise, plus de mystère. Ces conséquences
impactent également les pertes, qui deviennent décuplées dans Vitorrio de Filippis nous prédit « 9
mins pour mettre en qausi-banqueroute des pays » dans l'article du monde on parle
« d’accroissement de la vitesse des opérations entraînant des pertes considérables », le temps des
pertes à « hauteur d'homme » est révolu, l'homme ne passe plus d'ordre, c'est la machine.

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