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Chap5 Courbes de couts et fonctiondoffre

Introduction à la microéconomie (Université Lumière-Lyon-II)

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Chapitre 5: Les courbes de coût, la fonction d'offre de la

firme et de la branche

Intro: Dans le chapitre précédent, nous avons décrit le comportement de minimisation du coût d'une
entreprise. Présentation de la courbe de coût. Mise en relation entre la fonction de coût.

I) Les coûts à court terme

Rappel le court terme est le laps de temps durant lequel certains facteurs de production
restent fixes (K), tandis que d'autres sont variables (L).
Facteurs fixes: coûts fixes; facteurs variables : coûts variables.
A court terme, une firme qui souhaite augmenter son volume de production peut y parvenir
uniquement en embauchant davantage de travailleurs puisque son stock de capital est fixe.
CT = CF + CV
Coût total moyen (CTM): CT/Q = CF/Q + CV/Q = CFM + CVM. Il représente donc le coût toal de
chaque unité produite.

Coût marginal (Cm) : ΔCT / ΔQ (cas discret). C'est le

coût de production d'une unité supplémentaire.
Puisque dans un contexte de court terme certains
coûts sont fixes, ils restent donc inchangés suite à
l'augmentation de la production. Seuls les coûts
variables seront affectés. Ainsi: Cm = variation du
CVT = Variation du CT. A court terme, une variation
du coût total correspond à une variation des coûts
variables. Plus on produit, plus le coûts fixe moyen
baisse, il tend vers zéro. Lorsque le coût marginal est
plus petit que le coût variable moyen, celui-ci
diminue, Cm < CVM : CVM diminue. Lorsque que le
coût marginal est égale au coût variable moyen, celui-
ci est minimum. Cm = CVM : CVM minimum.
Pourquoi la courbe de coût marginale est convexe? Le
coût marginal est d'abord décroissant, atteint un
minimum puis augmente. A cause de la loi des
rendements marginaux ou factoriels décroissants.
Cm = ΔCT/ ΔQ. A court terme, le capital utilisé est
fixe; donc la variation du coût correspond à la
variation du travail.

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ΔCT/ΔQ = (P x ΔL)/ ΔQ. Donc

Cm = P [1 / (ΔQ/ΔL)]
Cm = P / PmL
Lorsque la productivité marginale du travail augmente (division du travail), le coût
marginal diminue.
Le CVM = CV / Q = P (L/Q) C'est le prix du travail multiplié par les quantités de travail
utilisé, le tout divisé par les quantités. Q/L est la productivité moyenne du travail.Donc CVM=P/PM
La CVM est inversement proportionnel à la productivité moyenne (quand l'un augmente, l'autre
diminue).
Le niveau de production qui correspond au minimum du CVM est inférieur à celui qui correspond
au minimum du CTM.

II) Les fonctions de coût à long terme

1) Le coût total
En longue période, tous les imputs sont variables. La fonction de coût total se déduit de
la fonction de production. Le point de départ: TMST = rapport des prix des facteurs. Puis x*1
(y), ..., x*n (y), et enfin il faut les substituer dans l'expression de
CT: CT (y, p1,..., pn) = p1 x*1 (y) + ...+ pnx*n (y)

2) Les économies d'echelle et fonction de coût

A long terme, la firme peut choisir la taille de ses immobilisations. La possibilité de faire varier K
permet à la firme de diminuer son CT. Problème de la firme: choisir sa taille. Supposons qu'une
firme puisse choisir entre 3 tailles d'usines. La firme doit choisir le CTM le plus faible au niveau de
production visé.

On imagine que la firme dispose d'un nombre infini d'usines de taille diférente. La somme des
minimum du CTM de court terme donne le
CTM de long terme.
Des économies d'echelle siginfie que le
CTM de LT diminue quand la production
augmente. En sens inverse, il existe les
déséconomies d'echelle. La taille efficace
est l'endroit où le CTM de LT reste
constant quand la production augmente (la
taille que toutes les entreprises aimeraient
avoir).

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Secteur PDM des 4 premières entreprises

Production de combustibles et carburants 72%
Industrie automobile 68%
Construction navale, ferroviaire et aérienne 62%
Commerce et réparation automobile 9%
Industrie de l'habillement, cuir 9%
Activités immobilières 4%

Fonction de CT et rendements d'echelle.

3) Coût marginal et maximisation du profit

Maximisation du profit:

La profit étant égal à la recette totale (py) moins le coût total.

Condition du premier ordre:
Π' = p – Cm (y) = 0 --> Cm (y) = P.
Le profit est maximal quand le Cm est égal au prix de vente de l'output. On dit également lorsque le
coût marginal est égal à la recette marginale; puisque RT' (y) = p. C'est aussi la fonction d'offre
inverse. Pour un niveau de production donné (y), cette fonction donne le prix auquel le bien doit
être vendu (p) pour que le profit soit maximum.
Condition du second ordre:
La dérivée de la productivité marginale doit être positive (signe de la dérivée 2nde). Il faut un coût
marginal (localement) croissant, soit encore, une fonction de coût total convexe.
Π'' < 0 -- > Cm <0 -- > Cm' >0
Cm doit être croissant, CT doit être convexe, les rendements d'echelle sont décroissants.

III) La fonction d'offre du producteur

1) De la fonction de coût à la fonction d'offre

Une fonction d'offre exprime les quantités offertes parrapport au prix, pour une
entreprise qui maximise son profit: y = S (p).
La maximisation du profit donne la fonction d'offre inverse du producteur: p = Cm (y) = S-1 (y)
La fonction d'offre du producteur est: y = S(p) = Cm -1 (p)
Exemple: Soit la fonction de coût totale suivante : CT ( y) = ¼ y² + 2
La condition de maximisation du profit est : Cm (y) = p < -- > ½ y = p

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Ceci est la fonction d'offre invers. La fonction d'offre est Cm (y) = p < -- > y = 2p
La fonction d'offre est linéaire. Elle s'interprète ainsi: Si p = 1 le profit de l'entreprise sera mx en
produisant 2 unités. Si p = 2, l'entreprise aura un profit max en produisant 2 unités.

2) Restrictions pour constuire la fonction d'offre

Le calcul précédent ne conduit pas
automatiquement et exactement à la fonction d'offre.
Il faut tenir compte de deux cas particuliers:
– Lorsqu'il existe plusieurs niveaux d'output pour
un niveau de prix.
– Lorsqu'il est préférable de ne pas produire (seuil
de fermeture).

– Restriction il existe plusieurs niveaux d'output

pour un niveau de prix. Y1 ne maximise pas le
profit de l'entreprise. Cm étant décroissant
(rendements croissants), la firme a intérêt à
produire plus puisque que le profit va augmenter. La courbe d'offre doit donc être déterminée à
partir de la portion de la courbe de coût marginale croissante ( en gras sur le graphique).
– Autre restriction: les cas où il est préférable de ne pas produire. Le seuil de rentabilité
correspond au prix du produit au dessous duquel le profit de l'entreprise devient négatif. Et le
seuil de fermeture corrsepond au prix du produit au dessous duquel l'entreprise préfère
susprendre son exmploitationp lutôt que de produire (fait faillite). Sur le court terme, les
entreprises peuvent afficher des pertes, mais elles ne font pas forcément faillite. Mais à long
terme, aucune ne peut se maintenir sur le marché en faisant des pertes.

a) A cour terme
L'arrêt de la production CV= 0 mais CF>0. Par conséquent, le profit = py – CV(y) – CF.
Ce profit est négatif, mais à court terme, l'entreprise ne peut faire autrement que de supporter cette
perte. Par contre, il est préférable de suspendre ses activités et supporter une perte de – CF, plutôt
que d'exploiter et supporter une perte plus importante. Le profit doit être supérieur ou égal à – CF.

Le prix du seuil de fermeture est le prix de vente de l'output au-dessous duquel il est
préférable de ne pas produire. Si le prix à court terme, est supérieur au coût variable, l'entreprise fait
des pertes, mais elle peut continuer de produire, en les limitant. Elle perdra moins que dans la
situation où elle ne produit pas, en payant
l'intégralité des coûts fixes. A court terme, le prix
du seuil de fermeture est différent du seuil de
rentabilité. Car le seuil de rentabilité est un
niveau de prix à partir duquel l'entreprise ne fait
ni perte, ni profit. Prix fermeture > ou = Coûts
Variables Moyens. L'offre en rouge est en deux
parties, elle est nulle en dessous de Pf. A Pf,
l'entreprise entre sur le marché.

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b) A long terme
Tous les coûts sont variables donc : profit = py- CV (y). Donc à long terme, le prix de
fermeture est égal au seuil de rentabilité. Si l'entreprise suspend son activité, son profit sera nul. Il
n'y a aucune raison pour qu'elle continue à exploiter avec un profit négatif. On doit donc toujours
respecter:

Le seuil de fermeture est atteint lorsque le prix de vente est égal au coût moyen (ou CVM),

IV) Analyse de CT de l'équilibre d'une branche d'activité

1) Forme de la demande adressée à chaque entreprise

Sur le marché en CPP, le prix p = p* est une
constante qui s'impose au producteur (price-taker). Les
entreprises n'influencent pas le prix, elles le prennent et
décide de produire pour ce niveau de prix. La demande
adressée au producteur est de la forme: p*. La réponse
dépend du Cm et du CVM.

2) Le profit d'une entreprise à l'équilibre

Choix optimal p = Cm. Pour un prix p*, certains producteurs vont pouvoir dégager des
profits > 0, d'autres non. A l'équilibre, le profit s'écrit:

Sachant que le CT = y CM(y). Il faut factoriser le profit par rapport à la production (y). La partie
entre crochet correspond à la comparaison entre ce que l'entreprise touche en vendant et le coût. On
a donc trois possibilités:
– P* > CM, le profit Π >0, donc
bénéfices.
– P*< CM, Π < 0, pertes
– P* = CM, Π = 0
Chaque couleur représente une
entreprise.
V)

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