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:…………………………………………………………………2
REMERCIEMENTS:……………………………………………………………… 3
INTRODUCTION :…………………………………………………………………4
A) NOTION DE LA BOURSE :.........................ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.
I LES CONCEPTS GENERAUX :..................................................................3
II. LE ROLE DE LA BOURSE .......................................................................4
B) LA BOURSE DE VALEURS DE CASABLANCA :......................................5
I. APERÇU HISTORIQUE :............................................................................5
II. POURQUOI LA REFORME DE LA BOURSE DE CASABLANCA :............6
III. LES INTERVENANTS DU MARCHE BOURSIER :................................7
IV. LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE :................................................8
V. LES MESURES DE PROTECTION DES INVESTISSEURS :...................10
VI. LES COUTS ET LA FISCALITE :.........................................................11
VII. LE MARCHE PRIMAIRE :.....................................................................12
VIII. LE MARCHE SECONDAIRE :...............................................................17
IX. PRATIQUE DU MARCHE BOURSIER :................................................18
X. LES SOURCES D’INFORMATIONS BOURSIERES :...ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
CONCLUSION :………………………………………………………………………37
ANNEXES STATISTIQUES :………………………………………………………39
GUIDE PRATIQUE :…………………………………………………………………45
LEXIQUE BOURSIER :………………………………………………………………49
BIBLIOGRAPHIE :……………………………………………………………………5
S’introduire en bourse est un événement exceptionnel dans la
vie d’une entreprise. C’est la raison pour laquelle la Bourse de
Casablanca mène, depuis quelques années, au plan national et
avec les intervenants de marché, une politique systématique de
sensibilisation et d’information des chefs d’entreprises sur
l’intérêt d’une cotation en bourse.
1) DEFINITION :
LA BOURSE
Cours
Ont des besoins en Du Disposant de
liquidités Titre liquidités
a. Définition :
Deux grandes catégories de titres sont échangées dans la bourse: les actions et les
obligations :
Les actions : ce sont des titres de propriété négociables d’une partie du capital social
d’une société anonyme ou d’une société en commandite par actions. On les appelle de
valeurs à revenu variable car le détenteur de l’action reçoit des dividendes (fraction du
bénéfice) qui augmentent, diminuent, stagnent ou disparaissent tout dépend de la politique
d’affectation du résultat de la firme.
Les obligations : ce sont des titres de créance à long terme rémunérés contractuellement
par un intérêt – en principe fixe – déterminé au moment de l’émission.
b. La vie des titres :
Le cycle de vie standard pour toute valeur mobilière se compose de trois grandes
étapes :
La création du titre : c’est l’étape consacrée à l’émission du titre et l’introduction
( la cotation) en bourse.
L’évolution du titre : à cette étape le titre commence à subir les règles du jeu du marché
et les fluctuations des cours et les dividendes et/ou les intérêts apparaissent.
La disparition du titre : qui peut être due par plusieurs causes qui diffèrent du type du
titre, par exemple :
- le remboursement des obligations.
- La radiation de la cote ou dissolution de la société.
Le marché financier est le centre où se concluent les prêts à moyen terme non
mobilisables et les opérations de crédits à long terme et ces besoins financiers sont assurés par
l’intermédiaire des valeurs mobilières.
On distingue un marché primaire et un marché secondaire :
C’est le marché des nouvelles émissions permettant aux entreprises de se disposer des
besoins dont elles ont besoin. C’est un marché fictif qui n’a pas d’existence réelles et s’opère
par l’intermédiaire des banques.
Les opérateurs procèdent à es échanges des titres déjà émis. Les intermédiaires de ce
marché sont les sociétés de bourse ; les cours sont fixés en fonction de l’offre et de la
demande.
La bourse présente plusieurs intérêts aux acteurs économiques, soit au niveau micro-
économique qu’au niveau macro-économique. Ainsi, elle permet de :
Financer l’économie nationale : les entreprises peuvent avoir des fonds soit en
lançant des emprunts obligataires soit en émettant des actions nouvelles par
augmentation de capital. Outre, la bourse permet de financer les entreprises (privées
ou publiques) sans courir des risques inflationnistes dus à la création monétaire qui n’a
pas lieu le marché financier contrairement au marché monétaire.
Transformer la petite épargne en grands investissements : en mobilisant ces petites
épargnes par la création des titres d’une valeur faible
Evaluer les performances des entreprises : à travers l’évolution du cours de leurs
titres
Améliorer l’image de marque et la notoriété de l’entreprise.
B) LA BOURSE DE VALEURS DE CASABLANCA :
I. APERÇU HISTORIQUE :
Septembre 1993
Promulgation de trois textes de loi sur le marché financier :
- Dahir portant loi n° 1-93-211 relatif à la Bourse des Valeurs.
- Dahir portant loi n° 1-93-212 relatif au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et
aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne.
- Dahir portant loi n° 1-93-213 relatif aux Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières.
Juillet 1994
Création du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières " CDVM ".
Octobre 1994
Agrément des douze premières sociétés de bourse.
Février 1995
Création de l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse " APSB ".
Août 1995
Création de la Société de la Bourse des Valeurs de Casablanca " SBVC " (signature du cahier
de charge).
Novembre 1995
Création des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières "OPCVM".
Mai 1996
Signature d’un protocole de coopération entre les professionnels de la Bourse de Casablanca
et la Bourse de Paris.
4 mars 1997
Démarrage du système de cotation électronique pour les valeurs suivantes : ONA, BMCE,
SAMIR et Wafabank.
Juin 1998
Généralisation de la cotation électronique à toutes les valeurs du compartiment “actions”.
19 octobre 1998
Démarrage de Maroc Lear (dématérialisation des titres cotés en Bourse).
2 novembre 1998
Mise en place du marché central et du marché de blocs en remplacement respectivement du
marché officiel et du marché des cessions directes..
Septembre 1999
Démarrage du site Internet de la Bourse de Casablanca www.casablanca-bourse.com.
Août 2000
Mise en place d'un fixing de clôture, pour les valeurs cotées en continu, et du multifixing pour
les valeurs moyennement liquides.
Septembre 2000
• Promulgation de la loi n° 29-00 modifiant et complétant le Dahir portant loi n°1-93-211
relatif à la Bourse des Valeurs prévoyant notamment un troisième compartiment à la Bourse
des Valeurs et ouvrant le premier compartiment aux concessions de services publics.
• Décision de la Direction Générale de la SBVC de délocaliser les stations de négociation
dans les locaux des Sociétés de Bourse.
Décembre 2000
• Adoption par la Bourse de Casablanca de la structure de la société anonyme, à conseil de
surveillance et directoire, conformément à la nouvelle loi sur la SA, aux statuts de la Bourse
de Casablanca et au cahier des charges.
• Le Conseil de Surveillance est constitué des représentants de 12 des 14 Sociétés de Bourse.
• Changement de dénomination de la société gestionnaire, la SBVC devient Bourse de
Casablanca.
Décembre 2001
Lancement de la nouvelle gamme des indices de la Bourse de Casablanca : le MASI et le
MADEX ainsi que des indices sectoriels et des indices en dollar et en Euro.
Décembre 2004
Adoption de la capitalisation boursier flottante dans le calcul des indices
Janvier 2005
Application des nouveaux critères de séjour à la cote
Mars 2005
Début de l’enregistrement obligatoire à la bourse de Casablanca de toute opération d’apport
inscrits à la cote de la bourse des valeurs
Octobre 2005
Offre publique de vente initiée par ATTIJARIWAFABANK et portant sur 192994 actions
réservée aux salaries du groupe
En 1993 (21 septembre), une nouvelle loi régit la bourse des valeurs de Casablanca.
Celle-ci s’inscrit dans une perspective générale de modernisation du financement de
l’économie marocaine.
Depuis, la place de Casablanca a connu une intense activité, au point où certains
n’hésitent pas à la qualifier d’une place émergente.
L’examen du fonctionnement de la bourse de Casablanca avant la réforme permet de
dégager les faiblesses structurelles suivantes :
- L’inexistence d’organismes propres à favoriser l’activité de la bourse.
- Une faible liquidité due à :
L’absence d’organisme de placement
Le petit nombre d’entreprises cotées
La faible circulation des titres
Un marché surtout dominé par des titres obligataires
Le caractère familial des entreprises marocaines.
L’ensemble de ces données explique le monopole des banques dans le financement de
l’économie.
Pour permettre à la bourse de jouer pleinement son rôle, il a été impératif de la
réformer radicalement Ainsi la réforme boursière a pour objectifs :
La dynamisation de la bourse
L’adoption d’une gestion nouvelle de la bourse qui rompt avec l’ancienneté des textes
qui s’avèrent inadaptés
Offrir aux investisseurs et intermédiaires les conditions optimales d’information et de
transparence notamment dans la formation des cours
Améliorer la protection des investisseurs et renforcer la sécurité du marché.
Est chargée de veiller au respect par ses membres des dispositions légales, de les représenter
face aux pouvoirs publics ou tout autre organisme, et d’étudier les questions relatives à
l’exercice de la profession.
A pour mission d’assurer la conservation des valeurs mobilières admises au régime du compte
courant, d’en faciliter la circulation et d’en simplifier l’administration pour le compte de ses
affiliés.
1) LA STRUCTURE DU MARCHÉ :
Sur le marché central, les valeurs mobilières sont classées, en fonction de leur liquidité, en
trois catégories :
- Les valeurs les moins liquides sont cotées au fixing (un seul cours par séance)
- Les valeurs moyennement liquides sont cotées au multifixing (2 fixing par
séance)
- Les valeurs les plus liquides sont cotées en continu.
la pré ouverture :
Les ordres s’accumulent sur la feuille de marché à partir de 09h00 sans qu’aucune transaction
n’intervienne;
L’ouverture :
En fonction des ordres présents sur la feuille de marché, le système électronique calcule un
prix d’équilibre ou «prix de fixing », qui permet à l’ouverture à 12h00, l’échange du plus
grand nombre de titres.
Le pré ouverture:
Les ordres s’accumulent sur la feuille de marché à partir de09h00 sans qu’aucune transaction
n’intervienne;
L’ouverture:
En fonction des ordres présents sur la feuille de marché, le système électronique calcule un
prix d’équilibre ou cours d’ouverture, qui permet l’échange en continu de 10h00 à 12h55 du
plus grand nombre de titres.
La séance du continu
Le marché fonctionne en continu. De ce fait, l’introduction d’un nouvel ordre peut provoquer
immédiatement une ou plusieurs transactions si la feuille de marché le permet.
Le 15 août 2000, la Bourse de Casablanca a mis en place un fixing de clôture qui est
programmé avec une période de pré clôture de cinq minutes pendant laquelle les négociateurs
peuvent introduire, modifier ou annuler les ordres dans le système de cotation sans provoquer
de transactions.
Ce cours de clôture est déterminé comme suit :
• En cas de cotation, le cours traité, lors du fixing de clôture, est retenu comme cours de
clôture.
• En cas de réservation ou de non-cotation, à l’issue du fixing de clôture, le cours retenu est
celui de la dernière transaction.
Le dénouement des transactions est l’opération qui donne lieu à un règlement des
espèces pour un vendeur contre une livraison de titre pour un acheteur.
A partir du 14 mai 2001, le délai de dénouement théorique est de J+3 au lieu de J+5 à
partir de la date de négociation J.
Pour garantir une transparence et informer les actionnaires des sociétés cotées à la
Bourse de Casablanca, le CDVM a publié une circulaire définissant la procédure de
déclaration de franchissement de seuils que tout actionnaire doit respecter.
Ainsi, tout actionnaire qui posséderait 5 %, 10 %, 20 %, 33,33 %, 50 % ou 66,66 % du
capital d’une société cotée à la Bourse de Casablanca devra le notifier à la société au CDVM
et à la Bourse de Casablanca. Il devra également préciser ses intentions. Inversement, un
actionnaire possédant 5 %, 10 %, 20 %, 33,33 %, 50 % ou 66,66 % et qui vient à céder tout ou
partie de ses actions, doit également le notifier à la société, au CDVM et à la Bourse de
Casablanca.
Tout actionnaire qui ne déclare pas un franchissement de seuils à la hausse ou à la
baisse est passible d’une amende de 5 000 MAD à 100 000 MAD. Il risque également lors
d’un franchissement à la hausse non déclaré de perdre le droit de vote pendant deux ans sur
les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée.
Le contenu du dossier :
Présenté par le conseiller de l’émetteur, le dossier comprend :
• Une lettre par laquelle la société demande l’admission de ses titres à l’un des trois marchés
de la Bourse de Casablanca et s’engage à respecter les engagements prévus à l’article 8.1.2 du
Règlement Général ;
• Les statuts de la société actualisés ;
• Un projet de note de présentation de l’opération et de ses modalités (note d’information) ;
• les comptes certifiés des exercices demandés et les rapports des commissaires aux comptes ;
• Le procès-verbal de l’instance ayant décidé l’introduction des titres en bourse et leur
émission ;
• Accord de principe d’admission aux opérations de Maroclear ;
• Une copie de la convention de concession ou de gérance pour les personnes morales
concessionnaires ou gérantes d’un service public.
2) LE MARCHÉ OBLIGATAIRE :
A côté des opérations financières dont le but est de renforcer les fonds propres sans mobiliser
la répartition du capital social (ADP ,CI), sont cotés également à la bourse de Casablanca des
titres de créances.
a. Types d’obligations :
Titres de créances Principe intérêt
Obligations ordinaires Emprunts négociables à re Revenu en principe fixe,
venu fixe ou variable Rendement correspondant
aux coupons d’intérêts,
Mêmes valeurs nominales
conférées.
Obligations convertibles en Possibilité d’échanger, à Taux généralement
actions échéance, la créance inférieur aux émissions
contre des actions de la obligataires normales
société selon des modalités Cette obligation comporte
fixées lors de l’émission. une dimension spéculative
pour le détenteur de l’OCA.
Cependant, ne sont pas
concernées les sociétés dont
l’Etat détient plus de 50% du
capital directement ou
indirectement.
Les obligations émises ou garanties par l'État sont inscrites d'office au premier
compartiment de la cote de la Bourse de Casablanca.
a. Définition :
C’est le volume de titres échangés sur une valeur ou sur le marché.
2) LA CAPITALISATION BOURSIÈRE :
a. Définition :
C’est le nombre de titres admis sur un marché multiplié par la valeur boursière du titre.
Elle se calcule pour une société, un marché ou une place financière.
b. La capitalisation de la bourse de Casablanca :
Au terme de l’année 2005, la capitalisation boursière s’est établie à 252,3 Milliards de
DHS en régression de 22% par rapport à 2004 .cette performance est principalement
attribuable à l’évolution des cours des sociétés cotées à l’introduction en bourse des sociétés
SOTHEMA ,DARICOUSPATE ET LYDEC qu’aux divers opérations d’augmentation de
capital réalisées par les entreprises cotées.
Le nombre de société cotées est passé de 1995 à 2006 de 44 à 55 durant 2005
3introductions et 2 radiations CREDOR et DIACEQUIPEMENT
a. Définition :
1) ACHETER ET VENDRE :
Les seuls intermédiaires habilités à effectuer des transactions sur le marché boursier
casablancais sont les Sociétés de Bourse. Cependant, pour passer un ordre de bourse, il suffit
d’être titulaire d’un compte chez un intermédiaire financier
Soit votre propre banquier en tant que collecteur d’ordre, soit directement chez une
société de bourse. Votre interlocuteur vous précisera alors les modalités d’usage pour passer
un ordre (signature de l’ordre, fax, appel téléphonique suivi d’une confirmation écrite… etc.),
ainsi que ses frais de commission. Vous n’aurez plus qu’à tenir compte des modalités
suivantes pour être prêts à boursicoter !
Vos ordres d’achat ou de vente peuvent être libellés aux prix suivants :
• Au prix du marché
- Pour le continu : Cela signifie que le prix auquel vous voulez acheter est égal au prix de la
meilleure offre de vente (et inversement pour votre ordre de vente).
- Pour le fixing : Cela signifie que le prix auquel vous voulez acheter est égal au prix
déterminé par le marché (c’est le prix d’ouverture).
• L’ordre à prix limité
Donner un ordre à prix limité équivaut pour vous, en tant qu’acheteur à fixer le prix maximal
que vous êtes disposé à payer, et, si vous êtes vendeur, le prix minimal auquel vous acceptez
de céder vos titres. Il est exécuté si le marché le permet. Cette forme d’ordre vous permet de
vous protéger contre les fluctuations importantes de cours.
Votre ordre de bourse peut être assorti d’une validité à durée déterminée.
A défaut d’exécution dans ce délai, l’ordre devient caduc. La durée de validité d’un
ordre à durée déterminée ne peut être inférieure à un jour et supérieure à 30 jours calendaires.
Faute d’indication de la durée sur votre ordre, celui-ci est réputé valable 30 jours calendaires.
L’épargnant
Envoie à son intermédiaire
financier un ordre d’achat ou
de vente de titres.
Banque Société
Enregistre l’ordre et De
le transmet à la Bourse
société de bourse.
Marché boursier
Le négociateur de la
société de bourse négocie
l’ordre sur le marché
secondaire.
Votre compte titres est crédité Votre compte titres est débité
Votre compte espèces est débité Votre compte espèces est crédité
C/ COMMENT S’INTRODUIRE EN BOURSE DE
CASABLANCA :
La procédure mixte :
• Elle combine la procédure de placement et l’OPF,
• Le placement et l’offre à prix ferme se déroulent simultanément,
• Le prix du placement ne peut être inférieur au prix de l’OPF.
L’ENTREPRISE DE MARCHE
La Bourse En tant qu’entreprise de marché, la Bourse de Casablanca est chargée :
de • de l’organisation et du bon fonctionnement du marché boursier (cotation,
Casablanca compensation, règlement livraison, diffusion des données de marché en temps réel),
• d’assurer sa sécurité (contrôle du marché et de ses intervenants),
• d’informer les investisseurs et les émetteurs (diffusion des cours, des avis, des
annonces, des indices ...),
• d’assurer le service aux sociétés cotées (Cité des Emetteurs),
• de promouvoir la Bourse auprès des investisseurs et des sociétés potentiellement
“cotables“.
En matière d’introduction, la Bourse de Casablanca assure :
• l’information des chefs d’entreprises sur les avantages que peut leur procurer la
cotation de leurs titres en Bourse,
• l’instruction du dossier qui est présenté pour avis de recevabilité,
• la fixation au calendrier de l’opération,
• la centralisation des ordres et allocation des titres,
• l’organisation des cotations le jour de l’introduction,
• la diffusion des résultats techniques de l’opération.
Après l’introduction, la Bourse de Casablanca assure notamment :
• l’information des émetteurs sur le marché de leur titre,
L’AUTORITE DE CONTROLE
Le Conseil Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières est une autorité administrative
Déontologique indépendante chargée de veiller à la protection de l’épargne, à la qualité et à la régularité
des Valeurs de l’information et au bon fonctionnement des marchés.
Mobilières En matière d’introduction :
• un dossier est déposé au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, 3 mois avant
la date d’introduction,
• ce dossier comprend notamment le projet de note d’information qui doit obtenir le visa
du CDVM,
• dans le cadre de ses missions, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
entretient des relations suivies avec les Commissaires aux Comptes des sociétés
candidates et peut, le cas échéant, demander
un programme d’amélioration des procédures comptables.
LES AUTRES CONSEILLERS
Les Il convient d’associer assez tôt les Commissaires aux Comptes au processus
Commissaires d’introduction car :
aux Comptes • ils doivent être obligatoirement informés avant le dépôt officiel du dossier au Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières,
• ils ont à certifier les comptes sociaux des exercices précédant l’introduction,
• ils seront en permanence en relation avec le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières qui examinera leurs diligences et pourra, le cas échéant, demander
l’établissement d’un programme de travail.
L’Agence La plupart des sociétés font désormais appel à une agence de communication pour
de "orchestrer" l’ensemble des opérations d’information liées à l’introduction :
Communication • édition des documents,
• organisation des relations avec la presse, les analystes et les investisseurs,
• organisation des réunions d’information au Maroc voire à l’étranger.
Après l’introduction :
• l’agence aide la société dans sa politique d’information obligatoire et/ou volontaire
XIV. LES ETAPES ET LES DELAIS :
Une fois les décisions de principe arrêtées par les actionnaires, c’est le choix des
intermédiaires financiers et l’accord sur le programme de travail qui déclenchent le "compte à
rebours". Les délais dépendent de la complexité du dossier; mais en tout état de cause, ils ne
peuvent être inférieurs à 2 mois à partir du jour du dépôt du dossier auprès du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières et de la Bourse de Casablanca. Des délais de 6 mois à
1 an sont généralement nécessaires à une bonne préparation.
Ils sont directement liés à la politique d’information des actionnaires et aux obligations
légales. Ils sont récurrents et généralement regroupés dans un budget annuel. Ils concernent
principalement les postes suivants :
• Publications légales,
• Publicité financière,
• Convocation et tenue de l’assemblée générale ouverte aux actionnaires,
• Édition et diffusion du rapport annuel et des lettres aux actionnaires,
• Frais de service des titres,
• Rémunération du contrat de liquidité ou d’animation, le cas échéant .ceci étant, si les frais
d’une introduction en Bourse ne sont pas négligeables, il convient, néanmoins, de noter que :
• Ces frais dépendent du programme de travail arrêté par les dirigeants avec chacun des
partenaires de l’introduction,
• Certains de ces frais - notamment la mise aux normes en matière de comptes - peuvent être
étalés sur trois ans,
• Ces frais doivent aussi être examinés par rapport à la notoriété et la crédibilité acquises par
la société nouvellement cotée.
XVI. POLITIQUE D’INFORMATION :
Une politique d’information régulière et pertinente, allant au-delà des obligations légales, est
un élément fondamental pour assurer, dans la durée, une carrière boursière de qualité. En
effet, la Bourse est par nature un marché d’anticipations rationnelles où les investisseurs
prennent leur décision après analyse des informations disponibles et de la "visibilité" qui en
découle.
ACTION
Titre délivré au détenteur d’une fraction de capital d’une société pour constater ses droits
d’associer.
AGE (Assemblée Générale Extraordinaire)
Assemblée réunie sur convocation spéciale pour statuer sur les décisions stratégiques d’une
société, telle que les augmentations de capital, les fusions, acquisitions… etc.
AGO (Assemblée Générale Ordinaire)
Assemblée réunie au moins une fois par an, pour statuer sur les comptes de l’exercice écoulé
et la gestion de la société. est, en particulier, au cours de l’AGO que le montant des
dividendes versés aux actionnaires est approuvé.
APPEL PUBLIC A L’ÉPARGNE
Opération consistant, pour une société, à se procurer des sources de financement, en fonds
propres ou par endettement, auprès du public.
ARBITRAGE
Opération combinée d’achat et de vente, fondée par appréciation de leurs écarts de cours
présents ou à venir.
AUGMENTATION DE CAPITAL
Opération consistant à augmenter le capital social d’une entreprise par le biais de la création
d’actions nouvelles.
BILLET DE TRÉSORERIE
Titre de créance négociable (TCN) émis par les entreprises.
BON DU TRÉSOR
Les bons du Trésor sont des créances négociables émises par Trésor par voie d’appel à la
concurrence et dont la durée vie varie de 13 semaines à 15 ans. Ils peuvent être souscrits par
toute personne physique ou morale, résidente
ou non résidente.
COTATION ÉLECTRONIQUE
Dans un système de cotation électronique, et à la différence de la criée, les négociateurs
exécutent leurs carnets d’ordres via ordinateurs connectés à un serveur central. Celui-ci
confronte l’ensemble des ordres d’achat et de vente, et détermine un cours d’équilibre qui
maximise le nombre de titres échangés…
CRIÉE (MARCHÉ À LA…)
Technique de cotation boursière dans laquelle les intermédiaires annoncent oralement et
gestuellement leurs demandes d’achat ou de vente par rapport au cours d’une valeur. Le
coteur modifie le cours de la valeur jusqu’à équilibre des demandes d’achat et de vente.
CONSEIL DÉONTOLOGIQUE DES VALEURS MOBILIERES (CDVM)
Établissement public chargé de s’assurer de la protection d’épargne investie en valeurs
mobilières et de proposer à cette fin les mesures nécessaires.
CAPITALISATION BOURSIÈRE
Valeur boursière d’une société obtenue en multipliant le cours de son titre par le nombre
d’actions composant son capital.
CARNET D’ORDRES
Agrégation de l’ensemble des ordres transmis à une Société bourse par des donneurs d’ordres.
CONTINU
La cotation en continu s’effectue sans interruption de10 h 00 à 13 heures GMT à la Bourse de
Casablanca. Cette méthode de cotation concerne les valeurs dont le volume échange est
important.
COTATION
Inscription à la cote du cours constaté pour une valeur mobilière admise à la Bourse des
Valeurs.
COTATION AU PIED DE COUPON
Terme utilisé pour exprimer la valeur d’une obligation en pourcentage de son nominal, sans
tenir compte du coupon couru.
COUPON
Synonyme de dividende ou d’un droit pour les actions et intérêt pour les obligations.
COUPON COURU
Quote-part d’intérêts accumulés depuis le versement du dernier coupon d’une obligation.
COUPON DÉTACHÉ
Titre dont le versement du coupon vient juste d’intervenir. Synonyme : ex-coupon.
COURS
C’est le prix atteint par une valeur mobilière au cours une séance de bourse et publié à la cote
après la séance.
COURS AJUSTÉ
Cours d’une valeur « rectifié » suite à une opération sur titres ayant modifié soit la structure
du capital, soit le cours une valeur (émission en numéraire, distribution gratuite d’actions,
paiement de dividende…).
COURS D’ÉQUILIBRE
Cours permettant d’établir une cotation satisfaisant le plus grand nombre de demandes et
d’offres sur un marché.
COURS D’OUVERTURE
Premier cours établi pour une valeur lors d’une séance de bourse.
COURS DE CLÔTURE
Dernier cours établi pour une valeur lors d’une séance de bourse.
COURS DE RÉFÉRENCE
Cours indicatif publié par la Bourse de Casablanca servant de base à l’établissement des seuils
de variation.
COMPENSATION
Opération consistant à compenser les ordres d’achats et de ventes portant sur une même
valeur aux fins de ne présenter sur le marché de la Bourse des valeurs que la position nette.
DATE D’ÉCHÉANCE
Jour de remboursement d’une obligation.
DATE DE JOUISSANCE
Date à partir de laquelle les intérêts d’un emprunt commencent à courir ou à partir de laquelle
le détenteur d’action jouit de ses droits.
DATE DE DÉTACHEMENT
Date à laquelle le dividende d’une action ou l’intérêt d’une obligation est détaché.
DÉNOUEMENT D’UNE TRANSACTION
Opération de valeurs mobilières consistant à régler le vendeur et livrer l’acheteur.
DÉPOSITAIRE
Banque ou Société de Bourse chargée de la gestion administrative de comptes titres.
DÉPOSITAIRE CENTRAL
Organisme assurant la tenue des comptes titres des dépositaires.
DROIT D’ATTRIBUTION
Droit, négociable à la Bourse, attaché à une action, qui peut être exercé à l’occasion d’une
augmentation de capital par attribution gratuite d’actions.
DROIT DE SOUSCRIPTION
Droit, négociable, attaché à une action, qui donne à son détenteur la priorité de souscription
aux actions nouvelles émises dans le cadre d’une augmentation de capital en numéraire.
DIVIDENDE
Fraction du bénéfice d’une société distribuée à l’actionnaire.
ÉMETTEUR
Personne morale privée ou publique, procédant à l’émission de valeurs mobilières.
FIXING
Méthode de cotation permettant grâce à la confrontation d’offre et de la demande, de
déterminer un cours d’équilibre.
FOND COMMUN DE PLACEMENT (FCP)
Portefeuille de valeurs mobilières appartenant en indivision des propriétaires souscripteurs de
parts.
FOND DE GARANTIE CLIENTÈLE
Destiné à indemniser la clientèle des Sociétés de Bourse mises en liquidation à hauteur de
200000 DH par client, personne physique ou morale. Il est géré par le CDVM.
FMP (Fourchette Moyenne Pondérée)
Son calcul intervient dans le cadre d’une transaction de bloc, pour une valeur cotée au fixing.
La FMP illustre la reproduction sur le marché de blocs des conditions d’exécution en vigueur
sur le marché central. Elle représente coût moyen d’exécution de la taille minimum de bloc,
soit le coût à l’achat et à la vente, que paierait un investisseur pour acquérir une TMB en
passant par le marché central.
FRANCHISSEMENT DE SEUILS
Acquisition ou cession de titres par un ou plusieurs investisseurs, déclenchant le
franchissement de seuil de détention en pourcentage du capital. Le franchissement de certains
seuils (5%, 10%, 20%, un tiers, la moitié, les deux tiers) entraîne une obligation d’information
auprès des autorités du marché.
INDICE
Indicateur qui donne la tendance de l’évolution d’un marché une date donnée par rapport à
une base de référence.
MADEX (Moroccan Most Active Shares Index)
Indice de capitalisation composé des valeurs les plus actives de la cote, il intègre l’ensemble
des valeurs cotées en continu. Calculé et diffusé depuis le 1er janvier 2002, le il a pour base
1000 au 31/12/1991.
MARCHÉ DE BLOCS
Transaction qui porte sur des actions inscrites à la cote de Bourse de Casablanca, mais
négociée en dehors du marché central. Le marché des cessions directes a été supprimé au
profit du Marché de Bloc.
MASI (Moroccan All Shares Index)
Indice global de capitalisation, le MASI® est composé de toutes les valeurs de type “actions”
cotées à la Bourse. Calculé et diffusé en temps réel, le MASI a pour objectif de présenter
l’évolution du marché dans son ensemble et de fournir une référence à long terme.
MULTIFIXING
Méthode de cotation destinée aux valeurs moyennement liquides et permettant la
détermination de deux cours durant une même séance de Bourse.
NOMINATIF
Les titres d’une société donnée, inscrits dans ses propres registres sous le nom de leur
propriétaire, sont dits nominatifs. Ils ne peuvent être transmis que par «transfert» enregistré
sur les livres de la société.
OBLIGATION
Une obligation est un titre représentant un emprunt effectué par une entreprise. Elle fait de
son détenteur l’obligataire un simple créancier et non un associé. Elle lui donne droit à un
revenu régulier (intérêt) et au remboursement du capital initial. L’obligation a une durée de
vie égale à la duré de l’emprunt.
OFFRE PUBLIQUE DE VENTE (OPV)
Opération consistant, pour une société, à se procurer des sources de financement, en fonds
propres ou par endettement, auprès du public.
ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS MOBILIÈRES
(OPCVM)
Les OPCVM sont gérés par des sociétés de gestion de portefeuille. Ses deux types sont les
SICAV (société d’investissement à capital variable) et FCP (fond commun de placement). On
distingue OPCVM de distribution chaque année (ou chaque trimestre), un revenu (dividende
ou intérêt) est distribué aux épargnants - des OPCVM de capitalisation où le revenu n’est pas
redistribué : il est immédiatement réinvesti pour racheter d’autres titres.
PLUS-VALUE
Différence positive entre le prix de cession d’un titre et son prix de revient.
PORTEFEUILLE
Ensemble des titres représentant des valeurs (actions, obligations…) détenu par une personne.
PRIVATISATION
Vente des titres de sociétés publiques à des investisseurs privés.
PRICE EARNING RATIO (PER)
C’est le rapport cours/bénéfice net par action. Son utilisation permet des comparaisons entre
valeurs d’un même secteur. S’applique aussi à un marché pris dans son ensemble.
RENDEMENT
Pour une action, le rendement est exprimé par le rapport dividende/cours.
RENTABILITÉ
La notion de rentabilité est différente de celle de rendement : elle prend en compte les
possibilités de plus-values ou de moins-values. Pour une action, elle se calcule ainsi : plus-
value + dividende/prix d’achat.
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT A CAPITAL VARIABLE (SICAV)
Les SICAV sont l’un des deux types d’OPCVM. Ce sont sociétés anonymes jouissant de la
personnalité morale qui ont pour mission d’investir dans des valeurs mobilières.
Les épargnants souscrivent à ces SICAV en achetant des part. On distingue les SICAV
actions, obligations, diversifiées, et monétaires.
SOCIÉTÉ DE BOURSE
Sociétés exerçant le courtage des opérations de bourse, dans cadre d’un monopole régi par la
loi.
TITRE
Document représentant un droit de propriété. En bourse, il peut s’exercer sur une partie du
capital d’une société (action) ou sur le recouvrement d’un prêt assorti
d’un intérêt (obligation, bon du trésor…). Un titre peut être :
Pour conclure ce thème j’ai proposé quelques consignes à respecter pour la réussite de
l’investissement en bourse :
En Bourse, on peut parfois gagner beaucoup en très peu de temps. Mais l’inverse est
également vrai ! Pour ne pas être contraint de vendre vos titres à un moment défavorable, il ne
faut investir dans les actions qu’une épargne à long terme. Le cas échéant, il est parfois
nécessaire de différer la vente de ses titres de plusieurs années pour attendre la fin des
fluctuations boursières.
Par ailleurs, n’oubliez jamais qu’en bourse, vous ne gagnez que lorsque vous aurez vendu
et empoché vos plus-values.
Investissez Progressivement :
Il est vivement déconseillé d’investir une grosse somme en une seule fois dans des
actions, surtout quand le marché a fortement progressé.
En cas de retournement et de chute sévère des cours, vous mettriez longtemps avant de
récupérer votre mise initiale. Il est donc préférable de placer progressivement son capital, par
des versements réguliers, étalés sur plusieurs années. En effet, en investissant périodiquement
la même somme, vous achetez davantage d’actions quand leurs cours sont bas et moins quand
ils montent, puisque vous avez régulièrement des liquidités qui vous permettent de profiter
des belles occasions.
Votre portefeuille doit être constitué de plusieurs valeurs, afin de répartir les risques de
contre-performance d’une société donnée. Il doit également être diversifié entre les différents
secteurs d’activité qui composent le marché boursier pour éviter les aléas d’une mauvaise
conjoncture qui frapperait les pans d’une économie.
Il faut cependant prendre garde à un portefeuille trop dispersé, qui est beaucoup plus
difficile à gérer. Plus précisément, il existe deux types de risques sur les marchés financiers :
le risque de marché ou risque systématique, le risque lié à l’entreprise et le risque spécifique.
La performance d’un portefeuille dépend davantage de la rentabilité du marché que de la
rentabilité des actions prises individuellement.
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INVESTIR EN BOURSE
Mustapha – SOUIRI 2001