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AVANT PROPOS 

:…………………………………………………………………2
REMERCIEMENTS:……………………………………………………………… 3
INTRODUCTION :…………………………………………………………………4
A) NOTION DE LA BOURSE :.........................ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.
I LES CONCEPTS GENERAUX :..................................................................3
II. LE ROLE DE LA BOURSE .......................................................................4
B) LA BOURSE DE VALEURS DE CASABLANCA :......................................5
I. APERÇU HISTORIQUE :............................................................................5
II. POURQUOI LA REFORME DE LA BOURSE DE CASABLANCA :............6
III. LES INTERVENANTS DU MARCHE BOURSIER :................................7
IV. LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE :................................................8
V. LES MESURES DE PROTECTION DES INVESTISSEURS :...................10
VI. LES COUTS ET LA FISCALITE :.........................................................11
VII. LE MARCHE PRIMAIRE :.....................................................................12
VIII. LE MARCHE SECONDAIRE :...............................................................17
IX. PRATIQUE DU MARCHE BOURSIER :................................................18
X. LES SOURCES D’INFORMATIONS BOURSIERES :...ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.

C) COMMENT S’INTRODUIRE EN BOURSE DE CASABLANCA :..............20


I. LES PROCEDURES D’INTRODUCTION :................................................20
II. CARACTERISTIQUES DES PROCEDURES D’INTRODUCTION :..........20
III. LE CHOIX DE LA PROCEDURE :.........................................................21
IV. LES ACTEURS CONCERNES :.............................................................21
V. LES ETAPES ET LES DELAIS :..............................................................23
VI. STRUCTURE DES COUTS ET DE COTATION :.................................24
VII. POLITIQUE D’INFORMATION :...........................................................25

CONCLUSION :………………………………………………………………………37
ANNEXES STATISTIQUES :………………………………………………………39
GUIDE PRATIQUE :…………………………………………………………………45
LEXIQUE BOURSIER :………………………………………………………………49
BIBLIOGRAPHIE :……………………………………………………………………5
S’introduire en bourse est un événement exceptionnel dans la
vie d’une entreprise. C’est la raison pour laquelle la Bourse de
Casablanca mène, depuis quelques années, au plan national et
avec les intervenants de marché, une politique systématique de
sensibilisation et d’information des chefs d’entreprises sur
l’intérêt d’une cotation en bourse.

Opportunément décidée et bien préparée, une introduction en


bourse permet de trouver des fonds propres et de diversifier les
sources de financement, d’acquérir une notoriété et une crédibilité
au Maroc et à l’étranger, de rendre liquide le capital et donc le
patrimoine ; toutes choses qui facilitent la croissance interne et
externe et qui renforcent les atouts des entreprises impliquées
dans une compétition économique devenue mondiale.

Les entreprises disposent aujourd’hui de marchés de cotation


adaptés à leur profil, à leur taille et à leur besoin.

Présente avant au cours et après l’introduction – c’est celle


qui décide de l’admission et organise les cotations – la Bourse de
Casablanca s’est également attelée à développer une politique de
services aux sociétés cotées, ses clients, afin de leur permettre de
profiter au mieux de leur nouveau statut d’émetteur coté.

Ce partenariat a pour objectif d’accueillir les sociétés dans


les meilleurs conditions à la Bourse de Casablanca.
I. LES CONCEPTS GENERAUX :

1) DEFINITION :

La bourse est un marché où se rencontre des vendeurs et des acheteurs de titres


(valeurs mobilières) pour les échanger par l’intermédiaire des sociétés de bourse contre un
prix appelé cours.

LA BOURSE

OFFRE PRIX DEMANDE

Vendeurs de titres  : Acheteurs de titres  :

Cours
Ont des besoins en Du Disposant de
liquidités Titre liquidités

2) LES VALEURS MOBILIERES :

a. Définition :

Deux grandes catégories de titres sont échangées dans la bourse: les actions et les
obligations   :

 Les actions  : ce sont des titres de propriété négociables d’une partie du capital social
d’une société anonyme ou d’une société en commandite par actions. On les appelle de
valeurs à revenu variable car le détenteur de l’action reçoit des dividendes (fraction du
bénéfice) qui augmentent, diminuent, stagnent ou disparaissent tout dépend de la politique
d’affectation du résultat de la firme.

 Les obligations : ce sont des titres de créance à long terme rémunérés contractuellement
par un intérêt – en principe fixe – déterminé au moment de l’émission.
b. La vie des titres :

Le cycle de vie standard pour toute valeur mobilière se compose de trois grandes
étapes :
 La création du titre : c’est l’étape consacrée à l’émission du titre et l’introduction
( la cotation) en bourse.
 L’évolution du titre  : à cette étape le titre commence à subir les règles du jeu du marché
et les fluctuations des cours et les dividendes et/ou les intérêts apparaissent.

 La disparition du titre  : qui peut être due par plusieurs causes qui diffèrent du type du
titre, par exemple :
- le remboursement des obligations.
- La radiation de la cote ou dissolution de la société.

3) LES COMPOSANTS DU MARCHE FINANCIER :

Le marché financier est le centre où se concluent les prêts à moyen terme non
mobilisables et les opérations de crédits à long terme et ces besoins financiers sont assurés par
l’intermédiaire des valeurs mobilières.
On distingue un marché primaire et un marché secondaire :

a. Le marché financier primaire : (marché des neufs)

C’est le marché des nouvelles émissions permettant aux entreprises de se disposer des
besoins dont elles ont besoin. C’est un marché fictif qui n’a pas d’existence réelles et s’opère
par l’intermédiaire des banques.

b. Le marché financier secondaire : (marché de l’occasion)

Les opérateurs procèdent à es échanges des titres déjà émis. Les intermédiaires de ce
marché sont les sociétés de bourse ; les cours sont fixés en fonction de l’offre et de la
demande.

II. LE ROLE DE LA BOURSE

La bourse présente plusieurs intérêts aux acteurs économiques, soit au niveau micro-
économique qu’au niveau macro-économique. Ainsi, elle permet de :
 Financer l’économie nationale : les entreprises peuvent avoir des fonds soit en
lançant des emprunts obligataires soit en émettant des actions nouvelles par
augmentation de capital. Outre, la bourse permet de financer les entreprises (privées
ou publiques) sans courir des risques inflationnistes dus à la création monétaire qui n’a
pas lieu le marché financier contrairement au marché monétaire.
 Transformer la petite épargne en grands investissements : en mobilisant ces petites
épargnes par la création des titres d’une valeur faible
 Evaluer les performances des entreprises : à travers l’évolution du cours de leurs
titres
 Améliorer l’image de marque et la notoriété de l’entreprise.
B) LA BOURSE DE VALEURS DE CASABLANCA :

I. APERÇU HISTORIQUE :

Créée en 1929, la Bourse de Casablanca a connu plusieurs réformes. La première, en


1948, a attribué à la Bourse des valeurs la personnalité morale. La seconde, en1967, a permis
de la réorganiser juridiquement et techniquement et de la définir comme un établissement
public.
Depuis 1993, la promulgation d’un ensemble de textes de lois portant réforme du
marché financier a donné à la Bourse de Casablanca le cadre réglementaire et technique
indispensable à son émergence.

Voici un récapitulatif des faits marquants de l’activité de la Bourse de Casablanca


depuis de 1993à 2006 :

Septembre 1993
Promulgation de trois textes de loi sur le marché financier :
- Dahir portant loi n° 1-93-211 relatif à la Bourse des Valeurs.
- Dahir portant loi n° 1-93-212 relatif au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et
aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne.
- Dahir portant loi n° 1-93-213 relatif aux Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières.
Juillet 1994
Création du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières " CDVM ".
Octobre 1994
Agrément des douze premières sociétés de bourse.
Février 1995
Création de l’Association Professionnelle des Sociétés de Bourse " APSB ".
Août 1995
Création de la Société de la Bourse des Valeurs de Casablanca " SBVC " (signature du cahier
de charge).
Novembre 1995
Création des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières "OPCVM".
Mai 1996
Signature d’un protocole de coopération entre les professionnels de la Bourse de Casablanca
et la Bourse de Paris.
4 mars 1997
Démarrage du système de cotation électronique pour les valeurs suivantes : ONA, BMCE,
SAMIR et Wafabank.
Juin 1998
Généralisation de la cotation électronique à toutes les valeurs du compartiment “actions”.
19 octobre 1998
Démarrage de Maroc Lear (dématérialisation des titres cotés en Bourse).
2 novembre 1998
Mise en place du marché central et du marché de blocs en remplacement respectivement du
marché officiel et du marché des cessions directes..
Septembre 1999
Démarrage du site Internet de la Bourse de Casablanca www.casablanca-bourse.com.
Août 2000
Mise en place d'un fixing de clôture, pour les valeurs cotées en continu, et du multifixing pour
les valeurs moyennement liquides.
Septembre 2000
• Promulgation de la loi n° 29-00 modifiant et complétant le Dahir portant loi n°1-93-211
relatif à la Bourse des Valeurs prévoyant notamment un troisième compartiment à la Bourse
des Valeurs et ouvrant le premier compartiment aux concessions de services publics.
• Décision de la Direction Générale de la SBVC de délocaliser les stations de négociation
dans les locaux des Sociétés de Bourse.
Décembre 2000
• Adoption par la Bourse de Casablanca de la structure de la société anonyme, à conseil de
surveillance et directoire, conformément à la nouvelle loi sur la SA, aux statuts de la Bourse
de Casablanca et au cahier des charges.
• Le Conseil de Surveillance est constitué des représentants de 12 des 14 Sociétés de Bourse.
• Changement de dénomination de la société gestionnaire, la SBVC devient Bourse de
Casablanca.
Décembre 2001
Lancement de la nouvelle gamme des indices de la Bourse de Casablanca : le MASI et le
MADEX ainsi que des indices sectoriels et des indices en dollar et en Euro.
Décembre 2004
Adoption de la capitalisation boursier flottante dans le calcul des indices
Janvier 2005
Application des nouveaux critères de séjour à la cote
Mars 2005
Début de l’enregistrement obligatoire à la bourse de Casablanca de toute opération d’apport
inscrits à la cote de la bourse des valeurs
Octobre 2005
Offre publique de vente initiée par ATTIJARIWAFABANK et portant sur 192994 actions
réservée aux salaries du groupe

II. POURQUOI LA REFORME DE LA BOURSE DE CASABLANCA :

En 1993 (21 septembre), une nouvelle loi régit la bourse des valeurs de Casablanca.
Celle-ci s’inscrit dans une perspective générale de modernisation du financement de
l’économie marocaine.
Depuis, la place de Casablanca a connu une intense activité, au point où certains
n’hésitent pas à la qualifier d’une place émergente.
L’examen du fonctionnement de la bourse de Casablanca avant la réforme permet de
dégager les faiblesses structurelles suivantes :
- L’inexistence d’organismes propres à favoriser l’activité de la bourse.
- Une faible liquidité due à :
 L’absence d’organisme de placement
 Le petit nombre d’entreprises cotées
 La faible circulation des titres
 Un marché surtout dominé par des titres obligataires
 Le caractère familial des entreprises marocaines.
L’ensemble de ces données explique le monopole des banques dans le financement de
l’économie.
Pour permettre à la bourse de jouer pleinement son rôle, il a été impératif de la
réformer radicalement Ainsi la réforme boursière a pour objectifs :
 La dynamisation de la bourse
 L’adoption d’une gestion nouvelle de la bourse qui rompt avec l’ancienneté des textes
qui s’avèrent inadaptés
 Offrir aux investisseurs et intermédiaires les conditions optimales d’information et de
transparence notamment dans la formation des cours
 Améliorer la protection des investisseurs et renforcer la sécurité du marché.

III. LES INTERVENANTS DU MARCHE BOURSIER :

La réforme de 1993, amendée et complétée en 1996, a institué six intervenants :

1) LA SOCIÉTÉ GESTIONNAIRE : LA SOCIÉTÉ DE LA BOURSE DES VALEURS


DE CASABLANCA (SBVC)
Devenue Bourse de Casablanca depuis décembre 2000, en tant que société anonyme
de droit privé. Son capital est détenu, à parts égales, par l’ensemble des Sociétés de Bourse.
Sa principale mission est la gestion et le développement de la Bourse des Valeurs.

2) LES SOCIÉTÉS DE BOURSE :

Agréées par le Ministre des Finances, et ayant le monopole de la négociation en


Bourse. Aujourd’hui au nombre de quinze, elles ont pour objet, outre la négociation en
Bourse, la garde des titres, le placement des titres émis par les personnes morales, la gestion
de portefeuilles en vertu d’un mandat, et le conseil de la clientèle. Ces sociétés sont le vecteur
directeur du professionnalisme et du dynamisme du marché boursier.
De par les dispositions de la nouvelle loi n° 29-00, les sociétés de bourse ont
désormais pour mission aussi d’assister les personnes morales faisant appel public à l’épargne
pour la préparation des documents d’information destinés au public et d’animer le marché des
valeurs mobilières inscrites à la cote de la Bourse des Valeurs.

3) LES ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS


MOBILIÈRES (OPCVM) :

Instrument de canalisation de l’épargne vers le marché. Créés en 1995, les OPCVM


marocains ont connu un essor important et continuent à jouer un rôle significatif dans le
développement du marché.
Ce sont des organismes collectant des fonds auprès des agents économiques et opérant
des placements diversifiés sous forme de titres. Ils se décomposent en deux types :
 Les SICAV (Sociétés d’Investissement en Capital Variable) visaient à favoriser
l’épargne par des avantages fiscaux ;
 Les FCP (Fonds Communs de Placement) se sont des organismes de
placement collectif de l’épargne mais ils ne disposent pas de personnalité
morale, sont de taille plus petite et sont en principe plus spécialisés que les
SICAV

4) LE CONSEIL DÉONTOLOGIQUE DES VALEURS MOBILIÈRES (CDVM) :


En tant qu’autorité de contrôle, est un établissement public doté de la personnalité
morale et de l’autonomie financière. Il a pour mission de veiller au bon fonctionnement, à la
transparence, à l’intégrité et à la pérennité du marché des valeurs mobilières.
Il est également chargé d’assurer la protection des épargnants. Le CDVM est
administré par un Conseil d’Administration, présidé par le Ministre des Finances et composé
du Ministre de la Justice, du Gouverneur de Bank Al-Maghrib ou de leurs représentants. Il
comprend également trois personnalités désignées par le Ministre des Finances pour leur
compétence dans le domaine économique et financier.

5) L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SOCIÉTÉS DE BOURSE (APSB) :

Est chargée de veiller au respect par ses membres des dispositions légales, de les représenter
face aux pouvoirs publics ou tout autre organisme, et d’étudier les questions relatives à
l’exercice de la profession.

6) LE DÉPOSITAIRE CENTRAL, MAROC LEAR :

A pour mission d’assurer la conservation des valeurs mobilières admises au régime du compte
courant, d’en faciliter la circulation et d’en simplifier l’administration pour le compte de ses
affiliés.

IV. LE FONCTIONNEMENT DU MARCHE :

1) LA STRUCTURE DU MARCHÉ :

La Bourse de Casablanca dispose de deux marchés :


 Le marché central : la structure du marché de la Bourse de Casablanca confère au
marché central un rôle pilote. Ainsi, en dehors des transactions de blocs, toute
transaction sur une valeur mobilière cotée à la Bourse de Casablanca doit passer par le
marché central. De ce fait, le système de négociation de la Bourse de Casablanca est
celui d’un marché centralisé gouverné par les ordres et animé par les sociétés de
Bourse.
 Le marché de blocs : en raison de l’absence de contrepartie suffisante sur la feuille de
marché au moment où ils sont présentés, certains ordres d’investisseurs institutionnels,
du fait de leur importance, ne peuvent être exécutés totalement. Ainsi, la Bourse de
Casablanca a mis en place un marché de blocs qui permet la négociation immédiate de
tels ordres à un cours issu du marché.

Les opérations sur le marché de blocs doivent :


- Porter sur un nombre de titres au moins égal à la taille minimum de bloc
(TMB), définie par la Bourse de Casablanca pour chaque valeur, par référence
au volume de transactions historique ;
- Etre conclues à un cours inclus dans la fourchette des prix moyens pondérés
(FMP) issue de la feuille de marché. La FMP de chaque valeur est calculée
automatiquement en temps réel tout au long de la séance en continu.
Notons que depuis Avril 2001, les procédures de déclaration des transactions du
marché de blocs sont totalement automatisées.
Cette architecture, liée au nouveau système de cotation électronique, représente la
solution aux imperfections qui caractérisaient la précédente organisation du marché (marché
des cessions directes et marché officiel).
C'est le « Règlement Général » de la Bourse de Casablanca qui précise les règles de
fonctionnement des marchés. Il a une force de loi et donc opposable aux tiers.
2) LE SYSTÈME DE COTATION ÉLECTRONIQUE :
La migration de la cotation à la criée vers la cotation électronique a eu lieu entre le 4 mars
1997 et le 15 juin 1998. Aujourd’hui toutes les valeurs mobilières cotées à la Bourse de
Casablanca sont négociées sur le système de cotation électronique à partir des stations de
négociation mises à la disposition des sociétés de Bourse.
Les ordres saisis par les négociateurs sont automatiquement classés par limite de cours
et par ordre chronologique de leur introduction sur ce qu’il est convenu d’appeler une « feuille
de marché».
L’exécution des ordres se fait par l’application de deux règles de priorité :
- Par le prix, tout d’abord;
- Par le temps, ensuite. Deux ordres de même sens à même limite sont exécutés
suivant leur ordre de saisie.

3) LES MÉTHODES DE COTATION :

Sur le marché central, les valeurs mobilières sont classées, en fonction de leur liquidité, en
trois catégories :
- Les valeurs les moins liquides sont cotées au fixing (un seul cours par séance)
- Les valeurs moyennement liquides sont cotées au multifixing (2 fixing par
séance)
- Les valeurs les plus liquides sont cotées en continu.

 La séance de Bourse des valeurs cotées au fixing :

la pré ouverture :
Les ordres s’accumulent sur la feuille de marché à partir de 09h00 sans qu’aucune transaction
n’intervienne;

L’ouverture :
En fonction des ordres présents sur la feuille de marché, le système électronique calcule un
prix d’équilibre ou «prix de fixing », qui permet à l’ouverture à 12h00, l’échange du plus
grand nombre de titres.

 La séance de Bourse des valeurs cotées au multifixing :


C’est la même méthode de cotation que le fixing. A la seule différence que dans le
multifixing, il y a deux ouvertures la première à 11h00 et la seconde à 12h15, ce qui veut dire
l’existence de deux fixing (cours) par séance.

 La séance de Bourse des valeurs cotées en continu :

Le pré ouverture:

Les ordres s’accumulent sur la feuille de marché à partir de09h00 sans qu’aucune transaction
n’intervienne;
L’ouverture:
En fonction des ordres présents sur la feuille de marché, le système électronique calcule un
prix d’équilibre ou cours d’ouverture, qui permet l’échange en continu de 10h00 à 12h55 du
plus grand nombre de titres.

La séance du continu
Le marché fonctionne en continu. De ce fait, l’introduction d’un nouvel ordre peut provoquer
immédiatement une ou plusieurs transactions si la feuille de marché le permet.
Le 15 août 2000, la Bourse de Casablanca a mis en place un fixing de clôture qui est
programmé avec une période de pré clôture de cinq minutes pendant laquelle les négociateurs
peuvent introduire, modifier ou annuler les ordres dans le système de cotation sans provoquer
de transactions.
Ce cours de clôture est déterminé comme suit :
• En cas de cotation, le cours traité, lors du fixing de clôture, est retenu comme cours de
clôture.
• En cas de réservation ou de non-cotation, à l’issue du fixing de clôture, le cours retenu est
celui de la dernière transaction.

Le système de cotation électronique nourrit automatiquement un système de diffusion.


Les rediffuseurs reçoivent en temps réel un ensemble de données de marché (heure, cours,
nombre de titres échangés…) telles qu’elles figurent sur les écrans des négociateurs.

4) LA SURVEILLANCE ET LE PILOTAGE DU MARCHÉ :

La cellule de surveillance au sein du département cotation et compensation de la


Bourse de Casablanca assure le pilotage de la séance (programmation des horaires de
cotation, ajustement des cours de référence…), contrôle strictement la régularité des
transactions. Elle est ainsi habilitée, si elle l’estime nécessaire pour l’intérêt du marché, à
suspendre provisoirement les transactions sur une valeur.
La variation maximale, autorisée par la Bourse de Casablanca, au cours d’une même
séance est de 6 %.

5) LE DÉNOUEMENT DES TRANSACTIONS :

Le dénouement des transactions est l’opération qui donne lieu à un règlement des
espèces pour un vendeur contre une livraison de titre pour un acheteur.
A partir du 14 mai 2001, le délai de dénouement théorique est de J+3 au lieu de J+5 à
partir de la date de négociation J.

6) LA GARANTIE DES MOUVEMENTS : (DÈS LE 27 MARS 2002)

En cas de défaillance d’un intermédiaire la Bourse de Casablanca déclenche une


procédure de résolution des défauts titres et espèces qui permet de garantir le dénouement des
opérations en suspens.

V. LES MESURES DE PROTECTION DES INVESTISSEURS :


1) LE CONSEIL DÉONTOLOGIQUE DES VALEURS MOBILIÈRES EN TANT
QU’AUTORITÉ DE CONTRÔLE :

Le CDVM a pour mission de veiller au bon fonctionnement, à la transparence, à


l’intégrité et à la sécurité du marché des valeurs mobilières. Il est chargé d’assurer la
protection des épargnants et des investisseurs en veillant notamment à leur information par les
personnes morales faisant appel public à l’épargne.

2) LE FONDS DE GARANTIE CLIENTÈLE :

La loi a institué un fonds de garantie destiné à indemniser la clientèle des Sociétés de


Bourse mises en liquidation. Ce fonds de garantie est géré par le CDVM.
Les engagements couverts par la garantie portent sur la restitution des titres et espèces
déposés auprès des Sociétés de Bourse en liquidation.

3) LA GARANTIE DE BONNE FIN DES OPÉRATIONS :

A partir du 27 mars 2002, la Bourse de Casablanca garantira aux Sociétés de Bourse la


livraison des titres et le règlement des espèces qui leur sont dus au titre des transactions sur les
valeurs mobilières inscrites à la cote et réalisées sur le marché central. A cet effet, chaque
société de Bourse constituera auprès de la Bourse de Casablanca des dépôts de garantie. Cette
garantie de bonne fin des opérations sera effective dès que la procédure de dénouement
permettra le « règlement contre livraison » simultané et glissant.

4) LA DÉCLARATION DE FRANCHISSEMENT DE SEUILS :

Pour garantir une transparence et informer les actionnaires des sociétés cotées à la
Bourse de Casablanca, le CDVM a publié une circulaire définissant la procédure de
déclaration de franchissement de seuils que tout actionnaire doit respecter.
Ainsi, tout actionnaire qui posséderait 5 %, 10 %, 20 %, 33,33 %, 50 % ou 66,66 % du
capital d’une société cotée à la Bourse de Casablanca devra le notifier à la société au CDVM
et à la Bourse de Casablanca. Il devra également préciser ses intentions. Inversement, un
actionnaire possédant 5 %, 10 %, 20 %, 33,33 %, 50 % ou 66,66 % et qui vient à céder tout ou
partie de ses actions, doit également le notifier à la société, au CDVM et à la Bourse de
Casablanca.
Tout actionnaire qui ne déclare pas un franchissement de seuils à la hausse ou à la
baisse est passible d’une amende de 5 000 MAD à 100 000 MAD. Il risque également lors
d’un franchissement à la hausse non déclaré de perdre le droit de vote pendant deux ans sur
les actions excédant la fraction qui aurait dû être déclarée.

VI. Les coûts et la fiscalité :

1) LES COMMISSIONS DE COURTAGE :


Les taux de commissions pratiqués par la Bourse de Casablanca et les Sociétés de
Bourse sont réglementés par le Ministre des Finances.
Le niveau du taux de commission pratiqué par la Bourse actuel demeure inférieur aux
taux plafonds fixés par le Ministre des Finances (0,1% sur les actions et 0,12% sur les
obligations).
Quant au taux de commission pratiqué par les Sociétés de Bourse, il est négociable
mais ne peut être supérieur au plafond fixé par le Ministre des Finances (0,6%).

2) FISCALITÉ DES VALEURS MOBILIÈRES EN VIGUEUR EN 2006 :

NB : 1) Pour la computation de la durée de détention des immobilisations, l’exercice d’acquisition et


de cession ne sont pas pris en compte ;
2) Les profits sur les cessions de valeurs mobilières réalisés par les sociétés étrangères sont exonérés
de l’impôt sur les sociétés (article 4-4°).
1 Taux introduit par la L.D.F. 2001 pour une période du 01/01 au 31/12/2001 applicable pour la
cession des titres de participation uniquement.
2 l’investissement doit intervenir dans un délai maximum de trois ans et les biens acquis doivent être
conservés pendant une période de 5 ans minimum.
3 Régime introduit par la L.D.F. 2002 pour une période allant du 01/01/2002 au 31/12/2005
applicable aux plus-values et profits résultant du retrait ou cession d’actions cotées en bourse ou de
titres d’OPCVMs dont l’actif est investi en permanence à hauteur d’au moins 85%
d’actions cotées, quelle que soit la durée de détention.
VII. Le marché primaire :

1) LE MARCHÉ DES ACTIONS

a. Les types d’actions :


La bourse de Casablanca offre trois formes d’actions :

Titres de capital principe Intérêt


Actions ordinaires Confèrent plusieurs Un dividende qui permet de

droits à leurs mesurer le rendement du
détenteurs : le droit de titre en le rapportant au
vote aux assemblées dernier cours de l’action sur
générales. Le droit au le marché central ;
dividende, droit à  Une plus value dégagée
l’information et le droit lors de la cession de
de souscrire aux l’action à un cours
augmentations de supérieur à celui de
capital. l’acquisition.
Regroupées, ces deux
formes de rémunérations
permettent de calculer la
rentabilité totale d’une
action.
Actions à dividende Imputées du droit  Rendement plus attractif
prioritaire (ADP) d’attribution et de pour les défendeurs, sous
souscription, ces actions forme de dividende
donnent droit à prioritaire garanti d’au
dividende d’une action moins 7.5% du montant
ordinaire, mais ne libéré du capital.
donnent pas droit au  Capital cumulatif qui doit
vote aux assemblées être payé, si cela est
générales. possible, même si les
actions ordinaires ne
reçoivent pas de dividende.
Certificats d’investissement Ils sont similaires aux Susceptible d’intéresser un
(CI) ADP mais leurs nombre notable
détenteurs bénéficient d’investisseurs qui
du droit de souscription recherchent plus
et d’attribution. particulièrement à l’achat
d’une action le rendement et
non pas le droit de vote.

b. Les critères d’admission aux différent marchés  :

Un des avantages de la Bourse de Casablanca est la diversité des marchés qui la


compose. Ainsi, les conditions d’admission aux marchés marquent cette diversité.
De deux marchés, la Bourse de Casablanca propose dorénavant 3 marchés de cotation,
grâce à la mise en place du Nouveau Marché.
Crée depuis peu, ce Nouveau Marché s’adresse principalement aux sociétés de taille
moyenne, mûres et résolues à s’inscrire dans une dynamique de croissance pérenne et
soutenue. Bien que la réglementation ne fixe pas de seuil minimum de chiffre d’affaires, de
résultat et de distribution de dividendes, ces sociétés doivent présenter un bon niveau de
rentabilité tout en offrant des perspectives de croissance attractives étayées par un projet de
développement viable. Ce Nouveau Marché offre de réelles opportunités de placement aux
investisseurs et de financement pour les sociétés, ce qui leur permet d’envisager leur avenir
financier en toute sérénité.
 Présentation des marchés
L’introduction en bourse s’adresse aux sociétés anonymes et en commandite par actions.

LE PREMIER MARCHE Titres de Capital Titres de Créance


Négociables Négociables

Personnes morales • Capital libéré supérieur ou • Montant de l’émission


concessionnaires ou égal à 15 millions de dirhams, supérieur ou égal à
gérantes d’un service public • Etablissement et 20 millions de dirhams,
exerçant leur activité depuis certification des états de • Etablissement et
un an et moins de trois ans synthèse d’un ou deux certification des états de
. exercices annuels synthèse d’un ou deux
précédant la demande exercices annuels précédant la
d’admission, demande d’admission,
• Présentation d’une copie de • Présentation d’une copie de
la convention de concession la convention de concession
ou de gérance, ou de gérance.
• Diffusion d’au moins 20%
du capital dans le public.

Autres personnes morales • Capital supérieur ou égal à • Montant de l’émission


15 millions de dirhams, supérieur ou égal à 20
• Etablissement et millions de dirhams,
certification des états de • Etablissement et
synthèse des trois derniers certification des états de
exercices, synthèse des trois derniers
• Diffusion d’au moins 20% exercices.
du capital dans le public.

LE SECOND MARCHE Titres de Capital Titres de Créance


Négociables Négociable

Toutes Personnes morales • Capital libéré supérieur ou • Montant de l’émission


confondues égal à 10 millions de dirhams, supérieur ou égal à 10
• Etablissement et millions de dirhams,
certification des états de • Etablissement et
synthèse des 3 derniers certification des états de
exercices, synthèse des trois derniers
• Diffusion d’au moins 15% exercices
du capital dans le public.
LE NOUVEAU MARCHE Titres de Capital Négociables
Toutes Personnes morales • Capital libéré supérieur ou égal à 5 millions
confondues de dirhams,
• Etablissement et certification des états de
synthèse d’au moins un exercice annuel
précédant la demande d’admission,
• Présentation d’une convention conclue avec
une société de bourse prévoyant l’assistance
dans la préparation des documents
d’information et l’animation du marché sur
ces titres,
• Engagement des actionnaires dirigeants de
conserver pendant au moins 5 ans 60% des
actions détenues par eux,
• Réalisation d’une augmentation de capital
d’au moins 3 millions de dirhams au moment
de l’introduction,
• Diffusion d’au moins 40% du capital le jour
de l’introduction dont 50% au moins doit
provenir de l’augmentation de capital.

 Le contenu du dossier :
Présenté par le conseiller de l’émetteur, le dossier comprend :
• Une lettre par laquelle la société demande l’admission de ses titres à l’un des trois marchés
de la Bourse de Casablanca et s’engage à respecter les engagements prévus à l’article 8.1.2 du
Règlement Général ;
• Les statuts de la société actualisés ;
• Un projet de note de présentation de l’opération et de ses modalités (note d’information) ;
• les comptes certifiés des exercices demandés et les rapports des commissaires aux comptes ;
• Le procès-verbal de l’instance ayant décidé l’introduction des titres en bourse et leur
émission ;
• Accord de principe d’admission aux opérations de Maroclear ;
• Une copie de la convention de concession ou de gérance pour les personnes morales
concessionnaires ou gérantes d’un service public.

Pour le Nouveau Marché, le dossier d’admission comporte les documents


complémentaires suivants :
• Une copie de la convention d’animation et d’assistance conclue avec une société de bourse
pour une période de cinq ans ;
• L’attestation de blocage de 60% des actions détenues par chacun des actionnaires dirigeants
pendant cinq ans..

2) LE MARCHÉ OBLIGATAIRE :
A côté des opérations financières dont le but est de renforcer les fonds propres sans mobiliser
la répartition du capital social (ADP ,CI), sont cotés également à la bourse de Casablanca des
titres de créances.

a. Types d’obligations :
Titres de créances Principe intérêt
Obligations ordinaires Emprunts négociables à re  Revenu en principe fixe,
venu fixe ou variable  Rendement correspondant
aux coupons d’intérêts,
 Mêmes valeurs nominales
conférées.
Obligations convertibles en Possibilité d’échanger, à  Taux généralement
actions échéance, la créance inférieur aux émissions
contre des actions de la obligataires normales
société selon des modalités  Cette obligation comporte
fixées lors de l’émission. une dimension spéculative
pour le détenteur de l’OCA.
 Cependant, ne sont pas
concernées les sociétés dont
l’Etat détient plus de 50% du
capital directement ou
indirectement.

b. Les conditions d’accès :

Les obligations émises ou garanties par l'État sont inscrites d'office au premier
compartiment de la cote de la Bourse de Casablanca.

3) LE MARCHÉ DES OPCVM :

a. Les fonds d’investissement :

Les fonds d’investissement, représentent un excellent moyen de profiter des


performances du marché boursier. Dans ce type de placement, une fois votre OPCVM choisi,
vous ne vous occupez pas de la gestion des placements.
Mais vous pourrez espérer une rentabilité proche de celle du marché boursier tout en
évitant la dépense de temps et d’énergie consacrée à la sélection des titres.
Il existe 4 grandes catégories de fonds d’investissement. Le choix entre ces différentes
catégories repose sur vos exigences en terme de rentabilité et de risque.
 OPCVM Actions
Investis à 60% dans des actions, ces derniers sont très sensibles aux fluctuations
boursières. L’espérance de rendement est élevée, mais le risque est plus important.
 OPCVM Diversifiés
Investis à la fois dans des actions et des obligations, à la discrétion du gestionnaire. Le
rapport risque-rentabilité est lié à l’arbitrage effectué par le gestionnaire.
 OPCVM Obligataires
Investis à 90% dans des obligations, les performances de cette catégorie d’OPCVM sont
liées à l’évolution des taux d’intérêts. Le risque y est faible mais le rendement est inférieur
aux autres catégories.
 OPCVM Monétaires
Initialement destinés à une rémunération sur le court terme de la trésorerie des
investisseurs institutionnels, leurs rendements sont réguliers et le risque y est négligeable.

Votre intermédiaire financier, gestionnaire de fonds ou institution bancaire, pourra ainsi


vous guider dans votre sélection, en respectant votre profil d’investissement et le rapport
risque rendement désiré. Ce dernier vous fournira également la documentation relative aux
différents fonds gérés (Documents de présentation et Note d’information visée par le CDVM).

VIII. Le marché secondaire :

1) LE VOLUME DES TRANSACTIONS :

a. Définition :
C’est le volume de titres échangés sur une valeur ou sur le marché.

b. Le volume des transactions de la bourse de Casablanca  :


Si on porte une appréciation sur l’évolution de ce volume, on va avoir une conclusion de
confiance sur la croissance du marché boursier marocain, car il est en augmentation régulière,
il a été en 2005 de l’ordre de 148.5 Milliards contre 71.7 Milliards en 2004 (augmentation de
106%) et contre 53 ,7 Milliards en 2003 (augmentation de 176%).
Ainsi, le volume moyen quotidien a connu en 2005 une augmentation de plus de 139%
par rapport à 2004 et de 150% par rapport à 2003 ce qui atteste de l’effritement continu de la
liquidité du marché.

2) LA CAPITALISATION BOURSIÈRE :

a. Définition :
C’est le nombre de titres admis sur un marché multiplié par la valeur boursière du titre.
Elle se calcule pour une société, un marché ou une place financière.
b. La capitalisation de la bourse de Casablanca  :
Au terme de l’année 2005, la capitalisation boursière s’est établie à 252,3 Milliards de
DHS en régression de 22% par rapport à 2004 .cette performance est principalement
attribuable à l’évolution des cours des sociétés cotées à l’introduction en bourse des sociétés
SOTHEMA ,DARICOUSPATE ET LYDEC qu’aux divers opérations d’augmentation de
capital réalisées par les entreprises cotées.
Le nombre de société cotées est passé de 1995 à 2006 de 44 à 55 durant 2005
3introductions et 2 radiations CREDOR et DIACEQUIPEMENT

3) LES INDICES BOURSIERS :

a. Définition :

A l’origine indicateurs synthétiques exprimant la performance d’un marché (DOW


JONES, CAC 40… ) ou d’un secteur d’activité (NASDAQ).

b. Les indices boursiers de la bourse de Casablanca  :

Afin de se doter d’instruments de mesures performants et dans le souci de fournir des


outils de références adaptés à une approche dynamique de la gestion collective, la Bourse de
Casablanca a développé une gamme homogène d’indices de capitalisation :
Le MASI (Moroccan All Shares Index) qui intègre toutes les valeurs actions cotées à la
Bourse de Casablanca et le MADEX (Moroccan Most Active Shares Index) composé des
valeurs les plus actives de la cote en terme de liquidité.
Les deux indices s’appuient sur la même méthodologie que les grands concepteurs
d’indices dans le monde et permettent ainsi de bénéficier d’une vision plus fine de l’évolution
des différentes capitalisations inscrites sur la place casablancaise, et de leurs contribution à
l’activité du marché.

C Evolution mensuelle du MASI et du MADEX

Au 31 décembre 2005  les principaux indicateurs de la bourse de Casablanca reflètent


une notable amélioration la MASI et le MADEX ont enregistre respectivement une hausse
annuelle de 22.49% pour s’établir à 5539,13 points et 4358 ,87

IX. PRATIQUE DU MARCHE BOURSIER :

1) ACHETER ET VENDRE :

Les seuls intermédiaires habilités à effectuer des transactions sur le marché boursier
casablancais sont les Sociétés de Bourse. Cependant, pour passer un ordre de bourse, il suffit
d’être titulaire d’un compte chez un intermédiaire financier
Soit votre propre banquier en tant que collecteur d’ordre, soit directement chez une
société de bourse. Votre interlocuteur vous précisera alors les modalités d’usage pour passer
un ordre (signature de l’ordre, fax, appel téléphonique suivi d’une confirmation écrite… etc.),
ainsi que ses frais de commission. Vous n’aurez plus qu’à tenir compte des modalités
suivantes pour être prêts à boursicoter !

a. Comment libeller son ordre :

Votre ordre de bourse doit obligatoirement comporter les mentions suivantes :


 1 Nom et prénom (ou raison sociale),
 2 N° de compte à mouvementer,
 3 La date de l’ordre,
 4 Le sens de l’ordre : Achat ou Vente,
 5 La quantité,
 6 Le libellé de la valeur,
 7 Le prix d’exécution,
 8 La durée de validité de votre ordre.
b. Les différents prix :

Vos ordres d’achat ou de vente peuvent être libellés aux prix suivants :
• Au prix du marché
- Pour le continu : Cela signifie que le prix auquel vous voulez acheter est égal au prix de la
meilleure offre de vente (et inversement pour votre ordre de vente).
- Pour le fixing : Cela signifie que le prix auquel vous voulez acheter est égal au prix
déterminé par le marché (c’est le prix d’ouverture).
• L’ordre à prix limité
Donner un ordre à prix limité équivaut pour vous, en tant qu’acheteur à fixer le prix maximal
que vous êtes disposé à payer, et, si vous êtes vendeur, le prix minimal auquel vous acceptez
de céder vos titres. Il est exécuté si le marché le permet. Cette forme d’ordre vous permet de
vous protéger contre les fluctuations importantes de cours.

La validité des ordres :

Votre ordre de bourse peut être assorti d’une validité à durée déterminée.
A défaut d’exécution dans ce délai, l’ordre devient caduc. La durée de validité d’un
ordre à durée déterminée ne peut être inférieure à un jour et supérieure à 30 jours calendaires.
Faute d’indication de la durée sur votre ordre, celui-ci est réputé valable 30 jours calendaires.

2) LE CHEMINEMENT D’UN ORDRE DE BOURSE :

L’épargnant
Envoie à son intermédiaire
financier un ordre d’achat ou
de vente de titres.

Banque Société
Enregistre l’ordre et De
le transmet à la Bourse
société de bourse.

Marché boursier
Le négociateur de la
société de bourse négocie
l’ordre sur le marché
secondaire.

Si vous avez passé un ordre Si vous avez passé un ordre de


d’achat : vente :

Votre compte titres est crédité Votre compte titres est débité
Votre compte espèces est débité Votre compte espèces est crédité
C/ COMMENT S’INTRODUIRE EN BOURSE DE
CASABLANCA :

X. LES PROCEDURES D’INTRODUCTION :

Les procédures d’introduction répondent à deux objectifs :


 Diffuser les titres dans le public,
 Assurer la première cotation des titres.
Les procédures dites "de marché", centralisées par la Bourse de Casablanca,
permettent de réaliser ces deux opérations simultanément.
Elles sont au nombre de trois :
- l’offre à prix ferme (OPF), appelée également l’Offre Publique de Vente,
- l’offre à prix minimum (OPM),
- la procédure ordinaire de cotation.
La procédure de placement, centralisée par l’intermédiaire financier, chef de file du
syndicat de placement, permet uniquement de diffuser les titres dans le public ; elle doit être
associée à une procédure de marché pour permettre la négociation des titres.

XI. CARACTERISTIQUES DES PROCEDURES D’INTRODUCTION

Procédures de marché Procédure de


placement
Cotation Offre à prix Offre à prix Pré-placement
ordinaire minimum ferme (OPF)
(OPM)
Prix d’offre Minimum Minimum Prix ferme Fourchette de
et définitif prix annoncée
lors du
pré-marketing
Le prix définitif
est fixé soit au
début, soit à la
clôture du
placement

Annonce Avis de la Bourse de Casablanca décrivant les modalités de l’opération


Délai d’annonce 5 10 10 Lors du
(jours de marketing
bourse)
Ordres Ordres à cours Ordres à cours Ordres à prix Technique du
limité ; limité d’offre "book building"
ordres au prix du uniquement
marché acceptés
Centralisation Bourse de Casablanca Société de
des ordres Bourse
Attribution Taux de service identique pour tous les donneurs Taux de service
des titres d’ordres, appartenant à une même catégorie et discrétionnaire
réduction proportionnelle
Taux de service 5% sur 5% dans la 5% de Non
minimum (1) l’ensemble des fourchette l’ensemble applicable
ordres ≥cours de prix servie des ordres
coté
(1) Si ce taux de service ne peut être atteint en raison d’une demande trop forte, la procédure
est reportée à un prix supérieur ; un blocage des fonds peut alors être demandé.

Les cas particuliers  :

L’offre à prix ferme différenciée :


• Procédure de marché comprenant plusieurs catégories d’ordres qui sont fonction du nombre
de titres ou de la qualité du donneur d’ordres,
• Cette procédure permet un traitement différencié de chaque catégorie d’ordres avec des taux
de service préférentiels pour certaines d’entre elles.

La procédure mixte :
• Elle combine la procédure de placement et l’OPF,
• Le placement et l’offre à prix ferme se déroulent simultanément,
• Le prix du placement ne peut être inférieur au prix de l’OPF.

XII. LE CHOIX DE LA PROCEDURE :

• Il dépend du type d’investisseurs que la société souhaite associer à l’opération


d’introduction :
- la procédure de placement cible essentiellement des investisseurs institutionnels que
l’intermédiaire financier a la possibilité de sélectionner ;
- les procédures de marché permettent d’associer un actionnariat plus diversifié comprenant
une part significative d’actionnaires individuels.
• Il dépend également de la valorisation de l’entreprise :
- l’offre à prix ferme est utilisée dès lors que l’on cerne bien la valeur de la société à
introduire ;
- les procédures à prix d’offre minimum ou la technique du book building sont utilisées dans
les procédures de placement qui laissent au marché la latitude d’apprécier et de définir le prix
d’introduction.

XIII. LES ACTEURS CONCERNES :

Toute introduction en bourse nécessite, de la part de l’Emetteur, le choix d’un ou


plusieurs intermédiaires financiers qui préparent le dossier (banque, société de bourse, société
de conseil spécialisée), l’avis de recevabilité de la Bourse de Casablanca, le visa du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières et une forte implication des conseillers habituels de
l’entreprise, Commissaires aux Comptes, Conseillers Juridiques et Fiscaux notamment.
Sur le plan financier, la cotation en bourse facilite le financement des projets de
croissance externe :
LES INTERMEDIAIRES FINANCIERS

L’ENTREPRISE DE MARCHE
La Bourse En tant qu’entreprise de marché, la Bourse de Casablanca est chargée :
de • de l’organisation et du bon fonctionnement du marché boursier (cotation,
Casablanca compensation, règlement livraison, diffusion des données de marché en temps réel),
• d’assurer sa sécurité (contrôle du marché et de ses intervenants),
• d’informer les investisseurs et les émetteurs (diffusion des cours, des avis, des
annonces, des indices ...),
• d’assurer le service aux sociétés cotées (Cité des Emetteurs),
• de promouvoir la Bourse auprès des investisseurs et des sociétés potentiellement
“cotables“.
En matière d’introduction, la Bourse de Casablanca assure :
• l’information des chefs d’entreprises sur les avantages que peut leur procurer la
cotation de leurs titres en Bourse,
• l’instruction du dossier qui est présenté pour avis de recevabilité,
• la fixation au calendrier de l’opération,
• la centralisation des ordres et allocation des titres,
• l’organisation des cotations le jour de l’introduction,
• la diffusion des résultats techniques de l’opération.
Après l’introduction, la Bourse de Casablanca assure notamment :
• l’information des émetteurs sur le marché de leur titre,
L’AUTORITE DE CONTROLE
Le Conseil Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières est une autorité administrative
Déontologique indépendante chargée de veiller à la protection de l’épargne, à la qualité et à la régularité
des Valeurs de l’information et au bon fonctionnement des marchés.
Mobilières En matière d’introduction :
• un dossier est déposé au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières, 3 mois avant
la date d’introduction,
• ce dossier comprend notamment le projet de note d’information qui doit obtenir le visa
du CDVM,
• dans le cadre de ses missions, le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
entretient des relations suivies avec les Commissaires aux Comptes des sociétés
candidates et peut, le cas échéant, demander
un programme d’amélioration des procédures comptables.
LES AUTRES CONSEILLERS
Les Il convient d’associer assez tôt les Commissaires aux Comptes au processus
Commissaires d’introduction car :
aux Comptes • ils doivent être obligatoirement informés avant le dépôt officiel du dossier au Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières,
• ils ont à certifier les comptes sociaux des exercices précédant l’introduction,
• ils seront en permanence en relation avec le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières qui examinera leurs diligences et pourra, le cas échéant, demander
l’établissement d’un programme de travail.

L’Agence La plupart des sociétés font désormais appel à une agence de communication pour
de "orchestrer" l’ensemble des opérations d’information liées à l’introduction :
Communication • édition des documents,
• organisation des relations avec la presse, les analystes et les investisseurs,
• organisation des réunions d’information au Maroc voire à l’étranger.
Après l’introduction :
• l’agence aide la société dans sa politique d’information obligatoire et/ou volontaire
XIV. LES ETAPES ET LES DELAIS :
Une fois les décisions de principe arrêtées par les actionnaires, c’est le choix des
intermédiaires financiers et l’accord sur le programme de travail qui déclenchent le "compte à
rebours". Les délais dépendent de la complexité du dossier; mais en tout état de cause, ils ne
peuvent être inférieurs à 2 mois à partir du jour du dépôt du dossier auprès du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières et de la Bourse de Casablanca. Des délais de 6 mois à
1 an sont généralement nécessaires à une bonne préparation.

Etape • Accord des actionnaires sur le projet d’introduction. Délais


préliminaire • Eventuellement : variables
- aménagements patrimoniaux, selon les cas
-Modalités de contrôle du capital (holding, pacte
d’actionnaires, etc.)
- réorganisation, juridique, financière, statutaire…
- consolidation des comptes.
• Détermination de la part du capital mise en vente.
• Fixation de la date souhaitée.
• Présélection des intermédiaires financiers (banques
d’affaires, sociétés de bourse, conseillers financiers…).
Le choix des La réglementation prévoit la désignation d’un ou plusieurs 4 à 6 mois
intermédiaires intermédiaires financiers habilités (sociétés de bourse). avant
obligatoires Ce choix doit être fait avec soin car ces intermédiaires l’introduction
accompagnent la société avant, pendant et après
l’introduction et sont le lien entre la société et le marché.
Le dépôt Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières 2 mois
officiel demande que le dossier soit déposé au moins 2 mois avant minimum
du dossier la date prévue de l’introduction. La Bourse de Casablanca avant la date
doit également être avisée à la même période, et ce, afin prévue de
de réserver une date sur le calendrier des opérations l’introduction
financières prévues .
L’instruction L’instruction du dossier est faite par la Bourse de Cette période
du dossier Casablanca et le Conseil Déontologique des Valeurs dure au
Mobilières en liaison avec les dirigeants, les maximum 2
établissements et les commissaires aux comptes. mois
La décision La décision d’admission à l’un des 3 marchés est prise par Environ
d’admission la Bourse de Casablanca sur la base d’un rapport préparé 3 semaines
par ses services. Sauf opposition, le Conseil avant
Déontologique des Valeurs Mobilières donne son visa sur l’introduction
la note d’information.
. Le choix de la procédure18
L’information Dans les 15
du marché • Avis de la Bourse de Casablanca présentant les jours
modalités de l’opération. précédant
• Diffusion des documents d’information. l’introduction
• Pré-marketing auprès des investisseurs et prescripteurs.
• Publicité financière et institutionnelle.
Première • Centralisation des ordres d’achat à la Bourse de
cotation Casablanca, détermination éventuelle Le jour J
des prix d’introduction et allocation des titres.
• Publication d’un avis de la Bourse de Casablanca qui
reprend les résultats techniques de l’opération
Il est effectué par une société de bourse sélectionnée par Dès la
Le suivi la société. première
quotidien du cotation
marché

XV. STRUCTURE DES COUTS ET DE COTATION :

Chaque introduction étant un cas particulier, il n’y a pas de budget "standard".


Néanmoins, les enquêtes menées permettent d’estimer, en général, un coût de l’ordre de 3% à
5% du montant de l’émission. Trois types de frais sont à considérer :

1) LES FRAIS PRÉALABLES À L’INTRODUCTION :

Ils dépendent de la complexité du dossier et concernent généralement :


- les restructurations économiques (filiation, fusion, cession…),
- les réorganisations juridiques (statuts, forme sociale…),
- la consolidation des comptes (périmètre, méthode…),
- la constitution des holdings de contrôle, des pactes d’actionnaires…,
- la mise en place d’un actionnariat salarié.

2) LES FRAIS LIÉS À L’INTRODUCTION :

• La rémunération des intermédiaires : commission d’ingénierie et commission de placement


des titres. Elle est variable selon la nature des titres placés et le choix de la procédure
d’introduction.
• La politique d’information : conception et édition des documents, organisation des réunions,
Communication financière, voire institutionnelle, publicité légale, rémunération de l’agence
de communication.
• La commission de visa payée au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières.
• La commission d’admission des titres à Maroc Lear.
• La commission d’admission et de centralisation de la Bourse de Casablanca.

3) LES FRAIS POSTÉRIEURS À L’INTRODUCTION :

Ils sont directement liés à la politique d’information des actionnaires et aux obligations
légales. Ils sont récurrents et généralement regroupés dans un budget annuel. Ils concernent
principalement les postes suivants :
• Publications légales,
• Publicité financière,
• Convocation et tenue de l’assemblée générale ouverte aux actionnaires,
• Édition et diffusion du rapport annuel et des lettres aux actionnaires,
• Frais de service des titres,
• Rémunération du contrat de liquidité ou d’animation, le cas échéant .ceci étant, si les frais
d’une introduction en Bourse ne sont pas négligeables, il convient, néanmoins, de noter que :
• Ces frais dépendent du programme de travail arrêté par les dirigeants avec chacun des
partenaires de l’introduction,
• Certains de ces frais - notamment la mise aux normes en matière de comptes - peuvent être
étalés sur trois ans,
• Ces frais doivent aussi être examinés par rapport à la notoriété et la crédibilité acquises par
la société nouvellement cotée.
XVI. POLITIQUE D’INFORMATION :

Toute introduction en bourse nécessite la mise en œuvre d’une stratégie de


communication financière, destinée à faire connaître les atouts et le projet de l’entreprise et à
assurer la réussite du placement des actions. Indispensable sur le plan marketing, la politique
d’information revêt aussi sur le plan boursier des aspects obligatoires conformément aux
circulaires du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et aux engagements pris par la
société lors de son introduction.
La politique d’information peut être conduite par les services de l’entreprise ou par
une société spécialisée.

1) AVANT L’INTRODUCTION EN BOURSE

• Publication obligatoire d’une note d’information et des comptes,


• Diffusion du dossier d’introduction à l’ensemble des investisseurs,
• Lancement éventuel d’une campagne de publicité financière,
• Organisation d’une réunion d’information ouverte aux analystes, aux investisseurs et à la
presse,
• Présentation éventuelle de la société à l’étranger (road show),
• Information du personnel.
• Pour le Nouveau Marché :
- Etablissement du projet de développement stratégique;
- Signature d’une convention d’animation et d’assistance avec une société de bourse pour une
période de 5 ans;
- Blocage de 60% des actions détenues par les actionnaires dirigeants pendant 5 ans.

2) APRÈS L’INTRODUCTION EN BOURSE

La société a l’obligation de procéder, tout au long de l’année, à une publication


officielle et sincère des éléments suivants :
 Informations semestrielles :
- le chiffre d’affaires (HT) comparé sur les 3 derniers semestres ;
- la situation provisoire du bilan comparée à celle du semestre précédent ;
- attestation du commissaire aux comptes.
 Informations annuelles :
- états de synthèse ;
- rapport des commissaires aux comptes.
 Pour le Nouveau Marché :
- Publication d’une note d’analyse financière à l’issue de chaque année, et ce, durant les 5
années suivant l’introduction.

La société doit aussi porter à la connaissance du public tout événement de la vie de


l’entreprise susceptible d’avoir une incidence sur son cours boursier.

Une politique d’information régulière et pertinente, allant au-delà des obligations légales, est
un élément fondamental pour assurer, dans la durée, une carrière boursière de qualité. En
effet, la Bourse est par nature un marché d’anticipations rationnelles où les investisseurs
prennent leur décision après analyse des informations disponibles et de la "visibilité" qui en
découle.
ACTION
Titre délivré au détenteur d’une fraction de capital d’une société pour constater ses droits
d’associer.
AGE (Assemblée Générale Extraordinaire)
Assemblée réunie sur convocation spéciale pour statuer sur les décisions stratégiques d’une
société, telle que les augmentations de capital, les fusions, acquisitions… etc.
AGO (Assemblée Générale Ordinaire)
Assemblée réunie au moins une fois par an, pour statuer sur les comptes de l’exercice écoulé
et la gestion de la société. est, en particulier, au cours de l’AGO que le montant des
dividendes versés aux actionnaires est approuvé.
APPEL PUBLIC A L’ÉPARGNE
Opération consistant, pour une société, à se procurer des sources de financement, en fonds
propres ou par endettement, auprès du public.
ARBITRAGE
Opération combinée d’achat et de vente, fondée par appréciation de leurs écarts de cours
présents ou à venir.
AUGMENTATION DE CAPITAL
Opération consistant à augmenter le capital social d’une entreprise par le biais de la création
d’actions nouvelles.
BILLET DE TRÉSORERIE
Titre de créance négociable (TCN) émis par les entreprises.
BON DU TRÉSOR
Les bons du Trésor sont des créances négociables émises par Trésor par voie d’appel à la
concurrence et dont la durée vie varie de 13 semaines à 15 ans. Ils peuvent être souscrits par
toute personne physique ou morale, résidente
ou non résidente.
COTATION ÉLECTRONIQUE
Dans un système de cotation électronique, et à la différence de la criée, les négociateurs
exécutent leurs carnets d’ordres via ordinateurs connectés à un serveur central. Celui-ci
confronte l’ensemble des ordres d’achat et de vente, et détermine un cours d’équilibre qui
maximise le nombre de titres échangés…
CRIÉE (MARCHÉ À LA…)
Technique de cotation boursière dans laquelle les intermédiaires annoncent oralement et
gestuellement leurs demandes d’achat ou de vente par rapport au cours d’une valeur. Le
coteur modifie le cours de la valeur jusqu’à équilibre des demandes d’achat et de vente.
CONSEIL DÉONTOLOGIQUE DES VALEURS MOBILIERES (CDVM)
Établissement public chargé de s’assurer de la protection d’épargne investie en valeurs
mobilières et de proposer à cette fin les mesures nécessaires.
CAPITALISATION BOURSIÈRE
Valeur boursière d’une société obtenue en multipliant le cours de son titre par le nombre
d’actions composant son capital.

CARNET D’ORDRES
Agrégation de l’ensemble des ordres transmis à une Société bourse par des donneurs d’ordres.
CONTINU
La cotation en continu s’effectue sans interruption de10 h 00 à 13 heures GMT à la Bourse de
Casablanca. Cette méthode de cotation concerne les valeurs dont le volume échange est
important.
COTATION
Inscription à la cote du cours constaté pour une valeur mobilière admise à la Bourse des
Valeurs.
COTATION AU PIED DE COUPON
Terme utilisé pour exprimer la valeur d’une obligation en pourcentage de son nominal, sans
tenir compte du coupon couru.
COUPON
Synonyme de dividende ou d’un droit pour les actions et intérêt pour les obligations.
COUPON COURU
Quote-part d’intérêts accumulés depuis le versement du dernier coupon d’une obligation.
COUPON DÉTACHÉ
Titre dont le versement du coupon vient juste d’intervenir. Synonyme : ex-coupon.
COURS
C’est le prix atteint par une valeur mobilière au cours une séance de bourse et publié à la cote
après la séance.
COURS AJUSTÉ
Cours d’une valeur « rectifié » suite à une opération sur titres ayant modifié soit la structure
du capital, soit le cours une valeur (émission en numéraire, distribution gratuite d’actions,
paiement de dividende…).
COURS D’ÉQUILIBRE
Cours permettant d’établir une cotation satisfaisant le plus grand nombre de demandes et
d’offres sur un marché.
COURS D’OUVERTURE
Premier cours établi pour une valeur lors d’une séance de bourse.
COURS DE CLÔTURE
Dernier cours établi pour une valeur lors d’une séance de bourse.
COURS DE RÉFÉRENCE
Cours indicatif publié par la Bourse de Casablanca servant de base à l’établissement des seuils
de variation.
COMPENSATION
Opération consistant à compenser les ordres d’achats et de ventes portant sur une même
valeur aux fins de ne présenter sur le marché de la Bourse des valeurs que la position nette.
DATE D’ÉCHÉANCE
Jour de remboursement d’une obligation.
DATE DE JOUISSANCE
Date à partir de laquelle les intérêts d’un emprunt commencent à courir ou à partir de laquelle
le détenteur d’action jouit de ses droits.
DATE DE DÉTACHEMENT
Date à laquelle le dividende d’une action ou l’intérêt d’une obligation est détaché.
DÉNOUEMENT D’UNE TRANSACTION
Opération de valeurs mobilières consistant à régler le vendeur et livrer l’acheteur.
DÉPOSITAIRE
Banque ou Société de Bourse chargée de la gestion administrative de comptes titres.

DÉPOSITAIRE CENTRAL
Organisme assurant la tenue des comptes titres des dépositaires.
DROIT D’ATTRIBUTION
Droit, négociable à la Bourse, attaché à une action, qui peut être exercé à l’occasion d’une
augmentation de capital par attribution gratuite d’actions.
DROIT DE SOUSCRIPTION
Droit, négociable, attaché à une action, qui donne à son détenteur la priorité de souscription
aux actions nouvelles émises dans le cadre d’une augmentation de capital en numéraire.
DIVIDENDE
Fraction du bénéfice d’une société distribuée à l’actionnaire.
ÉMETTEUR
Personne morale privée ou publique, procédant à l’émission de valeurs mobilières.
FIXING
Méthode de cotation permettant grâce à la confrontation d’offre et de la demande, de
déterminer un cours d’équilibre.
FOND COMMUN DE PLACEMENT (FCP)
Portefeuille de valeurs mobilières appartenant en indivision des propriétaires souscripteurs de
parts.
FOND DE GARANTIE CLIENTÈLE
Destiné à indemniser la clientèle des Sociétés de Bourse mises en liquidation à hauteur de
200000 DH par client, personne physique ou morale. Il est géré par le CDVM.
FMP (Fourchette Moyenne Pondérée)
Son calcul intervient dans le cadre d’une transaction de bloc, pour une valeur cotée au fixing.
La FMP illustre la reproduction sur le marché de blocs des conditions d’exécution en vigueur
sur le marché central. Elle représente coût moyen d’exécution de la taille minimum de bloc,
soit le coût à l’achat et à la vente, que paierait un investisseur pour acquérir une TMB en
passant par le marché central.
FRANCHISSEMENT DE SEUILS
Acquisition ou cession de titres par un ou plusieurs investisseurs, déclenchant le
franchissement de seuil de détention en pourcentage du capital. Le franchissement de certains
seuils (5%, 10%, 20%, un tiers, la moitié, les deux tiers) entraîne une obligation d’information
auprès des autorités du marché.
INDICE
Indicateur qui donne la tendance de l’évolution d’un marché une date donnée par rapport à
une base de référence.
MADEX (Moroccan Most Active Shares Index)
Indice de capitalisation composé des valeurs les plus actives de la cote, il intègre l’ensemble
des valeurs cotées en continu. Calculé et diffusé depuis le 1er janvier 2002, le il a pour base
1000 au 31/12/1991.
MARCHÉ DE BLOCS
Transaction qui porte sur des actions inscrites à la cote de Bourse de Casablanca, mais
négociée en dehors du marché central. Le marché des cessions directes a été supprimé au
profit du Marché de Bloc.
MASI (Moroccan All Shares Index)
Indice global de capitalisation, le MASI® est composé de toutes les valeurs de type “actions”
cotées à la Bourse. Calculé et diffusé en temps réel, le MASI a pour objectif de présenter
l’évolution du marché dans son ensemble et de fournir une référence à long terme.

MULTIFIXING
Méthode de cotation destinée aux valeurs moyennement liquides et permettant la
détermination de deux cours durant une même séance de Bourse.
NOMINATIF
Les titres d’une société donnée, inscrits dans ses propres registres sous le nom de leur
propriétaire, sont dits nominatifs. Ils ne peuvent être transmis que par «transfert» enregistré
sur les livres de la société.
OBLIGATION
Une obligation est un titre représentant un emprunt effectué par une entreprise. Elle fait de
son détenteur l’obligataire un simple créancier et non un associé. Elle lui donne droit à un
revenu régulier (intérêt) et au remboursement du capital initial. L’obligation a une durée de
vie égale à la duré de l’emprunt.
OFFRE PUBLIQUE DE VENTE (OPV)
Opération consistant, pour une société, à se procurer des sources de financement, en fonds
propres ou par endettement, auprès du public.
ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF EN VALEURS MOBILIÈRES
(OPCVM)
Les OPCVM sont gérés par des sociétés de gestion de portefeuille. Ses deux types sont les
SICAV (société d’investissement à capital variable) et FCP (fond commun de placement). On
distingue OPCVM de distribution chaque année (ou chaque trimestre), un revenu (dividende
ou intérêt) est distribué aux épargnants - des OPCVM de capitalisation où le revenu n’est pas
redistribué : il est immédiatement réinvesti pour racheter d’autres titres.
PLUS-VALUE
Différence positive entre le prix de cession d’un titre et son prix de revient.
PORTEFEUILLE
Ensemble des titres représentant des valeurs (actions, obligations…) détenu par une personne.
PRIVATISATION
Vente des titres de sociétés publiques à des investisseurs privés.
PRICE EARNING RATIO (PER)
C’est le rapport cours/bénéfice net par action. Son utilisation permet des comparaisons entre
valeurs d’un même secteur. S’applique aussi à un marché pris dans son ensemble.
RENDEMENT
Pour une action, le rendement est exprimé par le rapport dividende/cours.
RENTABILITÉ
La notion de rentabilité est différente de celle de rendement : elle prend en compte les
possibilités de plus-values ou de moins-values. Pour une action, elle se calcule ainsi : plus-
value + dividende/prix d’achat.
SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT A CAPITAL VARIABLE (SICAV)
Les SICAV sont l’un des deux types d’OPCVM. Ce sont sociétés anonymes jouissant de la
personnalité morale qui ont pour mission d’investir dans des valeurs mobilières.
Les épargnants souscrivent à ces SICAV en achetant des part. On distingue les SICAV
actions, obligations, diversifiées, et monétaires.
SOCIÉTÉ DE BOURSE
Sociétés exerçant le courtage des opérations de bourse, dans cadre d’un monopole régi par la
loi.
TITRE
Document représentant un droit de propriété. En bourse, il peut s’exercer sur une partie du
capital d’une société (action) ou sur le recouvrement d’un prêt assorti
d’un intérêt (obligation, bon du trésor…). Un titre peut être :

Pour conclure ce thème j’ai proposé quelques consignes à respecter pour la réussite de
l’investissement en bourse :

 Visez le long terme  :

En Bourse, on peut parfois gagner beaucoup en très peu de temps. Mais l’inverse est
également vrai ! Pour ne pas être contraint de vendre vos titres à un moment défavorable, il ne
faut investir dans les actions qu’une épargne à long terme. Le cas échéant, il est parfois
nécessaire de différer la vente de ses titres de plusieurs années pour attendre la fin des
fluctuations boursières.
Par ailleurs, n’oubliez jamais qu’en bourse, vous ne gagnez que lorsque vous aurez vendu
et empoché vos plus-values.

 Investissez Progressivement  :

Il est vivement déconseillé d’investir une grosse somme en une seule fois dans des
actions, surtout quand le marché a fortement progressé.
En cas de retournement et de chute sévère des cours, vous mettriez longtemps avant de
récupérer votre mise initiale. Il est donc préférable de placer progressivement son capital, par
des versements réguliers, étalés sur plusieurs années. En effet, en investissant périodiquement
la même somme, vous achetez davantage d’actions quand leurs cours sont bas et moins quand
ils montent, puisque vous avez régulièrement des liquidités qui vous permettent de profiter
des belles occasions.

 Diversifiez votre Portefeuille  :

Votre portefeuille doit être constitué de plusieurs valeurs, afin de répartir les risques de
contre-performance d’une société donnée. Il doit également être diversifié entre les différents
secteurs d’activité qui composent le marché boursier pour éviter les aléas d’une mauvaise
conjoncture qui frapperait les pans d’une économie.
Il faut cependant prendre garde à un portefeuille trop dispersé, qui est beaucoup plus
difficile à gérer. Plus précisément, il existe deux types de risques sur les marchés financiers :
le risque de marché ou risque systématique, le risque lié à l’entreprise et le risque spécifique.
La performance d’un portefeuille dépend davantage de la rentabilité du marché que de la
rentabilité des actions prises individuellement.

 Tenez-vous Informés  :

L’information est la matière première de l’investisseur boursier. Pour gagner en bourse, il


faut se tenir constamment informé de l’environnement économique. En effet, une forte
croissance est favorable au marché des actions puisqu’elle promet des bénéfices plus
importants, de la même manière qu’une baisse des taux d’intérêt est un facteur positif.
Il faut également se renseigner sur l’état de santé et le potentiel de développement des
sociétés cotées, grâce aux différents articles de la presse spécialisée, à la publication des
résultats de ces sociétés et aux analyses publiées par les professionnels de la place (Sociétés
de Bourse).

 Ne Cédez pas à l’Euphorie ou à la Panique !


La Bourse est une affaire de sang-froid. N’investissez pas dans une société sous prétexte
que le cours de son titre augmente. Ce dernier pourrait s’effondrer aussi rapidement ! Les
professionnels ont davantage tendance à revendre pendant les périodes de fortes hausses
(réalisation de plus-values selon l’objectif fixé), et à acheter quand les cours baissent.
 SERVICE DOCUMENTATION DE LA BOURSE DE CASABLANCA

 INVESTIR EN BOURSE
Mustapha – SOUIRI 2001

 LES INDICES BOURSIER


Pascal GOBRY

 DICTIONNAIRE D’ECONOMIE ET DE SCIENCES SOCIALES


C – D ECHAUDEMAISON

 LES TCHNIQUES DES BANQUES


Azzedine BERRADA 2003

 SOURCE INTERNET : www.casablanca-bourse.com


www.google.com

 SOURCE PRESSE ET REVUS


 -L’économiste
 -Le Matin
 -Les 500 Entreprises 2005 et 2004

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