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10.

7 Correction des exercices ⌅ 17

10.7 Correction des exercices

Correction de l’exercice 2. (1) E = F (R, R), F = { f 2 F (R, R) | f (1) = 0} , est un sev.


de E
(2) E = F (R, R), F = { f 2 F (R, R) | f (0) = 1} n’est pas un sev. de E car la fonction nulle
(vecteur nul) n’appartient pas à F.
(3) E = Rn [X], F = {P 2 Rn [X] | P0 = 3} , n’est pas un sev. de E car le polynôme nul
(vecteur nul) n’appartient pas à F.
n o
(4) E = R2 , F = (x, y) 2 R2 | x + y + 1 0 . n’est pas un sev. de E car le vecteur nul
(0, 0) n’appartient pas à F.

Correction de l’exercice 3. Comme ( X)2 = X 2 , le polynôme X 2 appartient à F (on peut


aussi utiliser le polynôme nul si on veut...) donc F est non vide.
Soient 2 R, P 2 F, Q 2 F. Comme

( P + Q)( X) = P( X) + Q( X) = P(X) + Q(X) = ( P + Q)(X)

donc P + Q 2 F.
Ainsi, F est non vide et stable par combinaison linéaire, c’est donc un sous-espace vectoriel
de E. L’ensemble des polynômes pairs est donc un sous-espace vectoriel de R[X].

Correction de l’exercice 4. On vérifie facilement que F, G sont des sev de R[X].


Montrons d’abord le caractère direct.
Soit P 2 F \G. D’une part, deg(P)  1 ce qui permet d’écrire P sous la forme P(X) = aX+b
où a, b sont des réels. D’autre part, P(1) = P0 (1) = 0 donc a + b = a = 0 donc a = b = 0.
Finalement, P = 0. Donc F \ G ⇢ {0} et l’inclusion réciproque est claire puisque F \ G est
un sev de R[X].
La somme F + G est un sev de R[X] donc F + G ⇢ R[X].
Passons à l’inclusion réciproque : R[X] ⇢ F + G. Par division euclidienne de P(X) par
(X 1)2 , il existe un unique polynôme Q et des coefficients réels ↵, uniques tels que

P(X) = (X 1)2 Q(X) + ↵X + .

On pose U(X) = (X 1)2 Q(X) et V(X) = ↵X + . On a clairement V(X) 2 F et U(1) = 0.


Puis U 0 (X) = (X 1)2 Q0 (X) + 2(X 1)Q(X) donc U 0 (1) = 0 ce qui montre que U(X) 2 G.
Puisque P(X) = U(X) + V(X), on a bien P 2 F + G ce qui prouve bien R[X] ⇢ F + G.
Par double inclusion, et vu le caractère direct de la somme

F G = R[X].

Correction de l’exercice 5. Soit u = (x, y, z) un vecteur de C3 et a, b, c trois nombres


complexes. On étudie le problème

(S ) : u = ae1 + be2 + ce3


18 ⌅ Espaces vectoriels

8
>
>
> a = x (L1 )
<
(S ) () >
> bi +c = y (L2 )
>
: a +b +c(1 + i) = z (L )
3
8
>
>
> a = x (L1 )
<
() >
> bi +c = y (L2 )
>
: b +c(1 + i) = z + x (L
3 L1 + L3 )
8
>
>
> a =x (L1 )
<
() >
> bi +c = y (L2 )
>
: ci = y + (z + x)i (L3 iL3 + L2 )
8
>
> a =x !
>
>
>
>
> 1 y + (z + x)i ( 1 + i)y (z + x)i
< b = y = = y + (y z x)i
() >
> i i i2
>
>
>
>
> y + (z + x)i
: c = = z + x iy
i

Correction de l’exercice 6. On vérifie facilement que


1 = P2 (X) P1 (X) + P3 (X), X = P2 (X) P1 (X), X 2 = 2P1 (X) P2 (X) P3 (X)
2
de sorte que tout polynôme P = a + bX + cX de R2 [X] est combinaison linéaire de
P1 , P2 , P3 :
P = (a c)(1 X) + (b + a c)(X 2 + X + 1) + (2c b a)(X 2 + 1)

Correction de l’exercice 7. On remarque que


e1 + ie2 = (1, 0, 1) + i(i, i, 1) = (1 + i2 , i2 , 1 + i) = (0, 1, 1 + i) = e3
donc e1 + ie2 e3 = ~0. C’est une relation de dépendance linéaire entre e1 , e2 et e3 . Cette
famille est donc liée.

Correction de l’exercice 8. Soit a 2 K. La famille (1, X a, (X a)2 , . . . , (X a)n 1 , (X


a)n ) est clairement échelonnée en degré donc libre.
Pour le caractère générateur, il suffit de montrer que les polynômes X j pour j 2 ~0, n sont
combinaisons linéaires des polynômes (X a)k , k 2 ~0, n.
Appelons F le sev de Kn [X] engendré par la famille (1, X a, (X a)2 , . . . , (X a)n 1 , (X
a)n ).
Soit j 2 ~0, n. D’après la formule du binôme
Xj !
j j j j k
X = (a + X a) = a (X a)k 2 F.
k=0
k
Donc
Vect(1, X, . . . , X n ) = Kn [X] ⇢ F = Vect(1, X a, (X a)2 , . . . , (X a)n 1 , (X a)n )
d’où l’égalité par double inclusion.

Correction de l’exercice 9. Supposons par l’absurde que U 1 V et U 1 W. Il existe donc


un vecteur u 2 U tel que u < V et un vecteur w 2 U tel que w < W.
Puisque U ⇢ V [ W, il est alors clair que u 2 W et w 2 V.
Le vecteur u+w est un vecteur de U comme somme de deux vecteurs de U, et par hypothèse,
ce vecteur u + w appartient donc soit à V, soit à W.
— Si u + w 2 V alors (u + w) w = u 2 V puisque w 2 V. Or cela est exclu.
— Si u + w 2 W alors (u + w) u = w 2 W puisque u 2 W. Et cela est également exclu.
10.7 Correction des exercices ⌅ 19

On parvient à une contradiction dans les deux cas : l’hypothèse de départ est donc absurde,
et cela montre que si U, V, W sont trois sev d’un ev E tels que U ⇢ V [ W alors U ⇢ V ou
U ⇢ W.

Correction de l’exercice 10. D’abord la somme F +G est un sev de R3 donc F +G ⇢ R3 .


Réciproquement, soit (x, y, z) 2 R3 . On étudie le problème
(x, y, z) = (a, b, a b) + (c, d, 2c d)
qui donne le système
8
>
>
> x = a+c
<
>
> y = b+d
>
:z= a b 2c d
équivalent à
8
>
>
> z = a b 2c d
<
>
> y + z = a 2c
>
: x = a+c
encore équivalent à
8
>
>
> z = a b 2c d
<
>
> y + z = a 2c
>
: x + y + z = 3c

encore équivalent à
8
>
>
> y = b+d
<
>
> y + z + 23 (x y z) = a
>
: 1
3 (x y z) = c
Le problème a donc une infinité de solutions, ce qui implique R3 = F + G mais la somme
n’est pas directe.

Correction de l’exercice 11. Il n’est pas difficile d’établir que l’ensemble des suites constantes
et l’ensemble des suites convergentes vers 0 sont des sous-espaces vectoriels de E.
Soit (un )n2N une suite convergente et L sa limite. On pose, pour tout n 2 N,
an = un L et bn = L.
La suite (an ) converge vers 0, la suite (bn ) est constante et (un ) = (an ) + (bn ) : toute suite
convergente peut donc s’écrire comme somme d’une suite convergente vers 0 et d’une suite
constante.
Pour le caractère directe, il est clair que toute suite constante et convergente vers 0 est la
suite nulle.
L’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites convergentes vers 0 sont des sous-
espaces vectoriels supplémentaires de E.

Correction de l’exercice 12. Pour le caractère direct, puisque A et B sont en somme di-
recte, A \ B = {0E } donc A \ (B \ C) = (A \ B) \ C = {0E } \ C = {0E }, ce qui montre que
A et B \ C sont en somme directe.
Ensuite, A ⇢ C et B \ C ⇢ C donc A + (B \ C) ⇢ C puisque C est un sev.
Reste à établir l’inclusion réciproque. Soit u 2 C. Puisque E = A B, il existe des vecteurs
uniques a 2 A et b 2 B tels que u = a + b. Puisque a 2 A ⇢ C et u 2 C, on a b = u a 2 C
donc b 2 B \ C. Par conséquent, u 2 A + (B \ C).
Donc C = A + (B \ C) et puisque la somme est directe : C = A (B \ C).
20 ⌅ Espaces vectoriels

Correction de l’exercice 13. Supposons G ⇢ F.


Soit x 2 F \ (G + H). Il existe g 2 G et h 2 H tel que x = g + h. Puisque G ⇢ F, on a g 2 F
donc h = x g 2 F donc h 2 F \ H ce qui prouve que x 2 G + F \ H.
Réciproquement, soit x 2 G + F \ H. Il existe g 2 G et f 2 F \ H tel que x = g + f . Puisque
f 2 H, il est clair que x 2 G + H et puisque G ⇢ F, on a g 2 F donc aussi x = g + f 2 F.
Ainsi x 2 F \ (G + H).
Par double inclusion, F \ (G + H) = G + (F \ H).

Correction de l’exercice 14. Le sev Vect(M[{y}) contient M et x donc contient Vect(M[


{x}).
Réciproquement, puisque x 2 Vect(M [ {y}), il existe un vecteur m de M et 2 K tels
x m
que x = m + y. Mais puisque x < M, , 0 donc y = 2 Vect(M [ {x}). Le sev
Vect(M [ {x}) contient M et y donc contient Vect(M [ {y}).

Correction de l’exercice 15. Soit (x, y) un vecteur de R2 et ↵, des réels.


Le problème (x, y) = ↵u + v est équivalent au système
(
↵+2 = x
↵+3 = y
qui admet une unique solution ↵ = 3x 2y et =y x.
2
La famille (u, v) est donc une base de R .

Correction de l’exercice 16. On remarque que


1 3 1 2
(2, 3, 1, 0) = ( 5, 9, 2, 6)+ (5, 2, 1, 2) 2 F et , ( 3, 1, 0, 2) = ( 5, 9, 2, 6) (5, 2, 1, 2) 2 F
5 5 5 5
et

( 5, 9, 2, 6) = 2(2, 3, 1, 0)+3( 3, 1, 0, 2) 2 G et (5, 2, 1, 2) = (2, 3, 1, 0) ( 3, 1, 0, 2) 2 G

donc

{u, v} ⇢ G et {w, x} ⇢ F

ce qui montre que F = G.


( (
x+y+z+t = 0 x+z = 0
Correction de l’exercice 17. Le système est équivalent à
8 x y + z t = 0 y+t = 0
>
>
> x = z
>
>
>
<y = t
encore équivalent à >
> et donc l’ensemble des vecteurs solutions du système sont
>
>
> z =z
>
: t =t
de la forme

(x, y, z, t) = z( 1, 0, 1, 0) + t(0, 1, 0, 1)
(
x+y+z+t = 0
Le sev H défini par les équations est donc engendré par les vec-
x y+z t = 0
teurs ( 1, 0, 1, 0) et (0, 1, 0, 1) qui forment une famille libre (ils sont non proportionnels).
La famille (( 1, 0, 1, 0); (0, 1, 0, 1)) est donc libre et génératrice de H, et par conséquent
une base de H.
10.7 Correction des exercices ⌅ 21

8 8
>
>
> x + 3y + 2z = 0 >
>
> x + 3y + 2z = 0
>
>
> >
>
>
< 3x + 10y + 5z t = 0 < y z+t = 0
Le système >
> est équivalent à >
> encore équivalent
>
>
> 2x + 5y + 5z t = 0 >
>
> y z t =0
>
: >
:
8 y z+t = 0 y+z t = 0
>
>
> x = 5z
>
>
>
<y = z
à>
> donc l’ensemble des vecteurs solutions du système sont de la forme
>
>
> z= z
>
: t = 0
(x, y, z, t) = z( 5, 1, 1, 0)
8
>
>
> x + 3y + 2z = 0
>
>
>
< 3x + 10y + 5z t = 0
Le sev G défini par les équations > > est donc la droite vectorielle
>
>
> 2x + 5y + 5z t = 0
>
: y z+t = 0
engendrée par le vecteur ( 5, 1, 1, 0) qui en est une base.
n o
Correction de l’exercice 19. (a) E = R4 , F = (x, y, z, t) 2 R4 | x 2y + z = 0 et 2x y+z=0
(
x 2y + z = 0
Le système est successivement équivalent à :
2x y + z = 0
(
z + x 2y = 0
3x y = 0
8
>
>
> x = x
>
>
>
<y = 3x
>
>
> z = 5x
>
>
>
: t = t
donc F est engendré par les vecteurs (1, 3, 5, 0) et (0, 0, 0, 1). Ces deux vecteurs sont
aussi linéairement indépendants (ils ne sont pas colinéaires) : ils forment donc une
base de F.
n o
(b) E = R4 , F = (a, b a, a + 2b, a b) | (a, b) 2 R2

(a, b a, a + 2b, a b) = a(1, 1, 1, 1) + b(0, 1, 2, 1)


donc F est engendré par les vecteurs (1, 1, 1, 1) et (0, 1, 2, 1) qui sont linéairement
indéants : ces deux vecteurs forment donc une base de F.
(c) E = Rn [X], F = {P 2 Rn [X] | P(0) = P(1) = 0} où n 2
Un polynôme P(X) de Rn [X] tel que P(0) = P(1) = 0 est un polynôme de degré au
plus n admettant 0 et 1 pour racines : il est donc factorisable par X et X 1 donc
par X(X 1) ce qui donne pour P(X) une expression de la forme X(X 1)Q(X) où
Q(X) est un polynôme de Rn 2 [X]. Donc P(X) 2 F si et seulement s’il existe des réels
a0 , a1 , . . . , an 2 tels que
P(X) = X(X 1)(a0 + a1 X + a2 X 2 + · · · + an 2 X n 2 )
= a0 X(X 1) + a1 X 2 (X 1) + · · · + an 2 X n 1 (X 1).
Le sev F est donc engendré par les polynômes X(X 1), X (X 1), . . . , X n 1 (X
2

1). Echelonnés en degré, ces polynômes forment en plus une famille libre donc ils
forment une base de F.
(d) E = Rn [X], F = {P 2 Rn [X] | P(1) = P0 (1) = P00 (1) = 0} où n 3
Un exercice précédent a permis d’établir que (1, X 1, (X 1)2 , . . . , (X 1)n ) est une
base de Rn [X]. Tout polynôme P(X) de Rn [X] s’écrit donc de manière unique sous la
forme
P(X) = a0 + a1 (X 1) + a2 (X 1)2 + · · · + an (X 1)n
22 ⌅ Espaces vectoriels

où (a0 , a1 , . . . , an ) 2 Rn+1 , et par conséquent


P0 (X) = a1 +2a2 (X 1)+· · ·+nan (X 1)n 1 , P00 (X) = 2a2 +· · ·+n(n 1)an (X 1)n 2 .
Les égalités P(1) = P0 (1) = P00 (1) = 0 impliquant a0 = a1 = a2 = 0, tout polynôme
P(X) de F admettra une expression de la forme a3 (X 1)3 + · · · + an (X 1)n . Ré-
ciproquement, toute expression de cette forme définit clairement un polynôme de F
donc
F = Vect((X 1)3 , (X 1)4 , . . . , (X 1)n ).
La famille ((X 1)3 , (X 1)4 , . . . , (X 1)n ) est échelonnée en degré, donc libre, et
génératrice de F : il s’agit donc d’une base de F.
(e) E = M2 (R), F = M 2 M2 (R) | M = t M !
a b
Une matrice de M2 (R) symétrique est de la forme et
b c
! ! ! !
a b 1 0 0 1 0 0
=a +b +c
b c 0 0 1 0 0 1
donc F est engendré par les matrices E11 , E22 et E12 + E21 .
Ces matrices forment une famille libre : en e↵et, le problème
(
xE11 + y(E12 + E21 ) + zE22 = 0
(x, y, z) 2 R3
!
x y
est équivalent à = 0 qui admet pour unique solution x = y = z = 0.
y z
(f) E = M2 (R), F = M 2 M2 (R) | M = t M ! !
0 b 0 1
Toute matrice de M2 (R) antisymétrique est de la forme =b : une base
b0 1 0
de F est donc constituée par la matrice E12 E21 .
(g) E = R3 [X], F = {P 2 R[X] | P(X) = (X + 1)P0 (X)}

Correction de l’exercice 21. (1) La famille (e1 , e2 , . . . , en ) est échelonnée par rapport à
la base ("1 , "2 , . . . , "n ) de E. C’est donc une famille libre.
Pour le caractère générateur, il suffit de montrer que les vecteurs " j pour j 2 ~1, n
sont combinaisons linéaires des vecteur ek , k 2 ~0, n.
Soit k 2 ~1, n. On a tout de suite "1 = e1 .
Puis pour tout k 2 ~2, n, on a
"k = ek ek 1

(2) On trouve "1 + "2 "n = e1 + (e2 e1 ) (en en 1 ) = e2 + en 1 en .

Correction de l’exercice 22. (a) Soit (a, b, c) 2 R3 tel que a f1 + b f2 + c f3 = 0. On a


donc :
8x 2 R, a sin x + b sin 2x + c sin 3x = 0.
D’après les formules d’Euler,
eix
e ix e2ix e 2ix
e3ix e 3ix
8x 2 R, a +b +c = 0.
2i 2i 2i
donc, après multiplication par 2ie3ix :
8x 2 R, a(e4ix e2ix ) + b(e5ix eix ) + c(e6ix 1) = 0.
c’est à dire
8x 2 R, ce6ix + be5ix + ae4ix ae2ix beix c = 0.
10.7 Correction des exercices ⌅ 23

Soit P 2 R[X] le polynôme défini P(X) = aX 6 + bX 5 + aX 4 aX 2 bX c et U


l’ensemble des nombres complexes de module 1.
La relation précédente implique :
8z 2 U, P(z) = 0
donc P admet une infinité de racines dans C et est par conséquent nul d’où a = b =
c = 0.
(b) Même méthode.

Correction de l’exercice 23. Montrons que Vect(F) = E.


Comme F ⇢ Vect(F), on a
E = F [ F ⇢ F [ Vect(F)
donc F [ Vect(F) = E.
Supposons, par l’absurde, qu’il existe un vecteur u 2 E tel que u < Vect(F). Il en découle
que u 2 F.
Comme F est un sev strict, il existe v 2 E tel que v < F donc v 2 F ⇢ Vect(F).
Le vecteur u + v appartient à E donc u + v 2 F ou u + v 2 Vect(F) :
— si u + v 2 F, on aurait u + v u = v 2 F, ce qui est exclu ;
— si u + v 2 Vect(F) alors u + v v = u 2 Vect(F), ce qui est exclu aussi.
L’hypothèse de départ est donc absurde et Vect(F) = E.

Correction de l’exercice 24. La famille (P0 , P1 , . . . , Pn ) est libre car échelonnée par rap-
port au terme de plus bas degré.
Passons au caractère générateur.
Pour j = 0, la formule du binôme donne
Xn !
0 n n
X = 1 = (X + 1 X) = Pk .
k=0
k
et pour j = n, on a X n = Pn .
Pour tout j 2 ~1, n 1
X j = X j (X + 1 X)n j
Xn j !
n j k
= Xj X (1 X)n j k

k=0
k
n j
X !
n j
= X k+ j (1 X)n ( j+k)

k=0
k
Xn !
n j p
= X (1 X)n p

p= j
p j
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