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donc P + Q 2 F.
Ainsi, F est non vide et stable par combinaison linéaire, c’est donc un sous-espace vectoriel
de E. L’ensemble des polynômes pairs est donc un sous-espace vectoriel de R[X].
F G = R[X].
8
>
>
> a = x (L1 )
<
(S ) () >
> bi +c = y (L2 )
>
: a +b +c(1 + i) = z (L )
3
8
>
>
> a = x (L1 )
<
() >
> bi +c = y (L2 )
>
: b +c(1 + i) = z + x (L
3 L1 + L3 )
8
>
>
> a =x (L1 )
<
() >
> bi +c = y (L2 )
>
: ci = y + (z + x)i (L3 iL3 + L2 )
8
>
> a =x !
>
>
>
>
> 1 y + (z + x)i ( 1 + i)y (z + x)i
< b = y = = y + (y z x)i
() >
> i i i2
>
>
>
>
> y + (z + x)i
: c = = z + x iy
i
On parvient à une contradiction dans les deux cas : l’hypothèse de départ est donc absurde,
et cela montre que si U, V, W sont trois sev d’un ev E tels que U ⇢ V [ W alors U ⇢ V ou
U ⇢ W.
encore équivalent à
8
>
>
> y = b+d
<
>
> y + z + 23 (x y z) = a
>
: 1
3 (x y z) = c
Le problème a donc une infinité de solutions, ce qui implique R3 = F + G mais la somme
n’est pas directe.
Correction de l’exercice 11. Il n’est pas difficile d’établir que l’ensemble des suites constantes
et l’ensemble des suites convergentes vers 0 sont des sous-espaces vectoriels de E.
Soit (un )n2N une suite convergente et L sa limite. On pose, pour tout n 2 N,
an = un L et bn = L.
La suite (an ) converge vers 0, la suite (bn ) est constante et (un ) = (an ) + (bn ) : toute suite
convergente peut donc s’écrire comme somme d’une suite convergente vers 0 et d’une suite
constante.
Pour le caractère directe, il est clair que toute suite constante et convergente vers 0 est la
suite nulle.
L’ensemble des suites constantes et l’ensemble des suites convergentes vers 0 sont des sous-
espaces vectoriels supplémentaires de E.
Correction de l’exercice 12. Pour le caractère direct, puisque A et B sont en somme di-
recte, A \ B = {0E } donc A \ (B \ C) = (A \ B) \ C = {0E } \ C = {0E }, ce qui montre que
A et B \ C sont en somme directe.
Ensuite, A ⇢ C et B \ C ⇢ C donc A + (B \ C) ⇢ C puisque C est un sev.
Reste à établir l’inclusion réciproque. Soit u 2 C. Puisque E = A B, il existe des vecteurs
uniques a 2 A et b 2 B tels que u = a + b. Puisque a 2 A ⇢ C et u 2 C, on a b = u a 2 C
donc b 2 B \ C. Par conséquent, u 2 A + (B \ C).
Donc C = A + (B \ C) et puisque la somme est directe : C = A (B \ C).
20 ⌅ Espaces vectoriels
donc
{u, v} ⇢ G et {w, x} ⇢ F
(x, y, z, t) = z( 1, 0, 1, 0) + t(0, 1, 0, 1)
(
x+y+z+t = 0
Le sev H défini par les équations est donc engendré par les vec-
x y+z t = 0
teurs ( 1, 0, 1, 0) et (0, 1, 0, 1) qui forment une famille libre (ils sont non proportionnels).
La famille (( 1, 0, 1, 0); (0, 1, 0, 1)) est donc libre et génératrice de H, et par conséquent
une base de H.
10.7 Correction des exercices ⌅ 21
8 8
>
>
> x + 3y + 2z = 0 >
>
> x + 3y + 2z = 0
>
>
> >
>
>
< 3x + 10y + 5z t = 0 < y z+t = 0
Le système >
> est équivalent à >
> encore équivalent
>
>
> 2x + 5y + 5z t = 0 >
>
> y z t =0
>
: >
:
8 y z+t = 0 y+z t = 0
>
>
> x = 5z
>
>
>
<y = z
à>
> donc l’ensemble des vecteurs solutions du système sont de la forme
>
>
> z= z
>
: t = 0
(x, y, z, t) = z( 5, 1, 1, 0)
8
>
>
> x + 3y + 2z = 0
>
>
>
< 3x + 10y + 5z t = 0
Le sev G défini par les équations > > est donc la droite vectorielle
>
>
> 2x + 5y + 5z t = 0
>
: y z+t = 0
engendrée par le vecteur ( 5, 1, 1, 0) qui en est une base.
n o
Correction de l’exercice 19. (a) E = R4 , F = (x, y, z, t) 2 R4 | x 2y + z = 0 et 2x y+z=0
(
x 2y + z = 0
Le système est successivement équivalent à :
2x y + z = 0
(
z + x 2y = 0
3x y = 0
8
>
>
> x = x
>
>
>
<y = 3x
>
>
> z = 5x
>
>
>
: t = t
donc F est engendré par les vecteurs (1, 3, 5, 0) et (0, 0, 0, 1). Ces deux vecteurs sont
aussi linéairement indépendants (ils ne sont pas colinéaires) : ils forment donc une
base de F.
n o
(b) E = R4 , F = (a, b a, a + 2b, a b) | (a, b) 2 R2
1). Echelonnés en degré, ces polynômes forment en plus une famille libre donc ils
forment une base de F.
(d) E = Rn [X], F = {P 2 Rn [X] | P(1) = P0 (1) = P00 (1) = 0} où n 3
Un exercice précédent a permis d’établir que (1, X 1, (X 1)2 , . . . , (X 1)n ) est une
base de Rn [X]. Tout polynôme P(X) de Rn [X] s’écrit donc de manière unique sous la
forme
P(X) = a0 + a1 (X 1) + a2 (X 1)2 + · · · + an (X 1)n
22 ⌅ Espaces vectoriels
Correction de l’exercice 21. (1) La famille (e1 , e2 , . . . , en ) est échelonnée par rapport à
la base ("1 , "2 , . . . , "n ) de E. C’est donc une famille libre.
Pour le caractère générateur, il suffit de montrer que les vecteurs " j pour j 2 ~1, n
sont combinaisons linéaires des vecteur ek , k 2 ~0, n.
Soit k 2 ~1, n. On a tout de suite "1 = e1 .
Puis pour tout k 2 ~2, n, on a
"k = ek ek 1
Correction de l’exercice 24. La famille (P0 , P1 , . . . , Pn ) est libre car échelonnée par rap-
port au terme de plus bas degré.
Passons au caractère générateur.
Pour j = 0, la formule du binôme donne
Xn !
0 n n
X = 1 = (X + 1 X) = Pk .
k=0
k
et pour j = n, on a X n = Pn .
Pour tout j 2 ~1, n 1
X j = X j (X + 1 X)n j
Xn j !
n j k
= Xj X (1 X)n j k
k=0
k
n j
X !
n j
= X k+ j (1 X)n ( j+k)
k=0
k
Xn !
n j p
= X (1 X)n p
p= j
p j
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