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MUNICIPALITE DE STAINS

RECHERCHE PAR FORAGE D UN GÎTE GEOTHERMIQUE


A BASSE TEMPERATURE
' DANS L AQUIFERE DU DOGGER

PROJET DE STAINS
(Seine-Saint-Denis)
ETUDE D IMPACT ^
par ['
X. RICH
-\
avec la collaboration de P. COURTOT ( Etude acoustique ) À

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES


SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

Service géologique régional ILE D E F R A N C E


65, rue du Général Leclerc - B.P. 34 - 77170 Brie-Comte-Robert
Tél.: (6)405.27.07

RAPPORT DU B.R.G.M.
83 SGN 310 IDF Brie-Comte-Robert, avril 1983
•>, ; v
S O M M A I R E

T E X T E

INTRODUCTION 1

I. - ETUDE DE L'ETAT INITIAL 3


1.1 Localisation du projet 3
1.11 Situation géographique 3
1.12 Cadre naturel 6
1.13 Climatologie 8
1.14 Le milieu humain 8
1.15 Infrastructures 11
1.16 L'environnement sonore 16
1.17 Pollutions existantes 21
1.2 Etat du terrain 22
1.21 En surface 22
1.22 En sous-sol 22

II. - ANALYSE DES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT 33


2.1 Evaluation des impacts pendant la phase de chantier 33
2.11 Aspect du chantier 33
2.12 Impact sur les infrastructures 51
2.13 Impact sur les eaux 54
2.14 Impact sur le milieu urbain 56
2.2 Evaluation des impacts pendant l'exploitation du gîte 58
2.21 Aspect des installations 58
2.22 Impact sur les infrastructures 64
2.23 Impact sonore 64
2.24 Impact sur les eaux 64

III. - RAISONS DU CHOIX DU SITE 69


- 2-

IV. - MESURES ENVISAGEES POUR SUPPRIMER, REDUIRE et SI POSSIBLE


COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES 71
4.1 Mesures prises pendant' la phase de chantier 71
4.11 Envers le cadre naturel 71
4.12 Envers les eaux ' 71
4.13 Envers les infrastructures 72
4.14 Protection du voisinage 76
4.15 Boues de forage 78
4.2 Mesures prises pendant 1'exploitation 79

V . - LISTE DES PRINCIPALES ADRESSES UTILES 81

ANNEXE 7. - Plan deA infitiaAt/iuctuAzé znviAonnant ¿z àitz


ANNEXE 2 . - Platz&ofvmz de. {^ohageA QQ.othoA.miqu.2A - Plan p>iovi,i>oiA.z
(en pochzttz)

FIGURES PANS LE TEXTE '.


Fig. 1 - Ca/vtz de. ¿situation 4
Fig. 1 B - Ccuitz deA principaux captageA d'eau awtoun. du pnojeA 4
Fig. Z - Ro¿e. deM ventó annueLLe. - Le. BouAg&t 9
Fig. 3 ) tíe¿uAz¿> du bn.wit enn.eQAAtn.zeA zntxz IZA 2J eí 22 avfüJL J9
Fig. 3 B ) " 19S3 nuz d'AmizviA zt Squanz MoLLèAz 10
Fig. 4 - Cadfiz gzotogiquz 24
Fig. 4 B - l¿obcutkeA au toit du Voggen, 14
Fig. 5 - Coupz gzoZogiquz pizviAionnzZle. dzi teAAain& du TeAtiouAz
au dfwiX du ¿¿tz 26
Fig. 5 B - Coupz gzologiquz ptizviAionnzZZz dz VznAzmbtz deA
à tAaveJiAeh. 27
Fig. 6 - Schéma dz pnin.cA.pz d'un atztieA dz {onagz notahÁz 36
Fig. 7.1 - STAINS - "Définition deA objzc¿i¿¿ 40
Fig. 7.2.a - Vfiogfiarmz dz &on.agz STAINS Production 41
Fig. 7.2.b - PnoiiZ vzAtical STAINS P 41
Fig. 7.1.C - Pxoj'zction koKizontalz STAINS P 43
Fig. 7.3.a - Pnogtiarmz dz ^onagz STAINS Injzction 46
Fig. 7 . 3 . b - PnoiUL venJÜLcal STAINS 1 47
Fig. 7.3.c - Piojzction honizontaJiz STAINS 1 4%
S - Tàjdùi dz pxlnclpz du nlàzau glothznmlquz 60
T-Zg. SB- Schéma typz d'une. ¿ou¿-¿tatLon avzc échangeim. g
zt pompz à chalzuA . 63
Tlg. 9 - STAINS - Etadz d'imptantatuon 66
F-tg. 9 B - Evoùitixm dz ¿a. tzmpz\atu/LZ aux puAJtb dz pioducXMrn -
Etadz d'implantation 61

PLANCHES VANS LE TEXTE


PI. 1 - Vuz& panoKamiquzA dz V zmpiaczmznt iztznu. pouh. VÀmpla.n-
tatlon dz la lutwiz pùvtz^onmz dz {¡oiagz 7
PI. 2 - VivoAA a&pzatd d'un ckarvLLzn. dz {¡oAagz gzoth.ztorU.quz . . 35
- 1 -

I N T R O D U C T I O N

La MUXz dz Sta¿n¿ a ¿olLuuütz unz autonJ¿ation poun. la n.lati¿atíon


d'un projet dz chaufáagz à ba¿z dz géothznmcz à ba¿¿z tzmpzucutuAz, dzpu¿¿ l'aqu¿-
(¡Inz du Voggzn., poun. Lz ¿zctzun. du qucvUleA du Cloà Scûnt-Lazanz, ¿¿tuë. ¿un. là. •
cormunz dz

Ce pnojzt a. ëië znv¿6agz à ¿a ¿uitz d'une ttudz KMJUAZZ poun. la


vWLz dz Staln&, hin 19S2, pax. la. ¿o<Uztz GEOCHALEUR, cu>¿o(Uzz au BERÏM poun.
lzt> ztudz6 dz ¿uA^acz zt au B . R . G . M . poun. ¿z& ztudz¿ dz n.z¿¿oun.cz zt dz ¿>ou¿-
¿o¿, qui. vlÁcuLt à n.zczn&zn. ¿zi po¿¿¿biJLLtz& d'opznat¿on¿ gzothznmlquzi ¿un. ¿a.
aomrunz dz Sia¿n¿.

La vWLz dz StainA a dzlzguz la. malüU&z d'ouvnagz à la SocÁ.ztz d'Equ¿-


pzmznt zt d'kmznagzmznt dz iznxÁXoJüiz du VzpanXzmznt dz la Sz¿nz-Sa¿nt-Vzn¿i>
[SOVEVAT 93) poun. l'znàzmblz dz VopéJuation.

La n.zatiÁation du pn.ojzt compn.znd dzux. &tapz¿

- LES TRAl/AÜX VE SOUS-SQL

Vzux lon.agz¿> dzviz¿ ¿zn.ont zfázctuz¿ à panXin. dz la. mhnz plaXz^onrnz,


jusqu'à unz pfLo^ondzun. vzn£¿calz dz 1S20 m, poun. attzlndtz l'aqu¿&zn.z du Voggzn..

Vz¿> z¿¿a¿& dz m¿&z zn pn.oductA.on ¿ucc.zdzn.ont aux. travaux dz faoKagz dz


chacun dz¿ pu¿t¿ a£¿n dz dztznmlnzn. lz¿ canactznjL¿tÁ.quz¿ kydn.odynatrU.quz¿ dz Vaqui-
gzothznmal.
- 2 -

Cz& t/ULvaux dz n.zchzn.chz, z&tmzt, à IS 325 KV {z&túnatÁon ¿e.vnJ.zn.


19S4), ¿ont ¿oumü, à ¿a pn.oce.dwiz du ¿'ztudz d'impact prévue, pan. ¿z dtcKZt
n" 77.1141 da 11 octobn.z 1977, n.z¿at¿¿ à ¿a pn.otzction dz la. ncuùviz.

- LES TRAl/AUX VE SURFACE compfiznoLYVt :

La ÏÏÙAZ en pZa.cz du. cAAccuùt qzothzhmcUL [pu¿t& dz production - ¿changzun


pKXxmÁAZ - paÀtd d'-Lnjzctcon). La ¿tcutLon gzotheAmaZz, comptiznant an tchangza/i 5.
plaquz dz tÁXanz antc-coHA.o6A.on, izna. píaczz à ptioxÁmÁX.z' dz& tztzà dz pu¿t6 ;

La m¿¿z zn pia.cz da cincait gzoth.z>urU.qu.z [zchangzan. pKÀmJuiz - tchangzafu


¿zcondaÂAz&).

Czttz ètudz z&t établiz con^ofmmznt â l'antlcZz 7 du dzcnzt n° 78.498


du 18 mvu 1978, HzlajtiL^ aux tiXh.zt> dz izchzK.ch.zi> zt d'zxploûXation dz ¿a azothzn

EULz accompagnz V'autoHAAatZon dz sizch&Lchzà dz gZtzt> gzothzhm¿quz& à


ba¿¿z tzmpzuatuAz dan& Vaqulfenz du Voggzt, pnoAzntzz pan. la. VWLz dz Sta¿n¿.

Ellz compoKtz Aucc&6¿¿vzmznt, cormz ¿z puzvoit ¿'aAtlctz 2 du dzcfizt


n° 77.1141 du 11 octobnz 1977 :

- anz anatyiz dz ¿'état ¿nitiaZ du ¿itz zt dz VznvÀAonnzmznt,


- um anaZyiz dz V' zfázt dz& t/iavaux ¿un. Vznvin.onnzmznt,
- ¿z¿ n.al¿on¿ poun. ¿z&quzt¿z¿ lz pn,ojzt a ztz n.ztznu,
- ¿z& mz¿un.z¿ znv¿¿agzz¿ poun. piovznÀA, ¿uppnÁmzn., n.zduÁAz zt, ¿¿
po¿¿Áhtz, compzn¿zn. Lzh con¿é.quzncz& donmagzab¿z¿>,
- ¿a Azmi&z zn ztat dz¿> LLzux.

pniTiON 1S84
- 3 -

I. - ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE

1.1 LOCALISATION VU PROJET

1.11 SITyATIQN_GEOGRAPHigyE (Fig. 1 et 1 bis)

La commune de Stains est située à 11 km au Nord de Paris-Notre-Dame,


dans le département de Seine-Saint-Denis.

Le projet de doublet de forage géothermique s'adresse au quartier du


"CLOS SAINT-LAZARE" qui regroupe :

- 29 bâtiments et plus de 60 pavillons et locaux commerciaux appartenant à


1'O.P.H.L.M. 93 et représentant 2320 logements, soit 92 % de la consomma-
tion énergétique actuelle de l'ensemble considéré pour l'étude.
- Les écoles primaires "Romain ROLLAND" et "Victor HUGO", et le Ç.O.S.E.C.
"Jean GUIMIER" appartenant à la ville de Stains et consommant 5 % de l'énergie
totale de l'ensemble.

- Le C.E.S. 900 "Maurice THOREZ", géré par l'Education Nationale et représentant


1,3 % de l'énergie totale consommée actuellement.

- La crèche P.M.I, qu'utilise la Direction Départementale des Affaires Sanitaires


et Sociales,qui consomme 0,7 % de 1'énergie totale actuelle de l'ensemble considéré.

- La cité André LURCAT I et II située le long de l'avenue de Stalingrad (407 équi-


valents logements).
- L'école maternelle Paul Vaillant COUTURIER (30 équivalents logements).
- Le groupe scolaire "LE GLOBE" (85 équivalents logements).
- La résidence du PARC (621 logements0.
DOUBLET GÉOTHERMIQUE DE STAINS
Carte de situation du projet et des doublets géothermiques avoisinants réalisés ou en projet

Épiais *•'•
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/Bouquevaf
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Projet de doublet géothermique Doublet géothermique réalisé Echelle : 1OOOOO


Fig. Ibis
CARTE DES PRINCIPAUX CAPTAGES D'EAU AUTOUR DU PROJET

Echelle: 1 / 2 5 0 0 0

Captage d'eäu et numéro


Emplacement de la plate-forme du forage
33 d'indice de classement national
Emplacement du forage de production au
Forage géothermique réalisé niveau du réservoir
Emplacement du forage d'injection au
Projet de forage géothermique niveau du réservoir
- 6 -

La totalité de ces installations représentent 3013 équivalents


logements répartis en trois groupements.

Le site prévu pour l'implantation de la plate-forme de forage


se trouve à l'Ouest du quartier du Clos-Saint-Lazare, à une cinquantaine
de mètres de la rue d'Amiens qui longe du Nord au Sud la limite Ouest du
quartier.

Les coordonnées Lambert prévisionnelles du centre de la plate-forme


sont :

- X : 602, 580
- y : 138, 960
- z : + 45 NGF

Ce site se trouve au Nord-Ouest de la Ville de Stains, dans la moitié


ouest du quartier du "Clos Saint-Lazare". Cette partie est délimitée
à l'Ouest par la rue d'Amiens, au Nord par la rue Jean Durand, à l'Est
par les rues Charles Péguy et Alfred de Musset, et au Sud par l'avenue
de Stalingrad ( C D . 112) qui est une voie communale importante.

1.12 CADRE_NATUREL (Cf. Planche 1)

Le quartier du "Clos-Saint-Lazare" à Stains est géré


pour la plus grande part par TO.P.H.L.M - 93. C'est un ensemble urbain
constitué d'immeubles et de tours de cinq à quinze étages. Il renferme sa
propre infrastructure socio-éducative comprenant :
STAINS-QUARTIER DU CLOS SAINT-LAZARE

Centre commercial,
square Molière
Entrée,rue d'Amiens

V u e p a n o r a m i q u e d u site d e p u i s Le point d e v u e l , a u n o r d d u site

Entrée ( rue d'Amiens)


Rue Jean Durand
Centre commercial C o m m u n e de Pterref itte
square Molière Lieu de culte
i
plate-forme de forage

mm H min
V u e p a n o r a m i q u e d u site d e p u i s Le centre c o m m e r c i a l d u s q u a r e M o l i è r e (point d e v u e 2

Entrée,rue d'Amiens
- ß -

- une crèche P.M.I., deux écoles primaires et un C.E.S.

L'endroit prévu pour l'implantation de la plate-forme se situe en


bordure ouest du quartier du Clos-Saint-Lazare, sur un secteur d'anciennes
cultures maraîchères appartenant à l'Agence Foncière Technique de la
Région Parisienne et mis à la disposition de la commune de Stains. La partie
centrale de ce terrain où doit être implantée la plate-forme est à l'état de
terrain vague, recouvert d'herbe.

La partie nord, le long de la rue Jean Durand, et la partie sud sont


occupées par des jardins et des vergers. Un mur de 2 à 2,5 m de haut, discontinu
clot le site le long de la rue d'Amiens.

1.13 CLIMATOLOGIE

La hauteur moyenne annuelle des précipitations relevées à l'aéroport du


Bourget, pour la période de 1946 à 1980, est de 584 mm.

La figure 2 précise les fréquences des directions et les vitesses des


vents, relevées à l'aéroport du Bourget. Il y a dominance des vents sud-ouest.

!-14 LE_MILIEy_HUMAIN-

1.141 L'HABITAT

L'habitat environnant le site est de deux types :


A T'EST, le quartier du "Clos Saint-Lazare" est constitué de tours et d'immeubles
H.L.M. de 5 à 15 étages.
Aux abords du site, le centre commercial du quartier entounele square Molière.
Il s'agit d'un ensemble de petites surfaces localisées au rez-de-chaussée de
deux immeubles et dont les devantures donnent sur le centre de la place.
Fig. 2
- 9 -

Rose des vents armuelle _ Le Bourget


(D'après des d o c u m e n t s de La MétéoroLogie Nationale)

Fréquences en °U des directions du vent , calculées avec


Les observations trihoraires des années 1955 à 1969

28

16

22

Vitesses : Echelle .

de 2 a ¿m/s 1cm

de 5 à 9 m/s
> 10 m / s

35 02 04 06 08 ! 10 12
1¿ ie
14 j 10 I 10 20 _[ 22 24 26 28 30 ! 32 34
2 à4
3,2 3,9 : 2 , 7 2,3 3,3 ' 2,2 ¡ 1,5 1,5 ' 2,2 2,1 j 1.4 1.3 2,3 3,8 2,5 1.8 1,9
m/s „ i

5 a 9 3,5 2.1 3.9 3,7 3,7 2,3 1,3


2.5 1.5 0,9 , 0 , 5 0,3 2,2 ' 3,4 1,5 1.1
m/s
>Ï0 --h-
0,16 0.11 0.1 0 0 0 0 i 0 0,13 • 0 . 6 i 0,9 06 0.3 0.2 0.12 0,1
m/s
Vitesse < 2 m / s = 18,5o/«
- 10 -

A 50 m, au Nord du centre commercial, un local en rez-de-chaussée est utilisé


comme lieu de culte. Un gardien y vit en permanence.

Au Sud du centre commercial, à une trentaine de mètres se trouve une Maison


des Jeunes.

Le centre commercial et ces deux bâtiments constituent l'habitat le plus proche


du site, côté est.

Deux écoles primaires, un C.E.S. et une crèche P.M.I, sont implantés dans
le quartier.

A L'OUEST, au NORD et au SUD, l'habitat est constitué de maisons individuelles,


situées le long des rues d'Amiens et Jean Durand. Ce sont les anciennes demeures
des maraîchers et toutes ne sont pas occupées. Les maisons proches de l'entrée
prévu pour le chantier sont habitées. Elles seront situées à moins de 60 m de
l'enceinte de la plate-forme. Elles sont isolées de la rue d'Amiens par un mur
d'environ 2 m de haut.

1.142 SOCIO-ECONOMIQUE

Le projet de forage géothermique de Stains s'adresse au quartier du


"Clos Saint-Lazare". Ce quartier est constitué de tours et d'immeubles H.L.M.
représentant 2800 équivalents-logements. L'ensemble des habitations est géré
par TO.P.H.L.M. 93.

L'infrastructure socio-éducative se compose de deux écoles primaires,


d'un centre omnisport, d'un C.E.S. et d'une crèche P.M.I.

Un centre commercial,constitué de petites et moyennes surfaces» entoure


le square Molière.
- 11 -

A l'Ouest du quartier, l'espace sur lequel sera implanté la plate-


forme est un ancien domaine de cultures maraîchères. Le long des rues d'Amiens
et Jean Durand, les bordures de cet espace sont encore utilisées pour des jar-
dins et des vergers. Sur cette partie, les habitations sont des maisons indi-
viduelles plus ou moins vétustés, dont une partie est abandonnée.

1.15 INFRASTRUCTURES

Une enquête a été menée auprès des services suivants :


- Services techniques de la Ville de Stains,
- Gaz de France,
- Electricité de France,
- Compagnie Générale des Eaux,
- Postes et Télécommunications,
- Aéroport de la Ville de Paris,
- Direction Départementale de l'Equipement de la Seine-Saint-Denis.

Afin de répertorier les infrastructures existant à proximité ou sur


l'emplacement du site prévu pour la plate-forme. L'ensemble des éléments consti-
tuant ces infrastructures a été reporté en annexe 1.

Aucun réseau souterrain n'est à signaler à l'emplacement du site.

1.151 VOIRIE

Les rues permettant l'accès au site sont les suivantes :


- La rue d'Amiens qui longe la bordure ouest du site, depuis l'avenue de Stalin-
grad jusqu'à la rue Jean Durand. Cette rue forme la limite entre les communes
de Stains à l'Est et Pierrefitte à l'Ouest. Elle est bordée de deux murs de
2 à 2,5 m de haut. Au niveau de la jonction du futur chemin d'accès de la plate-
forme, il existe déjà une entrée de 4 à 5 m de large. La largeur de la rue est
de 6 m en moyenne. Il n'existe aucune limitation de tonnage pour cette rue.

D'un point de vue gestion, cette rue dépend de la D.D.E. de la Seine-Saint-Denis.


- 12 -

- Au Nord du site» la rue Jean Durand, qui est une petite voie
intercommunale de 4 à 5 mètres de large.

- Au Sud du site, l'avenue de Stalingrad qui est un axe principal à


grande circulation, se prolonge à l'Ouest sur la commune de PIERREFITE et
à l'Est vers GARGES-les-GONESSE. Elle permet l'accès au site â partir de
l'autoroute A.l, sortie n° 3, via l'avenue Lénine sur la commune de St DENIS,
ou sortie n° 4, via l'avenue Maxime Gorki, puis le carrefour du Globe, dans
STAINS.

A l'intérieur du quartier du "Clos Saint Lazare", les rues sont des


chaussées Goudronnées et leurs accès sont difficiles car le plus souvent étroits.

Les rues séparant le quartier du site d'implantation de la plate-forme


sont du Nord au Sud :

- La rue Charles Péguy qui débouche au Nord sur la rue Jean Durand et
se prolonge par la rue Alfred de Musset qui rejoint l'avenue de Stalingrad
au Sud.

- La rue Charles Beaudelaire, partant depuis le centre commercial du


Square Molière, parallèlement à la rue Alfred de Musset jusqu'à l'avenue
de Stalingrad.• . ". •

_ Une ruelle contournant le centre commercial permet l'accès aux


parkings et arrières boutiques.
- 13 -

1.152 RESEAU D'ASSAINISSEMENT

On distingue le réseau d'assainissement des eaux usées et celui des eaux


pluviales.

Le réseau d'assainissement des eaux usées le plus proche du site est lié à
la voirie du quartier du Clos-Saint-Lazare et débouche dans l'avenue
de Stalingrad. La rue d'Amiens n'a pas été équipée d'assainissement au niveau
du site.

Aux abords du site, une conduite en diamètre de 20 cm équipée de six regards


se trouve sous la ruelle contournant le centre commercial. Elle rejoint une
conduite en diamètre de 30 cm qui passe sous la rue Alfred de Musset et se
jette daos le collecteur d'eau usées public d'un diamètre de 300 cm passant
sous l'avenue de Stalingrad.

Le réseau E.U du CLos-Saint-Saint-Lazare est géré par l'O..P.H.L.M et celui


de l'avenue de Stalingrad, dépend de la D.D.E de la Seine-Saint-Denis.

Le réseau d'eaux usées aboutit à la station d'épuration d'Achères qui traite


environ un million de mètres cubes d'eaux, usées par jour.

Le réseau d'assainissement des eaux pluviales est inexistant dans les rues
d'Amiens et Jean Durand aux abords du site. Les rues du quartier du Clos-
Saint-Lazare en sont équipées.

1.153 ADDUCTION D'EAU

Le réseau d'adduction d'eau de la commune de STAINS est géré et entretenu


par la Compagnie Générale des Eaux. Les conduites de ce réseau les plus
proches du site sont :
- 14 -

- Une conduite en diamètre de 800 mm qui passe sous le trottoir Est


de la rue d'Amiens. C'est une conduite de transport, sur laquelle ne peut
être fait aucun raccordement.

- Une conduite en diamètre de 150 mm qui passe sous le trottoir Ouest


de la rue d'Amiens. Cette conduite possède des ramifications qui traversent
la rue pour alimenter les habitations situées sur le trottoir opposé.

- Une conduite en diamètre de 100 mm est branchée sur la conduite


précédente, au niveau du carrefour, entre les rues d'Amiens et Jean Durand
et court sous la rue Jean Durand jusqu'au "Clos-Saint-Lazare".

- Une conduite en diamètres de 100 à 200 mm, branchée sur la conduite


en diamètre 100 de la rue Jean Durand, dessert les habitations situées le
long de la rue Charles Péguy. Elle se prolonge dans la rue Alfred de Musset
par une conduite en 250, puis 300 mm.

- Le centre commercial est alimenté par une conduite en diamètre 100


piquée sur la conduite de la rue Alfred de Musset. L'inspection C.G.E. de
Saint-Denis, responsable sur la commune de Stains, a donné un avis défavo-
rable à l'implantation de piquage pour des débits trop importants.

- Une conduite, en diamètre de 100 et 150 mm, dessert la rue Charles


Beaudelaire.

- Enfin, deux bouches d'incendie, en diamètre de 100 mm, sont situées


au Nord et au Sud du centre commercial du Square Molière, côté site.
- 15 -

1.154 CONDUITE DE GAZ

Aucune conduite de gaz haute pression, G.G.R.P, ne passe dans les communes
de STAINS et PIERREFITE.

Une conduite en diamètre de 300 mm, acier, moyenne pression, passe sous le
trottoir, côté pair de la Rue d'Amiens, à une profondeur d'environ 0,90 m sous
le sol.

1.155 RESEAU ELECTRIQUE

- Haute tension

Aucun ouvrage électrique de haute tension ne passe sur le site ou


sur ses abords.

- Moyenne tension

Aucun réseau moyenne tension ne passe dans la Rue d'Amiens ou sur le


site.

- Basse tension

Les deux habitations situées sur la bordure Est de la rue d'Amiens,


de part et d'autre de l'entrée prévue pour la plate-forme sont alimentées
par une ligne électrique aérienne qui passe sur le trottoir Ouest de la rue
d'Amiens. Les raccordements entre ces habitations et la ligne traversent
la chaussée à une hauteur de 8 à 10 mètres du sol.

Aucun réseau électrique ne traverse l'emprise de la plate-forme.


- 16 -

1.156 RESEAU TELEPHONIQUE

Le tronçon de la rue d'Amiens qui borde le site comporte une ligne télé-
phonique aérienne située sur le trottoir est dans sa moitié nord et sur le trottoir
ouest dans sa moitié sud. Elle traverse la rue d'Amiens à une hauteur d'environ 5 m
par rapport au sol. Elle passe également au-dessus de l'entrée prévue pour la plate-
forme à une hauteur de 5 m et un poteau bois téléphonique se trouve à 1 m au Nord de
1'entrée.

1.157 AEROPORTS - HELIPORTS - CENTRES RADIO

Le site d'emprise de la plateforme ne se trouve dans aucune zone de ser-


vitude aérienne. Les servitudes aériennes, liées à l'aéroport du Bourget qui est le
plus proche du site commencent à l'altitude + 110 NGF.

1.158 ECLAIRAGE PUBLIC

Une ligne d'éclairage public est implantée sur le trottoir ouest de la


rue d'Amiens.

1.16 ENVIRONNEMENT_SONORE

1.161 RAPPEL DE LA SITUATION GENERALE

Le site prévu pour.1'implantation de la plate-forme de forage se trouve


sur des terrains nus, utilisés auparavant pour les cultures maraîchères, situés
à l'Ouest du quartier du "Clos Saint-Lazare". Les parties nord et sud de ce site
sont encore utilisées pour des jardins et des vergers.

Aucun chantier, aucune construction ne sont en cours actuellement sur


le secteur et dans ces environs. Les seules sources de bruits émanent des rues
longeant le site :

- au Nord, la rue Jean Durand


- à l'Ouest, la rue d'Amiens
- au Sud, l'avenir de Stalingrad qui est une voie communale importante.
- 17 -

1.162 ASPECT QUALITATIF DU BRUIT INITIAL

Le bruit de la zone étudiée provient essentiellement de deux sources

- la circulation le long des rues bordant le site,


- le passage des avions décollant ou atterrissant à l'aéroport du
Bourget.

1.163 MESURE DE BRUIT

A/ fcnrvts_de_ mesure (Cf Annexe n° 1)

Les mesures ont consisté en l'enregistrement continu de bruit en deux


points : l'un à l'Ouest du site, dans l'habitation la plus proche du forage prévu
au 17 bis rue d'Amiens, l'autre à l'Est du site, dans une habitation du square
Molière, face au site futur du forage. Ces mesures ont été réalisées avec sonomètre,
devant une fenêtre ouverte, ce qui correspond sensiblement à des mesures en extérieur

B/ ^PEajieiJlai^et typ_e_d£ mesure

Les mesures ont été réalisées en chaque station avec un sonomètre Briiel
et Kjà'er 2226, alimenté sur secteur, couplé à un enregistreur Briiel et Kjà'er 2306,
alimenté également sur secteur. Les sonomètres étaient recouverts d'une boule
antivent.-.

Les mesures réalisées sont des niveaux équivalents (Leq) sur 1 minute,
calculés toutes les minutes. On rappelle que le niveau équivalent est le niveau
de bruit continu et constant qui a la même énergie totale que le bruit réel pen-
dant la période considérée (1 minute ici). Sa définition mathématique est :

Leq = 10 log - L T 10 l l
A î dt, où
iU
T
L (t) est le niveau de bruit instantané.
- 18 -

Signalons que ces sonomètres 2226 indiquent en outre les dépassements


de plus de 16 dBA du niveau équivalent, par un pic de saturation durant la
mesure.

Dates et heures des enregistrements

Les enregistrements ont été réalisés dans la nuit du 21 au 22 avril 1983


entre 18 h et 6 h 30 environ, la période nocturne étant celle qui nous
intéressait prioritairement, l'émergence du forage y étant maximale.

Conditions météorologiques

Ni vent, ni pluie ne se sont manifestés lors des mesures.

1.164 RESULTATS (Cf: fig. 3 et 3 bis)

Les deux enregistrements réalisés ont une allure semblable ; montrant


un niveau sonore assez régulier, s'alternant graduellement de quelques décibels
jusque vers 2 h - 3 h du matin, et croissant lentement après cette heure.

A/ jtésujtatjs au_l_7 bis^ nj£ cTAmiens

Les niveaux sont compris entre 60 dBA et 42 dBA.

On remarque jusqu'à 0 h de nombreux pics de saturation, dus au passage


d'automobiles essentiellement (mais aussi à l'activité dans la maison). Jusqu'à
cette heure, le niveau équivalent reste supérieur à 50 dBA. Il atteint la four-
chette 42-44 dBA entre 1 h et 4 h environ, puis il reprend pour atteindre 60 dBA
après 6 h.
Etat initial - 17 bis, rue d'Amiens

30 dBA ID
i

20 dBA

Etat initial - Square Molière


20 h 21h 22 h 23h
70 dBA

60 dBA

50 dBA

40 dBA

30 dBA

20 dBA
FIG.3
Etat initial - 17 bis, rue d'Amiens

Etat initial - Square Moliere

70 dBA l h
• 2 h 3h 5h 6h
i l
60 dBA

FIG. 3 bis
- 21 -

B/

L'enregistrement a débuté sur l'échelle 50-90 dBA jusqu'à 19 h 30,


après quoi l'échelle est semblable à celle de l'autre enregistrement (20-70 dBA)

Ici, les niveaux sont plus faibles. Leur valeur moyenne de départ
le situe autour de 50 dBA et leur valeur minimale atteint 40 dBA.

Cette valeur minimale est atteinte entre 1 h 30 et 3 h 30 environ.


Celle-ci est assez semblable à celle enregistrée rue d'Amiens et correspond
probablement au "bruit de fond" de la zone considérée. Vers 6 h 30, les ni-
veaux sonores ont atteint à nouveau 50 dBA.

1.165 CONCLUSIONS

L'environnement sonore du site retenu pour les forages est légèrement


variable de part et d'autre decelui-ci.

A l'Ouest du site, le long de la rue d'Amiens, les niveaux sonores


semblent légèrement plus élevés que dans la partie est.

Cependant, ces niveaux correspondent à ceux d'un quartier calme pour


les heures de nuit.

1.17 POLLUTIONSEXISTANTES

La pollution de l'air provient essentiellement des gaz d'échappement


des véhicules circulant sur les rues d'Amiens et Jean Durand, et sur les rues
du quartier du "Clos Saint-Lazare".
- 22 -

1.2 ETAT VU TERRAIN

1.21 ENJURFAÇE

L'endroit prévu pour l'implantation de la plateforme de forage est à


l'état de terrain vague herbeux.

L'aire disponible mesure environ 6 ha (250 x 250 m ) , s1inscrivant


entre les maisons longeant la rue d'Amiens à l'Ouest et les immeubles du centre
commercial du Square Molière à l'Est.

L'altitude moyenne du terrain est + 45 NGF.

Cependant, la limite d'emprise théorique de la plateforme de forage


est recoupée en plein milieu du Nord au Sud par un talus de 50 à 80 cm de hau-
teur. La partie surélevée se trouve à l'Est, côté square Molière, la partie
inférieure à l'Ouest. Ces deux parties ne présentent aucune déclivité remarquable,
elles sont pratiquement horizontales.

1.22 EN_SOyS:SOL

1.221 SITUATION GEOLOGIQUE DU SITE DANS LE CADRE REGIONAL

Le bassin parisien est constitué par un ensemble de terrains sédimen-


taires, disposés en couches successives, régulières, plongeant faiblement vers
le centre de la cuvette (sous la Brie). La région étudiée se situe non loin de la
zone la plus profonde, sur la remontée occidentale des terrains vers le Massif
Armoricain, perturbée par plusieurs ondulations.
- 23 -

Au niveau du site de Stains, les assises s'inclinent régulièrement


en direction de la fosse profonde de Saint-Denis, dépendant du synclinal de la
Seine, d'orientation ouest-nord-ouest / Est-sud-est (flanc nord de la prolonga-
tion de l'anticlinal de Beynes) (Cf. Fig n° 4 et 4 bis).

1.222 GEOLOGIE A L'ECHELLE DU SITE

D'après la carte géologique de Paris à 1/50 000, les terrains affleu-


rant dans le secteur de l'étude sont des limons de plateau. Ces limons sont des
dépôts hétérogènes dans lesquels on rencontre du loess à la base ou au sommet,
sur une épaisseur inférieure à 2 m, et des argiles formant la majeure partie de
ces terrains. L'épaisseur des limons de plateau varie de 0 à 10 m. Ils reposent
sur les Marnes à Pholadomyes, datées du Bartonien supérieur, dont l'épaisseur
est inférieure à 2 m. Au-dessous, une bande gypseuse de 1,50 m de puissance,
baptisée "quatrième Masse de Gypse", est située le long d'un axe est-ouest, et
passe au droit du site d'implantation du projet. La quatrième Masse de Gypse
repose sur les Sables de Monceau, essentiellement constitués de sables et de
bancs de grès renfermant des lits de Marnes. Un banc de gypse d'un mètre d'épais-
seur est bien constant au milieu des Sables de Monceau. Cette formation a une
épaisseur d'environ 3 m.

Au Nord de la région parisienne, le gypse se rencontre encore fré-


quemment dans trois formations tertiaires antérieures aux terrains précédents.
Il s'agit des Calcaires de Saint-Ouen, des Sables de Beauchamp et des Marnes
et Caillasses. Une étude de la répartition géographique du gypse antéludien et
des risques engendrés par sa dissolution dans le Nord-Est de la région pari-
sienne (rapport B.R.G.M. - 72 SGN 078 BDP) montre que les risques de rencontrer
du gypse en quantité importante dans les formations sont faibles au droit du
site étudié.
- 24 -
Fig
CADRE STRUCTURAL
SGR - I D F
BLOC
ARDENNAiS

Echelle.-1/50C .000

O Site étudie Foi Ite

Q Foroge géothermique Axe ontictinol Axe synclinal

F¡g.¿. bis
ISOBATHES AU TOIT DU DOGGER
\
(
\
\

Echelle: 1/500.000

Accident tectonique G3 Foroge Géothermique

ou toit du Dogger (coteNGF) + Foroge Pétrolier

O Site étudie' I Permis Pétrolier de EPIE


- 25 -

Une coupe prévisionnelle détaillée des terrains de surface (Tertiaire)


résume les remarques précédentes. Elle a été réalisée d'après les coupes des fo-
rages voisins du secteur de l'étude, archivées à la banque des données du sous-sol
du B.R.G.M. Cette coupe fait l'objet de la figure n° 5. Les forages de référence
sont :

- le captage d'eau des établissements Pantz (183.3A.104)


- le captage d'eau de M. PIRIO (183.3A.105).

L'implantation de ces ouvrages est représentée en figure n° 1 bis.

Une coupe géologique prévisionnelle de l'ensemble des terrains concernés


par le projet fait l'objet de la figure n° 5 bis.

1.223 HYDROGEOLOGIE - PRESENTATION DES DIFFERENTS AQUIFERES DEVANT


ETRE RENCONTRES

Plusieurs aquifères se superposent au droit du projet.

On distingue les aquifères superficiels des terrains tertiaires, et


les aquifères profonds du Secondaire.

Aquifères superficiels

Les formations tertiaires révèlent trois nappes. On rencontre succes-


sivement, à partir'de la surface :
- la nappe de 1'Eocène supérieur contenue dans le Calcaire de Saint-
Ouen et les Sables de Beauchamp. Le niveau statique de cette nappe
se situe à une dizaine de mètres sous le sol d'après les mesures
effectuées sur un forage proche du site, en 1969 ;

- la nappe de 1'Eocène moyen dont le réservoir est constitué par les


Calcaires grossiers du Lutétien et les Marnes et Caillasses.
- 26 -
Fig. 5

- COUPE GEOLOGIQUE PREVISIONNELLE DES TERRAINS OU TERTIAIRE DE STAINS -

Pio&onduiA. Cotí NGF Epalitiwi VuaUption tUhologlqui Stfiatignaphii Etagu et Ob&z/ivcutiau


1 tot M du toit du M &0U6-
donmatiom, itagu

0,00 * 45 i a 2 limont di plateau, Lout et KnaUu Quate/inaiA.1


a
1,00 / 2 . 0 0

1,00 / 2 , 0 0 • 43 tteuuvu, MaAnu in


LUVÎEN
a in¿>iagypiiuiu
iiemanié]
9,00/10,00 7 ai A.emaniíu.
lu
9,00/10,00 • 33 1—•
Sablu di 2 •
a Monceau ^ (^
eu co - Gyp*t
11,00/12,00 i a 2 Sablu

MARINE-
11,00/IÎ.OO • 31 Masinu et Calcai/iu Calcai/iu di

SIEN
a en attDmanci Saint Ouen

i
t—•

t a 9
20,00/21,00
1
20,00/21,00 • 22 Sablu et GA.lt â ciment catcaiAi Sablu de '
a Beauchamp UJ UJ
Ü —t•
30,00/31,00 9 a lo
30,00/31,00 • 12 kttvwanci di CalaWie plut ou Mannu et
a moint giiteux. ou de Volomiu CalUattu
43,00/44,00 12 a 13 .... avec du Mannu * ou - Volomitiquu
LUTETIEN
43,00/44,00
Calcalxe à HLUotu - Piuince di CalcaiKi
a - Í
Gtduconii a la bail. gKottiiK
61,001-64,00 it a 20 CUISIEN

62,00/64,00
- 19 Sablu * ou - lignitiux, panloit Sablu di - ¿.quirlte
a io a n glatic.oni.iux. Culte - Lignite
74,00/75,00
2
UJ
t-t
74,00/75,00 higiLu plattiquu * ou - lignltiux Glaitu
a
150
- 30
10 gtaitiquzt - 2
UJ
a
Sablu et bigiZu

bigUu ptattiquu batioltu Kn.gitu CO


BaZioltU

- 110
- 27 - Fig. 5 b
STAINS

COUPE GEOLOGIQUE PREVISIONNELLE

Profondeur Cotí Epoiti Lithologie Strotigrophi« Obttrvotion Coup« Kchniqu« d« forog«


/id (m) N.G.F (m)

+ «5
Marne, banci calcaires, sable fin BARTONIEN ET Silex
70 Marne« et calcaires, cendre« a com- LUTETIEN
70 - 25 pacts.

Argile et sable Lignite


ÏPRESIEN
85
155 ..-110
Craie t silex, de rare« a abondants,
Intercalation de calcaire bloc la»ti- Perte*
que et de calcaire crayeux. Silex

370

SENONIEN

525 -460

Craie a rares silex, silteuse a la


base. ,
140 Passé» dw calcaire argileux. TUHONIEN

665 -620
calcaire gréseux, glauconieux
60 calcaire marneux.Marne indurée et VRACONIEN
725 -680 arqile slltuusu i Qlauconieuse
Argile plastique sableuse, glauco- Présence de
nicuse. nrlq-nolr ("Gjult"). Pyrlto.
765 -720 AuJXfërea Pyrite
"Sables verts" glauconieux a passées ALBIEN ET
d'argile ± sableuse gris-noir et de pctéqer
80 gris fin glauconieux (Albien inf. et APTIEN T - 30 ite
845 . . -S00 Aptlen) .
Alternance de sable, plus fin et iqulfira
BARREWIEN ET Pyrite
plus consolidé vers la base et hétéro-
NEOCOMIEN gène.
135 d'argile ± sableuse. Lignite
Fréquents niveaux de lignite. T < 40*
("WEALDIEN")
980 -93S
100S -960 25 cal.oollthlque.cal.dollmttlque rarneux
calcaire dolomitlque et calcaire
oolithique. Calcaire marneux.
PORTLANDIEN
120 Intercalations de marne gris-noir ±
indurée.Passées de grés fin calcaire.
1125 -1080
ilternance de t
marne silteuse
calcaire compact KIMMEHIDGIEN
155 calcaire aarneux
ers la base i cal.gr coquillier
gréa fin cal.i noubreux
niveaux. Lumachelllqus Pyritn
1280 -1235
45 alcaire marneux, calcalr« graveleux
assées de marnes (Séquanlen) T - 50*
1325 -1280
Alternance de calcaire graveleux,
S » 4 g/1
calcaire gréseux, calcaire argileux
70 Passées de marnes (Rauraclen). F» - IIP kq/cm2
1395 • -1350* Alternance d«t marno-calcalr«, marne
noire 1 indurée, marne grise silteuse
90 (Argovien).
1485 . -1440 OXFOROIEN
Alternance d« marne silteuse
calcaire grâcaux.
gris fin
140 calcaire argileux Pyrite
calcair« coquillier
(Oxford!en s . S . ) .
162S -1580 Oolithes ferrugineuse, puis marne 1
1665 -1620
40 passées de calcalre aréseux et dfiarAa CALLOVIEN
Alternance de calcaire oolithiqu« et
graveleux (réservoir du Dogger), T - 58*
calcaire compact, calcaire argileux. DOGGER S • 20 g/1
165
CALCAIM Po - 175 kg/ca2

1420 • -1775
TABLEAU n° 1

LISTE DES CAPTAGES D'EAU VOISINS DU PROJET


S'ADRESSANT AUX AQUIFERES SUPERFICIELS
SITUES AU DROIT DU SECTEUR DE L'ETUDE.

N' indict dt
Utitiiation Hlvzaa itatlitiqut (NGF) P/iofandeun. Vate dt KlcJUL- P/iopíU-ítaiAt
claiitmtnt Happt captiz
(date, dt la. mtiu/it) totatt du iation
national, du
cajotaû" captagt/iol (m)

Í53-7X-I Eau-' . ' i CalcaJjiu du. * 34,t m 11956) ¿1,31 1956 Poudie.i zt !
lrukutKitltt lixttXltn gnanaillti 1
míiattiqum ¡

JI3-3A-I Eau- Sabla dt * 27 m 42,00 JtUn 1960 kiiotujxti.on


indui&Utlli Bzauchamp \iuXJULdt J9ÍC) (M. Ktuante.) \

Z13-3A-20 Sablzi dt + 14 m 43,00 Janvizn. 1962 POAJU.UIU.VI


Bumchamp (SipttmbAZ 1962) (M. GaAAtau)
\kM(.rvUizn)
eX CalcaÀJiej,
du LuXítieti

1I3-3A-33 Eau Sablzi di * 27,27 34,00 • J9I5 Uiinz dt


induiVUztlz Btauchamp digiaiiiagi
(Í9IS)
[AuvliU&iin)

U3-3A-J04 lau. Subite du + 40,30 74,00 1929 Etabtiiitmznti


indui&Uttlt Spcuwa.cU.en (1929) PANTZ

ÏI3-3A-105 Sablti dt + 25,50 40,00 OcXobut 1956 VaJvU.cuJU.ui


Beauchamp (M. PIRIO)
(Í95Í)
\ki\iVùj,ivn)
CalctuAz¿
gionivu du
Lutitiui.

II3-3A-I09 Sablu dt + 22,5 30,05 1199 Mécanique.


Biauchamp IHoichkiii)
IU99)
(Auvixiiizn)
CalcaViti du
Lutititn

1I3-3A-J53 Eau CatcMAu du + 24,50 45,00 Aoîi 1969 POAJti.CuU.ZK


Irukuttizllz LutttLtn (27/01/1969 ' M . AndKt.

113-38-12 Eau Calcaixu + 22 70,00 Mac 1963


lndui&UtUt giouivu {Juin 1962) SoeXlti: 1JUC0
du LUTETIEN

II3-3B-59 Sablti dt
Btauchamp
* 23,2 70,20 Hau I95I Hotchit
fianct
[Auvl/iiiitn]
tt Cataùfit
du Lutititn

113-38-14 Eau. CalceUjit • 21,40 55,00 JamiitA. Hozchit


induÂ&Utllt 3KO6ÍÍIA (I9Ä5) 1965 fnanct
du Lwtltitn
TABLEAU N° 2.

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES CHIMIQUES


DES EAUX CAPTEES PAR LES OUVRAGES VOISINS DU PROJET

Aqtu.(J64e P a 2ö#c TH TAC ChlotuULU Sa¿(Jaíe¿ Ammonium ULUuUu VIA rJ


capté f
Un mg/¿) (en mg/l)
Vf)

[date, du
Indice N . (en ii cm) Un ' F) kn ) (en mg/£) (en m<)/£ (en mg/¿) en
pK.itiveyne.nt »JeJïoAvJ >^ mg/l

Calcaine*
du LUTETIEN I53-7X-Í8 7,3 905 7J* 33"« 21 372 0 0 0 0,15
(72.3.75)
Sab¿¿¿ du.
Bexuickamp JÄ3-3A-S 7.4 5Ä" 20" 0 0
(AUVERISIENJ 99,45
IZ4.Z.67J
Sable* de •
Beauckamp
IMlvmSIEN) 1S3-38-59 ! 7.5 74" 31" 414
ei CcLlcait<u
du LUTETIEH
1Í.9.58
Ca¿ccUAe¿
gio&¿¿eAA du I«3-3B-«4 7.2 57,5" 33,5" 25 0,2%
LUTET1EÑ
[JanvlzA 1977
- 30 -

Dix ouvrages s'adressent à ces deux aquifères dans un rayon de


1,5 km autour du projet.

- La nappe de 1'Eocène inférieur contenue dans les Sables de l'Ypré-


sien. Un ouvrage capte cette nappe à un kilomètre au Nord du site
étudié.

L'implantation des captages s'adressant à ces aquifëres se trouve sur


la figure 1 bis, et leur liste et les précisions sur leur exploitation
fait l'objet du tableau n° 1. Les caractéristiques chimiquesdes eaux
captées par ces ouvrages sont résumées dans le tableau n° 2.

Aquifères profonds

Les Sables de l'Ai bien constituent la première formation intéressante


déjà exploitée avec.pompes à chaleur pour la climatisation de la Maison
de la Radio à Paris. Profonds de 720 m, la température n'est que de
30° environ et limite l'utilisation géothermique des eaux. Il faut noter,
de plus, que cette nappe d'eau douce est "protégée" et que son exploita-
tion est soumise à une législation très rigoureuse. Tout projet doit
faire l'objet d'une demande auprès de la préfecture en ce sens.

Un captage de la Compagnie Générale des Eaux, situé à environ 8 km à


l'Est du projet, s'adresse à cet aquifêre.

- Les Sables de la base du Crétacé, situés à quelques 200 m en-dessous


des Sables de l'Albien, ne présentent pas de caractéristiques hydro-
dynamiques meilleures, et le gain de température est faible (celle-ci
reste inférieure à 40°).
- 31 -

Ces caractéristiques sont Les suivantes :

STRUCTURE VU RESERVOIR

Cote, du toit (WGF) : - 1620 ± 30 m


VnofaondojuJi du taJÜt : 1665 ± 30 m
HawteaA utiíz potzntizZZz : 85 ± 10 m
HautzuA pnodu.cAru.cz : 20 ± 5 m
HautzuA totaZz : 155 ± 10 m
Pfio^ondzuÂ. totaZz dz& Úona.gz6 : 1820 ± m

CARACTERISTIQUES VU RESERVOIR
?ofio¿Uz : 0.13 (0.11 à 0.15)
TKCLYU>mLbiisJÀjtz : 20 D.m.(valeurs extrêmes : 7 et 33. D . m )
Vn.u6A.on dz g¿¿>zmzrvt [aotz an ¿ol) -. 8 ± 2 kg/cmz
Uivzau. pizzomitfUquz : + 120 m ± 20 (NGF)

CARACTERISTIQUES VU VLUJVE

Tzmpz/icrfuAz : iau toit de L'aquifère) 58° (55 et 65°C valeurs extrêmes)


SOJUJÙXZ : 26 g/L essentiellement Na Cl (± 2 g/l)

lA¿ico4-¿té à La, tempznjxtuh.z dz production : cp


25°C : cp
" 30°C : cp
35°C : cp

OBSERVATIONS : Présence probable d ' u n peu de gaz dissous dont H 9 S .


- 33 -

II. - ANALYSE DES EFFETS SUR L'ENVIRONNEMENT

2.1 EVALUATION VES IMPACTS PEMPANT LA PHASE VE CHANTIER

2.11 ASPEÇT_DU_ÇHANTIER

2.111 TRAVAUX^ PRELIMINAIRES^ A_ LA_REAL_ISATIO_N_DE_ LA_ PLATEFORME_

L'existence de terrains superficiels essentiellement marno-argileux


et renfermant des bancs épais de gypse massif impose un certain nombre de pré-
cautions préalables (une étude géotechnique sera réalisée).

En effet, ces terrains renferment fréquemment des vides souterrains


occasionnés par la dissolution du çypse. L'installation d'un chantier de travaux
lourds risque d'entraîner une instabilité des terrains au droit de la plateforme
de forage, pouvant compromettre gravement le déroulement normal des travaux.

2.112 MI§E_EN_ PLAÇE_ DE_LA_ PLATEFORME_DE_ FORAGE_(Cf annexe 2)

La description des travaux de mise en place de la plateforme de forage


n'est que provisoire. Elle correspond à la réalisation d'une piateforme standard,
très peu différente du type de plateforme qui sera mise en oeuvre sur le site de
Stains. Les différences auront trait essentiellement à la disposition des divers
éléments, dans l'enceinte de la plateforme.
- 34 -

La plateforme standard est une aire rectangulaire d'environ 100 x 80 m


présentant une légère déclivité pour l'écoulement des eaux. Sur cette plateforme,
une dalle bétonnée sera coulée pour recevoir les équipements de forage. Le reste
de la plateforme sera traité en chemin de roulement et sera destiné à recevoir
les installations annexes, les stocks de matériel et les véhicules lourds qui
circulent pendant toute la durée du chantier.

Deux avant-puits, équipés d'un tubage technique 0 770 mm (Cf programme


technique de forage ci-après), seront mis en place pour couvrir les terrains de
surface jusqu'à une profondeur déterminée selon les conclusions de l'étude géotech-
nique préliminaire. Ces avant-puits seront foncés avant la construction de la dalle
bétonnée.

Des bassins de décantation ou "bourbiers" seront creusés pour recevoir


les boues de forage, les déblais provenant du forage et les eaux des essais de
mise en production.

Une voie d'accès sera aménagée à partir de la rue d'Amiens jusqu'à la


plateforme, soit sur une distance de 50 à 60 m.

L'ensemble de la plateforme sera clôturé et l'accès interdit au public.

La planche n° 2 illustre divers aspects d'une plateforme en cours de


forage.

2.113 ATELIERS_ET_ TRAVAUX^ D_E_FORAGE_ (Fig. n° 6)

Le forage sera effectué avec le procédé "rotarie" à l'aide d'une machine


semblable à celles utilisées généralement en recherche pétrolière (Cf Fig. N° 6 ) .
Dans le cas présent, la machine utilisée n'est pas encore connue. Ce choix sera
effectué en fonction des disponibilités de machines de forage au moment de la réa-
lisation des travaux (après appel d'offres).
Bureaux, vestiaires, douches, Stockage de tubage
ateliers, magasins Tiges de forage Stocks de sel ei produits boue Réservoir de
Mât de forage

SGR-IDF Pompe a boue

Moteurs et
compresseurs

Bacs de
réserve d'eau

Plancher.
Bacs de fabrication
Bacs de fabrication et stockage de boue
et stockage de —__
boue

Bac de reserve
d'eau

Réservoir de — !
fuel

Moteurs et
générateurs
électriques

_Vue d'ensembLe d'une pLateforme de forage géothermique _Vue partielle du chantier depuis ta plateforme
d'accrochage située dans le mât de forage
Deux des puissants projecteurs éclairant La totalité du chantier pendant toute la nuit Tiges de forage
stockées dans
les racks

Masse-tiges de
forage stockées
dans les rackr

Mur antibruit
réalisé avec
des containers

• Mou
Bacs de fabrication
et stockage de boue

Plancher

•Tamis

-Aspect du chantier de nuit -Phase d'un essai de mise en production

DIVERS ASPECTS D'UN CHANTIER DE FORAGE GEOTHERMIQUE PI.2


SCHEMA DE PRINCIPE D ' U V A T E U E R DE FORAGE ROTARY Fig. 6

SGR-IDF 37 Laboratoire boue.


38 Réservoir pour remplissage du puits.
1. Moufle fixe. 39 Goulotte.
2. Mât. 40 Réserve d'eau.
3, Potence. 41 Cabine électrique (transforma-^
4. Plateforme d'accrochage. tion alternatif- continu)
5. Câble de forage. 42 et 43. Faisceaux de câ-
6. Moufle mobile. bles électriques.
7. Crochet. 44. Moteurs et générateurs.
8. Tête d'injection. 45. Moteurs et compresseui
9. Flexible d'injection. 46. Magasin de pièces.
ÎO. Colonne montante. 47. Centrale hydraulique
11. Treuil. B.O.P.
12. Console du chef de poste. 48. Ateliers.
13. Sommier de stockage des tiges 49. Magasin pièces de
14. Plancher. pompe.
15. Table de rotation. 5O. Réservoir fue]
16. Substructure. 51. Stockage de petit
17. Bloc d'obturation du puits. matériel.
18. Abri du chef de poste. 52. Elévateurs.
19. Manifold de buses. 53. Touret de câble.
20. Torche. 54. Plan incliné.
21. Séparateur. 55. Accès des tubes.
22. Vibrateur. 56. Tiges.
23. Dégazeur.
24. Désableur.
25. Désilteur.
26. Mitrailleuse de fond.
27. Agitateurs à boue.
28. Bacs à boue (3)
29. Stockage de produits à boue.
3O. Entonnoir pour fabrication-de la boue.
31. Pompe pour fabrication de la boue.
32. Pompe à boue (2)
33. Amortisseur de pulsation.
34. Flexible de liaison.
35. Conduite de refoule-
ment des pompes.
36. Réservoir pour
l'eau de refroi-
dissement (¿a,
du frein.

59. Tige d'entraînement


60. Raccord de tige d'entraînement
61. Tige
62. Masse-tige
63. Outil
64. Tubage
- 37 -

L'atelier de forage se compose :

- d'un mât de levage de plusieurs dizaines de mètres de hauteur (30 à 40 m /sol)


dont la puissance de levage est estimée à 200 t,
- d'une batterie de moteurs,
- de tamis vibrant pour séparer la boue des parties solides provenant du forage,
- de pompes pour injecter les boues à l'intérieur des tiges,
- de râteliers pour stocker horizontalement les tiges de forages,
- d'installations de chantier abritant les ateliers mécaniques, groupes électrogènes,
bureau, ...,
- d'une aire de stockage des tubages.

Le creusement du forage est effectué par un tricône fixé au bout d'un


train de tiges de forage qui, par rotation, réduit la roche en débris de dimensions
millimétriques (cuttings).

Simultanément, des pompes injectent, par l'intérieur des tiges, une


boue de composition unitaire. Un mètre cube de La boue de forage utilisé habituel-
lement pour ce type de forage contient les éléments suivants :

- 10 à 15 kg de be.ntonite (argile),
- 1 à 1,5 kg de soude caustique (NaOH pour maintien d'un pH basique de la boue
afin d'éviter les phénomènes de dissolution des terrains carbonates),
- 1 à 3 kg de polymères cellulosiques polyanioniques (produit non polluant, réducteur
de filtrat),
- 1 à 2 kg de carboxylméthycellulose (consistance et viscosité de la boue, non
polluant),
- 1 litre de lubrifiant (produit biodégradable et non polluant),
- 1 kg de bactéricide (formol).
- 38 -

Cette boue lubrifie et refroidit le tn'cône, remonte en surface par


l'espace annulaire entre les tiges et les parois du trou en empêchant les ébou-
lements et en prévenant tout envahissement intempestif du forage par les eaux
des aquifères rencontrés. Cette boue est recyclée après élimination de toutes
les particules de roches. Pour réaliser la boue, la consommation en eau varie
J
de 100 m /j à 100 rrr/h, en cas de perte totale.

Le volume total de boue utilisée par les deux forages s'élève à


3
1500 m environ.

Un programme de forage, établi préalablement, prévoit un certain nombre


de changements dans le diamètre du trou qui décroît à partir de la surface. Après
les phases de forage, le trou sera tube et cimenté jusqu'au toit du réservoir.
La zone aquifère sera laissée libre car elle est de bonne constitution (aquifère
calcaire).

Au fur et à mesure de l'avancement, la nature des terrains traversés,


ainsi que les tubages et cimentations sont contrôlés par des méthodes d'explora-
tion géophysique (diagraphies). Ces mesures permettent :
- de bien situer les niveaux géologiques et d'en connaître leurs caractéristiques
(teneur en argile, porosité, densité, . . . ) ,
- de contrôler les tubaaes et les cimentations.

A l'issue de chaque forage, des essais de mise en production son.t


réalisés afin de déterminer les paramètres hydrodynamiques du captage et du
réservoir nécessaires pour sa mise en exploitation. Des prélèvements d'eau géo-
thermale sont effectués pendant cette phase, pour déterminer ses caractéristiques
physico-chimiques.
- 39 -

PROGRAMME VES TRAVAUX VE FORAGE PREVU POUR LE PROJET VE STAINS

Deux forages seront creusés à partir de la même plateforme. Les têtes


de puits seront distantes de 15 m environ. Ces forages seront déviés à partir de
5oo m de profondeur. Ils seront ainsi distants de 1225 m environ au toit du ré-
servoir selon un axe NE-SW.

La figure 7.1, à 1/10000 montre l'orientation du doublet et les objec-


tifs à atteindre.

FORAGE DE PRODUCTION

Inste II at¡on d'un tubage technique 0 770 mm pour couvrir les terreins
de surface entre 10 et 30 rr. avant le début des travaux.

I. PROGRAMME VE FORAGE (Fig. 7 . 2 . a J 7 . 2 . b , 7.2.c)


Plient 17" 7/2 (0 - 500 m)
Forage en 17". 1/2 jusqu'à 500 m environ.
Mise'en place d'un tubage 13" 3 / 6 à cette profondeur et cimentetion.
En cas de mauvaise tenue des terrains tertiaires ou de pertes ïncolma-
tables, élargisseoe en 24" jusqu'à 160 m et pose d'un tubage 18" 5 / 5 .

Vhtui 11" 1/4 [500 - 1825 m]


Forage vertical de 500 à 520 rr..
Amorce du build-up à 520 m à la turbine, jusqu'à obtention d'un angle
de 16 à 2 0 e .
Poursuite du build-up en forage rotary, jusqu'à l'obtention d'un angle
de 32° environ.
Fore.e en déviât ion stabiIisée à 32° jusqu'au toit du réservoir, soit
environ 1835 rr. (1665- vertical).
Mise en place d'un tubage 9" 5/£ et cimentât ion de ce tubage sur
2 ces 3 étages.
La DV supérieure permettra ultérieurement la coupe du tubage 9" 5/5
vers 450 m environ pour libérer la chambre de pompage 13" 3 / 6 .
Phau i" Ml (1635 - 2020 m]
Forage en déviation stabilisée à 32° j u s q u ' à environ 2020 m (1820 rr.
ve rt i ce I ) .

2 . TÜ5AGE ET CI MENTATION.'

Tttfc&pc lé" S/S Uv<L>:¿ue£) : Grace K55


" E 7 , 5 Ibs/fT
Fi Iétage BUTTRESS
CinenTcTion innerstrinç
Ciment CFJ 45
- 40 -
Fig. 7.1

NG
STAINS
DEFINITION DES OBJECTIFS

PRODUCTION P. INJECTION I.
XI- 602580.0 XI- 602580.0
Yl- 138960. 0 Yl- 138960.0
X2- 603025.0 X2- 602125.0
Y2- 139400.0 Y2- 138575.0
Fig. 7.2 a
- 41 -

PROGRAMME DE FORAGE
STAINS-PRODUCTION
GEOLOGIE COUPE TECHNIQUE DEPL

O I
F 24"
TERTIAIRE T 18-5/8

15S ¡ 160-

F 17-1/2
SENONIEN T 13-3/8

450
500
525 KOP < 520
GRAOt 1.25
INCLi 31.6
TURONIEN
665
CENOMANIEN
725
GAULT EOK i 760 68
765
ALBO-APTIEN
845

BARREHIEN/NËQCOMIEN
-i 980
-i 1005
PORTLANDIEN F 12"l/4
'1125 T 9-5/8

KIMMERIDCIEN !

1280
SEQUANIEN
1325
RAURACIEN
1305
ARGOVIEN
1485
OXFORDIEN

1625 j
CALLOVIEN 1835-^
1665 i 1665 625

DOGGER F 8-1/2
j
1820 i11820 2017' 720
i
Fig. 7.2b
- 42 -

400 PROFIL VERTICAL


STAINS-P
500
- 520 - KOP
Ri 45S

600

700

760 KOP t 520 M


GRAO« 1.25 d/lOH
800
DEPU 625 M
PROFi 1665 M

900
INCL: 31.6

1000

1100

1200

1300

1400

1500

1600

1665 1835
1700

in
I I I I
1600
100 200 300 400 500 600 700 800
Fig. 7.2 c
- 43 -

PROJECTION HORIZONTALE
STAINS-P
DEPLACEMENT 625 +50 M
AZIMUT N 45 E +-5 DEG
NORD
GEOGRAPHIQUE
600 ••

OUEST EST
500

SUD
- 44 -

Tubaoc 13" 3/1 : Grade K55


5¿,5 Ibs/ít
Filetage VAM ou BUTTRESS
Ci mentation par déplacement avec bouchons
Ciment CPA 55 ou classe G

TubcLoc 9" S/i : Grade K55


40 Ibs/ft
Filetage VAM ou BUTTRESS
Cimentât ion triple étage (2 étages cimentés)
Ciment CPA 55 ou classe'G

3. BOUE
Phtue. 17" 1/2 : Boue bentor. it ique s i m p l e . D i l u t i o n à l ' e a u e t
ajout de p o l y m è r e s dans la c r a i e .

Pfuue. 12" 1/4 : Boue aux polymères è support bentonitîque :


. densité : 1.10
. viscosité : 40 - 45
. filtrat : 6 - 8

PhíU>tL Í" 7/2 Boue aux polymères dégradables


Densité obtenue avec du sel

4. PIAGKAPKIES
Avant iabaaa 9" 5/S Double diariétreur sur le cécouvert
GR

Aptes tubaqz 9" S/% CBL de la DV supérieure au sabot


GR - double diamëtreur
SUA ¿e. A.<L&(L,IVO¿H
_ Programme AFME (I des 2 puits)
FDC, CNL
FDC - GR

5. TETES VE PUITS
P/UL4C 17" 1/2 : Tube fontaine monté sur le tube guide avec
piquage 2" pour le remplissage.

12" 1/4 : Casing head vissée sur tubage 13" 3/S


Mud cross
Spool d'air Iift
HydriI
Tube fontaine
Test ces 50= è £D kc/cr2 et ces cclcnr.es è
25 kg/err.2.
- 45 -

FORAGE D'INJECTION

Installation d ' u n tubage technique de 0 770 mm pour couvrir les terrains


de surface entre 10 et 30 m avant le début des travaux.

1. PROGRAMME VE FORAGE
PlvU>(L 1 7 " 1/2 (0 - 4 0 0 ni)
Forage en 17" 1/2 jusqu'à 400 m environ.
Mise en place d'un tubage 13" 3/8 à cette profondeur et cimentation.
En cas de mauvaise tenue des terrains tertiaires ou de pertes incolrra-
tebles, élargissage en 24" jusqu'à 160 m et pose d'un tubage 18" 5 / 5 -

Pkcuz 12" 1/4 (400 - 1-810 m)


Forage vertical de 400 à 420 m.
Amorce du build-up à 420 m à la turbine jusqu'à l'obtention d'un angle
de 18°à 20°.
Poursuite du build,-up en rotary jusqu'à l'obtention d'un angle de28°
envi ron,
Forage en déviation stabilisée à 28° jusqu'au toit du réservoir, soit
environ 1810 m (1665 m vertical). :
Mise en place d'un tubage 9" 5/6 et cimentât ion de ce tubage en
2 étages.

?ha&z %" 1/2 (1810 - 1985 m)


Forage en déviation stabilisée à 28° jusqu'à environ 1985 m (1520 m
ve rt i caI ).

2. TUBAGE ET CIMENT AT10N '


Tubdqt H" S/i UvvitucJL) : Grade K55
" 67,5 Ibs/ft
Filetage BUTTRESS
Cimentât ion innerstrino
Ciment CPJ 45
Tubflpe 13" l/% : Grade K55
" " 5 4 , 5 Ibs/ft
Filetage API 8 rd STC
Cimentât ion par déplacement avec bouchons
Ciment CPJ 45

Tubage. 9" 5/i : Grade K55


40 Ibs/ft
Filetage VAM ou BUTTRESS
Cimentât ion double etace
Cir.er.T C = A II ou classé G.
Fig. 7.3 a
- 46 -

PROGRAMME DE FORAGE
STAINS-INJECTION
GEOLOGIE COUPE TECHNIQUE DEPL

F 24"
TERTIAIRE T 18-5/8

155 1BO-
F 17-1/2
T 13-3/8
SENONIEN
400
KOP i 420
CRAEU 1.25
INCU 27.9
525 !

TURONIEN
EOK i 635 53
685
CENOMANIEN
725
CAULT 765
ALBO-APTIEN
B45

980
1005
F 12-1/4
PORTLANDIEN T 8"5/8
1125

KIMMERIDGIEN

1280
SEOUANIEN
1325
RAURACIEN
1385
ARSOVIEN
1485
OXFORDIEN
1625 j
CAU-OVIEN 1810
1665 j 1665 600
I

UOCCER \ F 8"1/2
I
1820 1820 1385' 682
Fig. 7.3 b
- 47 -

300 PROFIL VERTICAL


STAINS-I
400
- 420 \- KOP
Ri 458

500

600
- 635 6 4 4 Y EOK KOP i 420 M
GRAOt 1.25 d/lOH
DEPL. 600 H
700
PROFi 1665 M

INCLÏ 27.9
800

800

1000

1100

1200

1300

1400

1500

1600

- 1665 1810
1700

ß
1800
100 200 300 400 500 600 700 800
Fig. 7.3 c

PROJECTION HORIZONTALE
STAINS-I
DEPLACEMENT 600 +50 M
AZIMUT S 50 W +-5 DEG
NORD
GEOGRAPHIQUE

OUEST EST

SUD
3. BOUE
IV 1/2 Boue bentonitique simple. Dilution à l'eau
et ajout de polymères dans la craie.
Boue aux polymères à support bentonitique :
12" 1/4 . densité : 1.10
. viscosité : 40 - 45
. filtrat : 6 - 8
Boue aux polymères dégradebles
Vixa.it t" 1/2 Densité obtenue avec du sel

4. PIAGKAPh'IES

tubage. 9" 5/S CBL


GR - double diamétreur
SUA ZJL *-JL¿>WOGLK FDC - GR

5. TETES VE VISITS
?hûJt,z 17" 1/2 Tube fontaine monté sur le tube guide avec
piouaoe 2" pour le re.^pl issaoe.
12" 1/4 Casing head vissée sur tubage 13" 3/S.
Mud cross
Spool d'air Iift
Hydril
Tube fontaine
Test des BOP à 80 kg/or.2 et des colonnes è
25 kg/or, 2 .
- 50 -

Programme de mise en production

IL comprend une phase de stimulation et de développement englobant plusieurs


opérations successives :
. un nettoyage par dégorgement artésien , par injection d'eau claire ou par
le procédé d'air lift
. une acidification
. un nouveau dégorgement.

La seconde étape des essais est destinée -à définir les paramètres physiques
de l'aquifère exploité. Elle comporte des opérations de mise en production,
de remontée de pression par fermeture du puits à la fin du forage de chaque
puits. Un essai d'injection s'ajoute à ce programme pour le puits d'injection
En fin d'essai, un test d'interférence mesure les effets de puits à pjits.

Ces essais comportent des enregistrements de diagraphies au niveau du ré-


servoir :
. un flowmètre ou débitmètre
. une thérmométrie
. une mesure de pression de fond (sonde HP)
. un échanti H o n n e u r .

Le volume total des eaux d'essai sera environ de 2000 à 3000 m 3 par puits.
Ces eaux seront évacuées suivant les possibilités du contexte local en fonc-
tion de leurs caractéristiques chimiques et de leur volume. Si nécessaire,
on pratique des chasses d'eau douce pour diluer le fluide géothermal qui,
avant rejet, sera refroidi par passage dans un bourbier.
- 51 -

2.12 IMPACT jyR_LES_INFRASTRUÇTyRES

2.121 VOIRIE

Les véhicules desservant le chantier risquent de porter préjudice à la


bonne circulation et à la viabilité des voies qu'ils emprunteront. De nombreux
véhicules lourds et encombrants seront nécessaires à l'amenée et au repli du chan-
tier.

Ils risquent néanmoins de répandre de la boue sur les chaussées à la


sortie du chantier, notamment dans les rues d'Amiens.

2.122 RE SE AU _D ¿A. SSAI NI SS E_M ENT_

Le réseau d'assainissement des eaux usées le plus proche du site est


celui du quartier du "Clos Saint-Lazare" qui est géré et entretenu par 1'O.P.H.L.M.
Une conduite, en diamètre de 20 cm, munie de six regards, passe sous la ruelle pé-
riphérique du centre commercial du Square Molière et se trouve directement en bor-
dure du site. Cette conduite pourrait être utilisée pour le rejet des eaux des essais
de production des forages. Elle risque donc d'être engorgée pendant quelques heures
et de façon intermittente lors de ces essais.

Le réseau E.U. du "Clos Sainf'Lazare" rejoint le réseau général d'as-


sainissement constitué par une conduite en diamètre 300 cm dans l'avenue de Sta-
lingrad. Ce dernier est entretenu et géré par la D.D.E. de Seine-Saint-Denis, et
se déverse dans la station d'épuration d'Achères. Ce réseau important ne risque
aucun engorgement. La station d'épuration d'Achères traite, quant à elle, 2 100 000 m
d'effluents chaque jour. A comparer au volume des eaux d'essais, qui est de l'ordre
de 2000 à 3000 m3 par puits, et dont le rejet est étalé sur une quinzaine d'heures
environ, cet impact est négligeable conformément à l'avis des techniciens responsable
de sa gestion et de son fonctionnement.
- 52 -

2.123 ADDUCTION^ D_'EAU_

Au cours des travaux de forage, les besoins en eau du chantier peuvent


varier de 100 mVjour à 100 m 3 /neure. Dans les conditions de forage normales, les
quantités d'eau consommées pour les travaux eux-mêmes sont de quelques dizaines
de mètres cubes, pour les préparations de boues notamment. Lorsque le forage est
en "perte totale", c'est-à-dire que la boue ne remonte plus et se trouve absorbée
par des fractures dans le terrain foré, les besoins en eau deviennent alors élevés
et urgents pour maintenir le trou en boue, d'où la nécessité de pouvoir compter sur
une alimentation en eau à fort débit.

Aussi, pendant la durée du chantier, le réseau d'adduction d'eau qui


alimentera le chantier subira de manière intermittente des baisses de pression
liées à la consommation du chantier.

L'alimentation en eau du chantier pourrait être effectuée à partir


des conduites suivantes :

- la conduite en 0 150 mm, située sous le trottoir, côté opposé, au site dans la
rue d'Amiens ;
- la conduite en 0 100 mm desservant les magasins et les habitations du centre
commercial du square Molière ;

- une dernière solution consisterait à utiliser l'une des bouches d'incendie en.
diamètre 100 mm situées de part et d'autre du centre commercial, côté site.

2.124 RESEAU GAZ DE FRANCE

Une conduite de gaz "moyenne pression", en diamètre 300 mm, acier, passe
sous le trottoir ouest (côté pair) de la rue d'Amiens. Le passage de convois excep-
tionnels risquant de détériorer la chaussée peut porter préjudice à l'état de cette
conduite souterraine.
- 53 -

2.125 RESEAU_ELECTRIQUE_

La ligne électrique aérienne alimentant les habitations situées le


long de la rue d'Amiens comporte plusieurs raccordements qui traversent la rue
entre 8 et 10 m au-dessus de la chaussée. Cette ligne est la seule qui soit
située sur le parcours des véhicules desservant le chantier. Cependant, elle ne
risque a priori aucun préjudice.

2.126 RESEAU_TELEPHONIQUE_

La ligne téléphonique qui dessert les habitations situées dans la


rue d'Amiens traverse cette rue d'Est en Ouest à une vingtaine de mètres au
Sud de l'entrée prévue pour la plateforme et à une hauteur de 5 à 6 m au-dessus
de la chaussée, et passe au-dessus de cette entrée. Un poteau bois téléphonique
est situé à un mètre au Nord de l'entrée. Cette ligne risque certains préjudices
au passage des convois exceptionnels du chantier, si elle n'est pas; rehaussée.
Il sera peut-être nécessaire de la déplacer provisoirement pour aménager l'entrée
du chantier.

Cette ligne passe également au-dessus de l'entrée prévue pour la plate-


forme à 5 ou 6 m de hauteur et un poteau téléphonique en bois est placé à 1,5 m
environ du pilier nord de l'entrée. A cet endroit, la ligne téléphonique devra être
éventuellement déplacée afin de permettre l'élargissement de l'entrée pour le pas-
sage des gros véhicules.

D'autre part, cette ligne pourrait être utilisée pour desservir la


plateforme de forage.
2.12 7 A_EROPORTS_, _HEL IPORTS¿_ CENTRE S_ £ ' E_MI_SSION_RA_DIO

La circulation aérienne et les émissions radio ne risquent aucun


préjudice car le site de forage est en dehors des zones de servitudes de ces
infrastructures.

En effet, la zone de servitude de l'aéroport du Bourget est à la


cote + 110 NGF au droit du site. L'altitude moyenne du site est + 45 NGF. La
hauteur maximale des mâts de forage des machines utilisées sur les chantiers
géothermiques est de 52 m. L'altitude maximale atteinte serait, dans ce cas,
- 54 -

2.13

- Les risques présentés par une telle opération ont trait en majeure
partie aux problèmes hydrauliques. Il faut, en effet, prendre en compte les
dispositions permettant de' faire face à des circulations anormales de fluides,
notamment :
- en surface, avec les épanchements et ruissellements accidentels des produits
liquides ou pulvérulents utiI i ses couramment sur les plateformes de forage ;
- en profondeur, par des mélanges d'eau entre les différentes nappes sou-
terraines traversées par le forage.

2.131 EAUX_SUPERFICIELLES_

Durant les travaux de forages, les produits liquides utilisés sont :


d'une part les produits classiques rencontrés sur tous types de chantier -
gaz oil, huile moteur principalement ; d'autre part des produits spécifiques
au forage : acide, produits boue, sel, eau géothermale.

Le gaz oil et l'huile moteur ne sont répandus qu'en faible quantité


et peuvent se retrouver à l'état de traces dans les eaux superficielles.

L'acide employé habituellement sur les chantiers géothermiques, est


l'acide chlorhydrique. Il est usilisé à faible concentration - 15 7. - II contient
un inhibiteur empêchant l'attaque acide de l'acier. Il est stocké en cuve à
double paroi, de 4 m 3 , comprenant un système de dépotage à l'air comprimé. Une
seule cuve de 4 m 3 se trouve en permanence sur le chantier pour pallier d'éven-
tuels incidents en cours de forage. Au moment des essais, 12 m 3 d'acide sont
stockés sur le chantier avant d'être utilisés pour le "développement du réservoir'
- 55 -

Les épanchements accidentels d'acide représentent de très faibles


volumes. Cet acide se neutralise rapidement au contact des matériaux, géné-
ralement calcaires, constituant la couche de roulement de la plateforme.

Les produits de boue et le sel sont stockés pendant toute la durée


du chantier à proximité des bacs de fabrication des boues. Leur conditionne-
ment est réalisé en sacs de 30 à 50 kg en plastique de façon à prévenir leur
stockage contre l'humidité.

Ces produits, décrits au paragraphe 2.113, ne présentent aucun danger


de pollution. Ils sont biodégradables en général et les seuls produits agres-
sifs que sont le bactéricide (formol) et la soude caustique sont en très faible
quant i té.

L'eau géothermale n'intervient qu'en phase finale du forage. Cette


eau peut présenter des risques de pollution en très grande quantité, en parti-
culier pour ses fortes capacités corrosives et sa forte salinité. Toutefois,
les quantités déversées accidentellement sont faibles et ces risques sont peu
importants.

2.132 EAUX SOUTERRAINES

Les principaux risques auxquels sont exposées les eaux souterraines


sont de deux types :
- risque de communication entre nappe : ce risque est limité en superficie
et en temps, et il est donc de faible importance ;
- risque de pollution par les boues de forage : les différents constituants
entrant dans la composition des boues sont, comme nous venons de le voir,
sans danger pour la plupart, ou bien, les polluants sont en très faible
quant ité.
- 56 -

2.14 IMPAÇT_SUR_LE_MILIEy_HUHAIN

2. 141 IMPACT_5UR_LA_ QUALITE_ £E_L¿AIR_

Le chantier donnera lieu à des émissions de gaz d'échappement (bat-


teries de moteurs, camions, . . . ) . IL arrive, en outre, que les nappes aquifères,
profondes, contiennent des gaz dissous (hydrocarbures, hydrogène sulfuré (H-S)
par exemple).

Pendant les essais, les mesures de débit s'effectuent sur plusieurs


heures (10 à 15 h ) . Les gaz dissous dans l'eau géothermale à la pression du
gisement se dégagent en partie à la pression atmosphérique. Ce sont, par ordre
de taux décroissant : l'azote, le gaz carbonique et l'hydrogène sulfuré qui
a l'odeur caractéristique d'oeufs pourris. L'h'ydrogène sulfuré est perceptible,
6
à l'odeur, à dose très faible (10~ g/l), mais il peut devenir toxique à des
concentrations élevées.

2.142 ECLAIRAGE DU_CHANTIER_

Les impératifs techniques, tels que la bonne tenue du trou en cours


de foration, contraignent l'entreprise de forage à un travail continu de 24 h,
et donc à prévoir un éclairage puissant de toute la plateforme de forage.

Par ailleurs, la proximité de l'aéroport du Bourget, sans entraîner


des contraintes rigoureuses vis-à-vis de la circulation aérienne, impose un
balisage lumineux du mât de forage, conforme aux normes prévues par les ser-
vices des aéroports de Paris.

Ce balisage est constitué de la façon suivante :

- le mât doit comporter des feux rouges fixes ainsi que des bandes rouges et
blanches ;
- une alimentation de secours doit être établie pour les feux rouges fixes et
doit assurer au minimum 12 h de dépannage.
- 57 -

Aussi, l'éclairage intense et permanent du chantier risque de


déranger les habitants les plus proches, c'est-à-dire ceux de la résidence
du "Clos Saint-Lazare" et des habitations situées le long de la rue d'Amiens.

2.143 IMPACT_SON0RE_ -_ EMERGENCE^ SONORE_DU_ FORAGE


I
On peut estimer à 0,50 m la distance qui sépare les habitations
les plus proches de l'endroit prévu pour la plateforme. Ces habitations
sont situées le long de la rue d'Amiens, au bord du chemin d'accès prévu
pour le chantier, à l'Ouest du site. Au deuxième plan, à 150 m environ, et
du côté est du site, se trouve les habitations et une partie des magasins
du square Molière.

Les forages se trouveront à près de 100 m du 17 bis rue d'Amiens


et à 200 m du square Molière.

Les niveaux sonores prévisibles s'étendront comme suit :


- à 100 m, les niveaux atteints sur une machine non capotee sont compris
dans une fourchette de 60 à 70 dBA. A 200 m, ils sont compris grosso modo
entre 50 et 60 dBA.

Dans tous les cas ces valeurs sont émergentes de nuit, de 10 dBA au square
Molière dans le cas le plus favorable (machine peu bruyante) et de 18 dBA
devant la maison de la rue d'Amiens.

On notera qu'avec des machines capotees, il est possible d'obtenir


des niveaux sonores de Tordre de 46 à 50 dBA à 100 m du forage (mesures sur
le chantier géothermique d'Achères) et 44 dBA à 200 m.
- 58 -

2.144 VIBRATIONS

Comme tout chantier, la plateforme du forage sera source de vibrations


essentiellement lors du forage du terrain de surface (durant deux jours environ).
Il n'existe pas de données sur les vibrations transmises par un engin de forage
type pétrolier, ces vibrations étant, bien entendu, fonction du terrain de sur-
face et du type de machine employée. Cependant, ces vibrations restent faibles.

2.2 EVALUATION VES IMPACTS PENVANT L'EXPLOITATION VU GITE

2.21 ASPEÇT_DES_INSTALLATIONS (Fig. n° 8 et 8 bis)

L'exploitation de l'énergie géothermique se fera à partir de deux


forages (doublet) : l'un destiné à la production d'eau chaude sur 1'hypo-
thèse de 150 m3/n à 56° en tête, l'autre destiné à la réinjection, dans le
même aquifère, de l'eau qui a cédé une grande partie de ses calories. Cette
eau sera réinjectée à 32°C en moyenne sur la saison de chauffe, selon les
prévisions, et à 25° au plus bas.

Dans ce projet, les deux forages sont déviés et sont effectués


à partir de la même plateforme. Les têtes de puits seront distantes de
15 m environ et les forages éloignés de 1225 m au toit du réservoir.
- 59 -

Le choix de ce type d'exploitation (puits de production et d'injection


à proximité l'un de l'autre) a été retenu pour les raisons suivantes :
- éviter de distribuer de l'eau géothermale (provenant de l'aquifère aux carac-
téristiques chimiques polluantes) en zone urbanisée ;
- éviter le déplacement de la plateforme de forage ;
- n'avoir qu'un seul site de forage et ne pas multiplier les "nuisances" dues
aux forages.

Ce choix entraîne la construction d'un réseau intermédiaire appelé


"réseau géothermique". Il reliera l'échangeur gëothermal aux échangeurs
qui seront installés dans les chaufferies déjà existantes des différents
groupes urbains concernés.

L'échange géothermal - géothermique sera assuré par trois échangeurs


à plaque au titane (sous-stations primaires) alimentés au prorata des puis-
sances à fournir. :

Ainsi, le circuit d'eau gëothermale (circuit primaire) salée, est


réduit à la liaison : forage de production - échangeurs primaires à plaques
de titane dans la station géothermale - forage d'injection. Cette liaison se
fera par une canalisation prévue pour assurer la circulation du fluide géothermal
corrosif. L'eau géothermale cède ses calories à l'eau géothermique (circuit se-
condaire) par passage dans les ëchangeurs primaires. Une pompe d'exhaure immergée
sera mise en place dans la chambre de pompage du puits de production (à environ
300 m de profondeur). La réinjection s'effectuera à l'aide d'une pompe de surface.

L'eau géothermique sera distribuée par un réseau de chauffage de type


"classique". Les échangeurs secondaires seront implantés dans les chaufferies
déjà existantes.
- ÓC - Fig.8
TRACE DE PRINCIPE DU RÉSEAU GÉOTHERMIQUE

6 »fi"utpcr rtftiM

^ 11 9
7

10 Cti

iH ¿f£;,obij 11 c m * ! et
12 luut»

bOUS-STATION PRIMAIRE
SOUS STATION SECONDAIRE
HIHI RÉSEAU GÉOTHERMIEJ^

Forages '
Têtes de puitsL

^$^54.
- 61 -

Le réseau géothermique sera conçu de manière à desservir d'abord


les chaufferies des ensembles équipés d'émetteurs hautes températures
(radiateurs), la production d'eau chaude sanitaire, puis les chaufferies
des ensembles équipés de panneaux de sols.

2.211 RESEAUDE DISTRIBUTION_DE_ LA_CHALEUR (Fig. 8)

Le schéma de distribution est le suivant :

G.S. V.Hugo C3
P. V. Couturier C4
Cité Lurcat

Energie
G.S. R.Rolland TB1
Géothermique CES et COSEC TB2

P.M.I.

La circulation du fluide géothermique sera assurée par des groupes


électro-pompe à vitesse variable s'adaptant à la charge thermique du réseau.

Corrélativement, les pompes de production et de rëinjection du cir-


cuit géothermal seront alimentées en courant à fréquence modulée, permettant de
faire varier le débit en fonction des besoins.

La température des retours vers les sous-stations primaires sera


abaissée au maximum, en procédant notamment à la surpression des bouteilles
de mélange .
- 62 -

Ces dispositions ont pour but d'optimiser le taux de couverture des


besoins par la géothermie et de limiter la consommation d'énergie électrique
ce qui améliore sensiblement le bilan énergétique global.

Enfin, l'adjonction d'une pompe à chaleur autorisera une meilleure


utilisation de la ressource. Le schéma de principe retenu est représenté en
figure 8 bis.

La station d'échange géothermale - géothermique sera incorporée


dans la centrale géothermique implantée en limite de l'aire de service
des deux puits.

La centrale géothermique comportera les locaux suivants :

. échange et pompes réseau géothermique,


. transformateur,
. basse tension et variation de vitesse
. contrôle télésurveillance télégestion,
. sanitaire,
. atelier maintenance.

2.213 DItŒ,VSZONNEMEHT_ 5OMÏÎA_IRE _D ES ^INSTALLATIONS

La station d'échange et la centrale géothermique seront regroupées


dans un local de 300 à 400 m * dans lequel seront donc installés tous les
organes décrits en 2 . 2 1 2 .

Les têtes de puits situées à l'extérieur du local seront reliées


chacune à l'échangeur primaire par 1G à 20 m de conduite isolée thermiquement

Une aire de service et de sécurité carrossable (13 T / e s s i e u ) , de


20 m de diamètre autour du local et des têtes de puits, munie d ' u n chemin
d ' a c c è s , devra être aménagée.

Le réseau géothermique desservira les sous-stations primaires à partir


de la centrale géothermique. La figure 8 montre l'ensemble des conduites qui
devront être mises en place pour établir le réseau géothermique.
Schema type d'une sous-station primaire avec échangeur géothermal et p o m p e à chaleur

18CTC
Deport 9 0 ' C

Réseau urbain

Retour reseau primaire

COMPRESSEUR
OO Eau geolhermale
—<" production
\t
Rejet 56

EVAPORATEUR
- 64 -

2.22 IMPAÇT_SyR_LES_INFRASTRyÇTURES

Le réseau routier et Les divers réseaux d'infrastructures Liés au


réseau routier pourront subir des modifications. En effet, La mise en place
du réseau géothermal et du réseau géothermique nécessitera La réaLisation
de plusieurs centaines de mètres de tranchées Le Long des rues et avenues du
"Clos Saint-Lazare".

2.23 IMPAÇT_SONORE

Le bruit émanant des installations sera insignifiant. La seule source


bruit est Le groupe électro-pompe.

2.24 IMPAÇT_SUR_LES_EAyX

2.241 EAUX_SUP£RF_ICIELLES_

Afin de diminuer les risques d'inondation et de pollution Liés à d'éven-


tuels incidents sur le réseau géothermal, celui-ci est conçu pour avoir Les dimen
sions les plus réduites possibles. Ainsi, les têtes de puits sont distantes de
15 m et la station géothermale est implantée Le plus près possible des têtes de
pui ts.

L'éventualité d 1 incidents,du type rupture de tête de puits ou de cana-


lisation, ne peut être envisagée dans les conditions d'utilisation prévues.
En effet, les normes de choix des têtes de puits sont prises en vue du maximum
de sécurité. De plus, L'installation d'un compensateur de dilatation supprime
les efforts sur la tête de puits. Le B.R.G.M. propose également des contrats
de suivi et d'entretien des forages (en particulier, les contrôles de corrosion)
en vue de prévenir un quelconque risque d'incident.
L'expérience acquise au cours des réalisations antérieures permet
aussi de constater qu'aucun problème de fuite nécessitant de "tuer" le puits
ne s'est produit. Les seules fuites intervenues sur certaines installations
étaient en aval de la vanne de fermeture du puits de production.

Si toutefois, par accident, une tête de puits venait à être endommagée,


le puits pourrait être "tué" en quelques heures par une injection de saumure
(eau salée de forte densité).

2.242 EAUX_SOUT_ERRAINES

En cours d'exploitation, l'impact du doublet géothermique ne se manifeste


qu'au niveau de l'aquifère du Dogger. Le trou étant tube et cimenté, il n'y a pas
de risque de communication entre les nappes sus-jacentes traversées par le forage,
mais non captées par celui-ci.

Ues conséquences de l'exploitation du doublet géothermique de Stains sur


l'aquifère du Dogger et les projets ou réalisations environnants ont fait L'objet
d'une modélisation mathématique montrant l'évolution des fronts chauds et froids,
et de la température au cours du temps. Cette modélisation prend en compte La tota-
lité des doublets réalisés ou projetés situés aux alentours du site de Stains. Ces
doublets sont les suivants :

Coordonnées des impacts


au niveau dij réservoir

Forage de production Forage d'injection


GARGES "A" (GGAR 1 et 2) x = 604,598 x = 605,543
y = 141,446 y = 142,300
GARGES "B" (GGAR 3 et 4) x = 605,800 x = 604,880
y = 141,060 y = 140,220
LA COURNEUVE NORD (1 et 2) x = 604,428 x = 604,806
y = 137,453 y = 136,627
LA COURNEUVE SUD (1 et 2) x = 603,468 x = 603,854
y = 136,366 y = 137,144
STAINS x = 603,025 x = 602,125
y = 139,400 y = 138,575

Cette modélisation montre qu'il n'y a pas de chute de température supérieure à


1,5°C sur les 30 premières années d'expLotation.

Les figures 9 et 9 bis montrent respectivement L'extension des fronts chauds


et froids et la chute de température en fonction du temps.
STflINS
ETUDE D'IMPLRNTflTION
06.08.84
TI=30.H=20

VITESSE REELLE D'ECOULEMENT NRTUREL = 0. M/RN


POROSITE = 16.00 7.
HRUTEUR UTILE DE L'RQUIFERE = 20 METRES
CRPRCITE CRLORIFIOUE OU FLUIDE = 1.00 CRL/CM3/1:
CRPRCITE CRLORIFIOUE DE LR ROCHE = 0.50 CRL/CM3/T:
CRPRCITE CRLORIFIQUE DES EPONTES = 0.50 CRL/CM3/T;
CONDUCTIVITE THERMIQUE DES EPONTES = 0.60E-02CRL/CM/S/"C!

DEBITS EN M3/H

PRODUCTION INJECTION
P.GRRGES.P1 '• 200.00 I.GRRGES.I1 ' 200.00
P.GORGES. P2 '| 200.00 I.GRRGES.I2 • 200.00
P.GLCSUD.Pl '> 160.00 I.GLCSUD.Il > 160.00
P.GLCNR0.P2 'i 140.00 I.GLCNRD.I2 < 140.00 o
P.STfllNS.Pl '> 150.00 I.STRINS.Il • 150.00

to
ECHELLE = 250 METRES CD
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- 69 -

III. - RAISONS DU CHOIX DU SITE

Le choix de l'emplacement de la future plateforme de forage a été


arrêté pour les raisons suivantes :

le site retenu est le seul terrain disponible à proximité des consommateurs


et celui qui offre le plus de disponibilité à l'implantation de tels travaux.

compte tenu des projets de forages géothermiques voisins, réalisés ou projetés,


ce choix semble le plus propice.
- 71 -

IV. - MESURES ENVISAGÉES POUR SUPPRIMER/ RÉDUIRE ET/


SI POSSIBLE, COMPENSER LES CONSEQUENCES DOMMAGEABLES

4. 1 MESURES PRISES PESIVANT U PHASE ÜE CHANTIER.

4.11 ENVERS_LE_ÇADRE_NATUREL

Compte tenu des éléments d'impact exposés dans les chapitres précédents,
les mesures prises sont les suivantes :

- Avant la construction de la plateforme, une campagne d'essais géotechniques


définira les aptitudes des terrains dans leur état actuel. Cette étude
étaûlira les éventuels travaux de confortement à réaliser pour permettre l'ins-
tallation du chantier dans les conditions de stabilité garanties à court terme
pour les travaux de forage et à long terme pour l'implantation des installations
définitives (local de la station géothermale) ;

- Les ordures ménagères et les déchets du chantier seront stockés en cuvette


étanche ou en benne à ordures. Les déchets accumulés et les trop-pleins des
bourbiers seront évacués vers un.décharge autorisée à recevoir de tels produits.

4.12 ENVERS_LES_EAUX

4.121 EAUX_5UPERFICIELL_ES_

Un étanchement des bourbiers sera réalisé avec des bâches résistant aux hydro-
carbures et aux acides.

Un drainage de la dalle bétonnée principale et des dalles secondaires sera réalisé


afin que les eaux de ruissellement, les épandages accidentels de produits divers
(huiles, gaz oil, acide, produits à boue, etc) s'écoulent par des caniveaux
étanches, vers les déshuileurs et les bourbiers.
- 72 -

Oes caniveaux étanches seront également réalisés entre bacs à boue et aéshuileurs

Les citernes à fuel ou essence à simple paroi, seront placées dans un bac étanche
dont la capacité est supérieure aux volumes des citernes.

Un stock de soude caustique devra rester disponible pour le cas où interviendrait


un épanchement accidentel important d'acide, afin de le neutraliser immédiatement

4. 122 C;AUX_SOUTERRAINES_

En cours de forât ion, la boue de forage viendra en contact avec l'eau des
nappes traversées. Toutefois, l'invasion sera de faible ampleur, limitée à quelques
dizaines de centimètres, ou quelques mètres du trou. Seule, la phase liquide de la
boue pénètre dans l'aquifère. A la périphérie du trou, se forme une sorte de croûte
("cake" en terme de forage), plus ou moins imperméable, permettant une meilleure
tenue de la paroi du forage. Ce "cake" empêche partiellement les circulations d'eau
entre nappes. Etant biodégradable, le "cake" se dégrade et disparaît au bout de
quelques jours.

En fin de "forage, les eaux souterraines des différentes nappes traver-


sées par les forages seront isolées grâce à la pose de tubages et à la réalisation
de cimentations interannulaires qui seront contrôlées par diagraphies (CBL).

4.13 ENVERS_LES_INFRASTRUCTURES

Le chantier nécessitera l'utilisation d'une partie des infrastructures


locales, existant aux abords du site et décrites aux chapitres précédents. Ce
sont, en particulier :

- la voirie selon l'itinéraire choisi,


- le réseau d'assainissement des eaux usées,
- le réseau d'adduction d'eau,
- le réseau téléphonique,
- le réseau électrique (éventuellement).

Dans cette partie ne sont reprises que les rubriques pour lesquelles
le chantier présente un impact dommageable.
- 73 -

4.131 ENVERS_LA_ VOIRIE

L'itinéraire le plus approprié pour Le passage des véhicules lourds


est le suivant :

- Depuis l'avenue de Stalingrad (CD 112 et CD 29), ces véhicules emprunteront


la rue d'Amiens. L'entrée du chantier se trouvera à environ 450 m au Nord
du carrefour de la rue d'Amiens avec l'avenue de Stalingrad.

Un chemin d'accès sera aménagé à partir de la rue d'Amiens. A cet effet, l'entrée
actuelle devra être élargie pour permettre Le passage des véhicules lourds.

Une demande d'autorisation a été faite auprès de La D.D.E. du Val d'Oise


(voir annexe 3 ) .

L'avenue de Stalingrad et La rue d'Amiens seront fréquemment empruntées par les


véhicules du chantier. Elles risquent de subir quelques préjudices pendant la
durée des travaux. Aussi, une surveillance de l'état de chaussée pourra'être
effectué dans le but de conserver La viabilité et la propreté de ces voies au
cours du chantier.

Les convois exceptionnels devant desservir le chantier circuleront de nuit.

L'itinéraire devra être fléché pour éviter les manoeuvres inutiles dues à des
erreurs de parcours.

Des panneaux signaleront La sortie de chantier sur la rue Biaise Pascal. Un


plan de stationnement provisoire devra être établi dans la partie sud de la
rue d'Amiens afin d'éviter les encombrements en permettant un accès rapide au
site de forage.

Toutes les dispositions devront être prises pour garantir La bonne circulation,
la viabilité et la propreté des chaussées devant desservir le chantier, afin
de conserver intactes Les canalisations de gaz et d'adduction d'eau passant
dans La rue d'Amiens.

Enfin, le chantier sera clôturé et son accès interdit au public.


- 74 -

4.132 ENVERS_LE_ RESEAU_p¿ASSAINISSEMENT_

Le réseau d'assainissement des eaux usées ayant une ramification sous


la ruelle contournant le centre commercial du square Molière, celle-ci pourrait
être utilisée pour recueillir les eaux des essais de mise en production après
dilution et refroidissement, si toutefois ses capacités le permettent.

Conformément aux directives de la D.D.E. de Seine-Saint-Denis, les eaux


rejetées lors du forage ou des essais de mise en production, dans le réseau E.U.
devront satisfaire aux conditions suivantes :

- 5,5 < pH < 8,5


- t° < 30°

Les rejets s'effectueront le plus régulièrement possible et aux heures


propices (la nuit plus particulièrement) afin d'éviter l'engorgement des cana-
lisations d'assainissement.

Une déclaration d'intention de travaux devra être effectuée auprès


du Service d'assainissement de la D.D.E. de Seine-Saint-Denis, pour le rejet
de ces eaux à l'égout, car l'égout communal rejoint un émissaire départemental
aboutissant à la station d'épuration d'Achères.

Les techniciens responsables de la gestion de cette station d'épuration nous


ont confirmé que le rejet d'eaux d'essais représentait une surcharge tout à
fait négligeable et sans inconvénient. La seule contrainte incombant au maître:
d'ouvrage est d'adresser une déclaration d'intention des travaux au Service
d'assainissement de la D.D,E. de Seine-Saint-Denis dont l'adresse figure en fin
de cette étude.

Enfin, le réseau d'assainissement des eaux pluviales ne devra en aucun


cas servir de collecteur pour les eaux des essais et pour tout liquide polluant.
- 75 -

4. 133 ENVERSLE

Le chantier nécessite une bonne alimentation en eau. Les besoins peu-


vent varier de 100 m 3 /j à 100 m 3 /h. Toutefois, Les fortes consommations ne
seraient mises en oeuvre qu'en cas de perte totale pendant le forage. En de-
hors de cette éventualité, les besoins d'eau ne seraient importants que pen-
dant la période des essais. Cependant, la consommation pourra être régulée
grâce aux bacs de réserve d'eau et au bourbier d'essai qui permettront de réa-
liser un stockage d'eau pendant les heures de faible consommation ou de non
consommation (nuit en particulier) pour les besoins domestiques des utilisa-
teurs voisins. Ainsi, évitera-t-on les risques de décharges du réseau.

Le réseau d'alimentation du chantier le plus facilement réalisable


sur le plan technique consisterait à effectuer un branchement sur la bouche
d'incendie située au Nord du centre commercial du square Molière.

Une demande d'autorisation de piquage a été envoyée au Service Prévention


de la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris et à la Compagnie Générale des Eaux.

Ce branchement devra être conçu de manière à libérer le plus rapide-


ment possible la bouche d'incendie en cas de sinistre.

Enfin, dans le cas,où la demande serait rejetée, l'alimentation serait


effectuée à partir d'un piquage sur la conduite 0 150 de la rue d'Amiens ou la
conduite 0 100 du centre commercial. Dans ces deux cas, on tentera de réguler
ou de minimiser au mieux la consommation du chantier.

4.134 ENVERS_LE_ RESEAU^TELEPHONIQUE^

A partir du réseau téléphonique existant à la périphérie du secteur


d'étude, deux lignes de chantier seront établies pour la durée des travaux.
- 76 -

Une demande d'autorisation devra être faite auprès de l'A.C.T.E.L.


de Sarcelles qui effectuera les travaux.

D'autre part, la ligne téléphonique passant dans la rue d'Amiens devra


être provisoirement réhaussée et/ou déplacée pour aménager l'entrée du chantier.

4. 135 ENVERS_LA_ CIRCULATION^ AERIENNE

De par la proximité de l'aéroport du Bourget, il sera fait application


des normes en vigueur en matière de balisage des obstacles à la circulation aé-
rienne (voir 2.1.4.2).

4.14 PROTEÇTION_DU_yOISINAGE

4.141 PROTECTION_D£ LA_QUALITE_D£ L_'AIR_

Au cours du forage. Les émissions de gaz sont très faibles, voire pra-
tiquement inexistantes. Toutefois, le puits est équipé d'une tête comportant
une vanne BOP, permettant de fermer totalement le puits lors d'une éventuelle
éruption gazeuse. Les phares et les moteurs devront être munis de dispositifs
anti-déflagrants, conformes aux normes de sécurité en vigueur.

L'hydrogène sulfuré qui est un gaz très perceptible à l'odeur n'est pas
toxique à faible dose et il est très vite dissipé par les courants d'air, si
bien qu'il n'est essentiellement ressenti qu'à proximité des bacs et des bour-
biers de la plateforme.
- 77 -

4.142 ECLAIRAGE^

Des projecteurs puissants éclaireront l'ensemble de la plateforme.


Les endroits d'activité permanente et les points d'évolution du chantier
seront équipés d'un éclairage adéquat, supplémentaire.

Un balisage lumineux, allumé en permanence, signalera la présence du


chantier et notamment du mat de forage à la circulation aérienne.

On tentera, toutefois, d'orienter les projecteurs vers le Nord-Est


de façon à éviter de nuire aux habitants du Clos St-Lazare et de la rue
d'Amiens.

4.143 BRUIT_ 2. MESURES^ COMPENSATOIRES

II paraît nécessaire que soit utilisée une machine capotee (baisse


des niveaux sonores de l'ordre de 10 dBA) afin de minimiser les niveaux
sonores des habitations¡en bordure de la rue d'Amiens, d'autant plus que
celles-ci sont très proches des lieux de manoeuvre du forage.

Une machine capotee devrait ne pas poser de problèmes pour le Square


Molière, les niveaux pouvant être obtenus n'étant pratiquement pas émergents
du bruit de fond.

Au cas où ces mesures se montreraient insuffisantes, il serait envi-


sageable d'ajouter un mur anti-bruit utilisant la terre des bourbiers ou de
containers, entre le forage et les deux maisons habitées les plus proches. Ceci
est une solution pouvant être envisagée après Le début du forage, si les bruits
s'avèrent trop gênants pour ces riverains, à condition d'avoir préservé l'empla-
cement nécessaire (format des containers disponibles 6 m x 2,50 m de haut en
général). Cette précaution permet d'obtenir une atténuation de 5 dBA avec une
hauteur adéquate, c'est-à-dire masquant totalement le chantier vis-à-vis des
immeubles les plus proches.
- 78 -

Les autres mesures à prendre sont les mesures d'usage sur Les
chantiers :

- orientation des échappements des moteurs vers Les zones inhabitées (ici
Le Nord-Est semble la direction la plus indiquée (baisse de 1 à 2 dBA) ;

- les opérations bruyantes (diagraphies, cimentation) seront autant que pos-


sible réalisées de jour ;

- enfin, une circulaire d'information préalable aux riverains expliquant


le pourquoi du forage géothermique et insistant sur Le fait que cette
nuisance est momentanée (trois mois) permet de mieux faire accepter les
nuisances provisoires qui lui sont liées.

4.15 §OUE_DE_FORAGE

•Deux solutions sont envisagées :

la première consiste à effectuer le traitement sur place. Il existe alors


deux principes de traitement des boues de forage, le choix étant effectué
en fonction des résultats des consultations des entreprises concernées.

PRINCIPE :
II s'agit d'un traitement physico-chimique par déshydratation obtenue
par floculation suivi d'une action mécanique d'épaississement et d'es-
sorage dans un appareil adapté. Ce procédé permet :
a/ l'obtention d'un produit pelletable inerte, provisoire stocké
sur la plteforme,
b/ de conférer à ce produit pelletable une aptitude au durcissement
dans le temps permettant de le régaler sur le site de forage au
moment de sa remise en état.

limi PRINCIPE
IL s'agit d'un traitement par centrifugation permettant l'obtention
de deux effluents :

a/ effluent léger constitué par la boue allégée qui est renvoyée


vers l'aspiration des bacs de pompe à boue,
- 79 -

b/ effluent Lourd (1,8) constitué par Les solides extraits, qui


est récupéré dans un petit bourbier à résidu sec.

Cet effluent est traité au ciment de manière à obtenir un résidu


pelletable qui est mis en décharge autorisée.

la deuxième solution consiste simplement à citerner, puis transporter La boue


non traitée vers une unité de traitement agréée et spécialisée dans cette
opération.

Cette solution apporte un gain de propreté et permet de rendre rapidement dis-


ponible Le bourbier'à boue pour d'autres besoins (réserve d'eau supplémentaire,
volume supplémentaire pour accueillir les eaux d'essais).

Le choix entre ces deux solutions n'a pas encore été arrêté.

4.1 MESURES PRISES PEWAUT L'EXPLOITATION

Les installations définitives comprenant le local géothermal et Les


têtes de puits seront entourées d'une zone de service et de sécurité (13 T/essieu)
clôturée pour ne permettre l'accès qu'aux organismes agréés pour l'entretien et
la mise en service de la station.

Deux pompes de réinjection, dont une de secours, seront implantées


dans un local cloisonné. L'expérience acquise dans ce domaine incite à prévoir
une pompe de secours afin d'éviter des arrêts de Longue durée de l'installation
ainsi que L'isolement de ces matériels par rapport au reste de L'installation.
Les fuites d'eau géothermale non exclues, à ce niveau , entraînent la dégrada-
tion des équipements électriques et électroniques environnants, compte tenu de la
nature des gaz dissous dans cette eau.

Des fosses de rétention de petit volume (quelques mètres cube) seront


d'ailleurs aménagées dans Le Local géothermal pour recueillir Les égouttures
d'eau géothermale provenant des échangeurs, presse-étoupe, etc.
Les têtes de puits seront installées au-dessus des caves de façon
à être hors d'eau en cas d'inondation des caves.

Après la mise en place des éléments de surface précédemment décrits,


le reste des éléments constituant la plateforme de forage sera détruit et la
surface remise en état. On procédera à la démolition des maçonneries inutiles
(goulottes, etc). Les bourbiers seront rebouchés avec les débris de la plate-
forme, provenant notamment du creusement des bourbiers eux-mêmes. On procédera
au régalage de la terre végétale en vue de l'aménagement futur du site en espace
vert.

Dans le but d'optimiser le fonctionnement de La géothermie, un système


de télégestion est prévu afin de permettre le contrôle en continu des paramètres
essentiels grâce à la mise au point de logiciels spécifiques détectant les seuils
de non concordance. Ce système englobera le réseau géothermal et le réseau géothe
mique. Il comprend.

• L'unité centrale et mémoire de masse avec clavier, écran et imprimante ;


• Les sous-stations de saisie ;
Les capteurs ;
Un terminal portable.

Au niveau du réseau géothermal, cet appareillage électronique prendra


en charge le contrôle de quatre paramètres principaux :
- le débit d'exhaure,
- la température,
- la pression d'exhaure, .
- la pression de réinjection.
i

En parallèle, un enregistrement de ces paramètres sera effectué sur


bande.

L'ensemble de ce système permettra un contrôle ponctuel dans le temps,


pour pallier d'éventuels incidents et un contrôle de l'évolution de l'exploitati
à long terme.

Au niveau du réseau géothermique, l'appareillage de télégestion prenant


en compte sous les paramètres concernant les échangeurs secondaires, dont, notam-
ment , les températures et pressions d'entrée et sortie d'échangeur, permettra
un contrôle global de ce réseau à partir de la station géothermale où seront
intégrés les deux systèmes de surveillance. Un local d'isolation étanche protè
géra tout le matériel électronique et électrique des risques d'inondation dus
à d'éventuelles ruptures de canalisation à l'intérieur du local.
- 81 -

LISTE DES PRINCIPALES ADRESSES

- SODEDAT - 93
8-22, rue du Chemin Vert
93000 BOBIGNY
Tél. : 830.35.33 - M. RIO
- SERVICES TECHNIQUES DE LA MAIRIE DE STAINS
Mairie de Stains
Tél. : 821.61.05
M. ALAMY - M. AIME
- O.P.H.L.M. 93
6, rue Guillaume Appolinaire
93240 STAINS
Tél. : 826.39.02 - M. GREAFFLY
- SERVICES TECHNIQUES O.P.H.L.M. 93
Tél. : 826.33.57 - M. ROUY"
- AGENCE FONCIERE TECHNIQUE DE LA REGION PARISIENNE
195, rue de Bercy
75582 PARIS CEDEX 12
Tél. : 345.40.41
- DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'EQUIPEMENT (D.D.E.)
. Service Assainissement et Eaux
99, avenue du Général de Gaulle
93110 ROSNY-SOUS-BOIS
Tél. : 528.90.20 - M. GAUTHIER ou M. DARRAS
. Même adresse pour la circulation des convois exceptionnels :
envoyer la demande à M. BOUCHET - Service circulation
. Voirie - D.D.E. - 1, rue de la Couture St-Quention
B.P. 57 - 93212 SAINT DENIS - Tél. : 820.84.37 / M. MOURET
- STATION D'EPURATION D'ACHERES
Tél. :962.83.60
- SERVICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX (S.I.C.)
Section Entretien et Exploitation des Moyens d'épuration (S.E.E.M.E.)
9, rue Schoélcher
75675 PARIS
Tél. : 320.14.40 - M. VERON
- 82 -

- BRIGADE DES SAPEURS POMPIERS:'DE PARIS


Monsieur le Général Commandant la B S P P
Bureau Prévention - Section Canalisation
1, place Jules Renard
75017 PARIS
- SAPEURS POMPIERS DE SAINT-DENIS
Bureau Prévention - Section canalisation
Rue du Fort de la Briche
93200 SAINT DENIS
Tél. : 572.18.18
- E.D.F. - Basse et Moyenne tension
29, Quai Aulanier
92000 ASNIERES
Tél. : 791.51.11
- Haute tension
C.R.T.T. Groupe Nord-Ouest
18, rue Francis de Pressencé
92800 PUTEAUX
Tél. : 506.67.96

- G.D.F. - Basse et moyenne pression )


5 à 7, rue Biaise Pascal ) pour la commune de STAINS
93 LE BLANC MESNIL
)
Tél. : 867.42.40
Base de travaux )
Service Travaux Tiers
137 à 139, Bd Charles de Gaulle ) pour la commune de PIERREFITTE
92390 VILLENEUVE LA GARENNE )
Tél. : 794.50.60 !

Haute pression
G.G.R.P. (Service de la région de transport Nord)
140-142, avenue Pont d'Epi nay
92230 GENNEVILLIERS "
Tél. : 799.17.45

- P.T.T. - Service de coordination


Tour Galliéni
Pièce 716
78-80, avenue Galliéni
93170 BAGNOLET
Tél. : 360.18.07 - M. FROIDEFONT
360.17.04
17.03
- 83 -

- AEROPORTS.
SERVICE CIRCULATION AERIENNE NORD
BP 20102
95711 ROISSY CHARLES DE GAULLE CEDEX
Tél. : 862.19.20 - M.ARBAULT

AEROPORTS DE PARIS
Département développement
291 boulevard Raspail
75675 PARIS CEDEX 14
Tél. : 320.15.00 - M.LE TROQUER
ANNEXES
Annexe 1
PLAN DES INFRASTRUCTURES ENVIRONNANT LE SITE

les Cailloux

V\ \ X

Ancien Moulin
de Stains

le Clos Hanot

la Mutualité
Echelle : 1 / 5 0 0 0
Conduite de transport d'eau potable Ligne électrique aérienne basse tensio
en diamètre 800mm
Ligne téléphonique aérienne
Conduite dadductrice d'eau potable
en diamètre ISO mm Point d'enregistrement du bruit
Bouche d incendie en diamètre 100mm
Point de vue des photographies panora-
Conduite de gaz .moyenne pression miques du site (cf. planche J )
de diamètre 300 mm

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