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Cultulre Francais 3,4,8,10,

Géorgraphie de la France :
- La France est un pays situé en Europe, S : 675 000 km2 dont 551 000 km2, population :
67 millions, capitale : Paris et une république semi-présidentielle.
- Géophysique : les montagnes : Alps, Massif Central, Pyrenees, Vosges, Jura
les fleuves : Seine, Loire, Garonne, Rhône, Rhine
- Climat : đại đương (Océanique), lục địa (Continental), Địa Trung Hải (Méditerrannéen).
- Le territoire est divisé administrativement en 36 000 communes
Avant la révolution, la France était organisée administrative en provine depuis
l’assemblée constituante du 26 frévier 1790 . Aujourd’hui 101 départements : 96
départements méropolitains, 5 départements d’outre-mer. Le département
méropolitain était à l’origine numéroté dans l’ordre alphabétique (01 pour l’Ain, 01 pour
l’Aisne, 01 pour l’Allier, etc). Plusieurs départements a changé de nom depuis la
Révolution et parce que la région parisienne a été réorganisée entre 1964&1968.
- La Cortse compte 2 départements : 20A & 20B
* Pourquoi numérotation de départements méropolitains s’arrête à 95 non pas 96,
Chaque département est administré par un préjet qui travaille dans une préfecture et la
ville dans laquelle se trouve le local de la préfecture
Ex : Grenoble est la préfecture du département de L’Isère
Liste de département
01 l’Ain
02 l’Aisne
03 l’Allier
- Les communes (départements) sont également divisées en départements, établis de
1789 à aujourd'hui 101 (2015) “métropole” , métropole de Lyon indépendant, les
département répartis par régions initialement 26 régions certaines regroupées au 1er
janvier 2018 restant 18
- La population de Paris : 2 millions, Lyon et Marseille sont deux grosses combinaisons
après Paris avec environ 2 millions de personnes
- Les grandes villes de France: Bordeaux, Toulouse, Lille, Nice, Nantes, Strasbourg
- Paris regroupe 10 à 20 % de la population
- Décentralisation (sự phân quyền) : 1982 lorsque les entreprises et les régions avaient
leur propre organisation.
- Hors Europe, la France dispose également de territoires de régulation (Guadeloupe,
Réunion, Martinique, Guyane, Mayotte). D'autres territoires peuvent être réglementés
(Saint-Pierre, Miquelon, Saint-Barthélémy, Wallis-et-Futula,Polynéie française, Nouvelle
Calédonie)
- La Grande Terre(New Caledonia) est la plus grande île de France
- Terre australes et antarcthique, Ile Clipperton est un territoire d'outre-mer.
- La langue principale est le francais 1912 issu d’Ile-de-France langue d’oil, Normand,
Bourguignon. 2 variantes du français (francoprovençal parlé à l'est, occital au sud,
flamand à l'extrême nord)
- L'axe principal de Lille à Marseille passe par Paris et Lyon
- TGV entre Paris et Lyon en 1981

Civilisation (n.f) : nền văn minh


- La France est un pays le Europe de l’Ouest
- Partiel centrale : 1 phần trung tâm
- Pays voisins :
- La France est un des pays fondateurs de L’Union Européen (L’Allemand, Belgique, le Pays-Bas,
le Roumanie, l’Italie, le Hungarie, Polpgne, Tchèque, ..). Ne pas membre (Turkque, Grecque,
macédonie, malte, espagne, portugal ..)
- La Hollande a 3 noms (la poland,..)
- Anh (L’Angletaire, la Grande Brétagne, les Oiseaux-Unis)
- La mer : entre France et Angletaire : La Mache
* Union européen (LMCÂ)
28 pays (États membres) : Estonie : khối Đông Âu xưa, Slovaquie : nước tách ra từ, SlovéNie : 1
quốc gia thuộc khu vực Nam Âu, Su ède : Thụy Điển, Suise : Thụy Sĩ – capital : Bern , Portugal :
BĐG – capital : Lisbon, Allemagne : Đức – capital : Béc-lin, Danemark : Đan Mạch, Finlande :
phần Lan.

 Cultures et régions
Géographie naturelle et administrative : Địa lý tự nhiên & hành chính

- La géoraphique naturelle
Relief de la France métropolitaine : Địa hình Pháp chính quốc

La France métropolitaine partage ses frontières terrestres avec 8 pays : la Belgique et le


Luxembourg au nord, l’Allemagne et la Suisse à l’est, l’Italie au sud-est, Monaco, Andorre et
l’Espagne au sud.

+ Définition : est le territoire métropolitain et les îles adjacentes (l'océan Atlantique,


la Manche et la mer Méditerranée, y compris la Corse). Ainsi, la France
métropolitaine s'oppose à la France de l'étranger, c'est-à-dire aux parties de la
République française situées exactement en dehors du territoire européen.
+ La Constitution de 1946 institue l'Union française. Le terme juridique correct (dans
les traités de l'Union européenne, par exemple) est « Territoires européens français
».
+ La France métropolitaine a une superficie de 547.030 km 2 (superficie cadastrale
totale) ou 551.695 km2 (superficie mesurée selon l'IGN), soit 80% du territoire total
de la République. Début 2010, sa population était de 62 793 432 habitants, soit 95,9
% de la population totale. Au 1er mars 2008, l'aire métropolitaine comprend 36 571
des 36 783 communes françaises, soit 99,42 %.

+ C'est la forme du territoire urbain qui a valu à la France le surnom “d'Hexagone” :


lục giác

La France d’outre- mer : Tỉnh hải ngoại và lãnh thổ hải ngoại thuộc Pháp

- La France est aussi constituée de territoires, essentiellement des îles, situés en dehors du
continent européen. Ces territoires, appelés DOMTOM, sont considérés comme des
départements français (Département d’Outre-Mer) ou des collectivités d’outre-mer
(Territoire d’Outre-Mer). Ils permettent à la France d’être présente dans les trois grands
océans de la planète et de disposer de milliers de kilomètres de littoraux.

En France, d'outre-mer comprend douze territoires différents, ce qui représente une


population de près de 2,6 millions d’habitants.

 Le territoire insulaires des océans Atlantique, Pacifique et Indien,
la Guyane française sur le continent sud-américain et plusieurs îles péri-antarctiques 
  La France d'outre-mer couvre une superficie de 119.396 km² 
  2 785 000 personnes vivaient en Outre-mer en janvier 2021
SAINT-BARTHÉLEMY (Saint-Barth) : cộng đồng hải ngoại của Pháp
Superficie: 24km2

 9427 habitants ( 2014)

 Population de -15ans: 16,4%

 Française depuis: 1877

 Statut : COM avec statut d’autonomie ( dépendait de la Guadeloupe jusqu’en 2007)


SAINT-MARTIN : hòn đảo nhiệt đới
2
Superficie: 53km
  35107 habitans (2014)
  Population de -15 ans : 26,2%
  Française depuis: 1877
  Statut : COM avec statut d’autonomie (dépendait de la Guadeloupe jusqu’en 2007)
Clipperton (Île de Clipperton) : dạng san hô vòng rộng

  Superficie: 2km2 avec logon de 7km


2

  Inhabité ( sauf missions militaires ou scientifiques)
  Française depuis 1993
  Statut : propriété domaniale de l’État- sous l’autorité directe du gouvernement ( était ra
ttachée à la Polynésie jusqu’en 2007)
Guadeloupe là một nhóm đảo Caribe thuộc quần đảo Leeward, tại Tiểu Antilles
 Superficie: 1702 km
2

  390704 habitans (2018)
  Population de 15 ans: 20,4%
  Française depuis 1635- définitivement depuis 1763
  Statut : DOM et ROM
Martinique là hòn đảo nằm ở phía Đông vùng biển Caribbean, một trong 26 vùng lãnh thổ
hải ngoại thuộc Pháp
 Superficie: 1128 km
2

  371246 habitants ( 2018)
  Population de 15 ans : 18,2%
  Française depuis 1653- définitivement depuis 1814
  Statut: collectivité unique
Guyane thuộc Pháp là một tỉnh hải ngoại của Pháp
 Superficie: 83 846 km2
  281612 habitants (2018)
  Population de 15 ans: 33,8%
  Francaise depuis 1677- colonie en 1878
  Statut: collectivité unique

LES PRINCIPAUX FLEUVES DE FRANCE


La Garonne

La Garonne prend sa source en Espagne. Après un parcours de 575km, elle rejoint un autre
fleuve la Dordogne au niveau de l’estuaire de la Gironde, près de la ville de Bordeaux. Un
estuaire est l’endroit où se termine le fleuve, généralement il s’agit d’un espace étroit et
profond à l’intérieur des terres. C’est là que la Garonne arrive dans l’Océan Atlantique. Le rôle
que joue ce fleuve dans l’économie française est faible.

La Loire

Il s’agit du plus long fleuve de France. La Loire parcourt 1020km avant de se jeter au niveau de
Nantes dans l’Océan Atlantique. Le fleuve prend sa source au Mont Gerbier-de-Jonc en Ardèche
et traverse plus de 11 départements. Il est alimenté par un bassin d’environ 115 120km².
La Seine

La Seine prend sa source au niveau du plateau de Langres, qui se situe entre le département de
Haute Marne et celui de Côte d’Or. Après 776km, elle se jette dans la Manche au niveau de la
ville du Havre. La seine, qui traverse Paris, se caractérise par de très nombreux méandres. Il
s’agit de détours comme pour une route de montagne. Toutefois, la navigation est possible
jusqu’à Paris.

Le Rhin

Ce fleuve a un statut de fleuve d’Europe car il sert de frontière naturelle entre la France et
l’Allemagne mais également entre l’Allemagne et la Suisse ou la Suisse et l’Autriche. Le Rhin
prend sa source en Suisse et va rejoindre la Mer du Nord. Il traverse et longent six pays : Suisse,
Autriche, Liechtenstein, France, Allemagne et Pays Bas, établissant ainsi un parcours de
1320km. De part sa situation géographique, le Rhin a un rôle économique important, il permet
de nombreux échanges de Bâle à Rotterdam.

Le Rhône

Le Rhône est le plus puissant fleuve français. Comme le Rhin, il prend sa source en Suisse. Après
812km, il se jette dans la mer Méditerranée, près de Marseille. Il est alimenté par les glaciers
des Alpes et de nombreux affluents.

Les massifs montagneux : Dãy núi


- Les massifs montagneux sont au nombre de six en France métropolitaine : Alpes (du Nord et
du Sud), Pyrénées, Jura, Massif central, Vosges, Corse.
• Les Alpes du Nord symbolisent la haute montagne par le sommet emblématique du mont
Blanc (4 810 m).
• Les Alpes du Sud sont plus élevées en altitude moyenne, même si les sommets ne dépassent
guère 4 000 m (4 102 m à la barre des Écrins).
• Les Pyrénées culminent, pour la partie française, au mont Perdu à 3 355 m d'altitude.
Véritable barrière frontalière continue entre la France et l'Espagne, elles opposent une partie
basque et atlantique à une partie méditerranéenne catalane.
• Le Massif central est plus vaste, couvrant un cinquième du territoire national. C'est un
ensemble de plateaux surmontés de volcans, comme la chaîne des Puys et le Cantal, et creusés
de profondes vallées. Il est composé d'une multitude de paysages (massifs granitiques
d'Auvergne, du Forez et du Limousin, plateaux calcaires des Causses…). Le puy de Sancy en est
le point culminant à 1 855 m d'altitude.
• Le Jura est un vaste ensemble de hauts plateaux, de plis resserrés et de cluses, qui culmine au
crêt de la Neige à 1 718 m d'altitude.
• Le plus haut sommet des Vosges est le Grand Ballon (1 424 m d'altitude). Elles forment une
barrière entre la Lorraine et l’Alsace.
• Quant à la Corse, c’est une montagne dans la mer qui atteint 2 710 m d'altitude au monte
Cinto.
La géographie administrative : Địa lý hành chính
La France administrative de 1970 à 2015 & La France administrative depuis 2015 :

Hauts-de-France = Nord-Pas-de-Calais Picardie


Grand-Est = Alsace Champagne-Ardenne Lorraine
Nouvelle Aquitaine = Aquitaine Limousin Poitou-Charentes
Occitanie = Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées
Auvergne – Rhône-Alpes = Auvergne – Rhône-Alpes

- Auvergne-Rhône-Alpes :Lyon - Île-de-France : Paris


- Bourgogne-Franche-Comté : Dijon - Normandie : Rouen
- Bretagne : Rennes - Nouvelle-Aquitaine : Bordeaux
- Centre-Val de Loire : Orléans - Occitanie : Toulouse
- Corse : Ajaccio - Pays de la Loire : Nantes
- Grand Est : Strasbourg - Provence-Alpes-Côte d'Azur : Marseille
- Hauts-de-France : Lille

18 régions, inclus: 
 12 régions métropolitaines
 1 collectivité territoriale sui generis - Corse
 2 régions d'outre-mer - Guadeloupe & La Réunion
 2 collectivités territoriales uniques - Guyane & Martinique
 1 département d'outre-mer exerçant les compétences d'une région - Mayotte

5 collectivités d'outre-mer : 
Polynésie française
   Saint-Barthélemy
   Saint-Martin
   Saint-Pierre-et-Miquelon
   Wallis-et-Futuna

La France et ses départements


er
Depuis 1  janvier 2016, les 18 régions de France se décomposent en 101 départements
  96 départements en France métropolitaine 
  5 départements d'outre mer ou DOM, qui sont également des régions
Les grands villes de France
- Paris : Capitale de la France, Ville Lumière, siège de la plus belle avenue du monde, plus belle
ville de la planète, les superlatifs relatifs à la principale ville d’Île-de-France sont presque
intarissables. Il s’agit également de la plus grande ville de France avec une population qui
avoisine les 2,2 millions d’habitants. Notamment le Musée du Louvre, la Tour Eiffel ou même le
Panthéon et l’Elysée, les Champs Élysée et la Seine.
- Toulouse est un autre centre culturel Français qui pointe à la quatrième place de ce
classement avec une population estimée à 475 438 habitants. La ville de Toulouse compte le
Capitole de Toulouse, la Place du Capitole, la Cité de l’espace ou le Musée des Augustins, le
jardin botanique ou le Musée Aéronautique comme principaux lieux d’intérêt
- Hissée à la huitième place de ce classement des 20 plus grandes villes de France, Strasbourg
abrite 279 284 habitants. La Cathédrale Notre Dame de Strasbourg, le Parc de l’Orangerie, le
Vaisseau et la Petite France font partie des lieux d’intérêt de Strasbourg.
- Lille est l’une des villes les plus au Nord de la France. Située dans la région de Hauts-de-France
elle abrite 232 440 habitants et comporte de nombreux lieux d’intérêt. Dont par exemple la
Grande Place, la Librairie Furet du Nord, les Fusilles Lillois, le Monument au Maréchal Foch ou le
Vieux-Lille.
- S’il y a une ville où il faut absolument passer au moins une fois dans sa vie ses vacances d’été,
c’est bien Nice. Dans l’absolu on y dénombre 342 637 habitants. Ses lieux d’intérêt sont surtout
ses plages.Cependant la Colline du Château, le Palais de Lascaris, le Parc Phœnix, la Place
Massena et l’incontournable Promenade des Anglais sont eux aussi des lieux à visiter coûte que
coûte

La Gaule Roman : 450 après J-C - 52 avant J-C

une amphore, modefle Gauloise 4 avec son bouchon en ligne


Légère, idéal pour exporter le vin "made in Gaule" à travers tout l'Emprire roman
semi enterréese dans la zone agricole d'une très grande ville : 300 dolias.

- La signature en latin du vigneron


- Ces habiles artisants deviennent des hommes parfois des femmes d'affaires
- Ces incriptions : Clarania _ patronne d'une briquetterie
Terentia Secundilla_ propriétaire d'une Domue tout confort
- Ce Forum, son tribual (son temple dédié au culte impérial), sanctuaires, une monnaie (la Tête de
L'Empreure)
faire criculer à traver tout l'Emprire

52 avant J-C : apprenent le latin à l'école, tout en resant Gaulois, le rencontre cultures un
période d'innovation et de prospérité

Histoire de France
L’antiquité et la Gaule romaine : Cổ và Gaule La Mã

Les périodes de l’histoires


- La Préhistoire : l’apparition de l’Humanité et l’apparition des premiers documents écrits
- Histoire: vers 3400 avant Jésus-Christ
- Antiquité : IVe millénaire av. J.-C à Ve siècle
- Moyen Age : Ve siècle à XVe siècle
- Epoque moderne : depuis la Révolution française en 1789
1.200 av J.-C : Âge du fer
800 av J.-C : Invasion des Celtes
La Gaule
+ 3 familles principales en Gaule : Les Belges au Nord,les Celtes (ou Galls) au centre ,les Ligures
vers les Pyrénées.
La Gaule (avant l'arrivée des Romains)
+ Le territoire
Toutes les terres des Pyrénées et de la Côte méditerranéenne de la France moderne à la
Manche et de l'océan Atlantique au Rhin et aux Alpes occidentales
+ Les gens
Au Ve siècle, les Celtes (originaires de l’Est) occupent à peu près toute l’Europe.
+ Les Galates s’installent dans la vallée du Rhône et dans le Sud-Ouest de notre pays.

La conquête romaine de la Gaule


- 475 environ Deuxième Âge du fer : culture de La Tène.
- Début du IVe siècle avant notre ère Les troupes du Gaulois Brennus prennent la ville de Rome.

-Fin du IIIe siècle-début du IIe siècle avant notre ère Conquête de la Gaule cisalpine (Italie du
Nord) par les Romains.
- À partir de — 125 Conquête de la Gaule transalpine (actuels Languedoc et côte d'Azur) par les
Romains.
- 59 Loi confiant à César un grand commandement proconsulaire sur les Gaules et l'Illyrie.
- 58 Victoires de César sur les Helvètes en Bourgogne et contre les Germains d'Arioviste en
Alsace.
- 57 Victoires sur la Sambre et sur l'Aisne contre les Celtes belges.
- 56 Victoire navale contre les Vénètes en Bretagne ; conquête de l'Aquitaine.
- 55 Expéditions au-delà du Rhin et de la Manche.
- 53-52 Insurrection générale menée par Vercingétorix ; victoire des Romains à Alésia en — 52.
- 51 Rédaction des Commentaires sur la guerre des Gaules par César.

Les gaulois dans l'empire romain


1. La Gaule sous le Suprême Empire (50 avant JC - 250 après JC)
- Le règne pacifique de la dynastie Julio-Claudienne
- Domination pacifique des Flaviens
Sous Antonins et Sévères
- En dehors de cela, vous aurez besoin d'en savoir plus à ce sujet.
2. La Gaule à la fin de l'Empire romain (250 - 400)
- L'ère des tourments du IIIe siècle
- La montée du christianisme
En dehors de cela, vous aurez besoin d'en savoir plus à ce sujet.
3. La fin de la Gaule romaine (400 - 500)
La chute du monde romain

Après la conquête romaine de la Gaule --> le territoire changea rapidement. Les Gaulois
adoptent progressivement les habitudes et modes de vie des Romains --> C'est l'époque gallo-
romaine.
- La Gaule, qui fut occupée par les Romains, connut alors 300 ans de paix et de prospérité. Il a
profité des connaissances et des progrès techniques des Romains. Des routes en pierre ont été
construites et remplacées par des chemins de terre pour améliorer les déplacements, des
aqueducs ont été installés pour amener l'eau dans les villes.
- Les jours fériés, de grands spectacles ont lieu dans des amphithéâtres ou des arènes géantes
- Les Gallo-Romains aimaient assister à des batailles brutales se déroulant dans les cirques et les
arènes. Ils se battaient avec des animaux et même des esclaves, des gladiateurs, qui devaient se
battre jusqu'à la mort.
- Grandes places, temples, marchés, théâtres, arènes et bains chauds témoignent de la
prospérité de la civilisation gallo-romaine.
- A la campagne, des villas apparaissent au centre des grands domaines --> les dieux romains
sont même venus remplacer les dieux gaulois.

Après trois siècles de prospérité, le déclin de l'Empire romain et les invasions barbares mettent
fin à l'Empire.
- Les grandes invasions débutent au IVe siècle, poussées par un peuple nomade venu d'Asie et
des Huns jusqu'à nos jours. Ils détruisirent les deux grands royaumes est-allemands des
Ostrogoths et des Wisigoths.
- Aux IVe et Ve siècles, les Vandales, les Suèves, les Alains, les Francs, les Bourguignons...
- En septembre 476, l'empereur Romulus Augustule est destitué par le roi Odoacre, roi d'Héruli,
qui se proclame roi d'Italie.

Structure politique et société de l'Antiquité gallo-romaine


- En 22 avant notre ère, Auguste, premier empereur de la République romaine, se rend en
Gaule à Narbonne. Trente ans après la conquête de César, il entreprend d’organiser le territoire
gaulois et d’en recenser la population.
- Auguste met en place une nouvelle organisation administrative. Il divise la Gaule en quatre
provinces, dont trois nouvelles (les trois Gaules), toutes administrées par Rome. Au sud, la
Transalpline (ou Provincia, en latin) prend le nom de Narbonnaise, et son administration est
confiée au Sénat. Le reste du pays est partagé entre l’Aquitaine, qui englobe tous les peuples de
la Garonne à la Loire ; la Lyonnaise, qui s’étend entre la Loire et la Seine, incluant la Normandie
et l’Armorique ; et enfin, la Belgique, qui comprend tout le Nord et l’Est.
- Ces provinces sont elles-mêmes subdivisées en une soixantaine de cités, ou Civitates,
approximativement calées sur le territoire des anciennes tribus gauloises.
- De même, les campagnes et le monde rural s'organisent autour de villae où le travail et la vie
agricole se hiérarchisent peu à peu. Ces véritables domaines ruraux regroupent les habitations
des propriétaires et de la main-d’œuvre, ainsi que des bâtiments d'exploitation et des fabriques
artisanales.
- Si les Romains créent de nouveaux axes de circulation, ils réaménagent également certaines
voies gauloises. Un réseau de 90 000 km relie ainsi les villes aux villae, permettant un important
trafic commercial, mais aussi une grande vitesse de déplacement pour la population et pour les
troupes.
- Quatrième empereur romain, Claude exerce son pouvoir de 41 à 54 de notre ère. Né à
Lugdunum (Lyon) en 10 avant notre ère, il est le premier empereur à voir le jour hors d'Italie.
Administrateur émérite et grand bâtisseur public, il contribue à l’embellissement de la Gaule.
- D'un point de vue juridique et politique, son célèbre discours au Sénat, parvenu jusqu'à nous
grâce à la retranscription des Tables claudiennes, constitue l'une des étapes majeures de la
romanisation de la Gaule. Parfois considéré comme l'acte de naissance de la civilisation gallo-
romaine, ce texte fondateur consacre l'intégration des élites gauloises à la citoyenneté romaine
– Même si le processus en lui-même s'étale sur plusieurs décennies. Or, c’est précisément cette
politique d'intégration des élites, étendue au fil des siècles à toutes les provinces conquises du
bassin méditerranéen, qui permet à l'Empire romain de perdurer. Mêlés comme aucuns autres
à l'histoire de Rome, les peuples de Gaule sont progressivement assimilés au système politique
et social de l’Empire, au point notamment de caler leurs institutions sur les siennes.
- Les habitants de la Gaule connaissent peu à peu une véritable fusion avec la civilisation
romaine. Cette romanisation touche, à des degrés divers, tous les domaines de la vie
quotidienne.
- Les Gaulois adoptent très rapidement la langue, la religion et le mode de vie des Romains. Ces
« Gallo-Romains » portent les trois noms (prénom, nom, surnom), ou tria nomina, qui les font
reconnaître comme citoyens romains. Le surnom, souvent d’origine gauloise, assure la
transmission du patronyme familial (Julius Sextus Macrinus).
- Le latin s’impose comme langue officielle, et les lois, tout comme le système monétaire,
adoptent le modèle romain.
- L'aristocratie gauloise est enrôlée dans l'armée romaine, ou intégrée progressivement dans
l’élite municipale, voire sénatoriale. L'habileté des Romains réside dans le fait d'avoir suscité
l’adhésion de cette classe privilégiée : l'organisation et les mœurs romaines s'imposent ainsi
naturellement aux notables, avant de conquérir le peuple. En 212, sous l’empereur Caracalla, la
citoyenneté romaine est accordée à tous les hommes libres de l’Empire.
- Fragment d’inscription sur marbre antique, partie d'une dédicace à un haut personnage,
membre de l’ordre équestre et tribun de la XXIIe légion. Fouille du Faubourg d'Arroux, Autun
(Saône-et-Loire), 2010.
- Détail de sesterces en bronze du dépôt monétaire des Mesneux (Marne), 2010. Le dépôt
comporte 336 sesterces, tous frappés au IIe s. de notre ère, du règne d'Hadrien jusqu'au début
de celui de Septime Sévère. Au centre de l'image on distingue deux pièces

- Vue générale du secteur balnéaire de la villa de Damblain (Vosges), IIe-IIIe s. de notre ère,
2008. A gauche au premier plan, le praefurnium, et au second plan le vestiaire. A droite, de
bas en haut, la succession de la salle chaude, la salle tiède et
- Plaque en marbre mise au jour lors des fouilles effectuées au Faubourg d'Arroux à Autun en
2010, datée des environs du IIe s. de notre ère et réemployée dans un sol de trottoir du IIIe s.
Elle accueille une dédicace à un chevalier romain, tribun militai
Coupe transversale de la voie antique reliant Vannes à Angers, Allaire (M

Les Gaulois

- Les Celtes sont un peuple de la famille des tribus indo-européennes, dont font également
partie les Grecs et les Italiens. A cette époque, le territoire des Celtes était très vaste, il
s'étendait de l'océan Atlantique à la mer Noire. Ces peuples commerçaient avec les peuples du
sud, notamment les Grecs, installés sur les bords de la Méditerranée, et furent les fondateurs
de Marseille.

- Avant 600 av. Les Celtes avaient une coutume funéraire particulière : leurs morts étaient
brûlés avec leurs biens précieux, et leurs cendres étaient placées dans des récipients en terre
cuite puis enterrées. Les plus prestigieux d'entre eux sont enterrés dans des tombes
monumentales, les tumulus.

- Les Celtes descendent la Gaule, vaste région à l'ouest du Rhin et qui va jusqu'aux Pyrénées,
formant une organisation de 90 peuples (civitates) dirigés par une aristocratie, qui vivaient en
Villages constitués de cases rondes ou rectangulaires. Pour se protéger des assaillants, ils ont
construit des oppidums

- Leur maîtrise du fer et du cuivre leur permet de fabriquer des outils ou des épées d'excellente
qualité et des bijoux artisanaux

- Les Gaulois auraient inventé le tonneau en bois

- Ces Gaulois, guidés par leurs prêtres (druides), vénèrent la Terre, la mère féconde des êtres et
de toutes choses ; Leurs dieux sont des lacs, des rivières, des arbres dans la forêt, des rochers.

- En 390 av. J.-C., menés par leur chef Brennos, les Gaulois ont voyagé jusqu'à Rome pour
assiéger et piller la ville avant de battre en retraite avec une large rançon. Cependant, dès le IIIe
siècle av. J.-C, les Romains organisèrent et résistèrent à l'expansion des Celtes.

La conquête romaine

Les Romains consolidèrent progressivement leur puissance dans la péninsule italienne et en


Méditerranée, aidés par une brillante civilisation inspirée de la Grèce d'Alexandre.
- La conquête des Gaules s'est déroulée en deux époques, la première étant de 124 à 121 av. J.-
C., avec la prise de Marseille et d'Aix-en-Provence, entraînant la colonisation d'une vaste zone
des Alpes aux Pyrénées (Narbonnaise).

- La Gaule du Sud entre alors dans une période de révolution urbaine avec la construction de
nombreux monuments inspirés de Rome.

- L'an 58 av. J.-C., sous la direction de Jules César, sous prétexte de contrôler les invasions
barbares qui menaçaient le Rhin oriental, la légion romaine envahit la Gaule  coûtant aux
peuples gaulois un lourd tribut, divisé et divisé par leur rivalité interne, plus d'un million les
gens sont morts et des centaines de milliers ont été réduits en esclavage.

-L'occupation romaine fut très violente et meurtrière, surtout en Belgique (nord).

- Les Gaulois pratiquèrent la tactique du "brûler la terre", et après la première victoire du chef
gaulois à Gergovie (Auvergne), César et Vvialétorix s'affrontèrent à Alésia, près de Dijon, en 52
av. Cette défaite représente également une première étape dans la construction de l'unité de la
Gaule, jusque-là profondément divisée en tribus et clans.

La Gaule romaine

- L'occupation romaine de la Gaule a duré 300 ans, c'est la fameuse pax romana, qui durera
jusqu'à la première invasion des peuples barbares à l'est. Hormis Narbonne au sud, qui fut sous
contrôle romain direct pendant plus d'un siècle, le pays était divisé en trois régions
administratives (Belgique, Celtique et Aquitaine)  C'était la ville de Lyon après sa fondation
fondée en 43 av. J.-C., devint la capitale des "Trois Gaules" sous le règne d'Auguste.

Pendant la longue période de paix romaine, la prospérité était relativement stable, le


commerce avec les états du sud soutenait les Gaulois, qui exportaient du blé, du vin et de la
viande, de la poterie et des textiles. . Les guerriers anciens et grossiers se transformeront
profondément et ils apprendront à construire des routes, des ponts et des aqueducs (Pon du
Gard 50) qui alimentent en eau les villes dont ils équipent les installations pour les arènes de
jeux et les bains à remous pour la détente, comme à Rome.

- La société civile s'organise aussi, les Gaulois s'intègrent progressivement dans les organes
administratifs, participent au gouvernement local et certains représentants des Ba Gaul sont
même admis au Sénat de Rome en 48, sous le règne de Claude.

- Enfin, une bourgeoisie urbaine s'est constituée dans les grandes villes, dont faisait partie
Lutèce (Paris). Rome, vénérant les dieux gréco-romains, même si certains rites et croyances
celtiques persistaient.

- Le christianisme pénétra la Gaule en 177, les premières persécutions contre les chrétiens
eurent lieu à Lyon, dont la jeune sainte martyre Blandine, étant livrée aux lions sur l'arène.
L’invastions

Attirés par la prospérité du pays et aidés par l'infiltration d'éléments étrangers dans l'armée
gallo-romaine, les envahisseurs allemands venus d'Europe de l'Est s'étendent en Gaule.

-En 253, les Alamans et les Francs franchissent pour la première fois la frontière fortifiée,
fortifiée sur le Rhin, et en 275, la Gaule est complètement envahie par les sauvages qui pillent
tout sur leur passage.

- Le chaos a duré près de deux siècles, malgré la tentative de l'empereur Constantin en 355 de
fortifier les frontières du Rhin pour empêcher de nouvelles invasions.

-En 406, une énorme population d'hommes, de femmes, d'enfants, de chars et de bétail,
traversa le Rhin pour se réfugier en Gaule et fuir les armées des Huns de la lointaine Mongolie.
Des géants d'origines diverses se sont installés dans différentes parties de la Gaule : les
Wisigoths au sud-ouest autour de Toulouse, les Alains en Aquitaine, les Bourguignons dans la
vallée du Rhône, les Francs sur la rive gauche du Rhin et en Belgique et les Alamans d'Alsace

- Ces envahisseurs ont bouleversé l'unité gallo-romaine, car ils ont apporté avec eux leur
culture, leurs traditions et leur organisation politique. Une alliance de ces peuples fut formée
en 451 pour repousser Attila, le chef des Huns.,

- Attila est vaincu près de Troyes, il détruit Metz et Reims puis présente à Lutèce (Paris)

- Les vastes migrations du Nord au Sud et d'Est en Ouest qui ont succédé au III e au V siècle ont
modifié la démographie, la culture et l'économie gallo-romaine. Ils ont également mis fin à
l'Empire romain d'Occident; La Gaule est désormais contrôlée par des rois barbares et elle entre
dans une nouvelle période, le Moyen Âge.
I. Moyen-Age et la formation de l’Etat : Trung Cổ (476-1495)
Les informations générales: 
Le Moyen Âge français est une période longue de près de mille ans, comprise entre la fin
de L’impire romain d’Occient (476) et la prise de Constantinople par les Turs ottomans
en 1453.
-Cette période est caractérisée par le morcellement du royaume en clans rivaux, la
montée en puissance de l’Église romane et la domination d’une classe de nobles sur la
vaste majorité de la population.
- La langue romane domine, un mélange de latin, de celte et de germain.
- La France était au centre, ou à l’origine d’une expansion et du développement culturel
très dynamique et lumineux qui s’étendait sur l’Europe occidentale
- Le Moyen Âge laisse aussi un extraordinaire héritage architectural avec la
multiplication des villes entourées de fortifications, l’épanouissement de l’art roman
vers le Xe siècle, puis de l’art gothique à partir du XIIIe siècle.
3 empires français : 3 đế chế Pháp
I. Les Mérovingiens
 À partir de 486 à 511 : Conquête de la Gaule par Clovis
À partir de 486, Clovis mène l'offensive vers le sud. En 486, il emporte les villes de
Senlis, Beauvais, Soissons et Paris dont il pille les alentours.
 En 481, il ne règne que sur un territoire réduit au nord de la Gaule, dont la capitale est
Tournai, et ne dirige que les Francs saliens
 En 481, Clovis, 15 ans, est couronné roi des Francs. De là, la dynastie mérovingienne, du
nom de leur ancêtre Mérovée, a été fondée.
    - L'ambition de Clovis est de former un grand royaume qui englobe tous les peuples
germaniques qui se sont installés en Gaule.
  - Il combat ainsi et soumet les armées de Syagrur, dans le centre et l'ouest de la Gaule, puis les
Alamans dans la vallée du Rhin et enfin les Wisigoths en Aquitaine. 
-  En 496 : Baptême de Clovis à la Cathédrale de Reims
-> Clovis représente dans l'histoire de France la première étape de la fusion progressive des
civilisations originaires de l'Europe de l'est et de l'héritage gallo-romain qui coexistent dans le
pays à cette époque.

(Lors de Noël d'une anné comprise entre 496 et 511, Clovis reçoit le baptême avec 3000
guerriers des mains de saint Remi, l'évêque de Reims. → Ce baptême est demeuré un
évènement significatif dans l'histoire de France : à partir d'Henri Ier tous les rois de France, sauf
Louis VI, Henri IV et Louis XVIII, sont par la suite sacrés dans la cathédrale de Reims jusqu'au roi
Charles X, en 1825.) 
- En 511, date de la mort de Clovis, le royaume se trouve divisé entre ses fils, qui reçoivent
chacun un royaume centré sur une capitale :
+ Thierry à Reims
+ Clodomir à Orléans
+ Childebert à Paris
+ Clotaire à Soissons.
(Chacun d'eux avait aussi des provinces dans le midi de la Gaule.
Les fils de Clovis attaquèrent et tuèrent le roi des Burgondes, Sigismond, fils de Gondebaud.) 
- Les rois mérovingiens ne sont pas de très bons rois. Ils se disputent le pouvoir et n'hésitent
pas à recourir à l'assassinat pour récupérer des territoires.
- En  524 :  date de la mort de Clodomir
(Clotaire et Childebert ont tué les enfants de Clodomir pour s’emparer des terres de leur frère)
À la mort de Childebert et de Thierry, Clotaire est le seul roi du royaume
- En 561 : partage du royaume des Francs à la mort de Clotaire Ier entre quatre fils
(Le pays wallon actuel glisse du royaume de Soissons (Chilpéric) vers celui de Reims (Sigebert),
l’essentiel se situant dans ce qui deviendra l’Austrasie, elle-même héritière de la Gaule
Belgique.)
- En 629 : Dagober devint l'unique roi des Francs à la mort de Clotaire, il dut cependant
composer à son tour avec les exigences de l'aristocratie et donner pour roi aux Austrasiens son
fils Sigebert, alors en bas âge (634)
- En 638 :  date de la mort du roi Dagobert, le pays est divisé en deux :
⮚Neustrie (à l'ouest)
⮚Austrasie ( à l'est)
I. Les Carolingiens
En 751, son fils Pépin III, dit Pépin le Bref, se fait élire roi des Francs en 751 à Soissons
- Son fils Pépin III, dit Pépin le Bref, se fait élire roi des Francs en 751 à Soissons dans une
cérémonie réunissant les nobles du royaume et au cours de laquelle il reçoit la bénédiction des
évêques. 
→ Donnée par les représentants de l'Église, associés ainsi à l'autorité royale. Avec le sacrement
de Pépin le Bref.
→ Une nouvelle dynastie qui commence, celle des Carolingiens.
Après la mort de son père, en 768, Charlemagne partagea d’abord le royaume avec son jeune
frère Carloman, et eut pour sa part la Neustrie, l’Aquitaine et la portion occidentale de
l’Austrasie ; mais il demeura seul possesseur de tout le royaume à la mort de Carloman, en 771.
 Charlemagne le pieux « invente » l'école, selon la mythologie française, en créant des
écoles monastiques pour les enfants.
  Il répartit son empire en royaumes qui sont subdivisés en comtés et en diocèses
 Il est roi des Francs (768-814), devient par conquête roi des Lombards (774-814) et est
couronné empereur par le pape Léon III le 25 décembre 800.
  En 814, Louis d’Aquitaine devient empereur d’Occident sous le nom de Louis le Pieux
après la mort de Charlemagne.
(En 814, la succession de Charlemagne ne soulève aucun problème majeur. De ses quatre fils,
trois sont morts prématurément avant leur père : Pépin d’Italie en 810, Pépin le Bossu et
Charles en 811,Il ne reste donc plus que Louis d’Aquitaine, qui devient, en 814, empereur
d’Occident sous le nom de Louis le Pieux.)
(Mais il n'en sera pas de même avec sa descendance et il s'en suit de nombreuses années de
guerre entre Lothaire, Louis, Pépin et Charles, les fils de Louis le Pieux).
 En 840, la date de la mort de Louis le Pieux
 Partage de l’empire :
  Lothaire - fils aîné : héritier du titre impérial
  Louis roi de Bavière
  Charles roi de Francie occidentale.

Mais Lothaire, réclamant la totalité de l’empire, entre en guerre avec Louis et Charles.
 14 février 842 : Serments de Strasbourg (entre Louis et Charles)
 ⮚843 : traité de Verdun
 ✔Charles II le Chauve :
 Francie occidentale (France en 1205)
 ✔Lothaire Ier :
 Francie médiane (du centre de l'Italie à la Frise)
 ✔Louis le Germanique :
 Francie orientale (Germanie).
 En 887 : Déposition de Charles le Gros par les nobles de Francie orientale
 En 888 : Démembrement de l'empire
-le royaume de France ;
-le royaume de Provence ;
-le royaume de Bourgogne ;
-le royaume de Navarre ;
-le royaume de Lorraine ;
-le royaume d'Allemagne ;
-le royaume d'Italie.
 Depuis le traité de Verdun en 843 qui partage l'Empire carolingien en trois royaumes, les
rois de France, élus par les grands seigneurs, n'ont guère de pouvoir.
- La société féodale (gouvernement des seigneurs)
-Pouvoir royal affaibli
-Défense du pays contre les invasions normandes et sarrasines
Organisation de la société
 •Le roi (premier suzerain du royaume)
 •Les grands vassaux (ducs) de France, de Normandie, d'Aquitaine et de Bourgogne ; les
comtes de Flandre, de Toulouse et de Vermandois
 •La noblesse (possesseurs de fief)
 ⮚Prince
 ⮚Duc
 ⮚Marquis
 ⮚Comte
 ⮚Vicomte
 ⮚Baron
 ⮚Chevalier
 ⮚Ecuyer
 •Le clergé (les évêques, les clercs, les moines)
 •Les serfs
 Au Moyen Age, les rois et les seigneurs habitaient dans des châteaux forts (châteaux
féodaux) tout en pierres, solides et bien protégés.
II. La Capétiens
Le 22 mai 987 meurt Louis V. En juin, l'assemblée des grands du royaume réunie à Senlis élit
Hugues Capet, de préférence au Carolingien Charles, oncle de Louis V
→ Il est le premier monarque de la longue dynastie des Capétiens directs, qui durera près de
350 ans, jusqu'au début du XIVe siècle.
      - L'élection d'Hugues Cape fonde une nouvelle dynastie, les Capétiens. Ces derniers vont se
maintenir sur le trône jusqu'à la Révolution française. 
- Le XI siècle marque aussi le début des Croisades, dont la première a lieu en 1095.
 À l'appel du pape, les chrétiens d'Occident se mobilisent pour se rendre à Jérusalem et
en chasser les Turcs qui occupent la ville sainte depuis vingt ans.
 La première croisade est lancée en 1095 par le pape Urbain II depuis Clermont-Ferrand
pour rétablir l'accès aux lieux de pèlerinages chrétiens en Terre sainte.
 C'est avec le règne de Philippe II (Philippe Auguste) que la royauté française reprit de
l'importance.
 Philippe Auguste est le premier Capétien énergique et habile, à avoir une vision de la
monarchie aux dimensions de la France
V. Saint Louis
Il est Le petit-fils de Philippe Auguste devient roi à l'âge de 12 ans
 Il est entouré d'images populaires, il était très proche des miséreux de son royaume
 Il dirigea deux Croisades, l'une (la septième croisade), en Égypte la seconde (la huitième,
et dernière croisade) 
 En 1270 , il meurt du typhus devant Tunis, marque l'apogée de l'ère capétienne.

 Le petit-fils de Philippe Auguste devient roi à l'âge de 12 ans, en 1226, son père ayant
trouvé la mort au cours d'une croisade, trois ans après le début de son règne. Louis IX
est sacré à Reims, alors que la cathédrale est encore en construction. Sa mère, Blanche
de Castille, assure la régence jusqu'à la majorité du jeune roi, qui sera célèbre sous le
nom de Saint Louis, après sa canonisation en 1297. Le long règne de Louis IX, qui prend
fin en 1270, lorsqu'il meurt du typhus devant Tunis, marque l'apogée de l'ère
capétienne. Ce roi à la fois aimé et craint de ses sujets renforce le pouvoir royal autour
de la personne du roi, tout en créant un système par lequel chaque sujet peut porter
plainte directement à la cour royale contre les abus des autorités seigneuriales locales.
Cette procédure remet en cause les structures essentielles du système féodal, selon
lesquelles le peuple est à l'extrémité de la chaîne du pouvoir. Cette initiative a fait de
Saint Louis un roi plus proche de ses sujets dans l'imagination populaire en même temps
qu'elle renforçait sa position d'arbitre suprême. À Paris, un collège pour les pauvres est
fondé en 1257, qui deviendra plus tard un des principaux centres du savoir en Europe,
l'Université de la Sorbonne.
Saint Louis acquiert une réputation de roi chrétien en participant à deux croisades et en
exigeant de son peuple une ferveur sans concession, à la mesure de sa propre dévotion. C’est
durant son règne que s'épanouit l'art gothique, avec la construction de la Sainte Chapelle à
Paris, ainsi que celle des cathédrales de Reims, de Chartres et d'Amiens, chefs-d'oeuvre de l'art
gothique. Son règne apporte aussi la paix au pays, et une certaine prospérité économique. En
revanche, les guerres ne sont pas absentes durant cette période, le Traité de Paris en 1259 met
fin aux hostilités avec l'Angleterre, par lequel plusieurs provinces du sud-ouest de la France sont
remises à Henri III. Faute d'héritier mâle, la dynastie des Capétiens s'achève en 1328, à la mort
de Charles IV, l'un des arrières-petits-fils de Saint Louis. La loi salique, publiée en 1316, interdit
en effet aux femmes la succession au trône. La couronne de France passe ainsi à la branche des
Valois, représentée par Philippe VI, fils de Charles de Valois, lui-même fils cadet de Philippe III
(1245-1285), le successeur de Saint Louis.

Louiss XIX: Louis XIV était un roi de France, né le 5 septembre 1638 à Saint-Germain-en-Laye, et mort le
1er septembre 1715 (76 ans) à Versailles. Il s'appelle le Roi Soleil.

Louis XIV consolide la centralisation du pouvoir royal et impose de manière décisive une monarchie
absolue. Luttant contre les protestants, il unifia la France catholique.

Il fit construire le château de Versailles qui protégea de nombreux artistes, aussi bien peintres,
musiciens et écrivains. Sa période est souvent désignée comme le siècle de Louis XIV.
Avec un règne de soixante-douze ans, il est le plus long chef d'État de France et le monarque le plus âgé.
Il est également le monarque au règne le plus long d'Europe.

Louis XIV était le fils du roi Louis XIII et d'Anne d'Autriche, fille du roi d'Espagne.

A la mort de Mazarin en 1661, Louis XIV commence à exercer le pouvoir. Puis il a décidé, pour être libre
dans ses décisions, de ne pas se présenter avec un Premier ministre. Pendant cinquante-quatre ans,
chaque jour, il s'est imposé de longues heures de travail pour étudier les archives, consulter le Conseil et
prendre les décisions du Conseil. La volonté du roi est la loi.

Louis XIV abolit systématiquement la noblesse


Pendant presque la moitié de son règne personnel (1661-1715), Louis XIV fait la guerre. Le roi
continue la politique de ses prédécesseurs. Elle consiste à conquérir des territoires au nord et à
l'est du royaume, pour éloigner au maximum les frontières de Paris. Il fait aussi fortifier ces
frontières, pour les rendre infranchissables. Il demande à Sébastien Le Prestre de Vauban de
fortifier de nombreuses villes dans les régions frontalières et sur les côtes. La plupart de
ces  existent toujours aujourd'hui. La guerre fournit également une occupation à une partie de
la noblesse française.
Louis XIV est aussi soucieux de briser le danger représenté par les  dont les familles cousines,
régnant sur l'Espagne et l', entourent la France de leurs possessions.
Louis XIV veut aussi manifester sa puissance et obtenir la gloire par les armes. Grâce à l'action
du  il crée une  et, sur les conseils de , il développe une  capable de rivaliser avec celle des
Anglais ou des Hollandais. Il dirige personnellement sur le terrain différentes campagnes
militaires. En temps de paix, il annexe de nombreux territoires à l'est et au nord, ce qui
provoque l'hostilité des autres princes européens. En 1700, en acceptant que son  devienne roi
d'Espagne, tout en conservant ses droits à la couronne de France, il coalise contre lui les
puissances européennes qui ne veulent pas d'un renforcement de la puissance française.
Jusqu'en 1685, les guerres sont victorieuses et Louis XIV impose sa volonté à l'Europe. Après
1685, des guerres interminables ruinent les finances royales et ont des résultats peu favorables,
voire catastrophiques.
Louis XVI : Louis XVI, né le 23 août 1754 à Versailles sous le nom de Louis-Auguste de France et
décapité le 21 janvier 1793 à Paris, fut roi de France et de Navarre du 10 mai 1774 au 6 mai. 11
mai 1789, puis roi de la Français jusqu'au 21 septembre 1792. Il fut le dernier roi de France à
l'époque dite d'Ancien Régime.
Fils du dauphin Louis de France et de Marie-Josèphe de Saxe, il devient dauphin à la mort de
son père.
Héritant d'un royaume au bord de la faillite, il institua nombre de réformes financières,
notamment par les ministres Turgot, Calonne et Necker, comme le projet de fiscalité directe
par la subjectivité de l'insurrection équilibrée, mais toutes échouèrent devant l'opposition du
parlement, le le clergé, la noblesse et la cour. Il a changé les lois de l'homme (abolition de la
torture, du servage, etc.) Mais l'intervention française en Amérique acheva la ruine du
royaume.
Louis XVI est principalement connu pour son rôle dans la Révolution française. Cela a
commencé en 1789 à la suite de la sommation du général de recapitaliser l'État. Les
représentants du Tiers, qui revendiquaient le soutien du peuple, s'appelaient eux-mêmes le «
Parlement » et mettaient effectivement fin à la monarchie absolue théocratique. Dans un
premier temps, Louis XVI dut quitter le château de Versailles - il était encore le dernier
monarque à y vivre - pour Paris, et accepta apparemment de devenir monarque
constitutionnel. Mais avant la promulgation de la Constitution de 1791, la famille royale quitta
la capitale et fut arrêtée à Varennes. L'échec de cette fuite a fortement influencé l'opinion
publique, jusqu'alors peu hostile au souverain, et a marqué un clivage entre les simples
membres.

Devenu roi constitutionnel, Louis XVI nomme et dirige plusieurs ministères, puis Girondin. Il
contribua activement au déclenchement de la guerre entre la monarchie absolue et les
révolutionnaires en avril 1792. L'attaque des armées et des monarques étrangers vers Paris
provoqua, dans la journée du 10 août 1792, son renversement par des divisions républicaines,
puis son abolition. de la monarchie le mois prochain. Emprisonné puis reconnu coupable
d'espionnage auprès de l'ennemi, que les révolutionnaires appelaient « Louis Capet » fut
condamné à mort et guillotiné sur la place de la Révolution à Paris. La sœur de la reine et du roi
Elizabeth connaîtra quelques mois plus tard le même sort.
Cependant, la royauté ne disparaît pas avec lui : après l'exil, ses deux frères cadets gouvernent
la France sous les noms de Louis XVIII et de Charles X, de 1814 à 1830. Le fils de Louis XVI,
emprisonné à la prison du Temple, est reconnu roi de France sous le nom "Louis XVII" par la
monarchie, avant de mourir en prison en 1795, n'ayant jamais régné.

1. Les Croisades
Il y a eu huit Croisades, qui se sont déroulées entre 1095 et 1291. Ce sont des expéditions
militaires pour délivrer la Terre sainte des Infidèles (les musulmans). L’Eglise appelle les
chevaliers des royaumes catholiques à libérer le tombeau du Christ. Des milliers de pèlerins les
accompagnent. Ils installent en Orient le royaume de Jérusalem. Les troupes de l’Islam les
menacent et les Croisades se succèdent mais s’achèvent par la perte de Jérusalem en 1291.

La Croisade c’est : Thập tự chinh


un voeu religieux par lequel on rachète ses fautes;

une extraordinaire aventure : on voyage dans des contrées


inconnues, perspectives de combats glorieux, butins précieux…

 
Elle débute 46 ans après la dernière croisade, soit en 1337. Les origines de ce conflit entre la
France et l’Angleterre sont anciennes et complexes.

En 1152, la Normandie, le Maine, l’Anjou, l’Aunis, la Saintonge et la Guyenne appartiennent à la


couronne d’Angleterre qui possède ainsi plus de territoires en France que le roi de France lui-
même. De plus, s’y ajoutent des conflits de succession : en 1328, le roi de France, Charles IV
meurt sans laisser de fils.

Edouard III d’Angleterre réclame la couronne en tant que petit-fils de Philippe le Bel (1285-
1314) par sa mère. En réponse, Philippe VI de France confisque quelques années plus tard la
Guyenne, possession anglaise en Aquitaine.

C’est ainsi que le conflit se déclenche : un affrontement dans l’ouest où les deux camps veulent
assurer leurs positions en Bretagne : les Anglais pour maintenir toutes leurs routes
commerciales, les Français pour maintenir la suzeraineté du roi de France. D’où une guerre
continuelle pendant près d’un siècle !

En 1422, le nouveau roi de France, Charles VII, accède au trône et règne sur un royaume quasi
inexistant :

– Les Anglais ont la Normandie, la Bretagne, les Pays de Loire, la Guyenne, l’Aquitaine.
– Le duché de Bourgogne, hostile à la couronne de France, possède les territoires du Nord de la
France, avec la Belgique et les Pays-Bas, jusqu’à la Bourgogne.

C’est alors que Jeanne d’Arc se met à la tête des armées françaises et délivre Orléans tenue par
les Anglais, puis fait sacrer le roi Charles VII à Reims en 1429. Elle fut brûlée vive par les Anglais
en 1431 à Rouen. Puis en 1435, la Bourgogne signe une alliance avec Charles VII dont la
puissance s’affirmait de plus en plus. Entre 1445 et 1450, il libère peu à peu l’ensemble du
royaume de la présence des Anglais. Tant de guerres et de pillages ont laissé la France dans un
état lamentable. Le nouveau roi Louis XI aura pour tâche de restaurer la puissance du royaume.

Charles IIe d'Orléans : né le   à , et mort le   à l'abbaye bénédictine de , près d’, est le sixième
enfant et le troisième fils du roi de France  et de son épouse , . Par sa mère, il est le petit-fils
de Louis  XII.
Perpignan
En , au début de la , François Ier décide d'ouvrir les hostilités simultanément sur deux fronts, au
nord et au sud. Au nord, Charles d'Orléans conduit les troupes vers le  avec l'aide du duc  et son
fils,  . Au sud, le dauphin Henri doit reconquérir le  et  aux mains des Impériaux. En l'absence de
son mentor , le dauphin commandera seul une armée pour la première fois.
Le  , le dauphin lance l'assaut de Perpignan mais essuie un échec. Il se résout alors à tenir le
siège autour de la ville qui résiste tant et si bien que François Ier est obligé de donner l'ordre à
son fils aîné de battre en retraite en septembre.
Enchaînant les succès sur le front du nord, Charles réussit à prendre successivement ,  et .
Abandonnant cependant le duché de Luxembourg, Charles d'Orléans rejoint son frère sous
prétexte de lui apporter son aide et des pièces d'artillerie supplémentaires. Vu l’inimitié
(réciproque) du duc d’Orléans envers le dauphin, personne n’est dupe que la réelle intention de
Charles était plutôt de ne pas laisser toute la gloire rejaillir uniquement sur son aîné en cas de
victoire à Perpignan. Mais le temps d'arriver au sud, le siège de la ville est déjà perdu tandis que
les Impériaux arrivent à reprendre le Luxembourg deux jours plus tard.
Charles d'Orléans reçoit le courroux de son père pour avoir abandonné sa conquête et le
dauphin se voit retirer son commandement militaire à cause du fiasco de Perpignan. Le roi
réalise à quel point l’animosité entre ses deux fils peut se révéler désastreuse pour le royaume.

Mort de Charles
Le duc d’Orléans et le dauphin semblent pourtant se réconcilier durant cette période. Pour
preuve, les deux frères font route ensemble pendant l’automne 1545 vers , alors assiégée par
les Anglais. Les circonstances de la mort du duc d’Orléans sont décrites dans une lettre écrite
d'Amiens par le  du pape le   adressée aux présidents du . Le duc d'Orléans serait arrivé le  au
camp du roi entre  et  alors que la  ravage la région. Son appartement ne lui plaisant pas, il va
dans une maison où huit personnes venaient de mourir de cette maladie. Mis en garde contre
le péril, il déclare « jamais fils de France n'est mort de la peste. », se couche sur leurs lits en
riant, allant jusqu'à organiser des batailles d'oreillers avec ses compagnons. Il ne tarde pas à
éprouver de la fièvre, s’alite, et reçoit la confession, en l'abbaye bénédictine de Forest-
Montiers, en Picardie. Le , malgré une amélioration de son état, il fait une rechute, et il réclame
le . On doit empêcher physiquement à 3 reprises le dauphin de se rendre au chevet de son frère
par crainte de la contagion. Toutefois, Charles a droit à la visite de son vieux père, François Ier,
auquel il confie ces derniers mots : « Ah ! mon seigneur, je me meurs, mais puisque je vois
votre majesté, je meurs content » juste avant d’expirer. François Ier s’évanouit alors de douleur
puis, reprenant ses esprits, ordonne l’évacuation des lieux contaminés.
Charles meurt sans descendance. Son décès impromptu ne soulève pas autant de rumeurs que
celle du dauphin François en 1536 car une épidémie sévissait effectivement dans la Picardie à
cette période. Il s'agit du dernier gros chagrin de François Ier, miné par la  et qui mourra moins
de deux ans plus tard, le  .

Charles Ier d'Orléans, né à  le   et mort à  le  ,  et , est un prince connu surtout pour ses  écrites
lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier (le frère du  Charles VI), et de  (1368-
1408), fille du . Il est le père du roi de France Louis XII.
Charles d'Orléans est un des acteurs de la  qui oppose, de 1337 à 1453, la dynastie des  à celle
de  à travers le  et . C'est durant cette guerre qu'il sera fait prisonnier.
Pendant cette captivité, Charles d'Orléans rédige son livre de Ballades, un ensemble de 123
ballades. Après 22 ans de captivité cependant la lassitude commence à paraître dans son
écriture, il se dit « tout rouillé par le Nonchaloir » dans la ballade 72.
Il semble qu'il se soit vengé du roi d'Angleterre et  dans l'un de ses poèmes : Yver vous n'estes
qu'un villain. Où il compare sa longue captivité au fait de l'Yver. Mais Yver est également un
nom patronymique très répandu en  et désigne le roi d'Angleterre sous la plume de Charles.

I. La Guerre de Cent ans (1337-1453) 


Signifie :La guerre de Cent Ans est un conflit qui a vu s'affronter les royaumes de France et
d'Angleterre. Née d'une crise de succession au trône de France, la guerre s'achève par la victoire
de la France après l'épopée de Jeanne d'Arc.

 En 1328, À la mort du roi de France Charles IV en 1328, le choix d'un successeur se


révèle difficile. Sans héritier mâle, la dynastie des Capétiens s'éteint avec lui.
 Philippe de Valois (Philippe VI), neveu de Philippe IV et cousin des derniers rois, est
désigné par les grands seigneurs français et monte sur le trône. Il fonde la dynastie des
Capétiens Valois.
  Édouard III Plantagenêt, neveu du défunt monarque et… souverain d'Angleterre. Écarté
de la succession malgré sa légitimité, il déclare la guerre à Philippe VI en 1337.
=> Début la Guerre de Cent ans
 Déroulement :
 1340–1360 : les défaites françaises
 1346 – La bataille de Crécy
En 1346, les hostilités reprennent entre Français et Anglais. Edouard III débarque dans le
Cotentin, il envahit la Normandie et marche sur Paris. Impressionné par l'armée que vient de
lever Philippe VI, il se replie sur la Somme et campe à Crécy pour reposer ses troupes et faire le
plein de vivres. Mais le roi de France le poursuit avec opiniâtreté. Ce dernier s'arrête à Abbeville
où des renforts lui parviennent. Le 26 août, l'armée anglaise, fraîchement reposée, attend les
Français sur les hauteurs. Edouard III a organisé ses troupes habilement afin de les tenir prêtes
à riposter à l'attaque de la cavalerie française : ses archers sont placés de telle façon que
chaque groupe est couvert par un autre. Derrière eux, les chariots contenant la réserve de
flèches ont été disposés en arc de cercle protégeant ainsi chevaux et cavaliers. Côté français,
c'est l'anarchie ! L'armée a quitté Abbeville tôt le matin ; très sûre de ses forces, elle pense
venir à bout très facilement de l'ennemi et l'organisation laisse à désirer. Soudain, les Anglais
sont en vue ! A cette annonce, le roi de France tente de rassembler ses troupes, en vain ; il est
déjà trop tard. L'arrière-garde essayant de rejoindre l'avant-garde, le désordre est tel qu'on ne
distingue même plus les bannières les unes des autres. Cependant, trois groupes se forment
finalement : les arbalétriers génois, les hommes du comte d'Alençon et enfin les hommes du
roi. Un violent orage éclate, rendant le terrain boueux et impraticable. Dans une telle situation,
comment diable recharger les arbalètes ? Les hommes sont de plus fatigués de leur marche,
rappelons qu'armes et carreaux pèsent jusqu'à 40kg. Néanmoins, les voici qui s'avancent. Ils
sont reçus par de denses volées de flèches, si drues que « ce semblait neige », dira Froissart. Les
hommes s'enfuient de tous côtés, gênant les soldats. Le roi est furieux. Ordre est donné aux
cavaliers de tuer cette piétaille en fuite et d'attaquer ! Les chevaliers se battent bravement,
certes, mais en pure perte. Le roi lui-même se jette dans la mêlée, et voit deux chevaux mourir
sous lui. A la nuit tombante, tout est terminé, la victoire anglaise est aussi imprévue
qu'éclatante.
 1347 - La bataille de Calais (devenir colonie de l’Anglais)
Après la prise de Crécy, Edouard vient mettre le siège devant Calais. Après des mois de sièges,
six bourgeois de la ville, tête et pieds nus, en chemise et la corde au cou, se rendirent devant le
roi d'Angleterre afin de remettre leurs vies et la clef de la ville entre ses mains. Ils parvinrent
ainsi à éviter la destruction de Calais et eurent la vie sauve grâce à l'intervention de la reine
Philippa de Hainaut. C'est un succès pour l'Angleterre, une tête de pont permanente est ainsi
créée, destinée à demeurer anglaise jusqu'en 1558. En 1350, Philippe VI meurt, son fils Jean le
Bon lui succède. Très vite, le nouveau roi doit faire face aux intrigues de Charles le Mauvais, le
roi de Navarre, celui-ci n'hésite pas à comploter des assassinats et des alliances avec
l'Angleterre. Jean II le Bon finit par le capturer à Rouen, mais les partisans du roi de Navarre
tiennent toujours la Normandie. Profitant de ce conflit, les Anglais lancent deux chevauchées :
 L'une part de Bretagne sous Henri de Lancastre (futur roi d'Angleterre).
 L'autre part de Guyenne sous le fils du roi Edouard, le prince de Galles.
Surnommé le Prince Noir en raison de son armure, il mène des expéditions
sanglantes dans la campagne française. Les Anglais pillent les villages et les
bourgs.
 1348 - Épidémies de peste : environ 25 millions de morts en Europe
En plus de la guerre, un terrible fléau, la peste, s'abattit sur la France et sur l'Europe tout
entière. Venue d'Orient, plus précisément des hauts plateaux d'Iran, où elle existait à l'état
endémique, elle fut propagée par un certain type de rat et se répandit comme une traînée de
poudre en 1347. La raison essentielle de cette propagation fut la surpopulation des principaux
pays d'Europe, ce qui, venant après de grandes disettes, accru la vulnérabilité de la population.
Les habitants des villes et les communautés religieuses, à cause de leur concentration, furent
particulièrement touchés. La peste gagna l'Italie, le sud de la France, l'Espagne et atteignit en
1349 l'Allemagne, l'Europe centrale et l'Angleterre. On posa la question : qui était responsable
de ce cataclysme ? Certains trouvèrent des boucs émissaires : les Juifs. Accusés de répandre
volontairement la contagion, ils furent massacrés ou brûlés par milliers; des bûchers furent
élevés à Strasbourg, Mayence, Spire, Worms. Le pape en vint à menacer d'excommunication
ceux qui persécutaient les Juifs. D'autres virent dans la peste le châtiment de Dieu et incitèrent
à expier les fautes commises. Lorsqu'elle disparut vers le milieu du siècle, elle avait emporté un
tiers de la population.
 1358 - La grande Jacquerie : les paysans, affamés, se révoltent contre les
seigneurs dans le nord de la France - Émeute dirigée par Etienne Marcel à Paris
+ La Jacquerie : Dans les campagnes, l'exaspération due à l'impopularité de la noblesse après la
défaite de Poitiers et à la misère entraînée par la guerre et la peste provoqua une explosion. Les
Jacques (du surnom de Jacques Bonhomme que les maîtres donnaient à leurs serviteurs)
incendièrent les châteaux et menacèrent les seigneurs. La répression, notamment dans la
région de Beauvais et de Meaux, fut terrible, et des milliers de paysans furent massacrés.
+ Emeutes urbaines : Pendant ce temps à Paris, la bourgeoisie s'insurge contre la noblesse et le
dauphin, le futur Charles V. Sous la conduite d'Étienne Marcel, prévôt des marchands (charge
qui en faisait une sorte de maire de Paris), ils réclament l'abolition de certains privilèges et le
contrôle des impôts. En fait, Etienne Marcel rêve de rendre sa ville autonome, à l'image de
certaines villes flamandes ou italiennes. Un jour de 1358, il fait irruption dans la chambre du
dauphin, faisant assassiner ses maréchaux devant lui. Le pauvre dauphin de 18 ans est infirme
et incapable de porter une épée. Il est bientôt contraint de porter un chaperon aux couleurs
rouge et bleu de la ville. Mais le dauphin parvient à s'échapper de façon rocambolesque, et fait
bientôt le siège de Paris avec ses troupes. Alors qu'il s'apprêtait à donner les clefs de la ville à
Charles le Mauvais, Etienne Marcel est assassiné. L'héritier du trône peut alors faire son entrée
triomphale dans la capitale. Plus tard, il fera ériger la Bastille pour tenir en respect les
turbulents Parisiens.

 1360–1386 : la reconquête sous Charles V


Dans cette France défaite, le pouvoir royal n'a plus ni prestige, ni moyens. Les finances sont au
plus bas. Charles V sait que le maintien de la souveraineté passe par le soutien de la population.
Il veille donc à conserver sa popularité.

Pour restaurer l'autorité royale, lui et son père se portent garants de la stabilité monétaire en
créant le franc et met ainsi fin aux mutations monétaires tant décriées. En contrepartie, il fait
accepter la création d'une fiscalité contrôlée par des officiers royaux pour financer l'effort de
guerre et le paiement de la rançon de Jean le Bon. Bertrand Du Guesclin, à la tête de l'armée ,
met fin à une guerre civile et rétablit l'autorité royale aux yeux de la population. Il montre que
les sacrifices financiers consentis par la population pour l'effort de guerre sont suivis d'effets sur
le terrain et permet le sacre de Charles V.
En 1368, le roi de France se sent assez fort pour défier Édouard III. Renonçant aux batailles
n'ont rien apporté à son père, le roi réorganise l'armée, sous le commandement de chefs
expérimentés et fidèles (comme Bertrand Du Guesclin et son cousin Olivier de
Mauny).L'alliance avec le Royaume de Castille conduit à l'anéantissement de la flotte anglaise
par la flotte castillane à la bataille de la Rochelle le 22 juin 1372.  Privées de soutien logistique,
les places fortes cédées par le traité de Brétigny tombent les unes après les autres : Poitiers en
1372 et Bergerac en 1377. Il use, en particulier, de l'anoblissement, la noblesse française ayant
été décimée par la peste, Crécy et Poitiers. De même, la reconquête se fait grandement par le
retournement des villes d'Aquitaine souvent monnayé contre des promesses de fiscalité plus
légère.

  La reprise du Poitier et du Bergerac - 1372 et 1377.


Dans cette France vaincue, le pouvoir royal n'a plus ni prestige ni moyen. Les finances sont au
plus bas. Charles V savait que le maintien de la souveraineté nécessitait un soutien populaire.
Pour restaurer le pouvoir royal, lui et son père ont assuré la stabilité monétaire en créant le
franc et en mettant ainsi fin au changement de monnaie très trompeur.
- En 1368, le roi de France se sent assez fort pour défier Edouard III. Délaissant les batailles qui
ne profitaient pas à son père, le roi réorganisa son armée, sous le commandement de chefs
expérimentés et fidèles (comme Bertrand Du Guesclin et son cousin Olivier de Mauny). . Les
Britanniques sont privés de soutien logistique et les places fortes cédées par le traité de
Brétigny tombent : Poitiers en 1372 et Bergerac en 1377.
- Le mot d'ordre du Roi de France : « Mieux vaut la terre volée que la terre perdue ». Charles
quitta ainsi le Royaume à cause du pillage britannique, qui causa de grandes souffrances à la
population. Plus la Grande-Bretagne avançait vers l'intérieur des terres, plus il devenait difficile
de se réapprovisionner ; harcelés par les Français qui leur ont tendu des embuscades à
plusieurs reprises.
- Entre 1369 et 1375, les Français reprennent aux Anglais la plupart des concessions et terres
possédées par l'ennemi avant même le début de la guerre, à l'exception de Calais, Cherbourg,
Brest, Bordeaux, Bayonne, et plusieurs forteresses du Massif Central.
- En 1378, la visite de courtoisie de l'empereur allemand Charles IV (oncle de Charles V) à Paris
a permis d'honorer la victoire de Charles le Sage. La deuxième phase de la guerre de Cent Ans
s'est terminée par la victoire du talentueux français Charles V, aidé de soldats expérimentés
comme Bertrand du Guesclin, sur le vieillissant et trop confiant Edouard III.

 1386–1428 : les troubles et l'éclatement du royaume de France


 1415 – La bataille d'Azincourt

 Depuis son accession au trône en 1413, le roi anglais Henri V a repris les prétentions de
ses prédécesseurs sur la couronne de France.
 La ville résiste pendant un mois et se rend le 22 septembre après un siège difficile.
 L'armée britannique étant très faible, Henri V décide alors de rejoindre le port de Calais
pour avancer vers l'Angleterre en toute cheurité.
 Du côté français, environ 12.000 hommes conduits par le connétable Charles d'Albret et
le maréchal Boucicaut se lancent à la poursuite de l'armée britannique et bloquent tous
les passages sur la Somme.
 24 octobre 1415 Les casernes britanniques sont acculées et le roi Henri V n'a d'autre
choix que de se battre.
 Les combats font rage et, à la fin de la journée, l'arrière français tente une dernière
attaque, mais les Britanniques parviennent toujours à reculer.
 Victoire, Henri V put continuer sa marche sur Calais et partit pour Londres avec son
butin et ses prisonniers.
 Azincourt est devenu depuis un symbole de courage, immortalisé par les vers de
Shakespeare dans Henri V : "De ce jour jusqu'à la fin du monde, nous ne nous
souvenons plus, nous, de ce groupe, de ce groupe heureux" frères ".

 1428–1453 : le renforcement et la victoire du roi de France


 1429 – La bataille de Patay.
La bataille de Patay est un événement majeur de la guerre de Cent Ans, qui s’est déroulé le 18
juin 1429 entre les armées française et anglaise. 
Bien que la victoire de Charles VII sur Henri VI d’Angleterre soit souvent mise au crédit de
Jeanne d’Arc, l’essentiel du combat eut lieu à l’avant-garde de l’armée française

Aux premiers jours de mars 1429, Jeanne d'Arc se rend à Chinon pour y retrouver le Dauphin, et
après avoir été interrogée par les autorités ecclésiastiques de Poitiers, elle rassemble une
grande légion en route vers la libération d'Orléans. Cette opération est un grand succès et la
ville est libérée le 9 mai.

Après la levée du siège d'Orléans, les Français ont repris plusieurs forteresses de la vallée de la
Loire aux Britanniques. Une grande partie de la rive nord de la Loire était en fait sous
domination étrangère, et la victoire française d'Orléans s'est accompagnée de la destruction du
seul pont français sur la Loire : les batailles suivantes leur ont permis de restaurer trois ponts.

La campagne du Val de Loire de 1429 comprenait cinq batailles :

• le siège d'Orléans ;
• la bataille de Jargeau ;
• la bataille de Meung-sur-Loire ;
• la bataille de Beaugency ;
• Bataille de Patay.
- La bataille de Patay a eu lieu le lendemain de la reddition des Britanniques à Beaugency. Cette
bataille finale est la seule dans la campagne ligérienne. Patay peut être comparé à la célèbre
victoire britannique d'Azincourt
- Cette fois, la victoire française était exactement comme leur défaite à Azincourt comme un
désastre, et les conséquences de la bataille étaient tout aussi importantes.
Dernier aboutissement de la reconquête de la vallée de la Loire, la bataille de Patay a décapité
l'armée britannique, où les meilleurs officiers et les archers les plus élites ont été perdus. Les
Français ont pu escorter Charles VII à Reims sans combat et y mettre leur prince sur le trône,
mettant ainsi fin aux différends sur la succession au trône de France.
 1449 – La reprise du Rouen.
Après la signature de l'armistice de Tours en 1444, les Français marquent l'arrêt de la
reconquête de leur territoire. Ils en ont profité pour moderniser leur armée. Le conflit entre le
français et l'anglais se poursuit jusqu'en mars 1449.
- Rouen est gardé par le capitaine anglais John Talbot. Un manifeste a été envoyé à Rouen le 17
juillet par le roi Charles VII de France
- Le 19 octobre, la ville a été transférée par ses habitants en grands volumes.
- Les Britanniques signent la capitulation le 29 octobre. Ils se replient sur Caen. Charles VII fit
une apparition solennelle le 10 novembre 1449, en compagnie de Jacques Ier de Chabannes de
La Palice.
-Les Britanniques rassemblèrent des troupes et débarquèrent au printemps 1450. Cette armée
de secours fut écrasée le 15 avril 1450 à la bataille de Formigny. Peu de temps après, les villes
de Caen et Cherbourg se rendent après de brefs sièges. La présence britannique en Normandie
est alors définitivement retirée..

 1453 – La guerre cesse après la défaite anglaise de Castillon.


La bataille de Castillon fut la dernière grande confrontation armée de ce conflit prolongé, la soi-
disant « guerre de cent ans », contre deux royaumes, la France et l'Angleterre, et dura en fait
cent seize ans.
La bataille finale de la guerre de Cent Ans fut la bataille de Castillon le 17 juillet 1453, au cours
de laquelle le chef anglais John Talbot fut tué. Avec cette victoire française, le roi Charles VII
était en route pour reconquérir les possessions britanniques du roi Henri VI. Au même moment
en Angleterre, Henri VI perd la tête et plonge le pays dans la guerre civile.
Le 19 octobre 1453, Bordeaux capitule. C'était la fin des opérations militaires de la guerre de
Cent Ans. Mais ce conflit très particulier - par sa durée et son déclenchement - a la singularité
de ne pas avoir un seul traité signalant sa fin. Débutée par la confiscation de la Guyenne, la
guerre de Cent Ans s'achève par sa restauration définitive, 116 ans plus tard.
=> Fin du Moyen-Âge
VII. Jeanne d’Arc (1412-1431)
 Une pauvre bergère, née en 1412, à Domrémy en Lorraine. 
 À 13 ans : voix du Ciel : « Jeanne, va au secours du roi de France et tu lui rendras son
royaume ». 
 Le roi lui confiant des troupes, Jeanne d’Arc délivre Orléans
 Capturée à Compiègne par les Bourguignons qui la livrent aux Anglais
 Jugée sorcière à Rouen, elle y est brûlée vive le 29 mai 1431. 

Jeanne d'Arc est née le 6 janvier 1412 à Domrémy, en Lorraine, dans une famille paysanne
plutôt aisée. C'était une jeune fille très pieuse qui a grandi lorsque la guerre de Cent Ans a
secoué la France. À l'âge de douze ou treize ans, Jeanne prétend avoir entendu des voix qu'elle
aurait dû ordonner de ramener le Dauphin sur le trône et de libérer la France de la présence
britannique. Elle a résisté pendant quatre ans avant de répondre à cet appel. Jeanne d'Arc part
pour Chinon rencontrer le futur Charles VII. Incrédule, Charles l'emmène aux interrogatoires
des autorités religieuses de Poitiers, qui, entre autres, vérifient sa virginité. Elle leur fait quatre
prédictions : les Britanniques lèveraient leur siège d'Orléans, le roi serait fait chevalier à Reims,
Paris reviendrait dans le domaine royal de Charles, et le duc d'Orléans reviendrait de captivité
au Royaume-Uni. Charles accepte de lui donner une armée pour libérer Orléans des
Britanniques. Surnommée la Servante, elle arrive à Orléans vêtue d'une armure et d'une épée.
Elle envoie une lettre aux Britanniques pour les prévenir de son arrivée et leur demander de
quitter Orléans. Les Britanniques ont refusé. Ils prétendent qu'elle est une sorcière. De son
côté, Jeanne redonne confiance à l'armée de soldats. Dans la nuit du 7 au 8 mai 1429, Jeanne
remporte une victoire sur les Anglais et la nouvelle se répand dans toute la France. Il revient à
Reims, libérant chaque ville sur son passage. Le 17 juillet 1429, Charles est sacré roi de France
en l'église de Reims en présence de Jeanne et il prend le nom de Charles VII. Jeanne d'Arc a
rempli sa mission : donner à la France un roi légitime. Jeanne d'Arc tente alors de libérer Paris
avec l'assentiment du roi. Mais cette tentative s'est soldée par un échec. Elle est faite
prisonnière à Compiègne le 23 mai 1430 par les Bourguignons. Il a été accusé d'être un
hérétique. Elle fut brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen le 30 mai 1431. Jusqu'au
dernier moment, le roi Charles VII n'intervint pas pour la libérer, bien qu'elle l'aidât à conquérir
le trône. 25 ans plus tard, un processus de réhabilitation a eu lieu, à la demande de la mère de
Jeanne et du pape Calixte III. La première phrase l'accusant de sorcellerie, a été annulée et
Jeanne d'Arc a été réintégrée. Elle est canonisée en 1920 par Benoît XV.
Le Moyen Âge  se subdivise en trois parties:
- Le haute Moyen-Âge (avènement de Clovis 476-chute des Corolingiens 987)
- Le Moyen Âge classique ou central (fin du Xe - Xllle) 
- Le bas Moyen Âge ou le Moyen Âge tardif (XIVe-Xve)

L’Humanisme et la Renaissance : Chủ nghĩa nhân văn và thời kì Phục Hưng


Définition : La Renaissance est à la fois une période de l’histoire et un mouvement
artistique. Elle voit progressivement le jour en Italie, aux XIVe et XVe siècles, puis dans
toute l’Europe. Elle se termine vers la fin du XVIe siècle avec le maniérisme. Cette
époque marque la fin du Moyen Âge et le début des Temps modernes.
- Retour aux temps anciens

Au XVe siècle, la société européenne a changé, l'art aussi. Depuis le 14ème siècle, les
artistes italiens ont remis en lumière l'héritage de l'antiquité grecque et romaine.-->
cette période est appelée "renaissance"

- La production artistique du Moyen Âge était abondante, mais la Renaissance initia un


changement majeur dans la représentation du monde « Giotto » (vers 1266-1337),
artiste italien qui avait beaucoup influencé les peintres du XVe siècle.

- La littérature grecque et romaine a été étudiée dans les monastères et par l'élite
médiévale
- A partir du XVe siècle, la diffusion de ce savoir en Europe au grand public se fait grâce à
l'invention de l'imprimerie.
Humanisme

Un courant humaniste est né. Dieu était au centre de la pensée médiévale, la


Renaissance a mis l'homme au centre de ses préoccupations.

Les humanistes sont des penseurs, des écrivains ou des savants. Ils ont appris la langue
pour traduire correctement les textes anciens. Ils sont passionnés par les antiquités et
souhaitent changer la place de l'homme dans la société.
- Aux Pays-Bas, le penseur Erasmus (vers 1467-1536) a préconisé l'éducation et la
lecture de textes pour former la pensée critique. Les humanistes sont chrétiens mais
dénoncent l'influence de l'Église sur l'idéologie et les abus de pouvoir du clergé. Le
moine allemand Luther (1483-1546) s'opposa à l'indulgence (amnistie des fidèles, par
l'église, pour de l'argent). Il croyait que seule la foi peut garantir le salut. Il veut réformer
la religion et fonde une Église protestante qui ne reconnaît pas l'autorité du Pape.

1. L'humanisme , une nouvelle manière de penser l'Homme.

1. Un retour de Antiquité

L'humanisme

Mouvement intellectuel né en Italie au XVe s

- Retour au source antiques

- Arrivée en Italie de savants byzantins et de source grecques anciennes "oubliée"

2. L’Homme au centre des connaissances.

Mouvement intellectuel qui développent une réflexion profonde sur la nature humaine

- L'homme doit chercher son épanouissement dans le développement de ses capacités


intellectuelles et son esprits critiques.

- L'humaniste est un scientifique qui expérimente

3. La révolution de l’imprimerie.

Le développement de l’imprimerie
l’imprimerie joué un rôle déterminant dans la diffusion de l'Humanisme

Le République des Lettres : Arasme,

Réseau d'intellectuels qui circulent dans les Université, les capacitales et les centres
d'imprimerie et changent en latin
Dévelopement de l'éducation et de la transmettion des savoirs en langue vernaculaire
- Elle s’accompagne d’un renouveau littéraire, artistique et scientifique.
Elle est marquée par une multiplication des échanges culturels ainsi que
des bouleversements religieux. 
- L’origine de la Renaissance :
L'empire byzantin était déjà en déclin. Le début de la crise remonte à 1204 lorsque les croisés
s'emparent de Constantinople. Le baron latin détruisit la ville, qui ne s'est jamais totalement remise de
ce pillage. De plus, à mesure que le danger des ressources nationales diminue, l'écart entre les riches et
les pauvres augmente. Incapable d'assurer la défense de ses frontières, l'empereur dut acheter la paix
aux autres monarques. Il doit se décider et confier l'armée à des mercenaires. Les Turcs menacent
bientôt la ville. Assiégée de 1394 à 1402, Constantinople fut miraculeusement sauvée par l'invasion
mongole de Timur. Le souffle est de courte durée. L'émergence de l'énergique sultan Mohammed II sous
la direction de l'armée turque a contribué au résultat. En 1453, une puissante armée ottomane s'est
déplacée de sous les murs de la ville. Constantinople est finalement tombée sous la pression des
janissaires. De nombreux prélats, artistes et hommes de science byzantins se réfugièrent en Occident, et
notamment en Italie. Ils apportaient leurs connaissances, leurs idées et leurs bibliothèques de
manuscrits antiques. Les savants et artistes italiens tirèrent profit du savoir accumulé en Orient. Ainsi la
chute de l'Empire byzantin accélérait-elle la renaissance culturelle de l'Occident.
- Une révolution culturelle
L'arrivée des humanistes
Pendant des siècles, les élites ont été des guerriers ou, à la fin du Moyen Âge, de riches marchands et
banquiers. Puis, presque soudainement, tout a changé : un nouvel homme est apparu devant la scène. Ce
changement s'est produit entre la fin du XIVe siècle et le milieu du XVe siècle. Les personnes les plus
admirables, celles qui sont devenues célèbres, sont celles qui sont polyglottes, elles sont conservées dans une
bibliothèque ou un laboratoire pendant des mois. Ils ont exploré les secrets de la nature et découvert les lois
de la nature. Ils maîtrisaient les nouvelles technologies, inventaient et construisaient des machines
étonnantes. En même temps, ils étaient émus devant un tableau, ou écoutant de la belle musique, ou même
lisant un poème. Bien sûr, le roi et le prince sont toujours aux commandes . Mais ils confiaient maintenant
l'éducation de leurs enfants aux savants et suivaient leurs conseils. Les princes finançaient les coûteuses
bibliothèques, achetaient les manuscrits rares et commandaient les tableaux. Ces hommes vivant des
choses de l'esprit étaient les nouveaux héros de l'Europe : leur promotion représentait une véritable
révolution culturelle. La découverte de manuscrits de la Grèce et de la Rome antiques fut certainement
l'élément qui favorisa le plus l'épanouissement de ce mouvement. Le terme latin humanitas fit désigner
sous le nom d'humanisme la nouvelle façon de penser et de voir le monde, qui prépara la merveilleuse
explosion de la civilisation européenne.
Influence théologique

La relation entre l'Homme et Dieu dominait la culture médiévale. La religion imprégnait chaque pensée,
chaque instant et chaque geste de la vie des peuples du Moyen Age. Toutes les autres activités (art,
philosophie, poésie et science) peuvent être nobles. Mais d'abord, ils sont jugés sur la base de leurs
conséquences religieuses :

- La religion aide les gens à se tourner vers Dieu, comme la musique sacrée, des poèmes
impressionnants, des peintures

- La science la plus appréciée au Moyen Âge était la science consacrée à la connaissance de Dieu : la
théologie. L'Église et son clergé lettré ont son droit exclusif. Cependant, tout ce qui a été préservé des
anciens Grecs et Romains a été relégué aux monastères et aux bibliothèques universitaires.

- Depuis l'époque de Saint-Benoît et la fondation de l'ordre bénédictin, les moines copistes se


consacrent à la transcription de ces manuscrits anciens. Ils comprennent qu'il existe des chefs-d'œuvre
poétiques et de grandes démonstrations scientifiques, de véritables merveilles de l'esprit humain. Mais
ils savent aussi que ce sont des écrits païens, écrits par des auteurs malheureux nés avant Jésus-Christ.

Le retour des anciens

- Les ouvrages des Anciens sont sortis des bibliothèques et des universités.

- Parmi ces étudiants, un nombre croissant de laïcs, c'est-à-dire par nature, sont des enfants de la
bourgeoisie ; ce sont de futurs médecins et juristes, hommes d'affaires, savants, poètes et artistes. Une
génération entière a commencé à se former grâce à l'apprentissage et à la « passion enflammée » des
sciences humaines.

- Ils cherchaient à attirer le plus possible les grands maîtres des Antiquités.

Boom économique

Une révolution économique

Au XVe siècle, l'Europe était en plein essor économique. Les villes italiennes, favorisées par la
géographie, ont été les premières à profiter des transformations économiques que subissait l'Occident à
la fin du Moyen Âge.

- Au XVe siècle, l'Italie commence à perdre sa position économique. D'autres régions d'Europe prennent
alors leur envol : Flandre, France, Allemagne, Grande-Bretagne, etc.

Les premiers banquiers

Dans les premiers siècles du Moyen Âge, la puissance de l'Europe était l'aristocratie, la féodalité, c'est-à-
dire le peuple qui possédait la terre. La terre était le produit de base à une époque où l'agriculture était
l'activité prédominante. Depuis le XVe siècle, de nouvelles formes de pouvoir sont apparues : celles qui
dépendent de la possession d'argent. Les nouveaux propriétaires sont désormais de grands
commerçants et banquiers. Le rôle de la banque devient essentiel. Le prêt usuraire est devenu courant.
De grands banquiers (Pazzi et Médicis en Italie, Fugger en Allemagne) ont créé de véritables empires
financiers.

Les premières entreprises

La concurrence entre marchands français, flamands, allemands et italiens les oblige à envisager le
commerce à plus grande échelle.

- Les associés de chaque partie apportent une partie du capital : eux-mêmes ou leurs confidents
disposent de ce capital pour acheter des biens. --> Les marchands isolés ou les petits artisans n'étaient
plus comptés, car ils ne pouvaient résister à la concurrence d'entreprises puissantes.

Science et technologie

L'invention de l'imprimerie

L'une des découvertes qui eut le plus d'influence sur les hommes de la Renaissance fut la découverte de
l'imprimerie par Gutenberg en 1453, l'écriture des livres se faisait à la main, par des clercs, les seuls à
pouvoir maîtriser les techniques d'écriture :

- XIe et XIIe siècles, les manuscrits étaient transcrits par les moines en cryptographie. C'était l'une des
deux tâches principales des moines à l'époque - la langue utilisée dans les manuscrits était le latin.

- Le droit est l'une des matières principales des universités de Bologne, Paris, Salamanque, Oxford et
Cambridge. Par conséquent, la connaissance est réservée aux clercs, qui ont l'éducation nécessaire pour
comprendre les textes.

Impression

Gutenberg n'a pas vraiment inventé l'imprimerie. Orfèvre de formation, il perfectionne une technique
déjà existante : la gravure sur cuivre ou sur bois, utilisée uniquement pour reproduire des images.

La révolution copernicienne

- En 1543 parut le célèbre ouvrage de Nicolas Copernic dédié au Pape Paul III,

--> est une série de transitions de la méthode scientifique et de la pensée philosophique du XVIe au
XVIIIe siècle.
Innovation militaire
Infanterie : Apparue en Chine au VIe siècle, la poudre noire atteint l'Europe au milieu du XIIIe siècle par
l'intermédiaire de la civilisation islamique.

- au 14ème siècle, le premier canon à main est développé : le pistolet.

- Vers 1500, une nouvelle arme fait son apparition et lui succède : le mousquet.

- Artillerie : L'apparition de la poudre conduira à la découverte de la propulsion comme alternative à


l'énergie nerveuse (catapultes, catapultes).

Fortifications : À la fin du Moyen Âge, l'artillerie de siège était devenue si efficace que les techniques de
fortification devaient être complètement repensées. - Dès le XIVe siècle apparaissent des tours à
canons, basses et massives, qui renforcent les forteresses existantes.

Le développement de l'art

Littérature

Apparition au XVIe siècle de la langue française moderne, aidée par l'autorité royale de François Ier, qui,
avec le décret de Villers-Cotterêts (1539), devient la langue officielle de la loi et de l'administration du
Royaume de France.

- L'usage du latin a commencé à décliner, les dialectes ont continué à être parlés par la majorité de la
population.

Industrie de l'architecture

Les architectes de la Renaissance ont repoussé l'architecture gothique et sont revenus aux formes et aux
proportions de l'architecture romaine antique

Dôme de Florence

Une merveille d'ingénierie : le dôme de Brunelleschi. A cette hauteur, les méthodes de construction
habituelles consistant à recouvrir le bâtiment de terre ne sont plus applicables. L'architecte a utilisé un
système sophistiqué de poutres pour construire le dôme, qui a rendu la ville de Florence célèbre.

Sculpture

La Renaissance dans la sculpture était plus précoce que dans les autres arts. En effet, les hommes de la
Renaissance possèdent encore des sculptures anciennes alors que les peintures ont largement disparu.
Cette renaissance peut être datée, à ses origines, du XIIIe siècle, et trouve son origine dans la ville de
Pise, qui conserve un grand nombre de sculptures antiques. C'est ici que le nu réapparaît en sculpture,
bien avant que Michel-Ange ne sculpte David ou son Donatello Bacchus.

Peinture

Le nu est peint pour lui-même, il devient un sujet à part entière et une expression esthétique.
La Renaissance revêt plusieurs aspects:  
- L’humanisme, un mouvement intellectuel qui remet en cause les
idées scientifiques et philosophiques admises jusque là.  
- La Renaissance artistique qui s’inspire des oeuvres d’art de l’Antiquité gréco-
latin.  
- Une réforme religieuse: le protestantisme,
qui sépare la chrétienté de l’Europe occidentale en deux confessions.  

La littérature : La Pléiade est un groupe de huit   du XVIe siècle, composé de , , , , , ,  et .


 Un mouvement, une tendance, un courant.
  Enrichir, simplifier et moderniser la langue française
  se référer aux Anciens
La peinture : La Renaissance est également un courant artistique.
 Les styles sont très différents en fonction des pays mais on remarque des
points communs:
 Une recherche de réalisme;
 L'utilisation de la perspective;
 La recherche de lumière, de nouvelles techniques et de nouveaux sujets.
François Ier naît le   au  en 
 le fait entrer au  et le nomme commandant en chef de l'armée de  le 12 octobre 1512.

Il est sacré à Reims le 22 janvier en 1515


La bataille de Marignan (Marignano en , aujourd’hui , ville à 16 km au sud-est de ) eut lieu les  et   et opposa
le roi de   et ses alliés  aux  qui défendaient le . La bataille de Marignan est l’un des épisodes
des  commencées par Charles VIII en  afin de contrôler le duché de Milan. Première (et dernière) victoire du
jeune roi François Ier, acquise dès la première année de son règne, elle fit environ 16 000 morts en seize
heures de combat.
La 4e bataille de Pavie ( ) est un événement décisif de la  (1521-1526). Elle marque la défaite des  dans leur
tentative de domination du Nord de l'.
Une ordonnance sur la justice, première étape dans la généralisation de l'usage du
français. Le 16 septembre 2017  -dans le cadre des journées européennes du
patrimoine-  Un choix présidentiel en lien avec la signature d'une ordonnance royale au
XVIe siècle dans ce lieu: celle de Villers-Cotterêts. 
Les guerres de Religion
La France connaît au XVIe siècle une fracture religieuse : la grande majorité du pays
reste fidèle au catholicisme, tandis qu’une importante minorité rejoint la Réforme. Le
principe de la coexistence de deux confessions dans le Royaume se révèle
inapplicable. La guerre ne peut être évitée, signe de l’échec de la coexistence
pacifique entre catholiques et protestants.
Huit guerres vont se succéder sur une durée de 36 ans, entrecoupées de périodes de
paix fragile. Elles s’achèvent avec l’édit de Nantes (30 avril 1598) qui établit une
dualité confessionnelle. Pendant la fin du règne d’Henri IV, assassiné en 1610, le roi
fait respecter l’édit, ce qui protège les protestants.
1ère  guerre (1562-1563)
Massacre fait à Cahors en Quercy (19 novembre 1561) © Musée Calvin de Noyon
Le massacre par le duc François de Guise d’une centaine de protestants assistant au culte dans une grange de
la ville de Wassy, le premier mars 1562, est considéré comme l’événement qui a déclenché la première
guerre de religion. A l’appel de Louis de Bourbon, prince de Condé, les protestants prennent les armes.
Condé s’empare d’Orléans le 2 avril.
La guerre s’étend à tout le royaume. Elle est marquée par des violences sauvages dans un camp comme dans
l’autre. Les plus notables sont le fait – du côté protestant – du baron des Adrets en Dauphiné et en Provence,
et – du côté catholique – de Blaise de Montluc en Guyenne.
La bataille de Dreux qui voit s’affronter les troupes de Condé et celles du connétable de Montmorency est à
l’avantage des forces royales. Le duc de Guise met alors le siège devant Orléans tenu par les protestants (5
février 1563). C’est là qu’il est assassiné par Poltrot de Méré, un ancien conjuré d’Amboise.
Le 19 mars 1563 est signé l’édit de pacification d’Amboise négocié par Condé et le connétable de
Montmorency.
2ème  guerre (1567-1568)
Les chefs huguenots sont décidés à reprendre les armes dès l’automne 1567 et leur inquiétude devant
l’influence grandissante du cardinal de Lorraine sur le jeune roi Charles IX les amène à envisager un coup de
force pour soustraire le roi à cette influence. C’est ce que l’on a appelé la surprise de Meaux. Mais le roi,
prévenu, déjoue cette tentative et, de Meaux, regagne Paris sous la protection des Suisses.
Plusieurs villes du Midi sont prises par les huguenots. Des violences surviennent de part et d’autre. A Nîmes,
à la Saint-Michel, le 30 septembre 1567, c’est la Michelade  : massacre de notables catholiques par les
réformés nîmois. A Paris, assiégée par l’armée huguenote, ce sont les catholiques qui s’en prennent
violemment aux huguenots.
L’armée de Condé s’empare de Saint-Denis et poursuit jusqu’à Dreux. Mais la bataille qui se livre à Saint-
Denis le 10 novembre 1567 se termine à l’avantage des royaux, quoique le connétable Anne de
Montmorency y soit mortellement blessé.
A l’issue de longues négociations, une paix est signée le 23 mars 1568, c’est l’édit de Longjumeau qui
confirme l’édit d’Amboise.
3ème  guerre (1568-1570)
Moncontour (1570)
Les places de sûreté en 1570 © Musée protestant
La paix de Longjumeau ne dure que cinq mois.
La guerre civile en France subit l’influence des événements internationaux, notamment de la révolte des
sujets de Philippe II d’Espagne aux Pays-Bas, ceux qu’on a appelé les « gueux ». La terrible répression dont ils
sont l’objet, menée par le duc d’Albe, au nom du roi Philippe II suscite en France une grande émotion. Les
huguenots, à la recherche d’alliances extérieures, concluent un accord avec eux.
En outre, chaque camp bénéficie d’aides étrangères :
_ pour les protestants, celle du prince d’Orange et celle d’Élisabeth d’Angleterre qui finance l’expédition du
comte palatin Wolfgang, duc de Deux-Ponts en Bourgogne au printemps de 1569 ;
_ pour les catholiques, celles du roi d’Espagne, du pape et du duc de Toscane.
Les combats qui se déroulent principalement en Poitou, en Saintonge et en Guyenne, sont marqués par deux
victoires des catholiques : à Jarnac (13 mars 1569), le duc d’Anjou, futur Henri III, remporte une victoire sur le
prince de Condé qui sera tué au cours de la bataille ; et à Moncontour, au nord du Haut Poitou (3 octobre
1569), au cours de laquelle l’Amiral de Coligny, blessé, réussit à s’enfuir.
En dépit de ces deux défaites, les huguenots ne sont pas découragés. Coligny remonte vers le nord et
parvient jusqu’à La Charité-sur-Loire. En juin 1570, l’armée protestante l’emporta dans la bataille d’Arnay-le-
Duc.
La paix qui s’en suivit est le signe d’un revirement politique à la cour où les modérés retrouvent leur influence
et où celle des Guise recule.
L’édit, signé à Saint-Germain le 8 août 1570, et qui a pour artisan principal le roi Charles IX, marque un
retour à la tolérance civile. Il restitue la liberté de culte dans les lieux où il existait au premier août 1570.
En outre, les protestants obtiennent des places de sûreté : quatre pour deux ans : La Rochelle, Cognac, La
Charité-sur-Loire et Montauban.

4ème  guerre (1572-1573)


- Saint-Barthélemy-24 août 1572 © S.H.P.F.
Le 22 août 1572, quatre jours après le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois, sœur du roi
Charles IX qui avait provoqué la venue à Paris de nombreux nobles protestants, l’Amiral de Coligny est
victime d’un attentat auquel il échappe de peu. La tension est grande dans Paris. Dans la nuit du 23 au 24
août, jour de la Saint-Barthélemy, un Conseil royal se réunit, au cours duquel il est décidé d’éliminer les
principaux chefs huguenots. Coligny et d’autres gentilshommes protestants sont assassinés tant au Louvre
qu’en ville. Cette exécution d’un nombre limité de chefs huguenots est suivie d’une tuerie sauvage qui va
durer jusqu’au 29 août et fait dans Paris 4 000 tués. Le massacre se généralise et s’étend à la province où l’on
dénombre quelque chose comme 10 000 tués.
Henri de Navarre et le prince de Condé sont épargnés parce que princes du sang, mais ils sont contraints à se
convertir au catholicisme.
La violence qui s’est déchaînée contre eux pousse de nombreux réformés à abjurer ou à s’enfuir dans les pays
du « Refuge » : Genève, la Suisse, les provinces septentrionales des Pays-Bas ou l’Angleterre. Mais, dans
l’Ouest et le Midi, les combats reprennent. Nîmes et Montauban refusent des garnisons royales. Le siège est
mis devant La Rochelle qui résiste. Le siège sera levé le 6 juillet 1573 et le roi accorde aux huguenots un édit
de pacification, l’édit de Boulogne enregistré au parlement le 11 juillet 1573, édit moins avantageux que le
précédent. Les protestants conservent la liberté de conscience mais n’obtiennent la liberté du culte que dans
trois villes : La Rochelle, Nîmes et Montauban.
5ème  guerre (1574-1576)
Le duc d’Alençon, jeune frère du roi, prend la tête d’un mouvement composé de protestants et de
catholiques modérés. C’est l’alliance des « Malcontents » qui réclame une réforme de l’Etat, considérant que
la tolérance du culte réformé est d’abord un problème de réforme politique.
Henri III, sacré roi le 13 février 1575, à la suite de la mort de Charles IX (30 mai 1574) refuse tout d’abord
d’accéder aux requêtes des Malcontents, mais il est bien obligé de traiter avec eux par la suite, ses troupes
étant très inférieures en nombre. Il signe à Etigny le traité de paix, appelé paix de Monsieur. L’édit du 6 mai,
connu sous le nom d’édit de Beaulieu (6 mai 1576), atteste la victoire des Malcontents. Il permet l’exercice
du culte réformé dans tous les lieux du royaume sauf à Paris et deux lieues alentour. En outre, les réformés
reçoivent huit places de sûreté et des chambres mi-parties dans chaque parlement.
6ème  guerre (1576-1577)
Dès le début, l’édit de Beaulieu est difficile à appliquer et suscite des résistances. Les catholiques hostiles se
groupent en ligues défensives. Les états généraux convoqués à Blois se déroulent dans un climat très
défavorable aux huguenots. L’abolition de l’édit de Beaulieu par l’assemblée provoque la reprise des conflits.
Mais faute de secours financier de part et d’autre, la négociation s’impose. Un compromis est trouvé, ce sera
la paix de Bergerac du 14 septembre 1577, confirmée par l’édit de Poitiers signé en octobre 1577.
7ème  guerre (1579-1580)
En novembre 1579 la guerre reprend localement : le prince de Condé s’empare de La Fère en Picardie et en
avril 1580, Henri de Navarre – alors chef du parti protestant depuis 1575-1576 – s’oppose aux provocations
du lieutenant-général de Guyenne et prend possession de la ville de Cahors. Quelques conflits sporadiques
ont encore lieu jusqu’à la signature du traité de Fleix, le 26 novembre 1580, qui confirme le texte de Poitiers.
Les places de sûreté devront être rendues dans un délai de six ans, comme prévu à Poitiers.
8ème  guerre (1585-1598)
Assassinat du Duc de Guise
La Ligue : procession à Paris le 10 février 1593 © S.H.P.F.
Assassinat d’Henri III par Jacques Clément
La mort de François d’Alençon, duc d’Anjou et dernier frère du roi (1584) fait d’Henri de Navarre l’héritier
légitime du trône. Le rejet de cette candidature au trône de France suscite la constitution de la Ligue ou
« Sainte Union » des catholiques dont le chef Henri de Guise impose au roi Henri III la signature du traité de
Nemours (1585). L’édit qui en est tiré, enregistré au Parlement le 18 juillet 1585, est un reniement de la
politique de tolérance civile. Il stipule que les calvinistes ont six mois pour choisir entre l’abjuration et l’exil,
que les pasteurs sont bannis et que les places de sûreté doivent être rendues.
Il en résulte une forte diminution du nombre des protestants. Cependant Henri de Navarre, vainqueur à
Coutras, tient encore les provinces du Midi. La Ligue prend le contrôle du Nord de la France.
A Paris, naît, indépendamment de la Ligue des princes, une ligue roturière qui s’allie à la première. Le 12 mai
1588, la ville se soulève : c’est la « journée des barricades ». Henri III doit s’enfuir. Il se réfugie à Blois et
entame des négociations avec les ligueurs. Mais le pouvoir conquis par les Guise l’inquiète. Il veut à tout prix
lutter contre la subversion qu’il redoute. Il décide de faire assassiner le duc Henri de Guise ainsi que son frère
le Cardinal de Lorraine.
Henri III se rapproche alors d’Henri de Navarre. Leurs deux armées se joignent et montent vers Paris. Mais les
Parisiens se déchaînent contre leur roi qui a fait alliance avec les hérétiques.
C’est alors, en 1589, qu’Henri III est assassiné par le moine ligueur Jacques Clément. Henri de Navarre devient
roi sous le nom d’Henri IV, mais Paris est aux mains des ligueurs et le nouveau roi doit conquérir son
royaume.
En mars 1590, la fameuse bataille d’Ivry ouvre au roi la voie au siège de Paris.
En 1593, Henri IV déclare son intention d’abjurer et de recevoir une instruction catholique. Il faudra le sacre
royal à Chartres pour vaincre les réticences des Parisiens. Paris cède en 1594 et ouvre ses portes à Henri IV.
En 1595, Henri IV reçoit l’absolution du Pape et déclare la guerre à l’Espagne dont de nombreuses troupes
venues pour soutenir la Ligue sont encore présentes en France.
En 1598, par le traité de Vervins, il obtient le départ des troupes espagnoles. Henri IV obtient aussi la
soumission du duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne, qui s’était allié aux Espagnols.

L'édit de Nantes (30 avril 1598)


C’est à Nantes, en avril 1598, qu’Henri IV signe le fameux édit qui met un terme aux guerres de religion qui
ont ravagé la France au cours d’une période de 36 ans. Cet édit est plus complet que les précédents. Il
instaure la coexistence religieuse entre catholiques et protestants. Le culte réformé est autorisé dans tous les
lieux où il existait en 1597 et l’accès à toutes les charges est garanti aux réformés.

II. La Renaissance (XV-XVIe siècle)

A. Une mutation des pratiques artistiques

Définir la Renaissance : période de rupture avec le Moyen Âge

Nouvelles sources d'inspiration : La religion reste importante, mais pas autant que la
mythologie gréco-romaine

Découverte de nouvelles sources : Platon, Aristote, Vitruve

Inventions et innovations : peinture à l'huile, la perspective, le nombre d'or, la propotion,

B. L’Art comme affirmation de la puissance

Pouvoir politique et arts

arts est utilisé pour renforcer leur image de Prince morderne, défenseur des Arts et des
Humanités.

Francois Ier fait venir : Léonard de Vinci à Amboise (1516)

Mécénat : soutien financier artistes, notamment par les commandes régulières.

La diffusion de la Renaissance en Europe

C. Un nouveau statut pour l’artiste.

La naissance des artistes : des artistes formés dans des ateliers (de Verrochio avec De Vinci, Le
Pérugin, Botticelli)

- Des artistes signent leur tableau, qui font des autoportraits, qui deviennent des stars

III. Les Réformes religieuses bouleversent l'Europe (XVIes)

A. L’Église au cœur de la critique.

Une Eglise éloignée de la religion originelle.


une hiéracchie puissante, un Pape chef d'état et chef politique, une Eglise éloignée des
préocuppations des fidèles.

Les indulgences concentrent les critiques

La recherche du Salut reste central pour les populations

B. Le temps des réformateurs.

Luther et la naissance de la Réforme

1517 : publication des 95 thèse de Martin Luther

Il desnonce : les indulgences, les messes en latin, les pélerinages, le culte des Saints

Le protestantisme en Euroupe

Calvinisme : movement religieux qui propose une vision sévère de la pratique marquée par le
Prédestination

C. Un bouleversement politique et religieux pour l’Europe.

La contre - Réforme

Une réponse ferme de L'Eglise

Tribunal de L'Inquition

Concile de Trente (1545-1563)

Réaffrimation du dogme catholique

Formation des prêtres catholique (séminaires)

Création de la Campagnie dee Jésus

Les guères de religion

Allemange, signature de la paix Augsbourgs (1555)


France, Henri iV proclame l'édit de Nantes (1598)
La Renaissance(1498 - 1547)
François Ier
François Ier est principalement connu pour être le vainqueur de Marignan (1515) ainsi
que pour être le roi emblématique de la Renaissance. La monarchie se renforce, le
royaume de France est puissant, mais il doit faire face au puissant empire de Charles
Quint (Habsbourg).

Humanisme et Renaissance
La fin du Moyen Âge a apporté son lot de changements politiques, économiques et
sociaux. La fuite des artistes byzantins en Italie a permis une redécouverte de la culture
greco-romaine. Outre les artistes, la révolution culturelle se transmet par l'intermédiaire
des humanistes, porteurs de nouvelles idées. Le monde vit également de grands
bouleversements : révolution copernicienne, découverte de l'Amérique, invention de
l'imprimerie.
Châteaux de la Loire
Le val de Loire est le lieu de résidence favori des rois de la Renaissance. De magnifiques
châteaux apparaissent, rompant peu à peu avec les forteresses moyenâgeuses. Chacun
apportant son lot d'histoires et de beautés architecturales et décoratives.
Louis XIV et l’absolutisme (chủ nghĩa chuyên chế)
Lorsque Louis XIV avait quatre ans, son père Louis XIII mourut en mai 1643 --> une
nouvelle période de minorité du roi et de régence de la monarchie française !
- Louis XIII fait du cardinal Mazarin le parrain de son fils et le successeur de Richelieu -->
il devient principal conseiller de la régente Anne d'Autriche.
- De 1648 à 1652, le royaume a vaincu la Fronde, un ensemble de mouvements de
protestation d'abord parlementaires puis privés, ce qui n'entame pas la crédibilité de la
monarchie absolue. Louis XIV a créé une légende autour de son peuple, concentrant le
pouvoir de la monarchie dans un lieu unique, monumental et emblématique, le château
de Versailles
- En mars 1661, après la mort de Mazarin, Louis XIV entame un changement décisif
comme un « pouvoir absolu » : le roi écarte de son Conseil, les membres royaux, le
clergé et les grands seigneurs
- La fonction de premier ministre est marginalisée : l'ancien "secrétaire de la
monarchie", chef des huissiers de justice, disparaît après le poste de contrôle général
des finances qu'occupait Colbert depuis le 12 octobre 1665 (jusqu'en septembre 1683) ;
- Aujourd'hui, c'est une combinaison des fonctions du ministre des Finances et de
l'Intérieur. Cependant, le roi seul prenait la décision : il consultait les conseillers mais
n'était pas tenu de les écouter.
- La noblesse est fixée à Versailles depuis 1682 (idem gouvernement) : contrôlée par le
souverain (importance de la notion de rang pour accéder au roi) --> fonction principale
de celle-ci était en service armé dans de nombreuses guerres faites par le roi.
- Années 1690 : achèvement de la construction de l'État absolu : Louis XIV décide, à la
mort du ministre Louvois (en septembre 1691), de ne gouverner que le gouvernement
et ses opérations ; les conseillers sont désormais réduits au rôle de secrétaires.
Concrètement, le roi traitera les affaires en dehors du Conseil, directement avec les
ministres. L'État royal est uni à la personne du roi : on peut considérer Louis XIV comme
un « État » !
Roi de la guerre
-La guerre était le principal instrument de l'autocratie : elle était souveraine, elle joua un
rôle décisif au XVIIe siècle, dans la vie politique et sociale du royaume de France. Louis
XIV parla des "besoins de l'Etat" en référence en 1715 aux nombreuses guerres qu'il
mena en Europe. Au cours de son règne de soixante-douze ans (de 1643 à 1715), le roi a
consacré quarante ans à la guerre.
- Les rois de France considéraient l'affrontement armé comme la forme nécessaire des
relations entre rois, un équivalent du duel qui était l'affaire de l'éminente aristocratie. La
décision de guerre était purement une question de volonté royale : tous les sujets en
étaient conscients lorsque des soldats et des impôts étaient prélevés pour financer la
guerre.
- La ligne générale de la politique monarchique est orientée vers l'expansion du
royaume et le concept de guerre s'inscrit dans le cadre défini par la pensée chrétienne.
Le roi de France (comme d'autres rois souverains) recherchait une « justice », les deux
raisons principales étant le droit de parenté (le recours aux alliances matrimoniales avec
échange des filles du souverain). ) et l'alliance politique (la rivalité avec les Diplomatie
dominée par les Habsbourg, opérée de François Ier à Louis XV). « Justice » --> est le
concept de « bien commun » défini pour la majorité des Français, par la sécurité et la
stabilité des impôts, ce à quoi les guerres du roi étaient totalement opposées.

Difficultés de la fin de la dynastie


Les années 1690-1715 : la montée des difficultés économiques : le gouffre financier de la
guerre provoque l'établissement de nombreux offices (acquis et taxés), de nouveaux
impôts (pourcentage par an). 1695, dixième en 1710), impôts, emprunts (importants
rôle du financier protestant Samuel Bernard, « banquier » de la monarchie française de
1701 à 1709) et dévaluations successives des montres en or et des pièces d'argent.

- De 1692 à 1694 : une crise de subsistance à grande échelle (cultures catastrophiques,


flambée des prix du blé, famine et maladies) entraîne la disparition de près de deux
millions de personnes dont la population est estimée à une vingtaine de personnes.
million.
- Une seconde crise frappe le royaume durant l'hiver 1708-1709. Les conséquences sont
désastreuses dans le nord et l'est du pays, avec plus de 600 000 morts, mais cette fois le
nombre de baptêmes recommence à augmenter à partir de 1711.
- Dans une situation difficile vers la fin de son règne, Louis XIV n'est pas épargné : un
véritable massacre (de la variole puis de la rougeole) s'abat sur le royal, le Dauphin et
son fils aîné. Le seul héritier potentiel était le roi d'Espagne, le petit-fils de Louis XIV
Philippe V, mais il a renoncé à son droit au trône de France pour prendre le trône
d'Espagne. À la mort de Louis XIV le 1er septembre 1715, le très jeune roi Louis XV (à
peine cinq ans) était son arrière-petit-fils : l'arrivée d'un roi mineur pouvait annoncer
une période fragile de régime militaire propriétaire. -
Louis XIV tenta d'écarter ces difficultés en rédigeant son testament le 0 août 1714 et en
le remettant au président du Parlement de Paris. Cet acte prévoyait que le pouvoir
appartiendrait à un conseil des régents, présidé par le duc Philippe d'Orléans, petit-fils
de Louis XIV.

Le siècle des lumière


 Définition : Le siècle des Lumières correspond à un mouvement littéraire et philosophique
qui se développe entre 1715 et 1789 dans toute l'Europe. Les plus grands penseurs, grands 
hommes: Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, et tant d'autres.

 le contexte historique du siècle des lumières

- Après la mort de Louis XIV, Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV, devient régent
du royaume en attendant la majorité de Louis XV qui n'a que cinq ans à ce
moment-là . Ces huit années sont marquées par une politique plus libérale et un
relâchement des moeurs qui attire les plus vives critiques des intellectuels. 
- En 1723, Louis XV monte sur le trône. Ses choix politiques
et sociaux sont également très vite contestés.
- En 1774, Louis XVI monte sur le trône. Cependant, il ne parvient pas
à résoudre les difficultés économiques qui découlent des décisions de
son prédécesseur.
- De plus, le conflit d'intérêts économiques et de statut politique entre le Tiers État
et la noblesse et le clergé a attise la colère du tiers d’état qui revandique une
société plus égalitaire. La France est tombée dans une crise sociale profonde         
la Révolution française en 1789.
 La mort de Louis XIV

Libérer la france de l'autorité pesant que du monarque absolu.


Renforcer le mouvement de contestation de l'ordre établi et de l'intolérance
religieuse.
 Le développement du livre

Lecteurs du siècle VXII Lecteurs du siècle VXIII


Noblesse Commerçants
Clergé Militaires
Paysans aisés 

L’essor des sciences


- Le siècle VXIII est marqué par la diffusion des théories de Newton.
- La physique expérimentale se développe, les connaissances sur
l'électricité s'accroissent, la notion d'élément chimique émerge...
 Ce développement sans précédent des sciences expérimentales émancipe les
individus en expliquant le monde scientifiquement et non plus seulement par des
mythes ou par des textes religieux.

Les grand principes de la philosophie des Lumières sont fondé sur 4 principes:
La raison et combattre les prejugés.
+ Les lumières : c’est un métaphore pour suggérer les clairments qu’apporte à l’homme usage de sa
raison et de son intelligence.
+ Écarter : la fanatisme religieux, les superstitions, les péjugés  La raison est donc un guide pour
l’homme des lumières.

La contestation sociale et politique


Les phiolosophies des Lumières :
+ Rejoindre dans une contestation de la monarchie absolue de droit divin
+ Critiquer également les privilèges excessifs des noubles et du clergé.
+ Souhaiter de nouveaux modèle de société dans lequels les hommes seraient libres et
égaux.
Le combat contre l’injustice et l’ignorance
- Défendre les libertés individuelles et collectives, notamment la liberté
d’expression
Le combat contre l’obscurantisme, le fanatisme et les superstitions
- Lune des luttes fondamentables des philosophies des Lumières est celle contre
les superstitions religieuses et l’obsurantisme. Pour ces penseurs, il faut dénoncer
les privilèges du clergé mais aussi montrer que certain croyances ne mènent qu’à
l’illusion d’un savoir.
Le combat contre l’esclavage
- L'abolition de l'esclavage fait partie des principales revendications des philosophes
des Lumières. 
-Ils proclament en effet l'égalité entre tous les hommes, et veulent supprimer les oppressions.

Les grand principes de la philosophie des Lumières sont fondé sur 4 principes:

- La contestation sociale et politique : après la mort de Louis XIV en 1715 , les philosophes
des Lumières remettent en question l’autorité politique. Au XVIIIe siècle , le roi détient
en effets les trois pouvoirs. Les philosophes dénoncent également les inégalités sociales.

- Le combat contre l’injustice et l’ignorance ; les philosophes des Lumières défendent les
liberté individuelles et collectives , notamment la liberté d’expression. C’est grâce a la
diffusion du savoir que les hommes accéderont à la liberté et au bonheur. Les
philosophes rédigent alors une Encyclopédie qui est l’œuvre majeur du XVIIe siècle qui
est un dictionnaire qui constitue tout les savoirs et des idée nouvelles de l’époque.

- L’hostilité à l’esclavage : Les philosophes des Lumières n’acceptent pas que l’homme
puisse servir à son semblable.

- La dénonciation de l’intolérance et du fanatisme religieux : Certains philosophes


dénoncent les privilèges du clergé.

- Ces thèmes essentiel de la philosophie des lumières nous indiquent ce que les
philosophes vont dénoncé et critiqué tout au long de ce siècle

Les philosophes
-
-

Des gens très instruits


- Ils ont fait d’excellentes études.
-Ils ne sont pas seulement intéressés à la literature, aux sciences mais aussi dans tous les
autres domaines.
 Des philosophes des Lumières n’écrivent pas que des comptes des romans ou des
dialogues, ils exercent aussi leur raison et leur esprit critique dans tous les domaines.

* Voltaire Yoltaire (1694-1778)


- Il est un écrivain et philosophe majeur du siècle des Lumières
- Ses écrits dénoncent l'injustice et l'intolérance religieuse et exhortent l'homme à
vivre heureux 
-Il s'est essayé à tous les genres – essais historiques, poésie, théâtre.
-Ses principales œuvres : Zadig (1747),Candide (1759),L'ingénu (1767 )
* Denis Diderot (1713-1784)
- Il est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières
-Denis Diderot dirige avec d’Alembert l'élaboration de l'Encyclopédie pendant plus de 20 ans.
* Jean Jacques Rousseau (1712-1778)
 - ll est un écrivain, philosophe de langue française.
- Une pensée à contre courant de l'esprit des Lumières. 
* Montesquieu (1684-1755)
- Il est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe
et écrivain français des Lumières.
- L'inventeur des sciences politiques et sociales avec L'esprit des lois qui réfléchit au lien entre
les lois et les causes qui leur donnent naissance . 
-Il dénonce avec ironie les arguments des esclavagistes.

- Les philosophes de l'époque sont les Lumières du 18e siècle. C'est principalement
eux qui vont critiquer et remettre en question le pouvoir religieux et étatique. Les
philosophes célèbres du 18e siècle sont nombreux : Rousseau, Voltaire, Locke,
Montesquieu, Diderot, etc. Certains de ces philosophes ont élaboré des
méthodes de pensée qui leur sont propres, donnant naissance à leur philosophie.
- La philosophie est une activité qui consiste à se questionner afin de définir et de
comprendre des concepts. Les philosophes réfléchissent sur différents sujets tels
le bien, le mal, le juste, le bonheur, le monde, l'existence humaine, etc

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE : CÁCH MẠNG PHÁP

L’origine:

- graves difficultés économiques, révolution de 1789

- au XVIIIe siècle, les dépenses de la monarchie ne cessent d'augmenter : de 200 millions en 1740, 630
millions en 1788

- Le coût du financement de la guerre contre l'Amérique en 1776 -> a porté préjudice à la famille royale
française 2 milliards, soit 4 fois le budget. Cette dépense vient aussi compléter des travaux majeurs
comme le Palais de Varseille, l'entretien d'immenses immeubles immobiliers à Paris comme le musée du
Louvre, l'augmentation d'impôts qui a provoqué les objections des Parlements. La monarchie a
tellement emprunté que ses ressources financières sont épuisées

- A la campagne, 8 juin 1783 - 2 février 1784 Fissure de 25 km ouverte en Islande, Laki, un flux de lave et
de gaz sulfureux s'est déversé sur le territoire, couvrant les 2/3 de la France, des milliers de personnes
sont mortes, la grêle a causé du bétail mourir, l'hémisphère nord s'est refroidi. Elle est cependant le
principal débouché des industries textiles et artisanales urbaines.
--> La crise est vite arrivée aux finances royales

- En 1786, calcula Calonne Président des Finances, le Ministre proposa un impôt à appliquer sur tous les
terrains et dans toutes les conditions mais le Parlement des Privilégiés le rejeta complètement.

- Le 19 novembre 1787 les généraux de cavalerie demandent les procédures à suivre pour sortir la
France de la récession économique.

- Après la mort d'Héri IV en 1614 : Grand Cardinal de Richelieu

- Le Parlement a voté pour la nommer Déclaration des droits des États le 3 août 1788

- 7 août 1788 La France est au bord de la faillite

- Jacques Necker nommé banquier suisse

- 1er mai 1789 Louis IV démissionne

- 1789 apparition de la bourgeoisie urbaine : avocats, artisans, //

Les États Généraux

- 23 avril 1789 Réveillon augmente le prix du pain

- Les faubourgs incendiés par les ouvriers Réveillon

27/28/4 les rumeurs continuent de se répandre. Des soldats ont été tués par 12 personnes, 80 ont été
blessés

Mai 1789, les délégués se rendent à Versailles pour préparer l'anniversaire du Roi

- 4 juin fils de Louis XVI - Dauphin est mort

- 17 juin 1789 Si èyes propose que 96% des pays forment un parlement

- le 25 juin 27 de la noblesse rejoint le Conseil, dont le duc d'Orléans

- Le 9 juillet institue l'Assemblée constituante

- Le 11/7 Couronne décide de retirer les troupes engagées de Suisse et d'Allemagne

Juliette 1789

La grand peur
A Paris, la peur grandissante des persécutions était le complot de l'aristocratie pour punir le IIIe Reich ou
les troupes étrangères (britanniques notamment) qui débarqueraient lorsque le territoire serait divisé et
occuperait la France. Les agriculteurs protègent leur propre famille

- Les massacres continuent : Bertier de Sauvigny et Foulon le 22 juillet 1789


- La peur se propage à Versailles où se trouve l'Assemblée constituante

-4 août 1789 le premier club de Berton appelé les Jacobins, abattant les anciens régimes --> l'ancien
régime : l'ère contemporaine

- C'est aussi l'occasion de mettre fin à l'abus du pouvoir divin de l'ancien régime dans l'autoritarisme

- Le despotisme, l'égalité civile et financière, etc. sont rejetés --> victoire de la liberté et de
l'individualisme

Après le 4 août, la Déclaration des droits de l'homme. Il y a 2 citoyens (actif, citoyen passif) --> donc pas
de droit de vote

Le roi de Paris

- Le conseil se déclare inséparable du roi et décide de s'installer à Paris

--> Le Roi a perdu son titre par décret du Conseil

- Le Congrès a doté la France d'une constitution (peur de payer des impôts)

10 octobre 1789, Talleyrad est contraint à une carrière ecclésiastique puis évêque d'Autun

- Le 2 novembre, les biens du clerc ont été fournis à la nation, instaurant un système de documents
appelé « cession »

L'Autrichien Joseph II, frère de Marie-Antoinette, instaura lui-même ce système en confisquant et en


sécularisant les biens parlementaires.

07/12/1790, vote en faveur de la constitution civile du clergé

- Fête fédérale 14/07/1790 - fête annuelle en France pour célébrer la tempête Bastille ainsi que les
progrès des États généraux

La fuite de Varennes

- L'explosion de la liberté d'expression

- Le club des Jacobins a été créé en juillet 1789, en avril 1790 le club des Cordeliers a été créé

- Avant les années 1789, les censeurs imposaient un contrôle strict sur la production littéraire

De droite à gauche

Les guerres révolutionnaires

L'hiver 1791-92 marque de nombreuses disparitions de produits de première nécessité comme le pain,
les nouilles, les émeutes et les troubles se poursuivent à Paris.
Juin 1791 l'armée française n'avait pas la discipline et l'expérience militaire pour effectuer des
mouvements de troupes

Le 25 mars 1792, l'ambassadeur de France à Vienne lance un ultimatum pour disperser les émigrés
restés en Rhénanie.

Le 20 juillet 1972, le Conseil vote sur la proposition d'une déclaration de guerre royale contre le roi de
Bohême et de Hangary.

20 juin 1792 Les Cordeliers organisent une grande manifestation pour forcer le roi à signer le décret

10 onces 1792

- La Commune de Paris est célèbre pour sa formation de 288 membres

Les massacres de septembre

- 11 août, les villes autonomes sont autorisées à arrêter des suspects

Le 17 août a créé un tribunal extraordinaire pour traiter les crimes

- Août 1792 expulse les prêtres résistants au feu

Le 6 septembre met fin aux massacres, la flambée de violences punitives marque les Parisiens

La Mort de Louis XVI

- Louis fait face à 11 chefs d'accusation

- Léopold II et le roi de Prusse, pour restaurer la monarchie française, mettent un veto contre les prêtres

25 avril 1972 sur la place du Carrousel à Paris


https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-revolution-francaise-role-
joue-napoleon-5624/
(les guerres dans Napoleon Ier)
(những công trình kiến trúc ở Pháp)

I. LA FRANCE AVANT LA RÉVOLUTION 1789

1. La situation économique

Agriculture

- À la fin du XVIIIe siècle, la France était encore un pays agricole.

- Outils grossiers, techniques agricoles dépassées, faible productivité.

- Seigneurs, l'Église exploite massivement les paysans.


Industrie et commerce

- Développement industriel et commercial

- Les machines sont de plus en plus utilisées (textile, mines, métallurgie).

- Beaucoup de travailleurs, vivant concentrés.

- Le commerce s'est développé avec de nombreux pays.

- La naissance de la société commerciale, ouverture des ports (Bordeaux, Marseille)

2. Le système politique et social

- La France était une monarchie absolue, le roi détenait tous les droits.

-La société est divisée en 3 classes.

- --> Conflit social intense

- II. LA RÉVOLUTION ET LES ÉVENEMENTS QUI Y SONT LÍES


- 1. Les événements de 1789 à 1791

- 2. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen

- la liberté religieuse

- la liberté civile

- l'inviolabilité de la propriété

- la liberté de la presse

- l'admissibilité de tous aux charges publiques

- l'égale répartition des impôts

- la responsabilité des agents de l'autorité.

- 3. La constitution de 1791

- La constitution a été proclamée le 14 septembre 1791.

- La monarchie absolue  monarchie constitutionnelle

- Abolition de la noblesse et de l’esclavage dans les colonies

- Séparation des pouvoirs :


- Le pouvoir législatif : l’Assemblée unique et permanente, élue pour deux ans par les Français
âgés de 25 ans et plus.

- Le pouvoir exécutif : le roi avec le droit de veto (s'opposer pendant quatre ans à l'exécution des
lois) et l’inviolabilité de sa personne

- Durée : 11 mois.

- III. LA FIN DE LA MONARCHIE ET LA CONVENTION

- 1. La convention

- L’échec lamentable de la monarchie constitutionnelle et de l’Assemblée législative.

- Le gouvernement doit former une nouvelle assemblée législative: La Convention

- - se réunit pour la première fois le 20 septembre et le 21 septembre 1792

- proclame l’abolition de la monarchie

- 1792 devient ainsi l’an 1 de la République.

- L’Assemblée met également le roi en accusation en tant que traître de la Révolution.

- Deux clans opposés se forment à l’Assemblée : les Girondins et les Montagnards.

- - Les Girondins veulent maintenir les institutions décentralisées telles qu’elles le sont depuis
1789.

- - Les Montagnards souhaitent instaurer une dictature.

- 1792 que la France est envahie par troupes de Prusse et d'Autriche.

- - La Marseillaise

- + Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné.

- + La Convention proclame la « patrie en danger » et annonce la levée de 300 000 hommes pour
renforcer les armées

- --> la guerre de Vendée a causé près de 500 000 morts.

- 2. Robespierre et la terreur
- Le 28 mars 1793 est constitué un Tribunal révolutionnaire pour juger les traîtres à la patrie et les
opposants au nouveau régime républicain.

- Le 6 avril 1793, Comité de salut public dominé par Maximilien de RobespierreLe début de la
dictature jacobine

- Le 17 septembre 1793, instaurer la Loi des suspects (permet d’arrêter, de juger et de guillotiner
les gens)  Le début de la Terreur

- Pour les 10 mois que dureront la Terreur, près de 20 000 le nombre de victimes

- Le 16 octobre 1793, La femme de Louis XVI, Marie-Antoinette, est condamnée à mort et


guillotinée.

- Robespierre instaure un nouveau calendrier.

- En 1794, les députés se liguent contre Robespierre et ses acolytes.

- Le 9 thermidor (le 27 juillet), Robespierre et ses alliés sont arrêtés et tous guillotinés le
lendemain mettre fin à la Terreur.

- 3. Le directoire et le 18 brumaire

- Les royalistes rêvent à la restauration de la monarchie.

- Les Jacobins qui restent espèrent encore reprendre le pouvoir.

- --> L’Assemblée nationale doit:

- + réprimer les émeutes

- + prépare une nouvelle constitution

- + instaurer un nouveau régime : le Directoire.

- 3. Le directoire et le 18 brumaire

- Le Directoire est prêt à faire plusieurs compromis (sauf celui de revenir à la monarchie)

- Des groupes de conspirateurs planifient de renverser le pouvoir (ils font ainsi appel au général
Bonaparte)

- Un coup d’État effectué les 9 et 10 novembre 1799 (18 et 19 Brumaire), Napoléon Bonaparte
instaure un nouveau régime : le Consulat.
- Napoléon a le pouvoir après le coup d’État du 18 Brumaire --> La Fin de la Révolution Française

Những biểu tượng của chuyên chế Pháp và 5 đời tổng thống

- Le drapeau bleu, blanc, rouge - Il a été créé en 1794, pendant la Révolution française.
Ses 3 couleurs sont signe d’union: + Le blanc est la couleur des rois de 1968 à 1790. + Le
bleu et le rouge sont les couleurs de la ville de Paris, où a commencé la Révolution
française, en 1789, l'alliance des trois couleurs était donc le symbole de l'alliance du roi
et du peuple et reste le symbole d'une France unie.

- La devise - C’est une phrase qui affrime les valeurs du pays. La devise de la République
francaise est : Liberté, égalité, fraternité. Cette devise est représentée par une femme,
Marianne. On retrouve son buste dans les mairies, sur des timbres et sur des pièces de
monnaie.

- Le coq - Il était l’un des symboles de la Gaule et des Gaulois. Il est devenu un symbole de
la République française. On le retrouve par exemple sur une des grilles de l’Élysée.
Aujourd’hui, il est surtout utilisé comme emblème sportif.

- Un hymne - C’est un chant qui évoque souvent un grand moment du passé du pays.
L’hymne française est La Marseillaise. Il a été composé en 1972 par Rouget de Lisle pour
soutenir les soldats. Il a été composé pendant la Révolution française, quand les
Français se déchiraient et alors qu'ils devaient s'unir pour faire face aux attaques de
pays ennemis Du coup, ses paroles sont guerrières.

- La fête du 14 Juille

- - Le 14 juillet 1790, une fête est organisée pour commémorer le 1er anniversaire de la
prise de la Bastille. En 1880, le 14 Juillet a été choisi comme jour de fête nationale.

- Marianne

- - Marianne est le visage choisi pendant la Révolution française pour représenter la


Liberté et la République. Son bonnet est appelé "bonnet phrygien". C'est le bonnet que
portaient dans l'Antiquité les esclaves que leur maître avait décidé d’affranchir, c’est-à-
dire de libérer. Certains partisans de la Révolution française, les « sans-culottes »,
portaient eux aussi ce bonnet.

- Le sceau
- - Un sceau sert à "sceller" c'est-à-dire fermer un document. Apposer un sceau sur un
document c'est le rendre officiel, inviolable. Le sceau de la République représente ses
attributs : la femme qui représente la liberté, le coq, l'agriculture... Aujourd'hui on utilise
le sceau pour des occasions très officielles comme des modifications de la Constitution.

- Le faisceau du licteur

- - Avec Marianne, c’est un autre symbole de la République. Tu le trouves sur ton


passeport, par exemple. Il représente une hache entourée de branches. Il existait déjà
dans l’Antiquité romaine, où un personnage appelé le licteur le portait lors des procès. Il
a été repris pendant la Révolution française : il représentait l'union de tous les Français
(symbolisés par les branches) autour d'une même cause (la Liberté). On trouve aussi ce
symbole sur les insignes des sénateurs et des députés.

- Question 2 : Pourquoi existe-t-il 5 Républiques dans l’histoire de la France ?

- L’Histoire institutionnelle de la France a subi de multiples secousses depuis la Révolution


française de 1789 et la proclamation de la République française le 21septembre 1792.
Le régime français d’alors, qu’était la Monarchie de droit divin, prend fin pour laisser
place à la République.

- La France a traversé de multiples périodes allant de la république platonienne du 4ème


siècle avant JC, en passant par la république romaine (509-44 av JC) et par la république
française de ces derniers siècles.

- La France a connu depuis la révolution française de 1789, pas moins de trois


monarchies, deux empires, cinq républiques et “l’État français” de Vichy. On peut
penser aisément que la France est un véritable “consommateur” de régimes politiques.
Le fait est que l’Histoire est incertaine, et qu’après 1789, la France se retrouve
déboussolée et ne sait

- quel régime serait salvateur. Cependant, le régime qui s’imposera par cinq fois, est le
régime républicain.

- On dénombre cinq républiques françaises:

- · La première république (1792-1804) fait suite à la révolution de 1789. Nommée le 21


septembre 1792 après l’abolition par les députés de la royauté, elle passe par trois
formes: la convention nationale, le Directoire puis le Consulat. Elle prend fin à la suite du
coup d’état de Napoléon 1er, le 18 mai 1804 qui instaure le premier empire.
L’expérience de la première république a été mitigée, les français sortant de plusieurs
siècle de royauté, ne la souhaitaient pas.
- · La seconde république (février 1848-décembre 1852) intervient après la révolution de
février 1848. Le déclenchement est la campagne des banquets menés de front par
l’opposition républicaine, radicale et orléaniste, dont la revendication majeure était
l’extension du suffrage censitaire et non l’avènement d’un régime républicain.
Considérée comme une république sociale avec la mise en place d’un gouvernement
provisoire fortement marqué par les républicains, elle fait passer de nombreuses
réformes, comme le suffrage universel masculin (2 mars 1848) ou encore l’abolition de
l’esclavage par Victor Schœlcher (27 février 1848). Après les événements de juin 1848, la
seconde république rentre dans une période d’ordre marquée par la montée des
conservateurs avec, comme meneurs, Louis Napoléon Bonaparte. Celui-ci devient le
premier président de la république française le 10 décembre 1848, il met en place un
coup d’état le 2 décembre 1851 et rétablit l’empire l’année suivante.

- La troisième république (4 septembre 1870-1940) intervient après la défaite de


Napoléon III à la bataille de Sedan le 2 septembre 1870. Sa mise en place est laborieuse
et elle apparaît très instable. Dès le début trois idéologies sont ainsi discréditées: le
bonapartisme avec la défaite de Sedan, le socialisme avec la Commune et une

- restauration semble impossible avec les prises de positions du comte de Chambord par
rapport au drapeau blanc. La troisième république est secouée par de multiples crises:
la Commune, la crise boulangiste, l’affaire Dreyfus, et par deux guerres mondiales.
L’instauration d’une république représentative par les « opportunistes » contribue à une
réconciliation d’ordre national jusqu’aux nouveaux affrontements avec l’Allemagne.
Prenant fin le 10 juillet 1940 par la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain
avec l’instauration de « l’État français » de Vichy, la troisième république s’inscrit
comme le régime ayant la plus grande longévité.

- La quatrième république (1946-1958) voit s’affronter deux projets: le premier, défendu


par les communistes et la SFIO, est celui d’une assemblée unique ; le second, défendu
par De Gaulle, prévoit un régime bicaméral avec un président de la république au-
dessus des partis politiques. Le projet des communistes et socialistes est rejeté par la
Constituante. C’est finalement un projet à peu près similaire à celui de De Gaulle qui est
adopté par la deuxième constituante mais avec un président au rôle moins puissant.
L’assemblée nationale peut ainsi concurrencer le chef de l’état. La quatrième république
doit reconstruire la France, ruinée par la seconde guerre mondiale. Elle s’appuie sur le
programme du CNR très marqué de mesures sociales. Dans un contexte de tripartisme
(SFIO/ PCF/MRP) la stabilité ministérielle est difficile à trouver, et avec le conflit algérien
de plus en plus grandissant, la quatrième république est impuissante. P. Pflimlin
démissionne et De Gaulle le remplace le 1er juin 1958.

- La cinquième république (de 1958 à nos jours) intervient après la modification


constitutionnelle du 28 septembre 1958. C’est une république très marquée par la
personnification du pouvoir. C’est ainsi qu’a évolué la constitution de cette cinquième
république. Le pouvoir exécutif ne tient plus son existence du Parlement, le rôle de
l’assemblée nationale diminue. Le président n’est plus élu par le parlement mais au
suffrage universel direct (1962). Les référendums sont aussi utilisés. À ce jour, il y a eu
sept présidents en cinquième république: C. De Gaulle, G.Pompidou, V. Giscard
D’Estaing, F. Mitterrand, J. Chirac, N. Sarkozy et François Hollande. Sur l’échiquier

- politique, c’est la droite qui a été le plus au pouvoir, mais à partir de 1981 et l’élection
de F.Mitterrand, la gauche avec le PS arrive au pouvoir jusqu’en 1995, puis revient lors
de cohabitations avec L. Jospin.

Le mal du siècle
L’orgine de l’expression “Le mal du siècle” : état de mélancolie et de dépression
touchant les jeunes générations ; mélancolie profonde éprouvée par les jeunes
générations ; ennui ; spleen ; sentiment de mélancolie et d'ennui partagé par
les contemporains d'une époque

- Les mouvements littéraires du XIX° siècle : Le Parnasse, La Décadence, Le naturalisme, Le réalisme, Le


symbolisme, Le romantisme.

- Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin du xviiie siècle en Allemagne et en


Angleterre et se diffusant à toute l’Europe au cours du xixe siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime
dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique, la politique et la danse et se caractérise par une
volonté de l'artiste d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi
une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion
et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé, l'idéal ou le cauchemar
d'une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et
thématiques nouvelles ne tardent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la
musique

Le romantisme est un vaste mouvement artistique qui s’impose en France durant la


première moitié du XIXème siècle, entre 1800 et 1850.
Le romantisme se construit en opposition au classicisme.
C’est un mouvement littéraire qui prône l’exaltation des sentiments, de la sensibilité et
la recherche de la liberté.
I – Le contexte historique du romantisme (1800-1850)
 ◊ Des origines anglaises et allemandes
Le Romantisme n’est pas né en France. C’est un courant artistique qui apparait
en Allemagne et en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle.
En réaction contre l’influence classique française, les anglais et les allemands remettent
au goût du jour les légendes et traditions populaires de leur pays.
En France, le romantisme se développe vers 1760 avec La Nouvelle Héloïse et Les
rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. On parle de sentimentalisme
ou de pré-romantisme : ces ouvrages prônent la sensibilité et l’expression des
sentiments, en opposition avec le rationalisme des Lumières qui ne valorisait que la
raison, les connaissances et le jugement.
Au tout début du 19ème siècle, Chateaubriand et Mme de Staël considèrent aussi que
le rationalisme des Lumières bride le cœur, l’imagination et les sentiments et diffusent
les idées du romantisme.
Le romantisme commence à s’imposer en France avec le succès des Méditations (1820)
de Lamartine.
◊ Une réflexion sur l’art et le sublime
A la fin du 18ème siècle, Kant réfléchit à l’art et au sublime. L’art ne doit plus imiter
servilement la nature mais il doit partir de la beauté naturelle pour accéder au sublime.
Dans la Critique de la faculté de juger (1790), Kant oppose le beau au sublime : est
sublime ce qui dépasse le pouvoir de la représentation, ce qui est illimité, infini.
Ces réflexions sur l’art nourrissent le romantisme qui est une recherche perpétuelle de
sublime.
◊ Des espoirs politiques déçus
Sur le plan historique, La France connaît une période agitée.A la révolution française de
1789 succède des années de Terreur  puis des guerres napoléoniennes. Les jeunes gens
sont exaltés : ils rêvent de gloires et de trajectoires individuelles sublimes et
fulgurantes.

Le calme revient au moment de la Restauration (1815-1830) puis de la Monarchie de


juillet (1830-1848) qui ressemble à un coup d’état déguisé avec une réduction des
libertés.

Les rêves de gloire et de révolution sont détruits et laissent place à la désillusion et à la


mélancolie : c’est le Mal du siècle, ce sentiment d’échec, d’ennui et de
désenchantement décrit par Musset dans la Confession d’un enfant du siècle (1836).
II – Les principes du romantisme
 ◊ Le culte du moi et l’expression des sentiments
Le Romantisme valorise l’expression des sentiments et de la sensibilité comme Victor
Hugo dans les Contemplations (1856).
Le « moi » n’est plus analysé comme dans le classicisme : il est exalté, libéré d’où de
nouvelles formes artistiques comme les journaux intimes ou le succès d’œuvres lyriques
comme les Méditations poétiques (1820) de Lamartine.
Le Romantisme montre l’individu et son monde intérieur, ses épanchements, ses
émotions et ses aspirations.

 ◊ Le mal du siècle ou la mélancolie


Mais la réalité ne se plie pas toujours aux aspirations romantiques. Les rêves de gloire et
de sublime sont souvent déçus et mènent à des sentiments douloureux : la nostalgie, la
mélancolie, la tristesse.

C’est ce que les Romantiques appellent le Mal du Siècle, un mal de vivre issu de la
déception des promesses non tenues par la Révolution française, très bien décrit par
Musset dans Confessions d’un enfant du siècle  (1836).
 ◊ La recherche de l’ailleurs
Insatisfait, souffrant du Mal du siècle, les artistes romantiques recherchent l’ailleurs.
Ils se tournent vers le passé : le Moyen-Âge est ravivé Notre-Dame de Paris de Victor
Hugo, Musset dépeint la Renaissance italienne dans , Alexandre Dumas écrit des romans
historiques comme Les trois Mousquetaires.
Les romantiques se tournent aussi vers la nature, les voyages ou le rêve, l’exotisme.
Ils rêvent de contrées plus exotiques comme dans les Orientales (1829) d’Hugo ou
entrent dans une communion mystique avec la nature (voir par exemple « Crépuscule »
de Victor Hugo).
 ◊ Un goût pour le mystère et le fantastique
Le mouvement romantique exacerbe le fantastique, le mystère, le surnaturel.
On parle de roman gothique ou de « Romantisme Noir» avec des oeuvres
comme Frankenstein de Mary Shelley (auteur anglais), Pauline d’Alexandre
Dumas, Chimères de Nerval (voir l’analyse de « El desdichado« ) ou le succès de
La Vénus D’Ille de Prosper Mérimée.
Les auteurs romantiques sont fascinés par le difforme (Notre-Dame de Paris de Victor
Hugo), les monstres (L’homme qui rit de Victor Hugo), le morbide (avec Baudelaire dans
Les Fleurs du Mal).
 ◊ La recherche de la liberté
Le Romantisme est épris de liberté :
♦ D’un point de vue formel, les romantiques veulent libérer l’écriture des règles
traditionnelles qui étouffent l’imagination et la sensibilité.
Par exemple, le théâtre romantique refuse les règles classiques des trois unités (unité de
lieu, de temps, d’action) comme Musset dans Lorenzaccio (1834), Victor Hugo
dans Hernani (1830) ou Cyrano de Bergerac (1897). C’est la création du drame
romantique théorisé par Victor Hugo dans la préface de Cromwell.
Le Romantisme favorise le mélange des genres dans une même pièce. Victor Hugo,
dans La Préface de Cromwell préconise de mêler le sublime et le grotesque.
♦ La quête de liberté s’étend à la vie : des auteurs romantiques comme Lamartine et
Victor Hugo s’engagent en politique pour les libertés. Victor Hugo par exemple est
célèbre pour son combat contre la peine de mort exprimée dans Le Dernier Jour d’un
condamné (1828).
Le peintre Eugène Delacroix représente parfaitement cette soif de liberté des
romantiques dans « La liberté guidant le peuple » :

III – Les caractéristiques de l’écriture romantique


 ◊ Le registre lyrique
Le registre lyrique est le registre par excellence du mouvement romantique. Il permet
l’exaltation des sentiments, l’expression des émotions comme la mélancolie.
Par exemple :

J’ai perdu ma force et ma vie,


Et mes amis et ma gaieté;
J’ai perdu jusqu’à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
(Musset, « Tristesse » , 1840)
Analyse : Dans « Tristesse », le registre lyrique exprime la mélancolie. Le poète
transcende ce mal de vivre grâce à la foi et à la poésie.
 ◊ Le registre épique
Le registre épique est également fréquent dans les écrits romantiques. Il exalte
l’énergie, la force, le sublime et met en exergue des trajectoires individuelles
extraordinaires.

Détrompe-toi. Je suis une   qui   !


Agent aveugle et sourd de mystères funèbres
Une âme de malheur faite avec des ténèbres !
Où vais-je ? je ne sais. Mais je me sens D’un   , d’un   insensé.
(Victor HUGO, Hernani, Acte III, scène 4, 1830)
Dans cette réplique, Hernani demande à Doña Sol qu’il aime de ne plus le voir. Le
registre épique montre la force qui l’entraîne et le sublime de sa destinée.

 ◊ L’antithèse
L’antithèse est une figure de style qui met en valeur des contrastes, des contradictions.
Elle est fréquemment utilisée pour dépeindre l’âme tourmentée et irrationnelle des
romantiques.

 ◊ L’hyperbole
L’hyperbole permet d’exalter les sentiments, les forces du mal, de glorifier l’artiste,
d’approcher du sublime. Par exemple, dans cette hyperbole, Victor Hugo suggère la
toute-puissance de la mort sur le destin des hommes.

« Ce n’était qu’un sanglot sur terre, en haut, en bas »


(Victor HUGO, Les Contemplations, «  »)
IV – Les principaux auteurs et œuvres romantiques
Le romantisme s’est exprimé dans tous les genres littéraires : essais, poésie mais aussi le
roman et le théâtre qu’il a profondément renouvelés.

◊ Théâtre
Il faut d’abord retenir la Préface de Cromwell  (1827) de Victor Hugo car il s’agit d’un
véritable manifeste du drame romantique.
(Il ne s’agit pas d’une pièce de théâtre mais d’une préface).
Victor Hugo y dénonce les règles du théâtre classique, le caractère artificiel de
l’alexandrin classique pour proposer un théâtre plus libre et plus vivant.
Les drames romantiques célèbres sont Hernani et Ruy Blas de Victor
Hugo, Lorenzaccio de Musset.
◊ Roman
Le romantisme s’exprime avec une grande diversité dans le genre romanesque. On peut
retenir René et Atala de Chateaubriand, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, Le Rouge
et le noir de Stendhal.
Stendhal est un romancier qui se situe à la croisée du réalisme et du romantisme. Julien
Sorel, le héros du Rouge et le Noir est un héros fougueux, enthousiaste, qui voue
un culte à Napoléon mais dont la sensibilité ne sera pas reconnue par la société
sclérosée dans laquelle il évolue (voir la Rouge et le Noir).
◊ Poésie
La poésie romantique met en avant les thèmes de l’amour, de la nature, et des
sentiments dans une tonalité souvent lyrique.
Très riche, elle foisonne de métaphores, hyperboles, oxymore qui mettent en relief la
sensibilité, les tourments et la subjectivité.

La poésie romantique est particulièrement bien représentée par Victor Hugo dans Les


Contemplations  ou Les Châtiments, par Musset dans  Les Nuits et
par Lamartine dans Méditations poétiques.
Par exemple, dans «  », Lamartine utilise l’espace du lac pour exprimer la nostalgie de la
jeunesse et le souvenir des amours mortes  :
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours  :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

Les deux guerres mondiales

Première Guerre mondiale (1914-1918) aussi appelée la Grande Guerre

- Était un conflit militaire qui impliquait initialement des puissances européennes et s'est ensuite étendu
à plusieurs continents
- Le 28 juin 1914, à Sarajevo, un jeune nationaliste serbe de Bosnie, Gavrilo Princip, assassine le couple
héritiers du trône austro-hongrois, le prince François-Ferdinand d'Autriche et son épouse, la duchesse
de Hohenberg. L'Autriche-Hongrie a répondu à l'attaque en lançant un ultimatum contre le Royaume de
Serbie, en accord avec son allié l'Allemagne, mais ils ont rejeté l'ultimatum, incitant l'Autriche-Hongrie à
déclarer la guerre à la Serbie.

- Considérée comme l'un des événements majeurs du XXe siècle, cette guerre a réuni essentiellement
deux alliances principales : les Trois Ententes (ou « Alliés ») et l'alliance formée par les Empires Centraux.
.

- La Triple Entente comprend la France, la Grande-Bretagne, la Russie et les empires coloniaux qu'elles
contrôlent.

- Les Empires centraux étaient l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, et les colonies qu'ils contrôlaient.
L'Empire ottoman les rejoint en octobre 1914, suivi un an plus tard par le Royaume de Bulgarie.

- Les combats se déroulent sur divers fronts principalement en Europe, mais une petite partie de l'Asie,
de l'Océanie et de l'Afrique, ainsi que l'Atlantique Nord connaissent également des actions militaires.

- Cette guerre fut la première dans laquelle les aéronefs (dirigeables ou dirigeables stationnaires, puis,
de plus en plus, avions) jouèrent un rôle tactique important, d'abord pour l'observation et la
reconnaissance, la mise à mort, puis la chasse et le bombardement.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Deuxième Guerre mondiale

- est un conflit armé à l'échelle planétaire. Ce conflit est schématiquement entre les Alliés et l'Axe.

- Causée par le règlement inadéquat de la Première Guerre mondiale et par les ambitions
expansionnistes et hégémoniques des trois pays de l'Axe (Troisième Empire, Italie fasciste et Japon
impérial), elle a été favorisée par la convergence d'une variété de tensions et de conflits régionaux, à
savoir : en Afrique (deuxième guerre italo-éthiopienne de 1935), en Espagne, où la révolution a
commencé. guerre civile le 18 juillet 1936, en Chine, où la guerre contre le Japon a commencé le 7 juillet
1937, et en Europe centrale où l'Allemagne a officiellement annexé L'Autriche le 11 mars 1938, après la
prise du territoire des Sudètes à la Tchécoslovaquie le 21 octobre 1938 et enfin, le 1er septembre 1939,
elle attaqua militairement la Pologne en vertu d'un traité conclu avec l'Union soviétique. Ce dernier
événement provoqua l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne (à 11 heures) le 3 septembre 1939, de la
France (à 17 heures), et de leurs empires coloniaux respectifs.

- S'alignant pour la première fois sur l'Allemagne dans la partition européenne, l'Union soviétique rejoint
les Alliés après l'invasion allemande le 22 juin 1941. Quant aux États-Unis, ils renoncent à leur position
neutre après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor le 7 décembre , 1941. Depuis lors, le conflit est devenu
véritablement mondial, impliquant toutes les grandes puissances et la plupart des pays du monde dans
la plupart des régions du continent.

- La Seconde Guerre mondiale s'est terminée sur le théâtre européen le 8 mai 1945 avec la capitulation
inconditionnelle du Troisième Reich, puis s'est terminée définitivement sur le théâtre d'Asie-Pacifique le
2/septembre 1945 avec la capitulation inconditionnelle de l'Empire du Japon, nation de l'Axe enfin
connu une défaite totale.

- La Seconde Guerre mondiale a été le plus grand conflit armé que l'humanité ait jamais connu ainsi que
la plus grande guerre idéologique de l'histoire

La cause de la 2 guerre mondiale : Le 1er septembre 1939, Adolf Hitler lance ses troupes contre la
Pologne. Soixante-dix ans plus tard, des voix s'élèvent en Russie pour dire que la Pologne l'avait bien
cherché. Et qu'elle est donc responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

La 5e République : Organigramme de l’État français


Les élections (régionales, présidentielle)

 Qu’est-ce que la République :

- Une république est une forme de gouvernement dans laquelle, en théorie, la souveraineté de
l'État n'est pas détenue par le chef mais par l'ensemble du peuple dans la mesure où les
membres élisent leur(s) représentant(s) - contrairement à ce qui est héréditaire, divin ou
autoproclamé. . puissant. C'est donc un État où la voix de tous les citoyens doit être prise en
compte sur un pied d'égalité. La république veut l'égalité, la liberté et l'unité (« fraternité ») ;
c'est le système politique modèle dans lequel la démocratie, la justice et la paix peuvent
émerger. La République est un projet d'idéaux sociaux et politiques, une forme la mieux adaptée
au développement des peuples modernes et civilisés.

- Le concept remonte à la Grèce antique, où la pratique du vote était bien sûr réservée aux
hommes grecs et relativement aisés (par opposition aux femmes, aux esclaves, aux pauvres, aux
étrangers, etc.) puis - ironiquement, grâce à Bonaparte et ses campagnes - répartis dans toute
l'Europe pour atteindre aujourd'hui près des trois quarts des pays du monde.

- Au vu du contexte actuel, on pourrait dire que la forme républicaine dépend de nombreuses


interprétations dans lesquelles les concepts d'égalité et de liberté sont utopiques.

 Le première république : La première république (1792-1804), après la révolution de 1789.


Nommée le 21 septembre 1792 après l'abolition des délégués royaux.
 La République française, avant l'Empire, a connu trois formes différentes de gouvernement ou
de régime politique :

- La Convention nationale, du 21 septembre 1792 au 26 octobre 1795, comprenait la période dite


de la Terreur (1793 - 1794), au cours de laquelle le pouvoir principal appartenait à la
Commission de salut public dirigée par les Montagnards (6 avril 1793 - 27 juillet 1794). A partir
du 5 octobre 1793, le calendrier officiel de la République est utilisé. Le 6 juin messidor I (24 juin
1793), la Constitution de l'an I est publiée, remplaçant la Constitution de 1791 : elle ne sera
jamais appliquée. La chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (26 juillet 1794), met fin à la
Terreur ;

- Directoire, institué par la Constitution an III. Elle dura du 26 octobre 1795 au 9 novembre 1799 ;

- Le consulat, du 10 novembre 1799 au 18 mai 1804, résulte du coup d'État du 18 brumaire et est
défini par la Constitution du VIII. Le consulat a pris fin avec l'établissement du Premier Empire.
La Constitution de l'an XII prévoyait que le gouvernement de la République était dévolu à un
empereur héréditaire. L'usage du nom de République, alors latin pour État ou organisation
d'État, au sens que Jean Bodin a donné à ce mot, s'appliquait à la famille royale, puis tomba en
désuétude et disparut entièrement en 1808. pris en charge. , cela signifierait simplement un
système démocratique électif.

 LE SYMBOLE POUR LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE


- La République, solide figure de jeune femme, est entourée de cinq attributs : la pique
surmontée du bonnet phrygien, symbole de la Liberté, le niveau, symbole d’égalité, posé sur un
faisceau de licteur entouré de feuilles de chêne (l’union et la force).

- Elle prit fin à la suite du coup d’état de Napoléon 1er, le 18 mai 1804 qui instaure le premiere
empire.

- L’expérience de la première république fut mitigée, les francais sortant de plusieurs siècles de
royauté, ne la souhaitaient pas.

- Cette période a été caractérisée par la chute de la monarchie, l'établissement de la Convention


nationale et du pouvoir de terreur.

 LA DEUXIÈME RÉPUBLIQUE (FÉVRIER 1848-DÉCEMBRE 1852)

- Le déclenchement est la campagne des banquets menés de front par l'opposition républicaine,
radicale et orléaniste, dont la revendication majeure était l'extension du suffrage censitaire et
non l'avènement d'un régime républicain.

- Après les événements de juin 1848, la seconde république rentre dans une période d'ordre
marquée par la montée des conservateurs avec, comme meneurs, Louis Napoléon Bonaparte.
Celui-ci, devient le premier président de la répub place un coup d'état le 2 décembre 1851 et
rétablit l'empire l'année suivante.

 LES ÉVENEMENTS

- 22-25 février 1848 : révolution

- 24 février 1848 : Lamarrtine proclame la 2e République. Le gouverment provisoire instaurera le


suffrage universel masculin, rétablira la liberté de réunion et la liberté de la presse et abolira
l’esclavage.

- 24 avril 1848 : Élection de l’Assemblée nationale : victoire des modérés

- 27 avril 1848. Décret du coup de force des « républicains de la veille » représentés par Louis
Blanc.

- 22-26 juin 1848 : Journées de Juin

- 4 novembre 1848 : Vote de la constitution par l’Assemblée nationale

- 11 décembre 1848 : élection du premier :président de la république francaise » remportée par


Louis- Napoléon Bonaparte. 2 décembre 1851 : Coup d’État
- 2 décembre 1852 : Rétablissement de l’Empire.

 DES DIRECTOIRES

- Chef de l’État francais (de facto) (Gouvernement provisoire)


24 février 1848 : Jacques Charles Dupont de l’Eure

- Président de la commission exécutive (commmission exécutive de la République francaise)


9 mai 1848 : Francois Arago

- Chef de l’État francais (de facto) (Gouvernement provisoire)


28 juin 1848 : Louis- Eugène Cavaignac

- Président de la République francaise


20 décembre 1848 : Louis- Napoléon Bonaparte

 LE SYMBOLE DE LA DEUXIÈME RÉPUBLIQUE

- Elle brandit des mains serrées, symboles de concorde, au-dessus des tables de la Constitution,
surmontées du triangle égalitaire. L’arc-en-ciel est un symbole de fraternité. La ruche,
également symbole de fraternité et de travail, est complétée par la force du lion. Le drapeau
tricolore permet d’identifier la République française.

 La Troisième République

 - La Troisième République, ou IIIe République, est le régime républicain en vigueur en France de


septembre 1870 à juillet 1940, soit pendant presque 70 ans, le premier à s'imposer en France
dans la durée depuis 1789.

 La Troisième République est secouée par de multiples crises :

- Elle fait face immédiatement à la crise de la Commune (insurrection à Paris contre le


gouvernement).

- Elle est contestée par les conservateurs (monarchistes, bonapartistes) majoritaires aux
élections législatives (des députés) en 1871

 LES LOIS CONSTITUTIONNELLES ET LES SYMBOLES RÉPUBLICAINS:

- Les lois constitutionnelles

- Les lois constitutionnelles de 1875 établissent un régime parlementaire: le Président du conseil


(pouvoir exécutif) peut être destitué par le Parlement (= Assemblée + Sénat, pouvoir législatif).

- Les Républicains, majoritaires aux élections dès 1876.


- L’école devient un outil de démocratisation et de diffusion des valeurs républicaines. Les lois de
Jules Ferry rendent l’école gratuite, laïque et obligatoire.

 Les symboles:

- Utilisation des symboles républicains: Mairies-écoles, Marianne, devise républicaine, fête


nationale du 14 juillet, Marseillaise…

 La République se consolide et fait face aux crises (1885-1914)

 L’affaire Dreyfus (1894-1906)

- La France se déchire entre les Dreyfusards soutenant les valeurs républicaines (justice…) et les
Antidreyfusards

- Dreyfus est finalement gracié par le président de la République et réhabilité en 1906.

- Cette affaire a uni les Républicains contre les conservateurs.

 La laïcité devient un principe républicain

- La rupture entre l’Église et l’État date de la Révolution.

- La liberté de conscience est affirmée.

- Jules Ferry rend l’école laïque (1882).

- En 1905, le parlement vote la Loi de Séparation de l’Église et de l’État (l’État ne subventionne


plus aucun culte, les biens de l’Église deviennent propriété de l’État). Cette loi apaise beaucoup
de tensions.

 Le Président de la République
Adolphe Thiers (1871-1873), Albert Lebrun (1932-1940)

- Prenant fin le 10 juillet 1940 par la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain avec
l’instauration de « l’État français » de Vichy, la troisième république s’inscrit comme le régime
ayant la plus grande longévité.

 La quatrième république (1946-1958)

- La Quatrième République est le régime républicain en vigueur en France du 27 octobre 1946 au


4 octobre 1958. Elle est instituée après la libération de la France de l'occupation allemande.

- La constitution de la quatrième république a été adoptée le 13 octobre 1946.


 LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE ET LES SYMBOLES:

- Le Gouvernement provisoire :

- Le Comité français de Libération nationale se transforme, le 3 juin 1944, en Gouvernement


provisoire de la République française. Présidé par le Général de Gaulle, celui-ci prépare le
rétablissement de la légalité républicaine.

 LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE

- La Communauté européenne du charbon et de l'acier

- La Communauté Économique Européenne (CEE) : ces gouvernements de la IVème République


sont parvenus à surmonter les divisions profondes de la classe politique et de la société
française à l'égard de la construction européenne, qui ont culminé au milieu des années 50 avec
la querelle au sujet de la Communauté européenne de défense ( CED ), rejetée en 1954 par le
Parlement.Après l'échec de l'unification militaire et politique, ils ont apporté leur contribution à
la relance de l'Europe économique, aboutissant à la signature du traité de Rome qui donnait
naissance à une union douanière dans le cadre de la Communauté économique européenne
( CEE ) ou Europe des 6.

- Les guerres coloniales et l'instabilité politique

- Les guerres coloniales: A partir de 1950, la vie politique française est dominée par les guerres
coloniales en Indochine, puis en Algérie.Après la défaite militaire de Dien Bien Phu, le 7 mai
1954, le Gouvernement de Pierre Mendès France négocie un retrait définitif de la France en
Indochine.

- L'instabilité politique

- Les partis politiques sont profondément divisés, à l'image de la société française.

 LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE : Vincent Auriol (1947-1954), René Coty (1954-1959)

 LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE

- La Cinquième République est en vigueur depuis le 4 octobre 1958 (de 1958 à nos jour) ,
intervient après la modification constitutionnelle du 28 septembre 1958.

- Elle succède à la Quatrième République, marquée par l’instabilité gouvernementale et les


problèmes de colonisation.

- Les institutions de la Cinquième République


- La Cinquième République est le régime politique actuel.

- La Cinquième République est un régime semi-présidentiel

- Les principes fondamentaux de la République française sont énoncés dans sa devise : « Liberté,
Égalité, Fraternité ».

 Les symboles républicaines

- « L’emblème national est le drapeau Tricolore, bleu, blanc, rouge » et « l’hymne National est la
“marseillaise” ».

 LES INSTITUTIONS DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE

- Le Conseil constitutionnel veille à la régularité des élections et des référendums. Il vérifie la


constitutionnalité des lois. Aucun recours n'est possible contre ses décisions.

 LES PRÉSIDENT DES RÉPUBLIQUES

- À ce jour, il y a eu sept présidents en cinquième république: C. Gaulle, G.Pompidou, Giscard


D'Estaing, F. Mitterrand, J. Chirac, N. Sarkozy et François Hollande. Sur l'échiquier politique, c'est
la droite qui a été le plus au pouvoir, mais à partir de 1981 et l'élection de F.Mitterrand, la
gauche avec le PS arrive au pouvoir jusqu'en 1995, puis revient lors de cohabitations avec
L.Jospin.

 Système politique français (suite)


1. MULTIPARTISME EN FRANCE : Hệ thống đa đảng

- Définition : En science politique, un multipartisme est un système politique dans lequel


plusieurs partis politiques de tout l'éventail politique se présentent aux élections nationales et
ont tous la capacité de prendre le contrôle des bureaux du gouvernement, séparément ou en
coalition. C'est un des fondements de la démocratie représentative.

- Cause expliquant la naissance du multipartisme :

Dans les pays capitalistes du monde :

- Le mode de scrutin utilisé

- Les facteurs nationaux comme les problèmes ethniques ou linguistiques (Canada et Belgique)

- Les problèmes religieux comme au Pays-Bas.


- La superposition des clivages sociaux

- Au début du XIXé siècle, dans les démocraties occidentales d’aujourd’hui il existait deux grands
courants :

- Aristocratie : mouvement conservateur et Tendances nouvelles et mouvement libéral

- Rôle du multipartisme : empêcher la direction d'un seul parti de conduire à des politiques non
compétitives entre les partis

- Trois grands Partis en France

- Le Parti socialiste (PS) est un parti politique français historiquement classé à gauche sur
l’échiquier politique et parfois, depuis les années 2010, au centre gauche.

- L'origine du parti socialiste: la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO).

- Fondation: 4 mai 1969 à Alfortville, France.

- Les valeurs fondamentales du Parti Socialiste :

+ L’émancipation individuelle,

+ La redistribution des richesses,

+ La préservation écologique,

+ La souveraineté démocratique,

+ La conquête de nouveaux droits.

 Les Républicains (LR) est un parti politique gaulliste et libéral-conservateur français, classé à
droite et au centre droit sur l'échiquier politique. Issu du changement de nom et de statuts de
l'Union pour un mouvement populaire (UMP) en 2015, il s'inscrit dans la continuité des grands
partis conservateurs : UNR, UDR et RPR.

- Un parti politique gaulliste et libéral-conservateur français

- Englober un éventail assez large d'opinions politiques, y compris des conservateurs


traditionnels, des libéraux sociaux.

 Le Mouvement démocrate (abrégé en MoDemnote 2) est un parti politique françaisnote 3 du


centre créé par François Bayrou (alors président de l'UDF) à la suite de l'élection présidentielle
de 2007.
- Présidé par M. François Bayrou

- « Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant
que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu'ils forment
» - François Bayrou

 Conclusion

- Ont tendance à être libéraux et soutiennent les libertés civiles et les libertés sociales.

- Toutes les parties visent les intérêts de la nation

- Les sources financières des partis sont très cohérentes

- le Parti républicain a tendance à être traditionnel, le Parti démocrate préconise de supprimer les
contraintes de valeur traditionnelles

- le Parti républicain est plus socialement conservateur, plus libéral économiquement

- Le parti socialiste transforme la société capitaliste en société collectiviste, protégeant les


intérêts du prolétariat

-  les 3 parties qui reçoivent le plus de soutien et de force

2. La France dans l’Europe


Panorama de l'Union européenne

- L'Union européenne (UE)Note est une union politico-économique sui generis de vingt-sept États
européens qui délèguent ou transmettent par traité l’exercice de certaines compétences à des organes
communautaires. Elle s'étend sur un territoire de 4,2 millions de kilomètres carrés7, est peuplée de plus
de 446 millions d'habitants2 et est la deuxième puissance économique mondiale en termes de PIB
nominal derrière les États-Unis et devant la Chine.

- Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe cherche un moyen de consolider la paix15. À la


suite du Coup de Prague qui renforce la peur de l'expansion soviétique, la France, les pays du Benelux
(Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) et le Royaume-Uni signent le 17 mars 1948 le traité de Bruxelles qui
prévoit une Union occidentale, instituant une collaboration en matière économique, sociale, culturelle,
et de défense collective16. Ce traité est concurrencé dès l'année suivante par la création de l'OTAN17,
véritable alliance militaire qui inclut un plus grand nombre de pays européens, mais également le
Canada et les États-Unis.

- En 1957, La Communauté économique européenne (CEE) est l'entité internationale, de type


supranational, instituée par le traité de Rome. Elle se dote d'une capacité autonome de financement,
indépendante du plan Marshall mise en place dans le cadre de l'Organisation européenne de
coopération économique (OECE). Ce traité fonde également une troisième communauté européenne
d'une durée indéfinie, la Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), entre les membres
des deux autres communautés (la CECA originelle et la nouvelle CEE).

(LA FRANCE, L’ALLEMAGNE, LES PAYS - BAS, LA BELGIQUE, LE LUXEMBOURG, L’ITALIE)

Objectif : De redresser l’économie européenne, De garantir la paix, De défendre la démocratie)

En 1992 : LA COMMUNAUTÉ ECONOMIQUE EUROPÉENNE crée L’UNION EUROPÉENNE

La position de la France dans l’Europe

1. Localisation géographique

- La France est, devant l’Espagne et la Suède, le pays le plus étendu d’Europe occidentale. Sa superficie
est de 633 000 km² (550 000 km² pour la seule France métropolitaine), ce qui représente près de 15 %
du territoire de l’UE.

- Sur le continent européen, la France a des frontières communes avec la Belgique, le Luxembourg,
l’Allemagne, la Suisse, l’Italie, l’Espagne et possède une double ouverture maritime, à l’ouest sur la mer
du Nord, la Manche et l’océan Atlantique, et au sud sur la mer Méditerranée.

2. Les traits marquants de la France dans l’européenne

- Une puissance mondiale et européenne

- Avec 67,4 millions d’habitants au 1er janvier 2021, la France représente moins de 1 % de la population
mondiale. Elle se classe ainsi au 20e rang mondial des pays les plus peuplés, et au 2e rang européen,
derrière l’Allemagne.

- Lieu de transit entre le nord et le sud du continent, la France est reliée à ses voisins européens par un
important réseau de transports aérien, routier et ferroviaire. Elle effectue l’essentiel de ses échanges
commerciaux avec les autres Etats membres de l’UE.

- Première destination touristique du monde en 2018, et première puissance agricole de l’Union


européenne, la France dispose d’une industrie performante dans plusieurs secteurs (automobile,
aérospatial, pharmacie, pétrochimie).

- Sixième puissance économique mondiale en 2018 (selon la Banque mondiale) et troisième européenne
(après l’Allemagne et le Royaume-Uni), son produit intérieur brut (PIB) est d’environ 2 426 milliards
d’euros en 2019 selon Eurostat.

LA DIPLOMATIE ET L’ARMÉE

- Une importante puissance diplomatique et militaire


- Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU

- Le premier exportateur d’armement au sein de l’UE et le quatrième au niveau mondial.

La représentation française au sein de l’UE

La France, comme ses partenaires européens, agit sur tous les fronts pour faire entendre sa voix et
défendre ses intérêts au sein de l’Union européenne. Elle dispose pour cela d’un appareil institutionnel
spécifique. Outre le président de la République et les ministres, respectivement présents au Conseil
européen et au Conseil de l’UE, c’est le Premier ministre qui dirige l’action européenne du
gouvernement. Il assure la coordination interministérielle pour arrêter les positions françaises et
dispose, pour ce faire, d’une structure dédiée le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE).

-Le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes (aujourd’hui Clément Beaune), chargé de
traiter par délégation du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères les questions liées à la
construction européenne, porte la position du gouvernement dans ce domaine. A ce titre, le
secrétaire d’Etat contribue aussi au débat sur l’Europe et les suites du projet communautaire.
Dans le cadre de ses fonctions, il a également pour mission de favoriser une meilleure
connaissance des affaires européennes parmi ses concitoyens, de même que le développement
de la relation franco-allemande.
- La représentation permanente des intérêts français auprès des institutions
européennes est assurée par une “ambassade” auprès de l’Union européenne,
la  (RPUE), basée à Bruxelles.
- Par ailleurs, les élus européens (79 eurodéputés français siègent au Parlement
européen), ainsi que les élus nationaux, régionaux et locaux peuvent être amenés à
jouer un rôle de représentation de la France au sein de différentes institution.
La contribution de la france à l'union européenne
- Une contribution active à des politiques communes, aux retombées économiques
significatives
- Construire l’Europe pour y ancrer la puissance allemande renaissante
- Participer dans la creation de l’Union européenne

DES PAYS ET ÉTAT DE LA FRANCOPHONIE (88 états, 27 observateurs).

Présentation géneral de l’OIF :

Être une organisation, personne morale de droit international public.

Créer en 1970, regroupant 88 États ou gouvernements en 2018

La Francophonie a pour missions de :

promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique


promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’homme

appuyer l'éducation et la recherche

développer la coopération

L’OIF est placée sous l’autorité de trois instances politiques : Le Sommet des chefs d'État
et de gouvernement, appelé Sommet de la francophonie, la Conférence ministérielle de
la francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la francophonie (CPF).

1880: invention du terme « Francophonie » par Onésime Reclus

1997: élection du premier secrétaire général de la Francophonie, Boutros Boutros-Ghali


(Égypte), au 7 sommet de Hanoï

Sommet des chefs d’État et de gouvernement

Être la plus haute instance de l'OIF.

Se réunir en principe tous les deux ans afin de définir les grandes orientations politiques
de la francophonie.

1986: Le premier sommet de la Francophonie a eu lieu à Versailles avec 41 pays


francophones

1970: Le Vietnam a rejoint la communauté francophone

Instances dans l'environnement de l'OIF

Les opérateurs de la francophonie

Agence universitaire de la Francophonie (AUF)

TV5 Monde

Université Senghor d'Alexandrie

Association internationale des maires francophones (AIMF)

Autres instances dans l'environnement de l'OIF

Assemblée parlementaire de la francophonie (APF)


Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF)

PRÉSENTATION DES PAYS ET ÉTATS

L’Organisation internationale de la francophonie compte, en 2018, 88 états et


gouvernements membres dont 26 observateurs, répartis 7 régions du monde. Parlé par
300 millions de locuteurs francophones dans le monde, le français a statut de langue
officielle, seul ou avec d’autres langues, dans 32 États et gouvernements membres de
l’OIF.

La condition préalable à l'adhésion n'est pas le niveau de maîtrise de la langue française,


mais la présence historique de la culture et de la langue françaises à travers les
interactions de la France avec ce pays, en grande partie à travers l'héritage des valeurs
des Français, alors qu'elle était une colonie de la France.

Le français est parlé dans certains pays membres de l'organisation comme une langue
commune, alors que sa présence actuelle chez les autres membres est très faible, la
relation au sein de la communauté d'accueil est importante sur les plans historique et
culturel. La Francophonie moderne a été fondée en 1970. Le slogan de l'organisation est
"égalité, complémentarité, solidarité", faisant allusion à la devise de la France.

54 membres de plein droit


7 membres associés
27 observateurs

Objectif 2030 : Actuellement, il existe de nombreuses initiatives pour développer les


pays membres de la francophonie.

L'initiative Objectif 2030 est un dispositif mis en place par l'OIF à travers l'Institut de la
francophonie pour le développement durable (IFDD) pour soutenir la mise en œuvre des
objectifs de développement durable dans l'espace francophone.
L’organisation de la justice en France : TỔ CHỨC PHÁP LUẬT Ở PHÁP
- Les juridictions françaises se répartissent en deux ordres : un ordre judiciaire et un ordre administratif.
+ Les juridictions de l’ordre judiciaire sont compétentes pour régler les litiges opposant les personnes
privées et pour sanctionner les auteurs d’infractions aux lois pénales.
- L’ordre judiciaire se divise en deux catégories de juridictions : les juridictions civiles et les juridictions
pénales. Les juridictions civiles tranchent les litiges (loyer, divorce, consommation, succession...) mais
n’infligent pas de peines. Les juridictions pénales sanctionnent les atteintes aux personnes, aux biens et
à la société.
+ Les juridictions de l’ordre administratif sont compétentes dès qu’une personne publique est en cause
(une municipalité ou un service de l’État par exemple).
- Les juridictions de l’ordre administratif sont organisées en trois échelons. Le Conseil d’État, les cours
administratives d’appel et les tribunaux administratifs veillent à assurer l’équilibre entre les prérogatives
de puissance publique et les droits des citoyens

L’organigramme de l’appareil d’Etat : Tổ chức bộ máy nhà nước


En France, la République est organisée en différentes personnes morales de droit public, dont :

Sous le contrôle direct du gouvernement, dirigé par le Premier ministre : l’administration publique
centrale française (le pouvoir exécutif entier, à l'exception évidente de la présidence de la République,
qui contrôle le gouvernement) et, sous la réserve de quelques menues garanties d'indépendance pour
les juges du siège, le pouvoir judiciaire. L’administration est elle-même divisée en ministères, qui eux-
mêmes sont divisés :

en services centraux (services d'exécution compétents sur tout le territoire, mais sous l’autorité directe
du premier ministre ou du chef de l’État, indépendamment des éventuelles délégations plus ou moins
permanentes à un ministère selon la loi organique fixant le budget de l’État et des ministères ; par
exemple l’armée, l’administration fiscale, la police nationale, les services diplomatiques et consulaires à
l’étranger, ou les services propres au gouvernement),

en services déconcentrés (services d'exécution similaires aux services centraux, mais dont la
compétence est fixée sur un territoire : département, région, etc. ; tels que les académies de l’Éducation
nationale, les préfectures, les tribunaux),

et en services à compétence nationale (c’est-à-dire des services sous l’autorité du premier ministre mais
délégués par une loi organique à un ministère compétent, et dont la compétence s'étend à tout le
territoire, et investis de missions publiques fixées par la loi ou garantis par des traités internationaux :
par exemple, la DGAC) ;

Les deux assemblées, le sénat et l'assemblée nationale ;

Les collectivités territoriales, et leurs regroupements (voir Intercommunalité en France) ;

Une quantité presque innombrable d’établissements publics (EPST, EPIC, EPA, etc.), sous la tutelle des
administrations ou des collectivités territoriales. Certains établissements peuvent même contrôler des
entreprises de droit privé (et agissent alors au même titre que d’autres personnes privées, physiques ou
morales).

Le président de la République — le chef de l'État — veille au bon fonctionnement de ces différents


pouvoirs, et assure l'unité de l'ensemble.

Selon le contexte, le mot « État » désignera une partie plus ou moins étendue de cet ensemble (de la
seule administration sous le contrôle du gouvernement, pour son sens le plus restrictif, jusqu'à la
République tout entière, en ajoutant les assemblées, les collectivités, etc.). On peut même y ajouter,
dans certains cas, des organismes de droit privé, souvent paritaires, comme ceux qui gèrent la Sécurité
sociale et les conventions collectives (organismes dans lequel l’État, au sens du gouvernement, est
représenté et peut agir pour légiférer sur leur organisation interne, ou contribuer à leur financement et
à garantir leurs dettes, assimilées à des dettes publiques en droit européen).

Sur le plan historique, seule la période du Régime de Vichy (qui portait d'ailleurs pour nom officiel « État
français ») pose quelques problèmes de continuité de l'État, par rapport aux différents régimes qui se
sont succédé, jusqu'à ce que le président Jacques Chirac assume au nom de l'État la responsabilité de
certaines dérives de cette période.

Présentation générale du système éducatif français

Le système éducatif français se caractérise par une forte présence de l’État dans l’organisation
et le financement de l’éducation. Il est gouverné au niveau national par le ministère de
l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation dans le cadre général fixé par le législateur, qui, selon la Constitution, "détermine
les principes fondamentaux de l’enseignement" (). 

La langue officielle dans l'enseignement est le français. L’enseignement public est gratuit et laïc.
, l’instruction est obligatoire pour chaque enfant entre l’âge de 3 ans et l’âge de 16 ans.

Les étapes du système éducatif français

L’enseignement pré-primaire dispensé dans les écoles maternelles (élèves âgés de 3 à 6 ans)

Fréquenté par la quasi-totalité des enfants dès l’âge de 3 ans, l’enseignement pré-primaire
relève, avec les écoles élémentaires, de l’enseignement « primaire ». Il est sous la
responsabilité du Ministère de l’Education nationale.

L’enseignement élémentaire dispensé dans les écoles élémentaires (élèves âgés de 6 à 11


ans)

L’enseignement élémentaire a une durée de 5 ans. A l’issue du cycle élémentaire, les enfants
accèdent automatiquement au niveau d’enseignement suivant (collège).
L’enseignement secondaire inférieur dispensé dans les collèges (élèves âgés de 11 à 15 ans)

La formation au collègue est obligatoire et commune à tous les élèves. À la fin du cursus
(classe de 3e), les élèves présentent le Diplôme national du brevet (DNB), examen qui ne
conditionne pas l’accès à l’enseignement secondaire supérieur. En fonction du bilan scolaire et
du projet de l’élève, il peut être orienté vers une classe de seconde en lycée générale et
technologique, une classe de seconde professionnelle, ou une première année de préparation
au certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

L’enseignement secondaire supérieur dispensé dans les lycées d’enseignement général


technologique ou dans un lycée professionnel (élèves âgés de 15 à 18 ans)

La scolarité se déroule en trois ans et comporte trois voies de formation : la voie générale (qui
prépare à la poursuite d’études supérieures longues), la voie technologique (qui prépare en
priorité à des études supérieures courtes, à caractère technologique) et la voie professionnelle
(qui débouche principalement sur la vie active, mais donne accès aussi à l’enseignement
supérieur).

La fin des études secondaires supérieures est sanctionnée par l’obtention d’un diplôme national
: le baccalauréat. Celui-ci ouvre l’accès à l’enseignement supérieur, il constitue .

L’enseignement supérieur

En France, l’enseignement supérieur est délivré dans des établissements marqués par une
pluralité de statuts juridiques, listés dans . Pour plus d’informations sur l’enseignement
supérieur en France, nous vous invitons à consulter la page dédiée.

Top 10 des meilleures spécialités françaises !


 Tartiflette. ...
 Coq au Vin. ...
 Pot au feu. ...
 Quiche lorraine. ...
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