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Institut de Technologie
Département de génie mécanique
Exposé sur :
la valorisation énergétiques des déchets source d'énergie renouvelable
Réalisé par :
L’année universitaire
2020/2021
1 Introduction :
monde qui ne parle que de pénurie tout en nous débarrassant de ce qui nous
intéresse le moins, nos déchets. Cette technologie devient quasi miraculeuse lorsque
l’on s’aperçoit qu’elle présente aussi des avantages dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
Le monde des déchets, c’est une production mondiale qui équivaut à celle de
Une réflexion sur ce sujet paraît utile face aux enjeux environnementaux de notre
siècle. Elle est d’ailleurs d’autant plus nécessaire qu’elle n’intéresse finalement pas
Si cela ne fait pas rêver, parler de valorisation énergétique c’est l’occasion de parler
Définition :
Destinée aux déchets qui ne peuvent être recyclés ou valorisés sous forme de matière, la valorisation
énergétique consiste à récupérer et valoriser l’énergie produite lors du traitement des déchets par
combustion ou méthanisation. L’énergie produite est utilisée sous forme de chaleur ou d’électricité. La
valorisation énergétique peut être directe : le déchet est brûlé dans une installation dédiée, construite
et opérée selon des critères définis afin de minimiser les impacts environnementaux et sanitaires.
C’est le mode le plus utilisé actuellement pour les déchets municipaux. Elle peut aussi être différée -
pour les déchets industriels de préférence - soit par la production d’un combustible solide de
récupération, soit par la production d’un gaz ou d’un coke dans des procédés de gazéification ou de
pyrolyse.
Pas de pré-traitement (dans le cas des incinérateurs Production d'énergie électrique peu efficace
équipés de fours à grilles) dans la plupart des cas
Investissements élevés
Adaptation aux gros gisements
Coûts de fonctionnement en forte croissance
Risques sanitaires :
Les effets néfastes sur la santé de la pollution générée par les UIOM sont
associés à la quantité et la qualité des agents chimiques émis par les
cheminées. En sortie de four et avant épuration, il s’agit de mélanges
complexes qui contiennent, pour l’essentiel, de l’azote de l’oxygène et de
dioxyde de carbone et plus minoritairement du dioxyde de soufre, des oxydes
d’azote, de l’acide chlorhydrique, des métaux lourds, des dioxines, des
particules et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Risques sanitaires :
Dans le cas des centres de stockage, si les conditions de confinement sont
insuffisantes, les déchets peuvent répandre des contaminants chimiques et
microbiologiques dans l’environnement par infiltration de lixiviats (i.e de
liquide chargé bactériologiquement et chimiquement issu de la circulation des
eaux dans les déchets) ou formation de biogaz (i.e de gaz issu de la dégradation
microbiologique des déchets). Ce phénomène peut entraîner la pollution des
ressources en eau (par ruissellement d’eau de lessivage vers les cours d’eau
voisins, etc.), la pollution de l’air (par dégazage de composés organiques
volatils, par envol de débris et poussières emportés par le vent ou transportés
par les animaux, etc.). L’exposition des populations riveraines est alors soit
directe, par inhalation, soit indirecte, par ingestion d’eau contaminée ou de
produits consommables irrigués par une eau contaminée. Aujourd’hui, les CET,
notamment ceux de classe I et II, sont cependant conçus de manière à limiter
ces phénomènes (terrains imperméables avec maîtrise des eaux de surface et
souterraines).
Les effets néfastes sur la santé répertoriés dans la littérature sont : une
prévalence des troubles respiratoires, des troubles dermatologiques et
d’irritations oculaires chez les populations professionnels exposées.