Master Image & Systèmes

Spécialité Automatique et Génie Electrique (AGE)

Energie Solaire

Ben Elghali Seifeddine

seifeddine.benelghali@lsis.org
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o Historique
o Ressources énergétiques du soleil
o Croissance de la filière
o Caractérisation de l ’ensoleillement
o Cellules et générateurs photovoltaïques
o Convertisseurs
o Systèmes de conversion

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Historique

 1839 : L’effet photovoltaïque a été découvert par Antoine Becquerel

 1877 : 1ère cellule PV au sélénium
 1912: Einstein expliqua ce phénomène (et obtint le prix Nobel de physique sur ses
travaux en 1921).
 1954 : 1ères cellules PV au silicium rendement 4,5 % à 6% (laboratoires BELL)
 1955 : 1ère commercialisation cellule PV 14 mW (2%) $25
 1958 : satellite avec cellules PV (ont fonctionné 8 ans)
 Années 60 : montée des rendements et des puissances
(Japon 1963 : 242 W sur une maison)
 Années 70-80 : équipement des sites isolés
 Années 1990 : premiers programmes de grande ampleur de production PV
raccordée au réseau

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Applications

Electrification des sites isolés:

Pompage d’eau

Production au « fil du soleil »:

Résidences urbaines,
parking,..

Satellites: le plus ancien,

années 60

véhicules

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Ressources énergétiques du soleil

L'éclairement ou irradiance est défini comme une

puissance reçue par une surface. Il s'exprime en W/m2.
L'irradiation ou rayonnement est l'énergie reçue par
une surface . Elle s'exprime en J m-2 (joule par mètre
carré )ou Wh/m2.

AM1 AM2 AM: le nombre de masse

d’air caractérise l'épaisseur
AM3
de l’atmosphère traversé par
l’énergie reçue.

Une moyenne de 1367 watts atteint
chaque mètre carré du bord externe de
l'atmosphère terrestre
Le rayonnement qui atteint le niveau de la mer
à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2 et
est décrit en tant que rayonnement de la
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masse d'air "1" (ou AM1).
Ressources énergétiques du soleil

Normalisation : Les conditions standards de qualification des modules

photovoltaïques sont : un spectre AM1.5 sous un éclairement de 1000W/m² et une
température de 25°C. Les constructeurs de panneaux solaires spécifient les
performances de leur matériel dans les conditions normalisées citées ci-dessus
(S.T.C. : Standard Test Conditions).

Outre l’incidence de l’atmosphère,

l’irradiation solaire dépend:
• de l’orientation et l’inclinaison de la
surface,
• de la latitude du lieu et son degré
de pollution,
• de la période de l’année,
• de l’instant considéré dans la
journée,
• de la nature
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Angle d’inclinaison

La puissance collectée est maximale si le

rayonnement est perpendiculaire au plan du
capteur => inclinaison optimale du capteur
égale à (π/2 - θz)

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Ressources énergétiques du soleil

Irradiation solaire moyenne en France, mois par Irradiation solaire moyenne annuelle en France
mois (carte réalisée par l'Ecole des Mines de Paris) (carte réalisée par l'Ecole des Mines de Paris)

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Principe de l'effet photovoltaïque

L’énergie des photons, fonction de la longueur d'onde de la lumière,

doit être supérieure ou égal à l’énergie de gap Eg pour faire passer
les électrons de la bande de valence à la bande de conduction.

Energie de gap pour différent semi conducteur à la température de 300°K (27°C) :

(Source Photopiles solaires de A .Ricaud, p109)

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Principe de l'effet photovoltaïque

Suivant l'énergie de gap Eg du semi-conducteur, les photons ayant une énergie

inférieure à Eg ne pourront pas être utilisés, et seront donc convertis en chaleur. Les
photons ayant une énergie supérieure à Eg pourront eux déloger un électron utile,
mais l’énergie excédentaire sera perdue elle aussi

Zone A: énergie perdue par les photons non absorbés

(environ 23,5 %)

Zone B: énergie perdue par les photons d’énergie

supérieur à Eg (environ 33 %)

Pertes du facteur de forme, de la réflexion, de la

surface des collecteur

Rendement final de 10 à 15%

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Principe des Cellule Grätzel
Photosynthèse
utilise l’énergie de la lumière
pour produire des réactions
chimiques
Pile
utilise les réactions chimiques
Cellule solaire à pigment
pour produire de l’électricité photosensible
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Les différentes technologies de cellules
photovoltaïques

Cellule
Photovoltaïque

Silicium Couches
cristallin Minces

Silicium
Mono cristallin Multi cristallin Polycristallin
amorphe

85% de la production mondiale

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Les différentes technologies de cellules
photovoltaïques
Le Silicium mono cristallin (mono c-Si) : la technologie mono cristalline est coûteuse car elle
nécessite des barres de silicium pur. Son rendement est le plus élevé (14 à 16%).

Le silicium multi cristallin (multi c-Si) : la technologie multi cristalline est obtenue par la
refonte de chute de cristaux de silicium de l’industrie électronique et elle nécessite 2 à 3
fois moins d'énergie que la technologie précédente. Son rendement un peu moindre (12 à
14 %) (coût avantageux)

Le silicium en ruban (EFG) : Cette technique permet de s’affranchir des lingots et de la perte
de silicium lors de la découpe. Il s’agit de cristalliser du silicium fondu (quelques dizaines de
micromètre) sur un ruban souple. La consommation de silicium est divisée par deux (8 g par
Wc contre 16 g par Wc).

Les couches minces

Les principales filières couches minces sont le Silicium amorphe (Sia) - utilisé depuis de
longues années, dans les montres et calculatrices notamment-
Ces premières technologies ouvrent actuellement d’autres voies, sans que l’on sache
laquelle dominera

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Rendement des différentes technologies
photovoltaïques

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Les différentes technologies de cellules
photovoltaïques

(Source /www.pvresources.com/index_photovoltaic.php)

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Influence de la température et du temps

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Principe de l'effet photovoltaïque
Courbe de puissance

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Cellule, module, assemblage

Cellule Module

Matrice

Cellule : diode PV élémentaire dimensions de l’ordre de qq cm, qq watts

Module : assemblage de cellules qq 10 cm connectées en série et parallèle
32, 36, 72, 216... cellules, qq 10 à qq 100 watts

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Cellules photovoltaiques

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Cellules photovoltaïques
Cellules photovoltaïques: nécessité d’une protection

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Cellules photovoltaïques: protection par diode bypass

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Association de modules PV

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Effet des diodes bypass

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Exemple de module ASE 100W silicium polycristallin

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Modèle d’une Cellule photovoltaïque

Iph=IL

schéma équivalent d’une cellule idéale

. Iph=IL: photocourant, ou courant généré par l'éclairement (A)

. IS :courant de saturation de la diode (A)
. k : constante de Boltzmann (k = 1,38.10 -23 )
. q : charge de l'électron (q = 1,602.10 -19 C)
. T : température de la cellule (°K)
. n : factceur d’idéalité n=1..2 (généralement 1)

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Modèle d’une Cellule photovoltaïque

Iph=IL Rsh

schéma équivalent d'une cellule photovoltaïque

. Rs : résistance série (Ω)

. Rsh : résistance shunt (Ω)
Idéalement, on peut négliger R s et I devant U:

Comme la résistance shunt est beaucoup plus élevée que la résistance série, on
peut encore négliger le courant dévié dans R sh

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Modèle d’une Cellule photovoltaïque

Iph=IL Rsh

schéma équivalent d'une cellule photovoltaïque

. Rs : résistance série (Ω)

. Rsh : résistance shunt (Ω)
Idéalement, on peut négliger R s et I devant U:

Comme la résistance shunt est beaucoup plus élevée que la résistance série, on
peut encore négliger le courant dévié dans R sh

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Convertisseur, adaptation

Sachant que Ubo et Rb sont également fonction de l’EDC et que Iu varie

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation
Recherche du point de puissance maximum

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Convertisseur, adaptation

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Convertisseur, adaptation

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Historique

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210 modules de 10,5 kW (gain 45% par rapport à orientation fixe)

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72 kW : 30 ensembles de modules PV en série + convertisseurs de 2,4 kW

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