Structure Machine 1

1ère annéee Mathématiques Informatique

2021 / 2022

Baouz DJAMAH
I
SYSTÈMES DE NUMÉRATION

1 Représentation des nombres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1.1 Solutions série 1

2 CONVERSION DES NOMBRES DÉCIMAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.1 solutions série 2

3 CONVERSION DES NOMBRES BINAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3.1 Solutions Série 3

4 OPÉRATIONS DE BASE DANS LE SYSTÈME BINAIRE . . . . . . . . . . . . . 11

4.1 Solutions série 4
 1. Représentation des nombres

1.1 Solutions série 1

Solution 1.1 Exprimer le nombre (1001001011)2 en base 4, 8, 16 et 12.
pour les bases 4, 8, 16, on regroupe les bits par paquets de 2, 3 et 4.
(1001001011)2 = (1001001011)2 = (21023)4 .
(001001001011)2 = (1113)8 .
(001001001011)2 = (24B)16 .
Pour la base 12, il faut passer par la base 10 : (1001001011)2 = (587)10 = (40B)12 (obtenu par
divisions successives). 

Solution 1.2 Convertissez les nombres donnés dans la base 10 vers la base indiquée.

BASES
Nombres 2 3 4 8 9 5 12 16
(211)10 11010011 21211 3103 323 254 1321 157 D3
(341)10 101010101 110122 011111 525 418 2331 245 155
(207)10 11001111 21200 3033 317 250 1312 153 CF
(139)10 10001011 12011 2023 213 164 1024 B7 8B
(274)10 100010010 101011 010102 422 334 2044 1AA 112
(2002)10 11111010010 2202011 133102 3722 2664 31002 11AA 7D2
(12)10 1100 110 30 14 13 22 10 C
(99)10 01100011 10200 1203 143 120 344 83 63
(421)10 110100101 120121 12211 645 517 3141 2B1 1A5
(122)10 1111010 11112 1322 172 145 442 A2 7A
(587)10 1001001011 210202 021023 1113 722 4322 40B 24B
(999)10 1111100111 1101000 33213 1747 1330 12444 6B3 3E7
(691)10 1010110011 221121 22303 1263 847 10231 497 2B3


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 2. CONVERSION DES NOMBRES DÉCIMAUX

2.1 solutions série 2

Solution 2.1 Donner la valeur en base dix des nombres suivants:
(110101001)2 ; (110101001)3 ; (1367)8 ; (1993)11 ; (444)5 ; (10)11 ; (A)11 ; (1402)5 ; (7A6)17
• (110101001)2 = (425)10 ,
• (110101001)3 = (9019)10 ,
• (1367)8 = (759)10 ,
• (1993)11 = (2522)10 ,
• (444)5 = (124)10 ,
• (10)11 = (11)10 ,
• (A)11 = (10)10 ,
• (1402)5 = (227)10 ,
• (7A6)17 = (2199)10 . 

Solution 2.2 Ecrire les nombres suivants, donnés en base dix, dans la base cible indiquée.
1. 255 en base deux,
2. 1907 en base seize,
3. 56 en base sept,
4. 2009 en base onze,
5. 2000 en base deux mille.
• (255)10 = (1111 1111)2 ,
• (1907)10 = (773)16 ,
• (56)10 = (110)7 ,
• (2009)10 = (1567)11 ,
• (2000)10 = (20)1000 . 

Solution 2.3 (b)10 = b.100 = b = 1.b1 + 0.b0 = (10)b 

Solution 2.4 Prendre un nombre décimal entre 100 et 250, écrire sa représentation en binaire.
1. Multiplier ce nombre par deux, et écrire la nouvelle représentation. Que remarque-t-on?
2. Diviser le nombre obtenu a la question précédente par deux, et écrire la nouvelle représen-
tation. Que remarque-t-on ?
Soit le nombre décimal (170)10 = (10101010)2
• (170)10 × 2 = (340)10 = (101010100)2 ⇒ un bit 0 a été ajouté à la position de poids le
plus faible, décalant tous les autres bits d’une position vers la gauche.
• (340)10 ÷2 = (170)10 = (10101010)2 ⇒ le bit de poids le plus faible a été éliminé causant
ainsi le décalage de tous les autres bits d’une position vers la droite. 

Solution 2.5 Convertir le nombre (75)10 en binaire.

1. Effectuer un décalage à gauche de ce résultat. Reconvertir en décimal. Conclusion ?
2. Quel sera le problème avec (200)10 s’il est représenté en binaire sur 8 bits ?
• (75)_{10} = (1001011)2

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8 Chapitre 2. CONVERSION DES NOMBRES DÉCIMAUX

Décalage à gauche: (10010110)2 = (150)10 ⇒ Décaler à gauche un nombre binaire

revient à multiplier ce nombre par 2.
• (200)10 = (1100 1000)2 Décalage à gauche sur 8 bits: (1001 0000)2 = (144)10 ⇒ après
le décalage, le bit 1 de poids le plus fort a été perdu dans la représentation sur 8 bits,
changeant le nombre initial. Le résultat (144)10 correspond à un nombre avant décalage
qui est (0100 1000)2 = (72)10 

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 3. CONVERSION DES NOMBRES BINAIRES

3.1 Solutions Série 3

Solution 3.1 Passage d’une base vers une autre.
• (1221)3 vers la base neuf.
On utilise le fait que 32 = 9.Ona(1221)3 = ((12)(21))3 = ((1x3 + 2)(2x3 + 1))9 = (57)9
• (210, 5625)10 vers la base seize.
(210)10 = (D2)16 et (0, 5625)10 = (0, 1001)2 = (0, 9)16
⇒ (210, 5625)10 = (D2, 9)16 

Solution 3.2 Complétez le tableau ci-dessous.

BASES
2 3 4 8 9 10 12 16
11010011 21211 3103 323 254 211 157 D3
101010101 110122 011111 525 418 341 245 155
11001111 21200 3033 317 250 207 153 CF
10001011 12011 2023 213 164 139 B7 8B
100010010 101011 010102 422 334 274 1AA 112
11111010010 2202011 133102 3722 2664 2002 11AA 7D2
1100 110 30 14 13 12 10 C
01100011 10200 1203 143 120 99 83 63
000100010001 101010 010101 421 333 273 1A9 111
1000001 2102 1001 101 72 65 55 41
11101 1002 0131 35 32 29 25 1D
1101110 11002 1232 156 132 110 92 6E
1001010110 211011 021112 1126 734 598 41A 256
1001001011 210202 021023 1113 722 587 40B 24B
00010001 122 0101 21 18 17 15 11
1010000000111 21000220 1100013 12007 7026 5127 2B73 1407
010110111100 2000101 112330 2674 2011 1468 A24 5BC
111111111111 12121200 333333 7777 5550 4095 2453 FFF
011010101111 2100101 122233 3257 2311 1711 BA7 6AF
101000010110 10112122 220112 5026 3478 2582 A5B2 A16
; 

Solution 3.3 Soit x une base quelconque,

1. Montrer que (10101)x est un multiple de (111)x (ie: (10101)x = (111)x × Qx );
2. Exprimer le quotient Q dans les bases 2,8,10,16.
Réponse:
1. Dans la base x,
– le nombre (10101)x s’écrit: (1 × x4 ) + (0 × x3 ) + (1 × x2 ) + (0× x1 ) + (1× x0 ).

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10 Chapitre 3. CONVERSION DES NOMBRES BINAIRES

Soit x4 + x2 + 1.
– le nombre (111)x s’écrit: (1 × x2 ) + (1 × x) + (1 × x0 ). Soit x2 + x + 1
On sait que (x4 + x2 + 1) = (x2 + x + 1) × (x2 − x + 1), avec Q = (x2 − x + 1) le
quotient de la division Euclidienne de (x4 + x2 + 1) par (x2 + x + 1).
2. Valeur du quotient:
– En base 2, Q = 3 soit (11)2 .
– En base 8, Q = 57 soit (71)8 .
– En base 10, Q = 91.
– En base 16, Q = 241 soit (F1)16 .


Solution 3.4 Soit x une base différente du binaire,

1. Montrer que (11)x est un diviseur de (121)x ;
2. Exprimer le quotient dans les bases 3,8,10,16.
Réponse:
1. Dans la base x,
– le nombre (121)x s’écrit: (1 × x2 ) + (2 × x1 ) + (1 × x0 ). Soit x2 + (2 × x) + 1.
– le nombre (11)x s’écrit: (1 × x) + (1 × x0 ). Soit x + 1
On sait que x2 + (2 × x) + 1 = (x + 1) × (x + 1), avec Q = (x + 1) le quotient de la
division Euclidienne de (x2 + 2 × x + 1) par (x + 1).
2. Valeur du quotient:
– En base 3, Q = 4 soit (11)2 .
– En base 8, Q = 9 soit (11)8 .
– En base 10, Q = 11.
– En base 16, Q = 17 soit (11)16 .


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 4. OPÉRATIONS DE BASE DANS LE SYSTÈME BINAIRE

4.1 Solutions série 4

Solution 4.1 Effectuer l’addition (4052)7 + (516)7 directement en base 7.
On fait la somme des bits en commençant par la possition de poids le plus faible:
• (2)7 + (6)7 = (11)7 , donc on pose 1, retenue = 1.
• Puis (1)7 + (5)7 + (1)7 = (10)7 , on pose 0 et on retient 1.
• Puis (1)7 + (0)7 + (5)7 = (6)7 .
• Puis (4)7 + (0) 7 = (4)7 .
• On a donc comme résultat (4601)7 .


Solution 4.2 Effectuer chacune des additions suivantes de deux façons différentes : l’une en
passant par la base dix et l’autre en posant l’addition et en calculant directement dans la base
précisée.
• (101101)2 + (111)2 = (110100)2 = (45)10 + (7)10 = (52)10 ;
• (11000110)2 + (00100110)2 = (11101100)2 = (198)10 + (38)10 = (236)10 ;
• (1100)2 + (1000)2 = (10100)2 = (12)10 + (8)10 = (20)10 ;
• (1001)2 + (1010)2 = (10011)2 = (9)10 + (10)10 = (19)10 ;
• (11001111)2 + (11100110)2 = (110110101)2 = (207)10 + (230)10 = (437)10 ;
• (2054)7 + (156)7 = (2243)7 = (725)10 + (90)10 = (815)10


Solution 4.3 Calculer:

• (1110 1110)2 + (1110 1110)2 = (1 1101 1100)2 décalage à gauche d’une position avec
insertion d’un 0 comme bit LSB;
• (1110 1110)2 − (1110 1111)2 = (1 1111 1111) suite de bits à 1.


Solution 4.4 Calculer:

• (1010)2 − (011)2 = (0111)2 ;
• (1110 0110)2 − (1100 1010)2 = (1 1100)2 .


Solution 4.5 Calculer:

• (11 1010)2 × (110)2 = (1 0101 1100)2 ;
• (1 0011)2 × (0110)2 = (111 0010)2


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12 Chapitre 4. OPÉRATIONS DE BASE DANS LE SYSTÈME BINAIRE

Solution 4.6 Calculer:

• (1111 0101)2 ÷ (1101)2 = (1 0010)2 ;
• (100 1000 0111)2 ÷ (1011)2 = (110 1001)2 ;
• (1)2 ÷ (10)2 = 0;
• (1)2 ÷ (11)2 = 0;
• (1)2 ÷ (1010)2 = 0
On ne calcule que la partie entière du quotient. 

Solution 4.7 Démontrer que la soustraction de deux nombres entiers binaires A et B de même
nombre de bits N équivaut à une addition. Comment sera dans ce cas le résultat si A > B et si A
< B.
Soit un nombre binaire B (ou A) quelconque, de longueur N bits, alors B + Bc1 = 2N − 1 (où
Bc1 est le complément à 1 de B).
Or la valeur 2N est représentée en binaire par N + 1 bits où les N premiers bits LSB sont à 0 et
le (N + 1)me bit MSB est 1 ⇒ sur Nbits, on a toujours 2N = 0.
D’où : B + Bc1 = −1 modulo 2N ⇒ −B = Bc1 + 1 modulo 2N ⇒ −B = Bc2 modulo 2N (où Bc2
est le complément à 2 de B)
D’après ce résultat on conclut que pour effectuer la soustraction de deux nombres binaires A − B
il suffit d’effectuer l’addition A + Bc2 .
La retenue finale donne le signe du résultat. En effet:
- Si A > B alors le résultat final est positif (la retenue finale = 1) et est donné directement par sa
valeur,
- Si A < B alors le résultat final est négatif (la retenue finale = 0) et est exprimé en complément à
2 de sa valeur. 

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II
REPRÉSENTATION DE
L’INFORMATION

5 Codage binaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.1 Solutions série 5

6 REPRÉSENTATION DES CARACTÈRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

6.1 Solutions série 6

7 REPRÉSENTATION DES NOMBRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

7.1 Solutions série 7
 5. Codage binaire

5.1 Solutions série 5

Solution 5.1 Faire les additions suivantes en DCB:
(3DCB +4DCB ); (7DCB +9DCB ); (7DCB +8DCB ); (83DCB +34DCB ); (67DCB +45DCB )
Réponse:
• 3DCB + 4DCB : Comme chaque chiffre en DCB est représenté par une tétrade binaire (suite
de 4 bits), On aura alors l’addition: S = 0011 + 0100 = 0111 équivalent à 7DCB < 9DCB
et sans retenue.⇒ Ce résultat est donc correct.
• 7DCB + 9DCB : 0111 + 1001 = 1 0000 résultat avec retenue 1 incorrect en DCB. Pour
corriger, il suffit d’ajouter au résultat la valeur 6DCB = (0110)2 pour avoir le nouveau
résultat sur deux tétrades: 1 0000 + 0110 = 0001 0110 équivalent à 16DCB
• 7DCB + 8DCB : 0111 + 1000 = 1111 > 9DCB résultat incorrect en DCB. Corriger en ajoutant
la valeur 6DCB ⇒ (1111)2 + (0110)2 = (0001 0101)2 = 15DCB
• 83DCB + 34DCB : (1000 00112 ) + (0011 0100)2 = (1011 0111)2 .
Le résultat est constitué de deux tétrades dont:
- la tétrade du coté LSB est = (0111)2 < 9DCB et sans retenue ⇒ il est correct.
- la tétrade du coté MSB est (1011)2 > 9DCB ⇒ il est incorrect ⇒ corriger en ajoutant
(0110)2 . Soit (1011)2 + (0110)2 = (0001 0001)2 .
Le résultat final de l’opération sera sur trois tétrades: (0001 0001 0111)2 = 117DCB
• 67DCB + 45DCB : (0110 0111)2 + (0100 0101)2 = (1010 1100)2 . Le résultat est sur deux
tétrades > 9DCB , donc incorrect ⇒ corriger en ajoutant (0110)2 soit:
(1010 1100)2 + (0110)2 = (1011 0010)2 , constitué de deux tétrades.
- La tétrade du coté LSB est < 9DCB ⇒ il est correct.
- La tétrade du coté MSB est > 9DCB ⇒ il est incorrect ⇒ corriger: (1011)2 + (0110)2 =
(0001 0001)2 . Résultat sur deux tétrades < 9DCB ⇒ il est correct.
Le résultat final de l’opération est sur trois tétrades: (0001 0001 0010)2 = 112DCB . 

Solution 5.2 Convertir les codes suivants vers la base indiquée:

• (111, 10)9 vers la base décimale.
• (101010110)2 vers la base XS3.
• (211)10 vers la base Gray.
• (110011101011, 00011011)2 vers la base 32.
Réponse:
• (111, 10)9 = (92 + 9 + 1, 9−1 )10 = (91, 111)10
• (101010110)2 = (342)10 = (001101000010)DCB = (011001110101)Xs3
• (211)10 = (11010011)2 = (10111010)Gray
• Sachant que 32 = 25 , (110011101011, 00011011)2 = (000110011101011, 0001101100)2
= (37B, 3C)32 

Solution 5.3 Convertir en décimal les codes suivants:

(AD3)hex ; (010001010110)xs3 ; (10111010)Gray

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16 Chapitre 5. Codage binaire

Réponse:
• (AD3)hex = (2771)10
• (010001010110)xs3 = (000100100011)DCB = (123)10
• (10111010)Gray = (11010011)2 = (211)10 

Solution 5.4 Montrer que l’auto-complémentarité est vérifiée pour les 10 chiffres du code XS3.
Réponse:
XS3(N10 ) = N10 + 3 C1 (XS3(N10 )) C9 (N10 ) = 9 − N10 XS3(C9 (N10 ))
N10 Decimal Binaire Binaire Decimal Decimal Binaire Decimal Binaire
1 4 0100 1011 11 8 1000 11 1011
2 5 0101 1010 10 7 0111 10 1010
3 6 0110 1001 9 6 0110 9 1001
4 7 0111 1000 8 5 0101 8 1000
5 8 1000 0111 7 4 0100 7 0111
6 9 1001 0110 6 3 0011 6 0110
7 10 1010 0101 5 2 0010 5 0101
8 11 1011 0100 4 1 0001 4 0100
9 12 1100 0011 3 0 0000 3 0011
On remarque que C1 (XS3(N)) = XS3(C9 (N)). Le complément à 1 d’un nombre en XS3 corre-
spond au complément à 9 du chiffre en décimal exprimé en XS3 

Solution 5.5
1. Convertir la valeur hexadécimale (EA)16 en binaire sur 8 bits.
2. Que représente (en décimal) cette valeur obtenue si on considère :
(a) qu’elle est sous format signe et valeur absolue.
(b) qu’elle est sous format Complément à 1.
(c) qu’elle est sous format Complément à 2.
3. Donner sa représentation sous format code Gray.
Réponse:

1. (EA)16 = (11101010)2
2. (a) Représentation en S+V.A.:
Le bit MSB représente le signe: 1 ⇒ négatif
Les 7 bits LSB suivants (1101010)2 représentent la valeur absolue du nombre N
recherché soit: (1101010)2 = (2 + 8 + 32 + 64 = 106)10 ⇒ le nombre représenté
par l’expression est N = (−106)10
(b) Représentation en complément à 1:
Tous les nombres négatifs ont le bit de poids fort 1 et tous les nombres positifs l’ont
0 ⇒ Le nombre N représenté par l’expression donnée est négatif et la valeur absolue
de ce nombre est donnée par |N| = C1 (11101010)2 = (00010101)2 = (16 + 4 + 1 =
21)10 ⇒ le nombre représenté par l’expression est N = (−21)10 .
(c) Représentation en complément à 2:
Sachant que C2 (N) = −N ⇒ C2 (N) + N = 0 modulo 28 ⇒ le nombre est négatif ⇒
|N| = (00010110)2 = (16 + 4 + 2 = 22)10 ⇒ le nombre représenté par l’expression
est N = (−22)10 .
3. Représentation en code GRAY de (EA)16 = (11101010)2 = (10011111)Gray .


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 6. REPRÉSENTATION DES CARACTÈRES

6.1 Solutions série 6

Solution 6.1 Quelle est la taille, en octets, d’un texte contenant n caractères codé en format:
UTF-8; UTF-16 et UTF-32?
Réponse:
• UTF-8: 1 × n octets
• UTF-16: 2 × n octets
• UTF-32: 4 × n octets 

Solution 6.2 Donner le texte correspondant au codage ASCII suivant:

Réponse:

Solution 6.3
1. Codez en ASCII : Bienvenue Chez Nous
2. Transcodez cette séquence: 4c,65,73,20,65,78,61,6d,65,6e,73,20,63,6f,6d,70,6f,72,74,65,
6e,74,20,75,6e,20,70,72,6f,62,6c,65,6d,65,20,65,74,20,64,65,75,78,20,45,78,65,72,63,69,
63,65,73
3. Donner le code UTF-8 des caractères grecs suivants:
(a) α dont le code décimal est 945.
(b) β dont le code hexadécimal est 3B2.
Réponse:

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18 Chapitre 6. REPRÉSENTATION DES CARACTÈRES

1. Bienvenue Chez Nous: 42,69,65,6e,76,65,6e,75,65,20,43,68,65,7a,20,4e,6f,75,73

2. Les examens comportent un probleme et deux Exercices
3. code UTF-8 des caractères grecs.
(a) α: (945)10 = (1110110001)2 , le code est sur 10 bits utiles ⇒ d’après la table de
codage UTF-8 donnée en cours (Table ??), le codage UTF-8 se fera sur 2 octets
comme suit: 1100 1110 1011 0001 = (CEB1)UT F−8 .
(b) β : (3B2)hex = (1110110010)2 , le code est sur 10 bits utiles ⇒ le codage UTF-8 se
fera sur 2 octets comme suit: 1100 1110 1011 0010 = (CEB2)UT F−8 ..


Solution 6.4

Réponse:

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 7. REPRÉSENTATION DES NOMBRES

7.1 Solutions série 7

Solution 7.1 Coder sur 4 bits les entiers 7, 6, 2, 1, 0, -1, -2, -6, -7 et -8 avec les représentations
suivantes
1. Signe et valeur absolue,
2. Complément à 1,
3. Complément à 2.
Réponse:

Nombre S.V.A Complément à 1 Complément à 2

7 0111 0111 0111
6 0110 0110 0110
2 0010 0101 0010
1 0001 0001 0001
0 0000 ou 1000 0000 ou 1111 0000
-1 1001 1110 1111
-2 1010 1101 1110
-6 1110 1001 1010
-7 1111 1000 1001
-8 n/a (5 bits) n/a (5 bits) 1000 

Solution 7.2
1. Coder les entiers 61 et -61 sur un octet en utilisant la représentation S.V.A.
2. Montrer que l’addition binaire de ces entiers ainsi codés produit un résultat incorrect.
3. Montrer qu’en revanche le résultat est correct si ces entiers sont codés en utilisant la
représentation par le complément à 2.
Réponse:
Nombre S.V.A Complément à 2
61 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 0 1
-61 + 1 0 1 1 1 1 0 1 + 1 1 0 0 0 0 1 1
= 1 1 1 1 1 0 1 0 = 0 0 0 0 0 0 0 0
= -122 =0


Solution 7.3 Représenter les nombre entiers donnés suivants en format S.V.A sur 9 bits:
+12; +90; +99; +200; -12; -90; -99; -200.
Réponse:
Nombre +12 +90 +99 +200
S.V.A 0 0000 1100 0 0101 1010 0 0110 0011 0 1100 1000

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20 Chapitre 7. REPRÉSENTATION DES NOMBRES

Nombre -12 -90 -99 -200

S.V.A 1 0000 1100 1 0101 1010 1 0110 0011 1 1100 1000


Solution 7.4 Effectuer en binaire (8 bits) les opérations suivantes:

1 - 2, 51 + 127, -3- 127, -127 + 127, -63 - 63.
Préciser, pour chaque opération, la retenue et le débordement.
Réponse:
Les nombres négatifs sont codés en complément à 2.
• (1 − 2)10 = (00000001 + 11111110)2 = (11111111)2 = (−1)10 ⇒ Pas de retenue, Pas
de débordement.
• (51 + 127)10 = (00110011 + 01111111) = (10110010)2 = (−78)10 ⇒ Pas de retenue,
débordement: 1.
• (−3 − 127)10 = (+11111101 + 10000001)2 = (01111110)2 = (126)10 ⇒ retenue : 1,
débordement : 1
• (−127 + 127)10 = (10000001 + 01111111)2 = (00000000)2 = (0)10 ⇒ retenue: 1, pas
de débordement.
• (−63 − 63)10 = (11000001 + 11000001)2 = (10000010)2 = (−126)10 ⇒ retenue: 1, pas
de débordement.

Rem L ’addition de deux nombres de signes différents ne produit jamais de débordement (la
valeur absolue du résultat est toujours inférieure au maximum des valeurs absolues des
deux opérandes).
L ’addition de deux nombres de même signe produit un débordement si le signe du résultat
est différent du signe des deux opérandes.


Solution 7.5
1. Représenter le nombre réel (−6.125)10 en format virgule fixe (1 bit de signe, 8 bit pour la
partie entière et 7 bits pour la partie fractionnaire).
2. Quelle est le plus petit nombre positif représentable dans ce format.
3. Quelle est le plus grand nombre positif représentable dans le même format.
Réponse:
1. Il faut d’abord convertir le nombre en binaire pour pouvoir le représenter en machine. On
a: (−6.125)1 0 = (−110, 001)2 .On représente donc le nombre selon le format indiqué. On
obtient donc: 1 00000110 0010000
2. le plus petit nombre positif est représenté comme suit: 0 00000000 0000001 ce qui donne
la valeur Nmin = 2−7
3. le plus grand nombre positif est représenté comme suit: 0 11111111 1111111 Pour donner
l’équivalent en décimale, calculons la partie entière max (PEmax) et la partie fractionnaire
max (PFmax).
PEmax = 20 + 21 + ... + 27 = 28 − 1 PFmax = 2−1 + 2−2 + ... + 2−7 = 1 − 2−7
Nmax = PEmax = +PFmax = 28 − 1 + 1 − 2−7 = 28 − 2−7 

Solution 7.6 Convertir (210, 5625)10 vers la base seize. Réponse:

• (210)10 = (D2)16 et
• (0, 5625)10 = (0, 1001)2 = (0, 9)16
• ⇒ (210, 5625)10 = (D2, 9)16 

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7.1 Solutions série 7 21

Solution 7.7 Que valent en base dix les entiers relatifs suivants : (110, 11)2 et (AF, B1)16 .
Réponse:
• (110, 11)2 = 1.22 + 1.21 + 0.20 + 1.2−1 + 1.2−2 = 4 + 2 + 0, 50 + 0, 25 = 6, 75
• (AF, B1)16 = A.161 + F.160 + B.16−1 + 1.16−2 = 175, 69140625 

Solution 7.8 Effectuer les opérations suivantes: (1023)4 ×(312)4 et (2111)3 ÷(1021)3 Réponse:
• (1023)4 × (312)4 = (75)10 × (54)10 = (4050)10 = (111111010010)2 = (333102)4
• (2111)3 ÷ (1021)3 = (1, 202)3 (3 chiffres après la virgule) 

Solution 7.9 Traduire en binaire, en utilisant la norme IEEE 754 simple précision, le nombre
décimal -5,525.
Réponse:
• Signe = 1
• (5, 525)10 = (101, 100001100110011001100110)2
(5, 525)10 = (1, 01100001100110011001100110)2 .22
• ⇒ pseudo mantisse = (01100001100110011001100110)2
• Exposant codé = 2 + 127 = 129 → (10000001)2
⇒ Représentation sur 32 bits: 1 10000001 01100001100110011001100 

Solution 7.10 Traduire en binaire double précision, en utilisant la norme IEEE 754, Le nombre
décimal -2,5.
Réponse:
(2, 5)10 = (10, 1)2 = (1, 01x21 )2
⇒ Signe (1 bit) = 1 ; Exposant (11 bits) = 1+1023 = 1024 = 210 = (01000000000)2 ;
et pseudo mantisse (52 bits) = 0100000. . . 000
⇒ Représentation sur 64 bits : 1 01000000000 0100000. . . 000 

Solution 7.11 Donner l’équivalent décimal du nombre donné sous format IEEE 754 simple
précision: 00100011010010010000000000000000
Réponse:

Signe exposant pseudo mantisse

0 (01000110)2 (10010010000000000000000)2
+ codé = (70)10 (1/2 + 1/24 + 1/27 = 0, 5703125)10
réel = (70 − 127 = −57)10
Équivalent décimal = +1, 5703125 × 2−57
= +1, 0896231833479319561774900648743x10−17


Solution 7.12 Soient deux nombres N = (0, 001101)2 et M = (1, 101)2 .

1. Donner les représentations de N et M en format virgule flottante IEEE 754 Simple
précision.
2. Donner la représentation de S = N + M en format virgule flottante IEEE 754 Simple
précision.
Réponse:
Normalisation des pseudo mantisses: N = 0, 1101 × 2−2 , M = 0, 1101 × 21

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22 Chapitre 7. REPRÉSENTATION DES NOMBRES

alors S = 0, 1101 × 2−2 + 0, 1101 × 21 = 0, 0001101 × 21 + 0, 1101 × 21 = 0, 1110101 × 21 .

S est représenté comme suit: 0 00000001 111010100000...000
sous le format Signe(1 bit) Exposant(8 bits) pseudo mantisse(23 bits) 

Solution 7.13
soit a = [0.10010 × 25 ]2 et b = [0.11010 × 2]2 . Calculer a + b et a × b.
Réponse:
• Pour faire l’addition, il faut que les deux exposants soient égaux
– a = 0.10010 × 25 = 1001 × 2
– b = 0.1101 × 2.
• Pour faire la multiplication, on multiplie les pseudo mantisses puis on additionne les
exposants.
• Dans les deux cas, le résultat doit ensuite être normalisé.
addition Multiplication
1001.0000 × 2 0.1001 ×25
+ 0.1101 × 2 × 0.1101 ×2
= 1001.1101 × 2 = 1001
= 0.1001 1101 ×2 5 100100
1001000
= 0.01110101 ×2(5+1)
= 0.1110101 ×25


Solution 7.14 Convertir le nombre décimal −(741 ÷ 128) en virgule flottante suivant la norme
IEEE 754 simple précision puis donner sa représentation en hexadécimal.
Réponse:
• Conversion de −(741 ÷ 128) en binaire:
– Première méthode: −(741 ÷ 128) = −5, 7890625.
Le nombre comporte une partie entière: 5 = (101)2 et une autre fractionnaire, qu’il
suffit convertir en binaire par des multiplications successives par 2 pour obtenir le
résultat −(101, 1100101)2 = −(1, 011100101)2 × 22
– Autre méthode:
−(741 ÷ 128) = −(512 + 128 + 64 + 32 + 4 + 1) ÷ 27 = −(1011100101)2 x2−7
−(741 ÷ 128) = −(101, 1100101)2 = −(1, 011100101)2 × 22
• Valeur pseudo normalisée de −(741 ÷ 128)10 = −(1, 011100101)2 × 22
• Décomposition du nombre en ses divers éléments:
– Bit de signe : 1 car le Nombre est négatif
– Exposant biaisé sur 8 bits = exposant réel + biais
Exposant biaisé= (2 + 28−1 − 1 = 2 + 127 = 129)10 = (10000001)2
– Pseudo pseudo mantisse sur 23 bits : (01110010100000000000000)2
D’où la représentation en virgule flottante suivant la norme IEEE 754 simple précision:

Signe Exposant biaisé Pseudo pseudo mantisse

1 bit 8 bits 23 bits
1 1000 0001 011 1001 0100 0000 0000 0000

Représentation Hexadécimale de l’expression (1 1000 0001 011 1001 0100 0000 0000 0000) =
(1100 0000 1011 1001 0100 0000 0000 0000) = (C0B94000)16 . 

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7.1 Solutions série 7 23

Solution 7.15 On suppose que le mot X = (D16E)16 est une représentation en Hexadécimal
d’un nombre réel représenté en virgule flottante sur 16 bits tels que:
1. Le bit MSB représente le signe sur 1 bit.
2. Les six bits suivants représentent l’exposant codé en Complément à 2.
3. les 9 bits LSB restants représentent la pseudo mantisse.
Question: Trouver la valeur du nombre en décimal.
Réponse:
• X= (D16E)16=(1101 0001 0110 1110)2
• On a donc la représentation en virgule flottante sur 16 bits du nombre rel:

Signe Exposant en C2 pseudo mantisse

1 bit 6 bits 9 bits
1 101 000 1 01101110

• Décomposition du Mot en ses divers éléments:

– Bit de signe : 1 ⇒ le Nombre est négatif.
– Exposant codé sur 6 bits en Complément à 2
⇒ Exposant réel = C2 (101000) = -(011000) = -(16+8) = -24
– pseudo mantisse sur 9 bits : (0, 101101110)2
= (2−1 + 2−3 + 2−4 + 2−6 + 2−7 + 2−8 )10 = (0, 71484375)10 .
Donc X = (−0, 71484375 × 2−24 )10 

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III
ALGÈBRE DE BOOLE

8 Définition et axiomes de l’algèbre de BOOLE . . . . . . . . . . . . . . . . 27

8.1 Solutions Série 8

9 OPÉRATEURS DE BASE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
9.1 Solutions série 9

10 Expressions et fonctions logiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

10.1 Solutions série 10
 8. Définition et axiomes de l’algèbre de BOOLE

8.1 Solutions Série 8

Solution 8.1 Démontrer les théorèmes d’absorption:
• a ET (a OU b) =? a
axiome de Distributivité: = (a ET a) OU (a ET b) = a
Propriété idempotence: = a OU (a ET b) puis axiome distributivité: = a ET (1 OU b)
élément nul:= a ET 1 élément neutre: = a
• a ET ((NON a) OU b) =? a ET b
axiome de Distributivité: = a ET (NON a) OU (a ET b) puis idempotence = a ET b
• a OU (a ET b) =? a
axiome de Distributivité: = (a OU a) ET (a OU b) puis idempotence: = a ET (a OU b)
distributivité: = (a ET a) OU (a ET b) puis idempotence: = a OU (a ET b)
élément neutre : = (a ET 1) OU (a ET b) puis distributivité a: a ET (1 OU b)
élément nul: = a ET 1 puis élément neutre: = a
• a OU ((NON a) ET b) =? (a OU b)
distributivité: = (a OU (NON a)) ET (a OU b) puis complémentarité: = 1 ET (a OU b)
élément neutre: = (a OU b)


Solution 8.2 Démontrer les égalités suivantes:

• a ET 0 = 0
= a.0 = a.(a.a) = (a.a).a = a..a = 0
• a ET 1 = a
= a.1 = a.(a + a) = a.a + (a.a) = a + 0 = a
• a OU 0 = a
= a + 0 = a + (a.a) = (a + a).(a + a) = (a.1) = a
• a OU 1 = 1
= a + 1 = a + (a + a) = (a + a) + a = a + a = 1


Solution 8.3 Démonter le théorème de De MORGAN en utilisant les tables de vérité des
opérateur logiques.
1. (NON a) ET (NON b)) = NON(a OU b)
NON a NON b (NON a) ET (NON b) a b NON(a OU b)
0 0 0 1 1 0
0 1 0 1 0 0
1 0 0 0 1 0
1 1 1 0 0 1
2. (NON a) OU (NON b) = NON(a ET b)

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28 Chapitre 8. Définition et axiomes de l’algèbre de BOOLE

NON a NON b (NON a) OU (NON b) a b NON(a ET b)

0 0 0 1 1 0
0 1 1 1 0 1
1 0 1 0 1 1
1 1 1 0 0 1


Solution 8.4 Montrer que (a + c).(a + b) = a + bc

Réponse:
(a + c).(a + b) = a.a + a.b + a.c + b.c = a + a.b + a.c + b.c = a.(1 + b + c) + b.c = a + b.c 

Solution 8.5 Montrer que (a + c + d).(a + b + d) = a.b + a.c + d

Réponse:
(a + c + d).(a + b + d) = (a.a + a.b + a.d) + (c.a + c.b + c.d) + (d.a + d.b + d.d)
= a.b + a.c + b.c + d.(c + a + b + 1) = ab + a.c + bc + d
= a.b.(c + c) + a.c.(b + b) + b.c.(a + a) + d
= a.b.c + a.b.c + a.c.b + a.c.b + b.c.a + b.c.a + d
= a.b.c + a.b.c + a.c.b + a.c.b + d = a.b.(c + c) + a.c.(b + b) + d = a.b + a.c + d 

Solution 8.6 Montrer que (a.b + b) = a + b

Réponse:
(a.b + b) = (a.b + b.(a + a)) = a.b + b.a + b.a = a.b + b.a + ab + b.a = a.(b + b) + b.(a + a)
(a.b + b) = a + b 

Solution 8.7 Démontrer l’égalité a.c + b.c + a.b = a.b + a.c + b.c
Réponse:
a.c + b.c + a.b = a.c.(b + b) + b.c.(a + a) + a.b.(c + c)
= a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c + a.b.c
= a.b.(c + c) + a.(b + b).c + (a + a).b.c = a.b + a.c + b.c 

Solution 8.8 Donner les résultats des opérations suivantes:

(134)10 ET (244)10 ; (17)1 0 OU (123)10 ; NON(27)10 ; (44)10 XOR (157)10
Réponse:
• (134)10 ET (244)10 = (10000110)2 ET (11110100)2 = (10000100)2 = (132)10
• (17)1 0 OU (123)10 = (00010001)2 OU (01111011)2 = (01111011)2 = (123)10
• NON(27)10 = NON(00011011)2 = (11100100)2 = (228)10
• (44)10 XOR (157)10 = (00101100)2 XOR (10011101)2 = (10110001)2 = (177)10


Solution 8.9 Soit x un octet quelconque. Quel est le résultat des opérations suivantes:
x OU (255)10 ; x ET (255)10 ; NON(x)
Réponse:
• On a (255)10 = (11111111)2
• Sachant que quel que soit un bit b, 1 OU b = 1 on aura donc x OU (255)10 = x
• De même, 1 ET b = b on aura donc x ET (255)10 = x

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8.1 Solutions Série 8 29

• NON(x) = (255)10 − x


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 9. OPÉRATEURS DE BASE

9.1 Solutions série 9

Solution 9.1 Pour chaque table de vérité indiquez le nom de l’opérateur, s’il existe, auquel elle
correspond, sachant que ai et bi sont les entrées et Si la sortie de l’opérateur i avec 1 ≤ i ≤ 6:

Opérateur 1 Opérateur 2 Opérateur 3 Opérateur 4 Opérateur 5 Opérateur 6

a1 b1 S1 a2 b2 S2 a3 b3 S3 a4 b4 S4 a5 b5 S5 a6 b6 S6
0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0
0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1
1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1
1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1
Réponse:
S1 = ab S2 = āb + ab̄ S3 = āb̄ + ab̄ S4 = āb̄ S5 = āb̄ + ab S6 = āb̄
S1 = ab S2 = a ⊕ b N’existe pas S4 = a + b S5 = a ⊕ b S6 = a + b
⇒ NAND ⇒ XOR ⇒ NOR ⇒ XNOR ⇒ OR


Solution 9.2 Donner les résultats des opérations suivantes:

(134)10 NAND (244)10 ; (17)1 0 NOR (123)10 ; (44)10 XOR (157)10
Réponse:
• (134)10 NAND (244)10 = (10000110)2 NAND (11110100)2 = (01111011)2 = (123)10
• (17)1 0 NOR (123)10 = (00010001)2 NOR (01111011)2 = (10000100)2 = (132)10
• (44)10 XOR (157)10 = (00101100)2 XOR (10011101)2 = (10110001)2 = (177)10


Solution 9.3 Démontrer les propriétés suivantes:

• a.0 = a.(a.ā) = (a.a).ā = a.ā = 0
• a.1 = a.(a + ā) = a.a + a.ā = a + 0 = a
• a + 0 = a + (a.ā) = (a + a).(a + ā) = a.(a + ā) = a.1 = a
• a + 1 = a + (a + ā) = (a + a) + ā = a + ā = 1


Solution 9.4 Démontrer les égalités du théorème d’absorption

Réponse:
• a.(a + b) = a.a + a.b = a + a.b = a.(1 + b) = a.1 = a
• a.(ā + b) = a.ā + (a.b) = 0 + (a.b) = a.b
• a + (a.b) = (a + a).(a + b) = a.(a + b) = a.a + a.b = a + a.b = a.(1 + b) = a
• a + (ā.b) = (a + ā).(a + b) = 1.(a + b) = a + b


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32 Chapitre 9. OPÉRATEURS DE BASE

Solution 9.5 Montrer que: (a + c + d).(a + b + d) = a.b + a.c + d

Réponse:
• (a + c + d).(a + b + d) = (a.a + a.b + a.d) + (c.a + c.b + c.d) + (d.a + d.b + d.d)
• = a.b + a.c + b.c + d.(c + a + b + 1) = ab + a.c + bc + d
• = a.b.(c + c) + a.c.(b + b) + b.c.(a + a) + d
• = a.b.c + a.b.c + a.c.b + a.c.b + b.c.a + b.c.a + d
• = a.b.c + a.b.c + a.c.b + a.c.b + d = a.b.(c + c) + a.c.(b + b) + d = a.b + a.c + d 

Solution 9.6
• Montrer que: (a ⊕ b) = ā.b̄ + a.b
– (a ⊕ b) = (a.b̄ + ā.b) = (ā + b).(a + b̄)
– = ā.a + āb̄ + b.a + b.b̄ = āb̄ + a.b
• Montrer que: ab̄ + ā.b = (a + b).(ā + b̄)
– ab̄ + ā.b = ab̄ + 0 + ā.b + 0 = ab̄ + bb̄ + ā.b + aā
– = b̄(a + b) + ā.(a + b) = (a + b).(ā + b̄)


Solution 9.7 Démontrer que (A ⊕ B) ⊕ A = B.

Réponse:
(A ⊕ B) ⊕ A = A ⊕ (B ⊕ A) = A ⊕ (A ⊕ B) = (A ⊕ A) ⊕ B
D’après la table de vérité du XOR on sait que (A ⊕ A) = 0 ⇒ (A ⊕ B) ⊕ A = 0 ⊕ B = B. 

Solution 9.8 Simplifier l’expression:

f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + (ā + c + a.b̄)
Réponse:

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9.1 Solutions série 9 33

Simplification Axiome/Propriété

f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + a.c̄.(a.b̄) De Morgan

f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + a.c̄.(ā + b) De Morgan
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + a.c̄.ā + a.c̄.b Distributivité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + a.ā.c̄ + a.c̄.b Commutativité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + 0.c̄ + a.c̄.b Complémentarité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.c + a.b.c̄ + a.c̄.b Élément nul
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.(c + c̄) + a.c̄.b Distributivité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.1 + a.c̄.b Complémentarité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.1 + a.b.c̄ Commutativité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.(1 + c̄) Distributivité
f (a, b, c) = ā.b̄.c + ā.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b.1 Élément nul
f (a, b, c) = ā.b̄.c + (ā.b + a.b̄).c̄ + a.b.1 Distributivité
f (a, b, c) = (ā.b + a.b̄).c̄ + ā.b̄.c + a.b.1 Commutativité
f (a, b, c) = (ā.b + a.b̄).c̄ + ā.b̄.c + a.b.(c + c̄) Complémentarité
f (a, b, c) = (ā.b + a.b̄).c̄ + ā.b̄.c + a.b.c + a.b.c̄ Distributivité
f (a, b, c) = (ā.b + a.b̄).c̄ + a.b.c̄ + ā.b̄.c + a.b.c Commutativité
f (a, b, c) = (ā.b + a.b̄).c̄ + a.b.c̄ + (ā.b̄ + a.b).c Distributivité
f (a, b, c) = (a ⊕ b).c̄ + (a ⊕ b).c + a.b.c̄ XORs (OU-Exclusifs)
f (a, b, c) = (a ⊕ b) ⊕ c + a.b.c̄ XOR (OU-Exclusif)
f (a, b, c) = a ⊕ b ⊕ c + a.b.c̄ Associativité


Solution 9.9 Montrer que a.c̄ + b̄.c + ā.b = a.b̄ + ā.c + b.c̄
Réponse:
• a.c̄ + b̄.c + ā.b = a.(b + b̄).c̄ + (a + ā).b̄.c + ā.b.(c + c̄)
• = a.b.c̄ + a.b̄.c̄ + a.b̄.c + ā.b̄.c + ā.b.c + ā.b.c̄
• = a.b̄.(c̄ + c) + ā.(b̄ + b).c + (a + ā).b.c̄ = a.b̄ + ā.c + b.c̄


Solution 9.10
• Dans un réseau, les ordinateurs fonctionnant avec le protocole TCP/IP sont identifiés par
une adresse IP composée de quatre nombres séparés par de points. (Exemple d’adresse
IP: 141.10.1.5).
• Chaque nombre séparé par un point est codé sur un octet. L’adresse est donc constituée
de 4 octets.
• Les adresses IP sont constituées d’une première partie qui identifie le réseau et d’une
deuxième partie qui identifie l’ordinateur dans le réseau.
• A toute adresse IP est associé un masque qui a le même format qu’une adresse IP sauf que
les premiers nombres sont 255 et les derniers nombres sont des 0 (exemple : 255.255.0.0).
Ce masque sert, au logiciel TCP/IP fonctionnant sur la machine, à calculer la partie de
l’adresse qui identifie réseau.
1. Sur combien de bits est codé chaque nombre d’une adresse IP? Quelle est alors la
taille en bits d’une adresse IP?
2. Pour chaque nombre d’une adresse IP, donnez l’intervalle de valeurs possibles. En
déduire le nombre d’adresses différentes que l’on peut théoriquement former.

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34 Chapitre 9. OPÉRATEURS DE BASE

3. Convertissez en binaire l’adresse IP 141.10.1.5 d’une machine. Attention, on attend

pour chaque nombre de l’adresse.
4. Convertissez en binaire le masque 255.255.0.0.
5. Réalisez un ET logique bit à bit entre l’adresse IP et le masque.
6. Convertissez le résultat en décimal. Que remarquez-vous?
7. Réalisez les mêmes opérations que précédemment avec l’adresse IP 198.10.1.5.
8. Dans le cas où l’ordinateur ayant l’adresse IP 198.10.1.5 veut communiquer avec
l’ordinateur d’adresse IP 141.10.1.5. Peut-on dire que ces deux ordinateurs sont
dans le même réseau?
Réponse:
1. Chaque nombre est codé sur un octet (8 bits) ⇒ une adresse IP fait 32 bits.
2. Chaque nombre est sur 8 bits ⇒ 28 = 256 valeurs différentes comprises entre 0 et 255.
Dans une adresse IP il y a 4 nombres ⇒ on peut donc former théoriquement 28 × 28 ×
28 × 28 = 232 = 4 294 967 296 adresses différentes.
3. (141.10.1.5)10 = (10001101.00001010.00000001.00000101)2
4. (255.255.0.0)10 = (11111111.11111111.00000000.00000000)2
(10001101.00001010.00000001.00000101)2
5. ET (11111111.11111111.00000000.00000000)2
= (10001101.00001010.00000000.00000000)2
6. (10001101.00001010.00000000.00000000)2 = (141.10.0.0)10
En faisant un ET logique entre l’adresse et le masque, on récupère le début de l’adresse IP.
Il s’agit de la partie adresse réseau.
7. (198.10.1.5)10 = (11000110.00001010.00000001.00000101)2
(11000110.00001010.00000001.00000101)2
ET (11111111.11111111.00000000.00000000)2
= (11000110.00001010.00000000.00000000)2
(11000110.00001010.00000000.00000000)2 = (198.10.0.0)10
8. (141.10.0.0)10 6= (198.10.0.0)10 ⇒ Ils ne sont pas dans le même réseau.


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 10. Expressions et fonctions logiques

10.1 Solutions série 10

Solution 10.1 Appliquer la méthode de Quine-MAC-CLUSKEY pour simplifier la fonction S
= f(a,b,c,d) dont la table de vérité est donnée ci-dessous.
a b c d S a b c d S
0 0 0 0 1 1 0 0 0 1
0 0 0 1 0 1 0 0 1 0
0 0 1 0 1 1 0 1 0 x
0 0 1 1 0 1 0 1 1 x
0 1 0 0 0 1 1 0 0 x
0 1 0 1 0 1 1 0 1 x
0 1 1 0 1 1 1 1 0 x
0 1 1 1 0 1 1 1 1 x

Table 10.1: Table de vérité de S = f(a,b,c,d)

Les cas des combinaisons correspondant à S = x sont des cas qui n’ont jamais lieu dans le
fonctionnement de la fonction. C’est des cas indéterminés qui peuvent être considérés comme
S = 1 ou S = 0 suivant convenance.
Réponse:
1. Regroupement et association des termes
L’expression de S s’écrit donc S = ∑(0, 2, 6, 8) + Φ(10, 11, 12, 13, 14, 15) où Φ représente
la somme des combinaisons indéterminées (notées x) de la table de vérité. A ce niveau il
est utile de les considérer comme produisant S = 1 car ils vont permettre des simplifications
supplémentaires avec les autres termes.
Les termes sont triés en fonction du nombre de 1 qu’ils contiennent,puis associés.

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36 Chapitre 10. Expressions et fonctions logiques

Tri des termes Élimination d’une variables Élimination de deux variables

Combinaison abcd Association Combinaison Association Combinaison
0 0000 0-2 00x0 (0-2)-(8-10) x0x0
2 0010 0-8 x000 (2-6)-(10-14) xx10
8 1000 2-6 0x10 (8-10)-(12-14) 1xx0
6 0110 2-10 x010 (10-11)-(14-15) 1x1x
10 1010 8-10 10x0 (12-13)-(14-15) 11xx
12 1100 8-12 1x00
11 1011 6-14 x110
13 1101 10-11 101x
14 1110 10-14 1x10
15 1111 12-13 110x
12-14 11x0
11-15 1x11
13-15 11x1
14-15 111x

Table 10.2: Regroupement puis association des termes

On a donc identifié 5 termes générateurs : x0x0, xx10, 1xx0, 1x1x et 11xx.

2. Suppression des redondances

Pour identifier les termes redondants, on remplit un second tableau de la manière suivante:
• En colonne, on met les termes générateurs
• En ligne, on met les termes à exprimer (uniquement ceux pour lesquels S = 1 puisque
les cas indéterminés ne sont pas à coder).
Dans les cases, on identifie (avec X) quel terme générateur est utilisé pour écrire le terme
à exprimer.
x0x0 xx10 1xx0 1x1x 11xx
0000 X
0010 X X
0110 X
1000 X X

Table 10.3: Diagramme des termes premiers

• Le terme x0x0 est à conserver car il est indispensable pour exprimer 0000.
• Le terme xx10 est à conserver car il est indispensable pour exprimer 0110.
x0x0 et xx10 sont nécessaires. De plus, ils sont suffisants: ils réalisent déjà tous les termes
de la fonction.
• 1xx0 ne réalise rien de nouveau car 1000 est déjà exprimé par x0x0;
• 1x1x et 11xx n’expriment que des termes indéterminés, ils sont donc également
considérés comme redondants.
¯ et xx10 (xxCD̄), le résultat final est: S = b̄· d¯+c· d¯
Les termes conservés étant x0x0 (xb̄xd)


Solution 10.2 Appliquer la méthode de KARNAUGH pour simplifier la fonction S = f(a,b,c,d)

dont la table de vérité est donnée ci-dessous.

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10.1 Solutions série 10 37

a b c d S a b c d S
0 0 0 0 1 1 0 0 0 1
0 0 0 1 0 1 0 0 1 0
0 0 1 0 1 1 0 1 0 x
0 0 1 1 0 1 0 1 1 x
0 1 0 0 0 1 1 0 0 x
0 1 0 1 0 1 1 0 1 x
0 1 1 0 1 1 1 1 0 x
0 1 1 1 0 1 1 1 1 x

Table 10.4: Table de vérité de S = f(a, b, c, d)

Les cas des combinaisons correspondant à S = x sont des cas qui n’ont jamais lieu dans le
fonctionnement de la fonction. C’est des cas qui peuvent être considérés comme S = 1 ou S = 0
suivant convenance.
Réponse:
Le tableau de KARNAUGH, avec regroupement des cellules, correspondant est le suivant:
Simplification de S
cd 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
ab 1 - (0010)(0110)(1110)(1010) ⇒ terme: c.d¯
00 1 0 0 1 2 - (0000)(0010)(1000)(1010) ⇒ terme: b̄.d¯
01 0 0 0 1 d’où S = b̄ · d¯ + c · d¯
11 φ φ φ φ
10 1 0 φ φ


Solution 10.3 Donner tous les Mintermes et Maxtermes correspondant à toutes les combinaisons
d’une fonction f(x,y,z).
Réponse:

xyz Minterme Maxterme xyz Minterme Maxterme

000 x̄ȳz̄ x+y+z 100 xȳz̄ x̄ + y + z
001 x̄ȳz x + y + z̄ 101 xȳz x̄ + y + z̄
010 x̄yz̄ x + ȳ + z 110 xyz̄ x̄ + ȳ + z
011 x̄yz x + ȳ + z̄ 111 xyz x̄ + ȳ + z̄

Table 10.5: Mintermes et maxtermes des combinaisons de f(a, b, c)



Solution 10.4 Donner la 1ère forme normale et la 2ème forme normale de la fonction suivante :
F1 = ā.b̄ + ā.b + a.b̄.c̄.
. Réponse:

abc F1 abc F1
000 1 100 1
001 1 101 0
010 1 110 0
011 1 111 0

Table 10.6: Table de vérité de F1

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38 Chapitre 10. Expressions et fonctions logiques

• 1ère forme normale: F1 = 1 = ab̄c̄ + ābc + ābc̄ + āb̄c + āb̄c̄

• 2ème forme normale: F1 = 0 = abc + abc̄ + ab̄c ⇒ F1 = 1 = F1
– = (abc + abc̄ + ab̄c)
– En appliquant le théorème de De MORGAN: F1 = (abc).(abc̄).(ab̄c)
– = (ā + b̄ + c̄).(ā + b̄ + c).(ā + b + c̄) 

Solution 10.5 Donner la 1ère forme normale et la 2ème forme normale de la fonction:
F = (ab + ab̄ + ābc).
Réponse:
Table de vérité de F
abc F On tire directement les fonctions de la table de vérité:
000 0 1ère forme normale en considérant F = 1:
001 0 F = ābc + ab̄c̄ + ab̄c + abc̄ + abc
010 0 2ème forme normale en considérant F̄ = 0:
011 1 F = (a + b + c).(a + b + c̄).(a + b̄ + c)
100 1 Ou en tirant l’expression de F̄ = 0 en mintermes de la table:
101 1 F̄ = 0 = āb̄c̄ + āb̄c + ābc̄ ⇒ F = F = (āb̄c̄ + āb̄c + ābc̄)
110 1 En appliquant le théorème de De MORGAN:
111 1 F = (a + b + c).(a + b + c̄).(a + b̄ + c)


Solution 10.6 Donner le circuit réalisant la fonction S = f(a,b,c,d) dont la table de vérité est
donnée ci-dessous.
Appliquer la méthode de KARNAUGH pour trouver son circuit simplifié.
abcd S abcd S
0000 1 1000 1
0001 0 1001 0
0010 1 1010 x
0011 0 1011 x
0100 0 1100 x
0101 0 1101 x
0110 1 1110 x
0111 0 1111 x
Les cas des combinaisons correspondant à S = x sont des cas qui n’ont jamais lieu dans le
fonctionnement de la fonction. C’est des cas qui peuvent être considérés comme S = 1 ou S = 0
suivant convenance.
Réponse:
D’après la table de vérité, on a: S = ā.b̄.c̄.d¯ + ā.b̄.c.d¯ + ā.b.c.d¯ + a.b̄.c̄.d¯

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10.1 Solutions série 10 39

Figure 10.1: Circuit de S

Simplification de S
cd 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
ab 1 - (0010)(0110)(1110)(1010) ⇒ terme: c.d¯
00 1 0 0 1 2 - (0000)(0010)(1000)(1010) ⇒ terme: b̄.d¯
01 0 0 0 1
11 x x x x d’où S = b̄.d¯ + c.d¯
10 1 0 x x

Figure 10.2: Circuit simplifié de S



Solution 10.7 Utiliser la table de Karnaugh pour simplifier les fonctions suivantes:
F1 = ab̄c̄ + ābc + ābc̄ + āb̄c + āb̄c̄ et F2 = (ā + b̄ + c̄).(ā + b̄ + c).(ā + b + c̄) puis comparer les
résultats.
Réponse:
Simplification de F1
bc 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
a 1 - (000)(001)(011)(010) ⇒ terme: ā
0 1 1 1 1 2 - (000)(100) ⇒ terme: b̄.c̄
1 1 0 0 0 d’où F1 = ā + b̄.c̄

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40 Chapitre 10. Expressions et fonctions logiques

Simplification de F2
bc 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
a 1 - (101)(111) ⇒ terme: ā + c̄
0 1 1 1 1 2 - (111)(110) ⇒ terme: ā + b̄
1 1 0 0 0 d’où F2 = (ā + c̄).(ā + b̄)
Comparaison: F2 = (ā + c̄).(ā + b̄) = ā + āb̄ + āc̄ + b̄c̄ = ā(1 + b̄ + c̄) + b̄c̄ = ā + b̄c̄
⇒ F2 n’est rien d’autre que l’expression sous la 2ème forme normale de la fonction F1 exprimée
sous sa 1ère forme normale. 

Solution 10.8 Soit la fonction S dont la table de vérité est donnée ci-dessous.
Table de vérité
abc S a- Simplifier cette fonction en utilisant:
000 0 a.1- la méthode de Quine-Mac-Cluskey.
001 1 a.2- le tableau de Karnaugh des minterms
010 1 a.3- le tableau de Karnaugh des maxterms
011 1 b- Donner les schémas logiques correspondants aux résultats obtenus
100 0 en a.1, a.2 et a.3
101 1
110 0
111 1
Réponse:
a.1- Méthode de Quine-Mc-Cluskey.
On remarque que la fonction S = 1 pour 5 combinaisons différentes (1,2,3,5 et 7). Cette
liste est triée de la façon suivante:
Combi- Combinaisons
naison a b c Ensemble associées a b c Ensemble
1 001 1 1-3 0x1 1-2
2 0 1 0 (2 zéros) 1-5 x01 A
3 011 2 2-3 (Premier) 0 1 x
5 1 0 1 (1 zéro) 3-7 x11 2-3
7 1 1 1 3 (0 zéro) 5-7 1x1 B
Combinaisons
associées a b c Ensemble
(1-3) (5-7) xx1 A–B Le résultat final de cette Méthode sera donc:
(1-5) (3-7) xx1 S = ā.b + c
a.2- Tableau de Karnaugh des minterms
c 0 1
ab
00 0 1 Il y a deux regroupements de cases à 1:
01 1 1 1: (001)-(011)-(111) et (101) donnant le terme c
11 0 1 2: (010) et (011) donnant le terme ā.b
10 0 1 Le résultat final de cette méthode sera donc S = ā.b + c
a.3- Tableau de Karnaugh des maxterms

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10.1 Solutions série 10 41

c 0 1
ab
00 0 1 Il y a deux regroupements de cases à 0:
01 1 1 1: (110) et (100) donnant le terme (ā + c)
11 0 1 2: (000) et (100) donnant le terme (b + c)
10 0 1 Le résultat final de cette méthode sera donc S = (ā + c).(b + c)
b- Donner les schémas logiques correspondants aux résultats obtenus en a.1, a.2 et a.3
Le schéma logique est le même dans les cas a.1 et a.2.

Figure 10.3: Circuit simplifié pour les cas a.1 et a.2

Figure 10.4: Circuit simplifié pour les cas a.3



Solution 10.9 Utiliser la table de Karnaugh pour simplifier la fonction F(x,y,z,t) dont la table
de vérité est donnée ci-dessous.
xyzt F xyzt F La valeur de la fonction n’est définie que pour 10 combinaisons des
0000 1 0110 0 16 combinaisons possibles de ses 4 variables logiques. Pour les 6
0011 1 1100 0 autres combinaisons, la valeur de F(x,y,z,t) n’existe pas et peut donc
0010 0 1101 0 être choisie librement (0 ou 1). Cette valeur est notée x, ϕ ou φ .
0101 1 1001 0
0111 1 1011 1
Réponse:

Simplification de F
cd 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
ab 1 - (0000)(0100)(0001)(0101 ⇒ terme: ā.c̄
00 1 x 1 0 2 - (0011)(0111)(1111)(1011) ⇒ terme: c.d
01 x 1 1 0 3 - (1111)(1110)(1011)(1010) ⇒ terme: a.c
11 0 0 x x d’où F = ā.c̄ + c.d + a.c
10 x 0 1 x


Solution 10.10 Soit la table de vérité suivante:

Université MOULOUD MAMMERI Tizi Ouzou B. DJAMAH

42 Chapitre 10. Expressions et fonctions logiques

abcd S T U abcd S T U abcd S T U abcd S T U

0000 0 1 0 0100 0 0 0 1000 0 0 0 1100 0 1 0
0001 0 1 1 0101 1 1 1 1001 1 1 1 1101 0 1 1 ;
0010 0 0 1 0110 1 1 0 1010 0 1 1 1110 1 1 0
0011 0 1 1 0111 1 1 0 1011 1 1 1 1111 1 1 0
1. Trouvez les équations de S, T et U.
2. Simplifiez-les algébriquement, puis en utilisant la méthode de KARNAUGH.
3. Construisez les circuits logiques simplifiés correspondants.
Réponse:
D’après la table de vérité on a les équations:
S = ∑(5, 6, 7, 9, 11, 14, 15) = ā.b.c̄.d + ā.b.c.d¯ + ā.b.c.d + a.b̄.c̄.d + a.b̄.c.d + a.b.c.d¯ + a.b.c.d
T = ∏(2, 4, 8) = (a + b + c̄ + d).(a + b̄ + c + d).(ā + b + c + d)
U = ∑(1, 2, 3, 5, 9, 10, 11, 13) = ā.b̄.c̄.d + ā.b̄.c.d¯+ ā.b̄.c.d + ā.b.c̄.d +a.b̄.c̄.d +a.b̄.c.d¯+a.b̄.c.d
+a.b.c̄.d
• S = ā.b.c̄.d + ā.b.c.(d¯ + d) + a.b̄.d.(c̄ + c) + a.b.c.(d¯ + d)
S = ā.b.c̄.d + ā.b.c + a.b̄.d + a.b.c = ā.b.c̄.d + (ā + a).b.c + a.b̄.d = ā.b.c̄.d + b.c + a.b̄.d
S = b.(ā.c̄.d +c)+a.b̄.d = b.((c+ ā).(c+ c̄).(c+d))+a.b̄.d = b.((c+ ā).(c+d))+a.b̄.d
S = b.(c.c+c.d + ā.c+ ā.d)+a.b̄.d = b.(c(1+d + ā)+ ā.d)+a.b̄.d = b.(c+ ā.d)+a.b̄.d
S = b.c + ā.b.d + a.b̄.d = b.c + (ā.b + a.b̄).d = b.c + (a ⊕ b).d

• T = ((a.a + a.b̄ + a.c + a.d) + (b.a +  b̄ + b.c + b.d) + (c̄.a + c̄.b̄ + 

b.  + c̄.d)
c̄.c
+(d.a + d.b̄ + d.c + d.d)).(ā + b + c + d)
T = (a.(1 + b̄ + c + d + b + c̄ + d) + (b.b̄ + b.c + b.d) + (c̄.b̄ + c̄.c + c̄.d)
+(d.b̄ + d.c + d.d)).(ā + b + c + d)
T = (a + b.c + c̄.b̄ + (b + c̄ + b̄ + c + 1).d).(ā + b + c + d)
T = (a + b.c + c̄.b̄ + d).(ā + b + c + d) = ( ā + a.b + a.c + a.d)
a.
+(b.c.ā + b.c.b + b.c.c + b.c.d) + (c̄.b̄.ā +  c̄.b̄.b + c̄.b̄.c + c̄.b̄.d)
 
+(d.ā + d.b + d.c + d.d)
T = a.b + a.c + b.c.(ā + 1) + c̄.b̄.ā + (a + b.c + c̄.b̄ + ā + b + c + 1).d
T = a.b + a.c + b.c. + c̄.b̄.ā + d

• U = ā.b̄.c̄.d + ā.b̄.c.d¯ + ā.b̄.c.d + ā.b.c̄.d + a.b̄.c̄.d + a.b̄.c.d¯ + a.b̄.c.d + a.b.c̄.d

U = b̄.c̄.d.(ā + a) + ā.b̄.c.(d¯ + d) + b.c̄.d.(ā + a) + a.b̄.c.(d¯ + d)
U = b̄.c̄.d + ā.b̄.c + b.c̄.d + a.b̄.c = b̄.c̄.d + (ā + a).b̄.c + b.c̄.d = b̄.c̄.d + b̄.c + b.c̄.d
U = c̄.d.(b̄ + b) + b̄.c = c̄.d. + b̄.c

Simplification de S
cd 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
ab 1 - (0111)(0110)(1111)(1110) ⇒ terme: b.c
00 0 0 0 0 2 - (1001)(1011) ⇒ terme: a.b̄.d
01 0 1 1 1 3 - (0101)(0111) ⇒ terme: ā.b.d
11 0 0 1 1 d’où S = b.c + ā.b.d + a.b̄.d
10 0 1 1 0

B. DJAMAH Université MOULOUD MAMMERI Tizi Ouzou

10.1 Solutions série 10 43

Figure 10.5: Circuit simplifié de S

Simplification de T Regroupements des cellules:

cd 00 01 11 10 1 - (0001)(0011)(0101)(0111)(1101)(1111)(1001)(1011) ⇒ d
ab 2 - (0111)(1111)(0110)(1110) ⇒ terme: b.c
00 1 1 1 0 3 - (1011)(1111)(1010)(1110) ⇒ terme: a.c
01 0 1 1 1 4 - (1100)(1101)(1111)(1110) ⇒ terme: a.b
11 1 1 1 1 5 - (0000)(0001) ⇒ terme: ā.b̄.c̄
10 0 1 1 1 d’où T = a.b + a.c + b.c. + c̄.b̄.ā + d

Figure 10.6: Circuit simplifié de T

Simplification de U
cd 00 01 11 10 Regroupements des cellules:
ab 1 - (0001)(0101)(1101) (1001)⇒ terme: c̄.d
00 0 1 1 1 2 - (0011)(0010)(1011)(1010) ⇒ terme: b̄.c
01 0 1 0 0 d’où U = b̄.c + c̄.d
11 0 1 0 0
10 0 1 1 1

Université MOULOUD MAMMERI Tizi Ouzou B. DJAMAH

44 Chapitre 10. Expressions et fonctions logiques

Figure 10.7: Circuit simplifié de U



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