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Parmi les outils éprouvés, le Balanced Scorecard (BSC) est de plus en plus apprécié et
pratiqué. En effet, ils apparaissent comme de véritables leviers pour intégrer la
création de valeur dans le management de l'entreprise, de sa vision stratégique à la
gestion opérationnelle qui conduit à l'atteinte des objectifs.
Le Balanced Scorecard (BSC) a été promu au début des années 1990 par Robert
Kaplan et David Norton. S'appuyant sur une critique des outils de gestion traditionnels,
fortement centrés sur les seuls indicateurs financiers, il cherche à favoriser la sélection
d'indicateurs plus cohérents avec la stratégie de l'entreprise. La totalité de l'entreprise,
et pas seulement les dirigeants, a besoin d'un tableau de bord qui permette de
communiquer autour de la stratégie de l'entreprise et de montrer comment à chaque
niveau les employés peuvent mener à bien cette stratégie.
Les facteurs de réussite sont choisis en fonction des quatre thèmes ou perspectives qui
seront présents lors du «processus BSC»:
finance
clients
processus
apprentissage.
Les indicateurs de résultats financiers : Ils correspondent aux indicateurs
traditionnels de mesure de la performance, mais nous verrons que les auteurs
préconisent une sélection cohérente avec certaines caractéristiques propres à
l’entreprise. Pour la catégorie financière, ils suggèrent trois grands types d’objectifs de
performance : la croissance et la diversification du chiffre d’affaires, la réduction des
coûts, la maîtrise de l’actif engagé.
Les indicateurs liés aux processus internes : qui permettent à l’entreprise de piloter
la qualité de ses processus principaux : une importance particulière est apportée aux
processus de production, d’innovation, de service après-vente. Cette catégorie est elle-
même considérée comme un déterminant de la satisfaction des clients. Dans la
catégorie processus internes, un accent particulier est mis sur certains processus clés
comme l’innovation, la production, le service après-vente, la qualité.
Les quatre catégories d'indicateurs sont liées par une chaîne causale, et la performance
financière est le but ultime, conditionnée à la satisfaction du client, et elle-même
dépend de l'organisation appropriée des processus internes, qui reposent sur une
motivation adéquate des acteurs et des systèmes d'information efficaces.
Au cours du siècle dernier, la culture automobile s'est répandue dans le monde entier.
Plus que tout autre produit, la voiture a façonné non seulement l'économie mondiale,
mais aussi la façon dont les gens vivent et voyagent. Rien qu'en Europe, l'industrie
automobile absorbe aujourd'hui environ 12 millions d'emplois, aux États-Unis plus de
8 millions et au Japon plus de 5 millions.
L’alliance entre PSA et Fiat, est l’un des plus importants rapprochements dans le
secteur automobile. Déjà en 1970, il y avait une alliance entre Citroën et Fiat, ayant
comme résultat le développement de l'utilitaire C.35. Puis, vers le début de 1980, le
groupe Citroën se rapprochait de Peugeot pour fabriquer conjointement des petits
moteurs FIRE, qui sont destinés à figurer sous le capot de Fiat. Afin de renforcer leur
coopération, Peugeot-Citroën et Fiat ont créé une unité de production commune
(SEVEL)
.
Analyse des indicateurs financiers de PSA (la valeur de l’action, l’évolution
de chiffre d’affaire) :
Le chiffre d’affaires de PSA Group s’élève à 74,73 milliards d’€ et le bénéfice net
consolidé à 3,58 milliards d’€ (au titre de son exercice clos le 31 décembre 2019), À
16,93 € par action PSA en date du 3 mars 2019.