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Les immigrations en Guadeloupe au XIXe siècle

Correction du questionnaire

Chronologie
Immigrations de 1849 à 1896

Carte
Le royaume de Loango, royaume d'Afrique centrale du 15 e au 19e siècle, s'étendait sur des
territoires des actuels Angola, Congo, République démocratique du Congo et Gabon.
L'empire d'Annam est l'actuel Viêt Nam

Le contexte historique

I.2 Contexte guadeloupéen


Les autorités coloniales décident de recourir à l'immigration au 19 e s car l'abolition de l'esclavage
(1848) entraîne un manque de main d'oeuvre sur les plantations.
I.3 Pourquoi ont-ils émigré ?
Europe/France : révolution industrielle et modernisation de l'agriculture « libèrent » des travailleurs
agricoles qui se retrouvent au chômage ou chassés de leurs terres.
Madère : épidémie d'oïdium
Inde : colonisation britannique et famines
Annam : prisonniers politiques déportés
Afrique : guerres intestines
Chine/Japon ; raisons économiques et sociales
Liban/Italie : conflits intérieurs, surpopulation, pauvreté
I.4 Les immigrants participent au financement de leur rapatriement par une retenue sur leur salaire,

Les premières immigrations

II.1 L'immigration européenne


La loi du 19 juillet 1845 favorise l'introduction de travailleurs européens aux colonies ; ils aideront
à la modernisation de l'agriculture et à l'amélioration des mœurs par la promotion de la famille
classique.
Le projet est un échec. Les travailleurs ne s'acclimatent pas, n'ont pas de salaire la première année,
sont maltraités. Certains tombent malades ou sont renvoyés, ce qui entraîne la montée de la
mendicité et du banditisme.
II.2 Le sieur Mahuzier est un propriétaire de Capesterre parti à Madère recruter des travailleurs
(188) pour leur proposer un contrat de 3 ans.
II.3 Alexandre Isaac est un sénateur qui a déposée une loi en faveur de la naturalisation des
immigrants africains.

L'immigration indienne

III. 1 L'Aurélie accoste à Pointe à Pitre le 24 décembre 1854 (ou 25 selon les sources)
La Gazette officielle de Guadeloupe annonce l'arrivée de 312 Indiens, après un voyage de 85 jours ;
le médecin chargé des visites sanitaires dit qu'ils sont bien portants et bien constitués.
III.2 Les Mestrys sont des agents recruteurs indiens chargés de sillonner le pays pour trouver des
volontaires au départ.
III. 3 Henri Sidambarom combat dès 1919 pour obtenir pour les Indiens les droits électoraux et
celui d'effectuer le service militaire dans l'armée française. Cette lutte, relayée par les députés
Gracien Candace et Achille René-Boisneuf, donne lieu à un procès. Finalement, leur cause triomphe
en 1923. Les Guadeloupéens d'origine indienne sont désormais égaux aux autres composantes de la
société.
III.4 Les bateaux utilisés pour la traversée étaient d'abord des voiliers puis des steamers (bateaux à
vapeur)
III. 5 Les conditions d'existence: selon l'arrêté du gouverneur du 6 novembre 1855, les engagistes
sont tenus de fournir annuellement des vêtements pour les hommes et les femmes. En 1859, la veste
est remplacée par un chapeau de paille et la toile remplace le coton. Les femmes ont droit à 4
mouchoirs de tête.
III. 6 Les immigrants indiens sont victimes de violences physiques, de contraintes morales, de
retenues et suspensions de salaires.

Les derniers immigrants

IV.1 Les Annamites ont laissé le salako (chapeau traditionnel) aux Saintes.
IV. 2 Les Chinois se sont mal acclimatés. En grande partie d'origine citadine, artisans, ils furent peu
maniables et indociles.
IV.3 Les Japonais sont restés moins de 2 ans (19 décembre 1894-1896)
IV.4 Les Libanais et Syriens ont investi le commerce des tissus et des vêtements.
IV. 5 Les Italiens furent suspectés de sympathie avec l'ennemi (italien) en 1940. Les 85 hommes
mobilisables furent internés au fort de Basse-Terre, puis transférés à Terre de Haut. Les hommes de
plus de 50 ans, les femmes et les enfants furent maintenus sur place et leurs biens mis sous
séquestre. En 1943, lorsque la Guadeloupe rejoint le camp gaulliste, les autorités allègent le
dispositif policier. Les mesures répressives sont levées à la fin de la guerre.

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