Francese

Le terme « romantisme » dérive de l'anglais « romantique » qui désigne

des paysages pittoresques et sauvages. Au XVIIIe siècle, utilisé en France
par Jean-Jacques Rousseau qui l'utilise dans son sens anglais (les Rêveries
du promeneur solitaire). En 1810, influencée par le terme allemand «
romantique » qui qualifiait la poésie chevaleresque médiévale, Madame
de Staë lui attribue son sens littéraire.
Le romantisme se construit sur le rejet des limites esthétiques du
classicisme et en réaction au rationalisme du siècle des Lumières. Il
soutient l'affirmation de la liberté de création, l'importance de
l'imagination et de la sensibilité.
En 1799, sous le consulat, Napoléon Bonaparte est nommé premier
consul. Grâce à l'estime du peuple, de la bourgeoisie et des soldats, il est
nommé en 1800 consol à vie. Napoléon a apporté de nombreuses
améliorations en France, par exemple avec la création de la Banque de
France en 1800 et diverses améliorations politiques telles que le code civil
en 1804. Le code civil était un ensemble de réformes majeures qui
unissaient les lois du système juridique français. Plus tard, il sort
vainqueur de nombreuses guerres expansionnistes jusqu'à la défaite
subie à Waterloo par les puissances européennes.

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A la chute de napoléon (1815) se met en place la monarchie
constitutionnelle de louis XVIII, puis Charles X qui reconnaissent quelques
droits démocratiques. En 1830 une révolution populaire permet à la
bourgeoisie libérale de porter le roi louis-Philippe au pouvoir. C’est le
début de la monarchie de juillet. Le 4 mai 1848 une autre révolution
instaure la seconde république jusqu'au coup d'état du 2 décembre 1851,
par lequel louis napoléon Bonaparte s'empare du pouvoir.
En France, la littérature romantique est née de la vision du monde qui a
détruit une jeunesse insatisfaite du présent pendant la Restauration. Ce «
mal du siècle » vécu par la génération des « fils du siècle » explose dans
cette période de transition qui suit les défaites napoléoniennes.
Bousculés entre la nostalgie du mythe napoléonien et l'envie de faire
quelque chose face à un avenir incertain, les enfants du siècle éprouvent
un sentiment de rébellion et de crise.

Le sens de l'équilibre et la recherche de l'harmonie, caractéristiques du

classicisme et du rationalisme des Lumières, laissent place à des
manifestations passionnées d'imagination et de sensibilité. L'écrivain
n'accepte aucune limite esthétique à sa liberté de création, sinon celle de
la cohérence. Il permet toutes les transgressions des conventions
classiques, mélange des genres, des tons et des niveaux de langage.

La poésie

La poésie devient le moyen de révéler les secrets cachés qui sous-tendent

l'univers et l'occasion d'exprimer la correspondance intime entre le
monde intérieur (l'âme humaine) et le monde extérieur (la Nature). La
nature, thème lyrique favori du poète romantique, reste indissociable de
la passion amoureuse, cette « révolution privée » qui pousse l'homme au-
delà de ses limites. Le poète assume une nouvelle mission de guide
solitaire de l'humanité.
La poésie lyrique s’impose au début du siècle comme le genre romantique
par excellence, où s’expriment des sensibilités aussi différentes que celles
de la martine, Hugo (odes ballades, 1826), Vigny (poèmes antiques et
modernes, 1826).
Le drame
Le théâtre donne au romantisme un second souffle. Le drame
romantique, dont Hugo exprime les principes dans la préface de
Cromwell(1827), se veut aussi libre et varié que la vie. Il refuse les règles
du théâtre classique (unités d’action, de temps et de lieu) et la distinction
entre la comédie et la tragédie, le grotesque et le sublime.

Le roman
D’abord principalement consacré à l’expression de la subjectivité et aux
drames de la passion (chateaubriand, tala, 1801 ; benjamin constant,
Adolphe, 1816), le roman devient historique (Hugo, notre dame de paris,
1831) ou social (Hugo, les misérables,1862).

Interrogazione

La troisième République est née le 4 septembre 1870, à la suite de la

chute du deuxième empire. Les premières années ont été consacrées à
stabiliser la situation et à réhabiliter le pays, qui était redevable à la
Prusse victorieuse. Au cours des années 1870, une partie du courant
conservateur croyait encore à la monarchie et donc au contrôle d'un
souverain et de l'Église. Les républicains remportent cependant les
élections de 1876. L'esprit républicain et le patriotisme vont de pair pour
cette raison la république décide que le 14 juillet sera la fête nationale et
que la Marseillaise devient l'hymne officiel. A une époque marquée par le
positivisme et l'idéologie du progrès, la France devient laïque et libérale.
L'éducation devient fondamentale : en 1882 l'école devient obligatoire.
Au cours des années 1880, la situation socio-économique s'aggrave. Le
sentiment de méfiance grandit de la part de la population qui accuse les
parlementaires d'immobilité. Ce contexte difficile est en revanche
favorable au nationalisme, alimenté par la rivalité avec la Prusse, car cette
défaite subie n'a jamais été digérée. Dans ce contexte, éclate l'affaire
Dreyfus : Alfred Dreyfus, un officier juif de l'armée française est accusé de
haute trahison pour avoir fourni des documents secrets à l'Allemagne. Il a
ensuite été condamné à la prison. Malgré une condamnation quasi
unanime, l'écrivain Emile Zola publie en 1898 une chronique dans le
journal l'Auteur : J'accuse !
Les Français fascinés par cet événement, se rangent du côté de Dreyfus,
Les dreyfusards. En 1906, le capitaine Dreyfus est déclaré innocent et
réintégré dans l'armée française. Cet événement a cependant laissé une
grande fracture dans la société française : d'une part la France
républicaine, favorable à la séparation de l'État et de l'Église ; d'autre part
une France catholique et super conservatrice.

Le début du XXe siècle coïncide avec un retour à la croissance

économique, on assiste à une seconde révolution industrielle. Déjà au
XIXe siècle, il y avait diverses inventions importantes comme le vaccin
contre la rage de Louis Pasteur ou le film des frères lumières en 1985. En
1903, cependant, les recherches sur la radioactivité de Pierre et Marie
Curie ont reçu le prix Nobel. Paris devient la Ville Lumière grâce à
l'avènement de l'électricité. C'était une étape très appréciée des visiteurs.
La bourgeoisie parisienne appréciait tout ce que la ville avait à offrir,
comme les théâtres, les cabarets et les salons. On s'en souviendra avec
nostalgie comme de la Belle Epoque.
En politique républicains et radicaux s'imposent au pouvoir, en 1902, ils
forment le Bloc de gauche. En 1905, les socialistes se réunissent au sein
de la SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière), créée par Jean
Jaurès. La loi de 1905 confirme définitivement la séparation entre l'Église
et l'État. Des mouvements ouvriers se sont créés mais en réalité c'est la
politique étrangère qui sépare les républicains. Au début de la Première
Guerre mondiale, la France se déclare pacifiste et anti-militaire. Jean
Jaurès, cependant, a été assassiné en 1914 et cela a conduit la France à
l'idée d'entrer en guerre.