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Séance 1 – Etude de cas : le delta du Gange : un espace très peuplé face au changement
climatique*
Problématique : Quels sont les effets du changement climatique et comment s’adapter ?
ORAL : le delta du Gange : localiser sur une carte – situer (continent, pays et région) – donner
ses caractéristiques (climat et relief)
Docs p.16-17 – Identifier les contraintes et les ressources d’une situation géographique (prise
de notes au brouillon puis temps de questionnement)
- 1. à quels risques accrus par le changement climatique est confrontée la région ? (doc.1)
- 2. avec quelles conséquences ? (docs 2-3-4)
- 3. pourquoi les réfugiés climatiques de la région risquent-ils d’être très nombreux ? avec quelles
conséquences régionales et internationales ? (doc.3)
- 4. quelles sont les causes et les conséquences des intrusions salines sur les terres de la région ?
(doc.5)
1. risque cyclonique plus élevé – risque d’inondations à partir du Gange et du Brahmapoutre
– risque de submersion d’une partie du littoral à cause de l’élévation du niveau de la mer
2. dégradation des berges des fleuves – déplacement de populations vers l’Inde, l’Asie du sud-
est ou vers l’Europe – pollution des sources d’eau et problème d’approvisionnement pour les
populations urbaines
3. car la région est très fortement peuplée – facteur de déstabilisation régionale voire
internationale
4. causes des intrusions salines : élévation du niveau de la mer + submersion d’eau salée à
cause des cyclones + baisse des apports en eau douce venant de fleuves en amont –
conséquences : dégradation des sols avec le sel et baisse de l’eau douce donc baisse des
productions agricoles
Compléter un schéma fléché avec les informations des docs. (travail en silence)
ORAL : la forêt amazonienne : localiser sur une carte – situer (continent, pays et région) –
donner ses caractéristiques (climat et relief)
Docs p.24 à 26 – Identifier les contraintes et les ressources d’une situation géographique
(travail de groupe à 4, partage des questions puis compléter le schéma fléché et le croquis)
- répondre au brouillon aux questions 1 à 4 p.25 + quelles sont les mesures de protection
et quelles sont leurs limites ? (docs p.26)
Mesures de protection
- instauration d’aires naturelles et de Mais
territoire indigènes protégés
- ONG qui reboise pour préserver les - élection de Bolsonaro très libéral et
ressources contre les populations indigènes
- fin des constructions de barrages - multiplication des exploitations illégales
hydroélectriques avec une impuissance de l’Etat
ORAL : Carte p.32-33 : lister les différents aléas naturels et leur localisation (noter 2 ex)
Carte p.34-35 : lister les risques associés au changement climatique (noter 2 ex)
Distribuer le schéma du GIEC sur Des risques aggravés par le changement climatique + ORAL
sur la carte p.34-35
Autres risques pour les sociétés : risques technologiques liés aux activités humaines -
pollutions ex. continent de plastique dans l’Atlantique nord, marées noires ex. en 2002 due au Prestige sur
les côtes de la Galice en Espagne et en 1999 due à l’Erika sur les côtes de Bretagne,
- rupture de barrage ex. 25 janvier 2019 rupture d’un barrage au Brésil fait 200 morts dont la propriétaire
avait déjà connu un autre accident en 2015,
- explosion de site industriel ex. explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001, explosion du réacteur
nucléaire à Tchernobyl en 1986, explosions régulières dans les mines, des industries chimiques avec surtout
des dégâts sur l’environnement
2011 Fukushima est le résultat de 2 risques : séisme + accident nucléaire
Carte p.37 + réinvestir les études de cas – S’approprier un questionnement géographique +
savoir lire une carte
- que veut dire vulnérabilité ?
- quelles sont les régions les plus vulnérables ? quel document le prouve ? : 3
- comment s’explique cette vulnérabilité ?
Les pays faiblement développés et pauvres sont les plus vulnérables, ex. Afrique
subsaharienne, Asie du sud et quelques pays d’Amérique centrale. Entre 1995 et 2014, 26 %
des catastrophes ont eu lieu dans les pays faiblement développés mais représentent 90 % des
victimes.
Cette vulnérabilité* s’explique par le fait que
- les emplois dans le secteur agricole, très affecté par les aléas climatiques, sont
beaucoup plus nombreux ex. agriculture vivrière en Afrique subsaharienne
- davantage de logements précaires dans des zones à risque, ex. delta du Gange
- insuffisance des politiques de prévention et de gestion des risques* faute de moyens
financiers et politiques
- normes de protection ou contrôles peu assurés souvent faute d’Etat politique stable,
ex. en Afrique subsaharienne
Séance 4 – L’eau : une ressource majeure sous pression
ORAL : Visionner les trois vidéos puis trouver les arguments pour chacun des axes proposés :
Visionner les trois vidéos puis à l’oral (ou en Visio), exposer ses arguments et ses notes.
Trace écrite :
« L’eau est une ressource indispensable…
- 3 usages pour nos besoins quotidiens : boire, manger, se vêtir, se loger, se laver.
- usage agricole (pour 70 % par la pratique de l’irrigation)
- usage domestique
- usage industriel ex. béton, textile…
ORAL : Rappel sur la notion de développement durable : définir + expliquer les 3 piliers
Le développement durable est le développement qui permet aux générations actuelles
de satisfaire leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire
les leurs. Il repose sur 3 piliers : économie avec la création de richesses – social avec la
réduction des inégalités dans le monde et environnement avec la préservation des ressources
et de la biodiversité.
DM : chacun trouve 3 mesures les mesures prises en France et dans son département ou région
en faveur de l’environnement, pour préserver les ressources et pour faire face au changement
climatique
La 1ère est créée en 1979, à Genève (Suisse). À cette occasion, un Programme de recherche
climatologique mondial est lancé, sous la responsabilité de l’Organisation météorologique mondiale
(OMM), du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et du Conseil international
des unions scientifiques (CIUS). En 1988, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat (GIEC) est créé par l’OMM et le PNUE pour procéder, à intervalles réguliers, à une évaluation
de l’état des connaissances sur les changements climatiques. Son premier rapport en 1990 reconnaît la
responsabilité humaine dans le dérèglement climatique. Le troisième sommet de la Terre s'est tenu en
1992 à Rio de Janeiro (Brésil). Elle reconnaît officiellement l’existence du dérèglement climatique et
la responsabilité humaine dans ce phénomène. La Conférence des parties est responsable du maintien
des efforts internationaux pour faire face aux changements climatiques. Elle se tient en principe chaque
année.
- à l’échelle des Etats : lire la carte p.49 : les pays les plus impliqués sont les pays
d’Europe et quelques pays comme l’Inde, le Maroc, les pays les moins impliqués sont les
Etats-Unis et les pays pétroliers qui refusent l’abandon de l’exploitation des énergies fossiles.
Inégalité des efforts liés aux gouvernements politiques et aussi aux moyens et parfois autres
préoccupations comme la simple survie quotidienne
- à l’échelle locale : les collectivités (région, département, commune) et les populations
locales avec de nombreuses mesures ou actions – les manifestations pour le climat avec la
Mobilisation des jeunes pour le climat avec Greta Thunberg
- au niveau national :
des pays comme les pays scandinaves investissent beaucoup dans les énergies
renouvelables et dans les circulations douces
en France :
- au niveau local