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27 – L’homme, la
vie et la
dissipation
d’énergie
26 octobre 2009 Général
François Roddier
Chers lecteurs,
J’ai arrêté ce blog fin 2007. Plusieurs
d’entre vous m’ont fait part de leur dé-
ception. Je l’ai fait pour me consacrer
à la rédaction de deux livres sur des su-
jets traités en grande partie dans ce
blog.
Le premier livre, écrit en français, est
destiné à un très large public. Il devrait
paraître cette année aux éditions Pa-
roles. Son titre: “Le pain, le levain et
les gènes”. J’y prends comme exemple
la nourriture pour expliquer ce qu’est
l’évolution. Le second, rédigé en an-
glais, est un ouvrage pluridisciplinaire
s’adressant aux scientifiques: physi-
ciens, biologistes, économistes et his-
toriens. Son titre: “Thermodynamics of
evolution”. Sa rédaction me prendra
plus de temps. Je signalerai ici leur pa-
rution.
En attendant, vous trouverez ci-dessous
un court texte, à caractère politique
dans lequel je reprends plusieurs
thèmes développés dans ce blog.
Bonne lecture.
L’homme, la vie
et la dissipation d’énergie
François Roddier
Janvier 2009
être dissipée).
libres ponctués.
T P
w ar
18 réflexions sur « 27 –
L’homme, la vie et la
dissipation d’énergie »
yoananda
novembre 2015 à 20
h 41 min
Il y a une autre
solution me
semble-t-il au
paradoxe de
l’accélération de
l’évolution :
quand l’évolution
biologique à atteint
ses limites, on est
passé à l’évolution
culturelle.
quand l’évolution
culturelle atteint
ses limites, on va
probablement
passer à l’évolution
« robotique » ou
« algorithmique ».
En effet, les
machines sont
capables d’évoluer
plus vite que nous,
et nul doute qu’elle
vont nous dépasser
en terme de
dissipation
d’énergie.
La solution est la :
remplacer
l’humanité par des
machines.
Si le but de
l’univers est de
maximiser la
dissipation
d’énergie, alors,
les robots sont
l’étape suivante de
l’accélération.
L’humanité restera
probablement dans
une niche
écologique, réduite
à une poignée
d’individus. Si les
machines y
consentent.
yoananda
novembre 2015
à 21 h 00 min
ou peut-être
allons nous
devenir des
sortes de
mitochondries
pour les
machines …
François
Roddier
novembre
2015 à 22 h
23 min
Les
mitochondrie
s sont des
centrales à
énergie. Nous
fournissons
rarement
nous-même
de l’énergie
à nos
machines,
mis à part
quelques
outils.
François
Roddier
novembre 2015
à 22 h 10 min
roc
juin 2016 à
19 h 53 min
non désolé je
n’ai jamais
vu un robot
obéir a un
humain ils
obéissent a
leur
programme .
certes pour
l’instant les
hommes
écrivent
encore les
programmes,
mais pour
combien de
temps encore
?
Téji
20 juillet
2016 à 14
h 46 min
dans la
mesure où
le robot
est équipé
d’une
interface,
il répond
à
l’humain…
Marc
Laurent Le
Calvez
décembre 2019
à 4 h 07 min
L’Article est
Séduisant et fort
bien écrit mais
…peut on
affirmer qu’il y
a Consensus
inattaquable sur
la Théorie
Mémétique de
Dawkins ? Ou
n’est ce qu’une
théorie parmi
d’autres ? Si les
« mêmes » sont
une réalité
Biologique ils ne
remplacent
point les gènes
ils se
surajoutent et
sont bcp plus
fragiles car leur
transmission
peut s’arrêter à
chaque
génération Non
???
22
juillet
2016 à
11 h 03
min
David
Très intéressante
analyse. La grille
de lecture
« énergétique » ou
« thermodynamique
» me semble assez
compatible avec
celle de la
dominance et
incluant le
processus
d’habituation de la
cellule au SNC,
dont Laborit fut un
grand défenseur,
développeur et
vulgarisateur
(référence : La
Nouvelle Grille,
1974).
Au plaisir
d’échanger avec
vous sur ces thèmes
!
24
juillet
2016 à
11 h 35
min
lparodi73
Bonjour ,
Je profite de ce
débat sur les robots
et l’ intelligence
artificielle pour
soumettre à votre
réflexion cette
petite conférence
TED de 12 min
alliant de manière
intéressante
l’intelligence et
l’entropie :
https://www.ted.c
om/talks/alex_wiss
ner_gross_a_new_e
quation_for_intellig
ence#t-690766 (les
sous-titres peuvent
être choisis en bas
à droite de la
vidéo).
Son équation visant
à maximiser la
capacité d’action
future me parait
intrigante , qu’en
pensez-vous ?
26
François
Roddier
juillet 2016 à 10
h 59 min
Merci pour la
référence à
cette vidéo qui
peut intéresser
certains
lecteurs.
L’auteur n’a rien
inventé. Il se
contente de
développer des
algorithmes
d’estimation
dits d’entropie
maximale, une
approche
proposée pour la
première fois
par Edwin
Thompson
Jaynes.
29
juillet
2016 à
12 h 04
min
Ruy Nuñez
Do you think that if
humanity achieved
a steady-state
society/economy,
with a reduced
energy dissipation,
then the entropy
maximization
principle would find
its way through
« elimination » of
humanity, and its
replacement with a
new species
complying with the
principle?
(excuse me for
writing in English
but it is easier for
me)
29
François
Roddier
juillet 2016 à 15
h 34 min
On peut
s’attendre à
l’apparition
d’une nouvelle
« espèce »
génétiquement
semblable à
l’humanité
actuelle, mais
culturellement
très différente.
2 août
2016 à
10 h 27
min
Téji
Tout d’abord, merci
pour l’ensemble de
vos travaux mis à
disposition sur ce
blog : quelle
richesse, quelle
originalité !
Je n’ai pas de
doute que l’Homo
sapiens soit à la
« pointe du
progrès » en terme
de solution
dissipative
particulièrement
efficace, assez
fulgurante même
depuis quelques
décennies !
Cependant, si cet
état de fait lui
laisse penser qu’il
est à la pointe
« tout court » du
progrès (à même de
tutoyer les dieux,
ce dont il ne se
gêne pas !), je
crains que ce ne
soit excès de
nombrilisme… ne
serait-ce parce
qu’il est sur le
point de s’auto-
détruire, ce qui
n’est pas une
marque notoire de
clairvoyance !
Limiter notre taux
de dissipation de
l’énergie, et le
faire globalement
comme une et une
seule entité,
l’humanité, est la
solution que vous
l’évoquez : je la
partage.
Cependant, me
vient à l’idée que
dans notre
nombrilisme, nous
ne nous apercevons
peut-être pas que
d’autres entités
pourraient le faire
ou l’avoir fait, et
je pense en
particulier aux
grands cétacés. Je
me souviens avoir
lu un article, dont
j’ai perdu la
référence, qui
laissait entendre
que, par la
complexité de leur
langage supérieure
à celle des nôtres,
tous idiomes
confondus, un
« alien » pourrait
croire que les
cétacés sont
l’espèce la plus
intelligente sur
Terre… Leur
efficacité à la
nage, avec en
particulier des
vibrations sous-
cutanées destinées
à favoriser
l’écoulement de
l’eau, montre
justement une
adaptation à
l’efficacité plutôt
qu’à la dissipation !
6
août
2016
à 19
h 42
Michel min
Lambotte
Limiter notre
taux de
dissipation est
certes
nécessaire mais
le plus urgent
est de recycler
l’entropie pour
l’évacuer.
Pour cela nous
avons besoin
d’une espèce
d’humain
culturellement
très différente.
Amha
29 août
2016 à
12 h 42
min
tphi
« Il suffit alors
qu’un seul individu
refuse de coopérer
pour qu’il reprenne
l’avantage, auquel
cas toute la
coopération
s’effondre. »
Vous dites
d’ailleurs plus loin :
« Le phénomène de
production
maximale
d’entropie n’est
qu’une propriété
statistique valable
pour un nombre
suffisant
d’éléments. »
29 août 2016 à 14 h
27 min
Un seul individu
(comme un seul
flocon de neige)
François suffit à créer une
Roddier avalanche, bien
qu’en général il en
faille beaucoup.
29
mai
2017
à 16
h 53
Kiszka min
…ça me rappelle
une phrase qui
m’est tombée
sur le cerveau à
l’occasion de ma
thèse de
médecine: … »
Que c’est beau,
un flocon de
neige;
malheureusemen
t, il ne tombe
jamais seul..! »
29
mai
2017
à 16
h 54
Kiszka min
Peter
…ça me rappelle
une phrase qui
m’est tombée
sur le cerveau à
l’occasion de ma
thèse de
médecine: … »
Que c’est beau,
un flocon de
neige;
malheureusemen
t, il ne tombe
jamais seul..! »
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