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INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

La corrosion des métaux regroupe de multiples phénomènes liés au milieu dans


lequel elle se déroule. Ces phénomènes dépendent d’un grand nombre de facteurs qui
interviennent non pas individuellement, mais en relation plus ou moins complexe les uns
avec les autres (la nature et la structure du matériau, l’environnement et ses caractéristiques
chimiques, la température…etc.) [1, 2].

Les moyens de lutte contre la corrosion sont multiples et doivent être appropriés à
chaque cas. Parmi les moyens de protection utilisés on peut citer, la protection par
revêtement, la protection par les inhibiteurs de corrosion, la protection anodique et la
protection cathodique [3]. La prévention passive demeure la meilleure solution pour éviter la
corrosion des installations métalliques.

La manière la plus commune d’empêcher un métal de se corroder ou de retarder sa


corrosion, est d’appliquer un revêtement imperméable sur sa surface. Si la couche du
revêtement fournit une barrière protectrice parfaite au métal, dans un environnement
corrosif, alors ni l’oxygène, ni l’eau ne pourront atteindre sa surface et la corrosion sera
finalement empêchée ou retardée. Le rôle du revêtement est donc de limiter le flux de ces
produits corrosifs (oxygène, eau, chlorure, etc.) vers la surface du métal en créant une
barrière physique.

Parmi les revêtements organiques, les polymères sont appliqués sous formes d’une
couche par différentes méthodes telles que, la projection, l’immersion, la projection
électrostatique de poudre et l'extrusion, le choix d’une méthode d’application est
généralement lié à la forme physique du polymère (liquide, poudre ou granulé). L’efficacité
des polymères est dépendante des caractéristiques intrinsèques du film polymérique (effet
barrière), de son adhésion (interface métal/polymère), de la présence des défauts sur le film
polymérique, ainsi que de l’agressivité de l’environnement.

Dans notre travail nous avons étudié dans un premier temps l’influence des plusieurs
paramètres sur l’évolution de la corrosion d’un métal nu dans une solution agressif (acide)
par dosage pH-métrique de cette solution après un temps de séjour donné. Dans un
deuxième temps, nous avons examiné l’efficacité protectrice des couches de polymère vis-à-
vis de la corrosion sous différentes conditions, (influence du nombre et de la nature de la

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INTRODUCTION GENERALE

couche protectrice, influence de la nature et la concentration du milieu, influence de la


température sur la vitesse et le taux de corrosion). Les couches de polymère sont déposées
sur un métal par immersion dans une solution de polymère suivie d’un séchage par
évaporation du solvant.

Le présent mémoire comporte six chapitres :


 Après l’introduction générale, le premier chapitre est consacré au phénomène de
corrosion des métaux où il nous a paru utile de présenter une définition de la corrosion, son
importance et ses aspects électrochimiques et thermodynamiques. Les facteurs qui affectent
la corrosion sont ensuite abordés.
 Le deuxième chapitre expose les différents types et formes de corrosion qui peuvent
se manifestent sur les métaux, ainsi que leurs préventions.
 Le troisième chapitre montre les différentes méthodes de protection contre la corrosion
qui peuvent être utilisées, en citant les avantages, les inconvénients et les domaines
d’application de chaque méthode.
 Dans le quatrième chapitre nous avons présenté en détail la méthode de protection par
les polymères que nous avons utilisés et qui est l’une des méthodes de protection par
revêtement organique, en citant les différents procédés d’application liées à la forme
physique du polymère.
 Dans le cinquième chapitre nous décrivons les caractéristiques des matériaux et des
équipements utilisés dans notre travail expérimental, ainsi que les conditions de travail et les
méthodes et les techniques expérimentales utilisées.
 Le sixième chapitre est consacré à l’interprétation et la discussion des résultats obtenus
par dosage pH-métrique et par microscopie à réflexion.
 Enfin nous terminons par une conclusion générale sur l’ensemble du travail.

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