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1/ Analyse de
l’activité
2/Analyse de profitabilité
3/ Analyse de rentabilité
4/ Analyse de la structure financière
1/ Ratios de rentabilité
2/ Ratios de la structure financière
3/ Ratios d’endettement
2
26/11/
20
Qui s’intéresse à cette analyse? 12
5
INTRODUCTION
26
/1
Le concurrent utilise habituellement l’analyse 1/
20
financière pour comparer ses marges à celles des autres 12
Techniques :
M
Les techniques utilisées au niveau de l’analyse financière des comptes ast
er
individuels a savoir les fameuses approches ( fonctionnelle et C
financière) sont intéressantes mais ne son pat toujours adaptées pour C
le groupe. Pire il peuvent mener a des erreurs car elle imposent des
retraitements qui ne sont pas valables pour les comptes consolidés.
De nouveaux techniques ainsi que de nouveaux indicateurs étaient
forgées par les analystes financiers ,leurs permettant de bien mener
leur mission d’analyse financière des comptes consolidés
7
INTRODUCTION
26/11/
20
Démarches: 12
8
1ère partie : l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
L’analyse de l’activité
L’information sectorielle
Effet de variation du
périmètre Effet prix
L’évolution du
chiffre d’affaires
12
1ère partie :
l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
la notion des comptes pro forma
Pour faciliter la comparabilité des compte les groupes sont appelés à établir les
comptes pro forma.
Ce sont des comptes d’un exercice antérieur établi en intégrant un
événement survenu en réalité au cours de l’exercice en cours.
o L’établissement des comptes pro forma est le résultat de l’un des
événements suivants :
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
20
La profitabilité peut être définie comme l’aptitude du groupe à 12
dégager un certain niveau de résultat ou de revenu pour un volume
d’affaires donné elle est appréhendée par le taux de profitabilité elle Master
peut être mesurée directement à partir des comptes consolidés pour C
C
les groupes mono activité. Au contraire pour les groupes diversifiés A
15
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité
26
Les indicateurs de mesure de la profitabilité /1
1/
20
12
Les analystes financiers avaien l’habitude M
t ast
er
d’analyser la profitabilité des entreprises C
C
16
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité
26
/1
1/
20
Marge brute 12
M
Elle représente la différence entre la production totale ast
er
vendue ou immobilisée et le coût des matières C
C
première consommées
pour les activités industrielles et de transformation du
groupe.
Valeur ajoutée
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité 20
12
Master
EBE C
C
A
L’EBE mesure la performance économique d’un groupe
car il intègre l’ensemble des produits d’exploitation
encaissables et des charges d’exploitation décaissables. Il
représente également un flux de trésorerie potentiel
généré par l’exploitation ainsi que ce qui reste aux
financeurs externes ou aux actionnaires pour se
rémunérer, ou au groupe pour accroître son outil de
production.
18
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité 20
12
Master
Le résultat opérationnel C
C
A
Il comprend la totalité des produits et charges provenant
des opérations liées a l’activité. Il ne prend en compte ni
les produits et charges financiers, ni les produits et
charges exceptionnels . Cet indicateur est fréquemment
employé pour apprécier la performance économique
intrinsèque du groupe, il n'est influencé ni par les
incidences de financement, ni par les opérations
exceptionnels.
19
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité 26
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ /1
1/
20
Ebitda (Earnings before interest, taxes, depreciation and 12
M
amortization) ast
er
C’est un indicateur développé aux États-Unis .il n’est pas C
C
normalisé d’après aucune doctrine, cela veut dire
essentiellement que le contenu peut différer d’un
groupe à une autre. Comme son nom l’indique, il met
en évidence le profit généré par l’activité
indépendamment des conditions de son financement
(les charges financières), des contraintes fiscales
(impôts et taxes), et du
renouvellement de l’outil d’exploitation 20
(amortissements).
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12
Master
Ebit C
C
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1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12
Master
• Cash flows operational C
C
A
Donnée financière se calculent en retraitant de
l'EBTIDA, les provisions, en retirant les frais financiers
nets et l'impôt sur les sociétés. Il permet d’évaluer les
liquidités dégagées par
l'activité ordinaire de l'entreprise. Il peut ainsi être
utilisé pour connaître la capacité d'endettement et donc
d'investissement du groupe
22
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12
Master
Cash flows libres: C
C
A
Il mesure l’excédent de trésorerie généré par le groupe
diminuée des :
• Frais financiers,
• Les impôts,
• De la variation du BFR,
• Et du financement des investissements de
renouvellements.
23
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
26
profitabilité /1
1/
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 20
12
M
ast
Les analystes doivent détecter des éventuels perte de er
C
profitabilité pour pouvoir mener des actions correctrices C
L’effet ciseau
24
L’effet point mort
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
26/11/
profitabilité 20
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 12
Master
L’effet ciseau C
C
C’est l’évolution divergente de deux indicateurs A
inverses.
Exemple: C’est une évolution défavorable du prix
de vente par rapport au coût unitaire d’une charge
d’exploitation, le plus souvent le coût d’achat des MP
ou des marchandises.
25
1ère partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la
26
profitabilité /1
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 1/
20
12
M
L’effet point mort ast
er
C
c’est quand Les entreprises intègrent une forte C
26
1ère partie : l’aLn’aanlaylyssee ddeelasrgenrtaabnilidtées
tendances
L’analyse financière est une tendance parmi les autres qui permet d’analyser la
situation financière du groupe notamment la mesure de degré de l’éfficacité et
l’efficience que génère les moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif
fixé.C’est un rapport aussi entre le capital investi et le résultat obtenu.
On distingue alors entre deux rentabilité :
La rentabilité
économique
La Rentabilité
financière 27
26/11/2012 Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaerednetasbilgitré
aécnodnoemsiqtueendances
La rentabilité économique permet de mesurer la rentabilité des capitaux
investis par le groupe dans ses métiers.
Pour mesurer la rentabilité économique on procède à l’analyse de :
La rentabilité
financière pour le
groupe
• ROE (Return • ROE
On Equity ) (minoritaires)
• ROE (groupe)
la rentabilité
des
La Rentabilité
financière globale minoritaires
29
31
Avec:
RE = Résultat d’exploitation / actif économique (rentabilité économique) RF =
Résultat net / capitaux propres (rentabilité financière)
CP= capitaux propres. DF=
dette financière totale i= taux
d’emprunt
t= taux de l’IS 32
RE = i RE < i
RE >
i
L’effet de levier nul Effet massue
Effet de
levier
la rentabilité financière Dégradation de la
l’accroissement de la constante: l’endettement
rentabilité financière: le rentabilité financière: le
n’impacte pas la groupe n’a pas intérêt à
groupe a intérêt à rentabilité financière.
s’endetter. s’endetter.
33
1ère partie :Ll’’anaanlyaselydesela
et l’effet de
dreentsabgilritéafnindanlevier:
ecsièrteendances
2-l’effet de levier:
exemple d’illustration:
L’exemple ci-dessous nous montre que l’effet de levier augmente la volatilité de la rentabilité
financière :
Avec: % ,et i= 7% Rentabilité économique
t=30
4 16
% %
[4%+(1 x (4% - 7%)] x 0,7 [16%+(1 x (16% - 7%)] x 0,7
Levier
: DF 1 = 0,7% = 17,50%
/CP [4%+(3 x (4% - 7%)] x 0,7 [16%+(3 x (16% - 7%)] x 0,7
3 = - 3,5% = 30,1%
34
Bilan
:
35
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés
Bilan
Rappelons tout d’abord que la présentation du bilan, en deux
colonnes, actif et passif, repose sur une logique financière
ACTIF PASSI
F
Retrace les
Retrace les « emplois »,
« ressources »,
c’est-à-dire les différentes autrement dit l’origine
utilisations qui ont été faites des fonds nécessaires au
de financement de 36
ces ressources.
l’entreprise.
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés
Analyse du bilan
38
39
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
Analyse de des comptespar
la structure consolidés
le bilan de liquidité
L’analyse liquidité consiste à comparer des emplois avec des ressources de
même durées. Elle repose sur le fonds de roulement qui constitue l’indicateur clé
pour évaluer la solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à assurer le
paiement de ses dettes.
40
Dans l’approche liquidité, le fonds de roulement se détermine par différence entre les
actifs courants et les dettes à court terme. Les actifs courants constituent des sommes
disponibles, immédiatement ou à délai court (excédents de trésorerie) et des actifs
d’exploitation réalisables à CT (les clients et les stocks). Les dettes à court terme sont
des dettes dont l’échéance est inférieure à 12 mois ainsi que celles dont le créancier peut
demander le remboursement dans un délai court.
41
Les règles d’équilibre financier imposent d’avoir des actifs courants supérieurs aux
dettes à court terme de façon à pouvoir rembourser les dettes à court terme grâce aux
encaissements provenant des actifs courants. Un fonds de roulement liquidité positif
constitue donc un gage de pérennité : protégeant les créanciers du risque d’insolvabilité
dû à des pertes sur les actifs courants.
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1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel
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26/11/2012
Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés
Un fonds de roulement positif et élevé est le signe d’une politique financière prudente, et
constitue un gage (mais non une garantie) de la pérennité de l’entreprise pour deux
raisons :
•Il présente la part des ressources stable de l’entreprise disponible pour financer les
actifs courants d’exploitation (clients et stock)
•Il permet d’absorber des pertes éventuelles tout en garantissant le financement
des emplois LT par des ressources LT
26/11/2012
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Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel
Les informations concernant les flux de trésorerie d’une entité sont utiles aux
utilisateurs des états financiers car elles leur apportent une base d’évaluation de la
capacité de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi
que des besoins d’utilisation de cette trésorerie par l’entité. Les décisions
économiques que prennent les utilisateurs imposent d’évaluer la capacité d’une
entité à dégager de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie ainsi que
l’échéance et le caractère certain de leur concrétisation.
L’objectif de la présente norme est d’imposer la fourniture d’une information sur
l’historique des évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d’une
entité au moyen d’un tableau des flux de
trésorerie classant les flux de trésorerie de la période en activités 49
opérationnelles, d’investissement et de financement.
1ère partie : Ll’’aannalyasleyfisneandcieèrse
dgurtaabnledaeu sdetendances
flux de trésorerie (IAS7)
Présentation d’un tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de la période classés
en activités opérationnelles, d’investissement et de financement.
Une entité présente ses flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
d’investissement et de financement de la façon la plus appropriée à ses affaires. Le
classement par activité fournit une information qui permet aux utilisateurs
d’évaluer l’effet de ces activités sur la situation financière de l’entité et le montant
de sa trésorerie et de ses équivalents de trésorerie.
Cette information peut également être utilisée pour évaluer des relations
entre ces activités.
50
52
Flux net de trésorerie provenant des activités opérationnelles
2. L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OBTENUS
PAR L’ACTIVITÉ D’INVESTISSEMENT:
26
/1
La norme IAS 7 incite les groupes à fournir des 1/
20
informations complémentaires utiles pour l’analyse. Elle 12
53
ÉVALUER L’EFFORT D’INVESTISSEMENT
Il permet de définir les caractéristiques de l’investissement sur la
période d’analyse :
26
-les dépenses d’investissement sont-elles régulières ou cycliques ? /1
1/
-les dépenses d’investissement sont-elles le reflet de la stratégie du groupe 20
12
: croissance, diversification, etc. ?
Master
-le groupe privilégie-t-il un développement interne (investissements en matériel C
et outillage) ou une croissance externe (dépenses d’investissement apparaissant C
A
en incidence des variations de périmètre)
?
-il peut se comparer aux immobilisations brutes en début d’année pour
mesurer leur degré de renouvellement sur la période.
II permet également l’analyse des flux de cession d’immobilisations ou
d’entités : –quelle est l’importance des cessions comparativement aux flux
d’investissements ? –peut-on les relier à la stratégie du groupe : stratégie de
recentrage, volonté de désendettement ? –sont-ils réguliers (cas du transporteur
routier faisant tourner son parc de véhicules) ou exceptionnels ?
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ÉVALUER LA RENTABILITÉ DES INVESTISSEMENTS
La comparaison des flux de trésorerie opérationnels et d’investissement
permet d’évaluer la rentabilité des investissements dans la durée. En effet, 26/11/
20
un investissement n’est rentable que s’il génère sur sa durée de vie un 12
excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale. Si le groupe est dans
une phase de croissance de l’investissement, le flux de trésorerie
Master
opérationnel doit nécessairement augmenter sur les exercices futurs. Le C
groupe est alors dans une dynamique positive, la croissance du flux de C
A
trésorerie opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le
paiement de dividendes et 1’autofinancement d’une partie des nouveaux
investissements.
Illustration :
Flux de trésorerie provenant des
activités d’investissement
– Acquisition filiale sous déduction
trésorerie acquise
– Acquisition d’immobilisations
+ Cessions d’immobilisations 55
+ Produits financiers reçus
Flux net de trésorerie provenant des activités
d’investissement
3-.L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OBTENUS
PAR LES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT:
Le flux de trésorerie du financement est tout d’abord la conséquence des flux
opérationnels et d’investissement. Si l’activité ne parvient pas à « autofinancer » 26/11/
20
l’ensemble des investissements, le groupe doit trouver des ressources externes. 12
Ce flux résulte également des choix et des contraintes de financement. Il détaille Master
les flux entre le groupe et les deux catégories d’apporteurs de fonds, les C
C
actionnaires et les prêteurs (banques ou marchés financiers) et permet donc de A
répondre aux questions suivantes :
– le flux de trésorerie opérationnel est-il suffisant pour assurer le
remboursement des emprunts à long et moyen terme ? En effet, les entités
intégrées les plus endettées ne sont pas toujours celles générant la marge brute
d’autofinancement la plus élevée. Le tableau de flux consolidé ne permet donc
pas toujours d’évaluer la capacité de remboursement d’une entité intégrée.
– dans quelle mesure le groupe a-t-il autofinancé ses investissements
(utilisation du flux de trésorerie opérationnel) ? Le groupe a-t-il fait appel aux
actionnaires de la société mère pour un apport en capital ? A-t-il au 56
contraire utilisé une partie du flux de trésorerie opérationnel pour racheter
une partie de ses actions en bourse ?
ILLUSTRATION :
57
2ème partie : l’analyse par les ratios
Ratios de la rentabilité
58
Résultat Consolidé
ROA =
Actif Total
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus on obtient le taux de la Rentabilité
économique suivante :
ROA = 2980/23950
ROA = 12.5 %
59
Résultat
Rentabilité des capitaux d’exploitation =
Opérationnel Actifs
Productifs
Illustration :
Sachant que la société DUVAL a dégagé un résultat opérationnel de 5500 au cours de
l’exercice 2011 ,on obtient le taux de la rentabilité l’actif productif suivant :
• Actifs productifs = 23950-(900+9600) = 13450
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 5500/13450
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 40 %
60
26/11/2012 Master CCA
2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière globale suivant :
ROE =
61
2980/14080+180
26/11/2012 ROE = 21 % Master CCA
2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios
Pour la rentabilité des actionnaires du groupe on distingue le ratio suivant :
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière des groupes suivant :
• propres de début d’année Résultat net (part du groupe) = 650
• Capitaux (part du groupe) = 14080+650= 14730
ROE (groupe) = 650/14730
ROE (groupe) = 4.5%
62
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité financière des
groupes suivant :
Dans certains secteurs d’activité, les actifs courants contiennent des éléments à rotation
lente. Il peut s’agir d’encours de fabrication pour les activités à cycle de production long,
de créances clients de durée longue, Ces actifs à rotation lente sont déduits des actifs
courants pour le calcul du ratio de liquidité réduite.
65
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Ratio d’analyse fonctionnelle
Une politique financière prudente consiste à financer une part importante du BFR E par
des ressources stables. Ainsi, un ratio de 70 % révèle une assez forte indépendance
financière à CT, les crédits de trésorerie ne finançant que 30 % du BFR.
66
ce ratio mesure l’intensité capitalistique qui est très variable d’un secteur à
l’autre.Sadégradationrévèlesoitunesousactivitésoitunsur investissement. Il convient de
ne retenir que les immobilisations directement affectées à l’exploitation ou «
productives ». Seront donc exclues des immobilisations sans lien avec l’activité
principale de l’entreprise, comme des titres de participation ou immeubles de
placement qui ne génèrent pas de 67 chiffre d’affaires.
26/11/2012 Master CCA
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan
Ce ratio mesure quelle part de l’excédent brut d’exploitation est absorbée par le
paiement des frais financiers sur emprunt.
Un pourcentage trop élevé indique que le groupe risque d’être pris dans une spirale de
surendettement pouvant l’amener progressivement à la défaillance. Il résulte soit d’un
endettement trop élevé ou d’une profitabilité trop faible.
71
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)
1- La notion de liquidité :
Une entreprise est liquide lorsque les ressources dégagées par ses opérations
courantes lui fournissent les disponibilités suffisantes pour faire face à ses
échéances à court termes.
2- Les conceptions basées sur les flux :
Dans cette optique, la liquidité est appréciée sur une durée qui
correspond à celle de l’exercice.
L’objectif est de vérifier si, sur un horizon d’un an, l’activité est capable de
générer assez de liquidités pour couvrir :
-Les charges courantes ;
-La variation du BFR lié à l’activité ;
-Les remboursements des dettes financières.
74
Master
Pour juger que l’entreprise est en mesure de faire face aux échéances C
C
relatives à la gestion courante, et dire qu’elle peut obtenir même et A
supplément de trésorerie, il faut que la CAF soit supérieure à la variation du
BFR.
Le cas contraire signifiera que l’entreprise ne peut faire face à ses
échéances courantes.
On admet généralement qu’il y a lieu d’inclure, dans les échéances à
court termes, les remboursements des dettes financières.
Donc, on peut dire que la liquidité de l’entreprise est assurée si :
Master CCA
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