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Master : Comptabilité, contrôle et

audit Matière : Ingénierie


Financière

L’ANALYSE FINANCIERE DES


COMPTES CONSOLIDES

Réalisé par: ANTAR Fatima Zahra Encadré par:


CHERQAOUI Mr. ASRI Mohamed Rachid
Zineb DIOUANE
Hiba
EL ALAOUI Layla
FATHI Jalal
26/11/2012 1
Master CCA
PLAN
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

1/ Analyse de
l’activité
2/Analyse de profitabilité
3/ Analyse de rentabilité
4/ Analyse de la structure financière

5/ Analyse de tableau de flux de trésorerie

2ème partie : l’analyse par les ratios

1/ Ratios de rentabilité
2/ Ratios de la structure financière
3/ Ratios d’endettement
2

4/ Ratios de tableau de flux de trésorerie


26/11/2012 Master CCA
INTRODUCTION

la notion de L’analyse financière des comptes consolidés ne se


différencie pas beaucoup de celle de l’analyse financière des comptes
individuels ,puisque il s’agit principalement d’une technique visant à
évaluer la réalité économique et financière d’un groupe à partir des
documents comptables. Pour mieux saisir le concept de l’analyse
financière a partir des comptes consolidés il convient de répondre a trois
grandes question .
Pourquoi analyser les comptes consolidés ?
Qui s’intéresse par cette analyse?
Comment analyser les comptes consolidés?

26/11/2012 Master CCA


INTRODUCTION
26/11/
20
 Pourquoi analyser les comptes consolidés ? 12

Seule les comptes consolidés permettent


M
d’évaluer la santé de l’ensemble du groupe. parfois un ast
er
bilan d’une société filiale fait surgir un déséquilibre au C
C
niveau de sa structure financière ( une faiblisse des
capitaux propres par rapport au dettes a LT qui sont très
importantes )qui n’est qu’apparent .car lorsque on passe
a l’analyse des comptes du groupe ce déséquilibre
disparait , il s’agit au faite d’une société mère qui
finance ses filiales avec ses ressources stables.
4
INTRODUCTION

26/11/
20
 Qui s’intéresse à cette analyse? 12

 Le fournisseur réalise des analyses financières pour


M
évaluer le risque de défaillance de ses clients. Lorsqu’il ast
er
vend à la filiale d’un groupe, il analyse tout d’abord la C
C
solvabilité de l’entité cliente à partir de ses comptes
individuels. Il s’intéresse ensuite à la solvabilité du
groupe. Le client réalise l’analyse financière de ses
fournisseurs soit pour évaluer les possibilités de
négociation sur les prix (analyse des marges) ou évaluer
leur pérennité.

5
INTRODUCTION
26
/1
 Le concurrent utilise habituellement l’analyse 1/
20
financière pour comparer ses marges à celles des autres 12

entreprises de son secteur d’activité. Concernant les M


ast
comptes consolidés, cette analyse n’est évidemment er
C
C
pertinente que pour les groupes (mono activité) ou
pour les groupes faisant apparaitre des informations
sectorielles sur des activités comparables.
 L’analyste financier travaillant dans une banque ou
une société de bourse s’intéresse à l’analyse
financière pour émettre des recommandations
d’achat ou de vente des entreprises cotées. 6
INTRODUCTION
26/11/
20
 Comment analyser les comptes consolidés? 12

Techniques :
M
Les techniques utilisées au niveau de l’analyse financière des comptes ast
er
individuels a savoir les fameuses approches ( fonctionnelle et C
financière) sont intéressantes mais ne son pat toujours adaptées pour C

le groupe. Pire il peuvent mener a des erreurs car elle imposent des
retraitements qui ne sont pas valables pour les comptes consolidés.
De nouveaux techniques ainsi que de nouveaux indicateurs étaient
forgées par les analystes financiers ,leurs permettant de bien mener
leur mission d’analyse financière des comptes consolidés

7
INTRODUCTION
26/11/
20
 Démarches: 12

Il est primordiale de déterminer une démarche rigoureuse


M
pour ne pas se perdre dans la multitude des données ast
er
chiffrées. L’analyse financière a besoin d’un fil C
C
conducteur .
Il existe plusieurs démarches a suivre ,nous proposons
dans ce travail l’analyse financière par
l’évaluation des grandes tendances .

8
1ère partie : l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances

L’analyse de l’activité

L’évolution du chiffre d’affaires

L’information sectorielle

26/11/2012 Master CCA


9

26/11/2012 Master CCA


1ère partie : l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
 L’analyse de l’activité consiste à étudier l’évolution du chiffre
d’affaires.
 Le chiffre d’affaires est considéré comme étant le solde du compte de
résultat le plus logiquement étudié. Il reflète la dynamique du groupe et il
est souvent fortement corrélé avec la performance finale du groupe.

 Pour expliquer l’évolution globale du CA consolidé, l’analyste doit


disposer de l’information sectorielle qui montre l’évolution du chiffre
d’affaires par secteurs d’activité et zones géographiques. Elle permet
d’identifier les secteurs d’activités et les zones géographiques qui ont
généré la croissance du groupe.
10
1ère partie :
l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
l’explication de l’évolution du chiffre d’affaires

Effet de variation du
périmètre Effet prix

L’évolution du
chiffre d’affaires

Effet de Effet volume


change
11

26/11/2012 Master CCA


1ère partie :
l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
l’explication de l’évolution du chiffre d’affaires
 L’effet prix : correspond au pourcentage d'augmentation sur le chiffre
d'affaires dû à la hausse des prix et non à l'augmentation des ventes.
 L’effet volume (effet part de marché) : correspond au pourcentage d'augmentation
des ventes dû à l'augmentation du volume des ventes et non à la hausse des prix par
exemple.
 L’effet de change : Répercussion financière d'une variation d'une devise par
rapport à une autre.
 L’effet de variation de périmètre : c’est une variation propre au chiffre
d’affaires consolidé, elle est causée par l’intégration du chiffre d’affaires d’une entité
achetée durant l’exercice ou au contraire la fin de cette intégration en cas de cession
des titres.

12
1ère partie :
l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
la notion des comptes pro forma

 Pour faciliter la comparabilité des compte les groupes sont appelés à établir les
comptes pro forma.
 Ce sont des comptes d’un exercice antérieur établi en intégrant un
événement survenu en réalité au cours de l’exercice en cours.
o L’établissement des comptes pro forma est le résultat de l’un des
événements suivants :

 Un changement significatif du périmètre de consolidation.

 Un changement de méthode comptable : 13

26/11/2012 Master CCA


1ère partie :
l’anaL’laynsaleyseddeesl’gacrtiavintédes
tendances
la notion des comptes pro forma

 Un changement significatif du périmètre de consolidation.


.si un groupe acquiert une filiale significative en N, il doit présenter à côté des
comptes de l’année N les comptes de l’année N-1 : à la fois ceux publié en n-1 et
les comptes pro forma N-1 intégrant la filiale acquise en N comme si le groupe
détenait déjà cette filiale en N-1.

 Un changement de méthode comptable :


Les groupes qui changent de méthode comptable en N doivent présenter à côté des
comptes de l’exercice N, les comptes N-1 publiés dans les anciennes normes et les
comptes pro forma N-1 dans les nouvelles normes.
14
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
20
 La profitabilité peut être définie comme l’aptitude du groupe à 12
dégager un certain niveau de résultat ou de revenu pour un volume
d’affaires donné elle est appréhendée par le taux de profitabilité elle Master
peut être mesurée directement à partir des comptes consolidés pour C
C
les groupes mono activité. Au contraire pour les groupes diversifiés A

le compte de résultat mesure la performance d’un portefeuille


d’activité sur lequel il est difficile de tenir une évaluation globale. Il
convient donc en 1er lieu d’analyser la profitabilité par secteur
d’activité pour porter ensuite une appréciation sur la profitabilité
d’ensemble du groupe.

15
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité
26
Les indicateurs de mesure de la profitabilité /1
1/
20
12
Les analystes financiers avaien l’habitude M
t ast
er
d’analyser la profitabilité des entreprises C
C

individuelles à l’aide des soldes intermédiaires de


gestion, ces indicateurs ne sont utilisables que si le
compte de résultat est présenté par nature de charge. Les
analystes ont pu élaboré de nouveaux indicateurs apparu
dernièrement dans les rapports annuels .

16
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité
26
/1
1/
20
 Marge brute 12
M
Elle représente la différence entre la production totale ast
er
vendue ou immobilisée et le coût des matières C
C
première consommées
pour les activités industrielles et de transformation du
groupe.
 Valeur ajoutée

La valeur ajoutée mesure la création de richesse d’une


entreprise. Elle mesure ainsi le degré d’ intégration du
secteur d’activité . 17
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité 20
12

Master
 EBE C
C
A
L’EBE mesure la performance économique d’un groupe
car il intègre l’ensemble des produits d’exploitation
encaissables et des charges d’exploitation décaissables. Il
représente également un flux de trésorerie potentiel
généré par l’exploitation ainsi que ce qui reste aux
financeurs externes ou aux actionnaires pour se
rémunérer, ou au groupe pour accroître son outil de
production.
18
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité 20
12

Master
 Le résultat opérationnel C
C
A
Il comprend la totalité des produits et charges provenant
des opérations liées a l’activité. Il ne prend en compte ni
les produits et charges financiers, ni les produits et
charges exceptionnels . Cet indicateur est fréquemment
employé pour apprécier la performance économique
intrinsèque du groupe, il n'est influencé ni par les
incidences de financement, ni par les opérations
exceptionnels.
19
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ /1
1/
20
 Ebitda (Earnings before interest, taxes, depreciation and 12
M
amortization) ast
er
C’est un indicateur développé aux États-Unis .il n’est pas C
C
normalisé d’après aucune doctrine, cela veut dire
essentiellement que le contenu peut différer d’un
groupe à une autre. Comme son nom l’indique, il met
en évidence le profit généré par l’activité
indépendamment des conditions de son financement
(les charges financières), des contraintes fiscales
(impôts et taxes), et du
renouvellement de l’outil d’exploitation 20
(amortissements).
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12

Master
 Ebit C
C

Il est égal à l’Ebitda diminué de la dotation aux A

amortissements des immobilisations corporelles, qui


constitue une charge récurrente correspondante à
l’utilisation de biens indispensables à l’exploitation, Cet
indicateur est évidemment affecté par le choix des
méthodes et durées d’amortissement de ces
immobilisations.

21
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12

Master
• Cash flows operational C
C
A
Donnée financière se calculent en retraitant de
l'EBTIDA, les provisions, en retirant les frais financiers
nets et l'impôt sur les sociétés. Il permet d’évaluer les
liquidités dégagées par
l'activité ordinaire de l'entreprise. Il peut ainsi être
utilisé pour connaître la capacité d'endettement et donc
d'investissement du groupe
22
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
profitabilité 26/11/
LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ 20
12

Master
 Cash flows libres: C
C
A
Il mesure l’excédent de trésorerie généré par le groupe
diminuée des :
• Frais financiers,
• Les impôts,
• De la variation du BFR,
• Et du financement des investissements de
renouvellements.
23
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
26
profitabilité /1
1/
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 20
12
M
ast
Les analystes doivent détecter des éventuels perte de er
C
profitabilité pour pouvoir mener des actions correctrices C

en agissant sur les différents stratégies du groupe.


En générale il existe grandes catégories de causes de
perte de profitabilité .

L’effet ciseau
24
L’effet point mort
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
26/11/
profitabilité 20
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 12

Master
 L’effet ciseau C
C
C’est l’évolution divergente de deux indicateurs A

inverses.
Exemple: C’est une évolution défavorable du prix
de vente par rapport au coût unitaire d’une charge
d’exploitation, le plus souvent le coût d’achat des MP
ou des marchandises.

25
1ère partie : l’analyse des grandes tendances

L’évaluation de la
26
profitabilité /1
IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ 1/
20
12
M
L’effet point mort ast
er
C
c’est quand Les entreprises intègrent une forte C

part de charges fixes dans leur structures de


charges.ces entreprises ont un résultat plus sensible
aux variations de l’activité.

26
1ère partie : l’aLn’aanlaylyssee ddeelasrgenrtaabnilidtées
tendances

L’analyse financière est une tendance parmi les autres qui permet d’analyser la
situation financière du groupe notamment la mesure de degré de l’éfficacité et
l’efficience que génère les moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif
fixé.C’est un rapport aussi entre le capital investi et le résultat obtenu.
On distingue alors entre deux rentabilité :

La rentabilité
économique

La Rentabilité
financière 27
26/11/2012 Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaerednetasbilgitré
aécnodnoemsiqtueendances
 La rentabilité économique permet de mesurer la rentabilité des capitaux
investis par le groupe dans ses métiers.
 Pour mesurer la rentabilité économique on procède à l’analyse de :

• ROA( Return On Assets)


la rentabilité • Permet de mesurer l’ensemble de l’actifs nets, elle combine la
de l’actif rentabilité des capitaux d’exploitation (immobilisation et BFR)
dans sa ainsi que les titres de participation non consolidés et excédants de
totalité
trésorerie éventuels.

• Permet de mesure la rentabilité capitaux économiques elle incorpore


La les immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que le BFR et
rentabilité elle exclue les titres mis en équivalence, participation non
de l’actifs consolidées et placement de trésorerie
productif : Cet indicateur permet alors de mesurer la la performance
réelle de l’ensemble du groupe. 28
26/11/2012 Master CCA
1ère partie :L’la’naanlysaeldyeslea
rdenetasbgilirtéafinnadnecisèrteendances

 La rentabilité financière permet de montrer dans quelle proportion le


placement de l’argent dans l’entreprise est rentable .
 Cette rentabilité s’évalue sur trois perspectives :

La rentabilité
financière pour le
groupe
• ROE (Return • ROE
On Equity ) (minoritaires)

• ROE (groupe)
la rentabilité
des
La Rentabilité
financière globale minoritaires
29

26/11/2012 Master CCA


1ÈRE PARTIE : L’ANALYSE DES GRANDES TENDANCES
L’analyse de la rentabilité financière

 La Rentabilité financière globale :ROE (Return On Equity )


C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres dont dispose le
groupe augmenter par les réserves consolidés et les intérêts minoritaires en
comparent le revenu obtenu pour une période donnée au revenu des capitaux
investi en début de période.

 La rentabilité financière pour le groupe : ROE (groupe)


C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres investis des
actionnaires de la société mère c'est à dire les véritables actionnaires de
l’entreprise.
 La rentabilité financière pour les minoritaires : ROE (minoritaires)
C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres investis des
actionnaires minoritaires d’entités intégrées globalement. 30

26/11/2012 Master CCA


1ère partie :Ll’’anaanlyaselydesela
et l’effet
c ièr ede
d e s g r a n d levier:
re nt ab il ité f in an
e s t endances
2-l’effet de levier:

L’effet de levier désigne l’amélioration ou la dégradation de la


rentabilité financière suite au recours à l’emprunt.
Il consiste à augmenter la part de la dette financière par rapport aux
capitaux propres dans le but d’augmenter la rentabilité financière.
La manière dont le levier agit sur le taux de la rentabilité financière est
en fonction du différentiel (RE-i) et du bras de levier mesuré par
(DF/CP).

31

26/11/2012 Master CCA


1ère partie :Ll’’anaanlyaselydesela
et l’effet
c ièr ede
d e s g r a n d levier:
re nt ab il ité f in an
e s t endances
2-l’effet de levier:
formule de l’effet de levier:
 La formule de l’effet de levier est présentée de la façon suivante :

RF= [RE + ((DF/CP) x (RE – i))] (1-t)

Avec:
RE = Résultat d’exploitation / actif économique (rentabilité économique) RF =
Résultat net / capitaux propres (rentabilité financière)
CP= capitaux propres. DF=
dette financière totale i= taux
d’emprunt
t= taux de l’IS 32

26/11/2012 Master CCA


1ère partie :Ll’’anaanlyaselydesela
et l’effet de
dreentsabgilritéafnindanlevier:
ecsièrteendances
2-l’effet de levier:
3 cas de figure:

RE = i RE < i
RE >
i
L’effet de levier nul Effet massue
Effet de
levier
la rentabilité financière Dégradation de la
l’accroissement de la constante: l’endettement
rentabilité financière: le rentabilité financière: le
n’impacte pas la groupe n’a pas intérêt à
groupe a intérêt à rentabilité financière.
s’endetter. s’endetter.
33
1ère partie :Ll’’anaanlyaselydesela
et l’effet de
dreentsabgilritéafnindanlevier:
ecsièrteendances
2-l’effet de levier:
exemple d’illustration:
L’exemple ci-dessous nous montre que l’effet de levier augmente la volatilité de la rentabilité
financière :
Avec: % ,et i= 7% Rentabilité économique
t=30

4 16
% %
[4%+(1 x (4% - 7%)] x 0,7 [16%+(1 x (16% - 7%)] x 0,7
Levier
: DF 1 = 0,7% = 17,50%
/CP [4%+(3 x (4% - 7%)] x 0,7 [16%+(3 x (16% - 7%)] x 0,7
3 = - 3,5% = 30,1%
34

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1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés

Bilan

Seul le bilan consolidé permet d’évaluer la structure financière d’un groupe.


Le bilan consolidé consiste à présenter le bilan d’un ensemble d’entreprises
comme si elles n’en formaient qu’une seule.

Il présente une situation financière nouvelle par rapport au bilan


individuel de l’entité consolidante.
L’analyse de la structure consiste à évaluer les équilibres financiers du
bilan.

:
35
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés

Bilan
Rappelons tout d’abord que la présentation du bilan, en deux
colonnes, actif et passif, repose sur une logique financière

ACTIF PASSI
F

Retrace les
Retrace les « emplois »,
« ressources »,
c’est-à-dire les différentes autrement dit l’origine
utilisations qui ont été faites des fonds nécessaires au
de financement de 36
ces ressources.
l’entreprise.
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés

Analyse du bilan

L’analyse de la structure consiste à évaluer les équilibres entre les


différentes catégories d’emplois et de ressources. Il existe deux façons possibles
d’analyser un bilan

1 Analyse par la bilan de liquidité


2 Analyse par le bilan fonctionnelle
L’analyse de la structure d’un groupe est en grande partie identique à celle
d’une entreprise individuelle.
37
Master CCA
26/11/2012
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des
La présentation du comptes
bilan consolidés
ou tableau de la situation financière

L’entreprise a le choix entre deux modes de présentation :

présenter séparément ses actifs et passifs courants et non


courants. C’est la présentation retenue habituellement.

présenter ses actifs et passifs dans l’ordre de liquidité et


d’exigibilité.

38

26/11/2012 Master CCA


1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des comptes consolidés
La présentation du bilan ou tableau de la situation financière
La distinction entre éléments courants et non courants

39
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
Analyse de des comptespar
la structure consolidés
le bilan de liquidité
L’analyse liquidité consiste à comparer des emplois avec des ressources de
même durées. Elle repose sur le fonds de roulement qui constitue l’indicateur clé
pour évaluer la solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à assurer le
paiement de ses dettes.

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26/11/2012 Master CCA


1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
Analyse de des comptespar
la structure consolidés
le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Dans l’approche liquidité, le fonds de roulement se détermine par différence entre les
actifs courants et les dettes à court terme. Les actifs courants constituent des sommes
disponibles, immédiatement ou à délai court (excédents de trésorerie) et des actifs
d’exploitation réalisables à CT (les clients et les stocks). Les dettes à court terme sont
des dettes dont l’échéance est inférieure à 12 mois ainsi que celles dont le créancier peut
demander le remboursement dans un délai court.

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26/11/2012 Master CCA


1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés

Analyse de la structure par le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Fonds de roulement liquidité = Actifs courants – Dettes à court terme

Fonds de roulement liquidité > 0


42
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
Analyse de des comptespar
la structure consolidés
le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Les règles d’équilibre financier imposent d’avoir des actifs courants supérieurs aux
dettes à court terme de façon à pouvoir rembourser les dettes à court terme grâce aux
encaissements provenant des actifs courants. Un fonds de roulement liquidité positif
constitue donc un gage de pérennité : protégeant les créanciers du risque d’insolvabilité
dû à des pertes sur les actifs courants.

43
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

L’analyse fonctionnelle conduit à une lecteur horizontale du bilan en


rattachants ses postes (emplois et ressources) à quatre cycles différents
regroupe les opérations d’acquisitions et
de cessions d’immobilisation
regroupe l’ensemble des
Cycles opérations permettant à l’entreprise de disposer des ressources
stables

regroupe les opérations d’achat de


matières premières, de production et de vente
dont la fonction est d’assurer l’équilibre
entre la totalité des emplois et des ressources
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26/11/2012 Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

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Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye tendances
slaestdruectsurge rdes
fiananndcièerse
comptes consolidés

Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

➤ Le fonds de roulement (FR)


Fonds de roulement = Capitaux permanents* – Actifs non courants
*Capitaux permanents = Capitaux propres + Dettes à LMT

Un fonds de roulement positif et élevé est le signe d’une politique financière prudente, et
constitue un gage (mais non une garantie) de la pérennité de l’entreprise pour deux
raisons :

•Il présente la part des ressources stable de l’entreprise disponible pour financer les
actifs courants d’exploitation (clients et stock)
•Il permet d’absorber des pertes éventuelles tout en garantissant le financement
des emplois LT par des ressources LT
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Master CCA
1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

➤ Le besoin en fonds de roulement d’exploitation


(BFRE)

BFRE = Actifs circulants d’exploitation – Dettes d’exploitation

Il représente le besoin de financement du cycle d’exploitation:


L’entreprise est contrainte de payer ses FRS avant de recevoir l’encaissement de
ses clients, pour pouvoir fabriquer et vendre l’entreprise doit accepter
d’immobiliser des capitaux dans les actifs circulants d’exploitation .
47

26/11/2012 Master CCA


1ère partie L:’aln’aalynseadlye slaestdruectsurge
rfiananndcièerse tendances
des comptes consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel
➤ La trésorerie nette TN
Trésorerie nette = TA – TP

Trésorerie nette = FR_ BFE

Une trésorerie nette négative indique que l’entreprise a un besoin de


financement à CT.

Une trésorerie nette positive signifie que l’entreprise dispose d’un


excédent net de trésorerie.
48

26/11/2012 Master CCA


1ère partie : Ll’’aannalyasleyfisneandcieèrse
dgurtaabnledaeu sdetendances
flux de trésorerie (IAS7)
Objectif du tableau des flux de trésorerie

Les informations concernant les flux de trésorerie d’une entité sont utiles aux
utilisateurs des états financiers car elles leur apportent une base d’évaluation de la
capacité de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi
que des besoins d’utilisation de cette trésorerie par l’entité. Les décisions
économiques que prennent les utilisateurs imposent d’évaluer la capacité d’une
entité à dégager de la trésorerie ou des équivalents de trésorerie ainsi que
l’échéance et le caractère certain de leur concrétisation.
L’objectif de la présente norme est d’imposer la fourniture d’une information sur
l’historique des évolutions de la trésorerie et des équivalents de trésorerie d’une
entité au moyen d’un tableau des flux de
trésorerie classant les flux de trésorerie de la période en activités 49
opérationnelles, d’investissement et de financement.
1ère partie : Ll’’aannalyasleyfisneandcieèrse
dgurtaabnledaeu sdetendances
flux de trésorerie (IAS7)
Présentation d’un tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de la période classés
en activités opérationnelles, d’investissement et de financement.
Une entité présente ses flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles,
d’investissement et de financement de la façon la plus appropriée à ses affaires. Le
classement par activité fournit une information qui permet aux utilisateurs
d’évaluer l’effet de ces activités sur la situation financière de l’entité et le montant
de sa trésorerie et de ses équivalents de trésorerie.
Cette information peut également être utilisée pour évaluer des relations
entre ces activités.

50

26/11/2012 Master CCA


1. L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OBTENUS
PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE :
 L’excédent de trésorerie permet de rembourser les emprunts, de payer des 26/11/
dividendes et d’autofinancer – en partie – les investissements. La capacité à 20
12
générer durablement un excédent de trésorerie d’exploitation constitue
également un élément essentiel pour déterminer la valeur de l’entreprise.
L’évolution de ce flux repose sur trois variables essentielles de la gestion Master
C
financière : C
A
 -la croissance de l’activité ;
 -l’évolution de la profitabilité ;
 -la gestion du besoin en fonds de roulement (BFR).Pour être pertinente,
l’analyse du flux de trésorerie opérationnel nécessite par conséquent, les
données complémentaires suivantes :
 -le pourcentage de progression des ventes sur la période d’analyse ;
 -le résultat consolidé, exprimé en pourcentage des ventes ;
 -les délais d’écoulement des postes du besoin en fonds de roulement ou l’évolution
du BFR rapportée à l’évolution du chiffre d’affaires. Le flux de trésorerie
opérationnel d’une entreprise à fort BFR peut se dégrader en 51
période de croissance des ventes.
ILLUSTRATION :
MODÈLE DE TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
26
(ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES UNIQUEMENT) (MÉTHODE
/1
INDIRECTE) 1/
Flux de trésorerie provenant des activités 20
opérationnelles Résultat des activités ordinaires avant 12
impôt M
– Quote-part du résultat net dans les entités associées ast
+ Ajustement pour amortissements et provisions er
C
– Production immobilisée C
– Subventions d’investissements virées au résultat
+ Valeur nette des actifs cédés
– Produits des cessions d’actifs
+ Charges financières
– Produits financiers
Résultat de change
Variation besoin de fonds de roulement opérationnel
– Intérêts et autres charges financières
(activités opérationnelles) payés
– Impôt sur le résultat payé

52
Flux net de trésorerie provenant des activités opérationnelles
2. L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OBTENUS
PAR L’ACTIVITÉ D’INVESTISSEMENT:

26
/1
 La norme IAS 7 incite les groupes à fournir des 1/
20
informations complémentaires utiles pour l’analyse. Elle 12

préconise notamment de distinguer les investissements M


ast
ne constituant qu’un simple renouvellement de l’outil er
C

existant des autres catégories d’investissement C

(capacité, diversification, etc.). Deux types d’évaluation


peuvent être menés.

53
ÉVALUER L’EFFORT D’INVESTISSEMENT
 Il permet de définir les caractéristiques de l’investissement sur la
période d’analyse :
26
 -les dépenses d’investissement sont-elles régulières ou cycliques ? /1
1/
 -les dépenses d’investissement sont-elles le reflet de la stratégie du groupe 20
12
: croissance, diversification, etc. ?
Master
 -le groupe privilégie-t-il un développement interne (investissements en matériel C
et outillage) ou une croissance externe (dépenses d’investissement apparaissant C
A
en incidence des variations de périmètre)
?
 -il peut se comparer aux immobilisations brutes en début d’année pour
mesurer leur degré de renouvellement sur la période.
 II permet également l’analyse des flux de cession d’immobilisations ou
d’entités : –quelle est l’importance des cessions comparativement aux flux
d’investissements ? –peut-on les relier à la stratégie du groupe : stratégie de
recentrage, volonté de désendettement ? –sont-ils réguliers (cas du transporteur
routier faisant tourner son parc de véhicules) ou exceptionnels ?
54
ÉVALUER LA RENTABILITÉ DES INVESTISSEMENTS
 La comparaison des flux de trésorerie opérationnels et d’investissement
permet d’évaluer la rentabilité des investissements dans la durée. En effet, 26/11/
20
un investissement n’est rentable que s’il génère sur sa durée de vie un 12
excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale. Si le groupe est dans
une phase de croissance de l’investissement, le flux de trésorerie
Master
opérationnel doit nécessairement augmenter sur les exercices futurs. Le C
groupe est alors dans une dynamique positive, la croissance du flux de C
A
trésorerie opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le
paiement de dividendes et 1’autofinancement d’une partie des nouveaux
investissements.
 Illustration :
Flux de trésorerie provenant des
activités d’investissement
– Acquisition filiale sous déduction
trésorerie acquise
– Acquisition d’immobilisations
+ Cessions d’immobilisations 55
+ Produits financiers reçus
Flux net de trésorerie provenant des activités
d’investissement
3-.L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE OBTENUS
PAR LES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT:
 Le flux de trésorerie du financement est tout d’abord la conséquence des flux
opérationnels et d’investissement. Si l’activité ne parvient pas à « autofinancer » 26/11/
20
l’ensemble des investissements, le groupe doit trouver des ressources externes. 12
 Ce flux résulte également des choix et des contraintes de financement. Il détaille Master
les flux entre le groupe et les deux catégories d’apporteurs de fonds, les C
C
actionnaires et les prêteurs (banques ou marchés financiers) et permet donc de A
répondre aux questions suivantes :
 – le flux de trésorerie opérationnel est-il suffisant pour assurer le
remboursement des emprunts à long et moyen terme ? En effet, les entités
intégrées les plus endettées ne sont pas toujours celles générant la marge brute
d’autofinancement la plus élevée. Le tableau de flux consolidé ne permet donc
pas toujours d’évaluer la capacité de remboursement d’une entité intégrée.
 – dans quelle mesure le groupe a-t-il autofinancé ses investissements
(utilisation du flux de trésorerie opérationnel) ? Le groupe a-t-il fait appel aux
actionnaires de la société mère pour un apport en capital ? A-t-il au 56
contraire utilisé une partie du flux de trésorerie opérationnel pour racheter
une partie de ses actions en bourse ?
ILLUSTRATION :

Flux de trésorerie provenant des activités de financement 26


+ Augmentation de capital /1
+ Encaissements provenant d’emprunts à long terme ou de contrats 1/
de location-financement 20
+ Remboursements de prêts 12
– Remboursements provenant d’emprunts à long terme ou de M
contrats de location-financement ast
Dividendes versés er
C
C

Flux net de trésorerie provenant des activités de financement

Variation nette de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie

Trésorerie ou équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice

Trésorerie ou équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice

57
2ème partie : l’analyse par les ratios
Ratios de la rentabilité

 Soit le Bilan consolidé de la société DUVAL au 31/12/2011 :

58

26/11/2012 Master CCA


2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios
 Pour mesurer la rentabilité de l’actif dans sa totalité, on utilise le ratio ci-
dessous :

Résultat Consolidé
ROA =
Actif Total

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus on obtient le taux de la Rentabilité
économique suivante :
ROA = 2980/23950
ROA = 12.5 %

59

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2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios

 Pour mesurer la rentabilité de l’actif productif, on utilise le ratio ci-dessous :

Résultat
Rentabilité des capitaux d’exploitation =
Opérationnel Actifs

Productifs

Illustration :
Sachant que la société DUVAL a dégagé un résultat opérationnel de 5500 au cours de
l’exercice 2011 ,on obtient le taux de la rentabilité l’actif productif suivant :
• Actifs productifs = 23950-(900+9600) = 13450
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 5500/13450
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 40 %
60
26/11/2012 Master CCA
2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios

 Pour mesurer La Rentabilité financière globale, on utilise le ratio ci-


dessous :

Résultat net consolidé


ROE =
Capitaux propres + int.minoritaires début de période

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière globale suivant :

ROE =
61
2980/14080+180
26/11/2012 ROE = 21 % Master CCA
2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios
 Pour la rentabilité des actionnaires du groupe on distingue le ratio suivant :

Résultat net (part du groupe)


ROE (groupe)
= Capitaux propres de début d’année (part du groupe)

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière des groupes suivant :
• propres de début d’année Résultat net (part du groupe) = 650
• Capitaux (part du groupe) = 14080+650= 14730
ROE (groupe) = 650/14730
ROE (groupe) = 4.5%
62

26/11/2012 Master CCA


2ème partieR:atilo’sadne alalyresnetabpilaitér les ratios
 Pour la rentabilité des actionnaires minoritaires on distingue le ratio suivant :

Résultat net (part des minoritaires)


ROE (minoritaires) =
Capitaux propres de début d’année (part des minoritaires)

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité financière des
groupes suivant :

ROE (minoritaires) = 180/14260


ROE (minoritaires) =1.26% 63

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2ème paRrattiioes
:del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
Les ratios de liquidité
ratios
Ratio de liquidité générale

Un ratio significativement supérieur à 1 est le signe d’une politique financière prudente.


Pour avoir des actifs circulants largement supérieurs aux dettes à court terme,
l’entreprise a accumulé des ressources stables (capitaux propres, dettes à long et moyen
terme) permettant :
– de financer la totalité des actifs immobilisés ainsi que la totalité ou une partie
importante des actifs courants d’exploitation (stocks et clients principalement) ;
– éventuellement, de constituer un excédent de trésorerie permettant de faire
64
face aux aléas de l’activité.

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2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios de liquidité

Ratio de liquidité réduite

Dans certains secteurs d’activité, les actifs courants contiennent des éléments à rotation
lente. Il peut s’agir d’encours de fabrication pour les activités à cycle de production long,
de créances clients de durée longue, Ces actifs à rotation lente sont déduits des actifs
courants pour le calcul du ratio de liquidité réduite.

65
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Ratio d’analyse fonctionnelle

Ratio de pourcentage de couverture du BFR par FR

Une politique financière prudente consiste à financer une part importante du BFR E par
des ressources stables. Ainsi, un ratio de 70 % révèle une assez forte indépendance
financière à CT, les crédits de trésorerie ne finançant que 30 % du BFR.
66

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2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan

Ratios de rotation des actifs (ratio relative


aux immobilisations )

ce ratio mesure l’intensité capitalistique qui est très variable d’un secteur à
l’autre.Sadégradationrévèlesoitunesousactivitésoitunsur investissement. Il convient de
ne retenir que les immobilisations directement affectées à l’exploitation ou «
productives ». Seront donc exclues des immobilisations sans lien avec l’activité
principale de l’entreprise, comme des titres de participation ou immeubles de
placement qui ne génèrent pas de 67 chiffre d’affaires.
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2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan

Ratios de rotation des actifs (ratio au degré de


vieillissement des immobilisations)

Son augmentation indique un non renouvellement de l’investissement


risquant de causer une perte de compétitivité à terme. Il est difficilement
comparable d’une entreprise à l’autre en raison des différences de méthode et de
durée d’amortissement.
68
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 1/2)

Ratios relatifs aux capitaux


propres (Autonomie
financière )

Ce ratio mesure l’implication des actionnaires dans le financement du


groupe. Pour prêter à LMT, les banques souhaitent que les actionnaires apportent
au moins 20 à 25 % du total des ressources du groupe. Il convient de prendre la
totalité des capitaux propres consolidés, y compris la part des minoritaires.
69
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 1/2)

Ratios relatifs aux capitaux propres


(Degré d’intégration du groupe )

Il mesure la contribution des actionnaires minoritaires dans le financement


en capitaux propres du groupe.
En outre, ce ratio est susceptible de fluctuer dans le temps en fonction :
_ Des variations de pourcentage d’intérêt ;
– De la profitabilité et de la politique de dividendes des entités intégrées
70
comprenant une part importante de minoritaires.
2ème paRrattiioes
:del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)
ratios
Ratio d’endettement

Ce ratio mesure quelle part de l’excédent brut d’exploitation est absorbée par le
paiement des frais financiers sur emprunt.
Un pourcentage trop élevé indique que le groupe risque d’être pris dans une spirale de
surendettement pouvant l’amener progressivement à la défaillance. Il résulte soit d’un
endettement trop élevé ou d’une profitabilité trop faible.
71
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)

Ratios d’endettement net au gearing

Ce ratio est particulièrement intéressant pour évaluer l’endettement des groupes se


finançant directement sur les marches financiers. Pour ces groupes, la différence entre
emprunts LMT et CT s’escompte et la notion d’endettement net est plus pertinente.
Cette notion consiste à cumuler les encours d’emprunts à LMT et d’emprunts à CT. Ce
ratio nous semble devoir intégrer à son numérateur les engagements de retraite qui
constituent les dettes à LMT de l’entreprise.
La mise en équivalence consiste à réévaluer les titres et les capitaux prop7re2s
consolidés sans intégrer les actifs et dettes des entités associées.
2ème paRrattiioes :del’laasntruacltyurseefinpaancrièlree s
ratios
Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)

Ratios d’endettement net au gearing

Les capitaux propres consolidés contiennent désormais 4 composantes :


– les capitaux propres individuels de l’entité consolidante ;
– l’augmentation des capitaux propres des entités consolidées depuis leur entrée dans le
périmètre de consolidation pour la part revenant au groupe ;
– l’augmentation ou la diminution des capitaux propres des entités étrangères
provenant des variations de cours de change pour la part revenant au groupe ;
– la quote-part des capitaux propres des entités intégrées globalement détenus
par des actionnaires minoritaires. 73
2ème partie : l’analyse par les ratios

Les ratios de liquidité à partir du tableau de flux de trésorerie

1- La notion de liquidité :
Une entreprise est liquide lorsque les ressources dégagées par ses opérations
courantes lui fournissent les disponibilités suffisantes pour faire face à ses
échéances à court termes.
2- Les conceptions basées sur les flux :
Dans cette optique, la liquidité est appréciée sur une durée qui
correspond à celle de l’exercice.
L’objectif est de vérifier si, sur un horizon d’un an, l’activité est capable de
générer assez de liquidités pour couvrir :
-Les charges courantes ;
-La variation du BFR lié à l’activité ;
-Les remboursements des dettes financières.
74

26/11/2012 Master CCA


1-1- AU NIVEAU DE L’ACTIVITÉ :
 Après règlement des échéances courantes telles que les achats, charges de
personnel,…, l’excédent de trésorerie résiduel, dit « flux net de trésorerie
26/11/
généré par l’activité », est obtenu par la relation : 20
12
FNTA= CAF – variation du BFR lié à l’activité

Master
 Pour juger que l’entreprise est en mesure de faire face aux échéances C
C
relatives à la gestion courante, et dire qu’elle peut obtenir même et A
supplément de trésorerie, il faut que la CAF soit supérieure à la variation du
BFR.
 Le cas contraire signifiera que l’entreprise ne peut faire face à ses
échéances courantes.
 On admet généralement qu’il y a lieu d’inclure, dans les échéances à
court termes, les remboursements des dettes financières.
 Donc, on peut dire que la liquidité de l’entreprise est assurée si :

CAF - variation du BFR lié à l’activité - remboursements des dettes


financières > 0 75
1-2- AU NIVEAU DES OPÉRATIONS
D’EXPLOITATIONS (AU SENS STRICT)
:
 Sur la durée de l’exercice, il est donc possible d’appréhender, de manière
26/11/
exhaustive, la liquidité d’une entreprise, grâce à la CAF, à la variation du 20
BFR et au remboursement des dettes financières. Toute fois, on préfère 12
souvent raisonner à partir de l’EBE et de la variation du BFRE plutôt qu’à
partir de la CAF et de la variation du BFR. Master
C
 Cette préférence s’explique par les raisons suivantes : C
A
 -d’abord, l’EBE et la variation du BFRE représentent,
respectivement, l’essentiel de la CAF et de la variation du BFR.
 -ensuite, l’EBE et la variation du BFRE dépendent, exclusivement, des
opérations d’exploitations, lesquelles peuvent faire l’objet de prévisions. Il
est dés lors possible de prévoir l’EBE et la variation du BFRE.
 L’expression de la liquidité peut alors s’écrire :

EBE - variation du BFRE – charges d’intérêts –


remboursements desdettes – IS > 0
76
77

Master CCA
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