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pour réduire le nombre de contaminations. Et elle n’est


pas censée être négociable. Même si dans la réalité, les
« Le télétravail n’est même pas
choses sont bien plus compliquées.
imaginable » : ces patrons qui refusent
d’obéir au gouvernement
PAR CÉCILE HAUTEFEUILLE ET DAN ISRAEL
ARTICLE PUBLIÉ LE MERCREDI 12 JANVIER 2022

« Chef réfractaire», «peur de perdre le contrôle» des


salariés: dans les entreprises comme dans le secteur
public, l’injonction gouvernementale à passer à trois
ou quatre jours de télétravail, en théorie obligatoire, Une femme travaille depuis son salon, en novembre 2021 à Montaigu,
est loin d’être strictement appliquée. Témoignages. en Vendée. © Photographie Mathieu Thomasset / Hans Lucas via AFP

Selon un sondage commandé par le gouvernement,


et révélé le 11janvier par Le Parisien, entre le 3 et
le 9 janvier, seuls 29% des salariés ont travaillé de
chez eux au moins partiellement (7% l’ont fait à temps
complet). Du 13 au 19 décembre, avant les nouvelles
préconisations du gouvernement, ils étaient… 30%.
Une femme travaille depuis son salon, en novembre 2021 à Montaigu,
Les raisons de ce manque d’empressement ne sont
en Vendée. © Photographie Mathieu Thomasset / Hans Lucas via AFP sans doute guère mystérieuses. Comme nous l’avons
Pour le gouvernement, la chose est entendue: depuis déjà détaillé ici ou là, rien ou presque n’oblige un
le 3janvier, et au moins jusqu’au 21, le télétravail est employeur à obéir au gouvernement. Il n’existe pour
«obligatoire, dans toutes les entreprises et pour tous l’heure aucune possibilité légale de fermer rapidement
les salariés pour lesquels il est possible», trois ou une entreprise qui ne met pas ses salariés en télétravail
quatre jours par semaine. L’injonction est connue, elle alors qu’elle le pourrait. Car si les inspecteurs du
est même devenue un incontournable de la stratégie travail disposent bien de ce pouvoir, il concerne un
gouvernementale à chaque fois qu’une vague du champ très restreint: uniquement en cas de risque de
Covid-19 frappe la France. chute d’un salarié, de risque électrique ou d’exposition
Alors qu’en 2019, environ 3% des salariés seulement à l’amiante.
pratiquaient officiellement le télétravail, lors du Cette situation va évoluer. C’est du moins ce que
premier confinement lié à la pandémie, du 17mars au l’exécutif promet: il mise sur le vote du projet de
11mai 2020, 75% étaient restés chez eux – dont un loi instaurant le passe vaccinal, adopté en première
grand nombre, placés en chômage partiel, n’avaient lecture par l’Assemblée nationale le 6janvier. Le
pas travaillé du tout. gouvernement y a introduit un amendement qui
Après cette première expérience, renouvelée à permettrait de sanctionner «les employeurs les plus
l’automne suivant, le gouvernement insiste une fois récalcitrants» envers le télétravail.
de plus afin de faire face à la vague Omicron. Le Le texte devrait prévoir la possibilité pour l’inspection
télétravail est l’une des armes qu’il entend imposer du travail de prononcer des sanctions administratives
«d’un montant maximal de 1000euros par salarié» et
plafonnées à 50000euros par entreprise. Mais le Sénat,
qui examine actuellement le projet de loi, a supprimé
l’amendement. L’Assemblée devrait le rétablir avant
son adoption définitive, aux alentours du 17janvier,
espère l’exécutif.

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La proposition du gouvernement n’a de toute manière lancé début janvier: partout sur le territoire, dans le
pas forcément de quoi convaincre les inspecteurs privé comme dans le secteur public, l’application du
du travail. «Cet amendement vise à sanctionner télétravail dépend très fortement de la bonne volonté
les récalcitrants alors que pour nous, l’enjeu est de l’employeur ou du responsable hiérarchique.
de protéger les travailleurs,critiqueValérie Labatut, Bien sûr, les règles sont souvent respectées. Des
membre du bureau national de la CGT-TEFP, premier solutions sont élaborées en bonne intelligence avec les
syndicat des agents de l’inspection du travail. Nous salariés ou leurs représentants. Mais pas toujours, loin
n’avons rien contre la sanction. Mais est-ce vraiment de là.
ce que l’on veut d’abord obtenir, en temps de
«La situation pose question sur les méthodes de
pandémie? Ne peut-elle pas intervenir après?»
management de ma direction: existe-t-il une peur
Le syndicat juge trop tiède la proposition du de perdre le contrôle des salariés en télétravail?»,
gouvernement, accusé de plier face au patronat. s’interroge un salarié d’une petite association basée en
D’un côté, la ministre du travail, Élisabeth Borne, Franche-Comté. Son employeur autorise le télétravail
vante dans Les Échos«un système plus rapide donc presque exclusivement à «ceux qui sont en poste
plus dissuasif», car débarrassé de toute procédure depuis plusieurs années et ont des enfants à charge».
judiciaire. De l’autre, Valérie Labatut critique le fond
«Cette réticence révèle des conceptions du travail
de l’amendement gouvernemental, perçu comme «une
rigides », regrette le salarié, soulignant l’ironie de cette
usine à gaz, qui ne fera pas cesser les risques».
situation, «alors que les directions exigent de leurs
La méfiance est aussi alimentée par la ministre elle- salariés une flexibilité sans faille face aux difficultés
même. Sur France Info le 4 janvier, elle a en et à la charge de travail».
effet ajouté de la confusion sur le nombre exact
Son constat est très largement partagé dans les
de jours de télétravail obligatoires, en évoquant la
petites entreprises, qui ne sont bien souvent
notion «de moyenne». Elle a souhaité que certains
pas dimensionnées pour lancer facilement des
salariés puissent «faire un peu moins» de télétravail,
changements dans l’organisation du travail. Ou qui ne
«et d’autres un peu plus».
le souhaitent pas particulièrement.
Les trois jours «obligatoires» ne s’entendraient donc
«À chaque réunion, un des associés affirme qu’il ne
plus par salarié, mais en moyenne sur l’ensemble de
faut pas se plier à ce genre de demandes, car de
l’effectif. Cette idée était présente dans une version
toute manière il faudra “apprendre à vivre avec”»,
provisoire du protocole sanitaire, fin décembre2021,
raconte Sandy, une architecte travaillant dans une
mais avait été retirée dans la version définitive.
modeste agence du sud de la France. Ses employeurs
Interrogé, le cabinet d’Élisabeth Borne justifie ce estiment que «notre métier demande que nous soyons
flou «par souci de simplicité et de clarté». Selon ses tout le temps en contact», et ils n’ont donc pas équipé
membres, le principe de la moyenne sera absent du leur agence en matériel informatique pour pouvoir
texte de loi, mais figurera bien dans les instructions organiser le travail à distance.
transmises à l’inspection du travail.
«Le télétravail n’est même pas imaginable pour eux.
Le règne du flou et de l’arbitraire Le patron refuse, ce n’est “pas pratique”», décrit
Dans l’intervalle, règne à nouveau dans les entreprises Alice, récemment embauchée par une start-up qui
le même désordre qu’à l’automne 2020, lorsque développe pourtant un logiciel de gestion de projet
le télétravail s’y était invité massivement pour la et… de visioconférence.
seconde fois. Qu’importe les souhaits de l’exécutif, La désinvolture peut aller loin. Martine, qui travaille
un constat ressort de l’enquête de Mediapart, qui dans une TPE du bâtiment, affirme ne pas être
s’appuie en large partie sur un appel à témoignages informée lorsque ses collègues sont déclarés positifs

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au Covid, alors qu’ils travaillent tous dans le même Dassault, Orange: certaines grandes entreprises
open space, plusieurs jours par semaine. «Il faut se concernées
battre pour que les gens portent un masque ou mettent Des responsables traînant des pieds pour suivre les
du gel. Nous faisons des réunions à plus de dix recommandations du gouvernement? On en trouve
personnes enfermées dans des salles non ventilées», aussi dans les plus grandes entreprises. À l’usine
décrit-elle. Dassault d’Argenteuil (Val-d’Oise), par exemple. Sur
Pour Iris, Parisienne travaillant dans le conseil, le plus ce site industriel où six cents salariés fabriquent des
choquant reste la menace d’écoper d’un avertissement fuselages de Rafale et de Falcon, seules cent cinquante
pour les employés qui ne souhaitaient pas participer personnes sont éligibles au télétravail. Et depuis le
au dîner de Noël, organisé et maintenu mi-décembre. 3janvier, elles le pratiquent trois jours par semaine.
«On a conseillé fermement à plusieurs cas contacts de Mais la mise en place a été tout sauf sereine. Les
venir au bureau et il a été refusé à une collaboratrice syndicats ont dû batailler pour imposer le travail à
de faire du télétravail avant un week-end où elle devait distance : en décembre, comme cela avait déjà été le
voir un parent traité sous chimiothérapie…», poursuit- cas en février dernier, «nous avons dû déclencher une
elle. procédure officielle pour danger grave et imminent
Souvent, l’arbitraire, voire l’absurde, affleurent. «Je afin d’obtenir gain de cause», indique un élu CGT
travaille dans une entreprise où la maison mère est dans l’entreprise.
anglaise et recommande fortement le télétravail, mais «Lorsque nous avons lancé la première procédure,
nos supérieurs français n’apprécient pas cette option en février, cela faisait suite à plusieurs demandes de
et nous l’ont bien fait comprendre, explique Nico, notre part, et à plusieurs refus de la direction, indique
en Seine-Saint-Denis. Quand la direction anglaise a le représentant du personnel. L’inspection du travail
voulu faire une “visite” des locaux en visioconférence, avait déjà rappelé par courrier que la mise en place
on nous a simplement demandé de nous cacher, en du télétravail était la première mesure à prendre.
sortant pendant une heure, avec nos ordinateurs sous Mais le responsable des ressources humaines avait
la pluie.» expliqué lors d’un comité social et économique que
«La direction nous affirme que le télétravail, c’est cette demande n’était en rien contraignante, et qu’il
dans les grandes villes pour éviter les transports en attendrait qu’un juge l’oblige.»
commun», s’effare de son côté Arnaud, qui travaille Cruelle ironie: selon nos informations, le lendemain
dans la métallurgie dans l’Est. «Le protocole sanitaire de cette réunion, ce responsable, ainsi que les deux
dans mon entreprise consiste en un seul geste: mon dirigeants de l’usine, ont été placés en arrêt maladie,
chef ouvre les fenêtres, malgré les températures pour cause de Covid. Et quelques jours plus tard, les
hivernales, pour se permettre de ne pas porter de représentants du personnel apprenaient qu’un cluster
masque», soupire Jean, qui a dû batailler pendant des s’était formé dans l’entreprise, touchant une vingtaine
mois pour obtenir l’autorisation de travailler à distance de personnes.
un jour par semaine. Chez Orange, la situation est moins rude, mais une part
«Mon chef a repoussé sa réponse en me faisant d’arbitraire existe également, d’après Laïla Chatraoui,
comprendre que même si le siège avait validé ma élue CGT chez Orange DTSI, la direction technique,
demande, c’était sa décision, et qu’il était en train de qui regroupe plus de 11000 salariés. «La procédure
consulter toute la direction pour savoir s’il y avait un est censée être rodée dans notre entreprise, où un
moyen de contourner ce droit», décrit Jean. accord sur le télétravail a été signé dès 2009, rappelle
la syndicaliste. Mais il y a des disparités : selon les

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services, le télétravail est appliqué ou non, sur quatre, six mois d’ancienneté. Visiblement nous avons un
trois ou zéro jours. On se heurte au bon vouloir des totem d’immunité du Covid», ironise Mél, comptable
managers.» francilienne.
Exemple, confirmé par la direction mardi 11 janvier «Mes collègues sont en télétravail toute la semaine,
lors d’un CSE extraordinaire : «Les superviseurs mais j’ai essuyé un refus sous prétexte que je
qui travaillent sur le réseau peuvent télétravailler suis en période d’essai», dit Musashi, développeur
lorsqu’ils officient en journée, mais pas lorsqu’ils informatique parisien. «Je pourrais littéralement tout
travaillent la nuit.» Par ailleurs, les salariés ont dû faire en télétravail, et ce n’est pas clairement interdit.
rendre en septembre le matériel qui leur avait été prêté D’ailleurs, les producteurs ne se gênent pas pour
pour travailler chez eux. travailler depuis chez eux. Mais c’est très mal vu pour
Tout aussi réputé pour le sérieux de son organisation, moi, qui suis en alternance», estime Alice, qui travaille
le secteur bancaire n’est pas non plus exempt de dans le secteur de la postproduction à Paris et à qui
reproches. Le 3janvier, la CFDT a interpellé les «personne» n’a parlé des annonces gouvernementales.
banques «afin qu’elles appliquent immédiatement «On ne m’a pas autorisé à télétravailler, en prétextant
une extension du télétravail». Le nombre de jours des difficultés pour l’évaluation de mon travail,
télétravaillables en agence «est en moyenne d’un jour pendant que la direction multiplie les journées de
hebdomadaire», regrettait le syndicat, notant que « la télétravail, grince aussi Philippe. La crise du Covid
mise en œuvre opérationnelle dans les banques de n’a fait que creuser l’écart entre ceux qui ont le
détail est à nouveau timorée et se fait a minima, y pouvoir et l’argent et ceux qui sont précaires et
compris dans les centres de traitement administratif». corvéables à merci.»
Apolline connaît bien cette situation, elle qui est Le public, pas mieux loti que le privé
intérimaire dans une filiale d’une grande banque, Cette situation d’inégalité au détriment des plus
dans les Hauts-de-Seine: «Les deux équipes autour de fragiles dans le monde du travail n’est pas réservée
nous, d’une quinzaine de personnes chacune, sont en aux entreprises privées. Une contractuelle de la
télétravail trois ou quatre jours par semaine, mais pas fonction publique, travaillant à la préfecture de
mon service, qui s’occupe pourtant du “back office”, Seine-Saint-Denis «sur une plateforme entièrement
et pourrait opérer à distance. Nous sommes les seuls dématérialisée», regrette ainsi de ne pas avoir droit au
de tout l’étage dans cette situation.» télétravail, contrairement à ses collègues bénéficiant
«Nous avons été divisés en deux groupes, afin que du statut de fonctionnaire. «Les syndicats ont signalé
si une personne se retrouve positive, une partie un texte stipulant que nous avons les mêmes droits
de l’équipe seulement soit considérée comme cas que les titulaires, mais sans réponse pendant plusieurs
contact», décrit-elle. Et parmi ces cas contacts, «seuls jours», glisse-t-elle.
les salariés en CDI seraient alors autorisés à faire du «Dans le secteur public, il y a du mieux : des
télétravail». équipements, en particulier des ordinateurs, ont été
Les précaires moins bien protégés distribués massivement, par milliers. Les agents
Ce dernier point décrit par Apolline revient très sont mieux équipés. Nous ne pouvons pas dire que
souvent dans les récits recueillis par Mediapart: les choses se passent mal dans l’ensemble, précise
les salariés les plus précaires sont les moins bien Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT de
protégés par leurs employeurs. «Quasi toute la société la fonction publique. Mais il est vrai que cela ne se
est en télétravail, hormis ceux qui ont moins de passe pas bien partout. Il ne suffit pas de grand-chose,
d’un chef réfractaire, pour que les dispositions ne

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soient pas suivies. Ce qui nous choque, ce n’est pas à disposition et de vérifier notre productivité
l’autonomie des chefs de service, mais l’autonomie quotidienne». «Malheureusement, la décision lui
appliquée sur ce point.» revient, nous assure la direction des ressources
Une autonomie dont les effets sont en effet délétères. humaines, impuissante», regrette la jeune femme, qui
«Si même le public s’oppose aux injonctions du se dit «révoltée» par la situation.
gouvernement, que peut-on espérer?», interroge, Dans le Nord, Julie subit une situation semblable
désabusé, Seyko, formateur dans la fonction publique. dans le service administratif où elle officie. «Lors
Son employeur a bien fait appliquer le télétravail à du premier confinement, nous étions quasi tous en
deux reprises déjà depuis mars 2020, mais il rechigne télétravail, mais avec une pression pour revenir au
à recommencer. «Les arguments avancés sont : “Pas moins deux fois par semaine, alors que notre travail
d’obligation, pas de télétravail. Le télétravail favorise peut être totalement fait à distance, raconte-t-elle.
l’échec des apprenants.” Officieusement, on nous dit Depuis, l’obligation de télétravail n’a plus jamais été
que le virus n’est pas dangereux», affirme-t-il. appliquée dans l’établissement. Aujourd’hui, aucune
«Notre collectivité n’est pas favorable au télétravail. note de service, aucune consigne des responsables
En deux ans, seulement quatre agents sur onze qui hiérarchiques, tout le monde est à son poste.» Une
pourraient télétravailler ont été équipés pour le faire, situation pour le moins contre-intuitive: Julie est
constate quant à lui Ben, qui travaille dans une employée par un grand centre hospitalier.
mairie du Grand Est. L’État incite les collectivités à Boite noire
faire télétravailler leurs agents, mais il n’y a aucune La plupart des prénoms ont été modifiés, à la demande
obligation.» des personnes concernées.
Laurie, dans une collectivité territoriale des Rhône-
Alpes, décrit un supérieur hiérarchique «de la
vieille école», qui «a besoin de nous savoir

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