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Selon Piaget, après l’age de 12 ans, l’enfant devient capable de raisonner à partir
d’hypothèses, de faire des déductions logiques, de réaliser des opérations
mentales sans recourir à des objets materiels , d’exprimer l’abstraction au moyen
de propositions ou de phrases. Il éprouve dèjà le besoin de comprendre le
pourqoui des relations qu’il observe et de réaliser les opérations d’implication,
d’équivalence, de disjonction et d’exclusion. Il est donc apte à cet ȃge, à
examiner et à assimiler les nombreuses complexités de la syntaxe. C’est l’ȃge où
l’élève a besoin de comprendre le fonctionnement de la langue étrangère, d’en
comparer les phénomènes avec ceux de la langue maternelle.
La lecture expliquée – moyen de montrer les nuances, les précisions , les beautés
littéraires de la langue française. On réalise la liaison entre la lecture et la
grammaire, le vocabulaire, le style et l’orthographe. Sur un texte expliqué on
étudie toutes les possibilités expressives du français littéraire, toutes les
possibilités d’exprimer et de nuancer une idée à l’aide des synonymes, toutes les
difficultés créées par les mots polysémiques, par les homonymes et les
paronymes, toutes les sonorités créées par les allitérations, les rimes intérieures,
etc.
Conclusions – former de futurs lecteurs en langue étrangère => l’un des objectifs
majeurs de tout enseignant, en choisissant de s’adresser aux apprenants non
comme à des apprenants tout d’abord, mais comme à de jeunes curieux des
réalités dont les livres français leur parlent. Par ailleurs, en proposant des activités
pédagogiques destinées à améliorer l’acte de lecture naturelle en français ce qui
suppose un entraȋnement quotidien visant à cultiver le sentiment linguistique.
Par conséquent, n’importe quelle revue pour enfants peut être un puissant
outil pédagogique pour la motivation à la lecture et à l’expression : son contenu
tend autant à apporter des informations, qu’à faire réagir et discuter. D’où, la
possibilité de résoudre autrement le problème de l’enrichissement du
vocabulaire des apprenants, celui de l’initiation aux registres de la langue, celui de
la construction du sens dans l’écriture. Faire saisir le sens aux lecteurs élèves,
c’est leur faire comprendre ce qu’est une lecture globale, qui n’est point une
lecture approximative, mais un premier pas vers une lecture approfondie.
Pour bien écrire, il faut avoir quelque chose à dire. L’enseignant doit armer ses
élèves pour le travail d’invention en leur apprenant à observer, en tenant
compte se développe en arrangeant que l’imagination de façon personnelle
des données qui s’offrent à tous.
Le remède pour les élèves qui ont du mal à s’exprimer, à avoir des idées – la
lecture et l’étude du texte. Au Niveau 2, le premier exercice à faire, c’est
l’étude du texte et le résumé de lecture. On peut ainsi donner des idées aux
apprenants, enrichir leur horizon culturel et leurs connaissances lexicales,
créer une motivation, solliciter plusieurs facteurs psycho-intellectuels –
l’imagination, le sens de l’observation, l’attention, la pensée.
Il faut saisir les valeurs affectives des mots et des structures grammaticales et
les connotations des mots.