: un enjeu important pour les sociétés (manuel pp 34/35)
A - Comment gérer les risques ?
Face aux risques, les sociétés ont développé différents types de réponses La gestion des risques se fait en trois temps : - Prévention : anticiper en évitant de construire dans des lieux dangereux comme les zones inondables, éduquer les populations. Au Japon : il existe des constructions parasismiques. En France, Météo France a aussi son système d’alerte. Dans l’Union européenne, il faut également tenir compte de la directive SEVESO. - Pendant la catastrophe : secourir les populations pour limiter le nombre de victimes et les dégâts. En France, le dispositif ORSEC est activé : le dispositif ORSEC (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile) est un programme d'organisation des secours à l'échelon départemental, en cas de catastrophe. Il permet une mise en œuvre rapide et efficace de tous les moyens nécessaires sous l'autorité du préfet. - Après la catastrophe : reconstruire, tirer les leçons et améliorer la résilience des sociétés. Le progrès des sciences et des techniques a aussi permis d’améliorer les normes de construction pour accroître la résistance des bâtiments.
B- Gérer durablement les crises
Une fois la phase d’urgence passée, le redémarrage et la reconstruction s’amorcent, à des vitesses variables. Il s’agit de tirer les leçons du passé pour éviter de reproduire les vulnérabilités antérieures. Le relèvement après la catastrophe renvoie à la notion de résilience. Un individu, une société, un territoire sont résilients à partir du moment où il a su faire face à une perturbation, absorber un choc brutal ou une pression lente et revenir à un fonctionnement ordinaire. Le temps de la reconstruction peut être l’occasion mettre en place des aménagements plus durables afin d’améliorer la résilience future. Le nombre de catastrophes naturelles augmente en raison du dérèglement climatique. Celui-ci est causé par l’homme et c’est donc à lui de limiter ses effets. Ainsi, les catastrophes seront moins graves. Pour cela, il faut une action globale, c’est-à-dire de tous les citoyens du monde. C’est pour cela que des conférences internationales se réunissent régulièrement comme la COP 21, à Paris, en 2015. La plupart des risques sont gérés par des acteurs locaux et internationaux comme le GIEC (Groupe d’experts internationaux, fondée en 1998, chargé d’étudier les évolutions du climat).
C- Des inégalités Nord-Sud
La vulnérabilité humaine reste très forte dans les pays en développement. Les catastrophes font 6 fois plus de décès dans les pays les plus pauvres. Les populations y sont mal préparées et les infrastructures sont limitées. Cela ralentit l’arrivée des secours. La vulnérabilité économique est en revanche très élevée dans les pays développés. Les pertes humaines sont moins élevées mais les dommages matériels sont coûteux. : Ex : Harvey EU 2017, 95 milliards de dollars Cependant partout la vulnérabilité augmente. En Haïti, l’absence de reconstruction après le séisme de 2010 accentue la vulnérabilité face aux risques sanitaires et naturels. Au Japon, le vieillissement de la population rend difficile les évacuations. Conclusion : (cf. p 46) Les risques menacent toutes les sociétés et les catastrophes sont de plus en plus nombreuses dans le monde. Mais, elles ne touchent pas les sociétés de la même manière. Les victimes sont concentrées essentiellement dans les pays pauvres ou en développement. Mais, il est possible d’avoir une action globale pour gérer les risques. Cependant, l’absence de consensus entre les acteurs limite leur impact.
Etude de Vulnérabilité Et Identification Des Options D'adaptation Avec Focus Sur Les Services Écosystémiques Dans La Région de Boeny. PGM-E, GIZ. (2013)