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î Ecossalse
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* Le Temple intérieur
1* Action et contemplation
1* Le Temple ef Forgarliwîion
de ãmpace
* Le Temple de Salomon
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Sditorial
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Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil pour la France
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E 'l`HÈhtE Iliil TEl1llPl.E occupe celui de la contemplation dont les Notre regretté Frère Jean Larrivé,
une grande partie des rapports illustrent la relation de l'ini- qui nous adressa son texte quelques
.. Îrtegrés de Rite Ecossais tié avec l'intérieur et l'extérieur. heures à peine avant son passage à
nncien et Accepté et se réfère à Le Très lllustre Frère Jean Chiarri, l'0rient Éternel, insiste sur la fonction
la construction de Temple de 33°, revisite le Temple intérieur de de Parchitecture comme création de
Salomon. l'hom me, écrin construit pour accueil- l'espace extérieur et de l'espace inté-
lir son âme, dans cette tension per- rieur, auquel répondent le corps
L'étymologie indo-européenne et manente vers l'absolu qui caractérise comme plein et l'âme comme vide.
gréco-latine du mot Temple évoque un bien la démarche de notre Rite. A travers la géographie sacrée des
domaine radicalement séparé du travaux maçonniques ou encore la
La référence à la transmission de
monde profane et réservé au culte _ ll cérémonie de l'élévation à la maîtrise,
la lumière reçue lors de l'in'itiation a
a donc pour finalité de reconstruire se met en place ce monde intermé-
pour corollaire le silence de l'initié,
un espace sacré, ce qui est le cas de diaire qui n'est plus sous le controle
silence non plus passif mais créateur,
la Loge maçonnique, même si le lieu des sens.
silence méditation, silence contem-
n'est pas consacré en permanence.
plation, ascèse dont Faboutissement Sébastien Dulac rappelle que
Mais sa symbolique ne saurait se est réalisation spirituelle. depuis les temps les plus reculés, la
réduire à son coté exotérique, bien au rencontre avec la divinité passe par
L'édification du Temple ne pourra
contraire. l'érection de sanctuaires et que la
se réaliser sans la prise de conscience
Si, en tant que construction, le par l'initié du rapprochement du tradition maçonnique opérative s'est
temple est inspiré par un modèle cos- Principe, seul à même de lui permet- référée à l'édifice sacré de la Tradi-
mologique et résume le macrocosme, tre de porter témoignage. tion abrahamique qu'est le Temple
il est dans toutes les Traditions à la de Salomon, dont les mesures sont
François Gaudineau insiste parti-
fois l'image du monde et de |'homme symboliques de l'articulation entre le
culièrement su* la contemplation,
et surtout le passage conduisant par <=* prendre le Temple avec soi' » qui
haut et le bas, entre la matière et
la méditation à l'édifice spirituel inté- l'esprit.
évoque une vision directe de la réalité
rieur, objet de notre démarche. Le Rite Ecossais Ancien et Accepté
divine comme firalité d'accomplisse-
La démarche initiatique s'effectue ment de soi, ma's ne doit pas occul- en fera le lieu du pèlerinage de l'âme
en fait sur deux plans nécessairement ter Faction dont témoignent le Devoir en marche vers le Saint des Saints. I
complémentaires, celui de l'action et et l'l-lmour fraterrel.
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a lsiv lioius before lis passed aivav tc tire Eteina.-' (Im-nl. iesisls en realidad divina como finalidad de realilraciiin del Sii pero no debe ocultar
the function et i:-.rcliitectore as a creitiee et si-'ter and inner space le la accion dela une dan prueba el Debery ei Amor fraternel.
wi'iicti the t-ses as fuiiness and tira seul ns cmptiness n-iii" amniiei" Nuestro atiorade Hermann loan Larrivé, que nos envie su texto algu-
little llie encres'gain;-ra_eiivofrites-oizic iroiiãs oi .igiiie tlie caiemi:-ny of nas lioras apenas antes de su pase al eterne Oriente, insiste sobre la i
elevation to tlie enrd degi-:is there comes tius innirrnediary neiid -:-ii **iicl.- is tuncion de la areuitectura como creacien del espacio enterrer y del
ne more ifnili-.f t.-'ie control afthe live serisss espacio interior; al coal respenden el cuerpo come llene y el alma como
Sebastiei; tliiiec ic-calls tiret troie lt o iemotest et rinies. .meeting the vaclo. /-'l traves de la geografia sagrada de les trabajos masdriicos e
Divinity needs eroctirig sanctuaires and that the e,ee.iati'iie iilose.-iic también la ceremenia de la elevaciiín a la maestria, se establece este
tradition iras referred to tire secred building etiåliraliarn 3 trad.-'timi of tbe mundo intermediario que ne está ya bajo el control de les sentidos.
temple of Solomon., ivliose dimensions .ire spebels ol tire ent» it:-m the Sébastien Dulac recuerda que desde los mais remotos tiempos, el
bottom up, betiveen matter and spirit lire /lncieirtitccepted Ccettisii Rite encuentre con la divinidad pasa por la ereccioîn de santuarios y que la
will metre it tite place ofpi.lgrici"age tor the seul in ils wav le t.-'ni llclv et tradicidn masonica operativa se refirio al edificio sagrada dela liadicien
Helios I aliraliamica que es el Temple de Salomon, cuyas mcdidas son si'mbolicas
de la aiticulacidn entre le alto y le bajo, entre la materia y el espiritu. El
Rite Escocés ilntiguo yfilceptado hará de este Temple el lugar del peregri-
nale del alma liacia cl Sanctasanctorum. I i
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E Nltiiiüé est celui rie la créa- tion intérieure. «Les puissances mentales
tion mentale et de son expé- sont comme des tambours, plus I'un tape
* rience avec iextérieur, ii est le dessus et plus eiies raisennent. ››
résultat de l'ensemi.ile des condition- Tout homme et femme au cours de sa
nements muitipies qui interviennent vie reçoit des invitations, des messages
des neue naissance. En aucun cas il ne ou des signes qui permettrons de déclen-
peut s'agir :itune référence quelcon- cher le processus de réalisation spiri-
que à ia création qui est une œuvre de tuelle. Malheureusement la majorité est
beauté et de perfection. distraite par son individualisme et reste
dans I'ign0rance de son ignorance. Un
i - _. P-“I ÉÊ ride profane Ordre initiatique aura donc comme fonc-
ÉSOTÉRISME
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gnon) sont connectés avec les symboles
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sont des émergences de l'infini.
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L'acte créateur, siège au centre de
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_qf_:_r r notre Initiation, le «je vous cree, consti-
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tue et reçois » ne peut étre reçu, se déve-
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lopper et s'accomplir que par celui qui a
suffisamment purifié son cœur. Maître
Eckhart nous enseigne :
« Sort en totalité de toi pour l'amour
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iv - ifharmonie intérieure
« (Fest pourquoi il existe une œuvre
interieure qui n 'est ni limitee ni absorbée
parle temps et Fospace. Cette oeuvre et
en tout temps egalement présente et de
toute eterm'te', l'œuvre interieure a deja
fixe en soi lteuvre exterieure avec toute
sa hauteur sa largeur et sa iongueun »
Maître Eckhart. Dans cette perspective, tout acte, aussi numbio soit-ii, devient un acte essentiel. __ _ _ __ _
lil _- Le s_il_ence,
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Le silence de la réflexion.
-.___.í¿.fy1 , Ce silence est évidemment lié à notre
« cabinet de reflexion ››, dont l'importance
1/ est bien souvent esca motée ou incom prise.
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Nous avons déjà indiqué le premier
sens du cabinet de réflexion, qui
consiste à nettoyer les écuries d'Augias.
Mais le sens spirituel est celui de la
réflexion de la Lumière originelle, cette
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Lumière projette et révèle en l'homme
to silence est le cœur du Temple interieulç en lui palpitent les vagues de iiämo, en lui est laqlfamle.
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l'image de la nature divine. C'est a cet
instant précis que l'homme deviert un
connaissance. Ceci ne relève plus d'une Quand nous parlons de primordialité religieux, entre dans la voie du silence
pensée quelconque, mais d"une vision ou de retour vers l'Eden, nous parlons de intérieur et commence sa remonté vers
globale, en finalité méme cet état la réalité intérieure, mais il faut étre sa nature liidamique.
deviendra évanescent. clair et net, l'Adam est en nous et l'Eden Mais c'est dans le Temple intérieur
Ceci implique donc, que la création est ici et maintenant, ce jardin c'est que cette image prend forme, devient
dans toutes ses composantes est de celui de notre belle planète bleue et nous réalité et engendre le processus de
toute éternité dans la pensée divine massacrons allégrement l'un et l'autre. transformation spirituelle pour devenir le
(logos), et qu'elle reçoit l'existence par Les ailleurs ne sont pas admis dans guide, le Maître intérieur. Le voyage du
l'action du Verbe Divin, dans un acte la voie, pas plus ceux des sciences que feu concrétise la voie du silence par le
d'amour qui est descente et présence de des confessions, l'lllusion est des deux passage au centre de la Loge, lieu de
l'Esprit Saint. cotés. Ces ailleurs nous empêchent de l'axe du monde et de la manifestation de
voir la beauté et la perfection de la créa- la puissance Divine, il consacre définiti-
tion et de l'homrre. vement l'lnitié a la Voie.
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source de Lumière. Il n'v a pas d'acte
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HDURIERMÉTNEEUTIQUE
dans la rec'1erche de co'incidence entre tation de l'ãme avec «Fcmbre de la
sa vision irtime du morde et sa réfé- morts, à l'image du mystère d'Hiram.
rence au pr`ncipe. Purifier son regard et son cœur, tailler la
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mologique aristotélicien. ll doit appren- accéder à un niveau de conscience supé- Le Maître Secret tire profit de l'éner-
dre à voir et pour cela il faut qu'il rieur, une vision qui enseigne à ne plus gie issue du double mouvement des
médite, les lèvres closes, étape néces- confondre le profane et le sacré dans une complémentarités. La construction se
saire sur le chemin de la réflexion inté- action créatrice de lumière. Par la suite, fait sans précipitation, selon un temps
rieure. La conversion de ce regard, ce niveau de clairvoyance permet le pas- propre à chacun et dans le calme d'une
tourné autant vers «l'intérieur» que sage à l'acte qui s'auto-enrichit et engen- création inspirée. L'action dessine les
vers « l'extérieur ›› doit étre conquis par dre un retour vers la mise en pratique de jeux d'ombres et de lumières, l'harmo-
l'acte « juste » de l'initié, par une puri- la contemplation. Ainsi se réalise le nie des proportions, la Force architectu-
fication sur lui-méme, action essentielle Devoir. rale, tandis que la contemplation
et fondamentale de notre Rite qui pré- C'est la conjonction de l'action et de apporte par les vibrations du silence la
cède tout engagement au sacrifice. la contemplation qui créera les condi- Beauté intérieure. Enfin, Force et Beauté
C"est l'acte de « rendre sacré » au sens tions de la création de ce temple, qui invitent à la Sagesse car, par les vertus
du terme « sacrifier» apportera la «bénédiction ». Mais cette du binôme action/contemplation, la
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uriirierse ol the relationships niifh the sell .fiction rritorvcncs in haimony sc podrla dcci'r que la accirin cs hiy`o del Fucgc y la contcmplachín hija de
ano contemplation. rt *uallis alreaa' and lollo:-as rt. lui it is the ciire expres- la luz.
sion ol perfection and of love which the initiale caririot dispense ouh El Maestro Sccrcto cs un actor de la contcmplacion, en camino hacia
ji llricc trie will is purifrod by the act ol contemplation, contemplation la acción iniciática juste y el posible encuentre con cl angel en el universe
becomes beyond the act a eondcrlíii mariifaslotion of the Jour l iiitimo de las relaciones de su si-mismo. la accion se produce en armonia
con la contcmplacion, cllc la preccdc como la sigue, ya que es la cxprcsidn
pura de la perlcccion y dci amor; lo que cl iniciado no puede cconomizai:
Una vez la voluntad purilicada por la accion de contcmplai; la contempla-
cidn pasa a ser entonces incluso mais alla de la acción, una maravillosa
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$.ÎÈiiil*Êxrgi,*ï'o.I-glîiïtíiiã*
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Tradition Ecossaise - Février 2006 - Page 18 _ _
Le Temple et Vorganisation
de L'espace
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tation de pièces de théâtre ou du palais ne i elfesa fel* fii? joue son role et c'est elle qui l|.i donne
d'un prince, la destination entretient une - -'--- I__:I.'__I
une signification ésotérique. Jimagi-
relation de conception réciproque avec Quelle est la spécificité de l'espace naire, lié à la matière, trouve rac'ne dans
les trois éléments formels et ne peut être symbolique de l'architecture par rapport l'expérience des matériaux. Le pleiny est
is plans
Gå L'accessior au monde- de l'esprit est sont habités de «formes » propres à cha-
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traditionnel ement représentée à travers cur' d'eux : formes intelligibles, formes
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le symbolisme de l'opposition obstacle- irnaginalcs, formes sensibles.
A travers l'imaginaire du plein et du passage. Au plein du mur s'oppose le L'imagination créatrice est donc irré-
vide, nous investissons la réalité selon vide de la porte. ll s'agira de passer, de ductible a l'i'maginaire, terme qui évoque
les trois plans de la connaissance: ceux traverser, de crever l'espace plein de sa irréalité, fiction, voire délire. Ce monde
de la matiere, de la vie et de l'esprit. propre substance, pour rejoindre le lieu- de l'âme, monde intermédiai'rc, ne desi-
Dioù la constitution imaginaire récipro- instant vidcqui signifie sa propre dispa- gne, ni des images d'une réalité dégra-
que de la notion de corps comme un rition du monde des choses. Ce symbole dée, émanant des données sensibles, ni
plein et de la notion d-'a`me comme un se retrouve dans les métaphores et les une pure affabulation, mais une source
vide. C'est ainsi que, symboliquement, mythes de l'entrée dans la structure authentique de connaissance.
les quatre âmes du corps sont identi- noire et blanche du labyrinthe, du fran- L'ãme rencontre cette réalité par une
fiées à quatre v`des organiques. L'âme chissement du pont qui enjambe l'abîme conscience imaginale. Cette faculté
végétative est syfnbolisée par le nombril. du précipice cosmique; image de l'in- immatérialise les formes sensibles et
A l'ãme animale correspond l'organe stabilité des choses, le pont est étroit, lmaginalise les formes intelligibles ou
creux par excellence qu'est le cœur (vide branlant, partois réduit a une seule pou- les archétypes en leur donnant figure,
certral dioù ja“ll'ssent la vie, la chaleur, tre, à une seule corde, à un seul cheveu. dimension, rythme et visage.
l"amour, la pensée profonde). L'ouverture ll s'agit de voir liinvisible, c'est-à-dire le Elle assure ainsi le passage réversi-
dela bouche est le symbole de l'âme rai'- vide ou l'absence de choses, de voir liau- ble entre le sensible et l'inte.'ligible. Sans
sonnablc; par cet orifice, non seulement delà de ce plein de choses que sont le ces formes imaginales, ni les formes
la nourriture et le souffle alimentent les monde sensible comme celui de la intelligibles ni méme les formes sensi-
deux âmes inférieures, mais la parole pensée. bles ne seraient connaissables.
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vera par les cinq tcl dc laquelle seront prononcés les ser-
points parfaits de mcnts pour que le Seigneur les juge,-
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la maîtrise et la c'cst sur cet autel que sont offerts les
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communication du sacrifices. »
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l'cscalier tournant Le parcours initiatique du Rite Ecos-
1 .
_ r il, 'J _. "_ 'P de trois, cinq ct sais Ancien et Accepté prévoit un pas-
\ _ l sept marches, sépa- sage nécessaire par le monde intermé-
rées par deux repos, diaire. Quand plus tard, pour y accéder,
qu'il est proclamé l'ln`tié découvrira sous les ruines du
Maître et représen- Terrple les formes du monde intermé-
tation d'Hiram. diaire ; il y percevra le cycle alchimique
Mais où est-il qui fait de la médiation de l'Hom me entre
après le meurtre le C'el et la Terre l'espérance d'un para-
|
ili-
lorsque les neuf chèvement rédempteur de la matière et
maîtres tournent de la Nature. La pérennité et la grandeur
I 'Hi' _r-
autour de lui ? ll est de l'(Euvrc font de la mort du disciple,
au centre du cercle, suivie d'une remontée vers Dieu, une
au pied de la verti- péripétie à l'image du drame cosmique
intersection des trois régions cosmiques... calc ascendante, qui se joue entre la Nature, l'Homme et la
qui, s'il pouvait la divinité. Annoncée lors de l'élévation au
les étoiles déterminent la matérialisation gravir, le conduirait hors du monde de la troisième degré, mais restée virtuelle en
réduite de cet espace et de ces repères, de manifestation, au-delà duquel cette ver- raison de la perte de la Parole, cette libé-
la rrème façon que chez les Romains le ticale s'élève. Les coups qui lui ont été ration dela mort sera en fin acquise avec
rectangfe central - le templum - à la ver- portés, quoique bénins, l'ont transporté la découverte de la Parole.
ticale duquel l'augure observait le vol des dans le monde intermédi'aire, hors du Par l'ascension des ciels successifs
oiseaux. C'est à ce mème emplacement monde matériel et hors du temps sacré effectué dans le monde lntcrmédiai're,
que le tableau de Loge est exposé pour de la loge, dans un temps primordial l'in'tié pourra quitter le Royaume des
rappeler l'archétype que les gestes et les dans lequel les événements fondamen- Formes dont le septième Ciel est la
paroles veulent recréer. taux préexistent dans un éternel présent lim'te. Au-delà de cette limite la forme
Au troisième degré, lors de l'élévation et dans lequel il renco“tre Hiram, épi- du Temple n'y a plus sa place.
à la Maîtrise, c'est dans la partie du phanie de l'Hommc Fondamental, dont Je toute manière, le maçon a-t-il
Temple contigué a la Chambre du Milieu, certaines gnoses font le Créateur de besoin, pour ses tenues, d*une structure
l'EhaiÇ que gît, en l'attente de sépulture, l'Univers. Ainsi la représentation de matérielle qui leur soit consacrée?
le corps d'Hiram; c'est la qu'ont eu lieu l'événement archétypal induit chez la Comme le dit Milton dans «Paradise
la surprise et le meurtre d'Hiram; c'est la victime symbolique le rève révélateur ; ce lost» (Book 1) :
que le récipiendaire est introduit en quit- qui est ludique pour les autres partici- The mind i's its or-vn place, and in itself
tant l'espace des Compagnons, ce qui lui pants est onirique pour le récipiendaire. Can malfc a hca v'n of hell, a hell of
est indiqué par la vue de l'envcrs de Dans les degrés salomoniens qui sui- heav*n.* I
l'Etoile Flamboyante, et par l'escalier vront, l'espace sacré restera encore tracé Jean Larrive
tournant de trois et cinq marches, sépa- dans l'espace sensible pour un temps..
récs par un repos ,- c'est là qu'il recevra Et c'est dans la prière dédicatoire que
les blessures initiatlques qui vont l ame- prononce Salomon (1 Rois 8, v.27-32; 2 f""l t'csprit est son propre domaine, et en son sein
ner a un autre plan de conscience; c est Chron.6, v.18-23) que se trouve résumée ll peut faire de l'cnfer un paradi's,
là enfin qu'il se retrouvera lorsque le Très la signification du Temple ; «La maison et du paradis un enfer:
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Burlding is essent.-allaan organization etspace lfspace is a ienn ta construcción es esenoialmente una organilzacion del espacio.
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ofsens.'trueness it io also alice' iintlr terms that etbemgs and tinngs Si ei espacio es una forma de nuestra sensibilidad, también residen
lire easttretre anaivsis of arclutertural objects rests on four snnple en elle, formes: las de les seres y de las cosas.
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eiemenis spatial form (inner spaeel oeey form (testeurs erroeiooe)_ El análisis estetieo de les objetes areuitectdnicos se basa en cuatre
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lesnei form (optical appearance) and, a heteroganeoui: element in tlus elementes simples: ferma espacial (espacio interior), forma corporel
formel serres. destination (enueitura tectenica), forma visual (apariencia optica) 14 elemento
Architecture opens up the .symbolic appreacir te the world :ahrcn lreteregeneo en este arsenal formal, destinacien.
re,olaoes ratronai rlnenio-dge lt the organization ntspace acts on eur La areuitectura inaugura el entoeue simbelico del munde que suple
sensmueness. our rmagmatrori too plars its part. and it gives rt its el eenecimiento racional. .S`i la organizacidn del espacio actiia sobre
esoteae fnragrnatren irnireri up with the fnatter nude rie rt-ets in nuestra sensibilidaol, tambien tiene un papel nuestra imaginacion y es
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l the eirpeneuee et the material Fuiinuss rs uro-:mod as what rs iesisting. ella que le da un significado esoterico. El imaginario uineulado a la F
but rhurc-aygrues froid e.nptu:e:›s cannot ie tcuctred :mdyet it comes materia eneuentra su rai? en la eirperiencia de les materiales. Se peroibe
mere er less into tire tairrroated form el lleno come le eue resiste pero eue, por eso mismo, permite prenderlo; È
.tires the imagrirarjf opposee' oategeries et tuil and empty under- el vacio ne ofrece nada tangible pero entra más e menos en ia forma
line tbe r.-nagmntron of ei form and matter meeting Through the fabricada. /flsi pues las categories imaginarias opuestas del vacio y
imaginer; of ruli en ernpty ne inrest reanly aeooming to the planes del llene sebrentienden la imaginacien dei encuentre de la materia y de
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et knowledge - tiresa ef marier: lite, and spirit Heirco, the imagrnary la ferma. A traLies del imaginario del ileno y del uacie, inirertimes la
rc-sipreeei eorrstrtetren et the notion et ine bodyas full and tire seul as realidad segun les tres planes del eonocimiente: les dela materia, deiUn
›9n.'ply vida y del espiritu. 'Îu-rIi.;-I n-
ine imtrateiy prefess of ille MSH fui*et`alls a necessary passage De aqui resulta la constitucion imaginaria reeiprooa del coneepto
tirrcugh tin* rnterinedran* aorld tation later on tn access it tbe lnriiaie cuerpo come un lieno y del oonoepto alma come un uacie.
l drsmeï-rs the forms of the u?termeerar,«' :-world under tira nues of i*-'re
Ienrpre ire een see the aloliei';:n*ni craie il-bien maires man's media-
El camino iniciatico del Rite Eseoces Antigue yilceptado proue un
pese necesario por el mundo intermedie. Cuando más tarde, para acce-
È trcn between Hea-;*e.fr and Earth ne impe in e redeeming nol:.*e:›t-ment*
ef rnai'ter onu' liature i'i:e oerenniai grandeur et tire liierir tures tire
der a elie, ei inieiade descubrirá bajo las ruinas del Temple las formas
dei mundo
disrioèfs rleatlt milan-ed by a nse to Heaven. mio n part in ti:e image lntermedio, peroibira' en este el oiele aieuimrce que hace la media-
of ti;e cosmic drame pla;-eo bot.-reen llature_ bien and the Early: oidn del Hombre entre el Ciele y la iierra, la esperanza de un aoaba-
Being iofeteifl in tire eieration to the third degree. but still remained miente redenter de la materia y de la Naturaieza. La perennidad y la
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vrrtuai because oi tiie iess et the iti:*rd_ r.-*ns liberation from death anti grandeza de ia Gbra iracen de la muerte del disoipule seguida de una
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fina.-fiüi be obtained artlr if.-.5 ciscouenf of the ilord uuelta lracia Dios, una aventure a la imagen del drama cosmico eue se
l Such rs the effect of tl;a tulfirimerrt et the rite it creates truth e ,iuega entre la Naturaleza, el Hombre y la Dinnidad. Anuneiada durante
l sncred space, treed trem outer rirseirier en-.fl a secred time, et the ia eleuacidn al teroer grade, pero dejada en un estado virtual debide a
+--T intersection et tire past, trie future and tire present tiret rs eieoned la perdida de la Palabra, esta liberacion dela muerte estará finalmente
from tire neicureus events that malle up profane time. I adquirida con el descubrimiento de la Palabra.
Tal es el efecte dela realilzacidn del rite: crea a la vez un espacio
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sagrado, liberade del deserden exterien y un tiempo sagrado, intersec-
cicîn del pasade, del future y dei presente, que se despoia de les acon- l
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ils sont ouverts quand le jour se lève et qu'il porte à son travail. Mais il n'a Ainsi que le souligne Henri Corbin, le
que « la Grande Lumière commence a encore qu'une vision «extérieure» du temple est un lieu d'apaisement par ses
paraitre ». D'un temps rythmé mi-diurne Temple. Au troisième degré, l'initié entre convergences symboliques entre les
mi nocturne, le temps des travaux se ré- à l'intérieur de l'édifice en voie d'achè- trois grandes religions monothéistes. En
oriente au quatrième degré en fonction vement. Cette fois, il voit le temple du plus d'étre un point qui focalise toute
de la «Grande Lumiere ». dedans. ll en saisit la portée profonde, une histoire entre Dieu et les hommes,
Le changement d'axe est de 90 de- intériorise la volonté de Salomon, initia- le temple de Salomon est également
grés : le tableau de loge, qui aux trois teur du projet et réactualise le mytte l'oeuvre d'un homme, un homme de paix,
premiers degrés était posé au plan hori- d'Hiram sur son lieu méme. ll bascu e artisan de la sagesse de Dieu parmi les
zontal sur le pavé mosaique, est placé dans le scénario du meurtre, à la fo`s hommes. C'est à partir de ce point que
désormais derrière le Trois Fois Puissant assassin et victime, en route vers ure l'harmonie s'établit, a la fois dans le
Maître. Ce tableau superpose le triangle noLvelle dimersion = la dimension spirf- monde et hors du monde.
et l'étoile flamboyante au centre du cer- tue le du temple qu'il découvrira au qua- Le temple est un lieu de recueille-
cle au bord intérieur duquel sont dispo- trième degré du Rite. ment à l'image du désert, un cloître
sées 9 lettres hébra'|'ques, initiales de Je bâtisseur le voilà devenu lévite au ouvert sur le ciel, mais un ciel purement
divers noms divins. Face au tableau de seir d'un espace temple devenu un lieu métaphysique. Entré dans le temple,
loge se trouve le tableau de l'ordre placé de médiation entre ciel et terre, entre celui qui a qualité à s'y tenir peut com-
au-dessus du 1'” Inspecteur. l'esprit et la matière, entre Dieu et les mencer à se poser la vraie question de
Très logiquement, la progression hommes. Le temple devient un lieu qui son rapport à Dieu. Espace à la fois
dans les degrés du Rite va amener l'ini- invite l'initié à une élévation de cons- vaste et silencieux, le temple est le
tié à modifier le regard qu'il pose sur le cience qui le conduira jusqu'a sa trans- point central, parfaitement orienté à
temple. Aux deux premiers degrés du mutation possible de l'initié et par un partir duquel l'homme véritable peut
Rite, Apprenti ou Compagnon, l'initié effet d'énantiedromie, ou p*incipe d'al- commencer sa quéte et déployer son
travaille et taille la pierre en dehors du lers et retours du ciel vers la terre, il être à la recherche de la Parole Perdue.
temple. ll est encore homme de métier apporte le reflet du monde supérieur des Le temple cache aussi ses mystères
qui pratique l'Art Royal de construire, archétypes. comme les pyramides fermées sur leurs
trésors inestimables. Sous le temple se
dissimule une caverne. Ici, comme plus
tard dans les cathédrales, le visible
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répond à l'invisible. Et c'est dans cette
crypte, où règne le silence et brille une
lumière éternelle, que l'initié devra des-
cendre un jour car à l*image du Cabinet
de Réflexion, la crypte est appelée à
devenir l'athanor dans lequel il vivra
ses transmutations alchimiques suc-
cessives. ll y règne le feu, le secret de la
vie = la Connaissance.
Tout homme passé par cette crypte,
ne sera it-ce qu'une fois, garde gravé en
son cœur ce que Henri Corbin nomme :
liimago templi expérience personnelle
difficile à exprimer et qui reste à jamais
comme la marque indélébile du seul
vér'table vécu initiatique : l'expérience
du Dieu en soi.
_e temple renferme une constella-
le Temple de Salomon tior de symboles tel un livre silencieux
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#1. « La Nature est un temple ou de
vivants piliers
laissent parfois sortir de confuses
paroles,-
L'homme y passe a travers des forêts
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de symboles
Gui l'observent avec des regards
`Îl familiers.
Gomme de longs échos qui de loin
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I-'F se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la
clarté,
les parfums, les couleurs et les sons
se répondent. ››
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Correspondances. Les Fleurs du Mal.
_ la quète de son centre pourra évoquer le labyrinthe... Charles Baudelaire.
ple ne serait qu'une âme en peine. Un l'initié dans ses incessants aller retours Depuis les surréalistes on sait que
prêtre peut rendre son office sur une entre la cité céleste et celle des hom- parle clnoix de ses mots, de ses images,
simple pierre qu'il déplace avec lui, mes. voire de ses métaphores, la poésie est
preuve que le temple est à la fois par- S'il ne reste que les murs du temple un vecteur privilégié de la pensée et de
tout et nulle part. de Salomon, si ce n'est plus qu'un la face cachée des choses et des idées.
---- __ ...Î__I__':ÎI :-1 espace désert, il n'en reste pas moins L'initié apprend lentement à se suffire
Le temple, lieu du silence dédié à la mémoire de ce Deus abscen- « du silence poét.'que d'un secret ››
ditus «Dieu caché» dont nous parle comme le dit Cynthia Fleury car la
Lèvres closes, le Maître Secret reste lsa'|`e (45, 15), un lieu qui recevra tou- Parole Perdμe se cache au creux de lui-
dans le silence de son ètre. Etre a soi- jours l'encens des hommes car la mème, comme au creux des rimes et des
mème son propre secret, tel est son Shekina y demeure à jamais. vers, là où *indicible se loge, là ou la
devoir, lui qui est fidèle et obéissant, ._--:L----_.-_.: J --=_l. ___' .'...-. ._L____.-_.-L. __'-_____'\-. .-.-_.- _-...I .I:-|- __. .J
raison se refuse à analyser pour ne pas
conscient que la volonté de dieu soit Le tegírrpre, "ÊB H
i' Il'
_ __ _ Înnnín ÎÎ 1-au _
Bi climyraptiti;
- Cynthia Fleury : Métamorphose de l'lmagination. Paris, 2001
- Pierre Chaunu : La mort à Paris. Paris, Fayard, 1984.
- Mircéa Eliade : Le mythe de l'éternel retour.
- Henri Corbin : Temple et Contemplation.
- Marie-Louise von Franz : Les mythes de Création. Paris, La fontaine de Pierre.
- Marie-Madeleine Davy : Le Désert intérieur. Paris.
- Père Henri Le Saux : Ecrits. Paris, 1991.
- Charles Baudelaire : Les Fleurs du Mal. Paris.
- Milarepa : Les Cent Mil'e Chants. Fayard.
- La Bible. Ancien Testatment. Traduction œcuménique. Paris, 1975.
.-___ _ _ _ . ___ __ __ _
Numéro
Permanences traditionnelles
Le Chevalier de Ramsay
La Franc-Maçonnerie en Turquie
l-.lumero 2
- Le Rite Ecossais Ancien et Accepté de Suisse
- La réalisation spirituelle - Le second depart du Maître Secret
- Hermétisme et Tradition Maçonnique dans le Rite Ecossais Ancien et Accepte
Numéro I
- Etienne Morin, vecteur essentiel de l'Ecossisme
- Les Rose-Croix = Lumière et Lumières
Réflexion sur les Levites
- Murad V ; un Sultan Franc-Maçon
ilulnéro 4
Les 11 gentlemen de Charleston
Le sllence
Retlexlons sur -r Orbo ab Chao ››
Mlsslon du Rite Ecossais Ancien et Accepte
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a La consolation de la philosophie ››, œuvre ultime de ll v a là le mélange d'une croyance en Dieu, Souverain
Boèce, homme d'Etat de haut rang, consul en 510 sous Bien qui dirige le monde et crée l'ordre, et d'une réflexion
Théodoric et membre d'une des plus nobles et des plus philosophique qui s'éloigne de la foi pour prendre un
importantes familles sénatoriales romaines, a été compo- chemin qui amène à s'interroger sur les paradoxes entre
sée dans sa prison par un condamné à mort exécuté après la liberté, qui n'existe quien Dieu, et la nécessité ou le
un procès politique sommaire où il ne fût pas entendu, et hasard, entre l'ordre du monde et le désordre des hom-
au cours duquel il fût accusé de magie. me$. Boèce rappelle que l'on ne peut comparer l'espace-
Les œuvres de l'auteur mirent en circulation bon nom- temps linéaire de l'homme, et celui de a divinité qui se
bre d'idées augustiniennes et surtout aristotéliciennes. situe dans une éternité sans passé ni futur. De fait, la
Boèce transmet à l'0ccident les thèmes fondamentaux de prescience divine ne supprime pas la liberté parce que
la sagesse antique et le Moyen Age jusqu'au douzième Dieu voit à la fois ce qui doit nécessairement arriver et ce
siècle, ne connaît Aristote que par ses traductions et ses qui doit arriver librement. La science div`ne, précise Pierre
commentaires. Ses œuvres consacrées au Quadrivium Hadot, voit donc les faits libres comme libres.
susciteront de même beaucoup d'intérét. De telles réflexions ne peuvent ètre étrangères à un
Son dernier livre, une des œuvres les plus commen- Maître Secret, dont le sentiment de liberté se trouve
tées jusqu'à la Renaissance, ne doit pas l'engouement, confronté au Destin, à la réalité des rapports entre Destin
qu'il suscite depuis, aux circonstances exceptionnelles de et Providence et qui terte de découvrir l'ordre profond qui
sa réalisation. ll témoigne, surtout, de la hauteur d'une règne dans le monde.
pensée qui face au tragique et à la mort se libère progres- Dans son ascension, nous voyons Boèce prendre
sivement des contingences terrestres et des attache- conscience de la nécessité du dépouillement, de l'arra-
ments multiples. chement au monde profane, pour accéder au monde de
Ce récit, en plus'eurs livres associant prose et poésie, l'Esprit et de la contemplation, et tenir tète aux souffran-
est celui d'un songe au cours duquel Boèce rencontre une ces, à la solitude, à la mort à laquelle, d'ailleurs, il ne fa't
visiteuse. Dame Phiosophie, l'arrache à son affliction et jamais allusion.
déclanche cette conversion du regard intérieur, retourne- Les réflexions enrichissantes que suscite une tel e
ment brutal de tout 'être du fait de son incarcération. Et œuvre justifient que Boèce soit une référence dans la per-
c'est sous forme d'un dialogue avec une interlocutrice sée ésotérique, et une lecture nécessaire pour tout maçor.
impitoyable que va se mettre en place le processus libé- «z La consolation dela philosophie » nous ouvreà nous,
rateur à travers un pèlerinage de l'âme, véritable anam- maçons écossais, sinorî le chemin de la vraie liberté qui
nèse qui confirme que Boèce possédait les prédisposi- nous hante depuis notre initiation, tout au moins celui de
tions nécessaires pour ètre actualisées. la libération de tous nos conditionnements qui efface le
vieil homme. I H.L.
Summorize Resumen
Ut the ornrsaiairon of Prutosopto tire tort nout ti) Boetros_ conso! rn “Sobre ia oonsoiaoidn de to Fr'tosofr'a", ditr'ma obra de Boeoio, odnsut en
510 onder ttroodono wa: oornposoo rn hrs prrson ova *non serre-nr¿*d to 51'0 popo Theodorio et Grande, fue compuesto en su prisidn por un oonde-
der.-to esecotad after a pot.'tfoa¢' ront rn the ooorso of ntrrcn tu* was nodo a rnuorte que tue ejeoutado después de un piotto potdioo on et ouai'
charged votn ovaotrsrrrg rrrogrf Too narretno rs tout ofo dream rn const* se aousaoa de magie.
ttoetrus meets rott: a rady rosrtor t..ady Pan'-lsopoy *ooo tears tarn an*a,r Este reiato es ol' do un suefio en of ouai' Boooio se entrevista con una
l ttorn on a.f.“i!rf*tron and neo starts toe oorrvsrsron or' the sonar sn,-nt tt rs visitadora, Danra Fftosofia, que to arranoa a su afliooido y que inicia esta ,
onde» the govse of a dvatonoo north ces raro that the trberotrnn prooess oooversion de ta nrirada intorion Yes en forma de diaitogo ooo su interio-
i nv!! take Pisoa. ttnooFtr on ar1an1.rens a tou* prlgrnnoeo ofttfle sont to outora oue va o ostabieoerse et prooeso fioerador a travos de una anarn-
the oarent ne ses Boetros become r*oos.:rous ot toe oood tor asoencrsrn oesta, verdadero porogrinaje dot alma.
la sat* up»eating frorn dre μvotaoe nonld tb: 'sat'-mastooog and transcend- En su ascension, vernos a Boeoio tornnr oonofoocia de ta nooosidad dot
desprendirnionto, de to extraooioo det mundo protano, do! dorninio y det A
rog the duatrty ro oroer to aoc'›ss the asvtd et the Sport and of r ortern - “reoosorniento” de to duofidad para acceder at mondo dot Esprrito Jr de
ptotron to oootornptacion. .
Of tof oonsotatron of Porto-sopny opens up rf not the .oav to the true tro- "Sobre ia coosotacido de ta Fiiosotr'o" nos oore, si no et oarnino de ia
1 arty tant nas been trnontrng us svneo ne nero rortïatod at toast *nat of vordadera tioortad ooo nos atorrneota desde nuestra iniciocidn, por to
tobefanon I menos et de to tioeraoido. il
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`-.|| Il Spinoza
de Steven Nadler
Îfirirrr Bayard, Paris, zoo;
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Plusieurs réunions ou manifestations Australie le 20 mai 2005, sous la prési- Chaptal, 33°. Notre Grand Commandeury
concernant l*0rdre Ecossais ont eu lieu en dence du T.lll.F. Jack Ball, 33°, Souverain a présidé la Commission des Calendriers,
2005, auxquelles le Suprème Conseil pour Grand Commandeur pour l'Australie. Notre commission qui décide du lieu où, de 5 ans
la France a participé. Juridiction yfut représentée par le Souve- en 5 ans, se tiennent successivement les
rain Grarîd Commandeur, le T.lll.F. Serge Conférences. C'est ainsi que la prochaine
La XVII* Conférence mondiale des Poulard, 33°, accompagné par le Grand Conférence aura lieu au Canada en 2010
Suprémes Conseils s'est tenue à Sidney en Secrétaire Général, le T.lll.F. Paul-André et la suivante au Portugal en 2015.
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ita.: -. _
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Xl/il" Conférence mondiale des Suprémes Conseils (Sydney 22-Zi' mai 2005).
I. -r .".l. :._..1._Îlll||lr -_ -._ _ _ ._ _|Î_1'__.___1.'._'_ :.-.._ .._... .=-- - 1 '- - Î-î-im -- *I '--- - -'Î"l'-5-"-'F'
La réunion annuelle de la Juridiction blait la plupart des Suprémes Conseils Paul-André Chaptal, 33°, représentait
Nord des Etats-Unis se tenait à Grand d'Europe. notre Suprème Conseil a cette Tenue.
Rapids le 28 août 2005, sous la prési- Sur invitation du T.lll.E G.L. Tedder, Sur invitation du T.lll.F. Michel Demar-
dence du T.lll.E Lawrence lnglis, 33°, 33°, Souverain Grand Commandeur du tin, 33°, Souverain Grand Commandeur
Lieutenant Grand Commandeur de la Suprème Conseil d'Angleterre et du Pays du Suprème Conseil de Suisse, le Grand
Juridiction Nord. Le Grand Secrétaire de Galles, le Souverain Grand Comman- Secrétaire Général, le T.lll.E Paul-André
Géréral, le T.lll.E Paul-André Chaptal, deur, le T.lll.F. Serge Poulard, 33°, accom- Chaptal, 33°, a assisté le 15 octobre
33°, y représentait notre Suprème Conseil. pagné du Grand Secrétaire Général, le 2005 a une Cérémonie de Couronnement
La Célébration du 75* Anniversaire du T.lll.F. Paul-André Chaptal, 33°, ont au 33* degré à Lausanne.
Suprème Consei d'Allemagne eut lieu le assisté le 19 septembre 2005 à Londres, Sur invitation du T.lll.F. Ramon Torrès
17 septembre 2005 à Berlin sous la pré- à des Cérémonies de Réception aux 32* et lzquierdo, 33°, Souverain Grand Comman-
sidence du T.l l.F. Friedrich-Wilhelm 30* degrés. deur pour l'Espagne, le T.lll.F. Diego de
Schmidt, 33°, Souverain Grand Commar- La Réunion biennale de la Juridiction Lora, 33°, Membre Actif, Ancien Grand
deur d'Allemagre. Le Grand Commar- Sud des Etats-Unis eut lieu le 4 octobre Officier et le Chevalier Rose-Croix Jean-
deur, le T.llLF. Serge Poulard, 33°, accen- 2005 a Washington, sous la présidence Noèl Sanchez, 18°, ont représenté notre
pagné par la Grand Secrétaire Général, e du T.lll.F. Ronald Seale, 33°, Souverain Suprème Conseil au Convent et à la Fête
T.lll.F. Paul-André Chaptal, 33°, assis- Grand Commandeur de la Juridiction Sud. du Suprême Conseil pour l'Espagne, le 18
talent a cette manifestation qui rassem- Le Grand Secrétaire Général, le T.lll.F. novembre 2005 a Grenade. il
- ii' lil Bro ti.*tia.'lao .'l*iy 33* MPSC C lcrliao ni e.~*i-Li - oi bl.i.H losé lllogniora, 33° ili.PS. G.C. dol Supreme Console do Portugal,-
** li ll* Flo iÎ=l~'i'ifi ='r' l°'›'li'r`=i'='rlii .33° :Crane .rl-'rr..*i.*t.'*-.It .o;›resori'ting the Sieroino Coiirr.: il - olil›l.i.H. Claude Conte; 33°, il*tl?.S`. G. C. dol Supreme Console para tnxombuigo;
rn' isis--rl - el il›i.lH. tntiailah Hay; 33°, il*i.PSZ G. C. dei Supreme Console para iran en desoorro ,-
- R lil Bro i'='iaoirtr'i-iÎE.'i'.alm Schmiilt 33° MP5 G C o.°Cs."rnni.y - ol illtilit Fornold Hingoroirth, 33° Gran Arnniteclo delegado dol Supreme Console do israel;
-- P lil i-'ro iso,nr.'d ûo*ii.i.*.'r 33' il-t PCC *S e'-'.t*.*.›tno_ - ol ilrtillll. Friedrich-ldlilhem Schmidt 331 ill.HS.G.C. dol Supreme Console poro Alemonio ,- 'PiFI-'.r-H"'-n."TUL"
-- ii' ill Bit' .loin it' S-r'in.v:i 3.5' l=lP,9i.i C ell-`oiai;ii_ - ol ilitl.H. toopoid Trothann, 331 i'll.i?S G.C. dol Supreme Console para Austria ,-
- li' iii Ci.: lois; ltoniiig. 33° rtf. -'S G t" otros tien' 'iloods - eli'Pii.H. loan Vt Silcinsiri 33€ i'li.PS.G.C. dei Supreme Console para Poionla ,-
- il ill .Pit lisier Coniigor 33° i.'1.i;it..;i' Cia:*ri .Ferrat irjrsmioi s"loi .-nivo: :nting the - oi i'l*f.ilH Honlr ltoning, 33° MPS G. C. dol Supreme Console do Paisos Holos ,- Jμîî
S.'roi'2.'.;=' Ci.'..vit'ii oi italy - oi ilii.i.lt 0avid Corniglia, 331 delegado dol Supreme Console de ltalio ; _ ïåš-_
- iii' tire if*-:lol oo.nnrtr.'i as" .HPSC C oisvinedsnd - oi lrl.l.H. Michel Demartin, 33°; lrl.i?S. G.C. del Snprenio Console de Seiko ;
- li ll oie lfnnssaottos i'íost.i.opootos Li:-f" .'.-ti*S GC ei tir:-.f.se - ei ilri.l.H. Chnissanthos itostllroponlos, 33°, MPS G.C. del Supreme Console para Grecio; ,
- ii lil Bio Ergun 33 ` .'-il-SC t` et - oi M.tH Ergun liigrot 331 ill.HS.G.C. dol Supreme Console para Tnrouio; =
-H Ein Siriisnonsl Ciarriiord 33" r.`*ar:n i.'iiaocai*or na. siioig tire S-*-oise-.'-r Coaiiril - ol llo'.l.H Sir Frodorioir Cravrlorofi 33°, Gran Concilier; deiegode del Supreme Console para i.;l
nfl:"tg"one and iïiales lilglatoll'a y Cales ; =¿
- il le Cie i"rc.*ie its-i -tu-i .iîî ililiãå C C oi i='.-iii,-'rrini - oi i'l*ttH Pierre llriarchot 33°; hi.PS.C.C. dol Supreme Console para Bélgico ; jr
- n" si Bin r-Tainoii iii.-s .lzonisido 51"' MPS C C et .Spain - ol il*i.tH. Hamon Torres lzouiordo 332 ill.PSG.C. dol Supreme Console poro Espana,-
Crier itienzilvSooisrr. 2 i'-onn:.ii"i nad sont nirrSnproine Cosi«cil 'her ivoriioiy -fiere'ins tes demos Snpromos Consoles on amistad liabion enviado a nnestre Supreme Console
and tbe host r-relies et their lt i'.f':diin'ioiis su iratomol solndo osicomo les moloros dosoos de ses lnrisdiccionos.
Cn les nnrirotie.i si bio it.-last Puissant Soro-'sign Giono Coniioamii the i'.'i_sirt El Muy Poderoso Seberane Cran Cemendador invite lnogo les ilinjr llustros Hormones
liiiistion: Bronx." iii-irons sin.-' .'ill en-'1;..-:is ;irr.:siit n-iitro nini the .tororoinn Grand liisitodores y todos les Hormones presentes a nnirso o les Seoeranes Grandes lnspeotores iÎrl
loops; les Gr-*ii:'i.*.il et blieirinsdo r-r-*I to ,cay lira tr-idrtionai iieinaeo le the i-ont ii ng norte Generales do lo lnnsdiccién poro roedirolhornonole tradicienala la bandora iraocoso, mien- rr,:-
the notreiioi oi.-moii: nes girroii tras soeoba ol himno nacional. 'i
it iii lire iieiiindfiirriis 33? Prrnsoni i.'si'to:=ii*tt"o:*r-oaiino iooeniuieo t-“ir delega- El bi.l.H. Poland Briens, 331 Podomse iènionte Gran Comendodoiç presente ol Soberano I
trofls cf the lodges or leo iensdictioo to the S il t" and to thi* il of Sm!-'ier lrisito: Gran Comondadorjr o les lllny llustros Hormones ro'sitodoros les dologoclonos de les Talloros
lîotn the taie et tsi* ma*-'id Cihcrvs tire iíin Priissant Smsrcigii Gmnn Csoiiiio-it;--* de la lnrisdiccién.
ntoaiijrapi..--ao' ti-.*-T rr.. vii. i.-i :lio *lin «logos oi it-.i .Som-'ash l-tro* Asistido por los Grandes Ciiciolos, ol iliiny Pedomso Soberono Gran Cemendador obrio
iii* n.-rilrtotirn* ossoinbs' paid .'-ninogo to il.-_: mon-oi;-* of tio bii.*i:.iton;*s aire' Bitter*-*ri ritnolinonte los trabalos ai il° grade del liito Escecés Antigen yAceptade.
pas vos tu the Eternel nriciit since nir prenions i'i.o*.l et the Crdsr to asombloa en rocogimiente rindio bomonolo a lo memoria de los Altos Dignotories jr
ii iii the Papi--rlriflro Ch ip.-tel, 33° úioirii Secrrtary tieiecit rene the i:*.›ii'i;*i'op_'-*l Hormones pasades oi 0rionte Etomo desde la anterior Fiesta dol Crdon.
Then tin* oin.t*.*iiic.* iisaviou' to the oraiir*-rs del-*vorsr-i in ii' lli Bro iiorin lnsniion 33° Fi ill.l.H. Paul-André Chaptal, Gran Sesrotario General, die lectnra doi informe annai.
Caen Crate' one' Poor and by tor diraiPr-issa.-il Sereioign Crane Ce-.oinaedor tnogo la asombloa escnché atentarnonto los olocncionos dollli.l.H. Henri tnslman, 33°
itarrn n*ditio*sses noie tiroir dolirronrd by lire r.*o_*ds ot ioieig:i eoagatioos tr' the lriest Gran tiroder - Cran Prior; y dol ilriuy Poderoso Gran Cemondodex
i' tiiss rat Sevoroigir Crane Cornnoinei son tin* irirpirino Coniioil ioriiaren li lil Bro hornet l.es loies do las dologocieeos extronleras presentes dirigioron calnresas polabros al
Doiriartin 33° iliPS C C of St-zitnflizt"-i.-ri liarrolfid riiplsoias et lrocciarv iniiiites oi les il*iu,v Poderoso Soberano Cran Cemendador y ol Supreme Console para Francia: ol ilttll.
Srrpionio Conniiienv m iso Civiiomideis etthe 5-'arrives Ceioicris tvFierce Ccrmsny and lliichol Demartin, 33°: illl.l?S. C.C. de Seize, ontrege' les titnlos de llfliombres de Honor de se
iran in oiile ii' ill Pie Serge Porilard. 3.3" i!tPt. t-*C also nbïoeda Giono' wi*irnsiir'ar: rap Supreme Console a les Comondadoros de les Snpromos Consoles para Francia, Alomaoia e
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Soberono Gran Cemendador de lrén on oxilio.
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A la apertura do la noche de Cola organizada después dela ienida Solemno, ol iliny
Poderoso Soborano Gran Cemendador prosonté les Altos Ciïgnotorios extranloros y ses
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Le Très lllustre Frère Jean E. Murat, 33°, nous prie de bien vouloir signaler quelques << coquilles ›› qui se sont glissées dans son article
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intitule: << La lumiere au Rite Ecossais Ancien et Accepte », paru dans notre n 10, de septembre 2005.
La reproduction de tout ou partie de cette brochure est strictement résenrée à Posage privé du copiste {loi du 11 mars 1957}.
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