Cours Universaux

Le problème des universaux
Repères historiques
Enjeux contemporains
Les universaux
Baptiste Le Bihan
Introduction à la métaphysique, UNIGE

Remplacement Lorenzo Cocco
http://baptistelebihan.org
22 février 2023
1/38
Baptiste Le Bihan Les universaux
Repères historiques Introduction
2/38
Combien de propriétés de jaune dans ce champ ?
3/38
Si on brûle la moitié des fleurs a-t-on réduit la “quantité de jaune” dans le

monde ?
4/38
Quelques réponses possibles
• Une seule propriété de jaune multi-localisée dans chaque fleur

de colza. Un universel de jaune.
• Un grand nombre de propriétés de jaunes: une par fleur. Des
tropes de jaune.
• Aucune propriété de jaune dans ce champ. Le jaune est juste
un nom qui ne cible rien de réel. Stratégie anti-réaliste.
5/38
L’identité des objets
• En général, on considère que si deux

objets ont les mêmes propriétés, alors
ils sont identiques.
• Identité qualitative entraine une
identité numérique: unicité de l’objet
considéré.
• Principe de l’identité des indiscernables
de Leibniz.
• Attention ! Indiscernabilité en un sens
précis: mêmes propriétés.
Indiscernabilité par la raison, et non
par l’expérience.
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Une différenciation numérique malgré une identité

qualitative est-elle possible ?
Même corps, même esprit, dans des univers parallèles composant un

multivers.
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L’identité des propriétés
• Deux propriétés de jaunes qualitativement identiques sont-elles

numériquement identiques ?
• Le partisan des universaux: “oui !”. Une seule propriété à
plusieurs endroits à la fois. Contrairement aux objets, ces
propriétés ne sont pas numériquement identiques parce qu’elles
possèderaient les mêmes propriétés de second-ordre. Fait brut
(notion primitive) de la multi-localisation des propriétés.
• Le partisan des tropes: “non !”. Ce qui explique l’identité
qualitative des fleurs est une relation de ressemblance entre les
différents tropes.
• L’anti-réaliste: mais de quoi parlez-vous ? Les propriétés
n’existent pas !
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Les propriétés sont-elles des universaux ?
• Si les propriétés sont des universaux,

alors certaines choses sont
multi-localisées.
• Problème: en général, on considère
pourtant que les choses ne peuvent
pas être localisées à plusieurs endroits
à la fois.
• Une différence fondamentale entre les
objets qui sont localisés à un seul
endroit et les propriétés qui peuvent
être multi-localisées ?
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Les propriétés sont-elles des tropes ?
• Si les propriétés sont des tropes, alors

il existe des relations de ressemblance
exacte.
• Problème: en général, on considère
que les choses se ressemblent plus ou
moins, et jamais exactement.
• Peut-on avoir la ressemblance exacte
sans l’identité ?
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Les propriétés existent-elles vraiment ?
• Si les propriétés n’existent pas, alors il

n’y a pas de problème des universaux.
• Problème: les propriétés semblent
omniprésentes dans le monde.
• Peut-on offrir une ontologie dans
laquelle il n’y a pas de propriétés ?
• La relation de ressemblance exacte a
pour relata les objets et non les
propriétés (comme dans la théorie des
tropes).
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Remarques importantes 1/3
Le problème des universaux concerne

principalement les propriétés, mais pas
seulement: relations, sortes naturelles et
non naturelles, phrases.
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Les sortes naturelles
Sortes naturelles: éléments chimiques, taxons biologiques.

13/38
Les sortes créées par les êtres humains
Et peut-être aussi des sortes non-naturelles créées par les êtres humains:
patisseries, vêtements, meubles, etc.. 14/38
• Importance de la distinction entre type et occurrence

(type/token).
• Le type jaune (l’universel); les occurrences de jaune (les
particuliers).
• Une même proposition est un type qui a plusieurs occurrences
(des énoncés particuliers).
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• On parle souvent de nominalisme dans ce débat. Nominalisme

à propos de x =def anti-réalisme à propos de x + idée que le
langage projette sur le réel ce qui n’y est pas.
• Il peut s’agir de la théorie des tropes: anti-réalisme des
universaux au profit des tropes. On parle de nominalisme des
tropes.
• Mais il peut aussi s’agir de l’anti-réalisme à propos des
propriétés (ni universaux, ni tropes). On parle de nominalisme
de la ressemblance.
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Trois familles d’approches
• Universalisme: les occurrences et les

types existent. On peut référer aux
tropes et aux universaux.
• Théorie des tropes: seules les
occurrences existent, il n’y a pas de
types. Les propriétés sont identiques
aux occurrences, on ne peut référer
qu’aux tropes.
• L’anti-réalisme: la catégorie
ontologique de la propriété n’est pas
adéquate. Il n’y a que des objets qui se
ressemblent de manière primitive (pas
d’explication supplémentaire).
17/38
Le problème des universaux Les anciens
Repères historiques Les médiévaux
Enjeux contemporains Les contemporains
Platon (428-348): le réaliste radical
• Théorie des formes: les choses

particulières ont une nature (une forme)
qui est séparée des choses concrètes.
• Par exemple, l’humanité d’un humain est
autre chose que chaque humain et existe
indépendamment des humains.
• Platon postule un monde des formes, les
choses concrètes participant à ces formes.
• On dit en ce sens que les universaux
transcendent les particuliers et on parle
d’universalisme transcendant.
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Aristote (384-322): réaliste mais pas trop quand même
• Hylomorphisme: chaque chose concrète telle

qu’une table est le mélange d’une matière et
d’une forme de cette matière. Si la table
brûle, la matière demeure, la forme disparaît.
• Jargon philosophique: une chose concrète est
une substance ; la matière de la substance est
sa matière, son substrat. Et l’ensemble de ses
propriétés structurelles est sa forme.
• Matière + Forme = Substance.
19/38
Aristote (384-322): réaliste mais pas trop quand même
• Les formes sont à l’intérieur des substances et ne peuvent exister

sans matière.
• Ceci est la vision mature des substances (groupe de traités de la
Métaphysique). Dans un ouvrage antérieur, Les catégories :
distinction entre substances premières (individus particuliers, par
exemple ce félin) et substances secondes (par exemple la félinité).
• Question contemporaine de la réalité des universaux correspond à la
question de la réalité des formes et des substances secondes chez
Aristote.
• Idée centrale : les universaux sont immanents aux particuliers et on
parle d’universalisme immanent.
• Schiaparelli, Annamaria (2021), «Aristote (A)», dans Maxime
Kristanek (dir.), l’Encyclopédie philosophique.
https://encyclo-philo.fr/item/1670
20/38
https : //en.wikipedia.org /wiki/Aristotle
21/38
Imaginez un fou aux pouvoirs démesurés détestant la couleur jaune et

éliminant la totalité de ce qui est jaune. La propriété de jaune
existe-t-elle encore ? Pour Platon oui, pour Aristote non.
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Résumé des antagonismes
• Localisation des universaux: dans les choses pour Aristote, à

l’extérieur des choses pour Platon.
• Relation modale entre les choses particulières et les universaux:
les universaux ne peuvent pas exister sans instanciation
concrète pour Aristote. Pour Platon, c’est possible.
23/38
L’argument du troisième homme (considéré par Platon dans

le Parménide)
Si ce qui est prédiqué avec vérité de plusieurs choses a aussi une
existence séparée hors des chose desquelles il est prédiqué - c’est ce que
prétendent avoir démontré ceux qui ont posé des Idées -, il existe selon
eux, pour cette raison, un homme en soi, car l’homme se prédique avec
vérité des multiples hommes particuliers, et en même temps il est
différent des hommes particuliers. Mais s’il en est ainsi; alors il faut un
Troisième homme. En effet, si le prédicat est différent des choses
desquelles il est prédiqué et subsiste indépendamment, et si homme se
prédique aussi bien des choses particulières que de l’Idée, alors il y aura
un troisième homme en dehors de l’homme particulier et de l’Idée. Mais,
dans ce cas, il y en aura aussi un quatrième, qui se prédiquera du
troisième, de l’Idée et des hommes particuliers, et de même un
cinquième, et ainsi de suite à l’infini. (Alexandre d’Aphrodise,
Commentaire sur la « Métaphysique », p. 84, 21-27)
24/38
Pierre Abélard (1079-1142) et Guillaume d’Occam

(1287-1347): deux conceptualistes
• Les universaux n’existent pas indépendamment
de l’esprit, mais ils existent dans l’esprit.
• Pas d’objets abstraits, mais des objets mentaux:
les idées.
• La différence entre nominalisme et
conceptualisme n’est pas toujours claire: certains
présentent le conceptualisme comme une forme
de nominalisme. Tout dépend de l’analyse
existentielle que l’on donne des idées.
• Le conceptualisme sera adopté largement par les
philosophes modernes rationalistes (Descartes,
Spinoza, Leibniz) et empiristes (Locke, Berkeley,
Hume).
25/38
David Malet Armstrong (1926-2014)

• Référence contemporaine majeure sur
les universaux. Il défend le réalisme
immanent.
• Il a fait beaucoup pour distinguer et
classifier de manière fine différentes
solutions.
• A côté de la théorie des tropes
(nominalisme des tropes qui élimine les
universaux au profit des tropes), il
distingue trois sortes de nominalisme
des propriétés.
• Nominalisme des prédicats,
nominalisme des concepts,
nominalisme des classes. 26/38
Nominalisme des prédicats
• Nominalisme radical: il n’existe que

des prédicats (entités linguistiques) et
pas de propriétés (entités
extra-linguistiques).
• La notion de propriété est une
réification abusive du prédicat. Le
prédicat “être jaune” ne réfère pas à
une propriété d’être jaune.
27/38
Nominalisme des prédicats
• Problème 1: On réintroduit des

universaux linguistiques. En effet,
qu’est-ce qui fait que les occurrences du
prédicat “jaune” dans les deux énoncés “les
champs de colza sont jaunes” et “les
Young Boys jouent en jaune et noir” sont
deux occurrences du même prédicat ?
• Problème 2: Le problème devient une
affaire proprement humaine. Pourtant, les
étoiles sont colorées depuis des milliards
d’années, certaines partageant les mêmes
propriétés. Les caractéristiques du
langages reflètent les caractéristiques de la
réalité qui est plus fondamentale.
28/38
Nominalisme des concepts (conceptualisme)
• Il n’existe que des concepts (entités

mentales) et pas de propriétés (entités
extra-linguistiques).
• Les concepts, de couleur par exemple,
sont créés par nos esprits.
• Mêmes problèmes que le nominalisme
des prédicats: 1) universaux mentaux,
2) qui sont tributaires de l’existence
d’êtres intelligents.
29/38
Nominalisme des classes

• Il n’existe que des classes d’objets (entités abstraites). On remplace
les propriétés par des objets abstraits, les classes.
• Avantage : évite les problèmes des autres nominalismes. Les
universaux existent indépendamment du langage et des êtres
humains.
• Problème 1: il faut accepter l’existence d’au moins certains objets
abstraits. Plus ou moins problématique en fonction de votre
attitude à l’égard des objets abstraits.
• Problème 2: d’après la théorie des ensembles (qui porte sur les
classes), pour chaque objet pris séparément il existe une classe. Il
existe même une classe vide. Cela ne semble pas correspondre au
concept de type, puisqu’il y a beaucoup plus de classes que de types.
• Problème 3: intuitivement, une fleur de colza n’est pas jaune parce
qu’elle appartient à la classe des objets jaunes. Elle appartient à la
classe des objets jaunes parce qu’elle est jaune.
30/38
Le problème des universaux Le prix des oeuvres culturelles
Repères historiques Les lois de la nature
Enjeux contemporains L’existence et l’extinction des espèces
Les photographies
• Distinction entre une photographie et

un tirage particulier (en noir et blanc,
en couleurs, sur différents types de
papier, etc.).
• Un tirage est une occurrence; une
photographie est un type.
• On peut acheter un tirage sans acheter
la photographie, ou acheter une
photographie sans acheter un tirage.
• Droits d’auteur marquent une
différence entre les universaux et les
occurrences.
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Oeuvres littéraires et musicales
• Les artéfacts culturels sont répétables

ou uniques (peintures, sculptures).
• Les artéfacts répétables incluent les
photographies mais aussi les oeuvres
littéraires et les oeuvres musicales.
• Problème du plagiat et du copyright :
quelle quantité de variation par rapport
à une oeuvre musicale originale pour
constituer une autre oeuvre ?
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Les lois de la nature... des relations entre les universaux ?
David Armstrong, Sketch for a Systematic Metaphysics, Oxford

University Press (2010).
Dernier ouvrage qui synthétise son système
philosophique. Vision mature des lois de la
nature dans le chapitre 5 “Laws of nature”.
Conception DTA (Dretske-Tooley-Armstrong)
qui a émergé en réaction à la conception
néo-humienne des lois de la nature à la fin des
années 70, de manière indépendante chez ces
trois philosophes.
33/38
Les lois décrivent-elles des relations entre les universaux ?
• D’après Armstrong (ainsi que Dretske et

Tooley), une loi de la nature est une relation
de nécessitation entre des universaux.
• Il existerait une nécessitation dans le monde,
mais qui ne serait pas associée à des lois
primitives.
• Par exemple, la force de gravitation et la
masse serait des propriétés elles-mêmes
connectées par des relations.
34/38
Les lois décrivent-elles des relations entre les universaux ?
• Une équation fonctionnelle peut s’analyser comme une

relation entre des (ici cinq) propriétés.
• Une constante G et des magnitudes. Les masses m1 et
m2 prennent une palette de valeurs: 1, 2, 3, etc.,
grammes.
• De mêmes pour la distance d et la force F : différentes
valeurs.
• La propriété en générale est une propriété déterminable,
chaque valeur est un déterminant de la valeur.
• La relation de nécessitation existant entre les cinq
propriétés, plus le fait que quatre de ces propriétés sont
des propriétés déterminables avec une infinité de
déterminants explique l’universalité de la loi de la
gravitation.
35/38
Des objets et propriétés aux états de chose
• Pour Armstrong, les objets et les propriétés sont devenus de

moins en moins importants au fil du temps.
• Ontologie d’états de choses qui sont abstraitement constitués
d’objets et de propriétés. Mais les objets et les propriétés ne
sont pas reliées par des relations d’instanciation.
• Les états de choses sont plus fondamentaux que les objets et
les propriétés. Mais comme les propriétés ils se répartissent en
types et en occurrences.
• Evite le type de régression infinie problématique que l’on a vu
avec l’argument du troisième homme.
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L’extinction des espèces biologiques et d’autres taxons
• Le dodo (ou Dronte de Maurice) est une

espèce d’oiseau de l’Île Maurice aujourd’hui
éteinte : il n’existe plus un seul individu de
cette espèce.
• L’espèce n’a pas survécu à l’arrivée des
Européens et s’est éteinte à la fin du
XVIIème siècle.
• Le réalisme transcendant implique que la
forme du dodo existe encore abstraitement :
piètre réconfort.
• Implique de distinguer la diversité esthétique
concrète à un instant particulier et la
diversité esthétique abstraite des espèces.
37/38
Conclusion: deux problèmes en un
• Le problème de l’universel et du particulier.

• Le problème des entités abstraites.
• On peut accepter des entités abstraites, tout en refusant les
universels (une certaine conception des tropes). Ou des entités
universelles qui ne soient pas abstraites (le réalisme immanent).
• Un des problèmes les plus étranges de la philosophie : très
abstrait mais avec des répercussions dans le reste de la
métaphysique et de la philosophie.
• Un problème purement philosophique qui semble indépendant
de toute science empirique.
38/38

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Introduction à la métaphysique, UNIGE

Combien de propriétés de jaune dans ce champ ?

Si on brûle la moitié des fleurs a-t-on réduit la “quantité de jaune” dans le

Quelques réponses possibles

• Une seule propriété de jaune multi-localisée dans chaque fleur

L’identité des objets

• En général, on considère que si deux

Une différenciation numérique malgré une identité

Même corps, même esprit, dans des univers parallèles composant un

L’identité des propriétés

• Deux propriétés de jaunes qualitativement identiques sont-elles

Les propriétés sont-elles des universaux ?

• Si les propriétés sont des universaux,

Les propriétés sont-elles des tropes ?

• Si les propriétés sont des tropes, alors

Les propriétés existent-elles vraiment ?

• Si les propriétés n’existent pas, alors il

Remarques importantes 1/3

Le problème des universaux concerne

Les sortes naturelles

Sortes naturelles: éléments chimiques, taxons biologiques.

Les sortes créées par les êtres humains

Remarques importantes 2/3

• Importance de la distinction entre type et occurrence

Remarques importantes 3/3

• On parle souvent de nominalisme dans ce débat. Nominalisme

Trois familles d’approches

• Universalisme: les occurrences et les

Platon (428-348): le réaliste radical

• Théorie des formes: les choses

Aristote (384-322): réaliste mais pas trop quand même

• Hylomorphisme: chaque chose concrète telle

Aristote (384-322): réaliste mais pas trop quand même

• Les formes sont à l’intérieur des substances et ne peuvent exister

https : //en.wikipedia.org /wiki/Aristotle

Imaginez un fou aux pouvoirs démesurés détestant la couleur jaune et

Résumé des antagonismes

• Localisation des universaux: dans les choses pour Aristote, à

L’argument du troisième homme (considéré par Platon dans

Pierre Abélard (1079-1142) et Guillaume d’Occam

David Malet Armstrong (1926-2014)

Nominalisme des prédicats

• Nominalisme radical: il n’existe que

Nominalisme des prédicats

• Problème 1: On réintroduit des

Nominalisme des concepts (conceptualisme)

• Il n’existe que des concepts (entités

Nominalisme des classes

• Distinction entre une photographie et

Oeuvres littéraires et musicales

• Les artéfacts culturels sont répétables

Les lois de la nature... des relations entre les universaux ?

David Armstrong, Sketch for a Systematic Metaphysics, Oxford

Les lois décrivent-elles des relations entre les universaux ?

• D’après Armstrong (ainsi que Dretske et

Les lois décrivent-elles des relations entre les universaux ?

• Une équation fonctionnelle peut s’analyser comme une

Des objets et propriétés aux états de chose

• Pour Armstrong, les objets et les propriétés sont devenus de

L’extinction des espèces biologiques et d’autres taxons

• Le dodo (ou Dronte de Maurice) est une

Conclusion: deux problèmes en un

• Le problème de l’universel et du particulier.