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RÉSUMÉ :

Les banques participatives ont finalement


intégré le marché marocain en 2017 après la
promulgation d’une loi adéquate à cette
activité. Après 3 ans d’exercice de ces
institutions bancaires sur le marché
marocain, nous voulons à travers cette
étude, définir les spécificités de ce champ
bancaire au Maroc et évaluer leurs
réalisations et évolution. Pour cela, nous
avons procédé par une étude qualitative
auprès des institutions et des organisations
concernées par la question en mobilisant la
théorie des représentations sociales.
Mots-clés : Banques participatives – Institutions –
représentations sociales.

La finance collaborative est une catégorie de la transaction financière qui se passe directement


entre les  particuliers sans l'intermédiation d'une institution financière traditionnelle.
Cette nouvelle façon de gérer les transactions financières a été permis par les progrès dans les
médias sociaux et le peer-to-peer de plates-formes en ligne. La grande variété de ressources de la
finance collaborative peut varier non seulement d'une structure organisationnelle et les aspects
opérationnels, mais aussi par région géographique, la part du marché financier

Ce qui suit sont les caractéristiques de la Finance Collaborative qui sont attractives pour les ménages
à faible revenu :

 il n'y a pas besoin d'un permis – la plupart des fournisseurs travaille sans aucune licence
d'exploitation ;
 il est à but non lucratif – les bénéfices, en cas échéant, sont réinvestis dans la communauté et
dans ses membres ;
 il a de multiples propriétaire – un propriétaire ne réside pas avec une ou deux personnes, mais
l'ensemble du groupe ;
 il n'y a pas besoin de garantie – les garanties de remboursement sont assurées, par exemple, par
la pression des pairs ;
 il a des emprunteurs identifié – dont la plupart sont membres de la communauté ;
 elle a des liens d'information entre les membres permettant d'assurer le remboursement ;
 il facilite l'application de la réciprocité de crédit à la distribution – il y a une attitude de donner-et-
prendre, où les emprunteurs et les prêteurs échangent leurs rôles ;
 il n'est pas réglementé par la banque centrale – avec le respect des limites et des restrictions, des
exigences en matière de rapports, etc. ;
 il encourage la participation de la communauté dans d'autres domaines de développement —
l'approche participative des initiatives est facilement réutilisable pour un large éventail d'autres
questions de développement communautaire.

La commercialisation des produits financiers islamiques ou sous leur appellation officielle


« alternatifs » est très récente. En effet, dans la perspective de développer la Finance
Islamique, la Banque Centrale a commencé par adhérer, en 2006, à l'International Financial
Services Board (IFSB). De plus, en septembre 2007, Bank Al Maghrib, a publié la première
directive relative aux produits alternatifs (RN 33/G/2007). Cette directive traite des produits
Ijara, Moucharaka et Mourabaha.
La finance islamique pourrait être définie comme étant des services Financiers et opérations de
financement principalement mis en œuvre pour se conformer aux Principes de la Charia. Cette
définition va au-delà de l’assimilation de la finance islamique aux financements «sans intérêt» car elle
implique que la finance islamique vise une distribution égale et équitable des ressources ainsi qu’une
équité dans la répartition de risques.

Le Maroc n'a pas été décisif dans l'ouverture des


exigences du secteur financier à l'implantation des
banques islamiques, alors que la banque islamique
dans le monde a poursuivi son développement rap

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