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Droit des obligations

Droit des obligations représente une partie du droit du code civil.

Introduction : Le concept d’obligation

Def de l’obligation :

Dans le language courant ce sont des devoirs : lois, religions, morale, vie en société (politesse)

En droit, une obligation est un lien de droit (un vinculum juris) qui uni deux personnes et en vertu
duquel l’une de ces personnes est appelé le débiteur et l’autre le créancier. Ke créancier est celui
qui est en droit d’exiger quelque chose du débiteur, le débiteur a une dette vis à vis du créancier.

L’obligation est un rapport personnel (entre plusieurs personne), ce rapport présente plusieurs
aspect, un aspect passif pour le débiteur car il doit quelque chose au créancier et un aspect actif
pour le créancier parcequ’il a une créance sur son débiteur.

Ce que le débiteur doit ou ce que le créancier peut exiger c’est ce que l’on appel la prestation.
Cette prestation c’est l’objet de l’obligation. Cette prestation peut porter sur un service, un
comportement (s’engager a ne pas faire concurrence par ex). La prestation est l’objet de
l’obligation. La prestation peut évidemment consister en une somme d’argent, une indemnité.

Ex : dans le cadre du contrat de location : le débiteur est le locataire qui est débiteur à l’égard du
propriétaire, qui est le bailleur, d’une somme d’argent, le loyer. Mais il y a deux aspects dans la
prestation : le bailleur est également débiteur à l’égard du locataire : il doit lui mettre a disposition
le bien immobilier et lui garantir la jouissance paisible du bien loué.

En n ce qui ressort de la dé nition de l’obligation juridique est que cette dernière revêt d’un
caractère contraignant (juridiquement). Autrement dit : l’obligation doit être exécuté sous peine
de sanctions. C’est pourquoi l’obligation est parfois quali é de civile a n de la distinguer de
l’obligation morale (qui elle est dépourvu de tout e et juridique).

L’obligation civil se distingue aussi d’autres types d’obligations que l’on appel les obligations
naturels. Normalement une obligation civile permet au créancier d’exiger auprès du débiteur
l’exécution de la prestation. Mais ce n’est pas le cas d’une obligation naturel. Le créancier d’une
obligation naturel ne pourra pas exiger en justice son paiement.

Il n’y a donc aucun moyen d’action pour la faire respecter.

Les obligations naturelles se rencontrent dans deux types de situation :

-Une obligation est naturelle lorsque l’on a à faire une obligation civile qui est imparfaite,
pvrcequ’il existe un obstacle qui empêche la naissance ou la survie de l’obligation. Par exemple :
un emprunt à la banque que l’on ne peut plus rembourser : banque demande la déchéance du
terme (remboursement intégrale de la dette) auprès d’un juge, si la banque ne le fait pas au bout
de deux ans, l’obligation est prescrite, il ne reste plus qu’une obligation naturel. Il est naturel que
l’on devait rembourser la somme, mais l’obligation civil est éteinte : obstacle.

L’obstacle peut aussi être rencontré au départ du contrat.

-En présence de devoirs qui sont dicté par la conscience : une forme de devoir morale qui
va être prise en compte par la loi. Un parent qui s’engage a verser une certaine somme d’argent à
ses enfants jusque’à la n de ses études par exemple. Ça peut aussi être le cas d’un dirigeant
d’entreprise dont la société a fait faillite, qui ne peut plus réaliser ses prestations vis-à-vis de ses
clients : dans ce cas, si le dirigeant s’engage personnellement à dédommager un client, il le fera
au nom d’une obligation naturelle.

Ces obligations naturelles s’engagent a partir de devoirs moraux mais qui vont être prise en
compte par le droit. Ce qui distingue l’obligation naturelle d’une obligation morale : c’est que dans
le cadre d’une obligation naturelle le débiteur qui a déjà exécuté volontairement la prestation ne
pourra pas revenir en arrière, par exemple en demandant le remboursement. Dans le cadre du
père qui s’engage a donner de l’argent a ses enfants jusqu’à la n de leurs études l’enfant pourra
demander à un juge qu’il continue à lui verser cette somme.

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Plus encore : second alinéa de l’article 1100 du code civile : « une obligation naturelle peut se
transformer en obligation civile lorsque le débiteur s’engage volontairement a exécuter la
prestation. »

Les rapports d’obligations sont inhérents à toute vie en société. Ils permettent la satisfaction des
besoins humains par la création de lien de droit et par l’organisation d’une relation économique
entre les personnes physiques ou morale.

L’importance pratique du droit des obligations est absolument considérable que ce soit entre
personne physique ou morale. Il n’est pas une action qui peuvent s’a ranchir du droit des
obligations.

Les obligations et le droit des obligations jouent donc un rôle incontournable dans nos sociétés, a
ce titre le contrat est l’instrumznt privilégié des échanges dans une économie de marché.

Le contrat peut être conçu, appréhendé, comme un facteur de fonctionnement satisfaisant de


l’économie. A ce titre, les règles juridiques qui s’y rapporte peuvent être conçu dans une
perspective instrumental cad une perspective dont les règles sont des instruments au service du
bon fonctionnement de l’économie.

Les économistes et les juristes ne s’y sont pas trompé, c’est cette perspective qui a été adopté
pour l’analyse économique du droit. Ces analyses ont notamment été initié par l’école de Chicago
sur les bases d’une pensé libérale qui postule que les règles de droit doivent perte façonné de
manière a rechercher la meilleure e cience économique possible. Le but des analyses
économique du droit est de comprendre quel est l’in uence exact des règles de droit sur
l’économie et aussi de savoir comment on peut modi er ces règles de façons a ce que
l’économie fonctionne de la manière la plus e cace possible.

Le lien entre l’économie et le contrat ont fait objet de très nombreuse recherche qui ont permis
une évolution du droit des contrats.

Des innovation juridiques fondé sur des analyses économique du contrat ont permis de prendre
en compte dans les années 60 les phénomènes d’instabilité monétaire.

Auparavant, le droit des obligations et notamment des contrats étaient fondé sur le principe de
nominalisme monétaire. Ce système de nominalisme monétaire n’est pas gênant en période de
stabilité monétaire, avec le temps les uctuations monétaires, le législateur a du réformé le droit
des obligations a n d’autoriser dans les contrats des clauses d’indéxation, tout simplement pour
éviter que les uctuations monétaires ne soient préjudiciables aux parties au contrat. C’est une
innovation qui vient de l’analyse économique du droit.

Le droit des obligations évolue également pour prendre en compte les nouvelles pratiques
économique

C) Les sources du droit des obligations

Depuis 1804 le droit des obligations se trouve au sein du code civil. Ce droit est composé
d’article qui pour la majorité sont demeurés dans leur rédaction d’origine pendant près de deux
siècles. En 2016, il y a eu une réforme très importante du droit du code civil. Pendant près de 2
siècles, c’est avant tout la jurisprudence qui ont permis d’adapter les règles contenus dans le
code civil aux changements économiques et sociaux.

Les décisions de justice comblent très souvent les lacunes et les imperfections de la loi. On va
trouver des règles applicable dans les décisions de justice (jurisprudence) qu’on ne trouve pas
dans les lois. Droit international ???

Les systèmes juridique sont en concurrence les uns avec les autres ce qui a conduit le législateur
français a reformer le droit des obligations a n de renforcer sa compétitivité … ???

Cela s’est fait a l’occasion de l’ordonnance No 2016-131 du 10 février 2016. Ordonnance portant
réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations.

L’ordonnance de 2016 est le fruit d’une intense ré exion préalable. Elle réalise une reforme de
grandes envergure qui a profondément modernisé le droit des obligations. Cette ordonnance a
été rati é par la loi 2018-287 du 20 avril 2018. Cette loi, si elle a respecté la plus part des articles
de l’ordonnance de 2018, elle en a aussi modi é certains. La question était de savoir quand est-
ce que l’on appliquait ce nouveau droit. Problème d’application de la loi dans le temps.

Pour savoir quand appliquer ce nouveau droit il est nécéssaire de distinguer les lois de 2016 et
celles modi és en 2018. En ce qui concerne l’ordonnance de 2016 le principe est simple, seul les
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nouveaux contrats ou renouvelé après le 1er octobre 2016 sont soumis aux nouvelles règles. Il
existe des exceptions a ce principe (d’ordre procédurale) d’application immédiate a tout les
contrats. En ce qui concerne l’application dans le temps de la loi de rati cation de 2018, là
encore, le principe est simple, on va appliquer les règles contenu dans la loi de 2018 aux contrats
conclu ou renouvelés après le 1er octobre 2018, date d’entrée en vigueur. Là encore il y a une
exception. Certaines modi cations apporté par la loi de 2018 a l’ordonnance de 2016 sont
considéré comme interprétative. CAD qu’elles ne visent qu’à préciser le sens des textes de 2016.
Et donc pour ces modi cations interprétatives elles s’appliquent également aux contrats conclus
a partir du 1er Octobre 2016. Pendants un certain nombre d’année, 3 droits di érents vont donc
coexister : le droit antérieur qui concerne tous les contrats concluent préalablement aux réformes,
un deuxième : ordonnance de 2016 pour tout contrat concluent entre `1er octobre 2016 et 1er
octobre 2018 et en n un troisième : de la loi de rati cation pour tous les contrats concluent après
le 1er octobre 2018.

Il existe un certain nombre de textes importants relatif au droit des obligations qui se trouvent en
dehors du code civil, soit dans d’autres codes soit elles n’ont pas été codi é. Ex ; loi du 5 juillet
85 qui concerne les accidents de la circulation : elle ne se trouve pas dans le code civil mais elle
traite des obligations et notamment des règles qui naissent à l’occasion de ces accidents. Par ex
qui doit réparer les dommages à la suite d’un accident sur l’autoroute. Cette loi n’est pas codi é
mais publié au journal o ciel.

Il y a aussi des textes qui sont dans d’autres codes que le code civil, des textes relatifs aux
obligations dans le code de la consommation ou dans le code monétaire et nancier.

Il reste une dernière source du droit des obligations : les sources supranationales. Il s’agit de la
jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme mais aussi de la cours européenne.

La cour européenne des droits de l’homme joue un rôle très important en droit des obligations car
elle trouve ses sources dans la convention européenne des droits de l’homme qui exerce une
in uence très importante en matière de droit des contrats car les personnes sont tenus dans le
cadre de leur contrats de ne pas porter atteinte aux droits et libertés fondamentales.

En n, autre droit extrêmement important : la législation européenne. Elle n’est pas issu de la cour
européenne des droits de l’H mais bien des instances de l’union européenne (parlement,
commission). Cette législation Européenne se consacre a la protection des consommateurs. Il y a
des directives européenne qui sont ensuite transposé dans le droit français qui doit se conformer
à la législation européenne. Mais les directives européenne concernent aussi d’autres règles
comme la législation relative aux produits défectueux, au commerce électronique. A l’avenir, cette
in uence du droit européen va encore se renforcer car on parle d’un droit européen du contrat, en
uni ant ces règles pour l’ensemble de l’UE, on peut imaginer une in uence encore plus forte du
droit européen à l’avenir.

II) L’origine des obligations

Le code civil appréhende principalement les obligations au regard de leurs origines, à ce titre, un
article du code civile (article 1100) est extrêmement important, il indique au titre des sources des
obligations qu’elles naissent d’actes juridiques, de faits juridiques ou de l’autorité de la seule loi.
Les obligations peuvent donc avoir des origines très diverses, il en existe une qui est tout a fait
particulière, il s’agit du contrat qui est une catégorie particulière des obligations.

A) La diversité des obligations.

Les obligations peuvent avoir des origines très diverses. Jean Carbonier (regarder google).

C’est précisément cette mise en ordre que propose l’article 1100 du code civil. Il propose une
typologie des di érentes obligations. Il prévoit tout d’abord que les obligations peuvent avoir
comme origine des actes juridiques. Article 1100-1 nous dé nit les actes juridiques

« Les actes juridiques sont des manifestations de volonté destinées à produire des effets de droit.
Ils peuvent être conventionnels ou unilatéraux
Ils obéissent, en tant que de raison, pour leur validité et leurs effets, aux règles qui gouvernent les
contrats. » L’acte juridique est donc un acte qui est volontaire, CAD qu’il est spécialement
accomplit en vu d’accomplir certains effets de droit voulus. Par exemple, vous voulez vendre votre
maison à un tiers, pour cela vous allez signer avec ce tiers un contrat de vente, vous accomplissez
un acte juridique, le contrat de vente, en vu de céder la maison à un tiers
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Il est important de savoir que les actes juridiques ne sont pas uniquement des contrats. Par
exemple un testament est un acte juridique unilatérale, ce n’est pas un contrat. Il peut être source
d’obligation et donc entrer dans la famille des actes juridiques. L’article 1100 du CC prévoient que
les obligations peuvent aussi avoir pour origine des faits juridiques. Les faits juridiques sont dé nit
sur l’article 1100-2« Les faits juridiques sont des agissements ou des v nements auxquels la loi
attache des e ets de droit.

Les obligations qui naissent d'un fait juridique sont r gies, selon le cas, par le sous-titre relatif la
responsabilit extracontractuelle ou le sous-titre relatif aux autres sources d'obligations. »

Ces faits juridiques dépendent de règles distinctes de celles du droit des contrats. La
di érence fondamentale avec les actes juridiques c’est que ces évènements desquels naissent
des obligations sont indépendants de la volonté des individus (accident de la circulation par
exemple, chien qui mord quelqu’un, nuisance sonore des voisins).

Selon l’article 1100, la loi peut encore donner naissance à une obligation. …

Le devoir légal d’information, devoir légaux de conseils, la garantie légale des vices cachés.

1100-2 : 4eme origine des obligations.

On peut classer les obligations selon leurs origines mais aussi selon leurs objets :

Avant la réforme de 2016, l’article 1101 du CC « le contrat est une convention selon laquelle une
ou plusieurs personnes … » cette article posait une distinction selon l’objet de l’obligation.
L’obligation de donner était comprise comme celle de donner un bien (gratuitement ou onéreuse).
L’obligation de faire est celle qui astreint le débiteur à réaliser un fait positif par exemple
construire une maison, transporter des marchandises ect..

L’obligation de ne pas faire est l’obligation qui enjoint une personne à s’abstenir de certains actes
(ex : s’abstenir de concurrencer une personne, de travailler ect…). La clause de non concurrence
donne l’obligation de ne pas faire.

Le principale intérêt de cette distinction résidait dans un article qui n’existe plus aujourd’hui mais
encore en vigueur pour les contrats passés avant 2016 le 1142 du CC, « toute obligation de faire
ou de ne pas faire se résout en dommage et intérêt en cas d’inexécutions du débiteur » cette
article se forme sous une ancienne matrice romaine, un adage qui dit que nul ne peut être
contraint à faire quelque chose. Si jamais une personne qui n’exécute pas son obligation de faire
ou ne pas faire, vous ne pouvez pas obliger cette personne a faire ou ne pas faire ce a quoi elle
tait obligé. Le seule moyen de réparer est de demander en justice des dommages et intérêts
(indemnisation nancière du préjudice subit). Dans ce cas là, le seul type d’obligation qui pouvait
permettre une indemnisation en nature est l’obligation de donner. Dans ce cadre on peut forcer
l’obligation du contrat. On peut demander en justice l’exécution forcée.

Il est possible de classer les obligations selon leurs intensité CAD selon que si les obligations sont
des obligations de moyens ou des obligations de résultats.

Dans certains cas, le débiteur va être tenu d’une obligation de résultat, il va être tenu d’obtenir un
certain résultat, le simple fait que ce résultat n’ai pas été atteint montre que l’obligation n’a pas
été exécutée. Ex : un taxi, on demande au chau eur de nous conduire a une adresse, si il nous
pose a une autre adresse ou au milieu du trajet, l’obligation n’est pas exécuté.

Dans d’autres cas, le débiteur ne va pas être tenu d’une obligation de résultat mais il sera tenu
d’employer les meilleures moyens possible en vu d’obtenir un résultat, il devra faire preuve de
prudence, diligence, être consciencieux par exemple, mais le résultat que l’on va obtenir n’est pas
garantit. Et donc par conséquent, si le résultat n’a pas été atteint ça ne veut pas forcément dire
que l’obligation n’a pas été exécuté. Ex : médecin lorsqu’il soigne, ne va pas toujours y parvenir
mais il aura mis tous les moyens en sa possession.

Le contrat :

Le contrat est un acte juridique, sa dé nition nous est donné par l’article 1100 du code civil, qui
nous indique « le contrat est un accord de volonté entre 2 ou plusieurs personnes destiné à créer,
à modi er, a transmettre ou a éteindre des obligations ». Le contrat n’est donc pas seulement
créateur d’obligations.

On peut avoir besoin de nouveaux types de contrats au l du temps, le droit du contrat est en
perpétuel évolution. Phénomène de contractualisation : on va tenter de contractualiser plutôt que
de punir. Le législateur va avoir de plus en plus recours à la technique des contrats pour favoriser
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l’accord des intéressé alors qu’il avait plus tendance a utiliser la répression. Par conséquent il y a
tout un tas de nouveaux contrats qui relève de cette évolution : ex, le plan d’aide au retour a
l’emploi qui rappelait aux personnes à la recherche d’emploi qui rappelait aux personnes qu’ils
sont obligé de chercher. Contrat de responsabilité parentale vise a rappeler aux parents leurs
obligations et la possibilité de suspendre les allocations en cas de non respect de ces obligations.

Leçon 1 :Le principe directeur et classi cation des contrats

Nous allons étudier les articles 1102 à 1111-1 du code civil. Ces articles nous invite a distinguer
les principes fondamentaux qui irrigue toute la matière contractuelle. Puis a distinguer les
di érentes types de contrat.

I) Le principe directeur du droit des contrats

Le sous-titre premier du CC s’ouvre sous un chapitre 1er appelé disposition liminaire. Elles
constituent des principes destinés à facilité l’interprétation de l’ensemble des règles applicables
aux contrats et au besoin à incomber les lacunes.

Les législateurs édictent des règles générales, le soucis c’est qu’elles sont parfois imprécises,
parfois lacunaire, ne prévoit pas tout. C’est alors au juge de décider quel est le droit applicable.
Les textes ne précisent pas ces situations particulière. Le juge aura du mal a se référer aux textes,
il va donc se référer aux principe directeur qui va lui permettre d’interpréter les textes de lois.

3 principes directeurs sont distingués par le code civil :

-article 1102 pose le principe de la liberté contractuelle.

-article 1103 qui pose le principe de la force obligatoire du contrat.

-l’article 1104 qui pose le principe de la bonne foi en droit des contrats.

Les deux premiers principes se fondent directement sur des principes éco??

A) La liberté contractuelle
Art 1102 du CC : liberté contractuelle : « Chacun est libre de contracter ou de ne pas contracter, de choisir son
cocontractant et de déterminer le contenu et la forme du contrat dans les limites xées par la loi. La liberté contractuelle ne
permet pas de déroger aux règles qui intéressent l'ordre public. »

1.Fondement du principe de la liberté contractuelle


Assure aux co-contractants (eux-seul) de décider de faire le contrat, et eux-seuls décident de ce qu’il y a
dans ce contrat. Le conseil cons tu onnel a reconnu le principe de liberté contractuelle doit être
conservée comme un principe cons tu onnel car il découle de 4 de la déclara on des droits de
l’homme. Ce principe = manifesta on d’un principe plus large : l’autonomie de la volonté. (Origine : E.
GOUNOT, juriste) selon lui, ce principe signi e que les par es au contrat sont libre de consen r et de se
soume re aux obliga ons qu’elles veulent. Postulat philosophique : La liberté naturelle de l’homme (cf.
les lumières 1789 : déclara on des droits de l’H et du citoyen : juristes considèrent qu’une personne,
parce qu’elle est libre, ne peut être soumise à d’autre lois que celle qu’elle se donne à elle-même.
Individu autonome, volonté autonome). Mais aussi un fondement économique d’après GOUNOT, laisser
contracter les individus et les laisser agencer au mieux leurs intérêts privés c’est le meilleur moyen
d’établir des rapports les + justes et les + u les libéralisme économique qui domine la théorie de
l’autonomie de la volonté. Philosophe : Alfred. FOULLIEE : « qui dit contractuel, dit juste ». L’idée selon
laquelle intérêt général est la somme des intérêts par culiers.
Limite : Gounot montre que l’autonomie de la volonté est une manifesta on d’un individualisme
juridique qui peut se relever nuisible pour la société. En e et, L'individualisme consiste à reconnaître que
l’acte de volonté d’une personne est valable en tant que telle sans considéra on ni contenu, la personne
peut réaliser un acte de volonté (contrat) qui sera valide peu importe le contenu du contrat, parce que
l’homme est libre qu’il peut s'engager, le principe permet tout et peut s’engager. Donc il ne faut pas se
limiter à la liberté des individus mais aussi au contenu. En réalité l’H ne se peut s’engager que dans
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certaines limites il n’est jamais totalement libre. Il faut que la personne poursuive un intérêt légi me
(reconnu par la société). L’autonomie de la volonté doit être un moyen au service de valeur supérieure
(ex : jus ce).
Les H sont sur un pied d’égalité, or non de part leur origines sociales, et autres, … dans les faits les co-
contractants sont tjrs très inégaux : l’un passe le contrat et l’autre a end ex : prêt a la banque. La
par e « forte » dicte sa volonté a la par e « faible » peuvent conduire a de forte inégalité. Egalité entre
individus est un mythe.
Solidarisme contractuelle =/= l’autonomie de la volonté. Il existe une liberté contractuelle MAIS elle ne
doit pas empêcher les ac ons correc ves du législateur et surtout les ac ons correc ves du juge a n de
s’assurer de l’égalité réelle des par es au contrat.
2. Les éléments de la liberté contractuelle
Renvoie à la liberté de contracter ou de ne pas contracter, aspect posi f et néga f. Liberté de ne pas
contracter : explique que l’on peut me re n à des négocia ons et ne pas conclure un contrat sans que
cela ne cons tue une faute. On peut être obligé de contracter ex : contrat auto : assurance automobile.
La liberté de choisir son co-contracteur, on est libre de ne pas co-contracter avec une personne. Limite :
droit de préemp on : un contractant se voit imposer son partenaire. Les critères de sélec on de co-
contractant doivent respecter la loi. (Aucune discrimina on tolérée)
Liberté pour les par es de déterminer le contenu et la forme de leur contrat
3. Les limites de la liberté contractuelle
Limite trouve son origine dans le solidarisme contractuelle : elle xe un certain nbr de limite art 1102 CC :
la liberté contractuelle ne s’applique que dans les limites de la loi. Les législateurs ont du entreprendre de
recons tuer une solidarité entre les individus au pro t des catégories sociales faibles, le législateur
comme le juges on crée diverses obliga ons précontractuelle ou contractuelle a n que les
par es « fortes » n’abusent pas de leur situa on. Certains domaines sensibles ont été soustrait à la
liberté contractuelle ex : les retraites, la sécu sociale, législa on rela ve aux HLM, rela ve au
surende ement des individus … protec on des par es faibles et sanc on des abus des puissants. Le juge peut
imposer des condi ons très strictes en ma ère de clauses abusives

B) Le principe de la force obligatoire


Règle fondamentale selon laquelle les contrats légalement formés ont force obligatoire doivent être
exécutés sous peine de sanc on. Art 1103 : principe de la force obligatoire du contrat : « les contrats
enne lieu de loi a ceux qui les ont faits ». Si une par e de respecte pas ses obliga ons elle peut faire
l’objet d’une sanc on. Pacta sunt servanda : les pactes doivent être respectés. Force obligatoire se fonde
sur obliga ons morales, historiques, considéra on technique, l’a ente légi me des par es au contrat. 2
courants de pensées principaux se confrontent pour expliquer/jus er la force obligatoire des contrats :
-Le D est tenu au contrat parce qu’il la voulu = autonomie de la volonté explique la force obligatoire.
Cependant la volonté ne peut pas être toute puissante, on ne peut pas faire tout ce qu’on veut ex :
commerce de drogues
-un contrat est obligatoire que parce que la loi en dispose ainsi. Que parce que la loi nous l’a dit =
explica on posi viste de la force obligatoire. (Elle ne vient pas de la volonté mais du système juridique
qui la reconnait).
Entre ces deux posi ons ; certains auteurs tentent d’expliquer la force d’obliga on du contrat par
2 idées complémentaires :
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-l’u le : la garan t de l’intérêt social du contrat


-le juste : l’équilibre entre les droit et obliga ons des co-contractants.
Si le contrat est u le et juste alors le contrat est obligatoire, s’il n’est ni juste ni u le il ne pourra pas être
de force d’obliga on.

C) principe de bonne foi


Art 1104 du CC : principe de la bonne foi « Les contrats doivent être négociés, formés et exécutés de
bonne foi ». Il rajoute =ment que ce e disposi on est d’ordre publique ce qui signi e qu’on ne peut y
déroger de manière par culière; elle s’implique de manière impéra ve.
Depuis 2016, le principe de bonne foi ,n’est pas seulement requis pendant l’exécu on du contrat
mais s’impose dès le commencement des négocia ons. Ce e bonne foi doit également se maintenir
meme pendant la suspension des obliga ons principales ( pendant la période de suspension du
contrat si il y en a). Egalament ce e bonne foi doit se poursuivre jusque la toute n du contrat
(meme pendant la période de préavis). Elle doit être respecté par toutes les par es au contrat, meme
par les par es dites faibles.
La bonne foi est un devoir générale, un devoir de comportement qui implique que l’on doit être loyal,
franc, ne pas chercher a tromper délibérément le cocontractant. Mais ce e bonne foi connait des
limites puisqu’elle ne concerne que le comportement que doit avoir une par e à l’égard de l’autre.
Autrement dit, un juge ne peut pas u lisé le principe de bonne foi pour mener des poli ques sociales
à grande échelle en favorisant ou sanc onnant un certain type de comportement qu’il jugerai
probléma que. CAD que la bonne foi doit être analysée au cas par cas.Ecouter audio si il manque un
truc ici . Ce e bonne foi s’applique à l’ensemble des contrats quel qu’il soit.

II) La classi ca on des contrats


Chaque catégorie de contrat renvoi à des caractéris ques, des règles spéci ques. 8 catégorie de
contrat.
1) La dis nc on entre les contrats nommés et innommés.
Les contrats nommés sont des contrats qui font l’objet de règlementa ons par culière, les innomés
non.
2) Les contrats synallagma ques et les contrats unilatéraux.
Un contrat synallagma que est un contrat par lequel les par es s’obligent réciproquement l’une
envers l’autre (inverse d’unilatérale). Les obliga ons sont interdépendantes. En d’autres therme, une
obliga on n’a de raison d’être qu’au regard de l’obliga on de l’autre par e.
Un contrat unilatérale est un contrat dans lequel une seule par est engagée, à des obliga ons envers
une autre. L’autre par e n’a pas d’obliga on en retour. (Dona on, prêt a usage). Ce contrat unilatéral
ne doit pas être confondu avec un acte juridique unilatérale tel que le testament par exemple.
Pour apporter la preuve d’un contrat synallagma que il va falloir apporter la preuve que le contrat ai
été dressé en autant d’exemplaire qu’il y a de par s. En revanche art 1376 « l’acte sous signature
privé par lequel une seule par s’engage envers une autre à payer une somme d’argent, livré un bien
ect, ne fait preuve que si il comporte la signature de celui qui souscrit à cet engagement, ainsi que la
men on écrite par lui même de la somme ou de la quan té en toute le res et chi re ».
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3) Les contrats à tre onéreux et les contrats à tre gratuit.


Art 1107 « Le contrat est tre on reux lorsque chacune des par es re oit de l'autre un avantage en
contrepar e de celui qu'elle procure.
Il est tre gratuit lorsque l'une des par es procure l'autre un avantage sans a endre ni recevoir
de contrepar e. »
Un contrat à tre gratuit fait apparaitre un déséquilibre entre les par es au contrat mais ce
déséquilibre est voulu, cela renvoie à tout les contrats qui sont animés par une inten on libérale (ex :
dona on, il faut prouver l’inten on libérale, montrer que la personne a voulu donner sans
contrepar e, si non —> déquali é en prêt). Il existe d’autres contrats à tre gratuit, les contrat réels,
ils portent sur une chose, ex : les prêt à usage, ce peut être un bien meuble ou immeuble.
L’intérêt de ces dis nc on :
-Le contrat a tre gratuit est conclu en fonc on de la personne du cocontractant car ce contrat est
fait en faveur d’une personne PRECISE. Cela signi e que si il y a une erreur sur la personne, le contrat
sera considéré comme nul.
-Les engagements de celui qui fournit un avantage purement gratuit ne vont pas être apprécié par les
juges de manière aussi sévère par les juges en cas de manquement à ses obliga ons.
-L’acte a tre gratuit est toujours plus sévèrement controlé CAD qu’il va nécessité une forme spéciale,
une dona on ne peut être faite que par acte notarié et surtout, l’acte à tre gratuit sera toujours plus
sévèrement taxé.
4) Les contrats commuta fs et les contrats aléatoire.
Un contrat commuta f est un contrat dans lequel chaque par t s’engage a fournir a l’autre un
avantage immédiatement qui est regardé comme l’équivalent de l’avantage qu’elle reçoit. Il se
dis ngue du contrat aléatoire qui est un contrat selon lequel les par es décident d’en faire dépendre
les e ets d’un événement incertain, aléatoire ( ex : assurance). Ces contrats aléatoires existent, sont
valable car les par es sont conscient qu’il dépend d’aléas.
Cela signi e que lorsque le contrat est conclu, une par e ne pourra pas faire valoir un déséquilibre au
contrat.
5) Les contrats consensuels et les contrats formalistes/ solennels
Les contrats consensuels sont ceux qui reposent sur le principe de l’autonomie de la volonté, qui se
forme par le simple échange des consentements entre les personnes. Quel que soit le mode de
consentement de ces personnes (électronique/écrit..). Les contrats formalistes eux, sont soumis à
certaines formes (ex : vente immobilière = acte devant notaire, contrat de mariage = acte notarié.
6) Les contrats de gré à gré et les contrats d’adhésion
Un contrat de gré à gré est un contrat dont les condi ons ont été négociés entre les par es tandis
que les contrats d’adhésion sont des contrats non négociés. Conséquence importante : il existe un
système de protec on des par es faibles dans le cadre du contrat d’adhésion (plafond agios par ex)
7) Les contrats cadre et les contrats d’applica ons
Contrat cadre : Accord par lesquels les par s vont convenir des caractéris ques générales d’une
rela on d’un contrat futur. Ce sont des contrats très importants notamment entre les grandes
sociétés pour des projets. Une fois le contrat cadre déterminé, pour chaque pe te opéra on qui vont
suivre, on va contracté des contrats d’applica ons (plus précis) en fonc on du contrat cadre.
8) Les contrats à exécu ons instantanés et les contrats à exécu on successive.
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Execu on instantanés = se réalise de manière instantanée, les contrats à exécu on successives sont
des contrats dans lesquels les obliga ons d’au moins l’une des par es vont s’étaler dans le temps
(ex : contrat de bail, contrat de travail, abonnements)
Un contrat peut faire par t de plusieurs catégories
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Leçon 2 : La conclusion des contrats
A l’origine, il n’y avait aucune règle concernant la conclusion des contrats. La pra que a montré que
bien souvent, abou r à la conclusion d’un contrat peut prendre beaucoup de temps, des li ges
peuvent apparaitre bien avant que le contrat soit conclu. Des règles ont donc apparus, puis amélioré
par la réforme de 2016. Il existe aussi des pré-contrats.
I) Les négocia ons
Fait référence aux échanges entre les par es avant que ces dernières ne concluent le contrat (aussi
appelé pour-parler). Période cruciale notamment dans les contrats d’a aires. Les négocia ons vont
causés tout un tas de problèmes, notamment de con ance (quels informa ons peut-on révéler par
exemple)
Le principe en la ma ère est celui de la liberté des négocia ons. Il existe deux autres principes, celui
du devoir d’informa on pré-contractuel (qui renvoi au devoir de bonne foi) et le principe de
protec on des informa ons con den els (si pendant la négo des informa ons con den els sont
délivrés, elles doivent le rester, ne peuvent être u lisés si le contrat n’est nalement pas conclu)
A) Le principe de la liberté des négocia ons
On le retrouve à l’ar cle 1112 du CC selon lequel « l’ouverture, le déroulement et la rupture des
négocia ons sont libres ». Ce principe est tempéré dès le deuxième alinéa de cet ar cle, le principe
de bonne foi. Ce principe de bonne foi doit être respecté à chaque instant. Alinéa 3 « En cas de faute
commise dans les négocia ons, la répara on du préjudice qui en résulte ne peut avoir pour objet de
compenser ni la perte des avantages a endus du contrat non conclu, ni la perte de chance d'obtenir
ces avantages. » Les répara ons se limitent à hauteur du préjudice subit lors des négocia ons (ex:
frais de déplacement engagés lors des négocia ons, le gains espérés après conclusion du contrat ne
peuvent pas être réclamés). Celui qui rompt les négocia ons de manière fau ve pourra être
condamné à réparer les préjudices subis. Ces répara ons ne peuvent prendre la forme que de
dommages et intérêts visant à compenser les pertes directement subis (du fait des frais engagés dans
le cadre de la négocia on).
La rupture brutal des négocia ons dans la simple inten on de nuire à son cocontractant peut être
une faute. Ce e faute peut également résulté d’une légèreté blamable (ex : les pourparlers sont très
avancés, prêt a conclure le contrat, nalement pas conclu sans raisons) Arrêt 26 novembre 2003 de
cassa on : négocia on d’une entreprise avec par culier pour racheter leurs parts sociales d’une
société. Pendant ces négocia ons, les ers ont décidés de négocier avec d’autres personnes sans
prévenir la société. Promesse de cession d’ac on, 14 jours plus tard, les par culier disent à la société
que le contrat ne pourra pas être conclu, raison « le comptable est absent », en vérité les par culiers
ont vendu à un ers pendant les 14 jours. Cours de cassa ons a es mé que la société pouvait
réclamé des dommages et intérêts a hauteur des frais engagés pendant les négocia ons.
B) Le devoir d’informa on pré-contractuel
Ce sont les règles de l’ar cle 1112-1 du CC, ar cle nouveau qui consacre un devoir général
d’informa on « Celle des par es qui connaît une informa on dont l'importance est déterminante
pour le consentement de l'autre doit l'en informer dès lors que, légi mement, ce e dernière ignore
ce e informa on ou fait con ance à son cocontractant. » Les informa ons non déterminantes ne
sont pas concernés. Il a été considéré par la jurisprudence que chacun doit se renseigner sur la valeur
du bien ou du service qui est objet du contrat.
Ex : arrêt du 3 mai 2000
photo vendu d’un photographe très connu, l’acheteur savait que c’était des photos extrêmement
cher mais pas le vendeur, le vendeur s’en ai rendu compte ensuite, en jus ce il a été es mé que
c’était au vendeur de détenir ces informa ons.
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C) L’u lisa on des informa ons con den els


Ar cle 1111-2 prévoit une obliga on du respect de la con den alité auquel sont soumis les
di érentes par es lors des négocia ons. Celui qui dévoile des infos con den el, même si le contrat
n’est pas conclu, engage sa responsabilité délictuel. Il est soumis à un devoir de secret. Risque
d’amande.

II) L’o re et l’accepta on du contrat


Ar cle 1113 du CC dispose que « le contrat est formé par la rencontre d’une o re et d’une
accepta on par lesquels les par es manifestent leurs volonté de s’engager ».
A) L’o re
L’o re est une manifesta on unilatérale de volonté par laquelle une personne fait connaitre à un ers
son inten on ferme de contracter à une ou plusieurs autres personnes et il leur fait connaitre
également à ce e occasion les condi ons essen elles du contrat o ert. Ar cle1114 du cc l’o re faite
à personne est déterminé ou déterminable lorsqu’elle comprends les éléments essen els du contrat
engagé et lorsqu’elle exprime la volonté d’être lié en cas d’accepta on. Pour Register l’o re doit
réunir deux condi on : une proposi on ferme et une proposi on su samment précise.
L’o re doit être su samment précise : elle doit comporter les éléments essen els du contrat par
exemple pour une vente, l’o re doit comporter les éléments essen els tel que la chose sur laquelle
porte l’o re mais aussi le prix de ce e chose. La men on prix a déba re par exemple exclu le
caractère précis de la proposi on, ce n’est pas une o re, c’est une invita on à entrer en pourparler.
L’o re doit être ferme : elle doit traduire la volonté irrévocable de l’auteur de l’o re de conclure le
contrat qui est projeté. Autrement dit, lorsqu’elle sera accepté, il sera tenu de tenir le contrat. L’o re
doit être sans équivoque possible. Par conséquent ce e fermeté de l’o re est exclu en cas de réserve
express ou tacite qui sont suscep ble d’entrainer une non forma on du contrat. Certain contrat sont
toujours tacite… Si ce e réserve permet à l’o rant de se désengager arbitrairement de son o re, on
ne peut pas considérer que l’o re est ferme, c’est une simple invita on a entrer en pourparler. En
revanche, en l’absence de réserve perme ant à l’o rant de se désengager arbitrairement, il s’agit
d’une o re ferme qui une fois qu’elle est accepté permet la conclusion du contrat. Ex : lors de la
présence d’une men on qui indique « vente jusqu’à épuisement des stock » , reste une o re ferme
car ne dépend pas de lui, il s’engage..
Ce qu’il faut retenir c’est que l’expression de la volonté de l’o rant est libre, CE QUI SIGNIFIE QUE
CETTE OFFRE PEUT RÉSULTER D’UNE DÉCLARATION ou bien d’un comportement non équivoque de
son auteur, elle peut prendre la forme d’un écrit, d’un son, d’un comportement purement matérielle
(exposi on d’un objet en vitrine assor d’un prix). Dès lors que ce e o re précise et ferme est
accepté, le contrat est conclu.
… L’o re peut elle obliger l’o rant quand bien même le contrat n’a pas été accepté. Il faut envisager
deux situa ons : rétracta on de l’o re puis la caducité de l’o re.
Rétracta on : l’o rant peut-il re rer son o re avant qu’elle soit accepté. Le nouveau droit de 2016
prévoit dans l’ar cle 1115 que tant que l’o re n’ai pas parvenu à son des nataire, l’o rant
(également appelé le pollicitant) peut la rétracter librement. En revanche, dès lors que l’o re est
parvenu à son des nataire, alors elle ne pourra plus être rétracté avant l’expira on d’un délai qui est
xé dans l’o re elle même ou, à défaut, à l’issu d’un délai raisonnable (Ar cle 1116).
En cas de rétracta on prématuré avant le délai convenu ou un délai raisonnable l’o rant peut être
condamné à verser des dommages et intérêts seulement si un préjudice est subit.
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L’o re peut être caduque d’après l’ar cle 1117 « soit à l’expira on d’un délai qui peut être xé par
son auteur ou, a défaut, à l’issu d’un délai raisonnable. » CAD hors de toute rétracta on, l’o re peut
devenir caduque par elle même, elle n’engagera plus l’auteur de l’o re.
B) L’accepta on de l’o re :
Il y a accepta on de l’o re si le des nataire de l’o re exprime son accord total avec la proposi on
(ar cle 1118). Si le des nataire de l’o re répond en souhaitant discuter ou modi er l’o re (prix,
quan té par ex) il n’y aura pas d’accepta on, le contrat ne sera pas formé mais une contre-
proposi on sera faite CAD l’émission d’une nouvelle o re que le pollicitant originel pourra accepter
ou non. En e et, l’accepta on que limite uniquement au seul point de l’accord que le des nataire de
l’o re connaissait ou était en mesure de connaitre au moment de l’accepta on. Par exemple, un
document publicitaire qui con ent une condi on ou une clause par culière a une valeur
contractuelle dès que l’acceptant rapporte la preuve que le document était su samment précis et
détaillé et que ce document a donc eu une in uence sur son consentement. En revanche, si la clause
se situe dans un document post-contractuel (un document établi après l’accepta on) celui qui se
prévaut de ce e clause doit démontrer qu’il a aver son cocontractant de son existence. Ainsi, pour
pouvoir se prévaloir de condi ons générales, le cocontractant doit démontrer qu’elles ont été porté à
la connaissance de l’autre et que l’autre les a acceptées.
L’expression de l’accepta on est libre, elle peut être verbal, express, tacite mais dans tous les cas,
l’accepta on ne doit pas être équivoque. Il est important de dis nguer l’accepta on tacite du silence
gardé par une personne, en e et lorsqu’une personne ne manifeste pas sa volonté par rapport à un
acte juridique ni par une ac on spéciale, ni par une ac on dont on puisse en déduire sa volonté alors
le silence ne vaut pas accepta on tacite. Il faut que le silence soit accompagné de comportement
pour valoir accepta on (ex contrat de bail reconduc on tacite : le silence du bailleur et le paiement
du locataire valent accepta on).
Si l’accepta on n’a pas encore a eint l’o rant, elle peut être rétractée, en revanche, une fois que
l’accepta on a a eint l’o rant, elle ne pourra être rétractée que si ce e faculté est prévu par la loi ou
bien par le contrat.
II) Les avants contrats
Avant même l’exécu on du contrat, il existe des avant contrat, qui perme ent de préparer le contrat
nal.Ils sont nombreux et divers et ont pour objet d’encadrer les négocia ons la plus part du temps.
Le CC règlemente deux avants contrats en raison de leur importance, le pacte de préférence et la
promesse unilatérale de contrat.
A) Le pacte de préférence
C’est un contrat par lequel une par e s’engage a proposer prioritairement à son béné ciaire, de
traiter avec lui au cas où elle se déciderait à contracter (ar cle 1123). Le prome ant peut ne jamais
décider de contracter et le béné ciaire reste libre d’y souscrire ou non. Ex (propriétaire peut faire un
pacte de préférence avec son locataire, il doit proposer son bien en priorité à son locataire)
Le béné ciaire du pacte est créancier d’une priorité contractuelle qui lui confère le droit de
contracter si le prome ant se décide a contracter, le prome ant quant à lui, est tenu d’éme re l’o re
à des na on du béné ciaire en priorité. C’est uniquement si le béné ciaire refuse ce e o re que le
prome ant pourra contracter avec une autre personne.
Que ce passe-t-il si le prome ant conclue le contrat avec un ers? Dans ce cas là, le béné ciaire va
pouvoir obtenir répara on du préjudice qu’il subit. Cela va plus loin puisque si deux condi ons sont
réunis il peut demander la nullité du contrat qui a été réalisé avec le ers et sa subs tu on au ers
dans le contrat. Le béné ciaire du pacte doit apporter la preuve que le ers avait connaissance de ce
pacte, il doit également apporté la preuve qu’il savait que le béné ciaire avait l’inten on de conclure
le contrat. Pour éviter ces situa ons délicates, le ers se voit proposer par la loi ce que l’on appel une
ac on interrogatoire. Un ers qui achète un bien et qui connait l’existence du pacte va pouvoir
interroger le béné ciaire du pacte pour lui demander de con rmer l’existence de ce pacte et sa
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volonté ou non d’en béné cier. A défaut de réponse, le béné ciaire ne pourra plus demander la
subs tu on ou la nullité du contrat.
B) La promesse unilatérale de contrat
Selon l’ar cle 1124 du CC la promesse unilatérale de contrat (PUC) est un contrat dans lequel une
par e (le prome ant) accorde à l’autre (le béné ciaire) le droit d’opter pour la conclusion d’un
contrat dont les éléments essen els sont déterminés et pour la forma on duquel il ne manque que
le consentement du béné ciaire. C’est un contrat préparatoire qui prend le plus souvent la forme
d’une promesse unilatérale de vente (PUV). Il faut dis nguer la PUV de la PSV (Promesse
Synallagma que de Vente = une promesse dans laquelle la réciprocité de vendre et d’acheter se
retrouvent mais le transfert de propriété est simplement retardé jusqu’à l’accomplissement d’une
formalité (acte notarié par exemple), une PSV vaut donc vente)). Dans la PUV, le béné ciaire n’a pas
donné son accord, il n’y a pas eu de rencontre de volonté contrairement à la PSV. Le béné ciaire
d’une PUV va béné cier d’un délai d’accepta on, la PUV est dite a durée déterminée lorsque un délai
pour lever l’op on a été xé. La PUV peut être a duré indéterminé, a défaut de délai chaque par e
peut y me re n a tout moment sous réserve d’un préavis un d’un délai raisonnable. En présence
d’un PUV le béné ciaire possède une exclusivité contractuel sur la forma on du contrat; il peut donc
librement exercer l’op on et si il exerce ce e op on, il accepte d’acquérir et la vente promise est
conclue eN REVANCHE SI IL REFUSE l’op on, l’a vente n’est pas conclue, la vente devient caduque et
cela libère le prome ant qui va pouvoir vendre le bien a une autre personne. Le prome ant en
revanche est dors et déjà engagé a conclure le contrat promis. Dans une PUV est déjà vendeur.
En cas de révoca on de la promesse par le prome ant, le prome ant pourra être sanc onné. Si la
levée d’op on se produit avant la révoca on de la promesse : la vente est devenu parfaite, le
béné ciaire qui est devenu l’acquéreur pourra réclamer des dommages et intérêts au prome ant
mais aussi l’exécu on forcé de la vente. En revanche si la levé d’op on se produit après la révoca on
l’ar cle 1224 du CC prévoit qu’il n’y a pas d’empêchement à la forma on du contrat.
Si le contrat a été conclue avec un ers en viola on de la PUV dont il connaissait l’existence ce
contrat pourra être déclaré nul (ar cle 1224).
…Ra raper premiere heure 9/03
Condi ons de validité des contrats

Une fois que le contrat est conclu, quels éléments font que ce contrat est valide ou non. S’il n’est pas
valide, il peut être annulé.

Pour être valide, le contrat doit reposer sur un consentement entre les par es mais ce dernier doit être
exempt de vices et doit être donné pr une personne ayant la capacité de consen r.

I)consentement non vicié et capacité des par es

En plus de cela, le contrat doit avoir un contenu certain, licite et sa sfaire certaines condi ons de formes
(II)

A) le consentement des par es

Pour produire des e ets de droit, le contrat doit être consen et ce consentement doit être donné par
une personne saine d’esprit (art. 1109 du CC)
L’esprit de la personne ne doit pas être altéré. Il faut donc que ce consentement soit libre et éclairé (art.
1129 du CC) c’est à dire dénué de vices puisque c’est derniers sont suscep bles soit d’entamer la liberté
de la par e qui consent soit d’entamer sa connaissance sur l’objet du contrat.

La prise en considéra on des vices du consentement a été le fruit d’une longue évolu on:








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A l’origine, à Rome, la volonté n’était pas en elle même créatrice d’obliga ons donc il était peu important
que la volonté aie été viciée: seule la tromperie et la violence étaient traitée sous l’angle des délits.

C’est sous l’in uence de la doctrine chré enne que l’importance du consentement exempt de vices est
apparu mais là encore, la moindre erreur commise (si elle était su samment limitée) n’emportait pas
l’annula on du contrat.
Pour qu’une erreur annule le contrat, il fallait qu’elle aie une certaine gravité.

C’est ce que l’on retrouve à l’ar cle 1130 du CC qui dispose que les vices du consentement sont
seulement pris en compte lorsqu’ils sont de telle nature que sans eux, l’une des par es n’aurait pas
contracté ou bien aurait contracté mais à des condi ons substan ellement di érentes (très di érentes).

Il y a donc une nécessité de gravité rela ve à l’erreur pour invalider le contrat. Un souci de protec on de
la morale et de la sécurité imposé en e et qu’une conven on (un contrat) ne peut être remis en cause
pour des raisons fu les.

Ce e gravité du vice s’apprécie de manière concrète (on dit qu’elle se fait in concreto) elle s’apprécie au
regard des personnes et des circonstances dans lesquelles le consentement a été donné.
La personne même des par es joue pour déterminer la gravité du vice.

La preuve du vice de consentement peut être apportée par tous moyens car il s’agit d’un fait juridique et
le juge peut avoir recours à un certain nombre de …

Les vices du consentement sont au nombre de 3:


⁃ la violence
⁃ Le DOL (= la tromperie)
⁃ L’erreur

1. la violence
Il s’agit d’une pression exercée par un co contractant ou un ers sur un autre co contractant pour
contraindre ce dernier à consen r au contrat.
Ar cle 1140 du CC: “il y a violence lorsqu’une par e s’engage sous la pression d’une contrainte qui lui
inspire la crainte d’exposer sa personne mais aussi sa fortune ou celle de ses proches à un mal
considérable”. La violence possède un aspect tout d’abord délictuel (physiquement, nancièrement ect)
mais aussi un aspect psychologique (mentalement).

Concernant l’aspect délictuel, la violence est une contrainte illégi me; contrainte car elle fait peser sur le
co contractant la crainte d’un mal qui peut être physique (menace de mort, de coups et blessures) mais
aussi morale (di ama on, a einte à l’honneur) ou bien pécunier (menace de renvoi, de me re un terme
à un contrat de bail). L’acte cons tu f de la menace ne doit pas être autorisé par le droit.

Qu’en est il lorsque les menaces reposent sur l’exercice du droit autorise ? Lorsque la voix de droit est
détournée de son but (par exemple, Elle vise à obtenir un contrat sans rapport direct avec le droit qu’on
menace d’exercer) ou lorsque ce e voix de droit est invoquée ou exercée pour obtenir un avantage
manifestement excessif, la violence pourra être retenue. La violence doit procurer une crainte
déterminante du consentement de la par e qui en est vic me.

Si la crainte n’est pas inspirée par un co contractant mais d’une situa on extérieure au contrat, par
exemple: est ce qu’il y a violence lorsque l’une des par es exploite une situa on de dépendance
économique, un état de nécessité quelconque dans lequel se trouve son partenaire et où le co
contractant exploité cet état pour lui imposer des contrats à des condi ons auxquelles s’il n’était pas











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totalement libre, n’aurait pas acceptées.

Ar cle 1143 du CC: “il y a également violence lorsqu’une par e abusant de l’état de dépendance dans
lequel se trouve son co contractant à son égard ob ent de lui un engagement qu’il n’aurait pas souscrit
en l’absence du tel contrat et en re un avantage manifestement excessif.
Il faut donc démontrer premièrement un état de dépendance (il peut être économique,
psychologique, a ec f …), il faut ensuite que cet état de dépendance soit abusivement exploité par
l’un des co-contractant. Ce sera au juge de déterminer concrètement si cet état de dépendance à été
exploité de man!ère abusive. 3ème condi on : il faut que la vic me n’ai pas conclu le contrat si elle
n’était pas sous la contrainte, in faut que la contrainte soit déterminante de son consentement. Il faut
en n que l’auteur de l’abus ai re ré du contrat un avantage manifestement excessif. Le seul
déséquilibre entre les par es ne su t pas, il faut que le déséquilibre soit excessif.

Le doll : c’est un comportement malhonnête, un tromperie, qui amène une par e à conclure un
contrat sur une fausse convic on. En d’autre terme, le dol va provoquer l’erreur du co-contractant. Le
dol est prévu à l’ar cle 1137 « c’’est le fait pour un cointrzctznt d’obtenir le consentement de l’autre
par le mensonge ou … cons tue également le dol le fait de dissimuler à l’autre inten onellement une
informa on dont il sait le caractère déterminant pour elle.
Tout comme la violence, le dol présente deux aspects, un aspect délictuel d’une part et
psychologique d’autre part.
Concernant l’aspect délictuel, le dol se caractérise par l’existence de manoeuvre CAD d’actes posi fs
qui visent à créer chez le cocontractant une faussa apparence de la réalité. Il faut qu’il y ai mensonge
sur des éléments du contrats.
Le silence peut-il être consi u f du dol?
Oui, lorsque l’une des par es viol délibérément l’obliga on d’informa on. Ce silence gardé de
manière illégi me peut être cons tu f d’un dol. Il en va de même quand une info essen el est
cachée.
Conformement à l’arret Baldus il n’éxiste pas d’obliga on précontractuel d’in orma on sur la valeur
de la presta on du par un acheteur non professionnel.
La volonté de tromper le co-contractant doit être rapporté par la vic me, le dol doit donc être
inten onnel.
Le dol ect doit avoir induite en erreur le co-contractant. …Dès lors qu’il y a un dol, l’annula on du
contrat pourra être prononcé peu importe l’erreur commise, qu’elle soit excusable ou inexcusable. La
seule limite c’est que ce e erreur doit avoir déterminé la vic me a contracter. Il faut pour que le dol
soit caractérisé, pouvoir apporté la preuve d’une manoeuvre réalisé dans le but de tromper, il faut
aussi rapporter la preuve que la manoeuvre réalisée ai déterminer la réalisa on du contrat.
3) l’erreur
L’erreur est une discordance CAD un décalage entre la croyance de celui qui se trompe et la réalité.
L’erreur est une fausse représenta on de la réalité qui peut entrainer l’annula on du contrat sous
certaines condi ons. Ce e erreur peut porter sur la presta on du co-contractant, mais ce e erreur
peut également porter sur notre propre presta on.
La ques on se pose de savoir si un doute su t a caractériser l’erreur.
Arrêt poussin, cassa on 78 : Un tableau avait été a ribué par un expert à une école de peinture, mis
en vente aux enchères par son propriétaire, lors de ce e vente… exposé au musée du louvre en le
présentant comme étant poten ellement réalisé par le grand peintre Nicolas Poussin. L’expert était
sur que ce n’était pas un Poussin lors de l’exper se. Le propriétaire demande l’annula on pour erreur
sur la substance de la chose. Le soucis est qu’il est simplement possible que ce soit un Poussin, le
caractère authen que n’était pas certain. Et pourtant, Il éxiste bien un décalage entre ce que croyait

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le vendeur et la réalité. Pour la cour de cassa on qui va annuler la vente, il su sait simplement qu’il
existe un décalage entre ce que croyait le vendeur au moment de conclure le contrat et ce que on a
su après la conclusion du contrat. Néanmoins, si une incer tude peut quand même fonder une
erreur, il faut considérer que le doute chasse l’erreur lorsque’un aléa est accepté par les par es. Si on
reprend l’exemple précédent et que le vendeur avait indiqué que le tableau venait poten ellement
de l’école de peinture de peinture, il ne pouvait pas se prévaloir d’une erreur car admet lui même un
doute. Les par es qui acceptent elle même l’existence d’un doute quant au qualité essen el de la
presta on ne peuvent pas ensuite s’en prévaloir pour faire annuler le contrat et ce même si le doute
est levée ultérieurement. L’erreur doit être apprécié au jour de la conclusion du contrat…
Ar cle 1132 prévoit : « l’erreur de droit ou de fait, a moins qu’elle ne soit inexcusable est une cause
de nullité du contrat lorsque’elle porte sur les qualités essen el de la presta on dû ou sur celle du co-
contractant. Il est nécéssaire de dis nguer l’erreur obstacle, l’erreur sur les qualités essen els,
l’erreur sur l’iden té du co-contracteant et les erreurs indi érentes.
1) L’erreur obstacle
C’est une erreur qui entraine toujours l’annula on, un malentendu radical, les par es n’ont pas voulu
la même, l’erreur est si importante qu’elle fait obstacle à la rencontre des volontés. Ex: Une par e
veut vendre un bien, l’autre le louer.

2) L’erreur sur les qualités essen elles de la presta on


Il faut une erreur qui porte sur les qualités essen elles de la presta on mais qui soit aussi excusable.
-Essen elles de la presta on : C’est a dire des qualités qui ont été expressément ou tacitement
convenue et en considéra on desquels les par es ont contractées, qui ont été déterminante du
consentement des par es. Le juge va déterminer ce qui est essen el grâce à ce qui est prévu sur le
contrat, si rien n’est s pulé, le juge va déterminer ce qui est essen el pour l’opinion commune selon
la nature du contrat.
En n l’erreur ne doit pas être inexcusable, autrement dit, si l’on ne pouvait raisonnablement
s’a endre que le co-contractant comme e l’erreur dont il se prévaut, alors sa faute sera dite
inexcusable et il ne pourra pas se prévaloir de son erreur.

3)L’erreur qui ne porte pas sur les qualités essentielles :

Elle est prévu à l’article 1134 du CC, « l’erreur sur les qualités essentiel du cocontractant n’est
pas une cause de nullité sauf dans les contrats conclue en considération de la personne »

L’erreur indi érente : elle n’emporte jamais la nullité du contrat:

-L’erreur qui ne va pas porter sur une qualité essentiel du contrat.

-Erreur sur la personne si l’on est pas sur un contrat intuitu-personae.

-l’erreur sur la valeur, l’évaluation économique de la prestation

-la lésion : déséquilibre signi catif entre les parties.

Il faut faire une distinction entre l’erreur sur la valeur et l’erreur sur le prix ( si l’erreur porte sur la
devise utilisé par ex), si on comptait acheter en dollar et le contrat est en yen, là il y a obstacle.

L’erreur sur la valeur peut tout de même aboutir a l’annulation du contrat si la valeur est stipulé
comme essentiel dans le contrat. C’est notamment le cas dans les contrats d’a aire dans les
relations entre franchiseur et franchisé. Si il y a erreur sur la rentabilité économique de la franchise
par ex.

-Les erreurs sur les motifs (motivations des parties) :

Quels sont les raisons personnels qui ont motivé les parties a contracter ? Ex : des grands
parents achètent un appartement prêt de la faculté pour leur petit ls, le petit ls part faire ses
études à l’étranger, il ne viendra pas y habiter. Le contrat ne peut être annulé.

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Fin révision .

B) La capacité à contracter des parties : Les parties sont-elles capable de contracter?

Le terme de capacité renvoie à l’aptitude à acquérir un droit et à l’exercer. Par conséquent, la


capacité est le principe et l’incapacité est l’exception.

Toutes les personnes sont censé être capable de contracter sauf si un mineur non émancipé ou
un majeur protégé.

…….Sont frappé d’incapacité d’après l’article 1146 du CC, par conséquent, les contrats conclue
par une personne incapable peuvent être frappé de nullité.

Il convient de distinguer deux formes d’incapacité :

- Les incapacités d’exercice

- Les incapacités de jouissance

1) Les incapacités d’exercice

Elles n’empêchent pas d’être titulaire de droit ni d’en acquérir, en revanche, ces incapacités
entravent leur libre exercice. La personne incapable peut donc conclure un contrat mais par le
biais d’un tiers qui va être chargé de le représenté, de l’assister.

Il faut distinguer dans ce cas les mineurs non émancipés des majeurs protégés.

a) Les mineurs non émancipés

Ces personnes sont frappés d’une incapacité générale d’exercice. Ils ne peuvent donc pas, sauf
exception conclure un contrat sans être représenté soit par leur parents soit par un tuteur et un
conseil de famille désigné par un juge des tutelles.

Il existe des exceptions à l’incapacité générale d’exercice :

-Les actes de la vie courante peuvent être accomplie par le mineur seul à condition toutefois que
ces actes soient conclu dans des conditions normales (article 1148 du CC), les actes de la vie
courant accomplissent par le mineur peuvent être annulé par simple lésion (déséquilibre entre les
parties). Toutefois, la nullité n’est pas encouru si cette lésion résulte d’un évènement imprévisible
(article ?)

-Les actes d’administration ensuite, concernent les actes de gestion : ex : conclure un bail,
ouverture d’un compte en banque. Ces actes peuvent être accomplie par l’un des parents ou un
tuteur, sans autorisation du conseil de famille.

Si ces actes sont néanmoins accomplie par un mineur seul, ils pourront être annulés en cas de
lésions.

-Les actes de dispositions, les plus graves : ils engagent le patrimoine du mineur

-aliénation d’un bien du mineur (vente/don)

- …

Ces actes de dispositions nécessitent l’accord des deux parents, si il y a un désaccord entre les
parents, ce sera au juge de tutelle de décider. En ayant toujours à l’esprit que ces actes de
dispositions doivent être fait dans l’interêt du mineur.

Si ces actes de dispositions sont accomplie par un mineur seul, ils pourront toujours être annulé
même en l’absence de toute forme de lésion si un juge est saisie. (Même si le mineur a fait une
bonne a aire si un).

B) incapacité des majeurs protégés

Les personnes majeures béné cient d’un régime de protection lorsque leurs facultés mentales/
physique sont altérés, cette altération de leurs capacités physique ou mentale les empêchent
d’exprimer leurs volontés. La volonté de la personne se trouve empêché, ce qui pose
nécessairement un problème pour la conclusion des contrats.

Plusieurs régimes de protections existent, ils confèrent di érents degrés de liberté en fonction de
leur état physiques et mentales.

-La sauvegarde de justice qui permet au majeur de conclure n’importe quel acte juridique mais si
l’acte est désavantageux pour le majeur, le juge pourra prononcer soit la rescision pour lésion
(compensation pour la personne qui a été lésé) ex : vente en dessous du prix du marché, le juge
pourra prononcer la rescision pour lésion pour compenser le déséquilibre. Mais aussi une
réduction pour excès si le majeur a acheté plus cher que le prix du marché.

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Toutefois, le cocontractant pourra tenter de prouver pour éviter la rescision ou réduction que le
contrat a été passé dans l’interêt de la personne incapable ou bien pourra tenter de prouver que
l’acte à pro té a cette personne incapable. Si le cocontractant qui a conclu un contrat avec
l’incapable arrive a prouver cela, le juge ne pourra pas prononcer la rescision ou la réduction.

Lorsque l’atteinte es plus important, on passe à un régime plus sévère : la curatelle.

La curatelle renvoie à un mécanisme d’assistance de la personne dans les actes les plis graves
de la vie. Le majeur peut continuer a faire seul des actes de gestion/ de la vie courante. La nudité
sera toujours possible si une lésion est prouvée. Toutefois les actes de dispositions qui peuvent
appauvrir la personne nécessite l’assistance d’un curateur sous peine de nullité.

En n, lorsque les atteintes du majeur sont extrêmement grave, on passe dans le régime le plus
protecteur, la tutelle.

La tutelle permet la représentation continue du majeur pour tout les actes de la vie civile sauf les
actes de la vie courante ( a condition qu’il ne soit pas lésionnaire), tous les actes de la vie civile
nécessite l’assistance du tuteur. Tous les actes autre que ceux de la vie courante accomplis par le
majeur sans son tuteur encourent la nullité.

2)Les incapacités de jouissance.

L’incapacité de jouissance signi e pour une personne l’aptitude à être titulaire d’un droit.

En cas d’incapacité de jouissance, la personne ne peut exercer le droit ni par lui même ni par un
représentant. Les incapacités de jouissance sont nécessairement spéciales car elles ne vont viser
que tel ou tel acte particulier et jamais l’ensemble des actes que peut réaliser une personne. Seul
certaines relations contractuelles sont concernés par ces incapacités de jouissance.

Parmis les incapacités de jouissance on trouve notamment des mesures de protections qui visent
les mineurs ( un mineur de moins de 16 ans ne peut pas disposer de ses biens a titre gratuit et les
représentant ne pourront pas non plus le faire à sa place). ………….. mesure d’interdictions de
jouissance :

Pour les personnes qui travaillent dans des institutions qui hébergent des personnes âgées ou
des personnes qui donnent des soins psychiatrique à des personnes âges, ces personnes ne
pourront pas être béné ciaire de dons des personnes dont elles s’occupent. Ces personnes sont
frappés d’interdictions de jouissance, tout contrat passé avec les personnes dont elles
s’occupent encourent la nullité.

II) Contenu et forme du contrat.

Le contenu du contrat est un apport majeur de la réforme de 2016. Désormais il nous est
expressément indiqué par la loi que le contrat doit avoir un contenu licite et certain. Avant la
réforme de 2016, on faisait référence à d’autres objets, l’objets de … et de cause du contrat qui
se retrouvent aujourd’hui regroupé sous le contenu du contrat.

A)Que doit contenir un contrat pour être valide?

L’expression de contenu du contrat est nouvelle et date de la réforme de 2016. Cette expression
regroupe les objets d’objet et de cause … ce qui signi e donc que toutes les décisions de justice
qui ont été rendu précédemment à la réforme en se fondant sur la notion d’objet ou de cause du
contrat sont toujours valable pour la plupart. Si la nouvelle loi a changé les termes, les solutions
elles, restent en grande partie identiques aux solutions antérieures.

Pour étudier le contenu du contrat et les caractéristiques auxquelles il doit répondre, il est
nécéssaire d’étudier les règles relatives aux stipulations du contrat qui vont porter pour une part
sur l’objet du contrat mais également sur son équilibre.

1) L’objet de l’obligation/du contrat

L’objet de l’obligation représente la prestation que l’une des parties s’engage à accomplir au
pro t de l’autre. Pour que le contrat soit valide, cet objet doit avoir plusieurs caractéristiques :

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-Il doit être licite ce qui interdit donc toutes les stipulations contractuelles qui seraient contraire à
la loi ou bien contraire à l’ordre public (article 1162 du CC). Ex : mère porteuse = louer un utérus,
ce type de contrat est tout a fait licite dans plusieurs pays. En France tout ce qui touche a l’être
humain ne peut faire l’objet d’un contrat. Cours de cassation en 91 interdit.

Exposition « our body », expose corp humain, l’exposition était assuré, le contrat d’assurance
était nul car l’exposition était elle même interdite, l’objet du contrat n’était pas licite, car
exposition contraire à l’ordre public.

-Le code civile prévoit que la prestation qui est l’objet de l’obligation doit être possible. En plus
d’être possible, la prestation du contrat doit être déterminé ou du moins determinable par les
parties lorsque l’on lit le contrat.

A ce titre la réforme de 2016 prévoit des règles spéci ques qui précisent la manière dont le prix
doit être déterminé, cela a une incidence en matière de contrat cadre ou de prestation de service
qui sont des contrats pour lesquels il peut être di cile de déterminé le prix.

S’agissant des contrats cadre, l’article 1164 du cc prévoit « il peut être convenu que le prix sera
xé unilatéralement … le juge peut être saisi d’une demande … » Alors même que normalement le
prix doit être convenu par les parties, dans les contrats cadres il peut être déterminé
unilatéralement a condition de justi er de ce prix. Cet article vise a encadrer les contrats cadres
qui sont des contrats dans lesquels les prix ne sont pas toujours xe.

Pour les contrats de prestation de service, l’article 1165 prévoit « a défaut d’accord des parties …
le prix peut être xer … motiver(=justi é) … » Ici, dans le cas où les parties ne se sont pas
accordé sur prix, le contrat est tout de même valable. Le créancier pourra de lui même xer par la
suite le prix à condition de le motiver/justi er. Si il ne peut le justi er et le cout est abusif, le juge
pourra être saisi et le créancier pourra être condamner a verser des dommages et intérêts.

2) L’équilibre du contrat :

Avant la réforme de 2016, le contrôle de l’équilibre du contrat était réalisé par le juge mais de
manière indirect. Aujourd’hui, les articles 1168 à 1171 du CC prévoient certaines règles
relativement à l’existence de contrepartie et relativement aux clauses que l’on appel
déséquilibrante.

a) L’existence de contrepartie

Pour qu’un contrat soit équilibré il faut que les obligations des uns soit équivalentes aux
obligations des autres.

Article 1168 pose une règle étonnante : « le défaut d’équivalence des prestations dans un contrat
synallagmatique n’est pas une cause de nullité des contrats. » Un contrat peut donc être
déséquilibré voir lésionnaire sans que sa validité ne puisse être contesté. Cette solution peu
paraitre surprenante mais peut être justi é (ex erreur sur la valser). Cette solution traduit le
fondement libéral du droit des contrats en rappelant que c’est aux parties elle même de veiller à
l’équilibre de leurs contrats. Quoi qu’il en soit elles sont toujours les meilleures juges de l’équilibre
de leurs contrats. On peut tout à fait imaginer qu’une relation contractuelle soit déséquilibré sur la
partie économique mais qu’une des parties soient gagnâtes sur un autre plan (maison acheté trop
cher mais valeur sentimentale par ex). D’un PDV économique cette règle souligne le fait qu’il est
di cile de xer une valeur objective des biens et services (il y a également une part de
subjectivité). Par conséquent, cette règle favorise la sécurité juridique en évitant que les contrats
soient trop souvent remis en cause.

L’article 1168 réserve un certains nombre d’hypothèse dans lesquels la loi en dispose autrement,
où la loi va permettre de faire annuler un contrat en présence d’un défaut d’équivalence des
prestations. Ainsi, la lésion est admise lorsque l’on a à faire a certaines personnes (mineures,
majeurs incapables). Dans ces cas, cette lésion peu permettre d’annuler le contrat. Les
déséquilibres peuvent aussi être pris en compte dans d’autres situations spéci ques (violence
économique par ex).Elle peut également être retenu dans des contrats spéci ques : en matière
d’immobilier … cession de droit d’exploitation d’œuvre littéraire et artistique.

L’article 1169 prévoit également un contrôle a minima de l’équilibre des contrats, cette article
nous dit que dans des contrats onéreux (=dans lesquels un prix est xé) la contrepartie convenu
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ne doit pas être illusoire ou dérisoire. Par exemple vente de maison contre un euro symbolique (la
contrepartie est dérisoire et en réalité c’est une donation (la taxation n’est pas la même). La nullité
est possible si le contrat est dépourvu de toute contrepartie.

Pour conclure : La contrepartie doit donc exister, néanmoins, le déséquilibre entre les prestations
n’est pas pris en compte pour pouvoir annuler un contrat sauf exception prévu par la loi.

b) Les clauses déséquilibrante.

En ce qui concerne ces clauses déséquilibrante, l’article 1170 sanctionne les clauses qui portent
atteinte à une obligation essentiel en vidant cette obligation de sa substance. Arrêt du 22 octobre
1996, cours de cassation : arrêt chrono post : une entreprise a con é un colis à la société chrono
post, dans ce colis se trouvait toute une documentation qui permettait à une société de
décrocher un marché publique de plusieurs millions d’euros, le colis a été perdu, elle n’a donc
pas pu conclure ce contrat publique. La société réclamait 500 000 francs de dommages et
internet au motif de la perte d’une chance d’avoir pu participer à un marché publique. Chronopost
avait une clause qui plafonnait sa responsabilité au seul cout du service de livraison (30 francs).
Verdict sur ametice : Cette clause de neutralité devait être neutralisé. Cette clause vide l’obligation
du livreur de toue substance, qu’elle livre ou non ce colis, elle se pourrait être condamné qu’à
verser 30 francs. La cours de cassation a considéré cette clause comme abusive car elle portait
sur l’obligation essentiel du livreur qui était vidé de toute substance par cette clause.

L’idée générale de cette solution est qu’on ne peut pas s’engager à réaliser une obligation et
stipuler dans le contrat qu’on ne doit rien en cas de non réalisation de cette obligation.) La forme
du contrat.

Aujourd’hui toutes les clauses qui portent atteinte à l’obligation essentiel sont susceptible d’être
réputé non écrite.

B) La forme des contrats

La forme du contrat est important car dans certains contrats (solennels et réels), le consentement
des parties ne su t pas à former les contrats.

1) Les contrats solennels

Selon l’article 1172 du CC « par exception la validité des contrats solennels … a défaut de
laquelle le contrat est nul sauf possible … » Un contrat solennels est donc un contrat qui pour être
valable, doit respecter une certaine forme.

4 contrats doivent être passé en la forme authentique et cela à peine de nullité. Un contrat passé
en la forme authentique est un contrat passé devant un notaire. C’est lui qui va établir le contrat et
la signature se fera devant lui.

- Les donations

- Le contrat de mariage

- La constitution d’hypothèque

- La subrogation conventionnel par volonté du débiteur.

En dehors de la forme authentique, certains contrat doivent être rédigé par écrit sous peine de
nullité (convention d’indivision, convention collective de travail, vente de fond de commerce,
licence de brevet d’invention … ) La volonté du législateur est de mieux protéger les parties. On
xe les choses plus précisément que par un simple engagement oral.

2) Les contrats solennels

`A coté des contrats solennels, on a les contrats réels qui sont prévu à l’article 1172-3 du CC qui
dispose que « … ». Pour être valable, ces contrats ne se forme que par la remise d’une chose qui
en est l’objet, en l’absence de remise, le contrat sera nul. (Contrat de gage, de prêt, de dépôt).

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Leçon 4 : Les sanctions de la mal formations des contrats.

La réforme de 2016 prévoit 2 sanctions di érente de la mal formation, la nullité d’une part et la
caducité d’autre part.

I) La nullité

La nullité consiste en un anéantissement rétroactif du contrat. C’est à dire que le contrat est
censé n’avoir jamais existé. Si la nullité doit normalement être prononcé par le juge, le nouvel
article 1178 du CC prévoit désormais que les parties peuvent constater cette nullité d’un commun
accord. Ce la signi e que la nullité conventionnelle est désormais admise. Cela nécessite de
passer une convention d’annulation (passer un contrat pour en annuler un).

En dehors de ce cadre d’annulation conventionnel, la plupart des annulations sont prononcé par
le juge. l’action en nullité devant le juge repose sur la distinction entre les nullités absolus et les
nullités relatives. Qu’elles soient absolus ou relatives, une fois annoncées, les nullités produiront
les mêmes e ets.

A) La distinction entre les nullités absolus et les nullités relatives.

Article 1178 du CC « La nullité est absolu lorsque la règle violé à pour objet la sauvegarde de
l’intérêt général. Elle est relative lorsque la règle violé à pour seul objet la sauvegarde d’un intérêt
privé. »

La nullité relative sanctionne qui a méconnu un intérêt particulier. Parmi ces règles qui sont violés
et qui sont des causes de nullité relative, l’article 1131 nous indique par exemple que les vices du
consentement sont des causes de nullité relative du contrat. De même en ce qui concerne les
incapacités, un contrat passé par un incapable est une cause de nullité relative du contrat. La
capacité vise a protéger la personne même, cela vise a méconnaitre son intérêt particulier. Ce
sont des causes de nullité relative.

Il y a 2 conséquence à cela :

-Une nullité relative ne peut être invoqué que par certaines personnes seulement. CAD par les
personnes que la loi a entendu protéger en ce que leurs intérêts particulier a été méconnu. Seul
les victimes de violences, de doll, les incapables ou leurs représentant peuvent l’invoquer. Ni les
héritiers de ces personnes, ni le ministère publique ne peuvent soulever la nullité à l’issu d’un
procès. Il en va de même du juge, en e et, il ne peut pas d’o ce soulever une nullité relative à
l’occasion d’un procès.

Par exception la jurisprudence admet que le juge peut soulever d’o ce certaines nullité relative,
notamment en présence de clauses abusives.

-Cette nullité relative peut être couverte par la con rmation (article 1181 et 1882 du CC). La
con rmation est l’acte par lequel celui qui pouvait se prévaloir de la nullité relative y renonce
(après la découverte du vice). Le contrat annulable devient donc valable et ne pourra plus être
annulé sur ce fondement.

Pour ce faire nous avons une action interrogatoire qui est désormais o erte au cocontractant a n
de purger ces éventuelles causes de nullités en demandant à la partie de se prévaloir de conclure
le contrat ou non.

La nullité absolu quand a elle sanctionne le contrat qui a méconnu une règle qui protège l’internet
général, cela concerne notamment les cas dans lesquels le contenu du contrat inexistant, illicite
ou immoral. Cela concerne aussi les cas dans lesquels il y a un défaut de consentement de l’une
des parties. Mais aussi le respect des exigences de formalités et la fraude.

2 Conséquence :

-L’action en nullité peut être intenté devant un juge par tout intéressés (dès qu’il a un intérêt
quelconque à agir) : le cocontractant en lui même, ses héritier, créanciers, service publiques ect..

Le juge peut également soulever d’o ce de tels nullités à l’occasion d’un litige.

-Puisque l’action intervient par tout intéressé, la nullité absolu ne peut faire l’objet d’aucune
con rmation.

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B) Les e ets de la nullité

La nullité peut être prononcer par le juge, totalement lorsque’elle vise l’ensemble du contrat, ou
partiellement lorsqu’elle vise qu’une partie du contrat ou une clause du contrat en particulier.

Parfois, la loi va préciser que l’annulation d’une clause du contrat ne peut pas avoir d’e et sur le
reste du contrat. C’est le cas par exemple des clauses abusives. Si la clause est réputé non écrite
par le juge, le reste du contrat reste valable. (Arrêt chrono post par exemple)

En l’absence de précision, l’article 1184 du CC précise que lorsque la cause de nullité n’a ecte
qu’une seule ou plusieurs clauses du contrat, elle n’emporte la nullité de l’acte entier que si les
clauses constituaient un élément déterminant du consentement des parties.

Une fois la nullité du contrat prononcé, le contrat annulé est censé ne jamais avoir existé. Les
parties doivent être remise dans le même état que si elles n’avaient jamais contracté. Cela pose
problème, notamment lorsque le contrat a déjà commencé à être exécuté. Entre les parties au
contrat, les prestations ayant été exécutés doivent donner lieu à des restitutions.

Les restitutions se distinguent selon qu’elles sont dites « en principale » par exemple si un bien a
été fourni il doit être restitué en nature, si un service a été donné, il doit être restitué en valeur et
les sommes d’argents vont être restitué au taux d’intérêt légal.

Il y a aussi des restitutions dites complémentaire qui vont venir compléter les restitutions
principales et qui portent sur les fruits civiles que vont produire les biens (revenu locatif par
exemple), ces fruits vont devoir être restitué en valeur mais on va aussi devoir restitué la
jouissance des biens.

A l’égard des tiers, ces restitutions vont se manifester si le bien a été l’objet d’une revente. Ex : on
vend un bien a une personne, suite a cette vente, la personne a qui on a vendu le bien décide de
le vendre a une autre personne a son tour. Que se passe-t-il si la première vente est nulle?
Situation complexe : le droit nous dit que l’annulation d’un contrat entraine l’annulation de tous
les contrats qui portent sur le même objet.

Des atténuations existent a n de protéger les tiers.

En matière mobilière, le processeur de bonne foi pourra s’opposer à la restitution du bien. DE


BONNE FOI : il ne doit pas être au courant du vice du contrat initial.

En matière immobilière, le sous acquéreur peut également se prévaloir de sa bonne foi et il


béné ciera alors d‘une prescription écourté. Si on possède un bien immobilier, qu’on pense
posséder, au bout de 30 ans, même si le véritable propriétaire se présente avec le titre de
propriété, la personne qui y vit depuis 30 ans est considéré comme véritable propriétaire par la loi
= Prescription acquisitive

En matière de revente, le sous acquéreur va pouvoir jouir de la même prescription mais abrégé,
elle dure 10 ans au lieu de 30 ans

De manière plus générale : Le tiers pourra se prévaloir de la propriété apparente CAD que si le
tiers arrive a faire la démonstration qu’il était de notoriété publique que la personne qui lui a vendu
le bien apparaissait comme véritable propriétaire, il pourra éviter d’avoir a restituer le bien au nom
de la propriété apparente

II) La caducité

La caducité vise les hypothèses dans lesquelles les contrats perdent au cours de leurs exécutions
l’un des éléments qui était nécéssaire a leurs existences . On dit alors que le contrat tombe. Selon
l’article 1186 : la caducité frappe un acte régulièrement formé qui perd après sa conclusion un
élément nécéssaire à sa validité en raison du fait de la survenance d’un événement indépendant à
la volonté des parties. Ex : un contrat porte sur un bien particulier mais ce bien vient a disparaitre
pour une raison x (incendie par exemple) le contrat tombe et est considéré comme caduc. Cette
caducité ne vaut que pour l’avenir, si le contrat a commencé a être exécuté, toutes les prestations
qui ont déjà été fourni ne donneront pas lieu a restitution. Néanmoins, dans certains cas
particuliers , on pourra admettre des restitutions.

Le contrat peut également être caduc lorsque’il s’insert dans une opération économique plus
large, qui va comprendre un ensemble de contrat dont certains cessent d’être exécutés. Ex : un
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contrat de mise a disposition de photocopieuse, adossé à se contrat il y a un contrat de
maintenance de photocopieuse. Si le contrat de MAD cesse, le contrat de maintenance devient
caduc. Les alinéas 2 et 3 de l’article 1186 dispose a ce propos « lorsque l’éxécution.. « 

Leçon 5 : les e ets du contrats entre les parties

Les contrats légalement formé tiennent lieu de loi a ceux qui les ont formé. (Article 1103 du CC)
Ce qui signi e que le contrat s’impose aux parties mais également au juge si il doit statué.

I) la force obligatoire du contrat entre les parties

Le caractère obligatoire du contrat rend ce dernier intangible et irrévocable par la volonté des
parties. Ces derniers se doivent donc exécuter leurs obligations contractuelles de bonne foi

A) L’irrévocabilité et l’intangibilité du contrat.

Irrévoccable = ne peut être révoqué, intangible : ne peut être modi é.

Le contrat ne peut pas être révoqué/modi é par la volonté d’une seule des parties. Ce qui signi e
donc a contrario que seul la volonté conjointe des parties au contrat peut permettre sa
modi cation ou sa révocation.

1) la révocation conjointe du contrat

Selon l’article 1193 du CC, les conventions ne peuvent être révoqués que du consentement
mutuel des parties. C’est le principe du mutuus dissensus.

1.1) Le principe du mutuus dissensus

La révocation du contrat n’est possible que … co…

Mais les parties ne doivent pas simplement d’entendre sur le motif de la révocation, elles doivent
aussi s’entendre sur l ‘étendu de la révocation du contrat. Elle peut agir de façon rétroactive ou ne
valoir que pour l’avenir. Si aucune précision n’a été apporté par les parties sur ce point, la
jurisprudence considère que la révocation a un caractère nécessairement rétroactif (ce qui
implique des restitutions) sauf en ce qui concerne les contrats a exécutions successives.

1.2) Les dérogations au principe

A titre dérogatoire, la révocation est rendu possible par une manifestation unilatérale de volonté
(d’une seule partie) lorsque cette possibilité est prévu par la loi ou bien lorsqu’elle a été prévu par
les parties elle même dans leurs contrat.

Parmis les dérogations d’origine légal on trouve les contrats a duré indéterminés. Dans les CDI,
l’article 1211 nouveau du CC nous indique : « l’une ou l’autre des parties peut y mettre un terme a
tout moment. » ici, la révocation est possible de manière unilatérale. Cette règle existe car il en
existe une autre : le principe de prohibition des engagements perpétuelles : on ne peut pas
s’engager en droit jusque la n de notre vie.

La révocation unilatérale dans ce cas est subordonné au respect d’un délai de préavis qui sera
soit contractuellement prévu ou bien a défaut de précision la loi prévoit un délai « raisonnable ».

Que se passe-t-il en cas de non respect du préavis raisonnable? —> dommages et intérêt.

Certains contrats a duré déterminé autorise la révocation unilatérale, notamment chaque fois que
la nature du contrat rend légitime cette révocation unilatérale. C’est île cas du contrat de bail par
exemple.

Parmis les dérogations d’origine conventionnel on trouve les clauses de dédit qui vont permettre
à l’une des partie de se délier de son obligation contre une somme d’argent c’est ce que l’on
appel en droit les arrhes (=indemnisations). On trouve également des clauses de résiliations qui
permettent à l’une des parties ou à l’autre de mettre un therme au contrat de manière unilatérale
et de manière discrétionnaire (=sans se justi er).

2) La modi cation conjointe du contrat

En raison du principe de la force obligatoire, toute modi cation du contrat suppose un nouvel
accord de volonté entre les parties (ARTICLE 1193 du CC ). Si un accord entre les parties à lieu,
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cet accord s’impose a elles. Selon l’importance de la modi cation, on se retrouvera soit en
présence d’un nouveau contrat, soit en présence du même contrat mais modi é.

Une partie ne peut pas décider de modi er le contrat par sa propre initiative, même si les
circonstances le justi e. Là encore, Des dérogations conventionnelles peuvent être admise. Par
exemple, il existe ce que l’on appel des clauses d’adoptions automatiques qui peuvent permettre
la modi cation au contrat : clause d’indexation, c’est une clause qui va permettre de faire évoluer
le prix du contrat en fonction d’un indice particulier.

Les c lauses de renégociations qui vont permettre à l’une des parties d’obliger l’autre a renégocier
le contrat si par exemple il y a une modi cations substantiel des conditions d’exécution du
contrat, c’est ce que l’on appel les clauses de hardship. Ce sont des clauses qui permettent à
l’une des parties de manière unilatérale de demander un réaménagement du contrat en cas de
modi cation des …

B) L’exécution de bonne foi du contrat.

Le principe de bonne foi est prévu à l’article 1104 du cc. Parmi les manifestation de la bonne foi
qui nous interressse il faut envisager un devoir de loyauté qui consiste à ne pas avoir de
comportement de mauvaise foi mais également un devoir de coopération entre les partis CAD
que l’exécution des obligations par les parties implique des initiatives de la part des cocontractant
a n que les prestations soit réalisés au mieux.

-le devoir de loyauté :

Il faut distinguer le créancier du débiteur en ce qui concerne le devoir de loyauté.

S’agissant du créancier : ce dernier doit éviter le plus possible d’avoir recours à des manoeuvres
qui rendraient l’exécution du contrat impossible ou bien plus di cile. Ex : un créancier ne peut
pas délivrer de commandement de payer pendant une période de vacance dans le but de le
mettre dans l’impossibilité d’exécuter ses obligations dans les délais. Il est de mauvaise foi si il se
sert de ce commandement de payer que le débiteur ne pouvait pas réaliser

S’agissant du débiteur : celui ci doit exécuter la prestation le plus dèlement possible à son
engagement. Le débiteur ne doit pas se mettre dans une situation dans laquelle il lui serait
impossible d’exécuter sa prestation. Cas célèbre : cas de la surréservation des avions.
Jurisprudence a décidé 17/01/2001 :

« Lorsqu’il recourt la surr servation, l'agent sait parfaitement qu'il risque de se mettre dans
l'impossibilit d'honorer le contrat pourtant librement propos et accept par lui ; que d s lors, la
loyaut impose l'agent d'informer le touriste de cette situation et de ce risque avant la
signature ; qu' d faut, le professionnel se met en situation de ne pas pouvoir satisfaire ses
obligations et s'engage donc de mauvaise foi ; ».

II) la force obligatoire du contrat à l’égard du juge :

La force obligatoire interdit au juge de s’immiscer de façon trop importante dans les prévisions
qui on été opéré par les parties lors de la conclusion du contrat.

Cela signi e qu’en principe le juge a un simple pouvoir d’interprétation du contrat qui ne doit pas
conduire a dénaturer la volonté des parties.

Au delà de çela, la réforme de 2016 du droit des obligations a créer une exception a la force
obligatoire du contrat en conférant au juge le pouvoir de modi er les stipulations contractuelles
dans certaines circonstances.

A) L’interprétation du contrat par le juge

L’interprétation du contrat par le juge n’est possible que si les clauses du contrat sont obscurs.
En présence de clauses clairs et précises, elles ne peuvent être interpréter sous peine de
dénaturer le contrat.

« interpretatio cessat in claris » (on n’interpr te pas un texte clair).

Les articles 1188 à 1192 o rent un guide d’interprétation des contrats, ce guide n’a pas un
caractère impératif.

Le juge peut employer une méthode subjective d’interprétation, le principe est de rechercher
quelle était l’intention commune des parties contractantes. Cette recherche ne va donc pas
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s’arrêter au sens littérale du texte puisqu’il n’est pas clair. Dès lors, si il y a plusieurs interprétation
possible il faudra toujours privilégier l’interprétation qui est la plus en harmonie avec l’économie
générale du contrat CAD celle qui favorise le mieux l’équilibre entre les parties.

Le juge peut également employé une méthode objective d’interprétation en faisant appel à la
bonne foi par exemple ou à l’équité (des règles de justices), il pourra aussi se référer à des usages
qui sont communément admis dans un domaine du monde des a aires. On va prendre en compte
des éléments extérieurs au contrat, objectif, pour en interpréter les clauses.

Le juge ne cherche pas ici a modi er le contrat mais simplement a déterminer ce que cherchait
les parties. Si les clauses sont claires il n’a pas le droit de les interpréter ou les modi er. Toutefois,
depuis 2016, la loi prévoit dans certaines circonstance qu’il peut modi er le contrat.

B) La modi cation du contrat par le juge

Avant 2016, aucune considération de temps, d’équité, de la justice n’était admise par les juges
pour permettre de modi er les contrats. Le juge était soumis aux prévision s contractuelles du
départ. Canal de Craponne : PDF, 16e siècle : entretien canal payé 3 sous, avec le temps, 3 sous
était devenu une somme dérisoire.AU XIXeme siècle, le propriétaire est aller voir un juge pour
revaloriser la redevance au court du franc actuel. Le juge a refusé du fait de la force obligatoire du
contrat.

Ce principe qui était celui du refus de la théorie de d’imprévision, connait depuis 2016 une
exception : l’admission d’un principe de révision pour imprévision. Ce principe de révision du
contrat pour imprévision est prévu au nouvel article 1195 du CC :

« Si un changement de circonstances impr visible lors de la conclusion du contrat rend


l'ex cution excessivement on reuse pour une partie qui n'avait pas accept d'en assumer le
risque, celle-ci peut demander une ren gociation du contrat son cocontractant. Elle continue
ex cuter ses obligations durant la ren gociation.

En cas de refus ou d' chec de la ren gociation, les parties peuvent convenir de la r solution du
contrat, la date et aux conditions qu'elles d terminent, ou demander d'un commun accord au
juge de proc der son adaptation. d faut d'accord dans un d lai raisonnable, le juge peut, la
demande d'une partie seulement, r viser le contrat ou y mettre n, la date et aux conditions
qu'il xe. »

3 conditions sont donc désormais requises pour que le juge puisse modi er un contrat en cours :

-un changement de circonstances imprévisible lors de la conclusion du contrat.

-ce changement de circonstance imprévisible rende l’exécution du contrat excessivement


onéreuse pour l’une des parties

-la partie concerné par ce changement de circonstances (celle qui en sou re) n’ai pas accepté
d’en assumé le risque.

Une fois ces conditions réunis, le juge a potentiellement le pouvoir de modi er le contrat prévu a
l’article 1195. Ce pouvoir de révision demeure très encadré. Ce n’est qu’en cas d’absence
d’accord des parties pour modi er le contrat et à la demande de l’une d’entre elle seulement que
le juge pourra modi er le contrat à sa guise voire même le résoudre (= y mettre un terme).

Risqué car le juge prend la décision qu’il souhaite, il n’est donc pas dans l’intérêt des parties de
faire la demande au juge, il vaut mieux qu’elles négocient entre elles.

Leçon 6 : les e ets du contrat à l’égard des tiers

Selon l’article 1199 du CC le contrat ne créer d’obligations qu’entre les parties. Autrement dit les
tiers qui n’ont pas consentit au contrat ne peuvent pas se voir imposer des obligations ni se voir
reconnaître des droits en raison de ce contrat auquel ils ne font pas partie. Le tier qui n’a pas
consentit à la convention ne peut se voir imposer des obligations, ni se voir reconnaitre des droits
au titre de cette convention. Les contrats ne peuvent donc rendre créancier ou débiteur que les
parties elles memes et non les tiers. C’est ce que l’on nomme l’e et relatif du contrat. Il a un e et
relatif aux seuls parties, ils ne concernent pas les tiers.



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Néanmoins, le contrat ne demeure pas totalement sans e et vis-à-vis des tiers, D’une part, le
contrat n’est pas indi érent aux tiers en raison du principe de l’opposabilité des contrats. D’autre
part, nous verrons également qu’il existe des dérogations au principe de l’e et relatif du contrat

I) L’opposabilité du contrat corollaire de l’e et relatif

Il ne faut pas confondre e et relatif et opposabilité même si les deux vont de paire. En e et si les
tiers ne peuvent pas être lié par les e ets du contrat (e et relatif), le contrat n’en demeure pas
moins un fait social qui s’impose à eux, il leur est opposable.

Cela est exprimé par l’article 1200 du cc qui précise que les tiers doivent respecter la situation
juridique créée par le contrat (opposabilité).

Les aricles 1200-2 et 1201 nous fournissent des illustrations d’opposabilité. Il faut distinguer 2
situations :

-Selon que les tiers se voient opposé l’existence du contrat par les parties à ce contrat.

-Selon que les tiers invoquent l’existence du contrat contre les parties.

En ce qui concerne l’oposabilité du contrat par les parties aux tiers, ce qu’il faut comprendre c’est
que pour les tiers, le contrat est un fait pur et simple qui s’impose à eux même si ils ne sont ni
créancier ni débiteur. En d’autres termes, les tiers doivent respecter la situation juridique créée
par le contrat. Dès lors, si un tiers se rend complice de la violation d’un contrat en aidant par
exemple le cocontractant a violer ses obligations alors il engagera sa responsabilité. La partie
violé pourra opposé à ce tiers le contrat en lui demandant des dommages et intérêts.

En ce qui concerne l’opposabilité du contrat par les tiers aux parties, ce qu’il faut comprendre
c’est que les tiers à un contrat peuvent l’invoquer à leurs pro ts. Autrement dit, ils peuvent
invoquer la situation économique créée par le contrat à leurs pro ts. Le contrat va pouvoir être
utilisé par les tiers comme un élément de preuve. Imaginons que nous avons un voisin un peu
trop bruyant, on décide de l’emmener en justice. Il dit que ce n’est pas notre voisin, qu’il n’habite
pas dans cet immeuble. Si l’on a connaissance de son contrat de bail et que nous en avons une
copie, on pourra invoquer ce contrat pour prouver que la personne est bien le voisin qui cause un
préjudice. Les tiers peuvent utiliser le contrat comme un élément de preuve. Mais en plus de
pouvoir l’utiliser comme un élément de preuve, les tiers peuvent également invoquer le non
respect par l’une des parties à un contrat de ses obligations si ce manquement leur a causé un
dommage. Lorsque l’on est victime d’un dommage en dehors de toute procédure contractuel, il
faut le prouver devant le juge. Encore faut-il trouver le responsable et prouver qu’il y a eu un
manquement de sa part. Parfois le préjudice subit trouve son origine dans un manquement
contractuel alors que nous ne faisons pas partit de ce contrat.

Les tiers peuvent également invoquer un contrat a n d’échapper à une obligation dont ils seraient
sinon tenus. Ex : Un assureur par exemple, chargé d’indemniser les victimes de dommages, peut
se prévaloir d’une transaction (un contrat) par laquelle l’assuré et un tiers ont convenu d’une
limitation du montant du préjudice. Imaginons un accident avec un chau ard qui a créer un
accident de la circulation. Ce chau ard s’entend avec la victime pour limiter le préjudice à 10 000
euros. Une fois cette transaction passé, l’auteur ne pourra pas réclamer a l’assureur une
indemnisation au delà de 10k même si l’expert estime les dégâts à plus. Même si il réclame,
l’assureur qui est une partie tiers à cette transaction pourra utiliser cette transaction pour limiter
l’indemnisation.

II) Les dérogations a l’e et relatif

Il existe plusieurs dérogations qui sont des mécanismes qui vont permettre à un tiers d’intervenir
directement dans un contrat alors même qu’ils sont des tiers à ce contrat.

Parmius ces dérogations on trouve tout d’abord ce que l’on appel l’action oblique :

On la trouve a l’article 1341-1 du CC :

« Lorsque la carence du débiteur dans l'exercice de ses droits et actions à caractère patrimonial
compromet les droits de son créancier, celui-ci peut les exercer pour le compte de son débiteur, à
l'exception de ceux qui sont exclusivement rattachés à sa personne.
L’action oblique est une action qui permet a un créancier de préserver sa possibilité de récupérer la
dette dont il est créancier. Imaginons qu’une banque ai fait un prêt à un particulier, celui)ci s’engage
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»

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donc à rembourser. La banque a prêter car le débiteur à un certain nombre de bien immobilier pour
lesquels il perçoit des revenus chaque mois. Si il cesse de recevoir ces paiements, il s’appauvri et la
banque risque de ne jamais pouvoir se faire rembourser. Pour éviter cela, la banque va pouvoir agir
a la place de son débiteur pour réclamer aux locataires de payer les loyers aux propriétaires. C’est
ce que l’on appel l’action oblique.
L’action oblique est une action par laquelle un créancier qui est tiers au contrat va exercer les droits
de son débiteur à l’encontre d’un de ses propre débiteur. L’idée de l’action oblique est évidente, il
faut éviter que le débiteur, insolvable, néglige d’exercer ses droits au préjudice de son créancier.
Le paiement de ces loyers impayé va permettre de rétablir la solvabilité du débiteur, et le créancier
qui a agit à sa place aura plus de chance de se faire payer

B) l’action Paulienne

L’article 1341-2 du CC dispose que « le créancier peut aussi agir en son nom personnel … »

Si le débiteur décide de s’appauvrir volontairement dans le but de ne pas régler sa dette au


créancier, le débiteur ..

Si on arrive a démontrer qu’il y a une fraude, qu’il s’est appauvri délibérément pour ne pas régler

L’action paulienne se distingue de l’action oblique car elle suppose une fraude du débiteur et non
pas une simple négligence. L’action est donc engagée par un créancier contre un débiteur qui a
fait un acte en fraude de ses droits. Par exemple lorsque’il a sciemment organisé son insolvabilité,
ou bien lorsqu’il a simplement réduit la valeur de son patrimoine dans le but de faire obstacle, de
rendre vaine, l’exercice de toute voix d’exécution. Par conséquent, les biens qui ont été aliéné
(=vendus/cédés) vont rester dans le patrimoine du débiteur du débiteur CAD du tiers. Cela signi e
que l’acte fait en fraude des droits du créancier reste valable, l’acte de vente reste valable, les
biens restent dans le patrimoine du tiers. Mais le créancier peut faire comme si l’acte d’aliénation
n’avait jamais eu lieu et il peut donc saisir ces biens comme si il n’était jamais sortit du patrimoine
de son débiteur (sur le fondement de l’action paulienne). Le tiers pourra évidemment se retourner
contre le créancier.

Leçon 7 : L’inexécution du contrat

Que se passe-t-il lorsqu’une des parties n’exécute pas ses obligations contractuelles?

En cas d’inexécution du contrat l’article 1217 du CC prévoit que des sanctions en nature peuvent
être mises en oeuvre par le créancier. Elles sont au nombre de 4.

En plus de ces sanctions, l’article 1217 du CC nous indique également que si le créancier a subit
un dommage du fait de l’inexécution du débiteur il pourra également demander réparation des
conséquences de l’inexécution sur le fondement de la responsabilité contractuelle.

I) Les actions en nature

Selon l’article 1217, 4 sanctions en nature peuvent être mise en oeuvre par le créancier d’une
obligation qui n’a pas été exécuté. Ces sanctions peuvent se cumuler les unes aux autres si elles
ne sont pas incompatible :

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-le refus d’exécuter ou la suspension de l’exécution de sa propre obligation par le créancier.

-La possibilité de poursuivre l’exécution forcé en nature de l’obligation.

-La possibilité de demander une réduction du prix.

-La possibilité de provoque la résolution du contrat.

A) L’exception d’inexécution.

Elle est prévue a l’article 1219 du CC, c’est le droit pour une partie de suspendre l’exécution de
ses obligation tant que on co-contractant n’a pas exécuté les siennes.

Pour pouvoir être mise en oeuvre par le créancier, l’inexécution doit

-être su samment grave. Cette inexécution doit a ecté une obligation essentielle du contrat.

-Les obligations entre les co-contractant doivent être réciproques (le contrat doit être
synallagmatique) CAD que chaque obligation doit être causé par l’autre.

-Le créancier qui invoque l’exception d’inexécution doit être de bonne foi, autrement dit, le
créancier ne doit pas avoir lui même contribué a l’inexécution de son débiteur.

Il existe aussi une deuxième forme d’exception d’inexécution prévu a l’article 1220 : il prévoit
l’exception pour risque d’inexécution. Le créancier n’a pas a faire a un débiteur qui ne s’exécute
plus, mais il sait pertinemment qu’il ne s’exécutera plus dans peu de temps.

L’exception pour risque d’inexécution autorise le créancier a suspendre l’exécution de son


obligation dès lors qu’il devient manifeste que son co-contractant ne s’exécutera pas à
l’échéance. Pour pouvoir être mise en oeuvre :

-Le risque d’inexécution doit être manifeste

-les conséquences de l’inexécution doivent être su samment grave.

-le créancier devra être de bonne foi.

Dans les deux cas, l’exception d’inexécution permet de suspendre l’exécution des obligations de
celui qui s’en prévoit (=le créancier) mais le contrat est maintenu. Si le débiteur s’exécute à
nouveau, le créancier aussi devra reprendre l’exécution de ses obligations.

B) L’exécution forcé en nature

Elle est prévu à l’article 1221 du CC : « le créancier d’une obligation peut, après mise en demeure,
poursuivre l’exécution en nature…(véri er) » après mise en demeure du créancier de mise en
demeure, le créancier pourra saisir le juge a n de contraindre le débiteur défaillant à fournir la
prestation qu’il était censé fournir. Par exemple, une somme d’argent pourra faire l’objet d’une
saisi. Sauf toutefois dans certains cas, notamment lorsque l’exécution en nature est impossible
(impossibilité matérielle par exemple, bien volé…) ou qu’elle va porter atteinte à des droits et des
libertés individuel du débiteur. Astreinte peut être xé par le juge = le débiteur doit verser une
certaine somme par semaine tant que l’obligation ne sera pas exécuté.

Il existe une autre limite : l’exécution en nature ne pourra être poursuivi, demandé, si il existe une
disproportion manifeste entre son coût pour le débiteur et son intérêt pour le créancier. La
determination de la disproportion peut être dur a déterminer car les internets ne sont pas toujours
nancier. Prendre exemple handicapé sur l’enregistrement du cours.

En dehors de l’exécution forcé en nature une alternative peut être proposé par le juge au
créancier. Selon l’article 1222 du cc, toujours après mise en demeure, le créancier va pouvoir,
sans passer par le juge, faire exécuter lui même l’obligation. Cela dans un délai et a un cout
raisonnable et il pourra ensuite demander au débiteur le remboursement des sommes qui ont été
engagé a cette n. Ex handicapé vocale.

De la même manière, le créancier va également pouvoir, sans autorisation du juge la destruction


de ce qui a été fait en violation d’une obligation toujours dans un délai et dans un cout
raisonnable et ensuite demander le remboursement au débiteur. Ex statut construction maison

C) La réduction du prix

Selon l’article 1223, le créancier peut, toujours après mise en demeure, accepter une exécution
imparfaite du contrat mais demander une réduction du prix, proportionnellement. Sa décision doit
être noti é au débiteur dans les meilleurs délais.

Il faut distinguer deux situations :

-lorsque le créancier n’a pas payé tout ou parti du prix qu’il devait, il peut le réduire par
noti cation au débiteur. Le débiteur doit alors accepter cette décision de réduction du prix et
cette décision doit être rédigée par écrit. Si le débiteur refuse, l’article reste silencieux, on ne peut
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pas saisir le juge, il devra payer l’intégralité puis demander une réduction par la suite si le débiteur
ne rempli pas ses obligations.

-Si le créancier a déjà payé la totalité du prix, dans ce cas là, soit les parties s’accordent sur la
réduction du prix et donc le débiteur devra rembourser une partie de la somme déjà versée. Soit
les partis ne s’accordent pas sur la réduction du prix et dans ce cas, le créancier peut demander
une réduction du prix au juge.

D) La résolution du contrat

Prévu à l’article 1224 du CC, la résolution du contrat résulte soit de l’application d’une clause
résolutoire soit en cas d’inexécutions su samment grave d’une noti cation du créancier au
débiteur soit en n, d’une décision de justice.

En application d’une clause résolutoire, la résolution peut avoir lieu de plein droit CAD sans
besoin de l’intervention d’un juge dans la mesure où la clause précise les engagements dont
l’inexécution entrainera la résolution du contrat. Il faut donc que la clause prévoit précisément les
engagements inexécutés qui peuvent amené à la résolution du contrat, les clauses de résolutions
doivent être précises.

En cas de litige, le juge pourra contrôler que les conditions d’applications de la clause sont
réunies, mais également que celui qui se prévaut de cette clause est de bonne foi. Il ne faut pas
que la partie qui se prévaut de la clause d’inexécution soit elle même à l’origine de l’inexécution.

En dehors des clauses résolutoire, le créancier peut selon l’article 1226 résoudre le contrat par
noti cation mais cela à ses risques et périls. Autrement dit, après mise en demeure, le créancier
peut résoudre de lui même le contrat en cas d’inexécutions su samment grave du débiteur. Dans
ces cas là, le juge va exercer un contrôle à posteriori de cette résolution et de son bien fondé.
Autrement dit, si le créancier ne parvient pas à prouver la gravité de l’inexécution, alors le juge
pourra le condamner a devoir verser des dommages et intérêts au débiteur.

En n, selon l’article 1226 du CC, la résolution, peut en toutes hypothèses, être demandé en
justice, de manière totale ou partielle.

Dans tous les cas, la résolution met n au contrat, article 1229 du CC, il faut toutefois distinguer
deux situations di érentes. Si les prestations échangés ne pouvaient trouver leur utilité que par
l’exécution complète du contrat résolu, alors la résolution a pour e et un anéantissement
rétroactif du contrat. Si néanmoins les prestations échangées ont trouver leur utilité au fur et à
mesure de l’exécution réciproque du contrat, alors la résolution n’atteint pas les tranches du
contrat qui ont déjà été exécutées, mais ne vaudra que pour l’avenir.

II) L’engagement de la responsabilité contractuelle

Le débiteur qui n’exécute pas ses obligations peut causer un préjudice au créancier. Ce dernier (le
créancier) pourra alors mettre en jeux la responsabilité contractuel du débiteur a n d’obtenir
réparation de son préjudice par l’attribution de dommages et intérêts.

Dans certaines situations, le débiteur pourra toutefois s’exonérer de sa responsabilité (pour ne


pas avoir a verser de dommages et intérêts).

Les parties peuvent également prévoir d’aménager conventionnellement les conditions de mise
en oeuvre de la responsabilité (en xant des plafonds de dommages et intérêts par exemple)

A) Les conditions de la responsabilité

La mise en oeuvre de la responsabilité contractuelle implique 3 choses :

- Elle implique de faire la preuve d’une violation d’une obligation contractuelle

- Elle implique également de ramener la preuve d’un dommage

- Elle implique de rapporter la preuve d’un lien de causalité entre les deux

S’agissant de la violation d’une obligation contractuelle : il faut distinguer si l’on est dans une
obligation de moyen ou d’une obligation de résultat.

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En e et, en présence d’une l’obligation de résultat, le créancier devra prouver que le résultat n’a
pas été atteint pour établir la violation de l’obligation contractuelle. Par conséquent, si le résultat
n’est pas conforme a celui attendu, alors la violation de l’obligation est caractérisée.

Les choses sont plus complexe en présence d’une obligation de moyen : le débiteur promet de
mettre en oeuvre pour remplir son obligation tout les moyens que mettrait en oeuvre une
personne raisonnable a n d’atteindre le résultat promit (ex : médecin). Ici, pour savoir si il y a eu
ou non violation d’une obligation contractuelle, il faudra que le créancier donne la preuve que ces
moyens n’ont pas été mis en oeuvre ou du moins pas correctement (plus di cile dans ce cas).

S’agissant du dommage, il faut que la violation de l’obligation cause un préjudice au créancier. Le


dommage en question peut être matériel/ nancier/moral mais aussi physique/corporelle.

S’agissant du lien de causalité, le dommage doit être mis en relation avec la violation de
l’obligation contractuelle. Autrement dit, les dommages doivent être une suite immédiate et direct
de l’inexécution.

B) L’exonération de la responsabilité

Quand bien même les conditions de la responsabilité contractuelle sont remplies, le débiteur peut
essayer d’échapper à l’engagement de sa responsabilité en se prévalent d’une cause
d’exonération de sa responsabilité. C’est une cause qui est étrangère au débiteur CAD un
évènement extérieur au responsable qui aura joué un rôle causal dans la production du
dommage. Cela peut être par exemple un événement naturel ou social (guerre par exemple).

1) L’Exonération totale de responsabilité, les cas de force majeur

Le débiteur peut s’exonérer totalement de sa responsabilité en rapportant la preuve d’un cas de


force majeur, article 1231-1 du CC. CAD la preuve de la survenance d’un évènement extérieur
imprévisible et irrésistible.

3 conditions doivent être réunis pour que le juge admette l’existence d’un cas de force majeur

-Une condition d’extériorité (il faut que l’évènement soit extérieur au débiteur)

-L’imprévisibilité (l’évènement dont on se prévaut devait être totalement imprévisible), pose


problème car quasiment tous les évènements sont prévisible. Les épidémies ne sont pas
imprévisible par exemple. Jusqu’au covid les épidémies étaient toujours rejeté pour reconnaitre
les cas de force majeur.

- Irrésistibilité, il faut que l’évènement extérieur soit irrésistible. CAD que l’on ne puisse pas
empêcher les e ets de cet évènement extérieur par des mesures approprié.


Par ailleurs, si ces 3 conditions sont retenu, cet évènement extérieur doit entrainer un
empêchement absolu d’exécuter le contrat. Si l’empêchement est seulement momentané le
contrat est suspendu, il reprendra son court quand l’empêchement sera nit. si il est dé nitif
alors le contrat n’a plus d’objet et devra disparaître, dans ce cas le débiteur sera dégagé de
son obligation et ne pourra encourir de responsabilité quelconque.

2) L’exonération partiel

La cause étrangère qui n’a pas les caractères de la force majeur ne peut être exonératoire de
responsabilité même partiellement. Il existe toutefois une exception a cela puisque si la victime (le
créancier) a commis une faute qui a contribué au dommage dont elle se prévaut alors une
exonération partielle de la responsabilité sera admise. Cela va entrainer une condamnation du
débiteur a des dommages et intérêt moindre.

C) l’aménagement conventionnel de la responsabilité

Les règles relative a la responsabilité contractuel ne sont pas d’ordre public, les parties peuvent
s’en écarter par des clauses de contrat. 2 clauses permettent cela :

-Les clauses exclusives ou limitatives de responsabilité

-les clauses pénales

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1) Les clauses exclusives et limitatives de responsabilités.

Ces clauses limitatives et exclusives de responsabilité sont valable selon la loi (ARTICLE 1231-3)
Cependant la jurisprudence et certains textes prévoient toutefois des exceptions a cette validité
notamment en terme de contrat de travail, de contrat de transport de marchandises, ou bien en
présence de clauses qui porte atteinte a une obligation essentielle du contrat.

Par ailleurs le juge ne se gène pas pour privé d’e ets certaines clauses limitatives ou exclusives
de responsabilité lorsqu’il constate que le débiteur qui s’en prévaut a commis une faute dolosive
ou une faute lourde.

2) La clause pénale

Une clause pénale est une stipulation par laquelle les parties xent forfaitairement les dommages
et intérêts qui seront dû en cas d’inexécution du contrat. La particularité de cette clause est
qu’elle n’allège pas le fardeau du débiteur mais l’aggrave. Elle va xer une somme bien supérieur
du préjudice au cas où il est subit.

Le juge peut-il modi er le montant de la clause pénale si il ne correspond pas au préjudice subit?

Selon l’article 1231-5 : lorsque le contrat stipule que celui qui manquera de l’exécuter paiera une
certaine somme a titre de dommages et intérêts, il ne pourra être allouée à l’autre partie, ni une
somme plus forte, ni moindre.

Néanmoins, le juge peut, même d’o ce, modérer ou augmenter la pénalité qui a été convenue
par les parties si il constate qu’elle est manifestement excessive ou dérisoire. Une révision
exceptionnelle par le juge est donc admise.

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