spécifiques mis à sa disposition. Il en existe deux : l’acte administratif unilatéral (Leçon 1),
qui devrait d’ailleurs être appelé la décision administrative unilatérale, tant l’élément
déterminant est ce que l’acte impose aux administrés, en lien avec l’exercice de la puissance
publique. Il est intéressant de constater que la notion de décision administrative s’étend, le
juge acceptant de contrôler des actes qui n’entraient pas dans le champ de son analyse
précédemment. Le régime juridique de la décision n’est plus totalement jurisprudentiel
puisque le Code des relations entre le public et l’administration définit désormais largement
les règles applicables. L’autre moyen d’action de l’administration est le contrat administratif
(Leçon 2), qui répond à des critères d’identification précis, et surtout qui obéit à un régime
juridique très spécifique ; l’administration doit toujours faire prévaloir l’intérêt général ; le
principe de l’immutabilité des conventions ne s’applique donc pas. L’administration va
pouvoir modifier unilatéralement le contrat par exemple, pour l’adapter aux nouvelles
exigences de l’action publique.