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- du chauffage ;
- de l’aération.
Le but de l’air conditionné est de maintenir une température constante programmée, soit par un
apport d’air froid ou d’air chaud, soit par un mixage de ces éléments. Simultanément le degré
d’humidité sera abaissé.
- une meilleure visibilité suite à l’assèchement de l’air réduisant les formations de buées ;
- une vigilance accrue du conducteur par une température contrôlée qui engendre une
diminution de la fatigue ;
- une sensation de bien-être des occupants du véhicule occasionné par une ambiance d’air
agréable.
- une pureté de l’air par un renouvellement de celui de l’habitacle avec de l’air extérieur
filtré.
Une bonne connaissance théorique et pratique d’un système de climatisation est nécessaire pour
pouvoir intervenir correctement, soit au cours de la première installation, soit à l’occasion de
l’entretien périodique ou encore lors d’une intervention de maintenance suite à une anomalie
constatée.
2. Caractéristiques de l'air
L'air atmosphérique est le facteur essentiel de notre environnement intérieur et extérieur.
Il est composé d'un certain nombre de gaz, d'humidité, de poussière et de bactéries. C'est l'air
humide pollué.
Nous appelons:
- Air sec, l'air pur ne contenant aucune poussière ou bactérie et totalement dépourvu
d'humidité.
- Air humide, l'air pur ne contenant aucune poussière ou bactérie mais ayant une certaine
teneur en humidité. C'est un mélange d'air se et d'humidité.
Par exemple, la masse molaire de l'oxygène est de 32 kg, celle de l'azote est de 28 kg.
𝑀𝑎𝑖𝑟 = 28,96 ≈ 29 𝑘𝑔
𝑚 𝑎𝑠
𝑝𝑎𝑠 𝑉 = . 𝑅𝑇 (3)
𝑀
avec:
Exemple: Considérons de l'air sec à 20 °C et à la pression de 1,013 bar. Quelle est sa masse
volumique?
1 𝑉
𝑣𝑎𝑠 = = [𝑚3⁄𝑘𝑔 ] (4)
𝜌𝑎𝑠 𝑚 𝑎𝑠
∆𝐻
𝐶𝑎𝑠 = [𝐽⁄𝑘𝑔. °𝐶 ] (5)
𝑚 𝑎𝑠 .∆𝜃
Cette notion fondamentale ne peut être définie que si l'on convient d'une enthalpie de référence ou
encore d'une température de référence. En climatisation, l'enthalpie de référence ou enthalpie nulle
correspond à l'enthalpie de l'air sec à 0 °C.
𝐻𝑎𝑠
ℎ 𝑎𝑠 = = 𝐶𝑎𝑠 .𝜃 [𝑘𝐽 𝑜𝑢 𝑘𝑐𝑎𝑙] (7)
𝑚 𝑎𝑠
- vapeur d'eau
𝑝 = 𝑝𝑎𝑠 + 𝑝𝑣 (8)
avec:
𝑚𝑣 𝑇
𝑝𝑣 = 462 [𝑃𝑎] (10)
𝑉
1 462 𝑇
𝑣𝑣 = = [ 𝑚 3⁄𝑘𝑔] (12)
𝜌𝑣 𝑝𝑣
L'humidité spécifique (r) peut varier de zéro (air sec) jusqu'à une valeur maximale obtenue lorsque
l'air humide est saturé (rs ).
Avant la saturation, la masse d'humidité est égale à la masse de vapeur d'eau ( mh = mv).
𝑉
𝑚𝑣 = .𝑝 (14)
462 𝑇 𝑣
𝑚𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑠
𝜌𝑎𝑠 = = (15)
𝑉 287 𝑇
d'où:
𝑉
𝑚𝑎𝑠 = .𝑝 (16)
287 𝑇 𝑎𝑠
Par conséquent :
𝑚𝑣 𝑝𝑣
𝑟= = 0,622 (17)
𝑚 𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑠
𝑝 = 𝑝𝑣 + 𝑝𝑎𝑠
donc:
𝑝𝑣
𝑟 = 0,622 [𝑘𝑔/𝑘𝑔𝑎𝑠 ] (18)
𝑝 − 𝑝𝑣
𝑝𝑣𝑠
𝑟𝑠 = 0,622 [𝑘𝑔/𝑘𝑔𝑎𝑠 ] (19)
𝑝 − 𝑝𝑣𝑠
𝑝𝑣,𝜃
𝜑= (20)
𝑝𝑣𝑠,𝜃
Remarque:
1- est compris entre 0 et 100 ( = 0, l'air est absolument sec; = 100, l'air est saturé ).
Exercice:
Montrez que l'humidité relative peut être obtenue avec l'expression suivante:
𝜑. 𝑝𝑣𝑠
𝑟 = 0,622
100𝑝 − 𝜑𝑝𝑣𝑠
On peut écrire :
𝑚 𝑎𝑠 + 𝑚𝑣
𝜌= = 𝜌𝑎𝑠 + 𝜌𝑣 (21)
𝑉
Or on sait que:
𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑣
𝜌𝑎𝑠 = 𝑒𝑡 𝜌𝑣 =
287 𝑇 462 𝑇
Par conséquent:
𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑣
𝜌= + (22)
287 𝑇 462 𝑇
Exercice :
Montrez que la masse volumique de l'air humide peut être aussi exprimée par les deux relations
suivantes:
𝑝 𝑝𝑣 𝑝 𝜑. 𝑝𝑣𝑠
𝜌= − 1,32. 10−3 𝑜𝑢 𝜌= − 1,32. 10−5
287 𝑇 𝑇 287 𝑇 𝑇
calculer la masse volumique d'un air humide pour = 30 °C, = 50% et p = 101325 Pa.
𝑉
𝑣= [𝑚3 /𝑘𝑔𝑎𝑠 ] (23)
𝑚𝑎𝑠
on sait que :
𝑝𝑎𝑠
𝑚 𝑎𝑠 = 𝑉.
287 𝑇
Par conséquent : `
287 𝑇 287 𝑇
𝑣= = (24)
𝑝𝑎𝑠 𝑝 − 𝑝𝑣
Or :
𝑟. 𝑝
𝑝𝑣 =
0,622 + 𝑟
On obtient:
287 𝑇 𝑇
𝑣= 𝑟. 𝑝 = 462(0,622 + 𝑟) (25)
𝑝− 𝑃
0,622 + 𝑟
Cette relation est extrêmement importante, car elle nous permettra de calculer le débit volumique
d'air conditionné en fonction du débit massique d'air sec traité.
𝑞𝑣 = 𝑣. 𝑞𝑚𝑎𝑠 [𝑚 3 /ℎ] (26)
𝐻 = 𝐻𝑎𝑠 + 𝐻𝑣 (27)
Soit une quantité d'air humide contenant 𝑚 𝑎𝑠 d'air sec et 𝑚𝑣 de vapeur d'eau à la température . On
peut écrire:
𝑚𝑣
𝐻 = 𝑚 𝑎𝑠 ℎ𝑎𝑠 + 𝑚𝑣 ℎ𝑣 = 𝑚𝑎𝑠 [ℎ𝑎𝑠 + ℎ ]
𝑚 𝑎𝑠 𝑣
𝐻 = 𝑚𝑎𝑠 [ℎ𝑎𝑠 + 𝑟ℎ 𝑣 ]
et on sait que :
ℎ 𝑎𝑠 = 𝜃 [𝑘𝐽/𝑘𝑔]
Par conséquent :
𝐻
ℎ= = 𝜃 + 𝑟(2490 + 1,96 𝜃) [𝑘𝐽/𝑘𝑔𝑎𝑠 ] (29)
𝑚𝑎𝑠
Cette caractéristique peut être mésurée à l'aide d'un simple thermomètre dit à bulbe sec. C'est l'axe
des coordonnées horizontales.
Cette grandeur peut être mesurée à l'aide d'un hygromètre à cheveux (classique) ou à sonde
capacitive (électronique). La courbe extrême est la courbe de saturation où = 100%.
C'est la température à laquelle il faudrait refroidir un air humide pour que la vapeur d'eau commence
à se condenser.
C'est la température indiquée par un thermomètre dont le bulbe est recouvert d'un coton mouilléet
placé dans un flux d'air (2 m/s) à l'abri de tout rayonnement.
h
r
r h s
4. Opérations élémentaires de traitement de l'air humide
4.1 Réchauffage de l'air humide (apport purement sensible)
La figure (1) représente schématiquement le système qui permet ce réchauffage.
- il entre en 1 de l'air humide d'humidité spécifique r1, d'enthalpie spécifique H1 , qui contient une
masse mas1 kg d'air sec ;
- il sort en 2 de l'air d'humidité spéci.que r2, d'enthalpie spécifique H2, qui contient une masse mas2 kg
déair sec.
On a :
𝑚 𝑎𝑠1 ℎ1 + 𝑄𝑐 = 𝑚 𝑎𝑠2 ℎ2
𝑄𝑐 = 𝑚 𝑎𝑠 (ℎ 2 − ℎ1 ) [𝑘𝐽]
ℎ 2 = ℎ1 − 𝑞𝑓 (33)
On note que:
- il entre en 1 de l'air dont l'humidité spécifique est r1, l'enthalpie spécifique H1 et qui contient une
masse mas1 kg d'air sec ;
- il sort en 2 de l'air dont l'humidité spécifique est r2, l'enthalpie spécifique H2 et qui contient une
masse mas2 kg d'air sec ;
On a :
𝑚 𝑎𝑠1 − 𝑚𝑎𝑠2 = 0
d'ou :
𝑚𝑒
= 𝑟1 − 𝑟2 (𝑒𝑛 𝑘𝑔 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢⁄𝑘𝑔 𝑑 ′𝑎𝑖𝑟 𝑠𝑒𝑐) (35)
𝑚𝑎𝑠
- Le bilan énergétique:
Cette relation est rigoureuse. Pour connaître 𝑞𝑓, il faut connaître ℎ1 et ℎ 2, donc les états 1 et 2 de
𝑚𝑒
l’air humide entrant et sortant, ce qui nous donne également 𝑟1 et 𝑟2 donc , mais il nous faut aussi
𝑚𝑎𝑠
𝜃𝑒 est comprise entre la température de la surface froide et la température de bulbe humide de l’air
sortant mais elle n’est pas exactement connue. Notons que cela n’a aucune importance pratique
pour le climaticien. En effet, le second terme du membre de droite de la relation (38) peut
généralement être négligé vis-à-vis du premier.
𝑞𝑓 = (ℎ1 − ℎ 2 ) (39)
Exemple:
- état 1: 1 = 25 °C; 1 = 50 %
- état 2: 2 = 10 °C; 2 = 53 %
Supposant e = h2 .
- état 1: r1 = 0,0099 kg eau/kg air sec; h1 = 50 kJ/kg d'air sec; h1 = 17,9 °C
- état 2: r2= 0,004 kg eau/kg air sec; h2 = 20 kJ/kg d'air sec; h2 = 5,8 °C
𝑞𝑓 = (50 − 20) − (0,0099 − 0,004) × (4,194 × 5,8) = 30 − 0,143 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔 𝑑 ′𝑎𝑖𝑟 𝑠𝑒𝑐
On montre bien avec cette exemple que le terme (𝑟1 − 𝑟2 )ℎ 𝑒 est négligeable devant le terme
(ℎ1 − ℎ 2 ).
Remarques
La chaleur échangée par unité de masse d'air sec, chaleur latente, est représentée par (ℎ1 − ℎ 3 ).
ℎ = 𝜃 + 𝑟(2490 + 1,96 𝜃)
𝑞ℓ = 𝐾(𝑟1 − 𝑟2 )
𝑞𝑠 = (ℎ 3 − ℎ 2 ) = (1 + 1,96 𝑟2 )(𝜃1 − 𝜃2 )
𝑞𝑠 = 𝐾′(𝜃1 − 𝜃2 )
La chaleur totale échangée, par unité de masse d'air sec, est:
𝑞𝑓 = 𝑞ℓ + 𝑞𝑠 (40)
𝑚 𝑎𝑠1 − 𝑚𝑎𝑠2 = 0
d'ou :
𝑚𝑣
= 𝑟2 − 𝑟1 (𝑒𝑛 𝑘𝑔 𝑑 ′ 𝑒𝑎𝑢⁄𝑘𝑔 𝑑 ′ 𝑎𝑖𝑟 𝑠𝑒𝑐) (42)
𝑚𝑎𝑠
- Le bilan énergétique: La vapeur d'eau est injectée sous la pression atmosphérique à la température
v = 100 °C et avec l'enthalpie Hv; on a:
𝑚𝑎𝑠1 ℎ1 + 𝑚𝑣 ℎ 𝑣 − 𝑚𝑎𝑠2 ℎ2 = 0
𝑚 𝑣 ℎ𝑣 = 𝑚 𝑎𝑠 (ℎ 2 − ℎ1 ) [𝑘𝐽] (43)
𝑚𝑣
ℎ = (ℎ 2 − ℎ1 ) [𝑘𝐽/𝑘𝑔 𝑑 ′𝑎𝑖𝑟 𝑠𝑒𝑐] (44)
𝑚𝑎𝑠 𝑣
Pour représenter l'enthalpie massique de la vapeur d'eau dans un plus grand domaine de
température, on utilisera la relation proposée par Cadiergues :
Ainsi à 100 °C, on a ℎ 𝑣 = 2683,4 (𝑘𝐽/𝑘𝑔 𝑑 ′𝑎𝑖𝑟 𝑑′𝑒𝑎𝑢) . Au cours de cette humidification par la
vapeur de l'état 1 à l'état 2, la variation de l'enthalpie spécifique est:
Remarque:
La variation de la température sèche est souvent négligée dans les calculs pratiques et on admet que
l'humidification d'un air par injection de vapeur d'eau s'effectue à température sèche constante.
a- Etude théorique
Considérons deux quantités d'air humide dont les masses d'airs sec sont respectivement 𝑚𝑎𝑠1 et
𝑚𝑎𝑠2.
Les caractéristiques supposées connues de ces deux airs, dont les points figuratifs sont 1 et 2 sur la
figure suivante:
Il sort enfin en 3, pendant le même temps t, un air humide résultant du mélange adiabatique des airs
entrants. Il renferme une masse mas3 d’air sec, son humidité spécifique 𝑟2 est et son enthalpie
spécifiqueℎ 3. On a, pendant le temps t :
- Le bilan énergétique :
𝑚 𝑎𝑠1 𝑟2 − 𝑟3
= (51)
𝑚 𝑎𝑠2 𝑟3 − 𝑟1
𝑚 𝑎𝑠1 ℎ 2 − ℎ 3
= (52)
𝑚 𝑎𝑠2 ℎ 3 − ℎ1
L'enthalpie et l'humidité spécifique du point de mélange (3) sont données par les deux expression
suivantes :
𝑚 𝑎𝑠1 ℎ1 + 𝑚𝑎𝑠2 ℎ2
ℎ3 = (53)
𝑚 𝑎𝑠1 + 𝑚𝑎𝑠2
𝑚𝑎𝑠1 𝑟1 + 𝑚𝑎𝑠2 𝑟2
𝑟3 = (54)
𝑚 𝑎𝑠1 + 𝑚𝑎𝑠2
On note que ces deux relations sont les équations paramétriques de la droite 12 dans un système de
coordonnées obliques défini par l'axe r et l'axe h.
On en déduit que le point 3 figuratif du mélange est sur la droite 12 qu'il est obligatoirement situé
entre 1 et 2 et qui partage le segment 12 par le rapport :
𝟑𝟏 𝑚 𝑎𝑠2
= (55)
𝟑𝟐 𝑚 𝑎𝑠1
Le point 3 est donc le centre de gravité des points 1 et 2 affectés respectivement des masses 𝑚𝑎𝑠1 et
𝑚𝑎𝑠2 (voir figure 7).
𝟑𝟏 𝟑𝟐 𝟑𝟏 + 𝟑𝟐 𝟏𝟐
= = =
𝑚𝑎𝑠2 𝑚𝑎𝑠1 𝑚𝑎𝑠2 + 𝑚𝑎𝑠1 𝑚 𝑎𝑠1 + 𝑚 𝑎𝑠2
On en déduit:
𝑚 𝑎𝑠2 𝑚 𝑎𝑠1
𝟑𝟏 = 𝟏𝟐 𝑒𝑡 𝟑𝟐 = 𝟏𝟐 (56)
𝑚 𝑎𝑠1 + 𝑚 𝑎𝑠2 𝑚 𝑎𝑠1 + 𝑚 𝑎𝑠2
5. Production du froid
La chaleur ne peut pas passée spontanément d'un corps froid vers un corps chaud : c'est l'énoncé
de Clausius du second principe de la thermodynamique.
Pour effectuer le transfert de chaleur dans le sens antinaturel, d'un milieu froid vers un milieu
chaud, il faut nécessairement, d'une part, imaginer et mettre en œuvre un système
thermodynamique particulier, et, d'autre part, fournir de l'énergie au système.
- soit une énergie mécanique, le système comporte alors au minimum une source froide et un puits
chaud; il est dit au moins, ditherme;
- soit une énergie thermique, le système comporte alors au moins une source thermique
supplémentaire: source de chaleur motrice. Le système en question est alors, au moins, tritherme.
On note que ce rapport adimensionnel peut être supérieur, égal ou inférieur à l'unité contrairement
au rendement d'un machine thermique produisant de l'énergie mécanique. Ils est donc dénommé
coefficient de performance.
QF W QC 0
Ou encore : W QC QF
mécanique est :
QF QF
COPF
W QC QF
Figure 8: Système ditherme
Exercice 1:
QF QC
En utilisant la relation de Clausius ( 0) valable pour une machine frigorifique réversible,
TF TC
montrez que le coefficient de performance frigorifique peut être exprimé par l'expression suivante :
TF
COPFW,( id )
TC TF
Le schéma d'un tel système est représenté sur la figure 9. La chaleur motrice subit, dans le système
thermodynamique, une chute de température entre TM et TC. Il en résulte un effet moteur que le
système utilise pour déplacer la chaleur de TF à TC. Ce système peut être une machine frigorifique si
l’effet utile est la chaleur QF extraite à la source froide ou une pompe à chaleur si l’effet utile est la
quantité de chaleur QC rejetée dans la source chaude.
Figure 9: Principe d'une machine frigorifique tritherme
D’après le premier principe de la thermodynamique, on a :
QF QM QC 0
QF
COPF
QM
Exercice 2 :
Q F QC QM
En utilisant la relation de Clausius ( 0) valable pour une machine frigorifique,
TF TC TM
montrez que le coefficient de performance frigorifique peut être exprimé par la expression suivante :
TF TM TC
COPFQ( id )
TC TF TM
Le milieu, qui dans le système frigorifique est le siège de ces phénomènes est appelé fluide
frigorigène. Dans la machine le frigorigène subit une transformation qui le laisse dans un état final
différent de l’état initial (transformation ouverte) ou une série de transformations qui le ramène à
son état initial (cycle frigorifique fermé).
Désorption d'un gaz ou d'une vapeur Absorption d'un gaz ou d'une vapeur
- d'un liquide - dans un liquide (absorption)
- d'un solide - dans un solide (adsorption)
- Un évaporateur placé dans le milieu à refroidir. Le frigorigène qui y entre en phase liquide s'y
vaporise à la température F < i en absorbant de la chaleur à cette enceinte.
- Un condenseur refroidit par un fluide extérieur, air ou eau, à la température F où le frigorigène qui
y entre en phase vapeur, se condense à une température C > r en cédant de la chaleur au fluide de
refroidissement.
L'énergie mécanique W est fournie à ce système pour permettre l'évolution cyclique du frigorigène.