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Luis Izcovich
2007/1 n° 15 | pages 57 à 68
ISSN 1623-3883
ISBN 9782749207308
DOI 10.3917/fp.015.0057
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2007-1-page-57.htm
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Le Plus d’être
• Luis Izcovich •
1. J. Lacan, Le Séminaire, Livre XVII. L’envers de la psychanalyse, Paris, Le Seuil, 1991, p. 22.
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Il s’agit là d’une perspective constante chez Lacan. Elle se situe à contre-pente d’un :
« on ne peut rien dire », et si elle préserve la dimension de l’ineffable, elle vise à poser le
caractère rationnel de l’expérience au point que ses résultats pourraient être communi-
qués à un cercle qui dépasse de loin la communauté analytique. Tel était son vœu à propos
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Freud n’a pas été indifférent à la dimension de l’art de la guerre au point de se servir,
à propos de la névrose de transfert, de la métaphore du champ de bataille où il s’agit de
liquider, de vaincre un ennemi. Et il faut remarquer que Lacan ne prend pas une autre voie
quand il choisit de tracer la direction de la cure en termes de politique, stratégie et
tactique. Il serait intéressant de renouveler notre conception de l’efficacité à la lumière de
la vision chinoise.
Il faut remarquer que si pour Freud, le transfert constitue le champ de bataille d’une
guerre artificielle, cela ne signifie pas que la psychanalyse est juste une fiction pour
traquer la vérité du sujet. C’est d’ailleurs ce que Lacan dénonce comme l’amour de la
vérité chez Freud, formule qui vise à poser que le terme d’une analyse ne dépend pas de
l’obtention de la vérité dernière. Tout le développement de Lacan à propos de la structure
de fiction de la vérité d’une part et du mi-dire de la vérité d’autre part, va dans ce sens.
Mais ce serait injuste de poser que pour Freud, l’efficacité d’une analyse se mesure à
l’accès à la vérité. Il faut saisir ses propres conclusions dans un texte capital, je me réfère
à « Analyse avec fin et sans fin ». Le changement produit par une analyse en ce qui
concerne la capacité de travail et de l’amour – deux axes soulignés par Freud qui restent
d’actualité – constitue une voie fondamentale pour déterminer l’efficacité analytique. Dès
lors, ce qui devient décisif sont les effets de la cure en vue de ce changement. Nous avons
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D’autre part, nous avons un au-delà de la thérapeutique quand Freud s’interroge sur
ce qui constitue la différence d’avoir fait une analyse. Et là Freud ne se limite pas à poser
le retour au point d’avant la maladie (thèse classique de la guérison en médecine) mais
postule la création d’un état nouveau, inconnu par le sujet. Nous pouvons déjà déduire
l’efficacité en termes de bénéfice thérapeutique, mais aussi percevoir l’existence chez
Freud d’une exigence supplémentaire pour la psychanalyse, à savoir la création d’un état
nouveau. Mais en quoi consiste-t-il ? Je crois que si Freud n’a pas répondu à cette ques-
tion, sa réponse est déductible de l’enseignement de Lacan.
Une chose est certaine et frappe à la lecture du texte « Analyse avec fin et sans fin » : les
exemples cliniques que Freud donne et qui concernent le résultat de l’expérience corres-
pondent à des femmes dont l’affect de la fin est celui de la dépression. Il faut convenir que
ce n’est pas très convaincant en termes d’efficacité. Qui pourrait se prêter à l’expérience
analytique si on lui annonçait que ce qui est attendu à la fin est un état dépressif ? Il faut
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par ailleurs noter que la fin, pour Freud, n’est pas un « tout doit s’arranger », ce qui est une
présupposition d’harmonie. Certains post-freudiens ont tenté de le théoriser notamment
avec la notion de personnalité totale, ou encore l’accès à un stade génital, où finalement le
sujet pourrait trouver le bon objet qui correspondrait à ses besoins, son amour et son désir.
La thèse freudienne de l’objet foncièrement perdu objecte à l’harmonie comme visée
de l’expérience. Faut-il conclure à l’inefficacité de l’analyse comme le soutiennent les
théories comportamentalo-cognitives ou plutôt aux limites d’une direction de la cure qui
est orientée par le phallus ? L’invention par Lacan de l’objet (a) répond à cette question
et extrait l’analyse de l’impasse d’un tout phallique permettant une autre issue que celle
de la dépression de la fin. Il s’agit pourtant de démontrer en quoi cette issue ne répond
ni à un enthousiasme naïf, ni à une mystique idéalisante. Il est vrai que pendant un temps,
Lacan a cru aux pouvoirs de la parole au point d’en faire une théorie du désir compatible
avec sa nomination. L’analyse, dans cette perspective, est ce qui permettrait de nommer le
désir par l’accès à une parole pleine. Celle-ci change le sujet et le fait différent de ce qu’il
était auparavant. De même, Lacan a cru qu’il était possible de débarrasser le sujet de son
symptôme, au niveau de la pensée pour l’obsessionnel, inscrit dans la chair pour l’hysté-
rie, par la révélation de la vérité qu’il véhicule. Il lui a fallu seulement cinq ans pour recti-
fier cette conception. En postulant, dans la « Direction de la cure et les principes de son
pouvoir », « l’incompatibilité du désir avec la parole 2 », il lui faut inventer une autre solu-
tion au désir du sujet qui exige les moyens de la parole mais ne peut pas viser à la formule
finale qui serait « cela est mon désir ». Dans le même sens, l’impossibilité de saisir la vérité
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2. J. Lacan, « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », dans Écrits, Paris, Le Seuil,
1966, p. 641.
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3. Lacan reprend dans le texte « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », la
formule de Freud qui se situe dans « L’interprétation des rêves », Kern unseres wesen (page 609
de l’édition allemande), op. cit., p. 587.
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est défini de façon différente – gardons les définitions essentielles –, comme ce qui revient
toujours à la même place, ou comme l’impossible. Une fois ceci posé, il faudrait réviser la
conception lacanienne de l’efficacité et chercher à savoir si une analyse a pu atteindre le
réel dernier d’un sujet.
Il est certain que Lacan n’a pas changé en ce qui concerne le terme qui désigne la faille
structurale du sujet, à savoir la castration. Pourtant il faut d’abord noter que ce terme ne
recouvre pas ce que Freud avait avancé. Si pour Freud, la castration est une butée, roc
indépassable que le sujet rencontre au terme de la cure analytique, pour Lacan, la castra-
tion est à la fois structurante et déterminante dans la position du sujet envers son désir.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout d’abord que la castration est l’expérience cruciale
qu’un sujet fait lors de son enfance et qui ordonne après-coup ce qu’il a pu vivre avant et
constitue la marque qui conditionne ce qu’il fera de son existence. C’est la faille constitu-
tive du désir. Néanmoins, elle ne s’inscrit pas une fois pour toutes. C’est la raison pour
laquelle Lacan se sert aussi de ce terme pour désigner le terme de l’analyse. La formule
« assomption de la castration » est explicite. Pour être assumée, il faut que la castration
soit déjà là. Situons donc deux dimensions dans la castration. Comme moment inaugural,
elle est constitutive du sujet, comme produit d’une analyse, elle permet de cerner le désir.
La castration, pour Lacan, est moteur de désir plutôt que roc. Et cela donne un aperçu
de comment on peut envisager l’efficacité de la psychanalyse sans la cantonner au
registre de la quête du phallus et les impasses qui s’ensuivent. Il s’agit de s’apercevoir
que l’efficacité relève d’une radicalisation. La castration que le sujet tente d’éviter,
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C’est cela qui est demandé à l’analyste. Or, il est vrai que le dispositif produit un gain
de savoir, dimension épistémique de la psychanalyse inhérente à la cure. C’est la raison
d’ailleurs de l’objection de Lacan à distinguer entre une analyse thérapeutique et une
analyse didactique. En postulant « la psychanalyse, didactique », il pose que nécessaire-
ment dans toute analyse, qu’il s’agisse de celle d’un candidat à occuper la place de l’ana-
lyste ou de celle du tout venant, il y a une dimension qui inclut l’épistémique : le sujet
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s’instruit de son savoir inconscient. Cette perspective concerne un niveau non négligeable
de l’efficacité analytique. Un changement s’opère pour un sujet qui dispose désormais
d’un savoir averti. Remarquons néanmoins ce fait clinique, le sujet dit que le fait de savoir
ne l’empêche pas de maintenir le schéma qui est à la base de la répétition de ses actions.
En effet, un plus est exigé de l’analyse, qui n’est pas un savoir en plus mais un chan-
gement au niveau de l’être. Nous proposons l’idée que c’est dans ce tour de plus que se
situe la véritable portée de l’efficacité de la cure lacanienne. Cette portée prend tout son
relief à partir du concept de jouissance et de la définition que Lacan donne du symptôme
à la fin de son enseignement, et qui concerne la modalité particulière de jouir de l’in-
conscient. Il s’agit, dès lors, de démontrer en quoi une analyse a pu déranger le
programme de jouissance du sujet. C’est d’ailleurs ce que Lacan propose à la fin du sémi-
naire Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, juste avant la création de
l’École freudienne de Paris, et qui constitue le vrai programme d’évaluation de l’expé-
rience analytique qui est de savoir « comment un sujet qui a traversé le fantasme radical
peut-il vivre la pulsion 4 ? ».
Cette proposition précède et prépare son premier texte capital sur la passe : « Propo-
sition sur le psychanalyste de l’École ». En effet, ce qui change dans le montage pulsion-
nel, concerne l’effet radical de ce qu’on peut espérer d’une analyse menée jusqu’à son
terme. S’instruire de l’inconscient et associer un changement pulsionnel reviendrait à
poser l’efficacité didactique de l’analyse. Récapitulons ce en quoi Lacan prolonge Freud.
Ce qui reste essentiel dans la perspective freudienne, est comment l’inconscient peut être
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4. J. Lacan, Le Séminaire, Livre XI. Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris,
Le Seuil, 1973, p. 246.
5. J. Lacan, Le Séminaire, Livre XVII. L’envers de la psychanalyse, op. cit., p. 47.
6. J. Lacan, « Radiophonie », dans Autres écrits, Paris, Le Seuil, 2001, p. 410.
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Il faut noter que cet objet est au départ du côté du sujet, et si l’analyste est voué à l’in-
carner, c’est par l’opération du transfert. En effet, il est au départ du fait du fantasme :
S/ ◊ a. Et le sujet se sert du fantasme pour éviter le signe du réel. C’est d'ailleurs ce qui fait
la différence radicale entre une analyse et les autres pratiques de parole (toutes les
psychothérapies confondues, même celles d’inspiration analytique), à savoir que l’analyse
est une expérience originale et, comme le formule Lacan à propos l’objet (a), « n’est
déductible qu’à la mesure de la psychanalyse de chacun 7 ». Qu’il conditionne sa déduction
à l’expérience analytique, indique qu’il ne s’agit pas d’un savoir théorique (contrairement
au discours du maître comme je l’ai rappelé), mais un savoir relatif au passage par la cure.
C’est ce qui explique l’insistance de Lacan à propos de l’objet (a) : « Peu d’analystes le
manient bien, même à le tenir de mon séminaire 8. » Il donne ainsi tout le relief à l’expé-
rience analytique et surtout au fait que rien peut compenser ce que l’analysant n’a pas
obtenu de sa propre cure. Et c’est donc là que, de ce point de vue, on peut aborder, sans
hésiter, la question de l’efficacité dans la psychanalyse. Il s’agit de l’incidence de l’analyse
dans la formation du psychanalyste. Il me semble que, quand Lacan pose qu’un savoir faire
concernant son maniement s’acquiert dans la cure, il reprend la question déjà esquissée
dans ses Écrits quand il formule : « Qui ne sait pas pousser ses analyses didactiques jusqu’à
ce virage où s’avère avec tremblement que toutes les demandes qui se sont articulées dans
l’analyse n’étaient que transferts destinés à maintenir un désir, instable celui-là, ne sait
rien de ce qu’il faut obtenir du sujet pour qu’il puisse assurer la direction d’une analyse,
ou seulement y faire une interprétation à bon escient 9. » La position de Lacan est radi-
cale, la psychanalyse n’est pas conçue en termes d’une évolution progressive mais elle
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7. Ibid., p. 414.
8. Ibid.
9. J. Lacan, « La direction de la cure et les principes de son pouvoir », op. cit., p. 636.
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Le paradoxe tient au fait que l’efficacité trouve son ressort dans un traitement spéci-
fique de la faille de l’être, qui n’est pas le compromis raisonnable ou la réconciliation, mais
la radicalisation de la division subjective. C’est en poussant celle-ci à son extrême que le
sujet pourra avoir un aperçu du réel, indispensable pour sa position comme sujet du désir
et pour sa position comme analyste.
C’est dans la même perspective qu’il faut situer le terme d’impossible que Lacan a
connecté au réel. Ce n’est pas le désir impossible, le désir de l’analyste ne peut être de
désirer l’impossible. Plus précisément, s’il pose le terme d’impossible comme horizon d’une
analyse, c’est dans la mesure où l’impossible fait la limite nécessaire pour ordonner le
désir. Cela est explicite quand, à propos des trois impossibles, du sens, de la signification,
et du sexe, il conclut qu’« il (le sujet) saura se faire une conduite. Il en a plus d’une 11 ».
Notons donc qu’il ne s’agit pas seulement du constat de l’impossible mais plutôt de
« pousser l’impossible en ses retranchements 12 », et qu’il n’y a pas de conduite type face
à l’impossible, car c’est une décision du sujet qui est requise. Elle relève d’un virage dans
la cure où le sujet consent au reste d’incurable dans le symptôme. C’est le moment où se
produit le virage de l’impuissance à l’impossible. Il ne suffit donc pas que le sujet dresse le
constat de cet impossible, mais qu’il se fasse une conduite qui ne va pas sans un bien-dire.
Soulignons que « se faire une conduite » fait de la psychanalyse une pratique qui n’est pas
disjointe de la question de l’efficacité. Il s’agit d’une efficacité spéciale qui ne relève pas
de l’application du protocole.
Nous ne pouvons pas conclure sans la référence au temps qui participe aux critères
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tour de Jéricho et à « l’efficacité des coups de glotte ». Là, nous ne sommes pas tout à fait
dans le dit de l’interprétation, mais dans une intervention qui force le réel 15.
Dès lors, nous pourrions dégager même une conception de l’efficacité de la clinique
lacanienne qui inclut la dimension du temps. Notons en effet que Lacan corrèle la durée
d’une analyse à la production de l’effet d’être. Ainsi, quand il postule qu’il « faut le temps
de se faire à être 16 » pour spécifier ce temps qu’il faut dans la cure, il ajoute : « C’est là la
faille dont se dit l’être 17. » J’arrive à la conclusion que Lacan distingue le manque-à-être,
index de l’indétermination produite par le signifiant, de la faille de l’être condition
d’émergence d’un dire. Certes, le manque-à-être est ressort du désir, mais marqué par son
intermittence ou son évanouissement, bref, l’instabilité de ce désir. La question qui se pose
est celle du ressort du désir inédit produit par l’expérience analytique. Il relève d’un dire,
effet de l’inconscient, qui bien qu’il ne nomme pas ce désir, cerne sa cause et détermine la
conduite d’un sujet face à l’impossible de la structure. Le temps de l’analyse gît entre le
manque-à-être comme support de la demande adressée à l’analyste afin qu’il produise le
complément d’être et la faille d’où naît l’être. Cela suppose que l’analyse soit une pratique
qui hante le réel par le dévoilement des identifications jusqu’à la vacillation du fantasme.
Qu’est-ce qui est visé dans la désidentification du sujet à la fin de l’expérience analy-
tique ? C’est l’aperçu d’un réel qui fasse support d’un nouveau désir. Et ce désir pourra
fonctionner comme suppléance autre que celle qui trouve son appui sur le fantasme. C’est
la différence entre un désir du sujet et un désir qui prouve l’efficacité de l’analyse.
En définitive, il me semble essentiel de faire valoir la question de la durée de l’analyse
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sujet, qu’on peut réaliser l’efficacité de l’analyse, qu’aucune autre pratique de parole peut
concurrencer.
RÉSUMÉ
Le manque à être est à la base de la demande d’analyse. Il s’agit d’examiner son devenir au terme de
l’expérience analytique, condition fondamentale pour évaluer l’efficacité d’une analyse. Deux pers-
pectives sont ici mises en évidence : les effets thérapeutiques au niveau du symptôme et les change-
ments concernant l’être du sujet.
MOTS-CLÉS
Manque à être, fin d’analyse, efficacité, plus d’être.
SUMMARY
The want-to-be is at the origine of the analytical demand. We will try to explore what the want-to-
be becomes at the end of the analytical experience, which is a fondamental condition to evaluate the
efficacity of an analyse. We try to demonstrate here two differents perspectives: the therapeutic
effect at the level of the symptom and in which way analysis changes the being of a subject.
KEY-WORDS
Want to be, end of analysis, efficacity, more of being.
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