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Elaboré par :
Prof. OLODO Emmanuel
Assisté par :
Ing. WOROU Joël
Licence professionnelle 2ème année
Février 2022
Programme de RDM2
Chapitre 3 Torsion
3.1 Définition
3.2 Hypothèse et déformation en torsion
3.3 Moment de torsion
3.4 Contrainte en torsion
3.5 Energie potentielle de déformation en torsion
3.6 Résistance et rigidité en torsion
(oxy )
M z =Msinα
Mz
Par définition la contrainte est donnée par :σ x = y
IG
z
Msinα Mcosα
¿ y+ z
IG z
IG y
σ x =M
(
sinα
IG
y+
cosα
IGz
z
y
)
Dans cette expression on a : M =√ M 2y + M 2z
Ce moment représente le moment résultant appliqué au plan incliné suivant
l’angleα
Les déformations concernent la rotation et la flèche d’une section quelconque
de la poutre considérée
La flèche n’est rien d’autre que la somme algébrique des déplacements
verticaux. Si y z est la flèche de la poutre dans le plan ( oxz ) et y y celle de la poutre dans
le plan( oxy ) , la flèche en flexion est égale à y= √ y 2y + y 2z
dy dy
Pour la rotation on a : θ y = y z ; θ z= y z
dy dz
−I G
y= z
zcotanα
IG y
Cette équation est celle d’une droite passant par l’origine du repère et ayant
−I G
pour coefficient directeur la valeur
z
cotanα
IG y
A B
y 0 a
z 0 b
Si l’on désigne par β l’angle formé par l’axe neutre et l’axe GZ on a :
( )
y −I G −I G
=tanβ= cotanα ⇒ β=tan−1
z
cotanα z
z IG y
IG y
L’axe neutre étant déterminé il est alors plus facile de calculer les contraintes
normales maximales en considérant les points éloignés, de même l’axe neutre ainsi
que le moment de flexion maximale.
σ x =M
( sinα
IG
y+
cosα
z
IG
z
y
)
M max
( sinα
y +
cosα
z
I G max I G max
z
≤ σt
y
)
−M max
( sinα
IG
y max +
cosα
z
z
I G max
≤ σc
y
)
± M max
( sinα
IG
z
y max +
cosα
y
)
z ≤σ
I G max
On dit qu’un élément de structure est sollicité en flexion composé lorsqu’il est
soumis à la fois à un moment fléchissant Mf ( M y ou M z ) et a un effort normal passant
par le centre de gravité de la section.
La flexion composée provient de l’action conjugué d’une flexion dur à un
chargement latérale et d’un effort axial (traction ou compression) ou seulement de
l’effet d’un effort normal excentré par rapport à l’axe moyen de l’élément.
MZ P yM
M z =P y M ⇒ σ 3 = y= y
IG z
IG z
P Pz P yM
σ =σ 1+ σ 2+ σ 3= + M z + y
S IG IG y z
σ =P
( 1 zM
+
S IGy
z+
yM
IGz
y
)
Cette expression est celle de la contrainte normale résultant en un point
quelconque de la section.
La contrainte maximale se trouve aux points les plus éloignés de l’axe neutre,
dans la section rectangulaire ABCD de la poutre les contraintes maximales se trouvent
aux points A, B, C, D pour les contraintes σ 1 , σ 2 , σ 3 et σ 4. Si nous considérons que les
dimensions de la section rectangulaire ABCD sont AB = DC = a et BC = AD = b, les
contraintes résultantes aux oints A, B, C, D de la section rectangulaire sont
σ A=P
( − + ( ) ( ))
1 zM a y M b
S IG 2 IG 2
z y
σ B=P
( + +
S IG 2 IG 2
z
( ) ( ))
1 zM a y M b
y
σ C =P
( 1 zM
+
S IG z
( 2 ) I ( 2 ))
a
−
y b
M
Gy
σ D =P
( − − ()
1 zM a yM b
S IG 2 IG 2
z y
( ))
On constate que la contrainte maximale en traction se trouve en B et la
contrainte maximale en compression se trouve en D
1.2.2 Flexion composée par une force excentrée
N Mz
σ= + y
S IG z
N=P
M z =−Pe
N Pe
σ= − y
S IG z
σ x =P
( 1 zM
+
S IGy
z+
yM
IGz
y
)
I =S i 2
σ x =P
( 1 zM y
+ 2 z+ M2 y
S Si Si )
σ x=
P
S( zM yM
1+ 2 z+ 2 y
i i )
σ x =0 ⇒
P
S ( zM yM
1+ 2 z+ 2 y =0
i i )
P zM yM
≠ 0 donc 1+ 2 z + 2 y =0
S i i
Cette équation est celle de l’axe neutre
zM yM
1+ 2
z+ 2
y=0
i i
Posons z=0
yM
z=0 ⇒1+ 2
y=0
i z
2
−i z
y ( axeneutre )=
yM
zM
y=0⇒ 1+ 2
z
i y
2
−i z
z (axe neutre )=
yM
Donc l’axe neutre (AN) coupe les axes du cadran opposé de celui du point
d’application de la force.
1.1.4 Noyau central
Le noyau central est la zone d’une section droite où, lorsqu’on applique un
effort normal, toutes les fibres sont tendues ou comprimées.
La construction d’un noyau central suit les différentes étapes suivantes :
On trace les tangentes à la section en négligeant les creux,
On détermine les centres de chargement correspondants aux axes neutres à
l’aide de la formule de l’axe neutre,
On trace les droites passantes par les points obtenus, la région bordée par
les droites est le noyau central de la section.
Chapitre 1 Flambement des poteaux et des poutres
2.1 Généralité
Les pièces élancées ou les pièces à voiles minces sont souvent soumises aux
charges qui les compriment. Quand les charges deviennent importantes les pièces
comprimées commencent à perdre l’équilibre, se déforment partiellement ou
entièrement par le flambement.
Considérons une pièce élancée telle que sa longueur soit très supérieure à sa
plus grande dimension transversale, de ligne moyenne rectiligne, de section droite
constante et articulé à ses deux extrémités. Soumettons cette pièce à un effort normal
de compression centrée.
y ( 0 )=0 ( a )
y ( l 0 )=0 ( b )
( a ) ⇒ A=0
( b ) ⇒ B sin ( kl )=0 avec A=0
( )
πn 2 N cr
l
=
EI
π 2 n2
⇒ N cr = 2 EI
l
π2
Pour n=1; N cr= EI
l2
4 π2
Pour n=2; N cr = 2 EI
l
9 π2
Pour n=3 ; N cr = 2
EI
l
2
16 π
Pour n=4 ;N cr = EI
l2
Il existe donc une famille de N cr pour n=1 , N cr est appelée 1ère sollicitation
π
critique. Dans ce cas on a ¿ 1 ; k = ⇒ y=Bsin
l ( πl x ).
Ceci donne à la barre soumise à la charge N cr la forme d’une demi-onde
sinusoïdale de flèche maximale égale à B .
La déformée est représentée par une courbe de n demi-ondes.
2
π EI
σ cr = 2
lf S
2 I
Le rayon de giration i =
S
Introduisons l’expression de I min dans la formule de la contrainte critique.
I min
I min =i min2 S ⇒ i min 2=
S
i min =
2
π E 2
S√
I min
σ cr = 2 i min
lf
De plus si nous introduisons la notion de l’élancement d’une barre qui
caractérise la flexibilité de l’élément comprimé (tendance de la barre au flambement),
la contrainte critique devient :
lf
λ=
imin
2
π E
σ cr = 2
λ
Si l’on veut que la pièce résiste au flambement, on est conduit à prendre pour
1
contrainte admissible le travail la fraction deσ cr.
α
α étant le coefficient de sécurité.
1
Cette contrainte obtenue (la fraction deσ cr) est appelée contrainte d’Euler et
α
on note
1 π2 E
σ E= × 2
α λ
Données a b c
expérimentales
HA 4640 36,17 0
N σo
σ= ≤ σ c avec σ c =
S nette ko
k o : coefficient de sécuritéàla résistance
2e vérification : calcul de la stabilité
On a :
N
σ= ≤σ
S brute stabilité
σ cr
σ stabilité =
nstabilité
n stabilité est≤coefficient de sécurité à lastabilité . Elle peut prendre une valeur selon le
matériau utilisé :
Pour l’acier : 1,8 à 3
Pour la fonte : 5 à 5,5
Pour le bois : 2,8 à 3,2
Sans avoir fait recours à la formule de Yasinski, d’Euler, ni, l’étude des pièces
comprimées peut se faire en utilisant la relation suivante
M
≤ φ σc
S brute
φ étant ≤coefficient de réduction due àla flexion longitudinale
Chapitre 3 Torsion
3.1 Définition
rφ=l γ ( 1 ) Or τ =γG ( 2 )
rφ
De ( 1 ) γ= ( 3)
l
rφ
( 3 ) dans ( 2 ) ⇒ τ = G
l
φ
=θ
l
τ =rθG
Avec
G module de cisaillement transversal [ MPa ]
r ≤rayon de la section circulaire [ mm ]
γ l ' anglede cisaillement [ rad ]
φ déformation angulaire [ rad ]
θ anglerelatif de déformation [ rad /mm ]
l longueur delabarre [ mm ]
Il peut arriver qu’un certains nombres de couple de forces agissent sur un même
arbre. Il est commode d’introduire une nouvelle grandeur appelé moment de torsion
qui peut être définit pour une région de l’arbre (barreau) comme la somme algébrique
du moment de couple appliqué existant sur un côté de la section considérée.
Ce moment se détermine par la méthode des sections.
Ce moment a pour valeur dans une section arbitraire
M t =M x =∑ M + ∑∫ mdx
M représente≤moment extérieur de tous les couples de force concentrés
m représentel ’ intensité des moments extérieurs distribués suivant une longueu r l donnée .
Le moment d’un couple de force mesuré en[ N .m ] , le nombre de tours en
[ tours/min ] et la puissance N en chevaux sont liés par des relations suivantes :
N
M =71620
n
Lorsque la puissance N est enkW
N
M =9736
n
Dans le système international où la vitesse est connue la puissance N enW
N
M=
n
L’essai de torsion de tracer la courbe contrainte – tangentielle : τ −γ
3.4 Contrainte de torsion
Mt max
≤ τt
Wt
Mt
Wt= max
τt
La section choisie se vérifie par la relation
Mt
Wt= max
τt
En remplaçant
It
W t=
r
En posant τ t=τ x =rθG
max
On a
It Mt Mt φ
= ⇒ It =
max
avec θ=
max
r τt θG l
Mt l
I t= max
φG
π
φ en [ rad ]=φ °×
180 °
Chapitre 4 Système hyperstatique
4.1 Généralité
4.2 Calcul des poutres hyperstatique par la méthode des trois moments
La méthode des trois moments est une méthode bien adaptée pour la résolution
des poutres continues. Elle est établie à partir de la méthode des forces.
Elle consiste à découper une poutre continue en travée indépendant et à faire
introduire les moments sur appui ( M i) comme des inconnues hyperstatiques.
Une poutre est dite continue si elle se repose sur plus de deux appuis. Les
appuis intermédiaires sont obligatoirement des appuis simples alors que les appuis de
rives peuvent être des appuis doubles ou des encastrements.
Exercice
Considérons la poutre hyperstatique suivant
M i−1 l i−1
Ri−1= =φ g(1)
3 EI i−1
M i l i−1 2 l i−1
∑ M ¿R i−1
=0 ⟺
2 EI i−1
×
3
+ Ri l i−1=0
M i l i−1
Ri = =φ d(2 )
3 EI i−1
M l l
∑ M ¿ R =0 ⟺ 2 EIi i−1 × i−1
i
3
−Ri−1 l i−1=0
i−1
M i−1 l i−1
Ri−1= =φ g(2)
6 EI i−1
Récapitulatif
M i−1 l i−1
=φd( 1)
6 EI i−1
M i−1 l i−1
=φg( 1)
3 EI i−1
M i l i−1
=φd (2)
3 EI i−1
M i−1 l i−1
=φg( 2)
6 EI i−1
Sg
φ g=
l g EI
Sd
φ d=
l d EI
S g=F g xG et Sd =F d xG
g d
' '
Sd : C est ≤moment statique de la surface F d par rapport àl appuidroit
' '
S g : C est ≤moment statique de la surface F g par rapport à l appui gauche