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Département de physique
Projet de fin d’études-Semestre VI
Parcours : E2I
Intitulé du mémoire :
Membres de jury :
Pr. Mme Boustani (encadrante)
Pr.
Pr.
DATE DE SOUTENANE :
REMERCIEMMENTS
Avant d’entamer notre présent rapport, nous remercions en
premier lieu, Dieu, de nous avoir donné à la fois, le courage et la
confiance en nous-mêmes pour pouvoir continuer nos études.
Introduction Générale
La mesure joue un rôle de plus en plus important dans les domaines électriques et
électroniques. La mesure reste bien souvent, le seul moyen de vérifier le fonctionnement ou
les performances d’un composant, grâce à des appareils de mesure très performants.
Pour réaliser ces objectifs, il est indispensables d’utiliser plusieurs types d’appareils de
mesure, tels que:
les résistances
le transistor
la diode
Cellule solaire
Ohmmètre
Un ohmmètre est un instrument de mesure qui permet de mesurer la résistance électrique
d'un composant ou d'un circuit électrique. L'unité de mesure est l'ohm, noté Ω.
Pour calculer la résistance d’un dipôle, on utilise généralement un multimètre qui peut
mesurer plusieurs grandeurs différentes. L’Ohmmètre fonctionne selon la loi d’ohm : R=U/I,
c'est-à-dire que pour calculer la résistance d’un dipôle dans un circuit électrique, il fait le
rapport de sa Tension SUR son Intensité.
L'ampèremètre
Le symbole utilisé pour représenter un ampèremètre dans le schéma d'un circuit
électrique est le suivant :
L'ampèremètre mesurant le courant qui passe dans une branche du circuit, il faut
brancher l'ampèremètre en série avec la branche de sorte que le même courant qui passe par la
branche traverse aussi l'ampèremètre. Il faut donc d'abord déconnecter la branche pour faire
une mesure de courant, afin d'insérer l'ampèremètre dans la branche.
Le voltmètre
Le symbole utilisé pour présenter un voltmètre dans le schéma d'un circuit électrique est
le suivant :
Galvanomètre
Les appareils de mesures électriques à aiguille sont construits à partir d'un galvanomètre,
représenté dans un schéma de circuit par :
Le galvanomètre est basé sur des effets magnétiques. l'aiguille du galvanomètre est
déviée de manière proportionnelle au courant qui le traverse. La valeur maximum de courant
mesurable par le galvanomètre, Imax, est celle qui fait dévier l'aiguille à fond d'échelle un
L'oscilloscope
Bien qu'il permette de mesurer une différence de potentiel continue, l'oscilloscope est
particulièrement adapté pour étudier les tensions alternatives dont il permet de mesurer non
seulement l'amplitude mais aussi d'observer la forme de la variation dans le temps.
1) Introduction
On trouve de nombreux types de résistances, différents par leur structure, leur forme,
leurs caractéristiques électriques selon la technique de fabrication adoptée et l'emploi auquel
elles sont destinées.
AHYAOUI ABDELKABIR & ABOUZID MOHAMED Page 4
Méthodes de mesure des caractéristiques des composantes Parcours:E2I
méthode Volt-Ampère,
caractéristique U en fonction de I.
C’est une méthode de réglage à zéro (équilibrage). Cette méthode permet de comparer
la résistance inconnue à un étalonnage au lieu de la mesure directe, les ponts utilisés sont :
Le pont de Wheatstone.
Le pont de Thomson.
𝑉𝐶 𝑉𝐴 𝑉𝐶 𝑉𝐴
+ 𝑉𝐶 𝑅3 +𝑉𝐴 𝑅𝑋 + 𝑉𝐶 𝑅1 +𝑉𝐴 𝑅2
𝑅𝑋 𝑅3 𝑅2 𝑅1
𝑉𝐵 = 1 1 = et 𝑉𝐷 = 1 1 =
+ 𝑅3 +𝑅𝑋 + 𝑅1 +𝑅2
𝑅𝑥 𝑅3 𝑅2 𝑅1
Et on a 𝑉𝐺 = 𝑉𝐷 − 𝑉𝐵 et 𝑉𝐸 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐶
VE (R 2 R 3 − R1 R X )
Donc : VG =
(R 3 + R X )(R1 + R 2 )
La résistance inconnue 𝑅𝑋 est montée en série avec une résistance étalon R. Le circuit
est parcouru par le courant I fourni par une batterie, réglable à l'aide du rhéostat Rh. Les points
A, B, C, D auxquels sont connectées les résistances 𝑅𝑋 et R sont également reliés par des
résistances variables 𝑅1 ,𝑅2 ,𝑅′1 ,𝑅′2 comme sur le schéma, réalisant un pont. La branche
médiane porte un galvanomètre à point milieu. L'interrupteur général S étant fermé et le
courant parcourant le montage, on bascule la clé K. On règle les valeurs des résistances 𝑅1 ,
𝑅2 , 𝑅′1 et 𝑅′2 de façon que l'aiguille du galvanomètre reste à zéro. A ce moment-là, le pont a
atteint sa position d'équilibre et les points E et F sont au même potentiel. Le courant 𝑖1 est le
même dans les éléments résistifs 𝑅1 et 𝑅2 , de même que le courant i’ dans 𝑅′1 et 𝑅′2 . Ce
montage dit en "pont double" est du à Thomson (Lord Kelvin).
A l'équilibre: 𝑖𝑔 = 0 𝑈𝐸 = 𝑈𝐹
La méthode des quatre pointes est une méthode expérimentale utilisée couramment pour
mesurer la résistance carrée et/ou la résistivité d’un semi-conducteur massif. Elle consiste en
quatre pointes alignées (Figure 6), équidistantes d’une distance S petite par rapport aux
dimensions de l’échantillon, et qui s’appuient sur la surface de la couche. On envoie un
courant I entre la pointe 1 et la pointe 4 et on mesure la ddp V entre les pointes 2 et 3. Le
𝑉
rapport est lié à la résistivité en fonction des dimensions et la profondeur de l’échantillon.
𝐼
[I-3]
Dans le cas d’un échantillon massif (figure 7), les équipotentielles sont des demi-sphères
et la résistance mesurée entre la pointe 2 et la pointe 3 est calculée en intégrant des résistances
infinitésimales comprises dans le quart de la couronne de sphère comprise entre les pointes en
question et centrées à la pointe 1. Les parties de l’échantillon à l’extérieur de cette portion ne
sont pas tenue en compte dans le calcul de la chute de potentiel entre 2 et 3. L’aire de cette
couronne en partant de la pointe 1 et pour un rayon r est 𝜋𝑟 2 , ce qui donne :
𝑑𝑟 𝜌 2𝑠 𝑑𝑟 𝜌 1 𝑉
𝑑𝑅 = 𝜌 𝜋𝑟 2 et 𝑅 = 𝜋 ∫𝑠 = 𝜋 2𝑠 or 𝑅 =
𝑟2 𝐼
Donc 𝑉
𝜌 = 2𝜋𝑠
𝐼
Où 𝜌 : est la résistivité de l’échantillon.
Z: impédance en ohms(Ω)
Le principe du pont de Wheatstone est aussi employé pour mesurer avec précision la
valeur d'une capacité (pont de Sauty) ou d'une inductance (pont de Maxwell). Les ponts de
Sauty et Maxwell on les appelle dérivés du pont de Wheatstone. [I-5] A la place du générateur
continu, on utilise un générateur basse fréquence et on remplace les résistances par des
impédances. Les calculs restent valides, à condition de remplacer les résistances par des
impédances complexes.
« L’équilibre du pont est réalisé quand les produits en croix des impédances sont égaux
(égalité entre parties réelles et parties imaginaires)». En général, deux dipôles seront des
résistances pures de précision. Le troisième sera l’impédance inconnue et le quatrième sera
constitué de condensateurs de précision associés à des résistances de précision.
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 = 𝑅𝑖1 Et 𝑉𝐵 − 𝑉𝐶 = 𝑅′𝑖1
𝑞 𝑞
𝑉𝐴 − 𝑉𝐷 = 𝐶𝑥 Et 𝑉𝐷 − 𝑉𝐶 = 𝐶
𝑥
Dans l'une des diagonales du pont, AC par exemple, se trouve une source de courant
sinusoïdal de fréquence f. Dans l'autre diagonale se place un détecteur de zéro, dans le cas
présent un ampèremètre sensible aux courants de fréquence f et susceptible de déceler
l'extinction du courant dans la diagonale correspondante. Lorsqu'il y a extinction du courant,
on dit que le pont est équilibré.
q q
VB − VD = Cx − Ri1 = 0 et VB − VD = R′ i1 − C = 0
x
q q
Donc : Ri1 = Cx et R′i1 = C
x
dq dqx
Or: i2 = =
dt dt
En faisant le rapport des relations (1) et (2) on obtient La relation d'équilibre du pont :
𝑅′
𝐶𝑋 = 𝐶
𝑅
Remarquons que cette relation est indépendante de la fréquence. En général, la
fréquence du générateur sera choisie différente du 50 Hz du réseau, afin de ne pas être
perturbé par les tensions parasites apparaissant aux bornes des résistances du circuit.
i)-Principe de mesure
𝑅1 𝑅4 1
𝑅3 + 𝑗𝐿3 𝜔 = 𝑅3 + 𝑗𝐿3 = 𝑅1 𝑅4 (𝑅 + 𝑗𝐶2 𝜔)
𝑍 2
𝑅1 𝑅4
𝑅3 = et 𝐿3 = (𝑅1 𝑅4 )𝐶2
𝑅2
D’où: 𝑋𝑚
𝑍 = 𝑅0
𝑌𝑚
montage (RLC) série alimenté par un générateur d’un signal sinusoïdal. On mesure la tension
aux bornes de la résistance (donc l’intensité du courant dans le circuit) lorsqu’on augmente
progressivement la fréquence. On trace la courbe I = f (fréquences) et à partir de la courbe on
en déduit de la fréquence de résonance et le courant maximal (figure 12).
1 2 1
𝑍̅ = 𝑟′ + 𝑗(𝑙𝜔 − 𝐶𝜔 ) et 𝑍 = |𝑍̅| = √𝑟′ + (𝑙𝜔 − 𝐶𝜔 )2
𝐸
D’où 𝐼 = 1 2
2
√𝑟′ +(𝐿𝜔− )
𝐶𝜔
𝟏
à la résonance I=I0 (figure12) lorsque : L𝛚 − 𝐂𝛚 = 𝟎
C’est-a-dire lorsque 1
L=
Cω2
Figure 12:caractéristique de résonance
I). introduction
Dans cette partie, nous allons nous intéresser aux méthodes utilisées pour déterminer les
caractéristiques d’une diode de silicium, des points de fonctionnement statique d’un transistor
bipolaire NPN (2N2222), et les caractéristiques d’une cellule photovoltaïque. On divise les
semi-conducteurs en deux types : le type N (négatif) et le type P (positif).
Type N :
Il se compose d'une base de germanium ou couche « sous-jacente » qui a été dopée avec
une faible quantité d'arsenic (As) ou d'antimoine (Sb) de manière à lui fournir beaucoup
d'électrons libres, qui peuvent facilement se déplacer dans le silicium ou le germanium afin de
transporter le courant électrique. Le déplacement de charge se fera d’une région où il existe un
électron en excès vers un point d’arrivée quelconque. [II-2]
Type P :
1) Introduction
1 0,7 − 0
RD = = = 14Ω
P 0.05 − 0
On peut aussi déterminer le nombre de porteurs de charge dans une diode donnée.
La figure 14 montre une jonction PN polarisé en direct avec une tension continue 𝑉𝑎 .
𝑑 2 𝑉(𝑥) 𝜌 (𝑥 )
= −
𝑑𝑥 2 𝜀
𝑑𝑉𝑝 (−𝑊𝑝 )
=0
𝑑𝑥
On obtient :
𝑒𝑁𝑎
𝐾1 = 𝑊
𝜀 𝑝
𝑑𝑉𝑝 𝑒𝑁𝑎
= (𝑥 + 𝑊𝑝 )
𝑑𝑥 𝜀
On intègre à nouveau :
𝑒𝑁𝑎 𝑥 2
𝑉𝑝 (𝑥 ) = ( + 𝑊𝑝 𝑥) + 𝐾2
𝜀 2
𝑒𝑁𝑎
𝑉𝑝 (𝑥 ) = (𝑥 + 𝑊𝑝 )2
2𝜀
𝑑𝑉𝑁 (𝑥)
=0
𝑑𝑥
𝑒𝑁𝑎
𝑉𝑁 (𝑥 ) = − (𝑥 − 𝑊𝑛 )2 +𝑉𝜙 + |𝑉𝑎 |
2𝜀
𝑉𝜙 + |𝑉𝑎 | = 2𝜀 (𝑁𝑎 𝑊𝑝 2 + 𝑁𝑑 𝑊𝑛 2 )
𝑒
𝑁𝑎 𝑊𝑛 = 𝑁𝑑 𝑊𝑝
𝜀𝑆
On a : 𝑊𝑝 ≪ 𝑊𝑛 et 𝐶𝑇 = 𝑊
𝑛
𝑉𝜙 +|𝑉𝑎 |
Sachant que𝑊𝑛 2 = 𝑒
𝑁
2𝜀 𝑑
1 2
D’où on tire 2 = (V + |Va |)
CT eNd εS 2 ϕ
𝑉𝑎 (𝑉) -4 -3 -2 -1 0
C (pf) 59 67 76 92 127
1
= 𝑎 |𝑉𝑎 | + 𝑏
𝐶𝑇2
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Méthodes de mesure des caractéristiques des composantes Parcours:E2I
1
Par identification avec la relation (1) on a : a = eN 2 et 𝑏 = 𝑎𝑉𝜙 .
d εS
1
Figure 16: caractéristique = f(|Va |)
C2
i)-principe
Ce qu’on appelle effet Hall l’apparition d’une différence de potentiel et d’un champ
électrique transversal dans un conducteur, lorsque celui-ci est parcouru par un courant
⃗ perpendiculaire à la direction de ce
électrique et plongé dans une induction magnétique 𝐵
courant. On peut le schématiser simplement par le dessin suivant:
⃗𝑭 = 𝒒𝒗 ⃗⃗
⃗ 𝞚𝑩
𝑉𝐻 = 𝑑𝐸 = 𝑑𝑣𝐵
Cependant, nous savons que i=Nqav, avec N le nombre de porteurs de charge par
𝑚3 , a=dZ la section du conducteur (Z étant l’épaisseur du conducteur). On en tire alors que
𝑖𝐵
𝑉𝐻 =
𝑁𝑞𝑍
1
et on nomme le terme 𝑅𝐻 = 𝑁𝑞 le coefficient de Hall.
iB
N=
qZVH
ii)-Objectif
Les semi-conducteurs présentent aussi un effet Hall mais ont un coefficient de Hall
particulièrement élevé ce qui permet de mesurer une tension de Hall pour un courant et un
champ magnétique relativement faible.
iii)-Principe de mesure
Les mesures ont été prises sur les deux types de semi-conducteur. [II-2]
iv)-Résultats et interprétation
Type P :
Tableau 3 :les résultats de mesure avec un courant d’intensité égale à 29,9 mA : [II-2]
p = 7,42651023 m−3
Type N :
Tableau 4 : les résultats de mesure avec un courant d’intensité égale à 30,1 mA:[II-2]
𝑛 = 9,38451023 m−3
1) introduction
Le transistor bipolaire est constituer par une succession de trois couche de semi
conducteur de type NPN ou PNP appelées respectivement émetteur, base et collecteur, en
fonctionnement normal la jonction base-émetteur est polarisé en direct et la jonction base-
collecteur est polarisé en inverse. L’effet transistor consiste donc à faire passe un courant
important (𝐼𝑐 ) a travers la jonction B-C polarisé en inverse.
Coude Extrémité
𝐼𝐵 (𝜇𝐴) 𝑉𝐶 (𝑉) 𝑉𝐸 (𝑚𝑉) 𝐼𝐶 (𝑚𝐴) 𝑉𝐶𝐸 (𝑉) 𝑉𝐶 (𝑉) 𝑉𝐸 (𝑚𝑉) 𝐼𝐶 (𝑚𝐴) 𝑉𝐶𝐸 (𝑉) 𝑉𝐵𝐸 (𝑉)
20 0.4 6 0.6 0.3 4.2 12 1.2 4.2 12
40 0.4 58 5.8 0.4 4.7 75 7.5 4.7
55 0.5 78 7.8 0.5 8 82 8.2 8
73 0.5 108 10.8 0.5 6.4 112 11.2 6.4
80 95 116 11.6 0.5 5.9 120 12 5.9
90 0.45 130 13 0.45 4.9 132 13.2 4.5 13.6
À partir du tableau on trace les caractéristiques (le réseau)IB = f(VBE ), IC = f(VCE ),
IC = f(IB ).
𝑉𝐵𝐸 𝑉
𝐼𝐵 = + 𝑅𝐶𝐶 : Droite
𝑅𝐵1 𝐵1
𝑉𝐶𝐸 𝑉𝐶𝐶
𝐼𝐶 = − + : Droite de charge statique
𝑅𝐶 𝑅𝐶
On place la droite d’attaque statique et la droite de charge statique sur le réseau (voir
la figure ci dessus)puis on détermine le point de fonctionnement graphique qui est
l’intersection de la droite de commande avec la caractéristiqueIB = f(VBE ) ce point
détermine le couple (𝐼𝐵0 , 𝑉𝐵𝐸0 )et on choisit la caractéristique qui correspond à
𝐼𝐵0 ,l’intersection de cette caractéristique avec la droite de charge détermine le
couple(𝐼𝐶0 , 𝑉𝐶𝐸0 ) et on sait que 𝐼𝑐 = 𝛽𝐼𝐵 donc 𝛽 représente la pente de la droite
IC = f(IB ). [II-3]
∆𝐼 13−0
𝛽 = ∆𝐼𝐶 = 90−0 =0.15
𝐵
1) introduction
𝑒𝑉
𝐼𝑑 = 𝐼𝑆 (exp ( 𝐾𝑇𝐷 ) − 1)
𝑉𝐷
𝑅𝑠 = −𝑅𝐿
𝐼
Montage de mesure
Il faut d’abord ajuster le zéro sur les deux multimètres, ensuite on fait varier 𝑅𝐿
(une boîte de résistance variable) et on note le courant I et la tension aux bornes de la
cellule photovoltaïque (qui est au potentiel𝑉𝐷 ). [II-5]
3) analyse
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Méthodes de mesure des caractéristiques des composantes Parcours : E2I
Donc :
𝐼 = 𝐼𝑆 (exp(𝐾1 𝑉𝐷 ) − 1) + 𝐾2
Une fois ces paramètres déterminés, nous obtenons une courbe de I en fonction de V
(rappelons que le potentiel V mesuré aux bornes de la cellule photovoltaïque est le même
que celui du pseudo diode (𝑉𝐷 )). Avec cette courbe, on peut facilement déterminer le
courant court-circuit 𝐼𝑐𝑐 qui est le courant qui passe dans le circuit lorsque V=0. Si V=0, le
premier terme de I donne 0 donc il reste seulement 𝐾2 donc:
𝐼𝑐𝑐 = 𝐾2
On peut également déterminer le voltage du circuit ouvert 𝑉𝑐𝑜 qui est atteint lorsque
I=0. Dans ce cas, on a:
𝐾
- 𝐼 2 + 1 = exp(𝐾1 𝑉𝑐𝑜 )
𝑆
−𝐾2
ln( ⁄𝐼 +1)
𝑠
Qui entraine : 𝑉𝑐𝑜 = 𝐾1
La puissance de la cellule est P = IV. Pour trouver 𝐼𝑝𝑚 (le courant maximal) et
𝑉𝑝𝑚 (la tension maximale) il suffit de trouver 𝑃𝑚 la puissance maximale de la cellule. Cela
consiste à maximiser l’aire du rectangle borné par les axes de I et de V et par la courbe I-V.
b)-détermination de 𝐑𝐬
𝑉𝐷
D’après l’équation 1 on a : 𝑅𝑠 = −𝑅𝐿
𝐼
Comme nous pouvons calculer un 𝑅𝑠 pour chaque prise de mesures (𝑉𝐷 , I,𝑅𝐿 ) la
valeur la plus représentative, sera la valeur médiane des𝑅𝑠 .
Avec les données du Tableau 2et en utilisant les techniques décrites à la sous section
a, on obtient les paramètres de la courbe I-V Suivants:
Toujours avec les techniques décrites à la sous section a, et avec les résultats du
Tableau, on trouve: [II-5]
𝐼𝑝𝑚 𝑉𝑝𝑚
𝜂=
𝑃𝑖
La courbe I=f(V)
Conclusion :
Durant cette période de stage ,on peut dire que la connaissance des méthodes de
mesure des caractéristiques des composantes peut se considérer parmi les précaution avant
tout montage de circuit quelconque et surtout s’il fait appel à des matériel électrique très
sensible, sans oublier l’importance de chaque méthode par apport à l’autre surtout au
niveau de la précision et l’ordre de grandeur à mesuré .
Annexe
Bibliographie
[II-3] :polycopie de travaux pratique d’électronique semestre 4
Webographie
[I-1]:w3.iihe.ac.be/~cvdvelde/Info/Cours/ChapIX.pdf
[I-2]:danielgiroux.perso.sfr.fr/page580.htm
[I-3]: http://myspace.hexabyte.tn/bouazzi/Tech_CI/chapitre_9/texte9_3.htm
[I-4]: C:\Users\biktir\Desktop\P.F.E\Cours_GC_novembre_2007_impedance_3.pdf
[I-5]: crsictest.umbb.dz/mr.pdf
[I-6]: http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/electri/sauty.html
[I-7]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_de_Maxwell
[II-1]: philippe.roux.7.perso.neuf.fr/Resources/C_V%20diode.pdf
[II-2]: www.ulg.ac.be/student/cspw/cspw-tuyaux/Hall_BF-PXM.pdf
[II-4] :http://michel.hubin.pagesperso-orange.fr/physique/elec/chap_tr1.htm
[II-5] :www2.astrosurf.com/alphaweb/alphastorage1/.../PHY2476photo_vol.pdf