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Les siècles ont changé l'apparence initiale de la salle: Un mallorn a poussé en son centre, qui baigne dans

la lumière provenant de puit au dessus. En grandissant, son tronc a incorporé le miroir d'or qui servait à
refléter la lumière sur la porte. Il est impossible de trouver la porte lorsqu'elle n'est pas éclairée par la
bonne lumière, or Aredielle ne sait pas exactement où elle se trouve, car elle était grande ouverte la
seule fois où elle a été admise au coeur du Gwaith-ir-Mirdan. Elle peut en situer le chambranle, mais pas
la serrure! Les joueurs se rendront vite compte que la porte n'apparait pas à cause du fait que la lumière
n'y brille pas: elle n'éclaire que le centre de la pièce, pas le mur. Mais le Mallorn a poussé là.

Description de la porte:

"Alors qu'Aredielle vous guide à travers les méandres effondrés des souterrains de la forge d'Ost-in-Edhil,
elle s'arrête, pensive. Devant elle se trouve une salle, taillée dans la roche, mais dont les murs
parfaitement lisses ne montrent aucune aspérité malgré le poids des siècles. L'atmosphère des lieux est
ancienne, solennelle, et alors que vous pénétrez dans la salle, chacun, instinctivement, observe un
silence quasi religieux.
Son centre est nimbé dans la lumière argentée de la lune, qui filtre à travers un puit de lumière taillé au
dessus de la salle. Autre confirmation que le solstice d'automne est la bonne nuit de l'année, celle où la
lune s'aligne avec le puit. Là où s'écoule le rai de lumière a poussé un arbre aux feuilles jaunes et or, ses
racines perçant la roche, car nulle roche, pas même celle des tailleurs nains amis des Noldors, ne peut
durer sous l'assaut de la racine vigoureuse. L'arbre est ancien comme en témoigne son large tronc, mais
il parait jeune par contraste avec le souffle antique de la salle, et il est étrange qu'il ait pu ainsi prospérer
dans cette cave profonde, ne se nourissant que quelques heures par jour lorsque le soleil s'aligne avec le
puit. En s'approchant, vous remarquez que les racines de l'arbres ont craquelé un bassin, désormais vide,
qui se trouvait là."

Un test de conaissance sur l'Arbre pourrait révéler qu'il s'agit d'un Mallorn.

Mais il est clair qu'il n''était pas là à l'origine: les Mallorn ne poussent normalement à l'Est de la Mer que
dans les bois heureux de la Lothlorien. Et Aredielle se rappelle clairement d'une statue surplombant le
bassin et qui représentait un grand roi des Noldors (Feanor, tel qu'il était lorsqu'il faisait tonner son
clairon pour injurier Morgoth durant le premier âge du monde), dont le bouclier d'or et d'argent était
tourné vers la porte aujourd'hui fermée et invisible.

"En faisant le tour de l'arbre (le Mallorn), on remarque des reflets d'or: La statue a été incorporée à
l'arbre lors de sa croissance, et le visage noble du roi, faisant sonner son clairon avec une expression de
défi, dépasse encore de son écorce, semblable à un dieu prisonnier.

Attentifs aux formes du tronc, vous comprenez que toute la statue toute entière a été avalée.
Vous imaginez (ou vous rappelez) la vue glorieuse qu'elle devait offrir: Son étendard devait voler bien
haut, là où le tronc se sépare pour former les plus hautes branches, on croit encore en apercevoir les
motifs imprimés sur l'écorce. Son marteau devait pendre à son coté gauche, tandis qu'il tenait son
bouclier de cette main. Tournée vers l'entrée de la forge, la statue devait en être le gardien silencieux.

Mais sur le mur devant lequel se tient Aredielle, là où elle pense que la porte se trouvait jadis, pas un
rayon de lumière ne luit: elle reste autour du bassin, filtrant à travers les feuilles du Mallorn."

Il faut bien évidemment parvenir à refléter la lumière de la lune sur l'emplacement de la porte pour la
faire apparaître, mais il ne suffit pas de le faire sur n'importe quelle surface: il faut le faire en la reflétant
avec un objet d'or. Ainsi, l'argent de la lune et le chatoiement de l'or se mêlent à nouveau, rappelant les
jours bénis où les arbres Laurellin et Telperion baignaient Aman de leur lumière, durant les heures
douces. Un poème datant de cette époque y fait allusion:

"Silanen laurie andon macayron,

Calennar Laurellindo a Telperiondo"

"Comme l'or brilait la porte des forgerons,

Sous les lueurs de Laurellin et Telperion".

Il ne sera pas trop dur je l'espère de deviner que c'est le bouclier d'or de la statue qui jadis, de sa surface
plate et polie, devait refléter la lumière au bon emplacement, mais celui ci a disparu sous les branches
du mallorn. L'abattre est évidemment hors de question: un arbres aussi rarissime, dans une région où il
ne pousse pas? Sa simple présence est un pur miracle. Peut être même n'est elle pas due au hasard. De
plus, faire tomber un arbre aussi ancien et large en une nuit, sans frapper la statue en son centre est
impossible.
Mais le salut peut venir, encore une fois, des contes et des chants des elfes. Dans les chants, les Mallorn
sont parfois appelés: Arbres d'ors, arbres au reflets d'or, ou Fils de Laurellin.
Ceux qui ont séjourné à Fondcombe (Aedan par exemple) peuvent se rappeler comment les elfes parlent
des chants mélancholiques de Celebrian, la femme d'Elrond, qui avant qu'elle ne soit capturée par les
orques chantait souvent que sa mère Galadriel, lorsqu'elle se promenait sous les épaisses canopées de
son royaume, chantait en appelant les arbres par leur noms, et les feuilles dorées des Mallorn éclataient
sous le soleil d'automne.

Un test de représentation (chant) réveillera le Mallorn, et dansant dans le rythme de la musique des
elfes, qui éveillé ses ancêtres dans les premiers âges du monde, il fera balancer sous feuillage comme
sous le vent, et l'or de ses feuilles redoublera d'intensité, comme si elles étaient vraiment faitent de
métal poli, à la semblance du bouclier de Feanor. La lumière de la lune, du fruit de Telperion reflétée par
l'or des fils de Laurellin, frappe l'emplacement de la porte et la révèle.

La porte est haute de trois mètre, elle est parfaitement lisse dans la paroi et serait invisible si ses lignes
tracées ne brillaient pas sous les lueurs mêlées de la lune et de l'arbre. Elle est faite de trois portiques en
arcs de cercles concentriques. Les runes naines et la graphies Tengwar se mêlent en un dessin exquis,
représentant les étoiles en haut, la ville d'Ost in edhil à hauteur d'homme, et à hauteur de hanche, la
forge. Au centre, relié aux trois cercles qiu forment les battants, se trouvent les gravures d'un marteau et
d'une paire de tenailles.

porte: andon, ando, fenna


sanctuaire: ainas, yana

"Seul est admis dans ce saint des saints celui dont l'étoile brille dans le bonheur sur l'insigne de sa bonne
foi"

"Seul peut franchir ce saint seuil celui dont....

seul: er, erya

seuil: fenda

franchir: langa

saint: mana, manaite

pouvoir: lata, lerta

marque: tanna

bon (moralement): adj manya

intention: nira

"Erya lataisse langa mana yana ni elenna silen mariesse tanaesse niro manyo"

Seul Peut Franchir Saint seuil celui étoile brille dans bonheur sur marque bonne intention

tentative en alexandrin:

Lataisse langa erya yana mariesse

Ni elenna silen maro tannaesse

"Peut franchir seul ce seuil dans le bonheur

Celui dont une étoile brille sur la marque de sa bonté"

Solution: Il faut plaquer ses tenailles et son marteau sur leur image exacte sur la porte de la forge, de
plus, il faut saluer la porte avec la phrase "Isil sila lumen Omentielvo" tout en riant.

Cette salutation nécessite de la joie et une bienveillance sincère, en plus de la preuve que l'on est un
forgeron des Noldors. Cela explique pourquoi Sauron, malgré tout son art, n'a pu trouver la solution de
l'énigme. Il a bien compris qu'il fallait utiliser les tenailles et le marteau, mais plein de convoitise, il ne lui
est pas venu à l'idée qu'il fallait bénir la porte et comprenait la deuxième phrase comme une figuration
plutôt que comme la deuxième partie des instructions.

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