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Ecole des Hautes Etudes Commerciales

d’Alger
EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master
en Sciences Commerciales

Option : Finance

THEME :

L’EVALUATION ET LA COMPTABILISATION
DES STOCKS SELON LE SCF DANS UNE
ENTREPRISE DE TRAVAUX PUBLICS

ETUDE DE CAS : COSIDER TP-M28

Présenté par : Encadré par:


Mlle : OUAREZKI YASSINA Mr : Mohamed Fathi NOUACER
Chargé de cours à EHEC d’Alger

Promotion
SEPTEMBRE 2017
Ecole des Hautes Etudes Commerciales
d’Alger
EHEC
Mémoire de fin de Cycle pour l’Obtention du Diplôme de Master
en Sciences Commerciales

Option : Finance

THEME :

L’EVALUATION ET LA COMPTABILISATION
DES STOCKS DANS UNE ENTREPRISE DE
TRAVAUX PUBLICS

ETUDE DE CAS : COSIDER TP-M28

Présenté par : Encadré par:


Mlle : OUAREZKI YASSINA Mr : Mohamed Fathi NOUACER
Chargé de cours à EHEC d’Alger

Promotion
SEPTEMBRE 2017
Dédicaces

Je dédie affectueusement ce travail à mes chers parents


qui n’ont épargné aucun effort et qui ont fait preuve de
beaucoup de sacrifices, d’amour, et de compréhensions,
qu’ils trouvent ici le témoignage de mon profond
respect et ma
reconnaissance

A ma famille: toutes mes sœurs sans exception


Ainsi que mes petites nièces adorées Tamani, Ryheme et
Ania

A mes amies: Imene, Houda, Manel,


Hanane, et à tous mes amis qui me tiennent à coeur.

Enfin, je dédie ce mémoire à touts ceux qui on contribué


de prés ou de loin à réaliser ce projet de fin d'étude.
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier en tout premier lieu DIEU Tout
Puissant de m’avoir donné la volonté et la puissance
pour élaborer ce modeste travail.

Je remercie mon encadreur Mr. MOUHAMED FATHI


NOUACER pour sa disponibilité et son soutien tout au
long de la réalisation de cette recherche.

Je tiens tout d’abord à remercier Mr. AGUOUDJIL EL


HADI grâce a qui j’ai pu effectuer mon stage à
COSIDER TP

Je remercie aussi mon promoteur, Mme BENGUALIL


FATIHA, et plus particulièrement le comptable AHRIK
ABDERAHMAN pour son aide, et son encadrement tout
au long de mon stage, sans oublier le cadre ALMAS
MADJID, Ainsi que l’ensemble du personnel de
l’entreprise

Je tiens d’autre part à remercier l’assistante du


directeur générale qui m’a été d’une grande aide, ainsi
que tous mes enseignants et les bibliothécaires d’EHEC
pour leur aide en matière de documentation.

Enfin, je remercie tous ceux qui ont contribué de prés


ou de loin à la réalisation de ce travail de recherche.
Résumé

L’adoption du système comptable financier (SCF) par l’Algérie nécessite l’application


de plusieurs normes issues des IAS /IFRS, tels que la norme comptable internationale n° 2
(IAS 2) concernant les stocks et en cours, qui relèvent d’une grande importance notamment
dans les entreprises de travaux publics.
L’objectif de notre travail est d’essayer d’analyser le traitement comptable et l’évaluation
des stocks au sein de cosider TP, dans le cadre du SCF, où nous avons constaté que
l’application des méthodes de ce système, ainsi que les procédures d’évaluation des stocks de
produits étaient correctement faite.

Les mots clés :


Les normes comptables internationales IAS / IFRS, le système comptable financier, les stocks,
l’évaluation, le traitement comptable, la gestion des stocks.
Abstract

The adoption by Algeria in the Financial Accounting System (FAS) requires the
application of more standards from IAS / IFRS, such as the International Accounting Standard
N° 2(IAS2) for Stock that has high importance in public works companies.
The main aim of this work is to analyze the accounting treatment and evaluate stocks at
consider TP , using the FAS,Where we found that the application of the methods of this
system, as well as the procedures for stock assessment of products were correctly done.

Keywords:
International Accounting Standards IAS IFRS, the financial accounting system, inventory,
evaluation, accounting treatment, stock management
‫ملخص‬

‫إن تبني الجزائر لمنظام المحاسبي المالي يتطمب تطبيق عدة معايير مستمدة من معايير الدولية منها المعيار المحاسبي‬

‫الدولي رقم ‪ 2‬و المتمثل في المخزونات التي لها أهمية كبيرة في المؤسسات خاصة شركات المقاوالت‪.‬‬

‫األشغال‬ ‫الهدف من عملنا هى محاولت تحميل المعالجت المحاسبيت و تقييم المخزوناث في مؤسست‬
‫انعامت‪ COSIDER TP‬في إطار اننظام انمحاسبي انماني ‪SCF‬‬
‫حيث وجذنا أن حطبيق أسانيب هذا اننظام‪ ،‬وكذنك إجزاءاث حقييم انمخزون‬
‫انمنخج قذمج بشكم صحيح‪.‬‬

‫الكلمات الدالة ‪:‬‬


‫الدولة المحاسبية المعايير ‪ ، IAS/IFR‬التحميل طريقة المحاسبية‪ ،‬المعالجة التقييم‪ ،‬المخزونات‪ ،‬المالي‪ ،‬المحاسبي النظام‬

‫إدارة انمخزون‪.‬‬
Liste des tableaux

N° Tableau Titre des tableaux Page

Tableau 1 Récapitulatif des normes IAS/IFRS 22

Tableau 2 Présentation du projet


88

Tableau 3 Liste des journaux de l’entreprise COSIDER TP-M28


98

Listes des figures et graphes

Listes des figures :

N°figure Titre des figures Page

26
FIGURE 1 Structure de l’IASB

75
FIGURE 2 Organisation du groupe COSIDER

79
FIGURE 3 Identification de la filiale COSIDER TP

90
FIGURE 4 Organigramme de l’entreprise COSIDER TP
Liste des abréviations

En anglais :

FIFO : First In - First Out

FASB: financial accounting standards board

GAAP : Generally Accepted Accounting Principles

IAS : International Accounting Standards

IASB : International Accounting Standards Board

IASC : International Accounting Standards Committee

IASCF: International Accounting Standards Committee Foundation

IFRIC : International Financial Reporting Interpretation Committee

IFRS : International Financial Reporting Standards

LIFO : Last In - First Out

IOSC: international organization of securities commission

SAC : Standards Advisory Council

SEC : Security and Exchange Commission

SIC :standing international committee

En français :

CUMP : Coût Unitaire Moyen Pondéré


DEPS : Dernier Entrée Premier Sortie

OICV : Organisation Internationale des Commissions de Valeurs Mobilières

PEPS : Premier Entrée Premier Sortie

PMP : prix moyen pondéré

SCF : Système Comptable Financier.


Sommaire

Introduction générale....................................................................................................02.

Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les


normes comptables internationales ………………………………………….05
Section 1 : L’environnement comptable international………………………………………06

Section 2 : L’organisme IASB et les normes IFRS…………………………………………14

Section 3 : Présentation de la norme comptable internationale IAS2……………………… 31

Section 4 : Aperçu sur le système comptable financier……………………………………..35


Chapitre II : Le traitement comptable des stocks selon SCF…………….. 41
Section 1 : Généralités sur les stocks………………………………………………………..42

Section 2 : L’évaluation et la gestion des stocks Selon le SCF …………………………….47

Section 3 : La comptabilisation des stocks selon SCF………………………………………57


Chapitre III : l’évaluation et la comptabilisation des stocks au niveau de
l’entreprise « COSIDER TP »...……………………………………………..74

Section1 : présentation et historique de l’entreprise ……………………………………….74

Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de cosider TP-M28………………91

Section 3 : Le traitement des stocks au sein de l’entreprise COSIDER TP-M28…………. 98

Section 4 : Présentation de la comptabilisation et l’évaluation du ciment, l’acier et sables au


sein de COSIDER TP ………………………….………………………………………….102

Conclusion générale…………………………………………………………111
Introduction générale
2

Introduction générale :

La comptabilité est la source de l’information économique et financière. Elle est l’outil


indispensable au service de l’information des dirigeants et des tiers pour permettre la prise de
décisions stratégiques sur le plan financier et économique.
L’adoption d’un système comptable universel a été une étape très importante dans
l’économie algérienne, en effet l’harmonisation du système comptable algérien a permis
d’unifier les principes comptables pour la préparation des états financiers selon des
caractéristiques qualitatives, telles que la pertinence, la fiabilité, la comparabilité,…etc.
Ces états financiers détiennent aussi des éléments, les stocks représentent l’élément le
plus important que l’entreprise possède. En raison de son importance extrême dans les
entreprises, et la multiplicité des techniques comptables liées aux stocks, le comité des normes
comptables internationales a publié une norme particulière aux stocks, il est devenu donc
nécessaire de maitriser la manière de leurs comptabilisations mais aussi leur évaluations qui
possède une grande importance dans le système de gestion des stocks de l’entreprise.
Notre étude s’articule autour de la comptabilité et en particulier la comptabilité des
stocks. Le thème choisi s’intitule «l’évaluation et la comptabilisation des stocks dans une
entreprise de travaux publique ». Ce thème a été choisi pour les raisons suivantes :
- Connaître l’application du système comptable et financier au niveau des entreprises
Algériennes.
- L’importance d’élément de stocks dans l’entreprise.
- Connaître les méthodes d’évaluation des stocks et le calcul des coûts au niveau d’une
entreprise, afin de comparer la théorie par celle pratique.
- mieux cerner la notion de gestion des stocks au sein des entreprises
Pour développer notre étude, nous avons jugé utile de poser la problématique suivante :
« Comment s’effectue l’évaluation comptable des stocks selon le système comptable et
financier ? »
Nous pouvons subdiviser notre problématique en quatre questions :
- Quel est le contenu des normes comptables internationales IAS/IFRS ?
- Que représentent les stocks selon le système comptable et financier et selon les normes
comptables internationales IAS/IFRS ?
- Comment sont évalués les stocks au niveau de l’entreprise cosider TP ?
- Comment est le traitement comptable des stocks dans cette entreprise ?
3

Afin de mieux cerner les préoccupations suscitées, nous nous sommes basé sur les
hypothèses suivantes :
- Le contenu du système comptable et financier est compatible avec les normes comptables
internationales IAS/IFRS.
- La norme comptable internationale IAS 2 décrit le traitement comptable des stocks en
conformité avec les méthodes et les techniques adoptées.
- Le traitement comptable des stocks répond aux normes comptables internationales
IAS/IFRS.
-L’évaluation des stocks au niveau de l’entreprise COSIDER TP s’effectue selon le
système comptable et financier.
La gestion des stocks est aujourd’hui, l’objet d’enjeux très importants pour les
entreprises, la bonne application du système comptable et financier dans la comptabilisation et
l’évaluation des stocks permettent de mieux gérer ces stocks. Tous cela sera synthétisé en
pratique
Concernant les objectifs assignés pour la réalisation de ce sujet, ils peuvent se résumer
comme suit :
- Connaître l’organisme responsable de la préparation des normes comptables
internationales IAS/IFRS.
- Déterminer le contenu du système comptable et financier en matière de stocks.
- Connaître l’application des directives optées par le SCF concernant les stocks au niveau
de l’entreprise COSIDER TP.
-confirmer ou infirmer les hypothèses de départ
Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur la démarche
méthodologique suivante :
- Une recherche documentaire relative à notre thème a été soigneusement réalisée
(Consultation d’ouvrages, articles, site internet,…) tout au long de notre partie théorique ; par
la suite nous avons consulté et exploité des documents de l’entreprise COSIDER TP.
- Un cas réalisé au niveau de l’entreprise COSIDER TP, pendant la durée de notre
stage pratique, afin de comparer la théorie avec la pratique dans cette entreprise.
La division de notre mémoire s’articule sur une méthode déductive en utilisant la
démarche descriptive au début, dans la présentation du système comptable et financier selon
des normes comptables internationales IAS/IFRS, ainsi que les stocks et cela par l’utilisation
des études préalables.
4

Nous avons ensuite utilisé la méthode inductive dans la pratique à travers une étude de
cas au sein de l’entreprise COSIDER TP, où nous avons récolté les données, afin de faire
ressortir les méthodes d’évaluation adopté par le SCF en matière de stocks ainsi que leur
traitements comptables.
Pour mener à bien ce travail de recherche, nous avons organisé notre étude en trois
principaux chapitres :
Le premier chapitre : abordera le cadre conceptuel du système comptable financier selon les
normes comptables internationales ;
La deuxième chapitre sera consacré au traitement comptable et l’évaluation des stocks selon
le système comptable et financier ;
Le troisième chapitre sera réservé à l’évaluation et la comptabilisation des stocks au niveau de
COSIDER TP.
5

Chapitre 1 : le cadre conceptuel du system comptable et financier


selon les normes comptables internationales

Introduction :

L’Algérie a connu une transition au niveau de son système comptable national vers un
système reconnu au niveau mondiale, le nouveau référentiel comptable SCF (système
comptable et financier), ce dernier a été inspiré du référentiel IAS/IFRS qui est entré en
vigueur en Algérie le 1 er janvier 2010.

L’adoption d’un nouveau système financier permet d’obtenir une information financière
immédiate et l’utilisation des normes comptables uniformes avec l’application de règles
universelles et objectives provenant d’un processus de la normalisation et de l’harmonisation
comptable nommé l’organisme IASB.

Ce dernier est responsable de la mise en œuvre des règles comptables internationales


baptisées par les normes comptables internationales afin de fournir des informations
financières comparables entre les entreprises de différents pays.

Aujourd’hui le référentiel de l’IASB appelé référentiel IAS/IFRS, composé d’un cadre


conceptuel sert à l’établissement des états financiers selon les normes comptables
internationales destinés aux utilisateurs nationaux ainsi des utilisateurs internationaux.

Cette première partie est destinée à l’appréhension théorique du système comptable


financier. En effet le système comptable renferme de nombreux éléments, tout comme son
nom l’indique c’est d’abord un système destiné à la comptabilité ; de manière générale c’est
un ensemble d’éléments organisés et structurés constituants une entreprise dynamique
régissant dans son environnement dans le but d’atteindre les objectifs financiers fixés

Nous allons traiter dans la première section les concepts de base de la comptabilité selon
le SCF en passant par l’environnement international .ensuite, dans la deuxième section l’on
évoquera les normes IAS/IFRS. Quant à la troisième section, elle sera réservée à la
présentation de la norme comptable internationale IAS2 qui représente le cœur de notre étude.

Et enfin une dernière section, qui donnera un aperçu sur le SCF.


6

Section 1 : l’environnement comptable international :

Les systèmes comptables diffèrent d’un pays à un autre. L’harmonisation comptable


internationale vise à comprendre ces différences et à les réduire, en élaborant des normes
harmonisées présentées par un seul système comptable permettant de favoriser l’homogénéité
des informations financières publiées.
A partir de cette section nous allons citer les facteurs de l’environnement qui sont
présentés dans les deux modèles : le modèle Européen et l’autre le modèle anglo-saxon, et
nous allons également relever la nécessité de l’harmonisation comptable internationale.

1 .1 .La comptabilité d’Europe Continentale :

La comptabilité d'Europe Continentale est marquée par une longue histoire (on situe ses
origines au XVII ème siècle en France)1. Sa qualification d'Europe Continentale (ou modèle
latin) ne limite en aucun cas son champ d'application aux pays du vieux continent ainsi, on y
trouve des pays tels que l'Algérie, la Côte d'Ivoire, le Japon, etc.

Le modèle Continental regroupe environ 28 pays, on y trouve à titre d'exemple des pays
tels que : l'Algérie, l'Allemagne, la Belgique, la Côte d'Ivoire, le Danemark, l'Espagne, la
France, la Grèce, l'Italie, le Japon, le Maroc, le Portugal, la Suède, la Suisse, etc.

Les systèmes comptables de l'ensemble de ces pays présentent des caractéristiques


communes (ce qui permet dés lors de parler d'un modèle). Au fil des temps, ces pays ont
échangé leurs conceptions sur la comptabilité et son organisation, construisant ainsi un
système commun.

Les principales caractéristiques du modèle latin, que nous allons traiter portent
essentiellement sur2 :

- La nature juridique ;

- Le pouvoir de normalisation ;

1
Peter WALTON, La Comptabilité Anglo-saxonne, 3ème édition La Découverte, paris, 2008, p.5.

2
Samir MEROUANI, le projet du nouveau système comptable financier algérien, anticiper et préparer le
passage du PCN 1975 aux normes IFRS, mémoire de magistère en sciences de gestion, Ecole Supérieure de
Commerce d’Alger, 2006/2007,p.29.
7

- L'influence fiscale ;

- La réglementation comptable ;

- Les principes de base de l'information financière ;

- La destination privilégiée de l'information financière.

Les pays appartenant au modèle continental sont des sociétés de droit codifié à la
manière des codes napoléoniens. Il s'agit de lois détaillées ne laissant aucunement de place à
l'interprétation des juges et ceci est vérifié en matière comptable.

Le système comptable porte sur un grand nombre de procédures de prescriptions et de


présentation uniforme et formelle. Il se base sur un corps de règles comptables rigides, figées
ne laissant pas de place aux appréciations. Un tel système favorise beaucoup plus l'apparence
juridique sur le fond économique. L'Etat est le principal acteur de la normalisation comptable
dans ces pays. Les organisations professionnelles n'ont ainsi qu'un rôle secondaire de
conciliation à travers les avis publiés.

1.1.1 .Les instances Européennes


1.1.1.1. La Quatrième Directive :
La quatrième directive du Conseil Communautés Européenne appliquée en France par la
loi du 30 avril 1983 et un décret d'application du 29 novembre 1983 a pour objet de préciser la
structure et le contenue des différents documents comptables (bilan, du compte de résultat, de
l'annexe), la nécessité de publier, de contrôler et promouvoir des comptes annuels pour les
sociétés des capitaux ainsi que certaines disposition concernant le principe de l'image fidèle.
1.1.1.2. La Septième Directive :
Publiée en juin 1983, et concerne les comptes consolidés intitulée septième directive du
Conseil Communautés Européenne. En France, elle est entrée en vigueur par une loi de
janvier 1985 et un décret d'application de février 1986. Elle précise les conditions et modes
d’établissements des comptes consolidés, le contenu du rapport de gestion ainsi que les modes
de contrôle et de publicité des comptes consolidés1
La Septième directive donne un certain nombre de règles d’évaluation différentes de
celles de la quatrième directive, laisse le choix à chaque état membre d’interdire, d’autoriser

1
Pascal BARNETO, Normes IAS/IFRS (Application Aux Etats Financiers), Dunud, 2004,p.53.
8

ou de rendre obligatoire leur utilisation ; par voie de conséquence les méthodes d’évaluation
de postes importants de l’actif sont différentes d’un pays à l’autre.1

1.2. La comptabilité Anglo-Saxonne :

La comptabilité Anglo-Saxonne apparaît au XIXème siècle avec la révolution


industrielle, le modèle regroupe une large gamme de pays notamment, les pays membres du
Commonwealth, on y trouve ainsi environ 43 pays : l'Australie, le Canada, les Etats-Unis
d'Amérique, la Grande-Bretagne, Hong Kong, l'Indonésie, la Nouvelle Zélande, le Pakistan,
les Pays-Bas, la Singapour, et presque la totalité des pays du Common-wealth2.

La distinction entre le modèle anglo-saxon ou modèle économique et celui d'Europe


Continentale, est intimement liée à certaines caractéristiques incombant au cadre économique,
juridique et culturel des pays appartenant à chaque modèle. Les principales caractéristiques du
modèle économique portent essentiellement sur :

- La nature juridique ;

- L'entendue du pouvoir des professionnels

- La faible contribution fiscale ;

- L'existence d'un cadre conceptuel comptable ;

- La prédominance de la notion d'image fidèle (true and fair view) ;

- Les objectifs de la diffusion d'information financière ;

- Un cadre économique fortement influencé par le marché ;etc

1
C.Maillet-Baudrier, A.Le Manh, Normes comptables internationales IAS/IFRS, édition Foucher,
Paris,2006,p.10.
2
Samir MEROUANI,op.cit,p.32.
9

Contrairement au modèle Latin, les pays anglo-saxons sont des pays de tradition (la
France est un pays de droit). Dans un tel système de droit coutumier, les lois se contentent
d'énoncer les principes généraux laissant aux juges le soin d'appréciation pour le règlement
judiciaire.

Bien que l'Etat occupe aujourd'hui une place plus importante dans le processus de
normalisation, les pays anglo-saxons restent convaincus que, d'une part, la comptabilité est
une matière trop complexe et d'autre part, la loi est un instrument trop lent, pour que la
réglementation, dans ses détails, lui soit confiée. De ce fait, le droit comptable anglo-saxon
favorise l'exercice du jugement professionnel.

La normalisation et la réglementation comptables anglo-saxonnes portent essentiellement


sur les principes comptables et sur la présentation et le contenu des états financiers de
synthèse qui véhiculent à travers un cadre conceptuel

Le modèle anglo-saxon est composé de pays orientés marchés. Dans ces pays, on trouve
des marchés financiers très développés assurant le financement de l'économie entière. La
comptabilité génère ainsi une grande quantité d'information sur les performances financières
de l'entreprise orientée vers les besoins décisionnels des investisseurs. Ces derniers ont une
connaissance satisfaisante des affaires, de l'activité économique du pays en question et de la
comptabilité financière.

Convaincus qu'un système comptable de qualité est nécessaire pour attirer les capitaux
extérieurs en provenance des banques, des organismes internationaux ou des investisseurs
privés, les Anglo-saxons souhaitent tous des documents comptables et des rapports objectifs
et exploitables. Pour cela, ces pays exigent une information véhiculée par les états de synthèse
favorisant d'une part les investisseurs, et d'autre part les autorités boursières puissantes et
exigeantes. Les états financiers doivent donc permettre de traduire le plus fidèlement possible
la situation économique, juridique et financière de l'entreprise. Il s'agit généralement :

- Du bilan ;

- Du compte de résultat ;

- D'un état de flux de trésorerie ;


10

- De l'annexe.

En conclusion, on peut dire que le processus de normalisation dans le système anglo-


saxon a une tendance orientée vers la comptabilité de management ou comptabilité
analytique, ce qui explique la présentation habituelle des comptes de résultat par fonction.
C’est pour cela il existe rarement une nomenclature des comptes. Les états de synthèse ne
sont pas formalisés. Ces états sont valables s'ils tiennent compte sérieusement du principe
d'image fidèle et représentent ainsi la réalité économique de l'entité. Dans ce modèle, il n'y a
pas souvent d'obligation légale de révision des comptes, mais de fait, les sociétés demandent à
des réviseurs contractuels d'exprimer les opinions sur les comptes qu'elles présentent. Ceci
assure crédibilité et moralité à la vie des affaires. L'audit est en quelque sorte le complément
indispensable du libéralisme économique.

1.3. La nécessité d’une harmonisation comptable internationale

L'interdépendance des marchés financiers mondiaux est l'élément principal qui a rendu
nécessaire une harmonisation des règles comptables. En effet, le constat a été le suivant:

- un manque de comparabilité de l'information financière dans le temps (pour une même


entreprise) et dans l'espace (entre différentes entreprises) ;

- un niveau de subjectivité important dans l'établissement des comptes ;

- une information financière ni admise ni comprise sur toutes les places boursière du monde ;

- un langage financier très hétérogène et marqué parfois par un manque de transparence des
comptes et une faible qualité de l'information fournie.

L'adoption des règles et méthodes comptables uniformes pose le problème des systèmes
comptable des principaux pays dans le monde, qui ont tous des conceptions théoriques
différentes.1

1.3.1. Les objectifs d'un référentiel unique :

Les objectifs liés au développement des normes internationales sont donc les suivants :

1
Stéphane BRUN,L’essentiel des Normes Comptables internationales IAS/IFRS. édition Gualino éditeur, 2004,
p.18.
11

- Améliorer la transparence et la comparabilité des états financiers élaborés par les sociétés
cotées ;

- Permettre la comparaison des entreprises de différents pays ;

- Faciliter la cotation boursière des entreprises sur les places du monde entier ;

- Obtenir et restaurer la confiance des investisseurs ;

- Offrir un référentiel comptable aux pays qui en sont dépourvus.

L'objectif d'un référentiel unique est donc de mettre en place un langage comptable
unifié dans un cadre plus large d'unification des marchés de capitaux. Derrière la modification
des systèmes comptables propres à chaque pays, l'enjeu principal est l'apparition d'un langage
financier mondiale applicable aux états financiers de toutes les entreprises.

1.3.2. L’application des normes US GAAP :

Les normes US GAAP (United States Generally Accepted Accounting Principles) sont
les règles comptables en vigueur aux États-Unis.

L'US GAAP définit les principes comptables américains de présentation des données
financières pour les entreprises publiques et privées. Ces normes évoluent fréquemment.

Elles ont été définies en 1973 par le FASB( financial accounting standards board) ,
organisme de droit privé, sous le contrôle politique de la SEC (securities and exchange
commission), le gendarme des marchés américains.

L'application des US GAAP au niveau mondial a été un temps envisagée devant


l'influence des États-Unis et les obligations imposées par la SEC ( Security and Exchange
Commission) pour s'introduire sur le marché boursier américain. Mais cela aurait été contraire
à l'objectif fondamental de la stratégie d'harmonisation internationale qui consiste à évoluer
vers un jeu unique de normes réellement mondiales. Par ailleurs, l'Europe ne pouvait exercer
aucune influence sur les normes américaines et parallèlement les normes internationales de
l'IASC ont commencées à être reconnues dans de nombreux pays du monde entier1.

1
Stephan BRUN, op.cit, p.18.
12

Ainsi, les principaux points justifiant la non adoption des US GAAP au niveau
international sont :

- une élaboration des US GAAP sans aucun apport extérieur aux Etats-Unis est une
compétence d'attribution des US GAAP à la SEC ;

- des normes très détaillées et une difficulté de gestion de normes en évolution permanente ;

- les sociétés appliquant les US GAAP étant automatiquement contrôlées par la SEC ;

- un avantage certain des intérêts américains.

1.3.3. La recommandation de l'OICV :

L'OICV est l'organisation internationale des commissions de valeurs, plus connue sous le
nom anglais d'IOSCO (international organisation of securities commission). Il s'agit d'une
instance fédérative qui regroupe les autorités des marchés financiers nationaux de référence.

Après avoir imposé des améliorations et revu les travaux de l'IASB, l'OICV a procédé à
l'homologation du référentiel IASB et a recommandé en mai 2000 à l'ensemble des autorités
boursières dans le monde d'accepter l'utilisation des normes IAS/IFRS pour les émissions et
les cotations effectuées par des émetteurs transnationaux sur leur marché1

Ces autorités nationales restent libres d'exiger des réconciliations entre les normes
IAS/IFRS et leurs normes nationales. Le principe de positionnement en faveur des normes
IAS/IFRS au niveau mondial a été franchi lors de cette homologation.

1.3.4. Le choix de l'Union Européenne :

La commission européenne a constaté que les entreprises européennes, à la recherche de


financement sur les marchés de capitaux internationaux, étaient tenues de fournir des
informations différentes et souvent plus nombreuses que sur leur marché d'origine. Mais la
commission a renoncé à une réforme longue et profonde des directives européennes pour en
faire un référentiel complet au vue des divergences des Etats membres sur ce projet. De plus,
les Etats-Unis ne manifestaient que peu d'intérêt pour une reconnaissance réciproque entre

1
.Stephan BRUN, op.cit, p.20.
13

normes comptables européennes et américaines. En effet, les directives nombreuses options à


ses Etats membres1.

Dès lors, la commission a décidé de soutenir les efforts conjugués de l'IASC et de l'OICV
pour créer un référentiel unique de normes d'information financière utilisable dans le monde
entier lors des introductions boursières puis des communications au marché financier. Ainsi,
la commission européenne s'est elle- même prononcée en juin 2000 en faveur de la promotion
de l'utilisation du référentiel comptable de l'IASB au sein de l'Union européenne. Pour cela, la
commission européenne :

- a présenté un règlement rendant obligatoire les normes IAS/IFRS en 2005 ;

- a engagé un processus de modernisation des directives européennes ;

- a mis en place un mécanisme communautaire d'adoption, et un cadre destiné à assurer


l'application

rigoureuse des normes.

1.3.5. La convergence entre les normes IFRS et les normes US GAAP

En octobre 2002, l'accord de Norwalk a été signé pour faire converger et harmoniser les
normes de l'IASB et du FASB, signe de reconnaissance mondiale du référentiel IFRS2. Cet
accord a débouché et va continuer à déboucher :

- sur des révisions de normes pour éliminer le maximum de divergences ;

- et sur la coordination des programmes de travail des deux institutions.

Cependant, l'expérience en cours de la convergence IASB/FASB montre que de


nombreuses années sont nécessaires pour assurer la convergence de deux référentiels pourtant
basés sur une même culture des affaires anglo-saxonne. Ceci est dû essentiellement à
l'existence d'une opposition entre une approche par les règles dans le cas du FASB et une
approche par les principes que suit l'IASB.

1
Samir MEROUANI, op.cit, p.37.
2
Peter WALTON, op-cit, p.32.
14

Section 2 : l’organisme IASB et les normes IFRS

L’IASB est reconnue comme étant un organisme normalisateur au niveau mondial ;


représenté par les parties prenantes à l’utilisation des états financiers et pourvue d’une
structure organisée et d’un processus stricte d’adoption des normes ifrs.

Afin de mieux comprendre les normes comptables internationales IAS/IFRS ; Nous


allons aborder dans cette section la création et l’objectif de l’organisme l’IASB, ainsi que
l’Historique et le fonctionnement de cet organisme

2.1. La création et structure de l’organisme l’IASB


2.1.1. La création de l’organisme l’IASB

Crée en 2001 l’IAS B (international accounting standards board) a été précédé par
l’IAS C (international accounting standards committee) fondé en 1973 par les professionnels
de la comptabilité suite a un accord des instances comptables de 10 pays (Allemagne,
Australie, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Irlande, Japon, Mexique, Pays-Bas).
Aujourd’hui plus de 100 pays en sont membres.
En mars 2001, l’IASC fondation a été mise en place sous forme d’une entité a but non
lucratif enregistrée dans l’état du Delaware aux Etats-Unis .elle n’est autre que la maison
mère de l’IASB ; organisme comptable indépendant basé a Londres1.

L’iasB avait succédé l’iasC suite a une reforme de ce dernier en 2001, donnant
naissance a une nouvelle organisation composé de :

 L’iasb
 L’iascf
 L’ifric
 Le sac

Ces quatre organes seront abordés plus en détaille ci-dessous.

1
Lionel Escaffre et Eric tort, les normes comptables internationales IAS/IFRS ; édition gualino editeur
;decembre 2006 ;p23.
15

2.1.2. Structure de l’iasB :

La nouvelle organisation en vigueur depuis 2001, regroupe plusieurs organes essentiels.

Elle est désormais composé de :

1 .L’iasB : le comité exécutif (le board) est principalement chargé d’apporter son expertise
technique pour établir les normes comptables et d’adopter les IFRS.

Le board est composé de 13 membres, chacun ayant une voix ;désignés pour 5 ans,
renouvelable 1 fois ; nommés par les administrateurs de l’IASCF.

L’ias b suit un processus rigoureux ; la constitution indique que les administrateurs


choisissent les membres de ce dernier de sorte qu’il constitue un groupe de personnes
représentant la meilleure combinaison disponible des compétences techniques et
d’expérience ; afin de contribuer au développement de la haute qualité des normes
comptables mondiales.

2 .L’IASCF : est un conseil de surveillance composé de trustees : « les trustees sont aux
nombres de 20, leur désignation doit respecter des contraintes géographiques : au moins 6
represantants Européens, 6 Américains du nord, et 4 de la zone Asie pacifique. Les 3
derniers sont choisis de manière à assurer un équilibre géographique ; des critères
représentatifs imposent également que5 membres soient nommés par l’IFAC et qu’il y ait
un universitaire, un analyste financier et un réparateurs, ils sont nommés pour 3 ans
renouvelable une fois. »1 dont le role et la mission sont definit par la constitution de la
fondation, celle si dirige l’iasb et ses entités, elle désigne les membre de l’iasb ,l’ifric et le
sac. Plus spécifiquement, la fondation revoit annuellement la stratégie de l’IASB, l’ifric
ainsi que le sac : et établit les procédures de fonctionnement de ces derniers. Non
responsable de l’établissement des normes et non impliquée dans les domaines techniques
relevant de la compétence de l’IASB, la fondation promeut les travaux de l’iasB et
l’application rigoureuse de l’ifrs.2

1
Bernard Chauveau ; introduction aux normes internationales de l’IASB ; Édition e-thèque ; 2003 ; p8.
2
EricTort ; l’essentiel des normes comptables internationales ifrs ;édition gualino éditeur ; 3eme édition ;2017-
2018 ; p 20.
16

3 .L’IFRIC : est un comité d’interprétation ( international financial reporting interpretation


committee ), c’est le nouveau nom donnée au comité d’interprétation auparavant appelé
SIC « standing interprétations committee », il a pour objet d’interpréter le corps existant
des normes de l’iasb et aussi d’élaborer des positions techniques sur des questions
précises en attente de la définition d’une norme définitive.
L’IFRIC est plus particulièrement en charge d’étudier les questions comptables
susceptibles de se traduire par des traitements divergents ou inacceptables. Dans le
cadre de ces interprétations, l’IFRIC travaille en lieu étroit avec les organes
comptables nationaux
Les interprétations portent ainsi sur :
 Des problématiques de reporting financier, nouvellement identifiées et non
spécifiquement traité par les normes IFRS.
 Des questions induisant ou pouvant entrainer des interprétations non
satisfaisantes ou contradictoires, en vue d’atteindre un consensus sur le
traitement approprié.1

4 .Le SAC : « standards advisory council » est un comité consultatif de normalisation


composé d’environ 50 membres, il a pour objet d’apporter des conseils techniques à l’ias b
comme il est chargé de faire participer au processus de mise en œuvre des normalisations
internationales et de conseiller le comité exécutif (sur les priorités de normalisations) et
éventuellement le conseil de surveillance.

L’iasb est dans l’obligation de consulter le sac avant de prendre des décisions sur des
projets principaux, ainsi que les administrateurs de l’iascf, ces derniers sont exigé de consulté
le comité constitutif avant d’envisager tous changement à la constitution.

1
Lionel Escaffre et Eric Tort ; op-cit,p25.
17

Figure 1 : structure de l’IASB :

IASCF
Fondation

Liaison members IASB (Board) Trustees


Organismes nationaux Organe décisionnel Administrateurs
(19 membres)

SAC IFRIC
Comité consultatif (45membres) Comité d’interprétation

Source: Stephan BRUN, Op.cit, p.26.

2 .2: dates clés de l’iasB

Cette organisation a connu plusieurs événements phares qui peuvent être résumés comme
suit :
- 1973 : Création de l’IASC à Londres.
- 1975 : Publication des deux premières normes IAS1 et IAS 2.
- 1982 : A la suite de la création de l'IFAC, les activités de l'IASC et de l'IFAC sont
réorganisées, le rôle de normalisateur comptable international étant dévolu officiellement à
l'IASC.
- 1987 : L'IASC engage un processus d'amélioration de ses normes afin de réduire le nombre
d'alternatives proposées et ainsi assurer une meilleure comparabilité entre les entreprises
utilisant les IAS.

- 1989 : L'IASC publie son cadre conceptuel pour la préparation et la présentation des états
financiers.
18

- 1990 : La Commission européenne (CE) occupe un siège d'observateur au sein du conseil de


l'IASC.

- 1995 : L'Organisation Internationale des Commissions de Valeurs mobilières (OICV-


IOSCO), et l'IASC, s'engage, parviennent à un accord pour compléter un ensemble de normes
de base d'ici 1999. La CE encourage la signature de cet accord.

- 1999 : Une étude menée par la CE démontre que les IAS sont compatibles avec les
directives européennes, à de rares exceptions près. La CE décide d'engager un plan d'action
pour les services financiers qui prévoit notamment l'application des IAS comme référentiel
comptable européen, à l'horizon 2005.

- 2000 : IASC complète ses normes ; la nouvelle constitution de l'IASC est approuvée

- 2001 : La Fondation IFRS a été créée ;Le Conseil tient sa première réunion, annonce l'ordre
du jour technique initial, et adopte les normes IASC.

- 2002 : L'Europe adopte une loi exigeant que les sociétés cotées sur les marchés de titres
réglementés, y compris les banques et les compagnies d'assurance, préparent leurs états
financiers consolidés conformément aux normes IFRS à partir de 2005

- 2003 : émissions du conseil d’administration de la première norme-IFRS 1.

- 2004 : le conseil complète les reformes prioritaires des normes IFRS en vue de la première
adoption par les principales juridictions

- 2005 : modifications des statuts ; début d’application des IFRS dans union européenne.

-2006 : L'IASB et le Financial Accouting Standards Board (FASB) réaffirment leur


engagement visant à améliorer la cohérence, la comparabilité et l'efficacité des marchés
mondiaux, en développant des normes comptables communes de haute qualité.

- 2007 : le conseil propose une IFRS distincte pour les petites et moyennes entités (PME).
- 2009 : Création du comité de surveillance de l'IASCF (concrétisant la première phase de la
révision de la constitution), en janvier 2009.

Publication de la version définitive du référentiel IFRS pour les PME, le 9 juillet 2009.
19

-2010 : l'IASB et le FASB décident de modifier leur stratégie en matière de convergence, ce


qui les conduit à retarder la date d'achèvement de certains de leurs projets.1

- 2012 :.L’IASB et le FASB ont fixé une nouvelle échéance pour mener à bien les principaux
projets de convergence restants d’ici la première moitié de 2013 dans leur rapport à l’intention
du G20.
- 2013 : L’IASB établit l’ASAF, qui tient sa première réunion en avril.

-2014 : La fondation IFRS et l’autorité européenne des marchés financiers (ESMA) signent un
communiqué de protocoles.

-2015 : La Commission européenne publie une évaluation positive de 10 ans d'utilisation des
normes IFRS en Europe. Des évaluations similaires sont publiées dans d'autres parties du
monde .IFRS Foundation publie un énoncé de mission. La mission est de développer des
normes IFRS qui apportent transparence, responsabilité et efficacité aux marchés financiers
du monde entier

-2016 : Le Conseil complète la consultation du deuxième ordre du jour et établit une meilleure
communication en matière d'information financière en priorité jusqu'à 2021

La Bourse de Tokyo annonce que plus de 140 sociétés japonaises (environ 30% de la
capitalisation boursière) ont volontairement adopté ou prévoient adopter volontairement les
normes IFRS.

2017 : La Fondation IFRS lance un nouveau site web

Les normes IFRS sont requises ou autorisées dans 138 des 150 juridictions évaluées

L'Arabie saoudite exige l'utilisation des IFRS à partir de 2017.2

2.3. Les objectifs de l’iasB :

Les objectifs de l’iasB sont les suivants :

 Développer dans l’intérêt générale un jeu unique des normes comptables de haute
qualité compréhensibles et applicables qui imposa la publication d’une information

1
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/que_sont_les_ias_ifrs/historique_de_l_i
asb# focus ifrs.com ; comprendre le nouveau monde de l’information financière ifrs ;site consulté le 06/08/2014,
à 17:49mn
2
http://www.ifrs.org/about-us/who-we-are/#history ifrs-home site consulté le 06/08/2017, à 17 :48mn
20

financière de haute qualité, transparente et comparable afin d aider les participants aux
marchés internationaux de capitaux et les autres utilisateurs à prendre des décisions
économiques.
 Promouvoir l’usage et mise en œuvre rigoureuse de ces normes.
 Travailler activement avec les organismes de normalisation comptable nationaux. Afin
de parvenir a une convergence entre les normes comptables nationales et les
IAS/IFRS.

2.4. Le processus d’interprétation et d’adoption d’une norme :

2.4.1 .1.La structure de la norme :


La structure de la norme, selon le cadre conceptuel comptable international se structure
selon un objectif ; un champ d’application ; des définitions ; le corps de la norme ; les
informations à fournir ; la date d’entrée en vigueur ; autres éléments liés à la norme (annexes,
bases des conclusions, la liste des interprétations liées).
2.4.1.2 .La structure d’une interprétation
Chaque interprétation d’une norme se structure selon un processus construit par rapport à :
la référence à la norme, la question qui renvoi au traitement de référence, la formulation du
consensus, les informations à fournir (la date de consensus, et la date d’entrée en vigueur,
éléments liés à l’interprétation).1

2.4.2. Processus d’adoption d’une norme :

L’élaboration d’une norme est soumise a une procédure stricte appelée « due process »,
celle-ci est basée sur une concertation avec toutes les parties intéressées a travers notamment
les organismes nationaux en liaison avec l’iasB

Les principales étapes de l’élaboration ou de la modification d’une norme IAS/IFRS sont


les suivantes :

1. Identification du sujet
2. Etude comparative des pratiques nationales
3. Consultation du SAC
4. Constitution d’un comité consultatif (appelé « advisory group. »).

1
Hocine BELKHARROUBi, Convergence des systèmes d’information comptables : Intégration à la
globalisation financière Développement et Contraintes d’un processus
Thèse de doctorat d’Etat en sciences économiques, université d’Oran, 2010/2011,p.62.
21

5. Publication d’un document de discussion pour appel a commentaires (appelé


« discussion paper » ou « exposure draft » ou encore DSOP « draft statement of
principles »
6. Publication d’un projet de norme ou de révision de norme (appelé « exposé-sondage »
ou « exposure draft ») pour commentaires de toutes les organisations membres de
l’iasB
7. Analyse des commentaires reçus
8. Approbation de la norme
9. Publication de la norme définitive.1

2.4.3 .Les normes comptables internationales IFRS


Les normes IAS/IFRS ou International Accounting Standards / International Financial
Reporting Standards sont des règles relatives à l'établissement et à la présentation des états
financiers. Elles ont été développées au terme d'une procédure publique au sein d'un
organisme.
2.4.3.1. Définition des normes comptables internationales IAS/IFRS
Les normes comptables sont considérées comme des orientations officielles, elles
déterminent l’enregistrement des types des opérations ou événements, ainsi que les
informations nécessaires à fournir dans l’annexe compagne avec les états financiers.2
Les normes comptables internationales IAS/IFRS sont donc des règles internationales,
qui décrivent les modalités d’application du cadre conceptuel de l’organisme l’IASB, et qui
accompagne leurs interprétation.
Elles ont été développées au terme d’une procédure publique au sein d’un organisme
l’IASB.

2.4.3.2. Terminologie

Le terme de << référentiel IFRS représente donc les normes et interprétations adoptées
par l'IASB, c'est-à-dire :

 Les normes comptables internationales (dites IAS) existant actuellement ;


 Les (nouvelles) normes internationales d'information financière (IFRS) ;
 Les interprétations s'y rapportant : interprétations du SIC et interprétations de l'IFRIC

1
Stephan BRUN, op.cit, p.28.
2
Madani BEN BELGHITHE, Problématique de la normalisation comptable-expérience d’Algérie, revue de
chercheur, n°01, université d’OUARGLA, Algérie,2002,p.33.
22

 Les modifications ultérieures de ces normes et les interprétations s'y rapportant ;


 Les normes et interprétations s'y rapportant qui seront publiées ou adoptées à l'avenir
par l'IASB.

Referential IFRS = IAS + IFRS + SIC + IFRIC.1

Au total, le référentiel IFRS comportait, à la fin de mois de décembre 2006, trente-huit


normes (trente et une IAS, certaines ayant été supprimées au fil des évolutions, plus sept
nouvelles IFRS) et vingt-huit interprétations SIC. Quinze normes ont été revues, en décembre
2003, pour clarifier leur application et éliminer les incohérences et les diverses options
qu’elles comportaient. La nouvelle série IFRS a par ailleurs été inaugurée avec les normes.

2.4.3.3. Liste des normes IFRS :


Les normes IAS/IFRS sont présentées comme suit :

Tableau N° 1 : Récapitulatif des normes IAS/IFRS

IAS 1 Présentation des états financiers


IAS 2 Stocks
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie
IAS 8 Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs
IAS 10 Événements postérieurs à la période de reporting
IAS 11 Contrats de construction
IAS 12 Impôts sur le résultat
IAS 14 Information sectorielle
IAS 16 Immobilisations corporelles
IAS 17 Contrats de location
IAS 18 Produits des activités ordinaires
IAS 19 Avantages du personnel
IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques
IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
IAS 23 Coûts d'emprunt

1
Stephan BRUN, Op-cit, p.40.
23

IAS 24 Information relative aux parties liées


IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
IAS 27 États financiers consolidés et individuels
IAS 28 Participations dans des entreprises associées
IAS 29 Information financière dans les économies hyper inflationnistes
IAS 31 Participations dans des coentreprises
IAS 32 Instruments financiers : présentation
IAS 33 Résultat par action
IAS 34 Information financière intermédiaire
IAS 36 Dépréciation d'actifs
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
IAS 38 Immobilisations incorporelles
IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
IAS 40 Immeubles de placement
IAS 41 Agriculture
IFRS 1 Première application des normes d'information financière internationales
IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
IFRS 3 Regroupements d'entreprises
IFRS 4 Contrats d'assurance
IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées
IFRS 6 Prospection et évaluation de ressources minérales
IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir
IFRS 8 Secteurs opérationnels
IFRS 9 Instruments financiers
IFRS 10 États financiers consolidés
IFRS 11 Partenariats
IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
IFRS 13 Évaluation de la juste valeur
IFRS14 Comptes de report réglementaires
IFRS 15 (version applicable à compter du 1er janvier 2018)
Produits des activités ordinaires tirés des contrats conclus avec des clients
IFRS16 (version applicable à compter du 1er janvier 2019)
Contrats de location
24

IFRS 17 (version applicable à compter du 1er janvier 2021)


Contrats d'assurance.
Source : www.IASB.org,site consulté le08/08/2017, à 15 :31mn

Les normes IAS 3, 4,5, 6,9, 13, 22, 25, et 35 ont été supprimées ou remplacées.
La norme IFRS 7 (Instruments financiers : informations à fournir) qui est entrée en vigueur le
1er janvier 2007.

La norme IFRS 9 est applicable pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Une
application anticipée est autorisée. A compter de février 2015, les entités appliquant
nouvellement IFRS 9 devront appliquer la version de la norme publiée en juillet 2014.

Les normes IFRS 10, 11,12, et 13 sont entrées en vigueur le 1er janvier 2013.
Et la norme IFRS 14 est entrée en vigueur le 1 et janvier 2016.

2.5. Le cadre conceptuel de l’IASB

Le référentiel IFRS est destiné a homogénéisé les règles comptables en utilisant un


langage financier basé sur le principe de la transparence des comptes et dur la qualité de
l’informatio.il doit permettre une comptabilité de l’information financière dans le temps ert
dans l’espace.

2.5.1. La présentation du cadre conceptuel :

Le cadre conceptuel définit les principes qui sont à la base de la préparation et de la présentation
des états financiers. Il fixe les objectifs des états financiers et les caractéristiques qualitatives de
l’information financière, Il propose des des régles sur l’identification des limites de l’information
financiere, sur le choix des operations dont il convient de tenir compte, et la façon dont ils doivent etre
comptabilisés , évalués et publiés.

A cet effet, un cadre de préparation et de présentation des états financiers dit « cadre
conceptuel » a été approuvé et publie initialement par l’IASC en 1989 Puis adopté en 2001
par l'IASB. II regroupe les principes fondamentaux1

1
Lionel Escaffre et Eric Tort ; op-cit,p33.
25

2.5.2. L’objectif du cadre conceptuel :

Le référentiel doit permettre la compréhension de la comptabilité des comptes établis à


partir de principes identiques pour répondre aux besoins des utilisateurs internes et externes.
L’objectif de ce cadre conceptuel est présenté dans les points suivants :
 Informer les utilisateurs des états financiers, principalement les investisseurs afin
qu’ils puissent prendre des décisions économiques en toutes connaissance
 Aider l'IASB à développer les futures normes comptables internationales et à réviser
celles qui existent déjà ;
 Aider les préparateurs des états financiers à appliquer les IAS et IFRS et à traiter de
sujets qui doivent encore faire l'objet d'une norme ;
 Aider les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec les
normes comptables internationales ;
 Aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l'information contenue dans les
états financiers préparés en conformité avec les normes comptables internationales.1

2.5.3. Le contenu du cadre conceptuel :

Le cadre conceptuel présente des concepts sous-jacents a la préparation et a la


présentation des états financiers.

Le cadre conceptuel est structuré selon la hiérarchie suivante :

 Champ d’application ;
 Principes et convention comptables ;
 Définition des actifs, des passifs, des capitaux propres, des produits et des charges.

2.5.3.1. Le champ d’application :

Le SCF s’applique à toute personne physique ou morale astreinte a la mise en place


d’une comptabilité destinée a l’information externe, comme a son propre usage. Sont
concernées :

 Les entreprises soumises au code de commerce ;


 Les entreprises publiques, parapubliques ou d’économie mixte ;
 Les coopératives ;

1
Lionel Escaffre et Eric Tort ; op-cit,p36.
26

 Et plus généralement les entités produisant des biens ou des services marchands ou
non marchands, dans la mesure où elles exercent des activités économiques qui se
fondent sur des actifs répétitifs ;

2.5.3.2. Hypothèses de base et principes comptables fondamentaux :

Les composants du cadre conceptuel sont présentés comme suit :


 Les hypothèses de base : qui sont la comptabilité d’engagement et la continuité
d’exploitation.
 Les caractéristiques qualitatives de base des états financiers, qui sont quatre :
L’intelligibilité, la pertinente, la fiabilité et la comparabilité ;
 Les contraintes à respecter pour que l'information soit pertinente et fiable, et qui sont
quatre : la célérité, le rapport coût/avantage et l’équilibre entre les caractéristiques
qualitatives et l’image fidèle ou la présentation fidèle.
2.5.3.2.1. Les hypothèses de base de la préparation des états financiers :
Pour la préparation des états financiers, on doit prendre en considération deux principales
hypothèses, qui sont présenté par la comptabilité d’engagement et la continuité d’exploitation
de l’entreprise.
1. Comptabilité d’engagement : enregistrement des transactions intervenues dans
l’exercice indépendamment de la réalisation des flux de trésorerie liés, autrement dit à
la date de leurs survenances et non pas quand interviennent les flux monétaire
correspondants et ils sont enregistrés et présentés dans les états financiers des
exercices auxquels ils se rattachent.
2. Continuité d’exploitation : l’établissement des états financiers en supposant la
continuité d’exploitation et la poursuite des activités dans un avenir prévisible sauf cas
contraire (faits de nature à compromettre l’exploitation) ; les états financiers peuvent
devoir être préparés sur une base différente, et la base utilisé doit être indiquée
(valeurs liquidatives).1
2.5.3.2.2. Les caractéristiques qualitatives de base des états financiers :
Les caractéristiques qualitatives sont les attributs de l’information présentée dans les états
financiers, et les quatre principales Sont :

1
Eric Tort ; normes comptables internationales IFRS ; les points clés du référentiel comptable international ;
édition gualino éditeur ; 2016-2017 ; p.6
27

a)- L'intelligibilité: c’est la qualité de l’information fournie dans les états financiers elle doit
être compréhensible immédiatement par les utilisateurs ayant des connaissances raisonnables
des affaires, de l’économie et de la comptabilité.
b)- La pertinence: l’information financière est pertinente lorsqu’ elle influence sur les
décisions économiques des utilisateurs des états financiers, et cette information aide les
utilisateurs à évaluer des événements passés, présents ou futurs ou en confirmant ou
corrigeant leurs évaluations passées.
 Importance relative : l'information est significative si son omission ou son
inexactitude peut influencer les décisions économiques que les utilisateurs prennent
sur la base des états financiers.
c)- La fiabilité: l’information ne dit pas être entachée d'erreur et de biais significatifs, elle
doit présenter une image fidèle.
Pour être fiable, l’information financière doit être préparée et présentée dans le respect de ces
critères:
L’image fidèle, la prééminence de la substance sur la forme, la neutralité, la prudence,
l’exhaustivité et non compensation.
 L’image fidèle : pour être fiable, l’information doit présenter une image fidèle des
transactions et autres évènements qu’elle vise à présenter.
 La prééminence de la substance sur la forme : les transactions et autre événements,
doivent êtres comptabilisés et présentés conformément à leur substance et à leur réalité
économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
 La neutralité : l'information contenue dans les états financiers doit être neutre, c'est-
à-dire sans parti pris.
 La prudence : la prudence est définie dans le cadre conceptuel comme « la prise en
compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires
pour préparer les estimations dans les conditions d’incertitude, pour faire en sorte que
les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne
soient pas sous-évalués ».
 L’exhaustivité : Pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit
être exhaustive, autant que le permettent le souci de l’importance relative et celui du
coût. Une omission peut rendre l’information fausse ou trompeuse et, en conséquence,
non fiable et insuffisamment pertinente.
 La non compensation : Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de
passif au bilan ou entre éléments de charges et éléments de produits dans le compte de
28

résultat, ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est imposée ou autorisée par
règlement.
d)- La comparabilité: les utilisateurs doivent être en mesure de comparer les états financiers
d’une entreprise dans le temps et les états financiers d’entreprises différentes afin d’évaluer et
identifier les tendances de leurs situations financières.1

2.5.3.2. 3. Les contraintes à respecter pour que l'information soit pertinente et fiable
Pour que l'information soit pertinente et fiable, on doit prendre en compte quatre éléments
très importants lors de la publication de l’information selon l’IASB, et ces éléments sont
comme suit :
a)- Célérité : l'information peut perdre sa pertinence si elle est fournie avec un retard indu. La
direction peut avoir à trouver un équilibre entre les mérites relatifs d'une information prompte
et ceux d'une information fiable. Pour atteindre l'équilibre entre pertinence et fiabilité, la
considération dominante doit être de satisfaire au mieux les besoins des utilisateurs en matière
de prises de décisions économiques.
.b)- Rapport coût/avantage : le rapport coût/avantage est une contrainte générale plutôt
qu'une caractéristique qualitative. Les avantages obtenus de l'information doivent être
supérieurs au coût qu'il a fallu consentir pour la produire.

c)- Equilibre entre les caractéristiques qualitatives : en pratique, la recherche d'un


équilibre ou d'un arbitrage entre les caractéristiques qualitatives est souvent nécessaire.
L'importance relative des caractéristiques dans les divers cas est une affaire de jugement
professionnel.
d)-La présentation fidèle : Les etats financiers sont frequemment decrit comme donnant une
image fidéle de la situation fiancieres ; l’application des principales caracteristiques
qualitatives et les dispositions comptables appropriées ont pour effet de donner une
presentation fidele l’ information.2
2.5.3.3. Les éléments des états financiers
2.5.3.3.1. Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière
a)-Actifs : un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise du fait d'événements passés et
dont des avantages économiques futurs sont attendus par l'entreprise. L'avantage économique
futur représentatif d'un actif est le potentiel qu'a cet actif de contribuer, directement ou
indirectement, à des flux de trésorerie et d'équivalents de trésorerie au bénéfice de l'entreprise.

1
Bernard chauveau ; introduction aux normes internationales de l’IASB ; édition e-theque ; 2003 ; p.15
2
Stephan Brun ; op-cit,p.59.
29

b)-Passifs : un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements passés
et dont l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources
représentatives d'avantages économiques.
c)-Capitaux propres : les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise
après déduction de tous ses passifs.
2.5.3.3.2. Les éléments liés à l’évaluation de la performance
a)-Produits : les produits sont les accroissements d'avantages économiques au cours de
l'exercice, sous forme d'entrées ou d'accroissements d'actifs, ou de diminutions de passifs qui
ont pour résultat l'augmentation des capitaux propres autres que les augmentations provenant
des apports des participants aux capitaux propres.
b)-Charges : les charges sont des diminutions d'avantages économiques au cours de l'exercice
sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour
résultat de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux participants
aux capitaux propres.1
2.5.3.3.2.1. La comptabilisation des éléments composants des états financiers
Le cadre conceptuel précise qu’un élément de l’actif, du passif, des charges ou des
produits doit être comptabilisé si :
 Comptabilisation des actifs : un actif est à comptabiliser au bilan à deux
conditions précises :
- Qu’il soit probable que les avantages économiques futurs qui s’y rattachent
iront à l’entreprise ;
- Que son coût soit mesurable d’une façon fiable.
 Comptabilisation des passifs : les passifs sont à comptabiliser au bilan lorsqu’il
est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques
futurs est nécessaire à leur extinction et dont le montant peut être évalué d’une
manière fiable.
 Comptabilisation des produits : ils sont à comptabiliser au compte de résultat
lorsqu’une augmentation d’avantages économiques futurs relative à un
accroissement d’actif ou une diminution de passif c’est déjà produite et peut être
évaluée correctement.
 Comptabilisation des charges : à l’inverse d’un produit, une charge est à
comptabiliser

1
Lionel Escaffre et Eric Tort ; op-cit,p.37.
30

lorsqu’une diminution d’avantages économiques futurs liée à la diminution d’un


actif ou l’accroissement d’un passif s’est produite et peut être mesurée d’une façon
fiable.
- Il est probable que tout avantage économique futur qui lui est lié ira à l’entreprise
ou enproviendra :
L’article a un coût ou une valeur qui peut être évalué de façon fiable.1

2.5.3.3.3. L’évaluation des éléments constituant des états financiers


Les éléments des états financiers sont évalués et déterminé par des montants monétaires,
auxquels ces éléments sont comptabilisés et apparait dans le bilan et au compte de résultat.
2.5.3.3.3.1. Coût historique :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de trésorerie ou d'équivalents de trésorerie
payé ou pour la juste valeur de la contrepartie donnée pour les acquérir au moment de leur
acquisition.
Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de
l'obligation, ou éteindre pour le montant de trésorerie ou d'équivalents de trésorerie que l'on
s'attend à verser pour le passif dans le cours normal de l'activité.
2.5.3.3.3.2. Coût actuel :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de trésorerie ou d'équivalents de trésorerie
qu'il faudrait payer si le même actif ou un actif équivalent était acquis actuellement.
Les passifs sont comptabilisés pour le montant non actualisé de trésorerie ou d'équivalents de
trésorerie qui serait nécessaire pour régler l'obligation actuellement.
2.5.3.3.3.3 .Valeur de réalisation (de règlement) :
Les actifs sont comptabilisés pour le montant de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie
qui pourrait être obtenu actuellement en vendant l’actif lors d’une sortie volontaire. Les
passifs sont comptabilisés pour leur valeur de règlement.
2.5.3.3.3.4. Valeur actualisée :
Les actifs sont comptabilisés pour la valeur actuelle des entrées nettes futures de
trésorerie que l'élément génère dans le cours normal de l'activité. Les passifs sont
comptabilisés à la valeur actuelle des sorties de trésorerie nettes futures que l'on s'attend à
devoir consentir pour éteindre les passifs dans le cours normal de l'activité.2

1
Catherine Maillet , Anne le Manh, normes comptables internationales IAS/IFRS , 3 ème édition Foucher, France ,
2008,p12.
2
C.Maillet-Boudrier,A.Le Manh,op-cit,p27.
31

Section 3 : Présentation de la norme comptable internationale IAS2 :

La norme IAS 2 définit la valorisation des actifs destinés à être vendus dans le cours
normal de l’activité. Elle précise les coûts à inclure dans les stocks ainsi que ceux à
reconnaître en charges, l’évaluation des provisions sur stocks ainsi que les méthodes de
valorisation des stocks.
A partir de cette section nous allons présenter l’objectif et le champ d’application de la
norme comptable internationale IAS2, ensuite les différentes définitions comptables, les
exigences principales de la norme IAS 2, et comment elle doit être présenté dans les états
financiers.
3.1. Objectif et champs d’application comptable internationale IAS2
3.1.1. Objectif de la norme comptable internationale IAS2
L’objectif des présentes normes est de prescrire le traitement comptable des stocks. Une
des questions fondamentales de la comptabilisation des stocks est celle du montant des couts à
comptabiliser en tant qu’actif et à différer jusqu’à la comptabilisation des produits
correspondants. En outre, elle présente les méthodes d’évaluation destinées à imputer les
coûts aux stocks.1
3.1.2. Champ d’application de la norme comptable internationale IAS2
La présente norme s’applique à tous les stocks, sauf :
-Les travaux en cours générés par des contrats de construction y compris les contrats
directement connexes de fourniture de service (IAS11)
-Les instruments financiers (IAS39)
-Les actifs biologiques relatifs à l’activité agricole et à la production agricole au moment de
récolte (IAS 41).
La présente norme ne s’applique pas à l’évaluation des stocks détenus par :
-Les producteurs de produits agricoles et forestières, de production agricole après récolte et de
minéraux et de produits d’origine minérale, dans la mesure où ils sont évalues à la valeur nette
de réalisation selon des pratiques bien établies dans ces secteurs d’activités. Lorsque ces
stocks sont évalues a la valeur nette de réalisation les variations de cette valeur sont
comptabilisées dans le résultat net de la période au cours de laquelle la variation est
intervenue.
- des stocks détenus par les courtiers-arbitragistes de marchandises, dans la mesure où ils sont

1
Journal officiel de l'Union européenne, op-cit, p.22.
32

évalués à la juste valeur diminuée des coûts de vente.1

3.2. Définitions comptables et les exigences :


3.2.1. Définitions comptables :
Dans la présente norme, les termes suivants ont la signification indiquée ci-après:
3.2.1.1.Les stocks :sont des actifs détenus en vue de la vente dans le cours normal de
l’activité, en cours de production pour une telle vente ,ou sous forme de matières premières ou
de fournitures devant être consommées dans le processus de production ou de prestation de
services2

3.2.1.2. La valeur nette de réalisation : La valeur nette de réalisation comme :


Le prix de vente estimé dans le cours normal de l'activité, diminué des coûts estimés pour
l'achèvement et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.3
3.2.1.3. La juste valeur : la juste valeur se réfère à une évaluation de la valeur actuelle sur le
marché d’aujourd’hui.4
Cette valeur indique le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties
bien informées, sur la base des conditions de la concurrence normale.
3.2.2. Les exigences principales de la norme IAS 2 :
3.2.2.1. Les coûts imputés dans le coût du stock :

a)- Les coûts d’achat : Les coûts d’achat comprennent essentiellement le prix d’achat, les
droits de douanes et taxes non récupérables, les frais de transport de manutention et tous couts
directement liés à l’acquisition des éléments achetés.
b)- Les coûts de transformations : Les couts de transformation comprennent :
-Les couts directement liés aux unités produites, tels que la main d’oeuvre directe .Il
comprennent également l’affectation systématique des frais généraux de production fixe et
variables qui sont encourus pour transformer les matières premières en produits finis.5

-Les frais généraux de production fixes et variables (les frais généraux de production variables

1
Stéphane BRUN; op-cit,p.198.
2
Stéphane BRUN, Guide d’application des NORMES IAS/IFRS, édition BERTI Alger,2011,p11
3
Jan-Jacques Julian,les normes comptables internationales IAS-IFRS,2ème édition Sup’FOUCHER,2007,p82.
4
Smail OULD AMER, la normalisation comptable en Algérie , présentation du nouveau système comptable et
financier, Revue des Sciences Économiques et de Gestion, N°10, Faculté des sciences économiques et de gestion,
Université Ferhat ABBES –SETIF, 2010 ,p41.
5
Robert OBERT, pratique des normes IAS/IFRS, édition DUNOD,2005,p72.
33

sont des frais indirect de production qui varient directement ou presque directement en
fonction du volume de production, tels que : les matières premières, la main d’oeuvre
indirecte)
-les frais de gestion et d’administration de la production

-La norme IAS 02 indique que l'incorporation des charges fixes indirectes doit être basée sur
la capacité normale de production et non pas sur la production réelle, et ce, afin que
l'évaluation des stocks soit relativement indépendante des variations de volume d'activité.
3.2.2.2. Les autres coûts des stocks
Les autres coûts ne sont inclus dans le cout des stocks que dans la mesure où ils sont
encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent.
L’IAS 02 tolère le fait que l'on intègre les coûts d'emprunt dans l'évaluation de certains
stocks ; ces coûts d'emprunt peuvent inclure même si leur intégration est relativement rare :(
Les intérêts sur découverts bancaires et sur emprunts à terme, l'amortissement des primes de
remboursement et des coûts accessoires relatifs aux emprunts obligataires, les différences de
change relatives aux emprunts libellés en monnaie étrangère dans la mesure où elles sont
assimilées à un ajustement des coûts d'intérêt).1
a)-Les coûts des stocks des prestataires de services : Le coût des stocks d'un prestataire de
services se compose essentiellement des éléments liés aux frais de personnels directement
engagés pour fournir le service, et les frais généraux attribuables à la présentation, et les coûts
exclus les frais relatifs de personnel administratif et des ventes , et les autres charges constatés
comme charge d’exercice en cours.
b)-Les Coûts exclus des stocks : Exemples de coûts exclus du coût des stocks et
comptabilisés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus ,les montants
anormaux de déchets de fabrication, de main-d’oeuvre ou d’autres coûts de production , coûts
de stockage, à moins que ces coûts soient nécessaires au processus de production
préalablement à une nouvelle étape de la production ,les frais généraux administratifs ,et les
frais de commercialisation2, qui ne contribuent pas à mettre les stocks à l’endroit et dans l’état
où ils se trouvent.

1
C.Maillet-Boudrier,A.Le Manh,op-cit,.p68.
2
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/textes_des_normes_et_interpretations/ias_2
_stocks site consulté le 08/08/2017, à 17:57mn
34

3.2.3 .Les méthodes de détermination du coût :


La norme IAS 2 prescrit, au choix, l’utilisation de la méthode du FIFO (premier entré –
premier sorti) ou celle du coût moyen pondéré (CMP).
3.2.3.1. La méthode de premier entré premier sorti (PEPS) :
Cette méthode suppose que les éléments du stock qui ont été acquis ou produits les
premiers sont vendus les premiers, et qu’en conséquence, les éléments restant en stock à la fin
de la période sont ceux qui ont été achetés ou produits le plus récemment.
3.2.3.2. La méthode du coût moyen pondéré :
Selon cette méthode du coût moyen pondéré, le coût de chaque élément est déterminé à
partir de la moyenne pondérée du coût d’éléments similaires au début d’une période et du coût
d’éléments similaires achetés ou produits au cours de la période. Cette moyenne peut être
calculée périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle livraison, selon la
situation particulière de l’entité.
L’entreprise a le choix de mettre en œuvre l’une ou l’autre de ces méthodes, mais tous les
stocks ayant la même nature et le même usage doivent avoir une méthode identique. Par
contre, différentes méthodes peuvent être retenues pour des groupes de stocks ayant des
caractéristiques différentes.
3.3. La dépréciation et la présentation des stocks dans les états financiers
3.3.1. La dépréciation des stocks
La dépréciation du stock est la constatation que la valeur actuelle du stock a perdu de la
valeur, c’est-à-dire qu’elle est devenu inférieure à la Valeur réalisable, une provision pour
dépréciation doit être constituée afin de ramener la valeur comptable des stocks à leur valeur
réalisable nette.
C'est le cas notamment lorsque :
-Quand suppose que stock a été destructif, volé, endommagé ou est devenu entièrement ou
partiellement obsolète ;
-Une baisse des prix de vente ou une augmentation des coûts d'achèvement estimés ou de
Commercialisation s'est produite.
La dépréciation des stocks est calculée habituellement séparément pour chaque article.
Ainsi, il n'est pas approprié de pratiquer une dépréciation des stocks par catégorie. En
particulier, chacun des services figurant en travaux en cours dans les comptes des prestataires
de services est traité connue un élément distinct. Les coûts accumulés, pour chaque service
donnant lieu à facturation d'un prix de vente distinct, sont comparés à ce prix de vente.
La dépréciation de la valeur réalisable des stocks peut être traitée par deux méthodes :
35

- La méthode d’inventaire permanant : la valeur de dépréciation est directement dans les


états financiers ;
- La méthode d’inventaire intermittent : une intégration de montant de dépréciation dans le
compte nommé perte de valeur sur les stocks.

3.3.2. La présentation des stocks dans les états financiers :


Selon la norme IAS2 les informations doivent fournir dans les états financiers sont :
- méthodes comptables adoptées pour la valorisation des stocks ;
- La valeur comptable totale des stocks et sa ventilation par catégories appropriées à
l’entreprise ;
- La valeur comptable des stocks comptabilisés à la valeur nette de réalisation ;
- Le montant des provisions réintégrées au résultat de l’exercice ;
- Les circonstances et événements ayant conduit à la réintégration de ces provisions ;
- la valeur comptable des stocks donnés en nantissement de passif.1

Section 4 : présentation du système comptable et financier « SCF ».

A compter du 1er janvier 2010, un nouveau plan de compte et un jeu complet de normes
comptables sont mises en œuvre par les entreprises algériennes.
Le «SCF» a été mis au point par le Conseil national de la comptabilité algérien, en étroite
collaboration avec le Conseil national de la comptabilité (CNC) français.
L’Algérie a adopté un nouveau plan comptable dit système comptable et financier
(S.C.F.), cohérent avec les normes comptables internationales (IFRS) qui se substitut au plan
comptable national (PCN).
Nous allons aborder dans cette section, un aperçu sur le système comptable financier.

4.1. Définition du système comptable financier « scf » :

La définition de la loi n° 07-11 du 25 novembre 2007 portant système comptable


financier , dans l’article 03et son contenu détient la comptabilité financière « La comptabilité
financière est un système d'organisation de l'information financière permettant de saisir,
classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées, et présenter des états reflétant une
image fidèle de la situation financière et patrimoniale, de la performance et de la trésorerie de
l'entité, à la fin de l'exercice. ».1 Ainsi il comporte un cadre conceptuel de la comptabilité

1
C.Maillet-Boudrier,A.Le Manh,op-cit,p73.
36

financière, des normes comptables et une nomenclature des comptes pour établir les états
financiers.
A partir de cette définitions, on peut définir que le scf est un système d’organisation de
l’information financière qui consiste a saisir, classer, et analyser des données par l’utilisation
des méthodes adéquates pour leurs traitements, afin de refléter une image fidele et sincère de
l’entreprise.
4.2. Le cadre conceptuel, la nomenclature des comptes et les états financiers :
4.2.1 Le cadre conceptuel
4.2.1.1. Définition :
Le cadre conceptuel définit les différentes notions nécessaires à la préparation des états
financiers, il explique les hypothèses et les principes comptables à respecter, ainsi que les
définitions des composantes des états financiers en particuliers les actifs, passifs, les capitaux
propres, les charges et les produits.
4.2.1.2. Objectif du cadre conceptuel :

Le cadre conceptuel a trois objectifs :

 introduire les concepts qui sont à la base de la préparation et de la présentation des


états financiers: conventions et principes comptables à respecter et caractéristiques
qualitatives de l’information financières.
 Constitue une référence pour l’établissement de nouvelles normes.
 Facilite l’interprétation des normes comptables et l’appréhension d’opérations ou
d’événements non explicitement prévus par la réglementation comptable.

4.2.2. la nomenclature des comptes :1

Le système comptable financier précise qu’il existe une nomenclature de compte


obligatoire pour aider à l’adoption d’une information financière conforme aux normes
internationales.
La nomenclature des comptes se compose de sept classes de « 1 » à « 7 », Les
opérations relatives au bilan sont réparties en cinq classes de comptes qualifiées de comptes
de bilan. Le cadre comptable de ces comptes de bilan est le suivant :
-Classe 1 Comptes de capitaux ;
-Classe 2 Comptes d’immobilisations ;

1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier, 25 mars 2009, p.40.
37

-Classe 3 Comptes de stocks et en-cours ;


-Classe 4 Comptes de tiers ;
-Classe 5 Comptes financiers.
Et pour les opérations relatives au compte de résultat sont réparties en deux classes de
comptes qualifiées de comptes de gestion. Le cadre comptable de ces comptes de gestion est
le suivant :
-Classe 6 Comptes de charges ;
-Classe 7 Comptes de produits.

4.2.3. Les états financiers:1


Les états financiers des entités autres que les très petites entités comprennent :
a)- Le bilan : est caractérisé par deux colonnes principales l’une pour l’année précédente et
l’autre pour l’année actuelle, contient les soldes des comptes et les éléments liés à l’évaluation
de la situation financière de l’entreprise.
b)-Le compte de résultat : est un état ou classés les charges et les produits réalisés par
l’entreprise au cours de l’exercice soit par nature (consommations de matières, charges de
personnel, amortissements…etc) ou par fonction (charges de distribution, charges
administratives…etc) , et des soldes de l’année précédente, liés à l’évaluation de la
performance de l’entreprise.
c)- Le tableau des flux de trésorerie (méthode directe et indirecte)
Le tableau de flux de trésorerie a pour but d'apporter aux utilisateurs des états financiers une
base d'évaluation de la capacité de l'entité à générer de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie, ainsi que des informations sur l'utilisation de ces flux de trésorerie.2
d)- L’état de variation des capitaux propres
L'état de variation des capitaux propres constitue une analyse des mouvements ayant affecté
chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l'entité au cours de l'exercice. C’est
état de synthèse qui présente le résultat de la période ainsi que les charges et les produits qui
sont directement imputés en capitaux propres.

e)- L’annexe : contient des informations nécessaires pour une meilleure compréhension des
états financiers.
4.3. Importance et objectif du SCF :

4.3.1. L’importance du système comptable financier :

1
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier, 25 mars 2009, p.22
38

Le système comptable financier est très important car il répond des différents besoins
des professionnels et des investisseurs, comme il est un important dans l’application des
normes comptables internationales dans le cadre d’unification comptable mondial, et cette
importance se présente comme suit :1
- Fournir une information financière détaillée et précise, qu’elle reflète l’image sincère sur la
situation financière de l’entreprise ;
- Expliquer les principes comptables nécessaires pour l’enregistrement, la présentation et
présentation des états financiers, ce qui réduit les cas de trafique ;
-Améliorer la gestion de l’entreprise à partir meilleur compréhension des informations,
qu’elles sont la base de la prise de décision. Et améliorer la communication entre les
utilisateurs de l’information financière ;
- Clarifier les principes de base de la comptabilité à respecter lors de l'enregistrement
comptable et l'évaluation ainsi que la préparation des états financiers, ce qui réduira les cas de
manipulation.2
- Permet la maitrise des coûts ce qui encourage l’investissement et incite la capacité
concurrentielle de l’entreprise ;
- Harmonisation le système comptable appliqué en Algérie avec les systèmes comptables
internationales ;
- Permet la comparaison des états financiers des entreprises de différents pays ;

4.3.2. Les objectifs du SCF

Ce nouveau système comptable financier prend en considération la création des bases de


la tenue , la collection , la sélection et l’évaluation des états financiers des entreprises et les
organisations soumises à la tenue de la comptabilité afin de réaliser les objectifs suivants :
-Donne une image fidèle de la situation financière de l’entreprise ;
-Permet la comparaison crédible dans le temps limité au sein de l’entreprise, et dans l’espace
limité au niveau national comme l’international entre les entreprises ;
-La participation dans la croissance et la rentabilité de l’entreprise, à travers une meilleure
connaissance des mécanismes économiques et comptables qu’elles obligent la qualité et la
performance de sa gestion ;
- Permet la maitrise des comptes en toutes assurances pour les dirigeants, les participants, les
actionnaires, et les autres tiers ;

1
Salima BOUABDELLAH , Etude des stocks selon le système comptable financier, mémoire pour obtention
diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à CHLEF, 2011-2012,p30.
39

- Permet de l’enregistrement avec une méthode globale et fiable pour toutes les transactions
économiques de l’entreprise.

Conclusion

L’une des fonctions les plus importantes de la comptabilité financière est de fournir des
informations sur la situation économique et financière des sociétés d’un groupe, afin que les
actionnaires et les investisseurs potentiels soient en mesure de faire des analyses et des
comparaisons de sociétés qui leur permettent d’effectuer des choix rationnels en matière
d’investissement.

Donc il est dans l’intérêt des entreprises de fournir au marché les informations
nécessaires, aussi bien en termes de quantités que de qualités. Certaines informations peuvent
être privilégiées en fonction des objectifs et des groupes d’utilisateurs visés.

Les normes comptables Internationales, ont pour but d’assurer une certaines
comparabilité des états financiers d’entreprises, étant donné que les états financiers établis
conformément à la réglementation et aux usages d’un pays donné sont souvent difficilement
compréhensibles par les investisseurs étrangers.

Ces investisseurs veulent détenir des informations suffisantes et comparables, ainsi ils
préfèrent que ces informations leurs soient communiquées sous une forme qui leur est
habituelle, qu’ils comprennent facilement, et qui leur permet de faire des comparaisons avec
les entreprises locales.

Les normes comptables internationales IAS/IFRS présentent un référentiel


international, qui a pour but de mettre en place des règles et des procédures comptables
uniformes et similaires pour tous les pays.
L’Algérie et comme tous les pays dans le cadre de ces normes comptables
internationales, s’engage à réformer son système comptable, pour répondre plus aux
exigences du marché.
Ce nouveau système comptable s’inspire directement des normes comptables, le SCF qui
a pour but premier de préparer l’application des normes IAS/IFRS et de faciliter le travail de
transition pour uniformiser l’information financière, afin que le référentiel national soit
conforme avec le référentiel international.
40

En effet, avec l'adoption du SCF l’Algérie a pu franchir un grand pas et de surcroit,


inspiré largement des normes d'information financière internationales IFRS. Cette nouvelle
organisation comptable a permis de rapprocher la pratique comptable en Algérie de la
pratique internationale, afin de donner une image précise de la situation financière des
entreprises algériennes.
41

Chapitre2 : traitement et comptabilisation des stocks selon le scf

INTRODUCTION

Les stocks peuvent constituer de 20 % à 60 % des actifs de l'entreprise. Ils représentent


donc une immobilisation de la trésorerie qui pourrait être consacrée au développement
d'autres activités de l'entreprise. À cet égard, le poids des stocks peut contribuer à fragiliser la
situation financière d’une entreprise.

Dans les entreprises et en particulier dans celles qui transigent avec des grandes chaînes,
la gestion des stocks se doit de concilier les exigences de qualité de service souhaitée par
celles-ci et le souci de minimiser des coûts de gestion de stocks.

En ce sens, Une bonne gestion des stocks est indispensable pour assurer la pérennité de
l’entreprise. En effet, les stocks doivent être bien évalués, et ne pas être trop importants, Dans
le cas contraire, cela veut dire que de l’argent a été immobilisé inutilement, mais en même
temps l’entreprise doit avoir les ressources nécessaires pour produire et les produits finis
disponibles pour honorer toutes ses commandes elle doit donc avoir les quantités nécessaires
au bon moment.

L’analyse présentée ici, s’attache en particulier à mettre en évidence la façon dont les
stocks sont comptabilisés ainsi que les méthodes de gestion des stocks pouvant être adoptées
par les entreprises dans un tel contexte.

Dans ce chapitre on va répondre à toutes ces questions et on définira convenablement


sur les stocks dans une première section, ensuite, dans la deuxième section nous aborderons
l’évaluation des stocks selon SCF, quant à la troisième section, elle sera réservée à la
comptabilisation des stocks selon le système comptable financier
42

Section 1 : généralités sur les stocks

Dans chaque entreprise le stock occupe une grande part d’importance, car dans
Une entreprise de production le gestionnaire doit constituer un stock de matières afin
d’alimenter les ateliers, centres de productions et services utilisateurs.
Les entreprises sont tenues de conserver des niveaux de stocks assez élevés afin
d’offrir un excellent service a la clientèle d’où l’importance cruciale de bien gérer les stocks

Dans cette section on va donner un aperçu sur le stock et son utilité ainsi que ses types.

1.1.définitions et objectifs des stocks :


1.1.1. définition des stocks :

Il existe plusieurs définitions des stocks, parmi ces définitions :

 Le stock est un actif détenus par l’entreprise, pour être vendu dans le cours normal des
affaires, il représente l’ensemble des matières et produits destinés soit à une vente future,
soit à une utilisation en vue de la production.1
 le stock est une provision de produits en instance de consommation.2
 selon l’ias 2 : les stocks sont des actifs :3
 Détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité
 En cours de production pour une telle vente ; ou
 Sous formes de matières premières ou fournitures devant être consommées dans le
processus de production ou de prestation de services.
1.1.2. Les objectifs de la tenue des stocks
 La bonne tenue des stocks a pour objectif de
 D’éviter le gaspillage
 éviter les voles
 Permettre le développement vers la gestion des stocks
 Evaluer correctement la situation au sens comptable
 être informé des délais.

1
M.S Belacel : La gestion des stocks . 1994,p45.
2
Pierre ZERMATI, Fabrice MOCELLIN, La pratique de la gestion des stocks .7éme édition,Dunad
Paris,2005,p.4
3
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpretations/textes_des_normes_et_interpretations/i
as_2_stocks consulté le13/08/2017, à 15 :22mn
43

En plus des rôles poursuivis pour la détention des stocks, il est important de faire le
point sur les différents types de stocks rencontrés au sein d'une entreprise et pour lesquels le
gestionnaire devrait normalement tirer une particulière attention.
1.2. Les types des stocks :
Il existe plusieurs types des stocks, ils peuvent être classés comme suite :
1.2.1. Classification par type de produit :
On peut distinguer 8 grands types de stock :
1.2.1.1. Stocks de production ou de commercialisation :
- Stock de matières premières :
Ce sont les matières de base qui n'ont pas encore été fournies au processus de production
en vue d'une transformation. Le but de ce stock de matière première est de découpler la
fonction de production de la fonction d'achat pour que des retards d'approvisionnements en
matière ne retardent pas la production.
- Stock d'en cours de production (semi-finis) :
Ce sont les matières fournies au processus de production, mais celui-ci n'est pas encore
achevé. Le but est de découpler les opérations diverses dans le processus de production
pour que les pannes machine et les arrêts de travail liés à une opération n'affectent pas les
autres opérations de production.
-Stock de produits finis :
Ce sont les produits pouvant être vendus après avoir été fabriqués. Le but est de
découpler la fonction de production des fonctions commerciales et assurer la disponibilité
produit nécessaire.
- Stock de marchandises :
Dans le cas d'activité de négoce, les produits sont revendus sans opération de
transformation par l'entreprise.
1 .2.1.2. Stocks hors production :
- Stock de pièces de rechange et accessoires :
Ce sont des accessoires aux produits principaux nécessaires à la vente ou à l'après-vente.
- Stock d'emballages :
Ce sont les emballages nécessaires aux opérations logistiques et commerciales (palettes,
cartons, sachets ...).
- Stock de pièces de maintenance des machines et des consommables :
Ces pièces n'interviennent pas dans la production du produit fini mais permettent
l'entretien et la réparation des machines. Les consommables de bureau rentrent également
44

dans cette catégorie.


- Stock de déchets : ils sont constitués par des restes de matière utilisée dans le processus
de production.
- Les rebuts : ce sont des articles produits mais non-conformes aux normes de fabrication.
1.2.2. Classification par codification :
1.2.2.1. Définition :
La codification et les types de codification expriment l’attribution, à chaque matière ou
produits stockés d’un code, et son but est de désigner les matières et les produits dans n
longues qui soit :
- Le plus condense possible, de façon à ce que son utilisation soit économique aussi bien
par un procède manuel que par un procède informatique.
1.2.2.2. Les méthodes de codification1
Elle peut appartenir à l’une des trois possibilités :
a)- Code arbitraire :
C’est une numérotation de 1à n qui évolue au fur et à mesure de l’affectation d’un code.
On Procède souvent par codification de champs représentant Série/Sous-série/numéro.
b)- Code analytique :

Le code est composé de plusieurs champs correspondants chacun à une caractéristique du


produit, (exemple nature du produit, matière, diamètre).

d)- Code mixte :


C’est un code constitué d’une partie arbitraire et d’une partie analytique, comme (Série /
Sous série / Numéro, partie analytique).
1.2-3-Selon le système comptable financier
la classification des stocks selon l’arrêté 07-11 concernant le système comptable
financier, les stocks et produits en cours selon la chronologie de l’activité de production, et le
classement d’un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations (actifs non courants)
s’effectue non pas sur la base de la nature de l’actif mais en fonction de sa destination ou de
son usage dans le cadre de l’activité de l’entité.
La distinction au niveau comptable se fait comme suit :2

30- stocks de marchandises ;

1
Georges LANGLOIS; Micheline FRIEDERICH; comptabilité financière ; édition FOUCHER; Paris ; 12 éme
édition ;p.p ,107.108.
2
Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 ; p.53.
45

31- matière première et fourniture ;


32 –Autres approvisionnements ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
■ 321 Matières consommables
■ 322 Fournitures consommables
■ 326 Emballages
33- En cours de production de biens ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
■ 331 Produits en cours
■ 335 Travaux en cours
34- En cours de production de services ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
■ 341 Etudes en cours
■ 345 Prestations de services en cours
35-stocks de produits ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
■351 Produits intermédiaires

■355Produits finis
■358 Déchets et rebuts
36-stocks provenant d’immobilisation ;
37- stocks à l’extérieur (en cours de route, en dépôt ou consignation) ;
38- achat stockés ;
Il regroupe les subdivisions suivantes :
■380 Marchandise stockées
■381 Matières premières et stockes
■382 Autre approvisionnement stockés
39- perte de valeur sur stocks et encours.

1.3.Fonction d un stock
La première fonction d’un stock est :
 une fonction technique : « la régulation » la constitution d’un stock permet de
déconnecter deux étapes successives d’un cycle d’exploitation. Le stock offre à
l’entreprise une protection contre les aléas de consommation mais aussi de
production. Le stock permet donc de concilier des objectifs techniques contradictoires
46

de temps, de délais ; de quantité, de rythme Cette fonction technique primordiale de


régulation se combine avec d’autres fonctions répondant à des objectifs variés :
 fonction économique : une grande quantité achetée au fournisseur peut permettre
d’obtenir une réduction de coûts. Mais à l’inverse un gros stock trop financé par
l’entreprise grève Sa trésorerie. Il faut donc trouver un compromis entre recherche d
un faible coût d achat et son incidence en termes de coût de possession du stock ;
 fonction commercial : un service de meilleur qualité peut être proposé au client avec
des détail rapides de livraison grâce a un stocks de produits finis qui assure une
fonction de disponibilités (livraison immédiate) et une fonction d’Assortiment (choix)
 fonction spéculative ou anticipatrice : l entreprise peut essayer de se prémunir
contre une spéculation ou d en bénéficier en stockant des denrées coûteuse ou dont les
cours beaucoup (comme certains métiers première, minerais).
1.4.L’inventaire des stocks :

1.4.1. Définition d’inventaire :

L’inventaire consiste à effectuer des travaux extracomptables et comptables dans le but


de contrôler tous les éléments du patrimoine de l’entreprise afin d’établir des comptes annuels
sincères (la bonne gestion de la société).

L’inventaire est le contrôle annuel de l’existence et de la valeur de tous les éléments


d’actifs et de passifs à la date de clôture. Effectué au moins tous les douze mois (à la date de
clôture de l’exercice).1

1.4.2. Les objectifs d’inventaire :


Les objectifs d’inventaire consistent à :
 faire le rapprochement entre ce qui est réellement dans les magasins et les soldes des
comptes dans les livres comptables, afin de connaître la quantité existe avant de lancer
la commande d’achat ;
 Savoir à partir l’inventaire l’accumulation et le vieillissement des stocks ;
 Donner une image fidèle sur la situation et le résultat de l’entreprise ;
 Procède aux traitements comptables les écarts entre les valeurs comptables et les
valeurs réelles des comptes, et ça partir des procédures des ajustements d’inventaires
nécessaires.

1
Béatrice et Francis grandguillot; l’essentiel de la comptabilité générale « opérations d’inventaires comptes
annuels » ; édition gualino ; 5eme édition ;2015-2016 ;p.11
47

1.4.3. Les types d’inventaires :

L’inventaire des stocks peut être intermittent ou permanent.

D’après la méthode de L’inventaire intermittent ; l’entreprise doit réaliser un inventaire


physique extra comptable afin d’évaluer les stocks à la fin de l’exercice.

L’inventaire comptable permanent permet par l enregistrement des mouvements de


connaitre de façon constante et périodique au cours de l’exercice les existants chiffrés en
quantités et en valeurs.

1.4.4. Les raisons des écarts d'inventaire :


S'il existe des écarts entre les enregistrements existants et l'inventaire réel, ou en ayant un
déficit ou augmentation des stocks est attribuable à plusieurs raisons principales, à savoir1:
 Vol et l'incendie ou brise des matériaux.
 La différence de la méthode de fixation du prix, ou le manque de processus de
tarification.
 Erreur dans le comptage ou le poids ou la mesure.
 Peut être un produit des stocks dans plus d'un endroit ou d'une part, entre traitait pas
les quantités de stocks dans certains de ces lieux ou organismes, qui peuvent être
réparées par la question-du-magasinier.
 Les écarts entre les soldes réels et les soldes de livres, considérés comme une charge
ou contester l'honnêteté et l'intégrité du magasinier, puis doit être donné l'occasion
d'exprimer leur point de vue avant que le rapport du déficit ou de l'augmentation.

Section 2 : la gestion et l’évaluation des stocks selon le scf

Gérer un stock, est faire en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes
des clients et des utilisateurs, des articles stockés avec un coût minimum. C’est pout cela
qu’elle constitue un problème pour la plupart des entreprises.
La fonction de la gestion des stocks a donc un aspect économique essentiel, son
rôle consiste à rechercher en permanence l’optimum de volume du stock qui permet
par ailleurs d’assurer la production et l’approvisionnement et par conséquent les ventes .

1
Zahia MEDJAHDI, La comptabilisation des stocks selon le système comptable financier, mémoire pour
obtention diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à CHLEF, 2012-2013, p64.
48

Dans cette section, nous présentons l’évaluation et la gestion des stocks selon le SCF, à
partir l’évaluation des entrées des stocks, ensuite les techniques d’évaluation du coût des
stocks, les méthodes de Déterminations des coûts et l’évaluation des sorties de stocks.

2.1. La gestion des stocks

2.1.1. Définition de la gestion des stocks :

la gestion des stocks fait partie du système de pilotage de l’entreprise au même titre que
les autres fonctions comme la gestion des approvisionnement, la gestion de la qualité…etc .

La gestion des stocks se définit comme l’ensemble des activités se rapportant a la


planification, a la construction, au dénombrement et l entreposage des stocks ; visant à assurer
de façon optimale la disponibilité des matières (composantes / articles) afin de satisfaire dans
les conditions les plus économiques les besoins de la production et de la vente.

C’est un art qui consiste à rechercher l’optimum des volumes de stocks pour assurer un
approvisionnement optimal, et satisfaire les besoins de l’utilisateur en temps opportun.

2.1.2. Les objectifs de la gestion des stocks1 :

La gestion des stocks a pour finalité de maintenir à un seuil acceptable le niveau des
services pour lequel le stock considéré existe.
Il n’y a pas d’objectif absolu valable pour toutes les entreprises, pour tous les produits,
pour toutes les catégories de stocks. L’objectif correspondra toujours à un contexte particulier.
De plus, il ne sera pas figé, mais évoluera dans le temps. En effet, l’un des objectifs de la
gestion de stocks est précisément d’aller vers une performance accrue par une meilleure
maîtrise des stocks.
Cette gestion implique différents types d’opérations :
• Le magasinage avec entrées, stockage, sorties des articles ;
• La tenue d’un fichier consacré à la tenue des stocks ;
• L’imputation dans la comptabilité des entrées /sorties ;
• Le classement des stocks en catégories.

1
COURTOIS (A), POLLET (M) et MARTIN-BONNEFOUS (C) : Gestion de production, édition
d’organisation, 4eme édition, Paris, p122
49

2.1.3. Le rôle de la gestion des stocks1 :


La gestion de stock, aux origines de la gestion de production, est chargée de remplir les
principales fonctions suivantes :
- Définir la référence des articles à tenir en stock
- En définir la quantité en tenant compte de la prévision des ventes
- Valoriser le stock
- Mettre la liste des articles disponibles à la disposition du service commercial et du service
achats et éventuellement du service de fabrication s’il s’agit d’une unité de production
- Tenir l’inventaire comptable
- Prévoir les dates de réapprovisionnement
- Les mémoriser
- Gérer les réservations (statut d’un article encore présent dans le magasin mais déjà affecté à
un ordre de fabrication ou à une commande)
- Gérer éventuellement les nomenclatures (au moins à un niveau)
- Générer les tableaux de bord correspondants.

2.1.4. La relation de la gestion des stocks avec les autres fonctions de l’entreprise 2:
 Relation avec fonction achats et approvisionnements :
Elle informe la gestion des stocks sur toute modification concernant le marché des
fournisseurs (délai de livraison, ventes promotionnelles etc...) et organise l'exécution de la
commande émise par la gestion des stocks.
 Relation avec la fonction financière et comptable :
Le système de la gestion des stocks fournit des informations (les conditions de règlement des
fournisseurs et des clients, le volume des stocks en valeur, les entrées et les sorties) à la fonction
financière et comptable pour permettre de réduire les coûts et d'améliorer la trésorerie.
 Relation avec la fonction commerciale :
La fonction commerciale doit fournir à la gestion des stocks des informations sur la demande
en fonction de l'évolution des marchés et de la stratégie marketing du servie commerciale pour les
tenir compte dans la politique de stockage.
 Relation avec la fonction production :

1 Michel Roux , Tong Liu ; Optimisez votre plateforme logistique ; édition d’organisation ;3éme édition ;

2007 ;p.15
2
HEFIED (K) : Essai d’optimisation de la fonction gestion des stocks, mémoire de master en distribution et
supply chain management, école des hautes études commerciale, 2015,p13.
50

La gestion des stocks doit se faire en concordance avec les plans de production. Il s'agit de
prévoir la disponibilité des stocks, en conformité avec les programmes de production.
 Relations avec la direction générale :
La direction générale est un centre de responsabilité qui s'assure la coordination entre les
différentes fonctions nécessaires à la bonne marche de l'entreprise.
En ce qui concerne la gestion des stocks, elle intervient à la mise en place d'un système de
gestion adéquat qui lui fournit un éventail d'informations (quantités stockées, valeur des
stocks etc...) pour prendre des décisions tactiques ou stratégiques.

2.2. L’évaluation des stocks :

Comme on le sait, les stocks d’une entreprise sont inscrits sur deux états financiers, soit le
bilan et l’état des résultats. On peut donc constater l’importance que la fonction « stock » peut
avoir pour une entreprise. Les comptables distinguent plusieurs méthodes qui permettent de
mesurer la valeur des stocks dans une entreprise ; Ces méthodes seront étudiées si dessous.

2.2.1. Principe :

 Les stocks comprennent l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise : soit,

_ En amont du processus d’exploitation, les marchandises, revendues en l’état, les


matières premières sui sont transformées, les matières consommables, fournitures et
emballages commerciaux qui sont utilisés en cours du cycle d’exploitation ;

_ En aval du processus, les produits en cours, les produits intermédiaires, les produits finis
et les produits résiduels (déchets et rebus)

 L’entreprise dans le cadre du calcul de ses couts, doit pouvoir évaluer les éléments de
stocks consommés ou vendus. Il lui faut donc définir des méthodes d’évaluations des
entrées et des sorties de stock.
 Elle doit assurer le suivi des mouvements en quantités et en valeurs de ses stocks en
définissant la périodicité de ses inventaires.

2.2.2. Les méthodes d’évaluation des stocks :

2.2.2.1. L’évaluation des entrées des stocks


51

Entrées en stocks = stocks de début de période (valeur reportée du stock final de l’inventaire
permanent précédent) +entrés de la période

Lors de l’entrée des stocks dans l’entreprise, il faut les suivre et contrôler leurs
mouvements, L’évaluation de ces stocks est distincte pour chaque type d’entrée des stocks.
Pour l’évaluation initiale concernant les entrées des stocks, elle se présente par le coût des
stocks, Comprend tous les coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent.
2.2.2.1.1. Le calcul des différents couts :

 Coûts d’acquisition :
Le stock acquis est parmi les composants de l’actif courant, acheté par l’entreprise auprès
d’autre personne physique ou morale, l’entreprise doit évaluer cet actif selon l’article 112.2 de
l’arrêté du 26 juillet 2008, et les éléments constituant le coût d’acquisition sont montrés dans
l’article 112.3 du même arrêté.
Le coût d’acquisition est égal :
-prix d’achat déduit de ristourne1, remise2, rabais3 et escompte4.
-le coût d’emprunt lié à l’acquisition des stocks ;
-les droits de douanes et taxes non récupérables ;
- les frais directement attribuables à la mise en état de marche en vue de l’utilisation
Prévue. Ainsi que les frais de transport, de manutention et autres coûts directement
attribuables à l’acquisition des stocks.
 Coûts de transformation :
Les couts de production sont fixés par l’article 112-4 de l’arrêt du 26 juillet 2008, et
comprennent :
-les coûts liés directement aux unités produites, ce qui additionne au coût d’acquisition des
matières premières consommées tous les charges de production directes et indirectes qui sont
encourus pour la transformation des matières premières en produits finis.
Ainsi les charges de personnels sont inclus et des autres charges imputables à une sous
activité de l’entreprise.

1
Réduction accordé sur le montant global de la vente (chiffre d’affaire réalisé avec client) durant la durée
retenue.
2
Réduction commerciale habituellement accordée en fonction de l’importance de la vente, et la qualité du client.
3
Réduction commerciale exceptionnelle du prix de vente en raison de non-conformité ou retard dans la livraison.
4
Réduction financière liée aux conditions de paiement.
52

Les frais généraux de production fixes sont des couts indirects de production qui demeurent
relativement constants indépendamment du volume de production, tels que :
- Les amortissements
-l’entretien des bâtiments et équipement industriels
-Les frais de gestion et d’administration de la production
Les frais généraux de production variables sont des frais indirect de production qui varient
directement ou presque directement en fonction du volume de production, tels que :
-Les matières premières
-La main d’œuvre indirecte
 Autres coûts
Les autres couts ne sont inclus dans le cout des stocks que dans la mesure où ils sont
encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent.
1. Coût des stocks d’un prestataire de services :
Dans la mesure où des prestataires de services ont des stocks, ils les évaluent à leur coût
de production. Ces coûts se composent essentiellement de la main d’œuvre et des autres frais
de personnel directement engagés pour fournir le service, y compris le personnel
d’encadrement, et les frais généraux attribuables. La main d’œuvre et les autres coûts relatifs
aux ventes et au personnel administratif général ne sont pas inclus mais sont comptabilisés en
charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus. Le coût des stocks d’un
prestataire de services ne comprend pas les marges bénéficiaires ou les frais généraux non
attribuables qui sont souvent incorporés dans les prix facturés par les prestataires de services.
2. Coût de produits agricoles récoltés à partir d’actifs biologiques :
Selon IAS 41 Agriculture, les stocks comprenant la production agricole, récoltés par une
entité à partir de ses actifs biologiques, sont évalués lors de la comptabilisation initiale à leur
juste valeur, moins les coûts des points de vente estimés au moment de la récolte. Il s’agit du
coût des stocks à cette date pour l’application de la présente Norme.1

2.2.2.2.2. Les techniques d’évaluations du coût des stocks :


Après savoir les coûts d’entrées des stocks dans l’entreprise, le coût d’acquisition, le coût
de Production et ainsi d’autres coûts liés aux stocks, ces coûts sont évalués à partir des
méthodes et techniques que nous présenterons dans cette sous- section.
1. La méthode des coûts réels :

1
International financial reporting standards (IFRS),op-cit,p369.
53

La méthode des coûts réels consiste à déterminer la valeur des stocks en retenant les coûts
de production ou d’acquisition réellement engagés.
2. La méthode du coût standard (coût préétabli) :
Cette méthode est proche à la méthode des coûts réels, dans le résultat obtenu, on trouve
que ce coût est établi sur une période fixé avant, pour la valorisation des stocks.
On donne les charges enregistrées en comptabilité pour déterminer des coûts réels, les
prévisions de charges pour déterminer des coûts préétablis. Ces derniers comprendront donc
des charges directes variables (matières premières, main-d’œuvre productive…) ou fixes
(amortissement d’un matériel spécifique,…) et des charges indirectes1
Donc les coûts standards sont déterminés à partir l’activité normale de l’entreprise, ce qui
résulte d’être régulièrement réexaminés et révisés en fonction des coûts réels. Cette méthode
consiste alors à déterminer des coûts souhaités et à les mémoriser dans le système
d’information comptable, qui reçoit ainsi la mission de comparer ces coûts préétablis aux
coûts constatés et de faire ressortir les écarts2.

3. La méthode du prix de détail :


La méthode du prix de détail est souvent utilisée dans l’activité de distribution au détail
pour Évaluer les stocks de grandes quantités d’articles à rotation rapide, qui ont des marges
similaires et pour lesquels il impossible d’utiliser d’autres méthodes de coûts. Le coût des
stocks est déterminé en déduisant de la valeur de vente des stocks le pourcentage de marge
brute approprié.
2.2.2.2.3. Les méthodes de déterminations des coûts :

Pour la détermination des coûts des stocks, il existe plusieurs méthodes différentes qui
permettent de savoir combien le produit fabriqué coutera à l’entreprise.
Après cette sous-section nous présentons les méthodes amenées à la détermination du coût.

1. La méthode du coût variable et coût complet3 :


La méthode du coût variable, seules les charges variables sont incorporées au coût de
production. Les charges fixes sont exclues du coût de production .Elles sont comptabilisées
entant que charges de la période.

1
Louis Dubrulle, Didier Jourdain, comptabilité analytique de gestion, 4 ème édition,DUNOD,Paris,2003,p296.
2
Henri BOUQUIN,Comptabilité de gestion, édition ECONOMICA, Paris,2000,p.219.
3
Charles Horngen,AlnoorBhimani,SrikantDatar,et George Foster, comptabilité de gestion,2 ème édition
PEARSON Education,France,2003,p.204.
54

La méthode du coût complet, toutes les charges de production, fixes et variables, sont
incorporées aux coûts de production. Les coûts de production « absorbent » toutes les charges
de production. Afin d’imputer les charges indirectes, c’est-à-dire qu’elle est liée aux quantités
produites (comme les heures de main-d’œuvre directe, les heures directes de machines et les
quantités produites elles-mêmes).
La méthode choisie pour définir le coût de production affecte l’évaluation des stocks de
produits et des en-cours puisqu’ils sont évalués au coût de production, dilemme coût variable
ou coût complet s’applique donc implicitement aux stocks. Il ne constitue cependant que l’un
des choix relatifs à l’évaluation des stocks. On doit également choisir une méthode
d’évaluation des flux d’entrée et de sortie de stocks, telle que premier entré, premier sorti,
coût unitaire moyen pondéré, et dans la plupart des pays, le coût complet est la méthode exigé
pour l’évaluation des stocks dans les états financiers soumis à publication.
Dans les deux méthodes les charges variables soit directes ou indirectes sont incorporées
au coût de production, mais dans la méthode du coût variable, les charges fixes soit directes
ou indirectes ne sont pas incorporées aux coûts, elles sont déduites du résultat de l’exercice an
tant que charges de la période.
2. Méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes :
Cette méthode est apparue à cause des problèmes liés à l’intégration des charges
indirectes qui ne peuvent être directement affectées à un coût particulier.
Le principe de cette méthode est que l’imputation des charges fixes est réalisée par
rapport à un niveau d’activité considéré comme normale pour l’entreprise. Cette activité
“standard“ est soit théorique, soit réelle, soit encore prévisionnelle. Les charges fixes sont
imputées selon le rapport entre l’activité réelle et l’activité définie comme normale.
Et la méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes a des avantages qu’on peut les
présenter ci-après1 :
- des coûts complets non affectés par des variations du niveau d’activité.
Il convient ici de relever que, dès lors que l’influence des variations du niveau d’activité
au travers des charges fixes a été éliminée, les coûts d’imputation rationnelle permettent
de mesurer les conséquences :
-des variations des prix et des rémunérations,
-des variations de productivité,
-de l’efficacité de l’organisation et de la gestion.

1
Louis Dubrulle, Didier Jourdain, op-cit,p.p 222.223.
55

Par rapport aux méthodes du direct consting ou coût spécifique, la méthode de


l’imputation rationnelle donne la possibilité d’apprécier l’influence de ces facteurs non
seulement sur les charges variables ou les charges fixes directes mais aussi sur l’ensemble des
charges fixes.
- La fixation du prix de vente en longue période, doivent couvrir l’ensemble des charges. La
méthode classique des coûts complets ne donne pas une bonne référence pour fixer les prix de
vente ou envisager de les modifier car ces coûts sont trop changeants avec les variations
d’activité. Ce n’est plus le cas avec les coûts d’imputation rationnelle.
Bien entendu, la fixation du prix de vente doit obéir à des contraintes structurelles ou
conjecturelles liées à l’entreprise ou à son marché, mais le coût d’imputation rationnelle
sera un bon élément de départ afin de mettre en évidence le coût de sous-activité ou de boni
de suractivité.

2.2.2.2. L’évaluation des sorties de stock

 La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CMP ou PMP ou CUMP )2


La méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) : calcule le coût de l’équivalent
d’unité
pour les travaux effectué jusqu’au jour du calcul, c’est-à-dire, en pratique, jusqu’à la clôture
de la période courante (quelle que soit la période au cours de laquelle les travaux ont été
faits).
Cette méthode permet de valoriser le stock et les sorties de stock au coût moyen. Cette
méthode exige que ce coût moyen soit Recalculé à chaque entrée en stock.
La méthode du cout moyen a pour but de trouver un cout unitaire moyen afin de
déterminer le stock de fin de période qui sera inscrit au bilan, et le cout des marchandises qui
sera inscrit à l’état des résultats. Pour cela on utilisera la valeur du stock de début de période
(stock initial) ; qui doit être une donnée connue, qu’on ajoutera a la valeur des achats
effectués au cours de la période.la valeur trouvée sera divisée par les achats en unités.

La formule de calcul est la suivante :


CMP = Valeur stock + Valeur de l’entrée
Quantité totale
56

 Méthode FIFO (first in, first out):


La première unité entrée est celle qui sort du stock en priorité. Celle technique impose
une gestion séparée des différents lots d’entrée en stock, elle permet de sortir de sortir
systématique le lot le plus ancien lorsqu’une demande est faite.
Au contraire de la méthode du CUMP, la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS)
impute :
Le coût de l’encours initial, aux premiers articles achevés et transférés hors de l’atelier ;
Le coût des équivalents d’unités traités pendant la période courante, dans l’ordre suivant :
d’abord à l’achèvement des éléments de l’encours initial, ensuite aux nouveaux articles
entrés en fabrication et achevés, enfin aux éléments de l’encours final, Cette méthode
présume que les éléments les plus anciens sont les premiers à être achevés.
Cette moyenne peut être calculée périodiquement ou à chaque nouvelle livraison ou
entrée en stocks, selon la situation particulière de chaque entreprise
 Méthode LIFO (last in, first out):
La dernière unité entrée est celle qui sort du stock en priorité. Celle technique est comme
la méthode du premier entré premier sorti mais elle considère l’épuisement du plus récent au
plus ancien.
La norme IAS 02 n'autorise plus son application et supprime le recours à la méthode du
dernier Entré, Premier Sorti (LIFO).

La méthode la plus simple et la plus utilisée reste la méthode du coût moyen pondéré,
autant pour valoriser les stocks de matières premières et de composants que les produits finis.

2.2.2.3. L’évaluation des stocks à la clôture

Les stocks doivent être évalués à la clôture à la plus faible valeur du coût d’entrée et de
la valeur réalisable nette telle que définie ci-après.
Ce principe est cohérent avec le principe selon lequel les actifs ne doivent pas figurer sur
le bilan pour un montant supérieur au montant censé être réalisé par leur vente ou par leur
utilisation.
La valeur réalisable nette est égale au prix de vente estimé réalisable dans le cours
normal de l'exploitation, diminué des coûts estimés d'achèvement et de ceux nécessaires à la
réalisation de la vente.
57

Lorsque la valeur réalisable nette, telle que définie ci-avant, est inférieure au coût
d'entrée des stocks, une provision pour dépréciation doit être constituée afin de ramener la
valeur comptable des stocks à leur valeur réalisable nette.
C'est le cas notamment lorsque :
- Le stock a été endommagé ou est devenu entièrement ou partiellement obsolète

- Une baisse des prix de vente ou une augmentation des coûts d'achèvement estimés ou de
Commercialisation s'est produite.

Section3 : la comptabilisation des stocks selon le SCF :

Comptabiliser les stocks, c’est en connaitre, par des moyens propres aux techniques de
la comptabilité, les existences en quantités et en valeurs, cette connaissance résulte de la tenue
des comptes selon le système comptable financier

Dans cette section, le principal souci porte sur la comptabilisation des différents
comptes de stocks selon SCF.
Le système comptable financier autorise l’utilisation de deux méthodes de
comptabilisation des stocks à savoir :
- La méthode de l’inventaire permanant ;
- La méthode de l’inventaire intermittent
« Le choix de la méthode de suivi en comptabilité des stocks (méthode de l’inventaire
permanent ou méthode de l’inventaire intermittent), relève d’une décision de gestion »1.

3.1-La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire permanent :


Selon cette méthode, les marchandises et les matières et fournitures achetés ou fabriqués
sont portés dans le compte de stock au moment de leur acquisition ou production. Leurs
sorties pour être utilisés dans la production ou pour être vendus constituent des charges de
l’exercice et sont portées, de ce fait, dans l’état de résultat.
Cette méthode est plus appropriée puisqu'elle permet de :
- Etablir une correspondance directe entre le coût des stocks vendus et les revenus s'y
rapportant (calcul de la marge brute dans le modèle de référence de l'état de résultat);
- Suivre la comptabilisation des stocks ;
- Arrêter rapidement les situations comptables périodiques.

1
le système comptable financier p 88
58

Quelle que soit la méthode utilisée, l'entreprise doit procéder à un inventaire physique de
ses stocks au moins une fois par an.

3.1.1. Les comptes de stock amont :


Ce sont des comptes qui représentent les biens qu'elle l’entreprise considérait des stocks,
et qu’ils ont été achetés prêts à partir l'étranger (en dehors de l'entreprise), et sont trois types
selon le système de comptabilité financière:
- Le compte de « Stocks de marchandise 3 0 »
- Le compte de « Matière première et fourniture 31»
- Le compte de « Autres approvisionnements 3 2 »
La comptabilisation des stocks selon le système comptable financier1 :
3.1.1.1.Le compte de « stocks de marchandise 30 »
Ce compte représente les marchandises achetées en vue d'être revendues en l'état, et sans
aucune transformation et changement.
La comptabilisation d’achat est effectuée par deux étapes :

a)-L’opération d’achat de marchandises :


L’achat de marchandises :
Le compte achat de marchandises stockées (380) accompagné avec les frais liés à l’achat
ainsi la TVA déductible est débité avec l’un de ces comptes (fournisseurs de stocks,
fournisseurs effets à payer, banques, caisse).

380 Marchandises stockées X


44566 TVA déductible sur l’achat des biens et services X
401 Fournisseurs de stocks et services X
403 Fournisseurs effets à paye X
512 Banques comptes courants X
53 Caisse X

Facture n° :……………………

1
Accompagnement dans le passage au SCF, fascicule n°3 : procédures d’évaluation et de comptabilisation des
stocks et en cours en inventaire permanent,2011,p-p.14-17.
59

L’entrée en stocks de marchandises (coût d’achat) :


Dès l’entrée en stock de marchandises achetées, le compte 30 est débité par le crédit de
compte 380 marchandises stockées au« coût d’achat ». Ainsi dès le retour des ventes des
clients1

30 Stock de marchandises X
380 Achat stockées de marchandises X
Constatation entrée en stock

b)-L’opération de la vente de marchandises :


la vente de marchandises :
A la vente de marchandises, le compte 700(ventes de marchandises) est crédit par l’un
des comptes des tiers (clients, banques, caisse) au le prix de vente. Et l’écriture comptable est
comme suit :

411 Client X
512 Banques comptes courants X
53 Caisse X
700 Vente de marchandises X

Facture n° :……………………

sortie de marchandises :
Dans la sortie de marchandises le compte 30 crédité par le débit de compte600 (achat de
marchandises vendues).

1
KHAFRABI Med Zine, comptabilité Générale Approfondie,1ère édition ,2004,p.91.
60

600 Achat de marchandises vendues stockés X

30 Stocks de marchandises X

Sortie de marchandises

Dans le cas de retour de marchandises, on comptabilise la sortie de marchandises comme


l’écriture ci-dessus, et pour la facture d’avoir s’effectué comme suivant :

401 Achat de marchandises vendues stockés X


380 Achat stockés de marchandises X
44566 TVA déductible sur l’achat des biens et X
services

Facture n°………….

3.1.1.2. Le compte de « Matière première et fourniture 31 »


Le compte 31est le compte des stocks de matières premières et fournitures, les matières
premières sont les matières entrant dans la composition du produit fabriqué par
l’entreprise1 ,et sont les objets et substances plus ou moins élaborés, acquis pour les besoins
de production de l'entreprise.
La comptabilisation d’achat est effectuée par deux étapes :
a)-L’opération d’achat de matière première et fourniture:
L’achat de matière première et fourniture :
Le compte achat de stockées de matière première et fournitures(381) accompagné avec la
TVA déductible est débité avec l’un de ces comptes (fournisseurs de stocks, fournisseurs
effets à payer, banques, caisse)

1
Marie Paure RUHEMANN, la comptabilité, édition d’Organisation, 2002, p.87.
61

381 Achat stockés matière première et fourniture X


44566 TVA déductible sur l’achat des biens et service X

401 Fournisseurs de stocks et services X


403 Fournisseurs effets à payer X
512 Banques comptes courants X
53 Caisse X

Facture n° :……………………

L’entrée en stocks de matière première et fourniture (coût d’achat) :


Dès l’entrée en stock de matière première et fourniture, le compte 31 est débité par le
crédit de Compte 381 matières premières et fourniture stockées au« coût d’achat ».

31 matière première et fourniture X

381 achat stockés matière première et fourniture X


Constatation entrée en stock

b)-L’opération de consommation des matières premières et fournitures :


A la consommation de matières premières et fournitures, le compte 601(matières
premières) est crédit par le compte stocks de matières premières (31), selon l’écriture
comptable suivante :
601 Matières consommable X
31 matière première et fourniture X

constatation de sortie de stocks

3.1.1.3. Le compte Autres approvisionnements 32


a)-L’opération d’achat d’autres approvisionnements :
L’achat de matière première et fourniture :
62

Le compte achat de stockées d’autres approvisionnements (382) accompagné avec la


TVA déductible est débité avec ces comptes (fournisseurs de stocks, fournisseurs effets à
payer, banques, caisse).

382 Autres approvisionnements stockés


4456 TVA déductible sur l’achat des biens et services

401 Fournisseurs de stocks et services


403 Fournisseurs effets à payer
512 Banques comptes cour
53 Caisse

Facture n° :……………………

L’entrée en stocks d’autres approvisionnements (coût d’achat) :


Dès l’entrée en stock d’autres approvisionnements, le compte 32 est débité par le crédit
de compte 382 autre approvisionnement et fourniture stockées au« coût d’achat ».

32 Autres approvisionnement X
382 X
achat stockés d’autre approvisionnement

Constatation entrée en stock

-pour la consommation des matières stockées :

602 Autres approvisionnements stockés X


32 X
Autre approvisionnements
63

constatation de sortie de stocks

A La fin de l’exercice (écart en Stock de marchandises, matière première et fourniture,


autres Approvisionnements physique inventorie et matière première et fourniture comptable)
se compte est débité par le crédit de compte602 si l’écart est justifié et positif, et par le crédit
de compte757 (produit exceptionnel sur les opérations de gestion) si l’écart est non justifié et
positif. Et crédité Par le débit de compte 602 si l’écart est justifié et négatif Par le crédit du
compte 657 (charge exceptionnelle de gestion courante) dans cas ou L’écart est non justifié et
négatif.
Dans le cas de retour de matière autre approvisionnements, on comptabilise la sortie de
matières comme l’écriture ci-dessus, et pour la facture d’avoir s’effectué comme suivant :

401 Achat de marchandises vendues stockés X


382
achat stockés d’autres approvisionnements X

constatation de sortie de stocks

Et par la même procédure se fait la comptabilisation des sous comptes concernant :


Le compte Matières consommables 321 ;
Le compte Fournitures consommables 322 ;
Le compte Emballages 326.
3 .1.2.Les comptes de stock aval:
3.1.2.1.Le compte Encours de production de bien
Les comptes 33 sont des comptes de stocks relatifs aux en-cours de production de biens
qui correspondent à des actifs courants fabriqués par l'entreprise. Les encours de production
de biens sont des biens en cours de formation au travers du processus de production de
l'entreprise.
La comptabilisation s’effectuée par deux étapes :
64

L’entrée en stocks en cours de production (coût de production) :


Lors de l’entrée de ces stocks (en-cours de production de biens , avec les sous comptes
331 les produits encours et le compte 335 les travaux en cours) par le coût de production et à
la sortie par la méthode choisis par l’entreprise, sont comptabilisés de la manière suivante :
Les comptes 331 sont des comptes de stocks relatifs aux en-cours de production de
biens qui correspondent à des actifs courants fabriqués par l'entreprise. Les encours de
production de biens sont des biens en cours de formation au travers du processus de
production de l'entreprise.

331 Produits en cours X


72331 X
Variation des stocks produits en cours
constatation d’entrée de stocks

La sortie des stocks :

72331 Variation des stocks produits en cours X

331 Produits en cours X


constatation de sortie de stocks

Le compte 335 travaux en cours


Les comptes 335Travaux en cours Enregistrent les travaux en cours de formation à travers
le processus de production de l’entreprise. Ce compte concerne les contrats à long terme
comptabilisés par la méthode à l'achèvement, méthode alternative lorsque la méthode à
l'avancement n'est pas possible.
L’entrée en stocks par le coût de production
335 Travaux en cours X

72335 Variation des stocks travaux en cours X


65

constatation d’entrée de stocks

La sortie des stocks

72335 Variation des stocks travaux en cours X

335 Travaux en cours X


constatation de sortie de stocks

3.1.2.2. Le compte en cours de production de service 34


Les encours de production de services sont immatériels et, de ce fait, ne peuvent pas être
entrés en magasin.
Et à la fin d’année les encours de production de service apparaissent par le coût de
production.
Ces comptes (34) ont des sous comptes :
Le compte Etudes en-cours 341 ;
Le compte Prestations de services en-cours 345.
3.1.2 .3. Le compte stock de produit 35
Ce compte regroupe les trois sous comptes (les produits intermédiaires 351, les produits
finis 355 et les produits résiduels ou matières de récupération358). Les produits intermédiaires
sont les produits qui ont atteint un stade d'achèvement non définitif et qui sont destinés à
rentrer dans une nouvelle phase du cycle de production.
Et la comptabilisation de ces comptes s’effectue comme suivant :
Le compte de produit intermédiaires 351
L’entrée en stocks par le coût de production
351 X
Produits intermédiaires
72451 X
Variation des stocks produit intermédiaires
66

constatation d’entrée de stocks

La sortie des stocks

13427 Variation des stocks produits intermédiaire X


227 X
Produits intermédiaires

Constatation de sortie de stocks

Le compte de produit finis 355


Les produits finis sont les produits qui ont atteint un stade d'achèvement définitif dans le
cycle de production. Ils sont créés par l'entreprise et destinés à être vendus ou fournis.
L’entrée en stocks par le coût de production

355 Produits finis X

72455 Variation des stocks produits finis X

Constatation d’entrée de stocks

La sortie des stocks en vue de la vente

72455 Variation des stocks produits finis X

351 Produits finis X


67

Constatation de sortie de stocks

Dans le cas de retour de produits finis, on comptabilise premièrement on enregistre le


contraire de l’écriture ci-dessus (cas de sortie), et pour la facture d’avoir s’effectué comme
suivant :

701 Ventes de produits finis X


4457 TVA collectée sur ventes de biens et services X

411 Clients X

Facture n°………….


Le compte de produit résiduels 358
Les produits résiduels sont les produits constitués par les déchets et rebuts de fabrication.
Ce sont les résidus de toutes natures, produits finis ou intermédiaires, impropres à une
utilisation ou à un écoulement normal.
L’entrée en stocks par leur coût de production ou directement à leur valeur
nette de réalisation (si celle-ci est inférieure au coût de production).

358 Produits résiduels x

72458 Variation des stocks produits résiduels x

constatation d’entrée de stocks


La sortie des stocks
68

72458 Variation des stocks produits résiduels X

358 Produits intermédiaires X

Constatation de sortie de stocks

Et par la même façon de traitement comptable, les produits résiduels sont constatés en cas
de retour après la vente.

3.1.3. Les autres stocks :


3.1.3.1. Le compte stocks provenant d’immobilisations 361
Ce compte enregistre les éléments démontés ou récupérés des immobilisations corporelles
dont la nature correspond à la définition des pièces stockables. Ce compte est débité par le
crédit du compte d'immobilisation concerné.

 L’entrée en stocks
a) L’entrée en stocks par la juste valeur en cas d’immobilisations amorties
360 stocks provenant d’immobilisations X

757 Produits exceptionnels de gestion courante X

Constatation d’entrée de stocks

b) L’entrée en stocks en cas d’immobilisations non amorties


360 stocks provenant d’immobilisations X

21x immobilisations corporelles X

Constatation d’entrée de stocks

1
Accompagnement dans le passage au SCF,op-cit,p.21.
69

 La sortie des stocks


21x immobilisations corporelles X

263 stocks provenant d’immobilisations X

Constatation de sortie de stocks

3 .1.3.2. Le compte stocks à l’extérieur 37


Ce compte détient les stocks de toute nature contrôlés mais non encore détenus
physiquement à la clôture de l'exercice.
Ils sont de plusieurs natures : Les stocks en cours de route, les stocks en dépôt ou
consignation chez un tiers mais dont l’entreprise est propriétaire, stock à l'extérieur à
l'étranger, et stock à l'extérieur en Algérie. Ce compte est débité en valeur de stock qui est à la
propriété de l’entreprise1mais les stocks non réceptionnés et est débité par le débit de compte
marchandise stockées 38 qui va créditer avec le compte correspond.
3.1 .3 .3. Le compte achat stocks 38
Ce compte détient tous les achats relatifs aux marchandises, matières premières et,
fournitures autres approvisionnements stockés par l'entreprise et les frais accessoires
Ces comptes concernent :
- Les factures d'achats relatives aux marchandises, matières premières et fournitures, autres
approvisionnements stockés par l'entreprise
- Les frais accessoires d'achats afférents à ces achats.
3.1.3.4.Le compte perte de valeur 39
Le compte 39 est le compte de perte de valeur qui concernant les stocks. Conformément
au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur
nette de réalisation.
La perte de valeur sur stocks est comptabilisée en charge dans le compte de résultat
lorsque le coût d'un stock est supérieur à sa valeur nette de réalisation.
Et la comptabilisation de la perte de valeur :

1
Achour Kettouche, conférences de comptabilité générale selon SCF, université Hassiba BENBOUALI
,Chlef,2010,p.104.
70

685 Dotations aux amortissements, provisions et X


perte de valeur–actifs courants

39x Pertes de valeur sur stocks et encours X

constatation de perte de valeur

Pour les comptes de perte de valeur concernant les différents types de stocks.
- A la clôture lors d’une reprise de valeur le compte 39 perte de valeur est débité par le
crédit du compte 785 « Reprises de perte de valeur - actifs courants »
Lors de la sortie du stock de l’actif, le compte de perte de valeur est débité par le crédit du
compte correspond.

3.2. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire intermittent :


Selon cette méthode, tous les achats sont considérés provisoirement comme des charges
de l’exercice et les stocks sont déterminés de manière extra comptable à la date de l’arrêté de
la situation comptable et portés dans les comptes de gestion et de résultat.
La comptabilisation des stocks selon la méthode d’inventaire intermittent s’effectué comme
suite : 1
3.2.1. Enregistrement des approvisionnements et marchandises consommés

3.2.1.1. Au cours de la période :


Le compte 38 « Achats stockés » est débité du montant des achats et des frais accessoires
d’achat par le crédit d’un compte des tiers :

38 Achats stockées X

401 Fournisseurs de stocks et services X

1
Journal officiel de la République Algérienne n° 19 ,op-citp.p53.54.
71

403 Fournisseurs effets à payer X


512 Banques comptes courants X
53 Caisse X

Facture n°……..

Le compte 38 est subdivisé selon le même schéma que les comptes 60 «Achats
consommés» et que les autres comptes de stocks :
380 «Marchandises stockées» ;
381 «Matières premières et fournitures stockées» ;
382 «Autres approvisionnements stockés».
3.2.1.2. A la clôture de la période :
Après avoir procédé à un inventaire extra-comptable, il convient :
-De procéder à l’annulation des stocks existant en début de période en créditant des comptes
30« Marchandises », 31 « matières premières et fournitures » et 32 « autres
approvisionnements » par le débit des comptes 60 correspondant (comptes achats
consommés).
 Écriture d’annulation du stock de début de période :

600 Achats de marchandises vendues X


601 Matières premières X
602 Autres approvisionnements X

30 Stock de marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
72

-De solder les comptes 38 « Achats stockés » par le débit des comptes 60 « Achats
consommés» (600 « Achats de marchandises »,601 « Matières premières »,602 « Autres
approvisionnements»).

 Annulation du compte 38 :

600 Achats de marchandises vendues X


601 Matières premières X
602 Autres approvisionnements X

380 Marchandises stockées X


381 Matières premières et fournitures stockées X
382 Autres approvisionnements stockés X

-De constater les stocks de fin de période au débit des comptes de stocks (compte 30, 31,
32,…) par le crédit des comptes 60.

 Constatation du stock de fin de période :

30 Stock de marchandises X
31 Matières premières et fournitures et autres X
32 approvisionnements X

600 Achats de marchandises vendues X


601 Matières premières X
602 Autres approvisionnements X
73

En cours de période, pas d’écritures en classe 3 (les éléments nécessaires à la production


sont enregistrés dans les comptes de charges par nature).

3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication:


3.1.2.1. A la fin de période :
Après avoir procédé à un inventaire extracomptable, il convient :
- de procéder à l’annulation du stock de début de période : crédit des comptes 33 « En cours
de production de biens », 34 « En cours de production de services » et 35 « Stocks de produits
» par le débit des comptes 72 « Production stockée ou déstockée » correspondants.
-Annulation du stock initial :

72 Productions stockés X

33 En cours de production de biens X


34 En cours de production de services X
35 Stocks de produits X

-A la fin de période :
Constatation du stock final :
33 En cours de production de biens X
34 En cours de production de services X
35 Stocks de produits X

72 Productions stockées ou déstockées X


74

CONCLUSION :

Le stock constitue l’un des éléments les plus importants de la gestion de l’entreprise, et
de l’activité économique dans son ensemble, il représente une immobilisation essentielle qui
joue un rôle notable dans le bilan de l’entreprise

Pour résumer ce second chapitre, on a parlé de l’aspect administratif ce qui inclut la


comptabilité de la gestion des stocks, les couts liés à cette gestion qui représente une étape
importante dans l’établissement d’une gestion des stocks.
on a aussi proposé les différentes méthodes d’évaluation des stocks et la façon dont ils
sont comptabilisés.
Pour gérer et calculer la valeur des stocks, il est impérieux de connaitre la manière
pratique d'évaluation des entrées ainsi que des sorties des articles.

L’évaluation nous permet donc de déterminer et de prendre en considération les


variations de stocks soit selon la méthode d’inventaire permanent ou l’inventaire intermittent
pour le calcul du résultat.
La gestion des stocks sert donc à assurer une bonne organisation matérielle des stocks et
a procéder a leur suivi administratif en vue de connaitre quels sont les articles en stocks et
quelle est leur localisation.
75

Chapitre 3 : l’évaluation et la comptabilisation des stocks au niveau


de l’entreprise « COSIDER TP ».

SECTION 1 : présentation et historique de l’entreprise

1.1 APERCU SUR COSIDER GROUPE :

COSIDER a été crée sous forme de société économique mixte par la Société Nationale
de Sidérurgie (S.N.C) et le groupe Danois Christiani et Nielsen.

Le premier janvier 1979, elle devient filiale a 100% de la SNC, en 1982 suite au rachat
par cette dernière des actions du partenaire Danois, ce changement de statut a permis a
COSIDER de suivre un itinéraire de croissance et de diversification allant jusqu'à exercer des
la fin des années 1980 l’ensemble des matières du BTPH.

Dans le cadre de la loi 88-01 portant autonomie des entreprises publiques, COSIDER
devient en 1990 une société par action SPA.

COSIDER avait engage en 1995 un processus de filialisation base sur la séparation des
activités et la centralisation de chaque entité crée sur un métier de base.

Le groupe a constitue deux sociétés de travaux aux quelles il a transfèré ses principales
activités d’entreprise de BTPH.

COSIDER travaux publics, et COSIDER construction, en appui à ces filiales de travaux,


COSIDER crée six autres sociétés.

COSIDER Carrières, Cometal, Alrem, Promotion, Alsim, Agral, canalisation et CISIDER


ouvrage d’art.

En 1998, 55 % de son capital a été rattaché par la BEA et 45 % par SGP Indjab.

Le groupe COSIDER a engagé une démarche de mise en place d’un système de


management de la qualité (SMQ) qui s’est couronnée par la certification selon le référencié
international ISO 9001 version 2000 de sept des filiales du groupe : Travaux Publics
(décembre 2006), Construction, Carrières, Promotion, Alrem, (en 2004) et HSE(en 2007),
Alsim (juillet 2008) et Canalisation (decembre2004).
76

En 2010 transformation en groupe industriel non affilié dont le capital social est détenu
par le fonds National d’investissement.

1.1.2. OGRANISATION DU GROUPE COSIDER :

Le groupe COSIDER est composé de 08 filiale représentée dans la figure ci-dessous

Figure n°02 : Organisation du groupe COSIER.

CANALISATION TRAVAUX

PUBLICS

OUVRAGES PROMOTION

D’ART

CARRIERES ALSIM

ALREM CONSTRUCTION
77

1.1.3. Les différentes filiales de cosider groupe :

A) COSIDER Travaux Publics :

A pour objet l’étude et la réalisation de constructions relevant du secteur des travaux


publics dont elle est le leader en Algérie notamment :

 Travaux ouvrages spéciaux


 Travaux infrastructures
 Travaux barrages

B) COSIDER Construction :

Avec ses 40 pôles de réalisation est ses 10 pôles de production (béton, préfabrication,
coffrage), intervient sur l’ensemble du territoire national.

Dans le domaine du génie civil, elle intervient dans la construction d’équipements


administratifs et socio-éducatifs (siège d’entreprise, tours d’affaires, hôpitaux, tribunaux,
écoles civiles et militaires……)

Dans le domaine du génie civil industriel, elle intervient dans la réalisation d’usines, de
cimenteries, de hangars de stockage….

C) COSIDER Alrem :

Prend en charge des prestations de services de qualités grâce à ses 3 trois unîtes de
rénovation :

 Unité de rénovation d’organe et d’usinage de Rouïba : rénovation de moteur, boites


de vitesses, pompes d’injections, démarreurs, et alternateurs, travaux d’usinage et de
fabrication mécanique (tournage, fraisages, rectification, recharge par métallisation,
traitements thermique).
 Unité de rénovation de Blida : rénovation des engins Caterpillar, des véhicules
industriels Mercedes ainsi que des matériels de production d’énergie.
 Unité de rénovation de M’sila : rénovation d’engins des marques Komatsu, Liebherr,
ENMTP, Bomag……, rénovation de véhicules industriels (RVI, SNVI, Fiat, Nissan,
Hino….).
78

D) COSIDER Carrières :

Filiale à 100% du groupe COSIDER, certifie selon le standard ISO 9001 version 2000,
assure la production, la transformation, la commercialisation et le développement des
matériaux de carrières.
Elle produit et commercialise des granulats provenant de gisements massifs ou de
concession d’oueds à s’avoir :

 Sable 0/4
 Agrégats (4/8, 8/16, 16/25)
 Grave concassée (0/25, 0/31.5)
 Ballast (25/40, 25/50)
 TVC (0/100, à 0/400)
 Enrochements (0.5T à 6T)

E) COSIDER Canalisation :

Intervient sur l’ensemble du territoire national dans les domaines touchant :

 A la construction d’ouvrages destines au transport par pipelines d’hydrocarbures


liquides ou gazeux (parapétrolier).
 A la construction de canalisations hydrauliques en tubes métalliques ou tuyaux béton.
 A la construction d’installation hydraulique de traitement d’eau potable et industrielle.
 Aux travaux d’irrigation de grands périmètres agricoles.

F) COSIDER Ouvrage D’Art :

A été crée sous fourme de société par action, le 1 mai 2005, suit à la scission de
COSIDER Construction est ses activités :

 Réalisation de toutes infrastructures pouvant être classes comme ouvrages d’art, telles
que trémies, ponts et parkings souterrains.
 Fondation spéciales.
 Pieux.
 Consolidation.
 Soutènements.
79

 Traitement des terrains par injection.

G) COSIDER Alsim :

Intervient dans le domaine de la réhabilitation des équipements, notamment :

 Chaudronneries.
 Réalisation de charpentes métalliques.
 Réalisation de coffrages pour le bâtiment.

H) COSIDER Promotion :

Conçoit, réalise et vend divers produits relevant de sa spécialité, la promotion


immobilière, à savoir :

 Logements (individuels, semi-collectifs).


 Villages touristiques intègres.
 Centres d’affaires et commerciaux.
 Equipements et autres

1.2. GENERALITE ET HISTORIQUE DE LA FILIALE COSIDER TRAVAUX


PUBLICS (T.P) :

1.2.1. Présentation de la filiale COSIDER TP :

L’entreprise Publique Economique (EPE) COSIDER Travaux Publics par abréviation


COSIDER TP est l’une des plus grande filiale du groupe COSIDER ;crée le 26 Mars 1995,
c’est une société par actions (SPA) au Capital Social de 4.000.000.000 DA.

COSIDER TP a obtenue sa certification depuis 2006 selon le référentiel international


ISO 9001 version 2000 .

Cosider TP, recèle une grande expérience dans la maitrise de la construction des grands
ouvrages d’infrastructures publiques. Elle a à son actif un nombre appréciable d’ouvrages
réalisés avec un succès qui lui est reconnu et qui fait d’elle au niveau national un leader
incontesté dans son domaine d’activité, position qu’elle ambitionne de garder.

Une nouvelle organisation de cosider tp depuis 2012, a permis de redonner une plus
grande importance aux chantiers qui agissent désormais en relation directe avec les divisions.
Cette nouvelle organisation permet de confirmer le leadership de cosider travaux publics sur
80

le marché et ouvrir de larges éventails de carrières à l’ensemble des collaborateurs. Les


structures centrales quant à elle mettent en œuvre les politiques générales de l’entreprise et
interviennent dans l’optimisation des achats et des approvisionnements.

FIGURE N°03 : Identification de la filiale :

Dénomination : EPE/SPA COSIDER Travaux Publics

Capital Social : 4.000.000.000

Logo :

Siege Social : Cite Clément Mohammadia El Harrach Alger

Secteur d’activité : BTPH

Certificats :

1.2.2. La structure Organisationnelle de COSIDER TP :

A)-La Direction Générale :

Elle est composée essentiellement de cellule, et sont :

Responsable Management Qualité (RMG) :

Le responsable de management qualité est charge de gérer le système qualité dans le but
de renforcer le professionnalisme et la compétitivité de l’entreprise.
81

Missions Principales :

 Aider la direction générale à définir sa politique qualité, ses objectifs, la planification


de la qualité et la communication interne et externe.
 Sensibiliser à la qualité et mobiliser les différents niveaux de responsabilité autour des
objectifs de l’entreprise dans ce domaine.
 Mettre en place et développer le management de qualité dans l’entreprise.

La cellule Hygiène, Sécurité et Environnement de l’entreprise (HSE) :

Cette cellule a remplace le poste assistant du (PDG) charge de la sécurité interne de


l’entreprise afin de prendre en charge correctement les nouvelles dispositions prises par
l’entreprise pour la mise en œuvre d’un système de management intègre (SMI) conformément
aux révérenciels ISO 9001 version 2008, ISO 14001 version 2004, OHAS 18001.

Missions Principales :

Les principales missions de cette cellule se devisent entre la sureté interne et hygiène et
sécurité.

A- Sureté Interne :

 Procéder à des études techniques sécuritaires en évaluant la menace et ce en étroite


collaboration avec les autorités compétentes.
 Evaluer la composition du dispositif sécuritaire, son articulation, son déploiement.
 Coordonner l’activité des assistants de sécurité de Wilaya concernée.
 Assister à des réunions de commissions de sécurité de Wilaya concernée.
 Faire approuver le plan de sécurité interne de l’entreprise par messieurs le walis
territorialement compétents.
 Etabli les rapports de synthèse qui reflète le caractère opérationnel des dispositions de
sécurité leur efficacité ainsi que les propositions d’améliorations.

B- Hygiène & Sécurité :

 Promouvoir et maintenir le plus haut degré de bien être physique et mental des
travailleurs dans toutes les fonctions de l’entreprise.
82

 Prévenir et protéger les travailleurs des risques pouvant engendrer des accidents ou
des maladies professionnelles et de tout dommage cause à leur sante.
 Evaluer le niveau de sante de travailleurs.
 Réduire le cas d’invalidité et assurer une prolongation de la vie active des travailleurs.
 Contribuer à la sauvegarde de l’environnement.
 Effectuer des enquêtes relatives aux accidents de travail et maladies professionnelles.
 Assurer la mission de mise en place contrôle et d’évaluation des dispositifs de sécurité
et de prévention de l’entreprise.

Cellule Contrôle de Gestion :

Missions Principales :

 Elle est chargée de développer et de mettre en œuvre les instruments de mesure de la


rentabilité des opérations de la division nécessaire pour assurer sa compétitivité.
 Participer à la fixation des objectifs dans le cadre de l’élaboration des budgets en
relation avec les Directions travaux et la Direction études et Méthodes.
 Organiser et fiabiliser les circuits de collecte des informations pour l’animation du
système de contrôle de gestion.
 Sécuriser la saisie des informations de gestion au niveau des chantiers émettant en
place les moyens nécessaires.
 Analyser des écarts et formuler des recommandations.
 Vulgariser la fonction de contrôle de gestion au niveau des directions par des actions
pédagogique (séminaires, et documentation).
 Gérer en relation avec la direction travaux concerne le processus d’alimentation des
comptes des chantiers en assurant pour cette mission l’interface de direction avec la
direction générale.

Cellule Suivi des Marches :

Le responsable suivi des marchés apporte aux directions opérationnelles l’appui dans la
gestion opérationnel de leurs marchés pour renforcer le recouvrement des créances et assure
une mission d’assistance dans le but de développer la maitrise des contrats, considérée comme
une « compétence critique).
83

Missions Principales :

 Assurer la gestion des marches en relation avec le système d’information de


l’entreprise et avec les principes de centralisation décides dans ce domaine
(engagement, trésorerie).
 Gérer les mécanismes de recouvrement des créances marchés.
 Planifier le plan de charge de l’entreprise et ses incidences au plan de la mobilisation
des ressources humaines.
 Apporter aux directions opérationnelles l’assistance nécessaire pour la maitrise des
processus de gestion des marchés à leur niveau.

B)- La Direction Centrales de soutien :

Direction Centrale de l’Audit :

L’audit interne « est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation
une assurance sur le degré de maitre de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer et contribue à crée de la valeur ajoutée ».

Cette direction est composée de :

 Superviseur audit interne qui a le rang de chef de département.


 Deux chefs de missions d’audit qui ont le rang de chef de service.
 Des auditeurs internes.

Missions Principales :

 Exécuter toute tache relevant de ses compétences pouvant lui être confiée par le
responsable de son entité d’audit interne.
 Examiner avec les chefs de missions l’objet, l’étendue et la démarche envisagée pour
chaque mission d’audit interne.
 Affecte les moyens adaptes en quantité et compétence en collaboration avec le chef de
mission afin d’exécuter les missions qu’il supervise.
 Conseille et assiste les chefs de missions dans leur encadrement d’équipe en veillant à
ce que les objectifs d’audit définis soient atteints et que les travaux soient mènes d’une
manière efficace et pertinente.
 Exercer lui-même occasionnellement le rôle de chef de mission en particulier celles
qui demandant autorité (mission spécifiques demandées par la hiérarchie).
84

 Suit quotidiennement le déroulement des missions en cours avec chaque chef de


mission et prend les décisions nécessaires.

Direction des Ressources Humaines et des Moyens :

Elle a pour mission la gestion des moyens humains et des moyens matériels ainsi que la
sauvegarde des intérêts de l’entreprise.

Missions Principales :

 Prise en charge des besoins nécessaires au bon fonctionnement des structures de


l’entreprise.
 Etablissement du plan prévisionnel de renouvellement des moyens mobiliers et
immobiliers et matériels y afférents.
 La gestion inventaires et du positionnement des moyens matériels, équipements et
installations.
 La gestion des carrières et de la rémunération.
 La gestion de l’emploi et des compétences.
 La gestion de la formation.
 La réglementation et relations sociales.

Direction Approvisionnement et Sous-traitance :

Elle a la responsabilité d’assurer les approvisionnements de l’entreprise et la


mobilisation efficace des capacités de sous-traitance, approvisionnement et investissement en
développant une fonction critique pour la compétitivité de l’entreprise.

La direction est composée de :

 Département Achats.
 Département Sous-traitance.
 Département transit.

Missions Principales :

Veille, et s’assure de l’application des procédures de gestion aux différents niveaux de


l’ensemble des structures de l’entreprise relative à la structure Achats et Sous-traitances.
85

 La préparation des cahiers de charges en collaboration avec les directions concernées


et les directions fonctionnelles.
 Concrétiser les dossiers d’investissement en collaboration avec les structures
concernes par l’élaboration des cahiers des charges.
 Gérer le processus d’achat et de sous-traitance, consultation, réception des plis,
ouverture des plis, analyse des offres, négociation, passation des contrats.
 L’élaboration des contrats.
 Suivre l’exécution des commandes et contrats passes avec les fournisseurs étrangers
de la consultation jusqu’au dédouanement de la marchandise et sa livraison aux
magasins de l’entreprise.
 Normaliser les contrats d’achat et sous-traitance en développant des contrats types.
 S’assurer de l’application de la procédure d’évaluation et sélection des fournisseurs et
sous-traitance.
 Réception des coordonnées d’expédition de la part de responsable de la structure
Achats et sous-traitance.
 Ouverture d’un dossier transit pour l’affaire en cours.
 Procéder aux formalités d’assurance de la marchandise sur la base des coordonnées
d’expédition en établissement un avis d’aliment auprès de la compagnie d’assurances.
 Retrait de pli cartable auprès de la compagnie maritime, aérienne ou par DHL.
 Transmettre le dossier à la direction des finances et de la comptabilité (DFC) pour
domiciliation.

Direction des Finances et de la Comptabilité :

Cette direction a pour mission fondamentale de gérer les fonctions finances et


comptabilité de l’entreprise et de fournir à la direction une visibilité suffisante sur l’évolution
de ses ressources financières et de trésoreries.

Missions Principales :

 Gérer les systèmes financiers et comptables de l’entreprise.


 Gérer les ressources financières nécessaires de l’ensemble des activités de l’entreprise.
 Veiller à l’application des réglementations et des politiques de l’entreprise concernant
la gestion des ressources financières et comptables.
 Assurer la gestion de la fiscalité de l’entreprise.
 Assurer les gestions marchées de l’entreprise.
86

Direction Centrale du Matériel (DCM) :

Elle a comme mission la gestion du matériel de la filiale de façon à en assurer une


disponibilité optimale pour directions opérationnelles et chantiers.

Missions Principales :

 Gérer le matériel de la filiale (matériel commun, campement).


 Gérer la mise à disposition du matériel au profil des chantiers de la filiale.
 Gérer les achats de la filiale relatifs aux acquisitions du matériel et des produits
associes selon la procédure de l’entreprise.
 Assurer la coordination entre les chantiers de la filiale et les structures de la direction
du matériel.

Bureau d’étude Central :

Il a pour mission fondamentale de développer et de mettre en œuvre une compétence


critique pour la compétitivité de l’entreprise, la maitrise de processus d’études.

Missions Principales :

 Réaliser les études de faisabilité et de méthodologies de réalisation nécessaires dans


les projets de l’entreprise.
 Apporter aux chantiers l’assistance technique nécessaire dans la phase réalisation.

Les Directions Centrales Opérationnelles :

Les trois directions sont organisées en fonction des différents corps de métier ils ont une
organisation type nouvelle qui recadre leurs activités sur trois missions ce sont :

 Un département pour assurer le volet Marketing, études de prix et élaboration d’offres


pour toute la direction et suivi des marches.
 Un département pour coordination opérationnelle qui prend en charge tous les aspects
liées à la maitrise et suivi technique des réalisations (nouvelles technologies, recherche
de nouveau procède).
87

Direction Travaux Infrastructures (DTI) :

Elle assure une fonction de développement du marché et de pilotage opérationnel des


chantiers à travers des missions de suivi et de contrôle des performances, d’appui technique
dans l’organisation du travail et d’assistance auprès des partenaires du chantier.

Missions Principales :

 Apporter aux chantiers l’appui technique et organisationnel de façon à obtenir la


meilleure rentabilité des ressources mobilisées.
 Assurer une mission de coordination et de rationalisation dans la mobilisation des
ressources déployées.

Direction Travaux Ouvrages Spéciaux (DTOS) :

Direction travaux des ouvrages spéciaux (souterrains, maritimes, fondation spéciale et


forage et injection) est chargée du développement du marché et du pilotage opérationnel des
chantiers à travers des missions de suivi et de contrôle des performances, d’appui technique
dans l’organisation du travail et d’assistance auprès des partenaires du chantier.

Missions Principales :

 Développer le marché de la division dans les travaux d’ouvrages spéciaux.


 Apporter avec ses épatements aux chantiers l’appui technique et organisationnel de
façon à obtenir la meilleure rentabilité des ressources mobilisées.
 Assurer une mission de coordination et de rationalisation dans la mobilisation des
ressources déployées.

Direction Travaux Barrages (DTB) :

Elle assure une fonction de pilotage opérationnel des chantiers de barrage et travers des
missions de suivi et de contrôle des performances, l’appui technique dans l’organisation du
travail et d’assistance auprès des partenaires du chantier.

Missions Principales :

 Préparer les offres à soumettre aux clients.


 Organiser le déploiement efficace des moyens de façons à obtenir la meilleure
rentabilité des ressources mobilisées.
88

 Apporter le soutien technique aux chantiers.


 Assurer l’interface avec les autres structures de l’entreprise pour la mobilisation
optimale des moyens.

Pôles et Chantiers :

Une organisation type est adoptée pour tous les chantiers et elle est définie sous la
responsabilité du directeur de chantier comme suite :

 Un responsable études et gestion des marches.


 Un responsable travaux.
 Un responsable matériel.
 Un responsable personnels et moyens généraux.
 Un responsable des finances et de la comptabilité.
 Un responsable hygiène, sécurité et environnement.

Dans ce contexte COSIDER TP accorde une grande importance à une nouvelle vision
d’organisation de ses structures pour préparer les employés et l’entreprise à s’adapter et
affronter les situations nouvelles et évolutives, c’est dans ces circonstances que la certification
représente un véritable enjeu notamment par la mise en œuvre d’un système de Management
de Qualité.

1.2.3. Les domaines d’activités :

Elle occupe une position dominante dans les grands domaines d’activités qui sont les
secteurs clés pour le développement du pays tels que :

 Division travaux infrastructures : travaux de réalisations de routes, autoroutes, des


voies ferrées, de pistes d’aérodromes et des ouvrages d’art.
 Division ouvrages spéciaux : la réalisation des ouvrages souterrains et maritimes.
 Division barrages : les travaux de réalisation des grands ouvrages hydrauliques
(barrages et transfert…).
 Division travaux ferroviaires : préparation et exécution des travaux ferroviaires.

Notre stage pratique a été élaboré au sein de l’une des filiale de l’entreprise, cosider TP
-M28 ; le groupe responsable des travaux concernant le METRO d’ALGER LIGNE 1
EXTENTION EL HARRACH CENTE AEROPORT.
89

Dans ce contexte nous allons présenter brièvement ce projet.

1.2.4. Présentation du pôle M28 :

Dans le cadre du développement du transport en commun en Algérie ; un contrat est


passé selon la procédure de gré à gré simple entre Entreprise Métro d’ALGER et COSIDER
Travaux Publics.
en vertu des dispositions de l’article 43 alinéas 8 du décret présidentiel n°10-236 de 07
octobre 2014 portant sur la réglementation des marchés publics modifié et complété portant
sur l’exécution de l’extension de la ligne 1 du métro d’Alger de la station el Harrach centre
jusqu'à l aéroport houari Boumediene, notifié par un ODS de démarrage OSO LE 11/07/2013.

Comme les études préliminaires n’était pas prête, un ODS d’arrêt a été lancé le
12/08/2013

La reprise des travaux a été relancé le 17/06/2015 par un ODS de reprise.

Durée prévisible des travaux 66 Mois


Comme indiqué dans le tableau ci-dessous :

Tableau N°02 : présentation du projet M 28

Inscrit au registre de l’EMA sous la référence : N/Réf : CD/DIM/N°24/2015.

Opération : METRO D’ALGER LIGNE 1 Titulaire du marché :


EXTENTION EL HARRACH CENTE AEROPORT COSIDER TP
Marché : n°26/2013.
Signé le : 21/04/2013
Désignation des travaux : la réalisation des études
d’exécutions et des travaux de (grands œuvres). Maitre de l ouvrage :
Génie civil relatif a l’extension de la ligne 1 du métro EMA(entreprise métro d’Alger)
d’Alger « STATION EL HARRACH-CENTRE
AEROPORT »
90

1.2.5. L’organigramme de l’entreprise COSIDER TP-M28 :

Il ne fait aucun doute que le secret de toute institution réside dans le choix de la
structure organisationnelle, qui tombe sur les différentes activités et la répartition des
responsabilités sans négliger la coordination entre eux. L'entreprise de COSIDER TP-M28 se
compose d'un directeur de projet, d’un sous directeur technique ainsi qu’un sous directeur de
travaux et des responsables des différents départements finances, ressources humaines …etc.
L’organigramme de l’entreprise ECDE CHLEF se présente comme suit :
91

Figure n°04 : l’organigramme de l’entreprise COSIDER TP-M28 :

Directeur de Projet

Sous Directeur Sous Directeur


TRAVAUX Technique

Responsable
Qualité
Lot 01 Lot 02 Lot 03

Responsable Responsable Responsable Responsable Responsable


Matériel gestion des finances et personnels moyens
stocks comptabilité généraux
92

Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise


cosider TP.
Dans cette section ; nous allons procéder à l’étude des stocks au sein de l’entreprise
COSIDER TP selon le scf.
Afin de mener a bien cette études nous allons présenter la tenue des stocks ; les
documents utilisés pour le mouvement des stocks ; ainsi que les opérations commerciales de
l’entreprise.
1. Dispositions générales :
1.1.Généralités :
Le processus général des approvisionnements et de la gestion des stocks de produits,
matières et fournitures comporte les principales phases ci après énumérées :
 L’expression des besoins (demande d’approvisionnement) par les chantiers et les
différentes structures utilisatrices des produits matières et fournitures de cosider
travaux publics spa.
 La consultation par les structures approvisionnements, moyens ou techniques,
selon le cas, centrales ou décentralisés, et de la rubriques budgétaire appropriée.
 La consultation des fournisseurs et la passation de la commande.
 Le contrôle et la réception quantitative et qualitative des produit et matières
approvisionnés
 L’acceptation des factures et l’établissement de la demande de paiement libellée a
l’ordre du fournisseur.
 L’entrée en stocks des produits, matières et/ou fournitures réceptionnés.
 La distribution des produits, matières et/ou fournitures aux structures utilisatrices.
 L’enregistrement comptable de tous les événements affectant les stocks.

1.2.Les principaux articles approvisionnés par cosider TP :


Les principaux articles, produits, matières et fournitures susceptibles de faire l’objet
d’approvisionnement par la société sont :
 Les matériaux de constructions, et parmi lequel nous énumérons :
 Le ciment ;
 Le sable ;
 Agrégats (graviers) ;
 Bétons et adjuvants pour bétons ;
93

 Rond à béton ;
 Armature pour bétons ;
 Fil machine ; fil d’attache et autres fils pour bétons ;
 Fer( carré, cornières, tôles.) ;
 Profilés ;
 Bois et contreplaqués ;
 Matériaux de canalisations ;
 Les produits d’isolation (liège, poly stère) ;
 Briques, tuiles et bordures de trottoir ;
 Autres matériaux de constructions, de maçonnerie ;
 Quincaillerie et droguerie ;
 Produits noirs ;
 Matériaux pour voies ferrées ;
 Matières et fournitures de précontraintes ;
 Baguettes de soudure, gaz de soudure (oxygène, acétylène) ;
 Câbles d’acier, élingues, autres matériaux de seconds œuvres.
 Les pièces de rechanges, lesquels nous énumérons :
 La pièce de rechange ;
 Les pneumatiques ;
 Accessoires de coffrage et échafaudage.
 Les petits outillages.
 Les produits et articles de chantiers ; tels que :
 Les produits vestimentaires et équipements de protections ;
 La literie de chantier ;
 Le petit matériel de chantier ;
 Les produits d’entretien ;
 Les articles ménagers ;
 Les produits pharmaceutiques ;
 Les fournitures électriques et électroniques ;
 Les autres produits et articles de chantiers.
 Les carburants et lubrifiants tels que :
 les lubrifiants (huiles et graisses) ;
94

 le gaz-oil
 l’essence normale ;
 l’essence super.
 les autres matières de fournitures.
2. La tenue de gestion des stocks dans l’entreprise :
La gestion des stocks est l’ensemble des taches ; de la plus simple a la plus complexe
nécessaires a l’établissement et a la réalisation du programme d’approvisionnement de
l’entreprise, au stockage de la marchandise, a l’orientation de la distribution et/ou des
ventres, dans les meilleures conditions économiques et tout en évitant les ruptures de
stocks et les sur-stockages.
2.1 Missions de la gestion des stocks :

La mission principale de la gestion des stocks consiste en la recherche et le


maintien d’un équilibre entre les deux objectifs contradictoires suivants :

 Satisfaction des utilisateurs, ce qui implique un gonflement des stocks ;


 Minimisation des couts, ce qui implique une diminution des stocks. Dans ce cadre,
un suivi régulier de l’état des stocks est de rigueur.

2.2 Préalables à la gestion des stocks :

La codification :

Tous les produits, matières premières, fournitures, pièces de rechange,… sont codifiés
pour éviter toute confusion.

Les codes à utiliser sont ceux définis au niveau centrale et en vigueur pour l’ensemble des
projets, unités et structures de l’entreprise.

 Classement des articles par famille

Le groupement des matières premières s’effectue par familles telles que définies par la
nomenclature des stocks de cosider travaux publics spa.

La réception :

La réception de tout article, produit, matière ou fourniture approvisionné par cosider TP


consiste à s’assurer de la concordance entre la commande et la livraison.
95

Deux principes doivent êtres observés a cet effet :

1. Le réceptionnaire de la commande ne doit en aucun cas être l’acheteur ou le


magasinier.
 Le responsable de la structure approvisionnement de cosider TP pour ce qui est des
produits, matières et fournitures, nécessaires au fonctionnement des services
administratifs et à la maintenance et l’exploitation du parc automobile et des matériels
de bureau ;
 Le responsable technique du chantier pour ce qui est des matériaux de chantier ;
 Toute autre personne qualifiée (relevant des effectifs de COSIDER TP ou externe a la
société mais connue pour ses qualités d’expert dans le domaine désignée ou mandatée
par un écrit du président directeur générale pour tous les produits particuliers).
2. La réception de la demande doit se faire dans un lieu ou un local distinct des
magasins.

La réception donne lieu a deux (02) opérations :

1. La réception quantitative : il s’agit de l’ensemble des opérations par lesquelles le


réceptionnaire constate la nature et la quantité des articles, produits, matières et/ou
fournitures livré, leur état, la date de livraison et leur conformité avec la commande.
2. La réception qualitative : il s’agit du contrôle de conformité des articles, produits,
matières et/ou fournitures livrés, à réceptionner par la personne habilitée avec les
termes spécifiés dans le bon de commande ou dans le contrat.

3. Les documents utilisés dans la gestion des stocks :


Plusieurs documents sont utilisés dans la gestion des stocks. Vue l’importance
de cette dernière, ces documents permettent de maitriser et contrôler les différents
articles.
Les documents de la gestion des stocks dans l’entreprise sont :
1. La demande d’achat : le responsable de la GDS établit cette demande dans le cas
d’insuffisances de matières et fournitures dans le magasin, et sur la base des demandes des
centres qui nécessitent ces matières.
2.Le bon de commande : le bon de commande n’est qu’une lettre type dont la présentation
facilite la rédaction de la commande par l’acheteur et son exploitation par le fournisseur.
96

Le bon de commande, utilisé par la société un imprimé spéciale dans le modèle est donné en
« annexe N° 01», le bon de commande est dans tous les cas de figure établi en 3 exemplaires
dont :
 L’original destiné au fournisseur ;
 Une copie destinée a la structure chargée des finances et de la comptabilité ;
 Une copie, à conserver par la structure chargée des approvisionnements (l’acheteur).
Le bon de commande ne peut être établi que pour les commandes dont le montant est inferieur
ou égal a un million de dinars (1.000.000da) ; toute commande supérieur ou égal a ce
montant doit faire l’objet d’un contrat.
3.La facture d’achat : (voir l’annexe N° 02) c’est un document juridique, qui contient la
quantité de la matière, le type de matière présenté, comme indiquant le prix en dehors de taxes
et des frais de caractère de valeur ajoutée, le prix étant en chiffres et en lettres, en plus de
contenir le nom de la personne ou du propriétaire dont de la valeur d’achat, en quantité et
nature, ainsi que la méthode de paiement demandée dans le bon de commande présenté par
l’entreprise.
4 .Le Bon de réception: (voir l’annexe N° 03) ce bon est établi en trois(03) exemplaires
dont :
 Un exemplaire signé par le réceptionnaire et accompagné de la facture commerciale
originale ainsi qu’une copie du bon de commande transmise à la structure chargé des
finances et de la comptabilité a l’appuie de la demande de paiement.
 Un exemplaire est classé par la structure ayant assuré la réception.
 Un exemplaire est classé par la structure des approvisionnements.
C’est ce document qui a l’issue de sa contre signature par le magasinier permet l’entrée en
stocks, l’approbation de la facture et le déclenchement du paiement.
Il arrive que certains articles, produits, matières ou fournitures soient réceptionnés
directement par une structure utilisatrice sans transiter par le magasin, cette réception donne
lieu a l’établissement d’une décharge ‫ة‬cette décharge doit préciser les articles, produits,
matières ou fournitures réceptionnés(en quantités, prix et valeurs.) les référence du
fournisseur, et les référence du bon de commande
5.Le bon d’entrée : ce document est établi par le magasinier lors de l’entrée des matières,
factures et bon de réception. A l’issue de cette opération, le magasinier est tenu d’établir le
bon d’entrée en stocks dont le modèle est repris en « annexe N° 04» et de mettre a jour les
fiches de stocks.
97

6.La fiche de casier : cette fiche est particulière pour le magasin,


utilisée pour les tiroirs contiennent l’emplacement, le stock minimum, stock maximum, la
numérotation, la date d’entrée, la sortie et les stocks restants.
7. La fiche de stock : c’est un document qui permet de connaître à tout moment l’état du
stock en magasin, les fiches de stocks doivent être tenues proprement et avec rigueur par le
magasinier. Il est destiné au responsable de stocks, il s’enregistre sur les mouvements de
stocks (entrées et sorties).
8. Le bon de sortie : (voir l’annexe N° 05) aucune matière ne peut sortir du magasin vers
un service sans établir un bon de sortie pour consommation, le bon de sortie est signé par le
magasinier et le responsable par la structure utilisatrice de la société COSIDER TP, il est
établi en 3 exemplaires dont :
 L’original adressé au gestionnaire des stocks pour enregistrement et remise a la
structure finances et comptabilité
 Une copie a la structure utilisatrice
 Une copie conservée par le magasinier.
9. Le bon de réintégration en stocks: la réintégration de tout articles ou produits et de toute
matière ou fourniture au magasin par une structure utilisatrice de COSIDER TP est attestée
par l’établissement par le magasinier d’un bon de réintégration en stocks, cette réintégration
doit se faire au prix de leur sortie.
10. Le bon de livraison: (voir l’annexe N° 06) Pour toute vente, il est exigé du client une
demande (ou bon de commande client), l’entreprise renouvèle chaque année les dossiers des
clients, et surtout que le ciment est un produit stratégique en économie, ces clients sont
spécifiques en général les entrepreneurs pour la réalisation de ces projets de construction pour
la finition des projets d’état.
Le bon de livraison est établi par le gestionnaire de stock au nom du client.

4. Les opérations commerciales de l’entreprise


L’entreprise s’intéresse à l’opération d’achat afin de fournir les différentes pièces et
matières.
4.1. La procédure d’Achat dans l’entreprise COSIDER TP :
L’expression des besoins en matière de produits et fournitures nécessaires au
fonctionnement des chantiers, des structures de maintenance , des projets en tant que pole de
production et des services administratifs de l’entreprise est collectée par les structures
chargées des approvisionnements, auprès des structure utilisatrices, une fois par an par le biais
98

du document « prévisions de consommation de matières et fournitures » repris en (annexe 01)


a l’occasion de l’établissement des budgets de COSIDER TP
À la réception de l’ensemble des prévisions, il est procédé par la direction des
approvisionnements et de la sous-traitance DAST en collaboration avec la direction du
contrôle de gestion, des divisions de travaux (DFT, DTOS, DTB et DTI) et la direction des
finances et de la comptabilité et en concertation avec la direction générale :
 à l’analyse des prévisions au regard des consommations antérieures et du plan de
charge de l’exercice ;
 à la récapitulation des besoins exprimés et a leurs comparaisons au niveau des stocks
détenus par les magasins de la société ;
 à la détermination du niveau des achats à réaliser en prenant soin de couvrir les
besoins a raisons de durées normatives de possession de stocks :
 six (06) mois pour tous les produits et articles approvisionnés à l’étranger ;
 un (01) à trois (03) mois au maximum pour la pièce de rechange et les autres
produits localement approvisionnés ;
 un (01) mois au maximum pour les matériaux de chantier, les carburants, les
lubrifiants, les fournitures de bureau et les produits d’entretien.
Les opérations précitées permettent à la DAFT à la DCGSI et à la DFC :
 de procéder a l’analyse des prévisions d’achats récapitulées par nature et a leur
valorisations au regard des prix pratiqués ;
 d’établir le budget d’achat commenté et motivé (récapitulé par la structure de
COSIDER TP), au plus tard, le 15 décembre de l’exercice N-1 pour l’exercice N ;
 de le soumettre à la direction générale pour examen et approbation par le conseil
d’administration.
Après avoir étudié l’état des stocks dans l’entreprise, et montré les différentes procédures
nécessaires à la tenue des stocks, la prochaine section constituera la suite de la seconde car
elle nous permettra de découvrir les méthodes de comptabilisation et l’évaluation des stocks.
99

Section 3 : le traitement des stocks au sein de l’entreprise


« COSIDER TP » :
Etant donné leur impacte notable sur la trésorerie de l’entreprise, les stocks représentent
un enjeu très important d’où l’importance de l’efficacité en matière de gestion des stocks
pour cela nous présentons dans cette section la comptabilisation et l’évaluation des stocks
selon SCF au sein de l’entreprise COSIDER TP et cela à partir la comptabilisation des stocks,
en premier lieu avant de passer à l’évaluation de ces derniers ; en passant par l’inventaire de
stocks.
3.1.La comptabilisation des stocks :

Au sein de COSIDER TP la comptabilité est présentée en des journaux ; chaque journal est
représenté par un libellé spécifique :

Tableau n° 03 : la liste des journaux de l’entreprise COSIDER TP-M28.

journaux libelle
02 ACHAT LOCAUX DE STOCKS
06 SALAIRES
07 OPERATIONS DIVERSES
08 SERVICES
18 JOURNAL DES LIAISONS INTER STRUCTURES ET PROJETS
« PRODUCTION »
18A JOURNAL CESSION ET TRANSFERT DETTES INTERNE PROJETS
18B JOURNAL TRANSFERT AL COMPTE SIEGE PROJETS
18C JOURNAL TRANSFERT CESSION STOCK INTERNE PROJETS
25 BANQUES CHANTIERS
32 JOURNAL DE PRODUCTION JTEC
40 JOURNAL DES VENTES
45 CAISSES CHANTIERS
60 CONSOMMATIONS
69 JOURNAL DES ECRITURES D’INVENTAIRES.
100

3.1.1 La comptabilisation de l’achat et règlement fournisseur :

3.1.1.1. La comptabilisation des factures d’achat :

La structure finance et comptabilité est tenue de procéder à la comptabilisation des


factures commerciales attestées en utilisant « le masque de saisie pc compta-DLG » et ce de
la manière suivante :

L’achat est subdivisé en deux parties :

1. la constatation d’achat
2. l’entrée en stock

Nous allons présenter un exemple pour chacune des opérations

1. La constatation d’achat :

Le 30/06/2017, l’entreprise achète quantité de ronds crénelé d’un montant de


2686000,00 DA hors taxes(HT), le taux de TVA 9%.

10/06/2017

3811501 2 686000,00
Achat ronds crénelé
445130 TVA à récupérer sur l’achat des biens et 241 740,00

Services

401300 2 927 740,00


Fournisseurs de stocks nationau

Constatation d’achat, facture n°271188

2. L’entrée en stocks :

à la date de réception, l’enregistrement comptable se passe comme l’écriture suivante :


101

30/06/2017

Rond crénelé
311501 2 686 000,00
Achat rond crénelé 2 686 000,00
3811501
Constatation d’entrée en stock
mois de juin 2017.

3.1.1.2. Le règlement fournisseur :

La structure finance et comptabilité est tenue de procéder à la comptabilisation du


règlement des fournisseurs au niveau du journal comptable approprié.
Le paiement s’effectue généralement par cheque ou virement bancaire. L’écriture du
règlement se fait de la manière suivante : (exemple d’un virement bancaire)

2 927 740,00
401300 Fournisseurs de stocks nationaux

512235
Banques et comptes courants 2 927 740,00
( BEA ).

Règlement factures n°465 du


30/06/2017

3.1.2. Consommations(les sorties) :

La consommation s’effectue selon l’écriture suivante : (exemple de consommation du


mois de juin).
102

30/06/2017
601501 Rond crénelé 2 686000,00

311501 Rond crénelé 2 686000,00

3.2. L’évaluation des stocks :

Lors de notre stage pratique effectué au sein de l’entreprise COSIDER TP , nous avons
constaté que celle-ci évaluée ses stocks selon la méthode du prix moyen pondéré (PMP) , et
n’appliquée ni la méthode de premier entrée premier sortie (PEPS) ou FIFO, ni la méthode de
dernier entrée premier sortie(DEPS) ou LIFO( qui devient non utilisable par le SCF), la
méthode du PMP après chaque entrée est la valeur moyenne de chaque unité de stock actuel,
ce prix est mis à jour pour chaque nouvelle réception.

Cette méthode est généralement utilisée pour les articles ayant une longue conservation ce
qui est en adéquation avec la nature des produits stockés par l’entreprise (produits non
périssables).

Pour l’évaluation de ces stocks l’entreprise utilise un logiciel programmé sur ordinateur
qui est le « PC. Stock- DLG »

3.3. L’inventaire des stocks


L’entreprise choisis la méthode de l’inventaire permanant pour ses stocks, les stocks de la
société doivent annuellement faire l’objet d’un inventaire avant l’arrêté des comptes.
Avant la clôture de chaque exercice, il est dressé un inventaire valorisé complet et détaillé
des articles, produits, matières et fournitures en stocks dont les fiches doivent être
constamment tenues à jour.
La prise d’inventaire des articles de l’entreprise et de ses autres éléments actifs et passifs
doivent faire l’objet de procédures particulières :
 La bonne préparation de l’inventaire physique
 La bonne réalisation des comptages
 Traitement correcte des données
 Fiches et états d’inventaire correctement renseigné
 Rapprochement entre les deux inventaires, l’inventaire comptable et physique
103

 Veiller a l’absence d’écarts important entre les deux inventaires

Tout écart d’inventaire de la société COSIDER TP, doit être analysé, afin de ressortir la
pièce figurée soit par écart négatif ou positif.
La comptabilisation des ajustements d’inventaire des stocks se fait après la décision de la
commission chargée de cette procédure après étude de l’état des écarts (justifiée ou pas), et
cela au niveau de la direction COSIDER TP SPA.

Après avoir expliqué les procédés de traitements et d’évaluations comptables des stocks
au niveau de l’entreprise COSIDER TP.
Nous allons présenter Dans une dernière section, une étude des stocks au sein de
COSIDER TP par le suivie de la comptabilisation et l’évaluation de trois produits stratégique
pour l’entreprise afin de mieux cerner cette pratiques et déceler d’éventuels remarques.

Section 4 : la présentation de la comptabilisation et l’évaluation du ciment, l’ acier et


sables au sein de COSIDER TP

COSIDER consomme plusieurs produits stratégiques (ciments, agrégats, fer, bétons


…etc.) susceptibles de faire l’objet d’approvisionnement.

Dans notre cas nous allons présenter trois exemples :

 Le sable
 L’acier
 Ciment

4.1. Service comptabilité :

Exemple1 : le sable
Le 31/07/2017 : achat fournitures de sable de 2148.04 tonne au prix unitaire de
940da/T
Dans ce cas, le comptable de l’entreprise doit constater la facture, en effectuant tous
d’abords les tâches suivantes :
104

1.1.Constitution et vérification du dossier :

Le dossier doit impérativement contenir les éléments suivants :


 Facture détaillée et vérifiée par le comptable de l’entreprise (conditions essentielles,
numéro de facture, date, coordonnés du fournisseur…)
 Bon d’entrée magasin : preuve que la marchandise a été réceptionnée par le magasin.
 Récapitulatif des achats : saisie et constaté au niveau de la gestion des stocks. : (voir
l’annexe N° 07)

1.2.Constatation d’achat :
Après réception et vérification du dossier par le comptable, ce dernier doit
constater ce dossier dans le logiciel « PC.compta-DLG » au journal 02 : achat locaux
de stocks ; et cela en effectuant les opérations suivantes :

381100 Achat fournitures de sables 2019157,60

383639,94
445130 TVA à récupérer sur l’achat des biens et
Services
2402797,54
401300
Fournisseurs de stocks nationaux

Constations d’achat,

1.3.L’entrée en stock :

311100 sables 2019157,60

381100 achats sables 2019157,60


105

Entrée en stock

Fiche d’imputation comptable de l’exemple n°1 : (voir l’annexe N° 08)

Le comptable reproduit les mêmes opérations avec les deux autres éléments ; l’acier et
ciment.

Exemple 2 : l’acier ( rond à béton)

Le 13/07/2017 : Achat d’une quantité de 38.860 au prix unitaire de 70000,00 DA.

Après la constitution et la vérification du dossier, le comptable doit constater l’achat


comme suit :

2.1.Constatation de l’achat :

381501 Achat ronds grenelé 2720200,00

244818,00
445130 TVA à récupérer sur l’achat des biens et
Services
Fournisseurs de stocks nationaux 2965018,00
401300

Constations d’achat,
106

2.2.L’entrée en stock :

311501 Rond grenelé


2720200,00

381501 Achat rond grenelé


2720200,00
Entrée en stock

Fiche d’imputation comptable de l’exemple n°2 : (voir l’annexe N° 09)

Exemple3 : le ciment pour béton

Le 27/07/2017 : Achat d’une quantité de 30,60 tonne de ciment au prix unitaire de 9233,00
DA;

3.1.Vérification du dossier ;
3.2.Constatation de l’achat :

381000 Achat ciment 337,927.80

64,206.28
445130 TVA à récupérer sur l’achat des biens et
Services
Fournisseurs de stocks nationaux 402,134.08
401300

Constations d’achat,
107

3.3.L’entrée en stock :

311000 Ciment 337,927.80

381000 Achat ciment


337,927.80
Entrée en stock

Fiche d’imputation comptable de l’exemple n°1 : (voir l’annexe N° 10)

4.2. au niveau du service gestion des stocks :

Au niveau de ce services, les gestionnaires valorisent les consommations (sortie en


stocks) selon la méthode du prix moyen pondéré pour aboutir à un récapitulatif des
consommations du mois, cette dernière sera comptabilisée au niveau du service comptable.

Le prix moyen pondéré est mis à jour après chaque nouvelle entrée ce dernier est calculé
comme suit :

(Stocks physique * PUMP existant) + (quantité réceptionnée * prix de transaction)

Stock physique + quantité de réception

Cette formule est recalculé après chaque mouvement ; (voir l’annexe N° 11 : fiche de
mouvement détaillée)

Après évaluation des stocks le gestionnaire établie un récapitulatif des consommations


du mois: (voir l’annexe N° 12 : consommations par famille d’articles).

4.3. La comptabilisation des consommations du mois de juillet

Le comptable de la société effectuera les opérations suivantes :

Concernant la consommation du ciment :


108

601000 Ciment 42929966.14

311000 Ciment
42929966.14
Consommation du mois

La consommation de sables :

601100 sable 11333734.72

311100 sable
11333734.72
Consommation du mois

La consommation de l’acier (rond béton) :

601501 Rond grenelé 37920246.94

311501 Rond grenelé


37920246.94
Consommation du mois
109

4.4. Résultats et remarques :

Après avoir passé en revue toutes les étapes, nécessaire pour la comptabilisation et
l’évaluation des stocks, il est important de tirer des conclusions, en présentant les résultats et
les remarques et en essayant à la fin de donner quelques propositions afin de palier les
insuffisances de ce cas.

4.4.1. Résultats de l’étude

Dans ce mémoire qui est le fruit de plusieurs mois de stage pratique au sein de
l’entreprise cosider tp-m28 et qui a eu pour objet de répondre à notre problématique à travers
l’étude d’un cas pratique au sein de l’entreprise, nous avons pu constater les résultats
suivants :

 Les stocks sont comptabilisé de façons correcte au sein de l’entreprise ;


 La méthode du prix moyen pondéré PMP après chaque entrée est la technique
d’évaluation comptable des stocks appliqué dans cette entreprise
 Les sorties sont évaluées à tous moment ;
 La méthode d’évaluation utilisée permet une gestion simple puisqu’elle évite de
conserver un coût historique et lisse les variations des prix dans le temps.

4.4.2. Remarques

D’après cette étude, nous avons tout de même constaté certaines réalités concernant la
gestion et la comptabilisation des stocks au sein de l’entreprise

 Nous avons remarqué un manque d’informations concernant les normes


internationales ;
 Quelques difficultés dans l’application du SCF ;
 L’absence du système de comptabilité analytique ;
 La présence de retards concernant la clôture de l’exercice et la préparation des états
financiers
 Un risque d’erreur dans l’évaluation des prix selon le PMP, suites aux changements
des prix, même si ce dernier est atténué par le coût moyen.
110

4.5. Recommandations

Afin d’améliorer la gestion et la comptabilisation de ces stocks nous recommandons à


l’entreprise de :

 Faire appel à des experts étrangers dans le domaine comptable pour l’encadrement
des formateurs algériens ;
 établir de solide formations pour le personnels afin de mieux assimiler les nouvelles
notions de la comptabilité et la finance ;
 utiliser des outils informatiques développés et mis à jour afin de faciliter la
comptabilisation et l’évaluation des stocks

Conclusion

Nous avons essayée dans ce chapitre de donner un aperçu sur la pratique utilisée
concernant la gestion des stocks, au niveau des entreprises algériennes à travers l’entreprise
cosider tp –m28 .
Notre étude pratique nous a permis d’avoir une image de l’évaluation comptable au sein de
L’entreprise. Et d’avoir une idée sur l’application du système comptable financier au niveau
de l’entreprise cosider tp-m28 ,en particulier le traitement comptable des stocks selon ce
système.
D’après ce chapitre, on conclut que l’entreprise cosider tp-m28 comptabilise et évalue
correctement ces stocks, les remarques et recommandations apportées peuvent permettre à
l’entreprise un traitement et une gestion meilleurs de ces stocks.
111

Conclusion générale
112

Conclusion générale :

Le stock est un élément très important au niveau de l’entreprise, car il présente une partie
considérable de son patrimoine montré dans son cycle d’exploitation, dont les enjeux sont
déterminants à la conduite des changements en cours dans le domaine financier, pour cela
l’Algérie a adopté pour un nouveau système comptable financier servant à assurer
l’affrontement aux mouvements internationaux.

Le système comptable financier est le résultat des reformes du système comptable, qui est
fondé sur les normes comptables internationales, et pour cela notre recherche est fondée sur
l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon le SCF au sein d’une entreprise de
travaux publics.

L’Object de notre étude qui porte sur l’évaluation et la comptabilisation des stocks selon
le SCF, nous a permis de voir la réalité de l’application de ce nouveau système sur terrain au
niveau de l’entreprise COSIDER TP-M28 ;d’avoir le traitement comptable des stocks, et d’en
ressortir des résultats ;comme réponses à notre problématique :

Le traitement comptable des stocks s’applique dans le cadre du système comptable


financier, et selon les normes internationales, former le personnel du service des finances et
comptabilité sur le SCF est nécessaire, afin d’assurer une compréhension suffisante.

L’évaluation des stocks au niveau de cette entreprise se fait selon le cadre du SCF , les
méthodes d’évaluations utilisées dans cette entreprise restent classiques pour le calcul des
coûts.

L’application du système comptable financier nécessite une base de la comptabilité dans


l’entreprise, pour que ce système soit appliqué, et tant que le système de comptabilité
analytique ne fonctionne pas l’application des méthodes d’évaluation devient dure pour
l’entreprise.

Dans le cadre de notre étude, nous avons suivis de la méthode inductive qui nous a
permis de confirmer les hypothèses de départ et ce comme suit :
113

Le contenu du système comptable financier, est compatible avec les normes comptables
internationales IAS/IFRS, et d'avantage que les textes du système comptables et financiers
sont issus de référentiel IAS/IFRS.

La norme comptable internationale IAS2 pour la description du traitement comptable des


stocks est en conformité avec les méthodes et techniques adoptées par le référentiel IAS
/IFRS, ce qui confirme notre hypothèse.

Cependant dans la pratique, nous avons utilisé la méthode déductive nécessaire au


traitement des données, afin de ressortir une synthèse sur l’état d’évaluation et le traitement
comptable des stocks selon le SCF, où nous avons confirmé aussi l’hypothèse concernant
l’évaluation des stocks, au niveau de l’entreprise COSIDER TP-M28 cette dernière évalue
ces stocks selon le système comptable et financier.

Nous pouvons synthétiser que le système comptable financier algérien qui est rentré en
vigueur à partir du premier Janvier 2010 n’est pas encore appliqué en totalité, car son
application nécessite un environnement particulier, les entreprises ne dispose pas
d’informations suffisantes et claires pour le pratiquer, soit la loi et les articles officielles.
L’essai de développement des entreprises algériennes à travers les informations fournies
demande que les états financiers de l’entreprises reflète l’image fidèle de la situation de cette
entreprise, car ces informations seront utilisées dans l’analyse financière et le diagnostic de la
situation financière de l’entreprise, ce qui oblige l’évaluation de tous les éléments des états
financiers à être réaliser selon les dispositions optées par le SCF.

L’élément qui influence beaucoup sur l’activité des entreprises est représenté par le stock,
surtout par le processus de leur évaluation.

Nous pouvons dire que les entreprises algériennes sont en cours de l’application du SCF.
Ce qui permet aux entreprises d’encourager son système comptable afin de s’adapter aux
exigences du système comptable financier.

Afin d’améliorer la situation de l’entreprise algérienne, il existe plusieurs thème qui mérite
d’être traité sur lesquels nous pouvons nous pencher, afin de favoriser une meilleure
application du système comptable financier, tel que l’essai de la mise en place du système de
114

comptabilité analytique au sein d’une entreprise de travaux publics , qui peut constitué le
thème de notre future recherche.
115

Bibliographie
116

Bibliographie
1. Ouvrages :

 BARNETO Pascal, Normes IAS/IFRS (Application Aux Etats Financiers), Dunud, 2004.

 Belacel .M.S :La gestion des stocks . 1994.

 BOUQUIN Henri,Comptabilité de gestion, édition ECONOMICA, Paris,2000.

 BRUN Stéphane, Guide d’application des NORMES IAS/IFRS, édition BERTI Alger,2011.
BRUN Stéphan , L’essentiel des normes comptables internationales IAS/IFRS,3ème édition
Gualino ,paris 2006

 BRUN Stéphane, L’essentiel des Normes Comptables internationales IAS/IFRS. édition


Gualino éditeur, 2004.

 Chauveau Bernard; introduction aux normes internationales de l’IASB ; édition e-theque ;


2003 ;
 COURTOIS (A), POLLET (M) et MARTIN-BONNEFOUS (C) : Gestion de production, édition
d’organisation, 4eme édition, Paris.

 Dubrulle Louis, Jourdain Didier , Comptabilité analytique de gestion, 4ème édition ,


Dunod,2003.

 Escaffre Lionel et tort Eric, les normes comptables internationales IAS/IFRS ; édition gualino
editeur ;decembre 2006

 grandguillot Béatrice et Francis; l’essentiel de la comptabilité générale « opérations


d’inventaires comptes annuels » ; édition gualino ; 5eme édition ;2015-2016

 Horngen Charles, Bhimani Alnoor, Datar Srikant,et Foster George, comptabilité de


gestion,2ème édition PEARSON Education,France,2003.

 International financial reporting standards (IFRS), 2006.

 Jan-Jacques Julian, les normes comptables internationales IAS-IFRS,2ème édition


FOUCHER,2007

 KHAFRABI Med Zine, comptabilité Générale Approfondie,1ère édition ,2004.

 LANGLOIS Georges, FRIEDERICH Micheline, comptabilité financière, 12ème édition


FOUCHER,Paris.

 Maillet Catherine, le Manh Anne, normes comptables internationales IAS/IFRS , 3ème


éditionFOUCHER,france , 2008.

 Maillet-Baudrier. C, Le Manh .A., Normes comptables internationales IAS/IFRS, édition


Foucher,Paris,2006.

 OBERT Robert, pratiques des normes IFRS, 5ème édition Dunod, Paris, 2013.

 OBERT Robert, pratique des normes IAS/IFRS, édition DUNOD,2005.


117

 RUHEMANN Marie Paure, la comptabilité, édition d’Organisation, 2002.

 Roux Michel , Liu Tong ; Optimisez votre plateforme logistique ; édition d’organisation ;3éme
édition ; 2007 ;

 Tort Eric ; l’essentiel des normes comptables internationales ifrs ;édition gualino éditeur ;
3eme édition ;2017-2018.

 Tort Eric ; normes comptables internationales IFRS ; les points clés du référentiel comptable
international ; édition gualino éditeur ; 2016-2017

 WALTON Peter, La Comptabilité Anglo-saxonne, 3ème édition La Découverte, paris, 2008.

 ZERMATI Pierre, MOCELLIN Fabrice, La pratique de la gestion des stocks .7éme édition,
Dunod, Paris,2005.

2. Revues :

 BEN BELGHITHE Madani, Problématique de la normalisation comptable-expérience


d’Algérie, revue de chercheur, n°01, université d’OUARGLA,Algérie,2002.

 KETTOUCHE Achour, revue des économies nord Africaines, revue scientifique,


périodique,spécialisée, approuvée N°6, université Hassiba Ben Bouali ,Chlef, Algérie, 2009.

 OULD AMER Smail, la normalisation comptable en Algérie , présentation du nouveau


système comptable et financier, revue des Sciences Économiques et de Gestion, N°10, Faculté
des sciences économiques et de gestion , Université Ferhat ABBES –SETIF, 2010.

3. Travaux universitaires :

 BELKHARROUBI Hocine, Convergence des systèmes d’information comptables :


Intégration à la globalisation financière Développement et Contraintes d’un processus, Thèse
de doctorat d’Etat en sciences économiques, université d’Oran, 2011.

 BOUABDELLAH Salima , Etude des stocks selon le système comptable financier, mémoire
pour obtention diplôme master en science économique, université Hassiba BEN BOUALI à
CHLEF, 2012.

 HEFIED (K) : Essai d’optimisation de la fonction gestion des stocks, mémoire de master en distribution
et supply chain management, école des hautes études commerciale, 2015

 MEDJAHDI Zahia, La comptabilisation des stocks selon le système comptable financier,


mémoire pour obtention diplôme master en science économique, université Hassiba BEN
BOUALI à CHLEF, 2013.

 MEROUANI Samir, le projet du nouveau système comptable financier algérien, anticiper et


préparer le passage du PCN 1975 aux normes IFRS, mémoire de magistère en sciences de
gestion, Ecole Supérieure de Commerce d’Alger, 2007
118

4. Textes Réglementaires :

 La loi n° 07-11 du 15 Dhou El Kaada 1428 correspondant au 25 novembre 2007 portant


système comptable financier , JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE
N° 74 .

 Journal Officiel de la République Algérienne n° 19 relatif au système comptable financier, 25


mars 2009.

 Journal Officiel de l’Union Européenne, règlement (ce) no 1126/2008 de la commission du 3


novembre 2008.

5. Sites web :
 www.focusifrs.com.
 www.IASB.org.
 www.iasplus.com

6. Séminaires et conférences :

 ADJILA Mohamed, BEN NOUA Moustapha, la transparente de nouveau système comptable


financier dans les entreprises économiques, Séminaire sur le système comptable financier et
les mécanismes d’application des normes comptables internationales, Blida, Algérie,2009 .

 KETTOUCHE Achour, conférences sur la comptabilité générale selon SCF, université


Hassiba BEN BOUALI, Chlef,2010.

 TOUMI Miloud, KAHOULE Souria, le traitement comptable des stocks au sein des PME
selon SCF,séminaire nationale, le système comptable financier au sein des PME en Algérie,
université d’OUADE ,2013.

. 7-Autres documents :
 Document de l’entreprise COSIDER TP-M28.

 Note méthodologique de première application du système comptable financier, les stocks,


Ministère des finances, Conseil National de la Comptabilité,2009.

 Accompagnement dans le passage au SCF, fascicule n°3 : procédures d’évaluation et de


comptabilisation des stocks et en cours en inventaire permanent,2011.
119

Annexes
Tables des matières
Résume en français Page
Résume en anglais
Résume en arabe
Dédicaces
Remerciement
Liste des tableaux
Liste des figures et graphes
Liste des abréviations
Sommaire

Introduction générale ………………………………………………………………………….02

Chapitre I : Le cadre conceptuel du système comptable financier selon les normes


comptables internationales…………………………………………………………………………………………………..05

Section 1: L’environnement comptable international……………………………………...…06


1-1-La comptabilité d’Europe Continentale…………………………………….……………06
1-1-1-Les instances Européennes…………………………………………………………….07
1-1-1-1- La Quatrième Directive …………………………………………………………….07
1-1-1-2- La Septième Directive ……………………………………….…………….. ……..07
1-2-La comptabilité Anglo-Saxonne……………………………………………. ………….08
1-3- La nécessité d’une harmonisation comptable internationale…………………………....10
1-3-1-Les objectifs d’un référentiel unique ………………………………………………….10
1-3-2-L’application des normes US GAAP………………………………………….............11
1-3-3- La recommandation de l’OICV……………………………………………………….12
1-3-4- Le choix de l’Union Européenne……………………………………………………...13
1-3-5- La convergence entre les normes IFRS et les normes US GAAP………………….....13
Section 2: L’organisme IASB et les normes IFRS…………………………………………...14
2-1-. La création et structure de l’organisme l’IASB………………………………………....14
2-1-1 - La création de l’organisme l’IASB …………………………………………………..14
2-1-2- Structure de l’IASB………………………………………………….………………..15
2-2- dates clés de l’IASB…………………………………………………………………....17
2 -3- Les objectifs de L’IASB ……………………………………………………………….19
2-4- Le processus d’interprétation et d’adoption d’une norme ……………………………...20
2-4-1-1-La structure de la norme……………………………………………………...……..20
2-2-1-2 -La structure d’une interprétation …………………………………………………...20
2-4-2 -Processus d’adoption d’une norme……………………………………….…………...20
2-4-3 -Les normes comptables internationales IFRS…………………………………………21
2-4-3-1-Définition des normes comptables internationales IAS/IFRS……………………….21
2-4-3-2- terminologie………………………………………………………………………....21
2-4-3-3 - Liste des normes IFRS ……………………………………………..……………...22
2-5 - Le cadre conceptuel de l’IASB…………………………………………………………24
2-5-1 -La présentation du cadre conceptuel …………………………………………………24
2-5-2- L’objectif du cadre conceptuel………………………………………………………..25
2-5-3- Le contenu du cadre conceptuel ……………………………………………………...25
2-5-3-1- Le champ d’application ……………………………………………………………25
2-5-3-2- Hypothèses de base et principes comptables fondamentaux ………………………26
2.5.3.2.1. Les hypothèses de base de la préparation des états financiers ……………………26
2-5-3-2-2 -Les caractéristiques qualitatives de base des états financiers …………………….26
2-5-3-2-3- Les contraintes à respecter pour que l'information soit pertinente et fiable………28
2-5-3-3- Les éléments des états financiers…………………………………………………...28
2-5-3-3-1- Les éléments liés à l’évaluation de la situation financière ……………………….28
2-5-3-3-2- Les éléments liés à l’évaluation de la performance ………………………………29
2-5-3-3-2-1. La comptabilisation des éléments composants des états financiers………........29
2-5-3-3-3-L’évaluation des éléments constituant des états financiers……………………….30
2-5-3-3-3-1- Coût historique………………………………………………………………...30
2-5-3-3-3-2- Coût actuel……………………………………………………………………...30
2-5-3-3-3-3-Valeur de réalisation (de règlement)…………………………………………….30
2-5-3-3-3-4- Valeur actualisée………………………………………………………………..30
Section 3 : Présentation de la norme comptable internationale IAS2………………..……….31
3-1-Objectif et champs d’application comptable internationale IAS2………………………..31
3-1-1-Objectif de la norme comptable internationale IAS2…………………………………..31
3-1-2 -Champ d’application de la norme comptable internationale IAS2……………………31
3-2-Définitions comptables et exigences :…………………………..………………………..32
3-2-1 : Définitions comptables :………………………………………………………………32
3.2.1.1.Les stocks …………………………………………………………………………….32
3.2.1.2. La valeur nette de réalisation ……………………………………………………......32
3.2.1.3. La juste valeur ……………………………………………………………………....32
3-2-2-Les exigences principales de la norme IAS 2 ………………………………………....32
3-2-2-1- Les coûts imputés dans le coût du stock ……………………………………………32
3-2-2-2-les autres coûts des stocks……………………………………………………………33
3-2-3-Les méthodes de détermination du coût ………………………………………….……34
3-2-3-1- La méthode du premier entré premier sortie(PEPS) …………………..……………34
3-2-3-2-La méthode du coût moyen pondéré ………………………………………………..34
3- 3-La dépréciation et la présentation des stocks dans les états financiers………….………34
3- 3-1-La dépréciation des stocks…………………………………………………………….34
3-3-2-La présentation des stocks dans les états financiers …………………………………...35

Section 4 : Aperçu sur le système comptable financier……………………………………....35


4-1 -Définition du système comptable financier……………………………………………...35
4.2. Le cadre conceptuel, la nomenclature des comptes et les états financiers……………....36
4.2.1 Le cadre conceptuel…………………………………………………………………….36
4.2.1.1. Définition ……………………………………………………………………………36
4.2.1.2. Objectif du cadre conceptuel ……………………………………………………..….36
4.2.2. La nomenclature des comptes ………………………………………………………....36
4.2.3. Les états financiers…………………………………………………………………….37
4.3. Importance et objectif du SCF…………………………………………………………...37
4.3.1. L’importance du système comptable financier………………………………………...37
4.3.2. Les objectifs du SCF…………………………………………………………...............38

Conclusion…………………………………………………………………………………....39

Chapitre II : Le traitement comptable des stocks selon SCF…….....................................41


Section 1: Généralités sur les stocks …………………..….......................................... …….. 42
1 .1. Définitions et les objectifs de la tenue des stocks………………………………….........42
1.1.1. Définitions des stocks……………………………………………………….................42
1.1.2. Les objectifs de la tenue du stock ……................................……………......................42
1.2. Les types des stocks ………………………………………………………..……............43
1.2.1. Classification par type de produit...................................................................................43
1.2.1.1Stocks de production ou de commercialisation……………………..............................43
1 .2.1.2. Stocks hors production................................................................................................43
1.2.2. Classification par codification .......................................................................................44
1.2.2.1. Définition ...................................................................................................................44
1.2.2.2. Les méthodes de codification......................................................................................44
1.2.3. Selon le système comptable financier…........................................................................44
1.3. Les fonctions des stocks....................................................................................................45
1.4. L’inventaire des stocks......................................................................................................46
1.4.1. Définition d’inventaire....................................................................................................46
1.4.1.1. Définition d’inventaire.................................................................................................46
1.4.2. Les objectifs d’inventaire................................................................................................46
1.4.3. Types d’inventaire..........................................................................................................47
1.4.4. Les raisons des écarts d'inventaire..................................................................................47
Section 2 : la gestion et L’évaluation des stocks selon SCF….................................................47
2.1. La gestion des stocks…………………………………………………………………….48
2.1.1. Définition de la gestion des stocks …………………………………………………....48
2.1.2. Les objectifs de la gestion des stocks…………………………………………………..48
2.1.3. Le rôle de la gestion des stocks………………………………………………………...49
2.1.4. La relation de la gestion des stocks avec les autres fonctions de l’entreprise…………49
2.2. L’évaluation des stocks ………………………………………………………………...50
2.2.1. Principe ……………………………………………………………………………….50
2.2.2. Les méthodes d’évaluation des stocks ………………………………………………..50
2.2.2.1. L’évaluation des entrées des stocks…………………………………………………50
2.2.2.1.1. Le calcul des différents couts……………………………………………………..51
2.2.2.2.2. Les techniques d’évaluation du coût des stocks…………………………………..52
2.2.2.2.3. Les méthodes de déterminations des coûts ………………………………………..53
2.2.2.2. L’évaluation des sorties de stock…………………………………………………….55
2.2.2.3. L’évaluation des stocks à la clôture …………………………………………………56
Section 3 : La comptabilisation des stocks selon SCF ….........................................................57
3.1. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire permanent....................57
3.1.1. Les comptes de stock amont …......................................................................................58
3.1.1.1. Le compte de « stocks de marchandise 30 »…............................................................58
3.1.1.2. Le compte de « Matière première et fourniture 31 »…...............................................60
3.1.1.3. Le compte « Autres approvisionnements 32 »............................................................62
3 .1.2.Les comptes de stock aval..............................................................................................63
3.1.2.1. Le compte « Encours de production de bien 33 »…..................................................63
3.1.2.2. Le compte « en cours de production de service 34 »...................................................65
3.1.2 .3. Le compte « stock de produit 35 »….........................................................................65
3.1.3. Les autres stocks............................................................................................................68
3.1.3.1. Le compte « stocks provenant d’immobilisations 36 »…..........................................68
3.1.3.2. Le compte « stocks à l’extérieur 37 ».........................................................................69
3.1.3.3. Le compte « achat stocks 38 »…................................................................................69
3.1.3.4. Le compte « perte de valeur 39. ».............................................................................69
3.2. La comptabilisation des stocks selon la méthode de l’inventaire intermittent................70
3.2.1. Enregistrement des approvisionnements et marchandises consommés........................70
3.2.1.1. Au cours de la période …..........................................................................................70
3.2.1.2. A la clôture de la période….......................................................................................70
3.1.2. Enregistrement des produits fabriqués ou en cours de fabrication................................73
3.1.2.1. A la fin de période…..................................................................................................73

Conclusion…..................................................................................................................…....74

Chapitre3 :l’évaluation et la comptabilisation des stocks au niveau de l’entreprise .


« COSIDER TP »…………………………………………………………………….........75
SECTION 1 : présentation et historique de l’entreprise ……………………………………….75
1.1 APERCU SUR COSIDER GROUPE …………………………………………………75
1.1.2. OGRANISATION DU GROUPE COSIDER ………………………………………76
1.1.3. Les différentes filiales de cosider groupe …………………………………………....77
1.2. GENERALITE ET HISTORIQUE DE LA FILIALE COSIDER TRAVAUX PUBLICS
(T.P)…………………………………………………………………………………………79

1.2.1. Présentation de la filiale COSIDER TP ……………………………………………..79

1.2.2. LA STRUCTURE Organisationnelle DE COSIDER TP ………………………………..80


1.2.3. Les domaines d’activités …………………………………………………………….88
1.2.4. Présentation du pole m28…………………………………………………………...89
1.2.5. L’organigramme de l’entreprise COSIDER TP-M28 ……………………………….90

Section 2 : Généralités sur la gestion des stocks au sein de l’entreprise cosider TP………..92
1. Dispositions générales ……………………………………………………………………92
1.1. Généralités ……………………………………………………………………………...92
1.2. Les principaux articles approvisionnés par cosider TP ………………………………...92
2. La tenue de gestion des stocks dans l’entreprise …………………………………………94
2.1 Missions de la gestion des stocks ………………………………………………………94
2.2 Préalables à la gestion des stocks ………………………………………………………..94
3. Les documents utilisés dans la gestion des stocks ………………………………………...95
4. Les opérations commerciales de l’entreprise………………………………………………97
4.1. La procédure d’Achat dans l’entreprise cosider TP ……………………………………..97
Section 3 : La comptabilisation et l’évaluation des stocks selon le système comptable et
financier………………………………………………………………………………………99
3.1. La comptabilisation des stocks ………………………………………………………….99
3.1.1 La comptabilisation de l’achat et règlement fournisseur ……………………………..100
3.1.1.1. La comptabilisation des factures d’achat ………………………………………….100
3.1.1.2. Le règlement fournisseur …………………………………………………………..101
3.1.2. Consommations (les sorties) …………………………………………………………101
3.2. L’évaluation des stocks………………………………………………………………....102
3.3. L’inventaire des stocks …………………………………………………………………102
Section 4 : la présentation de la comptabilisation et l’évaluation du ciment, l’ acier et sables
au sein de COSIDER TP…………………………………………………………………….103
4.1. Service comptabilité …………………………………………………………………....103
1.1Constitution et vérification du dossier…………………………………………………...104
1.2Constatation d’achat …………………………………………………………………….104
1.3L’entrée en stock ………………………………………………………………………..104
4.2. au niveau du service gestion des stocks……………………………………………….107
4.3. La comptabilisation des consommations du mois de juillet……………………………107
4.4. Résultats et remarques ………………………………………………………………....109
4.4.1 Résultats de l’étude ……………………………………………………………….…..109
4.4.2. Remarques …………………………………………………………………………..109
4.5. Recommandations ……………………………………………………………………..110

Conclusion …………………………………………………………………………………110

Conclusion générale ……………………………………………………………………....111

Bibliographie
Annexes

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