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1
M.E.Porter –„Competitive Strategy”, Free Pres, New York, 1980., p. 9.
2
Strategor – „Politique genérale de l’entreprise”, 3e edition, Dunod, Paris, 1997, p. 52.
3
R. Calori et T. Atamer – „L’ action strategique. Le management transformateur”, Les Editions d’Organization, Paris, 1989,
p. 103.
4
J.J. Lambin – „Le marketing strategique”, 2e edition, Mc Graw-Hill, Paris 1989, p. 210.
5
J.A. Schumpeter – „Capitalisme, socialisme et democratie”, Payot, Paris, 1968, p.112
6
M.E. Porter – „Competitive Strategy”, Free Pres, New York, 1980.
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L’abordage stratégique de ces processus permet la diminution des risques qui accompagnent de tels processus
grâce à la possibilité d’adoption des comportements pro actives par lesquels les firmes anticipent les
changements du milieu d’affaires et se construisent des stratégies dont l’emploi leur permet de gagner la
compétition sur le marché
Le modèle ci-dessus aborde, de point de vue stratégique, le processus de réalisation des avantages compétitifs,
au niveau microéconomique et le processus de soutient de ceux-ci, au niveau macroéconomique.
Selon ce modèle, la performance de la firme est le résultat de la création et du maintient, par celles-ci, des
avantages compétitifs difficiles à reproduire par les firmes concurrentes.
La création et le maintient durable des avantages compétitifs est le résultat de l’application des stratégies
compétitives, qui influencent leur capacité compétitive par la stimulation des ressources et des compétences
stratégiques que l’entreprise possède pour chaque activité créatrice de valeur.
La consolidation et l’élaboration de ces stratégies se fait en fonction de l’attraction du milieu d’affaires, de la
capacité compétitive de la firme, donnée par les ressources et les compétences stratégiques dont celle-ci dispose,
et de ses performances antérieures.
Dans ce contexte, les membres de l’organisation feront une recherche collective et coopérante, par laquelle ils
découvrent les sources d’erreurs, en appliquant ces stratégies, en évaluant et en généralisant les résultats7.
Donc, la firme doit construire ses avantages compétitifs qui vont générer des performances supérieures par
l’utilisation des stratégies qui permettent l’exploitation efficace des compétences distinctives possédés ou « le
renouvellement des compétences clé susceptibles à générer la performance à venir »8.
Cherchant le profit et la compétitivité, l’entreprise ne fait, en réalité, que de chercher de rentes : des rentes
différentielles qui mesurent les avantages de coût et des rentes de monopole qui reflètent d’autres avantages.
L’articulation des objectifs de l’entreprise avec la dynamique des rentes a fait J.M.Chevalier créer un modèle de
recherche des rentes différentielles et de monopole. (Figure 2).
7
C. Argyris et D.A Schon-„Organizational Learning: A Theory of Action Perspective”, Addison-Wesley, New-York,1978,
p.18.
8
Y. DOZ – „Les dilemmes de la gestion du renouvellement des competences clés”, Revue française de gestion, no. 97,
janvier-février 1994
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ORGANISATION
Globalisation
Opportunités Minimiser les coûts de Menaces
transaction
Flexibilité
Mobiliser les resources
humaines
Veille
PRODUCTION
VENTES
Economies
L’entreprise
d’échelle [
L’analyse de la demande
Veille Veille
Economies
d’envergure AVANTAGES Segmenter les marchés
Minimiser les COMPARATIFS Différence des produits
Economies d’envergure
coûts
Discrimination
Progrés technique
R&D
Veille
CROISSANCE
Source: J.M. Chevalier, - L’économie industrielle comme fondaments des strategies d’entreprise”, în „Les
stratégies d’entreprise”, Cahiers français, no. 275, mars-avril 1996., p. 13.
Les rentes différentielles reflètent les différences de coûts existant entre les nombreuses entreprises
concurrentes. Elles ont leur origine dans la technologie, dans les compétences, dans l’organisation, dans la
disponibilité des meilleures entrées, dans les stratégies de localisation et maîtrise des informations.
Les rentes de monopole ne couvrent que la différence des produits et des services et elles peuvent être
associées aux marchés captifs, aux situations de monopole naturel, aux brevets de fabrication et aussi aux
véritables pouvoirs de monopole liés à l’innovation, le surnommé lancement d’un nouveau produit ou procédé.
« Dans une vision profit croissance- compétitivité, la stratégie vise, en principal, l’appropriation des rentes, la
protection des rentes, la croissance des rentes, la possession des rentes et selon le cas la compréhension sur leur
partage »9.
Cette mobilisation globale des avantages comparatifs peut être conçue de telle manière que, la recherche
systématique des rentes de monopole et des rentes différentielles opèrent en quatre directions entre lesquelles il
y a une permanente interaction : production, organisation, ventes et croissance.
Par l’intermède d’une veille systématique des quatre fonctions, l’entreprise cherche à mobiliser les avantages
comparatives dans une vision globale (mondiale) qui permet une recherche, en même temps, des avantages qui
lui sont propres et des avantages qui dépendent du lieu d’application (le pays) en termes de coûts et
d’externalités positives.
Donc, la capacité de l’entreprise de réaliser des produits et des services avec des coûts réduits et/ou perçues
comme uniques par les acheteurs doit être adaptée en fonction des signes qui annoncent le changement dans le
milieu d’affaires.
Selon le modèle stratégique de la compétitivité proposé, l’avantage compétitif est généré au niveau de la firme, mais il
dépend de l’attraction du milieu d’affaires, attraction donne par le potentiel profit qui peut être obtenu en fonction de
la structure du marché, des mouvements stratégiques de la concurrence, du niveau quantitatif et qualitatif de l’offre de
force de travail, du degré de développement de l’infrastructure, de la qualité des services publiques, des règlements
commerciaux, écologiques, financières, douanières et d’échange, la compétitivité étant le résultat d’une interaction
permanente entre les stratégies et les politiques macro et microéconomiques.
9
J.M. Chevalier - op.cit, p. 12.
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L’association macro- microéconomique, dans l’abordage de la compétitivité, est présente dans les ouvrages du
professeur américain M.Porter („Competitive Advantage” şi „Competitive Advantage of Nation”), dans les
études OCDE, dans « L’analyse de compétitivité de l’économie roumaine »10 et dans les documents de politique
économique comme « La politique de la compétitivité industrielle », élaborée par la Commission Européenne.
Dans ce dernier ouvrage on souligne que : « la responsabilité pour la compétitivité revient en principal aux
entreprises, tandis que l’état est responsable pour la création d’un milieu d’affaires qui soutienne la
compétitivité »11.
Dans ce contexte, la manifestation de la concurrence de manière libre et loyale est essentielle pour la création et
le maintient des avantages compétitifs par les firmes du paysage économique national, l’état ayant l’obligation
de créer un milieu d’affaires où la concurrence se manifeste d’une telle manière.
Bibliographie :
1. ARGYRIS, C. et SCHON, D.A - „Organizational Learning: A Theory of Action Perspective”,
Addison-Wesley, New-York, 1978, p.18.
2. CALORI, R. et ATAMER - T., „L’action strategique, le management trans-formateur”, Edition
d’Organisation, Paris, 1989
3. CHEVALIER, J.M. - „L’économie industrielle comme fondaments des strategies d’entreprise”, în „Les
stratégies d’entre-prise”, Cahiers français, no. 275, mars-avril 1996
4. DE VILLE, PH. - „La compétitivité: concepts, mesures enjeux”, IRES, Université Catholique de
Lauvrain, 1994
5. DOZ, Y. - „Les dilemmes de la gestion du renouve-llement de compétence clés”, Revue française de
gestion, no. 97, janvier-février, 1994
6. LAMBIN, J. J. - „Le marketing strategique”, 2e edition, Ed. McGraw-Hill, Paris, 1989
7. PORTER, M. E. - „Competitive Strategy: Techniques for Analysing Industries and Competitors”, The
Free Press, New York, 1980
8. SCHUMPETER, J.A. - „Capitalisme, socialisme et democratie”, Payat, Paris, 1968
9. STRATEGOR - „Politique generale de l’entreprise”, 3eme edition, Dunod, Paris, 1997
10. VOICULESCU, D. ; MEREUTA, C. - „Analiza de competitivitate a economiei româneşti. Orizont
2000-2005-2010. SoluŃii strategice alternative”, Ed. Academiei Române, Bucureşti, 1998
11. *** www.europa.eu.int
10
D. Voiculescu, C. MereuŃă – „Analiza de competitivitate a economiei româneşti”, Ed. Academiei Române, Bucureşti,
1998, p.40
11
„Une politique de compétitivité industrielle pour L’Union Européenne”, Bulletin de L’Union Européenne, Supplement no.
3, Bruxelles, 1994, (www.europa.eu.int.html)
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