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mal.

Il devient l’idéal au-


PRISE DE NOTES DE
quel il a choisi de se con-
« La vie des maîtres » former. Selon cette doctrine,
de BAIRD.T.Spalding. il est évident que l’homme est
fils unique de Dieu ou fils
unique de l’animal. Il devient
1- DIEU, le PRINCIPE démon si son œil contemple
INTELLIGENT. le mal, et Dieu s’il con-
temple Dieu.
On ne peut nier qu’il
existe un Esprit infiniment
sage, une intelligence divine 2- La création de l’uni-
et infinie qui imprègne vers.
toutes choses. Parce qu’elle
L’Esprit intelligent et infini-
imprègne toutes choses, elle
ment sage était silencieux et
est infinie et forme la
contemplatif dans son état
source de tout. Elle est di-
non manifeste. Cependant l’In-
vine, et sa divinité manifestée
telligence était là et se voyait
sous forme de pensée ou de
elle-même productrice et con-
corps matériel constitue
templatrice de toutes les créa-
l’existence véritable de
tures animées et inanimées.
toutes choses. Vous pouvez
Dans cet état de silence, elle
donner à cet Esprit intelligent
vit que tout était stagnant.
et infiniment sage le nom que
Ayant décidé de créer l’univers,
vous voudrez, par exemple
elle se forma une image de ce
Dieu, ou le Bien, car il faut
que l’univers devrait être.
que l’homme donne un nom à
L’univers, n’ayant pas d’autre
toutes choses. Une fois qu’il a
plan à suivre que l’image di-
dénommé une chose, il a le
vine, prit spontanément la
pouvoir de l’amener à l’exis-
tence. Si le nom a été donné forme ordonnée par l’Intelli-
avec respect, adoration, et gence, et son expansion conti-
louange, l’homme peut deve- nua jusqu’à ce qu’il devînt par-
nir ce qu’il a nommé. Vous faitement visible. Tel est l’uni-
voyez donc que l’homme a le vers que nous voyons au-
choix de devenir Dieu ou ani- jourd’hui conforme au plan
parfait qui lui était dévolu. Ce

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plan divin et idéal a toujours cette projection. Elle est l’étin-
été perçu et régi par l’Esprit celle de la vie éternelle, et ne
intelligent, et continue de meurt jamais. Le nom de cette
l’être. cellule est le Christ. Bien
qu’elle se divise et se repro-
3-La création de
duise des millions de fois, elle
l’Homme. retient l’image de l’Esprit divin
L’Intelligence savait qu’il était projeté et implanté en elle. La
nécessaire, pour s’exprimer plei- pensée de l’homme ne peut la
nement, de créer une forme corrompre. L’homme est donc
animée et de la douer de toujours divin. Cette cellule pro-
toutes les virtualités. Elle créa jette sa divinité dans toutes les
donc l’homme immortel. Cet cellules résultant de la scissi-
idéal divin, qui se différencie parité, à moins que la pensée
dans toutes les directions, est de l’homme ne les corrompe. La
la partie immortelle de réunion de ces cellules prend fi-
l’homme d’aujourd’hui. Ayant nalement la forme d’un conte-
été créé dans l’idéal divin de nant, d’une enveloppe qu’on
l’Esprit, l’homme ne pouvait appelle le corps humain. L’es-
être que le Fils du Principe, prit, ou essence, reste im-
avec domination sur tous les at- muable et possède l’intelli-
tributs et toutes les circons- gence lui permettant de perce-
tances. Fils signifie union avec voir tous les changements qui se
le Principe, et non serviteur produisent dans son entourage.
du Principe. Il était indispen- Si l’homme se maintient dans
sable que ce Fils disposât en- son royaume élevé, il est Esprit.
tièrement de son libre arbitre Or l’Esprit est Dieu. L’homme
et ne devînt jamais un esclave doit penser à son moi supé-
ou un mannequin. L’idéal im- rieur, méditer sur lui, l’adorer,
mortel contient forcément tou- et le bénir comme constituant
jours une étincelle du feu cen- son être le plus intime. Tout
tral qui lui a donné la vie, qui d’abord il doit avoir foi en
l’a projeté dans l’existence. La l’existence du Moi supérieur.
première cellule qui devint fina- Cette foi conduit à la con-
lement le corps de l’homme fut naissance de ce moi. Puis les

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bénédictions et les remercie- réunis en un foyer central.
ments le rendent visible, et Nul n’accomplit une œuvre
l’homme dévient ce Moi supé- sans ramener consciemment ou
rieur. Tel est le chemin de la non toutes ses facultés à ce foyer
vraie connaissance. central.
4-La constitution de C’est le lieu du pouvoir, le
l’Homme. Christ dans l’homme, la place
de la suprématie. Comment
Au début, il semble que le donc l’homme peut-il souffrir
cerveau soit l’organe de per- par discorde, inharmonie, pé-
ception, car il est formé de ché, ou maladie, s’il n’a
l’agrégat des cellules les plus d’abord idéalisé ces choses,
délicates, les premières qui leur permettant ainsi de se
répondent aux vibrations de manifester ? S’il reste toujours
la pensée et les amplifient de centré sur l’Esprit de la Sa-
manière à les rendre percep- gesse universelle, rien d’infé-
tibles. Les vibrations sont en- rieur ne peut pénétrer dans
suite sélectionnées et renvoyées sa conscience. En maintenant
vers tous les organes. Pourvu toujours cet idéal suprême dans
qu’elles soient maintenues les eaux claires de sa pensée
dans l’ordre divin, chacune intelligente, l’homme devient
d’elles se rend à l’organe au- Dieu. À tout moment, sa voix
quel elle convient. Chaque or- intérieure lui répondra avec cer-
gane, chaque centre nerveux est titude.
le siège d’une amplification spé-
ciale des vibrations, destinée
à centraliser la vie de 5-Comment concrétiser
l’homme véritable. Quand les un rêve quand on sait
centres sont harmonisés et
que l’on est fils de DIEU.
coordonnés, l’homme se pré-
sente dans toute sa maîtrise Derrière la volonté se trouve
et sa puissance. Il manifeste le désir. À l’état pur, la vo-
le Saint-Esprit, la totalité de lonté est une force incolore
l’Esprit intelligent infiniment mise en mouvement par le dé-
sage sous son aspect d’activité sir. Si la volonté ne reçoit ni
créatrice. L’âme et le corps sont coloration ni commandement,

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elle reste inactive. Si au con- Ne médite que sur le véritable
traire on met le désir en har- désir de ton cœur, sachant qu’il
monie avec la force de vo- est le plus noble et ne nuit à
lonté, elle réagit immédiate- personne. Il prend aussitôt
ment et appelle les légions forme terrestre et t’appartient.
pour exécuter ses ordres, à la Telle est la loi par laquelle
seule condition que ceux-ci se manifestent les désirs du
soient conformes à l’harmonie cœur. Si quelqu’un étend la
divine. main pour attirer l’éclair sur
la tête de son frère, c’est à tra-
Le Grand Principe se présente
vers sa propre âme et son propre
comme une lumière dorée. Il
corps que la foudre passera.
n’est pas éloigné, il réside en
vous-mêmes. Maintenez-vous
dans son rayonnement, et
6- Le parcours de JESUS
vous verrez toutes choses clai-
rement. Avant tout, quand
avant de trouver le che-
vous vous présentez, il faut min et d’atteindre le
que votre pensée soit en commu- PERE.
nion avec celle qui a créé les Les guides de la pensée occi-
mondes. L’ordre, qui apporte dentale ont détourné les fidèles
la paix, doit surgir des té- de l’application pratique des en-
nèbres du désordre et du flot seignements de Jésus et de
des misères que celui-ci en- l’étude du pouvoir de Dieu. Ils
traîne. Quand l’homme ap- leur ont, enseigné à confondre
prendra qu’il est un avec la son enseignement avec les expé-
pensée essentielle de toute riences des Apôtres. Il aurait
beauté, de tout pouvoir, et de fallu enseigner que les lois fon-
toute paix, il saura que nul damentales sur lesquelles s’ap-
ne peut lui dérober l’objet du puient ces expériences forment
désir de son cœur. Il se tiendra une science exacte susceptible
dans la lumière et attirera vers d’être comprise et appliquée
lui ce qui lui appartient de dans la vie courante. Les Orien-
droit. taux prennent pour objectif su-
« Mon fils, ne laisse passer dans prême de leurs études et de leurs
ta pensée que l’image de ton dé- réalisations la partie scienti-
sir, de ton désir qui est Vérité.

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fique de leur religion. Ce fai- les cérémonies, et arriva enfin
sant, ils se sont portés à un aux enseignements d’Osiris. Ces
autre extrême. De part et d’autre derniers lui furent commentés
on a relégué la religion dans un par un prêtre qui lui-même
domaine miraculeux et surnatu- s’était tenu à l’écart de toutes les
rel. Les Occidentaux se sont formes d’adoration rituelle, mo-
laissé absorber entièrement par nastique, et matérielle.
la morale, les Orientaux par la
Ce prêtre était un disciple du
science religieuse. Tous deux se
roi Thoth de la première dynas-
sont fermés à la vérité spiri-
tie des rois égyptiens. L’empire
tuelle.
connu antérieurement sous le
Les vies monastiques de re- nom d’égyptien fut amené à son
traite et d’ascétisme, la sépara- stade élevé de culture et de réa-
tion du monde dans les monas- lisation sous Osiris et ses suc-
tères chrétiens ou bouddhiques cesseurs. Ces gens apparte-
ne constituent pas une nécessité. naient à la pure race blanche.
Elles ne permettent pas d’at- Plus tard, ils furent connus sous
teindre à la véritable illumina- le nom d’Israélites, attachés à la
tion spirituelle, de réaliser la vie race hébraïque.
parfaite de sagesse véritable et
Quand le roi Thoth proclama
de puissance telle que Jésus l’in-
l’empire d’Égypte, il le fut
tériorisa et l’extériorisa. Tous
comme dictateur, usurpateur
ces systèmes ont existé, pendant
des droits du peuple. Grâce aux
des millénaires. Cependant les
directives d’Osiris et de ses suc-
enseignements de Jésus au
cesseurs, les habitants avaient
cours des quelques années de
bâti et maintenu pendant des
son passage sur terre ont ap-
siècles une splendide civilisa-
porté une contribution infini-
tion d’unité et de fraternité.
ment plus grande à l’élévation
des gens du peuple. Thoth gouverna sagement et
s’efforça de maintenir La doc-
On sait parfaitement que
trine d’Osiris. Mais les concep-
Jésus connaissait tous les ensei- tions matérielles et obscures ap-
gnements monastiques, avait parurent à mesure que les Égyp-
passé par les initiations, étudié tiens, ou hordes noires du Sud,
les mystères dénommés sacrés
ainsi que les formes rituelles et

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qui avaient porté Thoth au pou- toutes les formes aux vents et
voir, accrurent leur influence. alla directement vers Dieu, droit
Les dynasties suivantes s’écartè- au cœur de son Père aimant.
rent des enseignements d’Osiris. Une merveilleuse compréhen-
Elles adoptèrent progressive- sion s’ensuivit. Jésus ne tarda
ment les obscures conceptions de pas à trouver superflu de fouil-
la race sombre, et finalement ler pendant de longues années
pratiquèrent exclusivement la les documents, rites, croyances,
magie noire. Le royaume ne formules, et initiations que les
tarda pas à tomber, car il faut prêtres imposent subreptice-
que ce genre de royaume tombe. ment, au peuple pour le mainte-
nir dans l’ignorance et la sujé-
Après que Jésus eut écouté at-
tion. Il vit que l’objet de ses re-
tentivement ce prêtre, il perçut
cherches était au fond de lui-
le profond sens intérieur de sa
même. Jésus prit connaissance
doctrine. Les vues sommaires
de toutes ces doctrines. Avec son
que Jésus possédait sur les en-
style caractéristique, il alla
seignements bouddhiques et
droit au cœur de leur significa-
qu’il tenait des sages de l’Orient
lui permirent de voir la grande tion et les dépassa d’un degré,
similitude sous-jacente à toutes glorifiant son corps jusqu’au
ces doctrines. Il prit alors la ré- point où il pût permettre aux
solution de se rendre aux Indes, hommes de le crucifier. Cepen-
projet parfaitement réalisable dant, il le reconstruisit au cours
par l’ancien chemin des cara- d’une résurrection triomphale.
vanes qui était entretenu à cette Pour être le Christ, il lui fallait
époque. proclamer qu’il était le Christ,
puis avec des mobiles purs dans
Après, avoir étudié les ensei- sa vie, sa pensée, sa parole, et
gnements bouddhiques conser- ses actes, vivre la vie qu’il re-
vés avec un certain degré de pu- cherchait afin de l’incorporer
reté, Jésus perçut les simili- dans son propre corps physique.
tudes. Il comprit que, malgré les Après quoi il eut le courage de
formes rituelles et les dogmes s’extérioriser et de proclamer
imposés par les hommes, les re- tout cela à la face du monde.
ligions n’avaient qu’une source
Peu importaient les sources où
qui est Dieu. Il l’appela son Père
il avait puisé. C’était son travail
et le Père de tous. Alors il jeta

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qui comptait et non celui d’au- dans les esprits. L’idéal fut ou-
trui. Les gens du commun, dont blié, et seule subsista l’idole vide
il épousait la cause, l’écoutaient de sens.
avec ravissement. Il n’emprun-
tait pas ses préceptes à l’Inde, à
la Perse, ni à l’Égypte. Les doc- 8- BOUDDHA.
trines extérieures l’amenèrent Bouddha fut également déifié
simplement à voir sa propre di- par les chroniqueurs longtemps
vinité et la représentation de après son époque. Remarquez le
celle-ci, le Christ, qui existe en nombre d’images qui ont été
chacun, non pas chez quelques- faites de lui, la conséquence en
uns, mais chez tous. étant que l’on adore l’image au
lieu de l’idéal. Il en résulta de
nouveau une idole vide de sens.
7- Osiris. Il en va de même pour tous les
Osiris naquit en Atlantide, il signes et symboles.
y a plus de trente-cinq mille Bouddha reçut ses enseigne-
ans. Longtemps après son
ments de la même source
époque, les chroniqueurs de sa
qu’Osiris, mais d’une manière
vie le déifièrent à cause de ses
différente. Les enseignements
œuvres magnifiques. Il descen-
qui parvinrent au Bouddha en
dait directement des hommes de
Birmanie provenaient de la
pensée élevée, qui dans la Terre
Terre Maternelle et lui furent
Maternelle de l’Homme, avaient
apportés par les Naacals. Les
gardé la clarté de leurs concep-
enseignements d’Osiris lui par-
tions. C’était le cas de la plupart
vinrent sans intermédiaires, car
des êtres mythologiques dont la
ses ancêtres vivaient dans la
description est venue jusqu’à
Terre Maternelle où il fut en-
nous. Leurs œuvres et leur ca-
voyé dès sa jeunesse pour étu-
ractère ont été déformés par les
dier. Après la fin de ses études,
Après avoir déifié Osiris, les
il revint à son foyer, devint le
chroniqueurs commencèrent à
guide des Atlantes, et ramena
reproduire ses traits. Au début,
vers l’autorité de Dieu son
son image ne visait qu’au sym-
peuple qui s’en écartait progres-
bole de ce qu’il représentait,
sivement sous l’influence des
puis elle se fixa progressivement

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obscures conceptions des cas d’Osiris, la chose alla si loin
sombres races environnantes. que les chroniqueurs tardifs le
dépeignirent comme un roi
d’Égypte.
9- synthèse.
Si vous étudiez les enseigne-
ments d’Osiris, de Bouddha, et
de Jésus, vous les trouverez
semblables. À certains mo-
ments, la similitude va jusqu’à
l’emploi des mêmes mots. Ce-
pendant on ne saurait tenir l’un
d’eux pour un copiste. Leurs
études leur montrèrent le che-
min de l’extérieur vers l’inté-
rieur. Ensuite il leur fallut
abandonner toute doctrine,
toute initiation, et faire un pas
de plus. Supposez que l’un d’eux
se soit borné à copier et à étu-
dier ce qu’il voyait et ce qu’on
lui apprenait, sans être capable
ensuite de percevoir que tout en
lui-même provenait de Dieu. Il
serait encore en train d’étudier
et nul n’aurait jamais relaté sa
vie et ses œuvres. Ils passèrent
tous par la même expérience, en
ce sens que leurs adeptes voulu-
rent les couronner rois d’un
royaume matériel, mais qu’au-
cun d’eux ne s’y prêta. Ils expri-
mèrent la même pensée dans
des termes presque identiques :
« Mon royaume n’est pas de ce
monde, il est spirituel. » Dans le

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