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Nombres Premiers

Un nombre premier est un entier naturel qui admet exactement deux diviseurs distincts entiers et positifs (qui
sont alors 1 et lui-même). Les nombres premiers jusqu’à 100 :

Tout entier naturel (plus grand que 1) qui n’est pas premier est décomposable d’une manière unique en un
produit de nombres premiers.
Exemple1 : Décomposer 280 en un produit de facteurs premiers.
On écrit le nombre et les quotients successifs dans une colonne, les facteurs premiers dans une autre colonne.
On continue jusqu’à ce que le quotient soit 1 : 280=2*2*2*5*7
Exemple 2 : Décomposer 7 425 en un produit de facteurs premiers.
7425=3*3*3*5*5*11

PGCD : Le plus grand commun diviseur, abrégé en général PGCD, de deux nombres entiers naturels non
nuls est le plus grand entier qui divise simultanément ces deux entiers.
Pour calculer le PGCD de deux nombres, une méthode simple consiste à décomposer ces deux nombres en
un produit de facteurs premiers. Le PGCD est alors le produit des facteurs premiers commun dans les deux
décompositions.
Exemple : pgcd(170,578) ?
170 = 2*5*17 et 578 = 2*17*17. Les facteurs communs sont 2 et 17, donc le PGCD(170, 578) = 2*17 = 34.
170 170 5∗34 5
Rmq : Simplifier la fraction : → = =
578 578 17∗34 17
PPCM : Le plus petit commun multiple, abrégé en général PPCM, de deux nombres entiers non nuls est le
plus petit entier strictement positif qui soit à la fois multiple de ces deux nombres.
Pour calculer le PPCM de deux nombres, une méthode consiste à décomposer chaque nombre en facteurs
premiers. Le PPCM est alors le produit de tous les facteurs présents dans les deux décompositions.
Exemple : Chercher le PPCM de 675 et 360.

On décompose 675 et 360 en facteur premiers : 675=3 3 × 52 et 360=23 ×3 2 ×5 .


Ainsi, le PPCM (675,360)=33 × 52 × 23=5 400.
Le PPCM est donné par le rapport du produit des 2 entiers donnés et de leur PGCD. On obtient la formule
suivante PPCM (a,b) = a.b÷PGCD (a,b).
Propriétés du PGCD
- Si on multiplie deux entiers naturels non nuls et par un même entier naturel k , leur PGCD est multiplié par
k.
Soient a et b deux entiers non nuls :
- PGCD(a;b) divise PPCM(a;b)
- PGCD(ka;kb) = k.PGCD(a;b)
- PGCD(a;b) x PPCM(a;b) = |a x b|
- si a et b sont premiers entre eux, on a PGCD(a;b) = 1

La division euclidienne
En faisant la division euclidienne de 23 par 3, on
obtient 23 = 7 × 3 + 2. Le quotient entier est 7, le
diviseur est 3 et le reste est 2. Le reste est
toujours inférieur au diviseur.

Exemple : Avec 167 bouteilles, combien peut-on remplir de cartons de 6 bouteilles ?


On pose la division euclidienne :
D’où 167 = 6 × 27 + 5. On peut remplir 27 cartons, il reste 5 bouteilles.

L'arithmétique modulaire est un système arithmétique d'entiers modifiés, où les nombres


sont « abaissés » lorsqu'ils atteignent une certaine valeur.
Définition
Deux entiers relatifs a et b sont dits congrus
modulo n si leur différence est divisible par n,
c'est-à-dire si a est de la forme b + kn avec k
entier.
Ici on note : 167≡5 mod (27)≡5 mod (6) 167 est congru 5 modulo 27 et congru 5 modulo 6

Algorithme d’Euclide

Lemme d'Euclide : soit un couple d'entiers


naturels non nuls (a,b), si des entiers naturels q et
r, avec r ≠ 0 , sont tels que a=bq+r ,
alors : PGCD(a , b)=PGCD (b ,r ).
autrement
PGCD(a , b)=PGCD (b , a mod(b)).

Algorithme d’Euclide

a0 =a ai +1=bi

b0 =b bi +1=ai mod (bi )

On s’arrête dès que bi=0 et le pgcd(a,b) sera égale à ai ou bi−1 ( pgcd( a , b)=a ^ b=ai=b i−1 )

Exemple 10 ^ 15=?

a0 =10 b0 =15

→ a1=15 et b1=10 mod (15)=10

→ a2=10 et b2=15mod (10)=5

→ a3 =5 et b3 =10 mod(5)=0

comme b3 =0 alors pgcd( a , b)=10 ^ 15=a3=b2=5


Algorithme d’Euclide étendu
→ Permet de calculer les coefficient de Bézout : ∃u , v∈ ℤ tel que a ^ b=u∗a+ v∗b

u0 =1, u1=0 i≥2 r i =ui∗a+ v i∗b tel que


v 0 =0 , v 1=1 ui=ui−2−q i−1∗ui−1
r 0=a ,r 1=b v i=v i−2−q i−1∗v i−1
qi est le quotient de r i−1 par r i
O, s’arrête dès que r i=0 et
u=u i−1 , v =v i−1 et pgcd( a , b)=r i−1

Exemple a=243 et b=198


u0=1 , v 0 =0, r 0=243
q1 =1 (r 0 |r 1)
u1=0 , v 1=1, r 1=198

u2 =u0−q1∗u1 =1−1∗0=1
itération i=2 v 2=v 0−q1∗v 1=0−1∗1=−1 et q 2=4 (r 1 | r 2)
r 2=u 2∗a+ v 2∗b=1∗243+(−1)∗198=45

u3=u1−q2∗u 2=0−4∗1=−4
itération i=3 v 3=v1 −q2∗v 2=1−4∗(−1)=5 et q3 =2 (r 2 |r 3)
r 3=u 3∗a+ v 3∗b=(−4 )∗243+5∗198=18

u4 =u2−q3∗u 3=1−2∗(−4)=9
itération i=4 v 4=v 2−q3∗v 3 =(−1)−2∗(5)=−11 et q 4=2 ( r 3 | r 4 )
r 4 =u4∗a+ v 4∗b=(9)∗243+(−11)∗198=9

u5=u3 −q3∗u4 =(−4)−2∗(9)=−22


itération i=5 v 5=v3 −q3∗v 4=(5)−2∗(−11)=27
r 5=u 5∗a+ v 5∗b=(−22)∗243+(27)∗198=0

r 5=0 ⇒ u=u 4=9 , v =v 4 =−11 et pgcd (243,198)=r 4=9

Calcul efficace de x k mod (n)


l
1) On écrit le développement de l’exposant (k) en base 2 : k =∑ k i∗2i avec k i ∈{0,1 }
i=0
i

2) On calcule successivement le x 2 mod ( n)


l
l
k
∑ ki∗2i i
ki
3) On rassemble : x =x i=0
=∏ (x2 ) car x a+b =x a∗x b
i=0

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