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A.

 Des mots pour défendre son opinion

La langue française est riche : il existe de nombreux mots pour argumenter et défendre ses opinions ! Les connaitre permet de varier son

vocabulaire, mais aussi d’être plus efficace dans son argumentation.

Connecteurs Constructions verbales

S’impliquer
selon moi, à mon avis, d’après moi en ce qui me concerne, je suis d’avis que, j’estime que
personnellement

- je suis persuadé, convaincu, certain que 


Donner son avis avec assurément, certainement, sans aucun doute, indubitablement, - je proclame haut et fort que
certitude évidemment, incontestablement, manifestement, à l’évidence - il va de soi que, il est évident que
- il est certain, indéniable, indubitable que

- peut-être, sans - emploi du conditionnel


Donner son avis avec
doute, probablement, vraisemblablement - il me semble que, il est probable que, il se peut que, il
prudence
- du moins, tout au moins est possible que, il serait étonnant/surprenant que

(Voir p. 304 pour la modalisation,

et p. 332 pour le conditionnel) 


B. Organiser ses idées

Connecteurs Constructions verbales

avant toute chose, au préalable, en guise de préambule, tout d’abord,


Commencer pour commencer, pour débuter
en premier lieu

puis, ensuite, en second lieu, par ailleurs, (d’une part...) d’autre part, j’ajoute que, à cela s’ajoute que, il ne faut pas
Ajouter une idée
en outre, de surcroit oublier non plus que

Ajouter une idée plus à plus forte raison, a fortiori, d’autant plus que, mieux encore, bien
qui plus est
forte plus

enfin, finalement, en définitive, en guise de conclusion, somme


Achever pour terminer, pour conclure
toute

C. Le pour et le contre

Connecteurs Constructions verbales

Exprimer son absolument, effectivement, exactement,


je partage le point de vue/l’avis/ l’opinion, j’approuve
accord parfaitement, évidemment

Exprimer son absolument pas, bien sûr que non, c’est je rejette, je nie, je m’inscris en faux contre, je m’élève contre, je m’oppose à, je
désaccord faux désapprouve, je condamne, je déplore, je regrette, je juge avec sévérité
Introduire une cependant, néanmoins, toutefois, en
si ce n’est que
contradiction revanche, au contraire, pourtant, seulement

Exprimer la certes, bien entendu, en dépit du fait que,


je conviens, je concède, je reconnais, j’admets, il est vrai que, il est possible que
concession quoique, bien que, même si

Éviter un non pas pour... mais afin de, loin de moi afin d’éviter tout quiproquo/malentendu, entendons-nous bien, comprenons-nous
malentendu l’idée de bien

La concession – du latin cum : avec et cedo : marcher – consiste à accepter certains arguments de l’adversaire (à le suivre, à « marcher

avec lui »). La concession permet de montrer que l’on ne juge pas à l’emporte-pièce, mais que l’on est capable de nuances.

(Voir p. 346 pour l'orthographe de quoique,

et p. 260 pour l'étymologie)

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