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Jean-Marie Hyacinthe QUENUM1, SJ

Les christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne, dans leur effort


d’appropriation de la révélation chrétienne, visent à nommer le Christ dans son projet salutaire
de libération et de reconstruction des sociétés postcoloniales d’aujourd’hui et de demain.

Les christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne dans leur diversité


incarnent la présentation du message évangélique dans la situation au monde des communautés
ecclésiales imprégnées des valeurs socio-culturelles de leurs peuples.

En Afrique subsaharienne, on distingue six modèles de christologies contextuelles : la


christologie de la nomination de Jésus selon titres fonctionnels des cultures de l’Afrique
subsaharienne, la christologie de la libération holistique de l’Afrique subsaharienne, la
christologie noire de libération de l’Afrique du sud, la christologie du peuple subsaharien
crucifié en marche vers l’espérance, la christologie de la reconstruction et la christologie du
développement humain intégral de l’Afrique subsaharienne.

Ces six modèles de christologies contextuelles en Afrique subsaharienne partent des


réalités socio-culturelles à la lumière d’une lecture attentive des récits bibliques afin de
répondre à la question « Et vous, qui dites-vous que je suis ? ».

Les six modèles de christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne considèrent


Jésus comme l’homme par excellence voulu par Dieu qui entraîne des volontaires à sa suite,
pour aimer comme il aime. L’évangile s’adresse à des volontaires subsahariens inspirés par
l’exemple indépassable d’amour de Jésus.

Le paradigme des christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne est le règne de


Dieu, Dieu agissant ici et maintenant dans le monde subsaharien pour produire des changements
dans la rencontre de l’évangile avec les cultures et sociétés dans le sens de l’attente d’une
libération holistique et d’une reconstruction des sociétés postcoloniales.

Les christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne voient en Jésus, l’homme par


excellence venu de Dieu et envoyé par Dieu qui annonce la bonne nouvelle de la proximité de
Dieu qui triomphe des maux de l’humanité et qui renouvelle radicalement la face de la terre par
son Esprit.

1
Jean-Marie Hyacinthe QUENUM est professeur visiteur de christologie à l’Institut de Théologie de la Compagnie
de Jésus (ITCJ) à Abidjan en Côte d’Ivoire.
2

Comment les subsahariens s’assurent-ils de la présence du règne de Dieu dans la


personne de Jésus le Christ à travers les réalités socio-culturelles de leurs peuples ?

Quelles sont pour les subsahariens les conditions pour accueillir le règne de Dieu à
travers la personne et l’œuvre de salut, de libération et de reconstruction de Jésus le Christ ?

Quelle est la nouveauté radicale des christologies contextuelles de l’Afrique


subsaharienne ?

1. L’INTERPRETATION DU SALUT EN JESUS LE CHRIST PAR LES


PASTEURS ET THEOLOGIENS DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Les pasteurs et théologiens de l’Afrique subsaharienne perçoivent en Jésus de Nazareth,


l’envoyé de Dieu qui rend présent le règne de Dieu à tout homme, en tout temps et en toutes
circonstances (Jean 5, 36). Ils présentent Jésus le Christ dans un langage adapté aux cultures
subsahariennes. Le Jésus de l’Afrique subsaharienne est le Jésus de la foi connu d’expérience
par ses disciples des communautés ecclésiales.

La grande mission d’évangélisation des peuples subsahariens commence au 19ème siècle


avec l’arrivée des implanteurs de communautés ecclésiales locales sur les côtes du continent
noir avec le mandat du Christ ressuscité « Allez, de toutes les nations, faites des disciples.
Baptisez -les au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit » (Matthieu 28, 19-20).

. Les implanteurs de communautés ecclésiales locales avaient le souci de sauver les âmes
des infidèles. Aussi voulaient-ils adapter le message évangélique à la mentalité et à l’être au
monde des indigènes de l’Afrique subsaharienne.

Les implanteurs des communautés ecclésiales locales ont converti les populations
indigènes de l’Afrique subsaharienne au christianisme occidental avec un nombre
impressionnant d’hôpitaux, de dispensaires, de centres d’apprentissage, d’écoles et d’instituts
d’enseignement supérieur.

C’est alors que les intellectuels issus de cette première évangélisation ont senti le besoin
d’africaniser le christianisme occidental transposé dans leur milieu de vie2.

La théologie africaine est née autour du débat sur un ouvrage3 d’un missionnaire Belge
Placide TEMPELS. Ce débat va entraîner une approche plus holistique de l’évangélisation

2
MUSHETE, A. NGINDU, Les thèmes majeurs de la théologie africaine, L’HARMATTAN, Paris, 1989.
3
Placide TEMPELS, La philosophie Bantoue, Présence Africaine, 1944.
3

prenant en compte les valeurs subsahariennes pour bâtir un christianisme africain qu’autorise
le pape Paul VI en 1969 à Kampala4.

Déjà l’ouvrage, Des prêtres noirs s’interrogent5 en 1956 militait en faveur d’une
théologie de l’adaptation qui selon Vincent MULAGO est « l’incarnation de l’acte missionnaire
dans tout l’humain ». La théologie de l’adaptation invite les missionnaires à trouver les valeurs
préchrétiennes dans les cultures subsahariennes comme des pierres d’attente.

Avec la théologie de l’adaptation, les valeurs ancestrales subsahariennes sont intégrées


dans la constitution du christianisme africain.

Le christianisme africain va au-delà de la théologie de l’adaptation en explorant la


théologie de l’incarnation ou théologie de l’inculturation.

Le théologien Congolais Oscar BIMWENYI KWESHI sera l’architecte de


l’épistémologie de l’inculturation de l’Afrique subsaharienne6.

La théologie de libération holistique africaine s’inspire de la théologie de l’Amérique


du sud. Le thème biblique de l’exode est revisité pour servir de modèle à toutes les formes de
libération7 en Afrique subsaharienne8. Jean-Marc Ela, théologien Camerounais prône une
libération de la pauvreté socio-économique9, de l’injustice et du néocolonialisme10.

ENGELBERT MVENG, historien Camerounais, prône la libération du subsaharien de


la « pauvreté anthropologique11 »

En 1987 émerge dans l’histoire de la théologie africaine, le courant de la théologie de la


reconstruction. Le théologien Kenyan, Jesse MUGAMBI demande aux Églises chrétiennes de
prendre en charge les problèmes socio-politiques et économiques de l’Afrique subsaharienne.
Ce courant de théologie africaine selon KÄ MANA, un philosophe et théologien Congolais,
corrige les insuffisances de la théologie de l’inculturation et de la théologie de la libération

4
Paul VI, « Allocution au symposium des évêques d’Afrique et de Madagascar », in Documentation Catholique,
1546 (1969) pp. 763-765.
5
Paris, Cerf, 1956.
6
Oscar BIMWENYI KWESHI, Discours théologique négro-africains. Problèmes de fondements, Présence
Africaine, Paris, 1981.
7
La libération concerne l’ignorance, la maladie, la peur, la superstition, le monde des esprits malveillants.
8
Jean Marc Ela, Repenser la théologie africaine. Le Dieu qui libère, KARTHALA, Paris, 2003.
9
Jean Marc Ela, Ma foi d’Africain, KARTHALA, Paris, 1985.
10
Jean-Marc Ela, Le cri de l’homme africain, HARMATTAN, Paris, 1980.
11
La pauvreté anthropologique est l’état du subsaharien privé de la capacité de prendre en main sa vie et de penser
par lui-même son avenir.
4

holistique africaine en élaborant une utopie du changement par la critique des mythes qui
hantent l’imaginaire social du subsaharien12.

Avec la théologie africaine de la reconstruction, les subsahariens sont invités à


abandonner l’approche passéiste et fixiste de l’inculturation et l’approche plaintive de la
théologie africaine de libération holistique pour s’attaquer avec un esprit de responsabilité aux
défis de la transformation structurelle des sociétés postcoloniales.

La théologie africaine de la reconstruction invite à l’action. Le subsaharien est dans le


monde pour agir sur son environnent et sur ses semblables.

L’Afrique subsaharienne a ainsi atteint sa maturité théologique en recourant à son passé


culturel pour recueillir les semences du Verbe incarné. Son présent lui lance des défis socio-
politiques et économiques à relever avec lucidité et avec une pensée prospective. L’utopie de
la théologie africaine de la reconstruction permet de quitter les rêves et les mythes pour atterrir
dans les sociétés subsahariennes à transformer par un engagement conséquent.

La théologie noire de libération sud-africaine inspirée par James H. CONE a déconstruit


le système inique et raciste de l’ARPATEID en humanisant les opprimés et en donnant la
chance aux oppresseurs de se libérer de leurs préjugés par une justice réparatrice.

La christologie du peuple subsaharien crucifié en marche vers l’espérance rappelle les


souffrances deshumanisantes des noirs traités comme des objets-meubles durant la traite-
Atlantique. Elle fait mémoire des injustices de la colonisation et dénonce les dérives de
l’autoritarisme durant les périodes postcoloniales. Cette christologie subsaharienne du peuple
crucifié en marche vers l’espérance associe les souffrances du Christ à celle des « porteurs de
la Croix des situations deshumanisantes ».

La christologie du développement humain intégral de l’Afrique subsaharienne rêve


d’une Afrique subsaharienne autre plus centrée sur l’Esprit du Christ pour sortir de la pauvreté
et des échecs de son histoire. Le Verbe fait chair qui récapitule l’expérience humaine du
développement intégral de l’humanité est la référence incontestable pour améliorer les
conditions de vie des populations subsahariennes.

12
KÄ MANA, L’Afrique va-t-elle mourir ? Essai d’Ethique politique, KARTHALA, Paris, 1993.
5

Les six modèles de christologie évoqués dans l’émergence de la théologie chrétienne


africaine nous permettent d’apprécier la nouveauté et la radicalité des christologies
subsahariennes.

2. NOUVEAUTE ET RADICALITE DES CHRISTOLOGIES CONTEXTUELLES


SUBSAHARIENNES

L’unique Christ, Verbe fait chair a rencontré les subsahariens à travers la mission de ses
disciples venus d’occident avec leur liturgie latine, leur personnel pastoral, leur style de vie et
leurs cultures.

Les missionnaires ont implanté l’Église telle qu’elle s’est formée en occident avec
quelques légères modifications de circonstances.

L’inculturation fut le tournant décisif de l’Église en Afrique subsaharienne et le secret


de son expansion actuelle.

Les pionniers de l’inculturation, de la base au sommet, ont donné un visage africain au


christianisme reçu des missionnaires occidentaux et de leurs héritiers.

Ce changement fut possible grâce au Concile Vatican II qui reconnaît le pluralisme des
christianismes.

Devant les situations inhumaines provoquées par la pauvreté structurelle de masse, les
Églises locales deviennent plus prophétiques en prêchant l’unique Christ, Verbe fait chair,
libérateur et solidaire des déshérités des sociétés postcoloniales.

C’est dans la ligne de cette nomination du Christ comme Verbe fait chair, libérateur et
solidaire des déshérités des sociétés postcoloniales qu’apparaît l’originalité des six christologies
contextuelles de l’Afrique subsaharienne.

Dans la perspective des six christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne, le


Christ est le Fils éternel du Père envoyé aux humains pour être le Nouvel Adam, celui que
préfigurait Adam le patriarche de l’humanité besogneuse et souffrante, qui a failli à l’alliance
avec Dieu.

Image parfaite du Père au sein de l’humanité aimée de Dieu, le Fils incarné se rend
solidaire de l’humanité qu’il accueille entièrement de façon désintéressée en désirant son plein
bonheur.
6

L’amour divin fonde la relation du fils incarné à l’Afrique subsaharienne.

A travers l’incarnation du Fils, c’est le Dieu des ancêtres, le créateur de l’univers qui
prend l’initiative de renouer l’alliance pour retrouver ses enfants.

Jésus, le Verbe incarné est libérateur en rétablissant l’Alliance et en se rendant solidaire


des enfants de son Père.

Jésus le Christ, le Verbe fait chair demande à ses disciples subsahariens d’aimer sans
réserve et d’être passionnés par le règne de Dieu.

Ce qui fait la radicalité des six modèles de christologies contextuelles de l’Afrique


subsaharienne, est leur idéal évangélique.

Les christologies contextuelles mettent les pauvres et les déshérités des sociétés
postcoloniales au centre de leurs préoccupations. Le Christ ne sauve plus les âmes désincarnées
mais des êtres de chair, affamés ou assoiffés d’eau potable.

Les théologiens et pasteurs subsahariens, héritiers de la modernité occidentale, engagent


leurs sociétés hiérarchiques et autoritaristes dans les voies de la réflexion critique en prônant la
liberté, la justice, la démocratie et les droits de la personne humaine.

La théologie chrétienne subsaharienne a un caractère communautaire, pluridisciplinaire,


œcuménique et en dialogue avec les religions africaines traditionnelles.

Elle valorise l’histoire et la société comme des lieux où le Christ, le Dieu fait chair,
libérateur et solidaire des enfants de Dieu continue d’agir par sa grâce prévenante et
sanctifiante.

La théologie chrétienne subsaharienne ne privatise pas la foi chrétienne. Elle l’expose


sur les places du marché, sur les lieux de travail et partout où les subsahariens se rassemblent.
Cette foi s’exprime à travers les chants, les danses, les processions et les arts. C’est une foi
vivante et vibrante qui appelle l’humanité à la communion, à la solidarité et à l’espérance.

3. VERS UNE CHRISTOLOGIE DE L’AMOUR

Les six christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne ont une portée sociale,
religieuse et spirituelle. Elles s’inscrivent dans le prolongement des actes de guérison de Jésus
de Nazareth. Elles révèlent la vérité de toutes christologies, à savoir, la personne de Jésus le
Christ, point de rencontre entre Dieu et l’humanité.
7

Jésus le Christ est la présence de Dieu dans l’humanité, il est le prototype du Dieu unique
et différent uni à l’humanité. Il est le Dieu que l’on peut voir dans la chair. Le Dieu avec lequel
on peut dialoguer parce qu’il s’est révélé comme Dieu et partenaire humain de l’Alliance.

Jésus le Christ est celui qui apporte dans le règne de Dieu à venir, le bonheur, la vie, la
paix, la justice et le pardon inconditionnel de Dieu. Il est l’incarnation de la miséricorde
immense de Dieu. Les destinataires privilégiés de son évangile sont les subsahariens
malheureux, délaissés, déclassés, méprisés, malades, qui ont faim, qui sont maltraités et qui
pleurent.

Jésus le Christ est perçu par les pasteurs et théologiens subsahariens comme un Sauveur-
Libérateur qui reconstruit ce qui est cassé structurellement dans les sociétés postcoloniales et
qui est solidaire des souffrances des « pauvres d’Afrique subsaharienne » qui coopèrent avec
lui comme des serviteurs du règne de Dieu totalement présent dans le Christ, un règne à venir
pour combler de bonheur l’humanité réconciliée avec Dieu par la croix et la résurrection du
Christ qui infusent l’Esprit Saint aux membres du Corps mystique de Jésus le Christ.

Les six christologies de l’Afrique subsaharienne insistent sur le Dieu d’amour révélé par
Jésus le Christ. L’amour consiste à accueillir l’autre dans sa différence. « Si quelqu’un
dit : « J’aime Dieu » et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas
son frère qu’il voit ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas. Car qui n’aime pas n’a pas découvert
Dieu, puisque Dieu est amour » (1 Jean 4, 20, 1 Jean 4,8).

C’est le Dieu incarné qui se tourne vers le subsaharien pour entrer en alliance avec lui
qui motive sa rencontre bienveillante avec l’autre qui devient pour lui un frère ou une sœur.
L’alliance restaurée gratuitement et définitivement, par le Christ, nouvel Adam invite le disciple
de Jésus, le Christ en Afrique subsaharienne à demeurer en lui guidé par l’Esprit Saint qui est
la présence du Christ ressuscité.
8

REMARQUES CONCLUSIVES :

La théologie africaine contemporaine a un discours christologique sur la personne de


Jésus le Christ et le don gratuit et désinteressé de son mystère du salut.

Ce mystère du salut concerne l’afrique subsaharienne dans son devenir historique,


social, politique, économique et culturel. Fidèle à l’évangile et à la tradition de l’Église, les
pasteurs et théologiens subsahariens professent que Jésus le Christ est le Fils éternel du Père,
conçu de l’Esprit, né de la Vierge Marie, véritable Dieu et véritable homme.

Les théologiens de l’inculturation nomment Jésus le Christ à la manière subsaharienne :


Jésus est l’Ancêtre par excellence selon Charles NYAMITI et proto-Ancêtre selon Bénézet
BUJO.

Certains pasteurs et théologiens perçoivent en Jésus le Fils aîné, le Maître d’initiation


qui inaugure les temps nouveaux d’une famille humaine plus inclusive.

Les six christologies contextuelles de l’Afrique subsaharienne sont des réponses


chrétiennes, sans doute, provisoires, aux défis des sociétés postcoloniales.
9

INDEX

Ancêtre --------------------------------------------------------------------------------------------------- 7, 9

Christologie ------------------------------------------------------------------------------- 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9

Développement ----------------------------------------------------------------------------------------- 2, 5

Inculturation --------------------------------------------------------------------------------------- 4, 5, 6, 9

Libération ------------------------------------------------------------------------------------------ 2, 3, 4, 5

Reconstruction ------------------------------------------------------------------------------------ 2, 3, 4, 5
10

BIBLIOGRAPHIE

 MUSHETE, A. NGINDU, Les thèmes majeurs de la théologie africaine, L’HARMATTAN,

Paris, 1989.

 TEMPELS Placide, La philosophie Bantoue, Présence Africaine, 1944.

 Paul VI, « Allocution au symposium des évêques d’Afrique et de Madagascar », in

Documentation Catholique, 1546 (1969) pp. 763-765.

 BIMWENYI KWESHI Oscar, Discours théologique négro-africains. Problèmes de

fondements, Présence Africaine, Paris, 1981.

 ELA Jean Marc, Repenser la théologie africaine. Le Dieu qui libère, KARTHALA, Paris,

2003.

 ELA Jean Marc, Ma foi d’Africain, KARTHALA, Paris, 1985.

 ELA Jean-Marc, Le cri de l’homme africain, HARMATTAN, Paris, 1980.

 KÄ MANA, L’Afrique va-t-elle mourir ? Essai d’Ethique politique, KARTHALA, Paris,

1993.
TABLE DES MATIERES

1. L’INTERPRETATION DU SALUT EN JESUS LE CHRIST PAR LES PASTEURS ET

THEOLOGIENS DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE ------------------------------------------- 2

2. NOUVEAUTE ET RADICALITE DES CHRISTOLOGIES CONTEXTUELLES

SUBSAHARIENNES ------------------------------------------------------------------------------------- 5

3. VERS UNE CHRISTOLOGIE DE L’AMOUR ------------------------------------------------- 6

REMARQUES CONCLUSIVES : ---------------------------------------------------------------------- 8

INDEX ------------------------------------------------------------------------------------------------------ 9

BIBLIOGRAPHIE --------------------------------------------------------------------------------------- 10

TABLE DES MATIERES ------------------------------------------------------------------------------ 11

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