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Block…

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Le droit d’auteur protège les œuvres littéraires, notamment les créations graphiques, sonores
ou audiovisuelles et plastiques, les créations musicales, mais aussi les logiciels, les créations de
l’art appliqué, les créations de mode, etc. Les artistes-interprètes, les producteurs de
vidéogrammes et de phonogrammes, et les entreprises de communication audiovisuelle ont
également des droits voisins du droit d’auteur.
C'est l’ensemble des droits dont dispose un auteur ou ses ayants droit (héritiers, sociétés de
production), sur ses œuvres originales définissant notamment l'utilisation et à la réutilisation de
ses œuvres sous certaines conditions.

le droit moral, qui reconnaît notamment à l'auteur la paternité de l’œuvre et le respect de son
intégrité. Dans certains pays, dont la France3, il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible ;
les droits patrimoniaux, qui confèrent un monopole d’exploitation économique sur l'œuvre, pour
une durée variable (selon les pays ou cas) au terme de laquelle l'œuvre entre dans le « domaine
public ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_d%27auteur

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https://consultation.avocat.fr/blog/tommaso-stella/article-42686-bloc
kchain-et-droit-d-auteur--partie-1-un-probleme-de-date.html

https://blockgeeks.com/guides/fr/developpeur-blockchain/

https://www.debat2007.fr/creer-une-blockchain/

https://www.journaldunet.com/solutions/cloud-computing/1206814-c
omment-mettre-en-oeuvre-une-blockchain/

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Pourquoi la blockchain ?
La blockchain se caractérise par sa rapidité, sa complexité, sa durée
illimitée de conservation des transactions, son rôle dans l’horodatage, la
cryptologie pouvant protéger le secret des créations et des informations,
ainsi qu’une traçabilité dans un grand registre numérique.

Elle permet de sécuriser une transaction et de tracer un bien de sa création


à son achat final.

La blockchain garantit l’authenticité du bien au client final. C’est la raison


pour laquelle elle est utilisée pour certifier un produit (diamant, bijou,
œuvres d’art ou vins précieux).

Elle facilite également le travail des autorités douanières. Il est ainsi, plus
facile d’authentifier des marchandises saisies, des factures et autres
preuves documentaires. Il est par ailleurs plus aisé de connaître la
provenance et les conditions dans lesquelles un bien a été fabriqué.

Dans le cadre d’une création d’une œuvre collective ou de collaboration, il


est plus facile avec la blockchain de déterminer qui a contribué à la
création et de distribuer la part contributive de chacun.

Ainsi, la blockchain est un outil favorable au droit de la propriété


intellectuelle et proposerait une protection des œuvres à moindre coût.

Est-ce que la blockchain peut être utilisée pour démontrer l’existence


d’une contrefaçon ?

Elle permet d’inscrire toutes les transactions et la contrefaçon peut être


prouvée par tous moyens. Ainsi, elle permettrait de prouver que la
personne qui n’a pas inscrit la création dans la blockchain ne serait pas
titulaire des droits ou serait plus enclin à démontrer par une autre preuve
qu’il est bien titulaire des droits.
En cas de saisie-contrefaçon, le défendeur pourra prouver que le bien saisi
est authentique via son inscription dans la blockchain et une précision sur
la datation.

Ainsi, elle pourra être un moyen de preuve admissible devant le juge bien
qu’elle ne soit pas une preuve parfaite de la contrefaçon.

Par ailleurs, elle n’a pas de force probante supérieure à d’autres éléments
de preuve. Aussi, le juge appréciera au cas par cas la valeur et la portée
de la preuve par la blockchain.

Loin de remettre en cause le droit de la propriété intellectuelle, la


blockchain a pour l’heure un rôle limité à l’égard des enregistrements de
créations et dans les exigences légales de divulgation des œuvres. Elle
présente également des lacunes en matière d’authentification de contenu
des informations inscrites via son codage.

https://articlaw.net/publications/droits-dauteur/blockchain-et-droit-da
uteur/

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La propriété d’une œuvre, un problème de date

Toutefois, la titularité s’acquérant par la simple création, sans obligation


d’enregistrement, l’auteur ne garde souvent aucune trace de la première date de
création.

Par un souci de simplicité, celui qui exploite l’œuvre sous son nom est donc
présumé auteur et titulaire des droits. Ce simple mécanisme n’est pas exempt
d’erreur.

Par exemple, M. A pourrait avoir créé une œuvre sans la divulguer en considérant
que des retouches étaient nécessaires préalablement à la publication. M. B pourrait
venir à connaissance de cette œuvre inachevée et la publier sous son nom devenant
ainsi le titulaire présumé de celle-ci. Dans ces conditions, M. A pourra revendiquer la
titularité de l’œuvre seulement en apportant la preuve d’avoir créé l’œuvre à une
date antérieure à la publication par M. B. Cette opération pourrait se révéler très
compliquée pour M. A, si ce dernier n’a pas gardé de traces datées des différentes
étapes de la création.

La propriété d’une œuvre est donc strictement liée à la preuve de la date de création
: celui qui démontre avoir créé une œuvre en premier en est le titulaire légitime.

Les solutions apportées par la blockchain

La blockchain est une sorte registre public où toutes les opérations sont certifiées et
stockées dans une chaîne de blocs de données. Toute nouvelle opération est
horodatée, stockée dans un nouveau bloc et hachée (liée de manière indissociable)
au bloc précédent. La certification a lieu au moyen de la communauté de « miners »,
les membres de la blockchain.

D’une manière générale, par rapport aux solutions traditionnelles, les avantages de
la blockchain sont :

1. La possibilité d’enregistrer au fur et à mesure et rapidement tous les « progrès »


dans la conception d’une œuvre de sorte qu’au moment même où elle est
achevée le créateur a une preuve de la date de sa création ;
2. La facilité de dépôt et de vérification de la date de création à tout moment partout
dans le monde et par toute personne ;
3. L’immutabilité de l’enregistrement : une fois la transaction enregistrée sur
blockchain il est impossible de l’effacer ou de la modifier.

Il existe deux solutions pour se constituer la preuve d’une date certaine sur
Blockchain : l’ « hashage » et l’ « NFT ».

1. L’hashage

On génère un « hash » de l’œuvre au moyen d’un algorithme d’hachage, c’est-à-dire


une séquence de bits étroitement liée aux données du fichier qui contient l’œuvre.
Ensuite, on enregistre l’ « hash » ainsi généré sur blockchain pour lui donner une
date certaine.
Puisque l’« hash » identifie de manière univoque le fichier contenant l’œuvre et que l’
« hash » a été enregistré sur blockchain, il sera possible de prouver la date certaine
de création de l’œuvre.

Toutefois, il ne faudra absolument pas perdre le fichier original car celui-ci ne sera
pas enregistré sur blockchain et il n’est pas possible de le récupérer à partir du
simple « hash ». Si on perd le fichier, on ne pourra plus rien prouver.

2. Le NFT

Le « NFT » (Non-Fungible Token) peut être simplement défini comme un certificat de


propriété stocké sur blockchain. Ce certificat a différents attributs (métadonnées) tels
que : un nom, un symbole, un « hash unique », un horodatage, etc.

Le « NFT » a l’avantage de réduire sensiblement la possibilité de perte du fichier


original. En effet, le fichier original ne sera pas hébergé sur l’ordinateur de l’auteur,
mais alternativement « on chain » ou « off-chain ».

Lorsque le fichier est stocké « on chain », il est inhérent à le « NFT » et il sera


immuablement et indéfiniment inscrit sur la blockchain. Tout cela est magnifique
mais a un inconvénient majeur : le cout de stockage sur la blockchain s’élève à
plusieurs dizaines d’euros pour un seul kilobyte (kb) !

En revanche, lorsque le fichier est stocké « off-chain », c’est à dire sur des serveurs
qui peuvent être centralisés ou décentralisés (IPFS), le NFT ne contient que
l’adresse où se trouve le fichier, appelé « tokenURI », le permettant ainsi de
l’identifier et de le retrouver tout en réduisant énormément le cout de stockage.

Pour donner un exemple ludique : c’est une chasse au trésor ! Le hachage décrit le
trésor mais ne nous dit pas où il se trouve. Le NFT « off-chain » décrit le trésor et
fournit la carte au trésor. Le NFT « on-chain » contient le trésor.
En conclusion, bien qu’il n’y ait pas encore un consensus sur la valeur probante de
la blockchain, on observe une tendance vers la création de registres décentralisés
basés sur la blockchain, comme le démontre le récent projet de la SIAE. Le
changement est peut-être juste autour du coin.

https://consultation.avocat.fr/blog/tommaso-stella/article-42932-blockchain-et-droit-d-
auteur--partie-2-nft.html

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CHOIX TECHNIQUES DE NOTRE BLOCKCHAIN
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1. Sélectionner sa plateforme
Le réseau de blockchain Ethereum fait l'unanimité. En raison du dynamisme et de la
réactivité de sa communauté mais aussi de la richesse de sa documentation,
l'environnement open source proposé par la fondation du même nom a été choisi par
la quasi-totalité des entreprises engagées dans des projets de blockchain.

Les "environnements clients" pour Ethereum reposent sur les langages les plus
courants comme C++ (Cpp-ethereum), Haskell (ethereumH), JavaScript
(EthereumJS-lib) ou encore Python (Pyethapp). Nous retiendrons celui basé sur le
langage Go (Go-ethereum ou Geth). Il s'agit du client le plus utilisé du monde
Ethereum. Par défaut, il se connecte sur Homestead, le réseau principal de la
plateforme. La première étape consiste donc à installer Geth sur son poste de travail
(il existe pour Linux, iOS, Android, macOS et Windows).

2. Initialiser la blockchain

3. Choisir le bon protocole de consensus

4. Exécuter son premier "smart contract"

5. Déboguer et passer à l'échelle

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