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2 août 2022

Aujourd’hui est le quatrième jour où je fais de la journalisation. Je pense que je suis


en train de construire une très bonne habitude qui me permet de me remettre les idées en
place. J’en suis reconnaissant. Tous les sujets dont j’ai pu écrire il y a peu restent de moins
en moins dans ma tête et j’ai plus de facilités à me concentrer. Je suis reconnaissant envers
moi-même pour avoir pris cette décision samedi. Ce soir, j’aimerais me concentrer le plus
possible sur un sujet en particulier. Il s’agit de mon apprentissage du japonais.
Depuis samedi, j’ai repris l’apprentissage du japonais, et pour être honnête, je m’en
sors très bien. Mais apprendre le japonais, c’est beau, ça donne des connaissances, mais à
quoi est-ce que cela va me servir concrètement ? La réponse à cette question : je compte
m’enfuir le plus tôt possible de l’Occident. On nous bourre le crâne à répétition en nous
disant qu’on a beaucoup de chance de vivre dans les pays de l’Occident, car dans l’Est, il n’y
a que des mauvais pays. A force d’entendre ça, j’ai l’impression que la Guerre Froide ne s’est
jamais finie. Certes, la majorité des pays en guerre se trouvent à l’Est, mais cela ne veut pas
dire que j’aurai une mauvaise vie dans un pays comme le Japon. C’est un pays qui
m’intéresse depuis mon plus jeune âge, et j’aimerais accomplir ce rêve d’enfant qui est de
vivre là-bas. Mais depuis peu, j’ai bien plus envie de déménager dans un pays étranger à la
France. J’ai un très mauvais pressentiment concernant l’avenir de l’Ouest. L’agenda de Davos
fait tout sauf me rassurer. Les personnes au pouvoir nous font courir à notre perte, mais de
toute façon, peu importe qui sera au pouvoir, on n’échappera pas à Klaus Schwaß. En tout
cas dans l’Ouest car il a l’air d’avoir très peu d’influence sur des pays comme la Russie, la
Chine ou le Japon. La phrase « vous ne posséderez rien, et vous serez heureux » me terrorise
comme aucune autre phrase. Klaus Schwaß, c’est l’homme qui veut faire en sorte de
détruire le concept de propriété privée, tout comme Karl Marx. Mais cette fois-ci, cela risque
de s’appliquer à toute l’Europe et même les Etats-Unis. Donc, soit je déménage, soit je fais
en sorte de faire partie des 1% financièrement, et je compte faire les deux. Ma mission avant
mes 30 ans est de fuir la technocratie imaginée par le World Economic Forum.
Je compte donc déménager dans un pays de l’Est, sur lequel Klaus Schwaß a bien
moins d’influence, et faire partie des 1% financièrement. Le pays en question c’est le Japon,
puisqu’en même temps je vais pouvoir accomplir un rêve d’enfant. Il y a deux conditions à ce
changement de vie. Le premier, c’est le fait de pouvoir payer ce déménagement. En effet,
prendre ce genre de décision va me coûter très cher. Il faut donc que je devienne déjà le plus
indépendant financièrement possible. En 5 ans seulement, la musique peut énormément
m’aider à ça. Mais pour réussir, il faut que je reste très constant, et que je prenne ça
réellement au sérieux. J’ai plusieurs objectifs, et si je les accomplis, alors il n’y a pas de
question à se poser : j’aurai largement assez d’argent pour pouvoir vivre dans un pays qui va
me dépayser. La deuxième condition, c’est simplement de savoir parler japonais. C’est
quelque chose que j’ai déjà entamé mais contrairement à la musique, je n’ai pas assez
d’expérience pour savoir si je peux rester constant. Je compte le rester, c’est une évidence,
mais je me demande aussi si 5 ans me permettront de pouvoir parler couramment japonais
pour pouvoir commencer à vivre là-bas. Je penche sur la possibilité que oui, c’est possible.
Passer 1h par jour à apprendre le japonais, effectuer des exercices d’immersion et
apprendre du vocabulaire, c’est 365 heures par an, et 1825 heures en 5 ans. D’autant plus
qu’une seule heure sera le minimum à faire chaque jour. Si c’est possible, je dois alors me
promettre de rester constant là-dessus.
Mais alors, comment vais-je apprendre le japonais ? Les bases sont facilement
accessibles sur Internet, n’importe qui peut commencer à apprendre les bases d’une langue
grâce au nombre d’informations infini qu’on trouve sur Internet. Mais lorsqu’on commence
à approfondir le sujet, cela deviendra bien plus compliqué. Apprendre le vocabulaire se fait
facilement avec Anki. Mais 6000 mots, même si ça parait beaucoup, ce n’est pas assez pour
parler couramment le japonais. Le nombre de sujets que je vais aborder chaque jour lorsque
je vivrai là-bas sera inimaginable, alors je dois apprendre tout le vocabulaire d’un maximum
de sujets. Après réflexion, j’arrive à la conclusion que c’est possible si je fais comme si je
vivais comme un Japonais. Effectuer des exercices d’immersion est sûrement le meilleur
moyen d’apprendre un maximum de mots possibles. Cela arrivera plus tard, mais je compte
tout de même commencer assez tôt. Une fois que j’aurai une bonne base, je commencerai à
de plus en plus consommer des médias japonais (comme jouer à Pokémon en Japonais,
comme je le fais déjà pour retenir les Kanas).
Les étapes que je me donne donc pour apprendre la langue sont celles-ci : tout
d’abord, je veux retenir tous les Kanas et faire en sorte que je les lise systématiquement afin
de me mettre à l’aise pour la suite. Cela me permettra aussi de construire l’habitude
d’apprendre chaque jour au minimum une heure. Je commence déjà à être familier avec les
Hiragana, et je connais enfin la majorité des Katakana. L’habitude se construit petit à petit
(j’aurais honnêtement horreur de rater une séance de japonais). C’est donc pour cette raison
que je m’intéresse à la deuxième étape : commencer à faire de l’immersion de mon niveau
dans des jeux qui vont me faire pratiquer ma lecture et écriture des Kanas. Aussi, je dois
commencer à retenir les Kanji de mon niveau pendant la phase numéro 2. J’ai l’impression
d’avancer très vite, comme ces étapes sont assez courtes. Mais la quête sera longue,
apprendre une nouvelle langue par soi-même ça va demander des efforts, de la discipline et
du temps. Afin de retenir les Kanji de mon niveau, il faudra que je pratique beaucoup avec
Anki mais aussi en utilisant des feuilles doubles, où je compte écrire le Kanji case par case
jusqu’à ce que mon cerveau retienne la mémoire de mouvement. En ce qui concerne la
troisième phase : ce sera sans doute la plus longue. Apprendre le plus de Kanji et de
vocabulaire possible, grâce à Anki. Les écrire sera sans doute moins « écologique » mais je
devrai le faire. Je vais également devoir pratiquer en consommant des médias japonais, pour
entraîner ma compréhension orale. Enfin, la dernière phase qui sera celle qui va durer toute
ma vie : entrainer ma compréhension orale, écrite, expression orale et écrite, uniquement
en pratiquant. En effet, je serai arrivé à un niveau où Anki ne me sera plus d’une grande
utilité. Faire du « sentence mining » donnera sa seule utilité à Anki, et pourtant je ne sais pas
encore si ceci sera utile. Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir. Ce moyen, c’est de
commencer maintenant à apprendre et rester constant jusqu’à ce que j’arrive à ce niveau.

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