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L’argent n’est pas le problème,

c’est vous !
Titre original : Money isn’t the problem, you are.
Publié pour la première fois aux États-Unis par Access Consciousness Publishing
Company.
www.AccessConciousnessPublishing.com
© Gary M. Douglas et Dr Dain Heer 2013.
© Le Courrier du Livre, 2017, pour la traduction française.
Traduit de l’anglais par Kalinka Poullain-Jacobs
et Véronique Benitah.
Conception de la couverture : Katarina Wallentin.
ISBN : 978-2-7029-1828-9
Tous droits de reproduction, traduction ou adaptation réservés pour tous pays.

www.editions-tredaniel.com
info@guytredaniel.fr
www.facebook.com/editions.tredaniel

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stockée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme que ce
soit ou par quelque système électronique que ce soit, mécanique, photocopie,
enregistrement ou quoi que ce soit d’autre sans l’autorisation écrite préalable de
l’éditeur.

Les auteurs et l’éditeur de ce livre ne revendiquent ni ne garantissent aucun résultat


physique, mental, émotionnel, spirituel ou financier. Les informations présentées
dans ce livre ne peuvent en aucun cas remplacer les conseils médicaux ou
professionnels.
SOMMAIRE

Introduction
1
L’ARGENT, L’ARGENT, L’ARGENT
2
QUELQUES OUTILS TRÈS SYMPAS
3
AYEZ LA VISION DE CE QUE VOUS AIMERIEZ
QUE VOTRE TRAVAIL SOIT
4
QUE FAIRE
AVEC LES PERSONNES DIFFICILES ?
5
DONNER ET RECEVOIR
6
CÉLÉBREZ VOTRE ABONDANCE
Note aux lecteurs
Glossaire
Chez le même éditeur
À propos des auteurs
À propos d’Access Consciousness®
INTRODUCTION

Ce livre est écrit pour les personnes qui sont constamment en


difficulté avec l’argent, soit parce qu’elles en dépensent trop,
soit parce qu’elles n’en ont pas assez, ou parce qu’elles en ont
trop.
Je suis Gary Douglas, fondateur d’Access Consciousness©, une
méthode de transformation énergétique qui propose aux gens
des outils dont ils peuvent se servir pour se libérer de leurs
limites et incapacités, créant ainsi d’extraordinaires et
merveilleuses nouvelles possibilités pour eux-mêmes.
Dans ce livre, mon ami et collaborateur Dain Heer et moi-même
partageons des procédés, des outils et des points de vue sur
l’argent que vous pouvez utiliser pour changer la façon dont il
circule dans votre vie.
Ce livre est basé sur notre séminaire Access, sur l’argent, que
nous avons animé dans de nombreuses villes aux États-Unis, au
Costa Rica, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Nous avons
commencé à  proposer ce séminaire parce que nous nous
sommes rendu compte que beaucoup de gens essayaient de
trouver une solution à ce qu’ils pensaient être leurs problèmes
d’argent.
J’ai eu moi-même maintes fois ce que l’on appelle des
« problèmes d’argent » et j’ai assisté à tellement de séminaires
sur le sujet que l’idée de faire encore une autre classe me
donnait la nausée. Finalement, aucune de ces classes n’a jamais
changé quoi que ce soit sur la façon dont j’approchais les
choses. J’avais toujours les mêmes «  problèmes d’argent  » une
fois que j’avais fini ces séminaires.
Les choses ont vraiment commencé à  changer quand Access
s’est développé et que j’ai découvert de nouveaux points de vue
qui pouvaient être utilisés pour créer une relation différente
à l’argent. Dans ce livre, Dain et moi vous offrons ces points de
vue  –  et la philosophie qui les accompagne  –, ainsi que des
outils et des techniques que vous pouvez utiliser pour
appréhender votre situation financière quelle qu’elle soit.

GARY DOUGLAS
Santa Barbara
1
L’ARGENT, L’ARGENT,
L’ARGENT

AVEZ-VOUS UN PROBLÈME D’ARGENT ?


Dain et moi avons un ami qui voulait gagner beaucoup
d’argent.
Il a dit : « J’ai un problème d’argent. »
Je lui ai dit : « Non, tu n’en as pas. »
Il a dit : « Si, j’en ai un. »
Je lui ai dit : « Non, tu n’en as pas. »
Finalement il a demandé : « Que veux-tu dire par là ? »
Je lui ai dit : « Tu n’as pas un problème d’argent ; tu n’es juste
pas prêt à recevoir. »
Il a dit : « Ce n’est pas vrai. »
J’ai dit : « Si c’est vrai. Je vais te prouver que l’argent n’est pas
ton problème. Je te donnerai un million de dollars hors taxes si
tu retournes dans l’état et la situation où tu étais avant que tu
ne commences Access et que tu y restes. »
Il a dit : « Absolument hors de question ! »
Ce n’est pas l’argent. Ce n’est jamais l’argent. Il s’agit de ce que
vous êtes prêt à recevoir. Si vous êtes prêt à recevoir la liberté
de la vie, l’argent n’a alors aucune valeur pour vous. La plupart
des gens pensent que l’argent est la solution, mais il ne l’est pas.

L’ARGENT N’EST JAMAIS LA SOLUTION


L’argent n’est jamais la solution parce que l’argent n’est jamais
le problème. Si vous essayez d’utiliser l’argent comme une
solution, tout ce que vous créerez est un autre problème
à résoudre avec l’argent que vous avez ou n’avez pas.

L’argent va-t-il résoudre votre problème ?


Pensez-y un instant. L’argent va-t-il résoudre votre problème  ?
Ou bien est-ce vous  ? C’est Vous. Comment  ? C’est en
revendiquant et en possédant la vérité de « qui vous êtes » que
vous allez résoudre ce qui vous semble être un problème
d’argent. Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Il y a plusieurs années, j’étais dans l’immobilier. Je gagnais plus
de 100  000  dollars par  an et ma femme également. Tout allait
bien pour nous. Nous étions sexy. Nous étions cool. Nous étions
bien vus des gens riches. Nous étions invités dans les coins les
plus huppés de la ville pour des fêtes et événements. Nous
fréquentions l’élite sociale. C’était génial.
Et puis mon business est tombé en chute libre. Mon salaire est
passé de 100  000  à 4  000  dollars par  an. Bien sûr, le fait que
nous ayons à rembourser 5 000 dollars par mois pour l’emprunt
immobilier de notre maison ne facilitait pas la situation ; ni les
traites pour notre voiture qui avoisinaient les 1 500 dollars par
mois  ; ni que nos enfants soient dans des écoles privées à
15 000 dollars par an chacun.
Nous avons rempli tous les formulaires de banqueroute
possibles et imaginables alors que nous traversions l’épreuve
de perdre tout ce que nous possédions. Plus aucun de nos amis
des lieux les plus huppés de la ville ne voulait sortir avec nous.
Surprenant  ? Devinez quel est le préjudice, partout dans le
monde, que l’on ne vous pardonnera pas  ? Le fait de ne pas
avoir d’argent. Si vous en avez énormément, peu importe votre
race, votre couleur, vos croyances, votre religion ou le niveau
de votre folie. Vous êtes bien considéré. Je dis toujours aux
gens  : «  Soyez aussi loufoque que vous l’êtes réellement, mais
soyez riche – afin d’être perçu comme étant excentrique plutôt
que fou à lier. »
Nous sommes arrivés à un point où nous n’avions plus d’argent
du tout. Nos enfants ont dû quitter leurs écoles privées. Nous
avons perdu nos voitures, notre maison, tout ce que nous
possédions. Je suis allé travailler pour d’autres sociétés et j’ai
détesté cela. Plus rien ne marchait pour moi jusqu’à ce que je
reconnaisse enfin que le seul choix que j’avais était de faire ce
truc fou et bizarre que nous appelons Access. Et dès que j’ai pris
cette direction, tout s’est mis à  fonctionner à  nouveau.
Intéressant non ?
Tant que vous n’êtes pas prêt à  revendiquer, à  posséder et
à  être tout ce que vous êtes, l’être totalement extravagant et
merveilleux que vous êtes  –  tant que cette possibilité vous fait
réagir, vous donne envie de résister ou de fuir, vous allez vous
ruiner à  tous les niveaux jusqu’à ce que vous n’ayez plus le
choix.
Êtes-vous prêt à  lâcher le point de vue du non-choix et
à  commencer à  reconnaître que le chemin pour créer tout ce
que vous voulez, c’est d’être aussi dingue et farfelu que vous
l’êtes en réalité ? Arrêtez de prétendre que vous êtes faible, nul
et inintéressant.
Les gens se disent : « Si j’étais riche et si j’avais tout l’argent que
je voulais, j’arrêterais de faire ce que je fais et je vivrais une vie
différente. » Mais ce n’est pas comme cela que cela marche.
Des études ont démontré que, lorsque les gens gagnent au loto,
après un  an ou deux, ils se retrouvent exactement au même
point sur le plan financier qu’avant d’avoir touché le gros lot.
Bien que plus élevé, ils ont le même niveau de dettes, le même
niveau de limitations et rencontrent les mêmes problèmes
financiers qu’avant de gagner. Il s’avère que l’argent n’est
jamais la solution.
Mais si vous faites ce qui est vrai pour vous, gagner au loto ne
fera pas de différences notables. En fait, cela vous donnera
simplement l’opportunité de réaliser des choses encore plus
formidables que celles que vous savez déjà créer.

Le problème,
c’est votre difficulté à vous recevoir,
VOUS. Vous êtes la solution
Le vrai «  problème d’argent  », c’est que vous n’êtes pas prêt
à vous recevoir, Vous, dans votre vie. La plus grande chose que
vous n’êtes pas prêt à  recevoir, c’est combien vous êtes
réellement et incroyablement formidable. L’argent n’est pas le
problème. Le problème est de recevoir et vous êtes la solution.
Lorsque vous commencez à  recevoir combien vous êtes
réellement et incroyablement formidable, tout dans votre vie
commence à  changer, y  compris l’argent. Si vous êtes prêt
à recevoir combien vous êtes formidable et à laisser les autres
le voir, l’univers vous donnera alors ce qui vous revient
réellement. Vous commencerez à  créer ce que vous désirez
réellement dans votre vie lorsque vous serez prêt à  vous
percevoir et à  vous recevoir différemment. C’est par là que
vous devez commencer.

Alors, que faudrait-il pour que j’atterrisse dans


ma vie ?
À ce stade, vous devenez complètement frustré chaque fois que
l’on vous dit que vous êtes génial et formidable. Ok. Vous le
savez, et pourtant, vous n’avez jamais réussi à accomplir ce que
vous désirez. Il est même possible que cela vous énerve et que
vous vous demandiez : «  Bon. Alors ? Que faudrait-il pour que
j’atterrisse dans ma vie ? »
C’est une question que vous devez poser, parce que l’univers
vous donnera une réponse si vous êtes prêt à  la poser et
à écouter la réponse.
Continuez à lire, s’il vous plaît. Au fil des pages de ce livre, vous
trouverez des outils, des techniques et des informations qui
vont vous aider pour que cela apparaisse dans votre propre vie.
Nous espérons que vous les utiliserez pour commencer à créer
la vie que vous aimeriez avoir.
VOULEZ-VOUS DE L’ARGENT ?
Contrairement à  tout ce que l’on a  pu vous dire, l’état
d’abondance est l’état naturel sur la planète Terre. Si  vous
regardez autour de vous lorsque vous êtes dans la nature, vous
verrez qu’il n’existe aucun lieu qui ne soit pas dans l’abondance
et l’expansion totale – tant que les hommes ne font pas de leur
mieux pour les détruire. Il n’existe aucun endroit qui ne
regorge pas de plantes, d’animaux, d’oiseaux ou d’insectes.
Même dans les régions désertiques, il y a une vie inimaginable.
Si vous arrêtez d’utiliser une route, même goudronnée, très
rapidement des fissures vont apparaître, des mauvaises herbes
commenceront à pousser, la route sera totalement recouverte et
disparaîtra en un rien de temps. L’univers est incroyablement
abondant et c’est seulement là où les hommes mettent du
ciment que nous arrêtons de faire l’expérience de l’abondance
de la nature. La désolation et la pauvreté n’existent que là où
les hommes posent leurs pieds.
La pauvreté en tant qu’état de conscience est ce qui nous
empêche de percevoir et d’expérimenter la constance de
l’abondance naturelle des choses. Se percevoir comme pauvre
ne permet pas de voir les choses telles qu’elles sont vraiment ;
c’est un état d’esprit que nous créons. C’est à  partir de là que
nous fonctionnons lorsque nous nous disons  : «  Je n’ai pas
assez. Je n’ai jamais assez. Quoi qu’il arrive, je n’aurai jamais
assez. » Il existe des milliers de variations sur ce thème : « J’ai
juste assez pour survivre. Je n’ai pas besoin de plus que ce
montant d’argent-là pour y arriver. »
C’est le point de vue que le manque est plus réel que
l’abondance. C’est l’idée qu’il est plus noble d’être frappé par la
pauvreté que d’être riche. Certaines personnes pensent même
qu’être pauvre est moralement supérieur. Ils sont fiers d’être
pauvres. Dain raconte comment les gens dans sa famille avaient
l’habitude de dire  : «  Nous au moins, nous avons une famille
formidable et nous sommes heureux. Ces gens riches ne le sont
pas. » Il raconte comment, après avoir vérifié autour de lui, il se
disait : « Vous croyez que ces gens riches sont plus malheureux
que vous ? Je ne le crois pas ! »
Les gens qui sont dans un état de conscience de pauvreté en
sont souvent très fiers. Ou bien ils pensent qu’ils ne peuvent se
sentir à l’aise qu’avec les gens qui sont du même niveau social
et économique qu’eux, ceux qui sont aussi pauvres qu’eux : « Je
ne pourrais pas me sentir à  l’aise avec des gens riches, parce
que les gens riches sont différents, vous savez.  » Ok. Observez
la catégorie dans laquelle vous venez juste de vous mettre
quand vous pensez cela !
Le sentiment de pauvreté n’est pas un état d’esprit que seuls les
«  pauvres » ont. Les gens riches en souffrent aussi. Je suis allé
récemment à  une soirée entre milliardaires et c’était comme
s’ils essayaient tous de faire de leur mieux pour rabaisser leurs
jardiniers et autre personnel. «  Oh, c’est tellement difficile de
trouver du bon personnel.  » Non, ce n’est pas difficile  ! C’est
facile de trouver du bon personnel si vous traitez bien les gens.
Même s’ils ont beaucoup d’argent, ils ne sont pas prêts
à recevoir combien quelqu’un peut être formidable. Ils pensent
qu’ils doivent contrôler leurs employés et les payer le moins
possible. L’état de conscience de pauvreté n’a rien à voir avec le
montant d’argent que vous possédez  ; cela concerne la façon
dont vous vous traitez, vous et les autres, ainsi que le niveau
d’abondance que vous êtes prêt à voir dans le monde.
L’utilisation du verbe « vouloir » est une composante essentielle
de l’état de pauvreté. Savez-vous ce que le verbe «  vouloir  »
veut dire  ? «  Manquer de  »  ! Chaque fois que vous dites «  je
veux », vous dites « je manque de ». Si vous dites « je veux plus
d’argent  », vous allez en manquer de plus en plus. Si vous
commencez à  prêter attention à  vos pensées et à  vos paroles,
vous verrez exactement comment vous créez l’abondance – ou
le manque – dans votre vie.
Recherchez «  vouloir  » dans le dictionnaire anglais  –  «  to
want  ». Il est possible que vous ayez à  trouver un vieux
dictionnaire datant d’avant 1946 qui comporte des définitions
correctes des mots anglais. Ensuite, les définitions ont
commencé à  changer afin de refléter l’usage commun. Si vous
cherchez le verbe vouloir  –  «  to want  »  –  dans un dictionnaire
anglais publié avant 1946, vous verrez qu’il y a de nombreuses
définitions signifiant «  manquer de  » et une seule seulement
stipulant «  désirer  ». «  Désirer  » signifie «  chercher quelque
chose qui sera disponible dans le futur  ». Même avec cette
définition, vous avez un problème.
Écoutez parler ceux qui sont réellement dans l’abondance  ; le
verbe «  vouloir  » ne fait pas partie de leur vocabulaire. Ils ne
connaissent pas ce mot. Ils ne savent pas que «  vouloir  » fait
partie de la vie. Pour eux, il s’agit « d’avoir », « d’obtenir », « d’y
aller » et « de laisser venir ».
Il existe un vieux proverbe américain qui dit : « Ne gâchez pas,
ne voulez pas.  » Ne gâchez pas, ne manquez pas. On ne peut
«  gâcher  » que lorsque l’on croit que l’on peut manquer. Dans
l’abondance, on ne peut pas « gâcher ». Si vous reconnaissez le
fait que le verbe «  vouloir  » veut dire «  manquer de  » et que
vous vous écoutez, vous verrez que vous n’arrêtez pas de
l’utiliser. Posez-vous la question  : «  Que faudrait-il pour que le
verbe “vouloir” sorte de mon vocabulaire  ?  » Au lieu de créer
à partir de « je veux de l’argent », autorisez-vous à créer à partir
de « je ne veux pas d’argent » ; parce que, chaque fois que vous
dites «  je veux de l’argent  », ce que vous dites en fait est «  je
manque d’argent » – et c’est exactement ce qui va arriver dans
votre vie.
Essayez ceci : dites « je ne veux pas d’argent » dix fois de suite.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Je ne veux pas d’argent.
Qu’est-ce que cela vous fait  ? Dire «  je ne veux pas d’argent  »
vous rend-il plus léger ou plus lourd ? « Plus léger » entraînant
une sensation d’expansion et de possibilités ainsi qu’une
sensation de plus d’espace (peut-être avez-vous même souri ou
ri aux éclats). « Plus lourd » s’accompagnant d’une sensation de
contraction, de pesanteur et de possibilités réduites.
Si vous êtes comme la plupart des gens, dire «  je ne veux pas
d’argent  » vous a  rendu plus léger. Pourquoi  ? Parce que la
vérité rend toujours plus léger et qu’un mensonge rend plus
lourd. La vérité est que vous ne manquez pas d’argent ; le dire
montre que vous êtes prêt à accueillir cela dans votre vie. Vous
pouvez créer le fait de recevoir dans votre vie en le disant dix
fois tous les matins. Quand ceux qui vous entourent affirment
« je veux de l’argent », vous pourrez sourire en connaissance de
cause et penser intérieurement « je ne veux pas d’argent ! ».

ÊTES-VOUS SOUCIEUX PAR RAPPORT


À L’ARGENT ?
Vous arrive-t-il d’être inquiet à  l’idée de ne pas avoir assez
d’argent  ? Quand y  avez-vous pensé pour la dernière fois  ?
Connectez-vous avec cette sensation. Vous l’avez  ? Ok, rendez
cette sensation infinie. Rendez cette sensation plus grande que
l’univers. Pas éternelle, mais infinie. Imaginez que vous mettiez
le curseur d’une gigantesque pompe à  air au c ur de votre
anxiété et que vous souffliez dedans pour l’agrandir, au-delà de
l’univers  –  ne vous préoccupez pas de comment vous
y  prendre  –, c’est simplement une prise de conscience et, en
général, elle arrive dès que vous vous apprêtez à le faire.
Qu’arrive-t-il à  votre anxiété autour de l’argent quand vous la
rendez infinie  ? Devient-elle plus grande et plus consistante  ?
Devient-elle plus réelle  ? Ou bien s’évapore-t-elle jusqu’à
disparaître  ? Si elle disparaît, ce que nous soupçonnons, c’est
qu’il s’agit certainement d’un mensonge. L’anxiété peut vous
sembler réelle, mais, en vérité, elle ne l’est pas.
Maintenant, pensez à quelqu’un qui vous est cher. Rendez cette
sensation infinie et plus grande que l’univers. Devient-elle plus
grande et plus consistante  ? Devient-elle plus réelle  ? Ou bien
s’évapore-t-elle jusqu’à disparaître  ? N’est-ce pas intéressant  ?
Lorsque vous pensez combien vous aimez un être cher et que
vous rendez cette sensation infinie, vous réalisez qu’elle est
plus grande que vous ne vous l’avouez à  vous-même. Si vous
étiez prêt à  admettre combien vous aimez cette personne et si
vous étiez réellement prêt à vous aimer vous-même à ce point,
combien votre capacité à  recevoir augmenterait-elle à  votre
avis ?
Lorsque vous prenez l’amour que vous avez et le rendez infini,
il devient plus grand et plus présent. Il occupe plus d’espace
que celui qu’occupait l’anxiété. Vous réalisez que vous aimez
plus que vous ne l’admettez. Vous vous dites peut-être  : «  Oui,
oui, bien sûr que j’aime.  » Mais quand vous vous autorisez
à  accueillir cette sensation et que vous percevez son intensité,
vous découvrez combien vous aimez vraiment. C’est comme si
vous aviez peur d’aimer à ce point.

Imaginez avoir beaucoup d’argent


Maintenant, imaginez avoir beaucoup d’argent. Ressentez la
sensation. Rendez-la infinie, plus grande que l’univers. Devient-
elle plus dense  ? Moins  ? Et quand vous pensez ne pas avoir
d’argent, et que vous vous dites : « Oh, je suis fauché, je ne peux
pas faire ça  »,  que se passe-t-il quand vous rendez cette
sensation ou anxiété infinie, plus grande que l’univers  ? Elle
disparaît.

Pouvez-vous créer de la vérité


à partir d’un mensonge ?
N’est-ce pas intéressant  ? Nous avons tendance à  gober des
mensonges tels que «  je n’ai pas du tout d’argent  », et ensuite
à  tenter de créer nos vies sur cette base. Si vous essayez de
créer à  partir d’un mensonge, croyez-vous vraiment que cela
générera quelque chose de vrai par la suite ? Non. Si vous vous
mentez à  vous-même ou adoptez des points de vue qui sont
erronés, vous créez des limitations qui vous empêchent de
développer ce qui est possible avec l’argent.
De temps en temps, Dain raconte des histoires sur certains
membres de sa famille qui se considéraient chanceux lorsqu’ils
avaient assez d’argent pour s’acheter de quoi manger. Ses
grands-parents avaient grandi durant la crise de 1929 et avaient
fait l’expérience de ne rien avoir à  manger. Leur point de vue
était qu’ils avaient réussi s’ils avaient assez d’argent pour
manger. Dain adopta ce point de vue comme étant une vérité et
le conserva jusqu’à ce qu’il commence Access. Il avait adopté
l’idée que réussir équivalait à  avoir assez d’argent pour
s’acheter de quoi manger. Lorsqu’il a  commencé Access, il
a réalisé : « Attendez une seconde ! Mais ce n’est pas vrai ! »
Peu de temps après qu’il a  commencé Access et accédé à  de
nouvelles possibilités, nous nous trouvions dans une voiture en
roulant vers San Francisco où nous allions animer un séminaire
Access. Nous devions y  passer 3  jours et Dain acheta
10 sandwichs à la confiture et au beurre de cacahuète, 3 boîtes
de barres énergétiques Granola et 1  kilo de mélange de fruits
secs. Comme il n’avait pas d’argent, il pensait que c’était ce qu’il
allait manger durant notre séjour là-bas.
Alors que nous conduisions, j’ai commencé à  manger du
chewing-gum  ; je l’ai mis dans ma bouche et, après l’avoir
mâché pendant environ 10  minutes, je l’ai jeté et puis j’en ai
pris un nouveau. Je l’ai mâché pendant une dizaine de minutes,
puis je l’ai jeté et j’en ai pris un nouveau. Je l’ai mâché pendant
une vingtaine de minutes, puis je l’ai jeté et j’en ai pris un
nouveau. Dain ne disait rien mais se contractait chaque fois que
je mettais un nouveau chewing-gum dans ma bouche.
Il a fini par me demander : « Pourquoi tu fais ça ? »
J’ai dit : « Faire quoi ? »
Il a dit : « Mastiquer des chewing-gums les uns après les autres
comme ça. »
J’ai dit  : «  Parce que j’aime uniquement le goût qu’ils ont au
début ! Après, ça m’ennuie. »
Dain vient d’une famille dans laquelle on mâche son chewing-
gum pendant un jour et demi. Il n’avait jamais considéré la
possibilité de faire quelque chose d’aussi extravagant avec un
paquet de chewing-gums à un dollar. Il n’avait jamais imaginé
pour lui un niveau de richesse différent de ce qu’il avait connu.
Cela ne fonctionnait pas dans son paradigme de « ne pas avoir
assez ». Sa réaction fut : « Attends une seconde ! On peut faire
ça ? »
La plupart d’entre nous adoptons ce genre de mensonges et de
limitations lorsque nous grandissons. «  Voilà ce qu’est le
succès », ou : « Voilà ce que je peux ou ne peux pas avoir. » Dans
le cas de Dain, le mensonge était que «  l’abondance consistait
à  être capable de se nourrir  ». C’était le point de vue de sa
famille et celui qu’il avait adopté. Est-ce cela, l’abondance  ?
Bien sûr que non. Quand il a  réalisé qu’il tentait de créer sa
réalité financière autour d’un mensonge, de nouvelles
possibilités se sont ouvertes à lui.
Au lieu de vous rendre dingue autour de l’argent – ce qui, entre
parenthèses, est quelque chose que nous savons tous très bien
faire –, au lieu d’être anxieux par rapport à l’argent ou de vivre
d’une façon très précaire, commencez à  réaliser que vos
anxiétés, vos peurs et vos croyances vis-à-vis de l’argent ne sont
pas vraies. Quand vous le réaliserez, vous cesserez d’y croire et
de créer votre vie en vous basant sur quelque chose qui n’est ni
réel ni vrai.

RENDEZ-LE PLUS GRAND


QUE L’UNIVERS
Utilisez cet exercice pour vérifier la vérité d’un problème.
Lorsque vous rendez une sensation plus grande que l’univers,
ce qui est vrai devient plus consistant – cela devient plus réel, et
ça prend plus d’espace –, tandis que ce qui est faux se dissipe et
disparaît. Changez ce qui se passe concernant l’argent dans
votre vie avec cet outil très simple – et créez à partir de ce qui
est vrai pour vous.

JE N’EN AI PAS LES MOYENS


Vous êtes-vous jamais dit : « Je n’en ai pas les moyens » ? Il y a
des années, je travaillais dans un magasin d’antiquaires  ; je
réarrangeais les meubles pour eux. Ils m’employaient parce
que, chaque fois que je réorganisais leur boutique, ils vendaient
des choses qu’ils avaient en stock depuis deux  ans. Toutes les
deux semaines, ils me demandaient de venir réarranger les
meubles.
Je gagnais 37,50  dollars de l’heure, ce qui était bien payé
à l’époque. Je faisais cela en même temps que toutes les autres
choses que je pouvais trouver pour subvenir aux besoins de ma
femme et de mes enfants. Les propriétaires de la boutique
étaient si contents de mon travail qu’ils m’ont dit  : «  Tu sais
quoi  ? Choisis ce que tu veux dans la boutique et nous te le
ferons à prix coûtant. Nous te proposons même de le payer en
plusieurs fois et tu pourras le ramener chez toi dès que tu
l’auras réglé en totalité. Juste continue à travailler pour nous. »
Ce n’était pas une boutique d’antiquités bas de gamme. C’était
une boutique dans laquelle on pouvait trouver des ensembles
de meubles pour chambre à  coucher à 20  000  dollars. Ils
avaient des bagues en diamant pour 35 000 dollars. Je regardais
tout cela et je me demandais : « Mais qui peut bien être capable
de s’offrir tout cela  ?  » Après qu’ils m’ont fait leur offre, j’ai
regardé partout dans la boutique et j’ai réalisé que je pouvais
tout m’offrir.

C’EST CE QUE NOUS PENSONS


NE PAS POUVOIR AVOIR
QUI A DE LA VALEUR
Une fois que j’ai réalisé que je pouvais m’offrir tout ce que je
voulais  –  même si cela allait me prendre un certain temps
jusqu’à ce que je puisse le ramener à  la maison  –, j’ai réalisé
que rien de tout cela n’était important à  mes yeux. Cela ne
m’intéressait plus. C’est ce que nous pensons ne pas pouvoir
nous offrir ou ce que nous pensons ne pas pouvoir avoir qui
a  de la valeur. Cela a  de la valeur non pas parce que cela en
a réellement, mais parce que nous ne pouvons pas l’avoir. Nous
rendons la rareté importante. Donc, chaque fois que vous dites
« je ne peux pas me l’offrir », vous dites en fait «  je ne le vaux
pas  ». «  Je ne peux pas me l’offrir  » veut dire «  je ne peux pas
l’avoir ». Combien de fois avez-vous décidé que vous ne pouviez
pas vous offrir quelque chose et vous vous êtes rabattu sur une
autre chose qui était moins bien que ce que vous auriez voulu
avoir  ? Vous pouvez tout vous offrir. Pratiquement tous les
magasins du monde peuvent vous proposer des achats en
livraison différée.
Dain et moi sommes allés récemment chez un prêteur sur gage.
Ils avaient une pancarte disant : « Achats en livraison différée ».
L’idée étant que vous pouviez aller dans ce magasin  –  et ils
avaient des choses là-dedans allant jusqu’à 20  000  dollars  –  et
acheter ce que vous vouliez en livraison différée. Avec des
paiements échelonnés, vous pouviez avoir tout ce que vous
vouliez dans le magasin. Mais la question est  : le désirez-vous
vraiment ?

Qu’aimerais-je vraiment avoir ?


Faites cet exercice tout seul. Allez dans un magasin et baladez-
vous en vous disant : « Ok. Je peux avoir tout ce que je veux ici.
Qu’aimerais-je vraiment avoir ? » Vous allez regarder les choses
et vous dire : « Ça non. Ça non. Ça, c’est pas mal. Ça aussi. » Et
vous sortirez du magasin en vous disant : « Vous savez quoi ? Il
n’y a rien là-dedans que j’aimerais vraiment avoir. »

J’aurai cela dans ma vie


Si vous trouvez quelque chose que vous aimeriez vraiment
avoir, dites-vous : « J’aurai cela dans ma vie », et vous sortez du
magasin sans regarder le prix sur l’étiquette. Pourquoi ne pas
regarder le prix  ? Parce que, si vous le faites, vous créez une
limitation par rapport à ce que cela va vous coûter et comment
vous allez pouvoir vous l’offrir. Si vous ne regardez pas le prix
sur l’étiquette et que vous vous contentez de dire « j’aurai cela
dans ma vie  », vous pouvez créer une opportunité pour que
l’univers puisse vous le faire tomber dans vos mains d’une
façon que vous n’auriez jamais cru être possible, à un prix que
vous êtes prêt à payer.
Récemment, ma fille m’a dit : « J’aimerais un portefeuille Gucci,
Papa. Ils coûtent 250 dollars. » J’ai dit : « Ok. Voyons ce qui peut
se passer. »
Trois semaines plus tard, je m’arrête sans raison dans un vide-
greniers et je trouve un portefeuille Gucci à  vendre. Il coûtait
3  dollars. J’ai pensé que c’était un faux et je l’ai ramené à  la
maison. En fait, c’était un vrai.

SI L’ARGENT N’ÉTAIT PAS UN PROBLÈME,


QUE CHOISIRIEZ-VOUS ?
Quand vous achetez quelque chose, vous pouvez éliminer la
sensation de « besoin », ainsi que la sensation de « ne pas avoir
d’argent  » en vous posant la question suivante  : «  Si l’argent
n’était pas un problème, qu’est-ce que je choisirais  ?  » La
plupart d’entre nous établissons nos choix en fonction de ce que
nous pensons avoir besoin et que nous ne pouvons pas avoir.
Lorsque vous vous demandez  : «  Si l’argent n’était pas un
problème, qu’est-ce que je choisirais ? », cela vous permet de ne
pas utiliser l’argent comme principal facteur de choix.
Dain est allé acheter une imprimante. Il a  regardé plusieurs
modèles et je lui ai demandé  : «  Si l’argent n’était pas un
problème, que choisirais-tu ? »
Sa première pensée fut : « Oh, je choisirais la plus grosse ! » Elle
valait 500 dollars, ce qui était un peu au-dessus de ses moyens –
 mais il pensait que c’était celle qu’il choisirait si l’argent n’était
pas un problème. Mais ensuite, alors qu’il regardait les autres
modèles, il trouva une autre imprimante qui faisait
pratiquement tout ce que celle à 500  dollars faisait. Elle valait
150  dollars. Il dit  : «  Oh, si l’argent n’était pas un problème, je
choisirais l’imprimante à 150  dollars.  » Une fois qu’il s’est
débarrassé de « j’ai besoin de ceci mais je ne peux pas l’avoir »,
il a  réalisé qu’il pouvait avoir exactement ce qu’il voulait à  un
bien meilleur prix.
Comme Dain, la plupart d’entre nous estimons que, si l’argent
n’était pas un problème, nous achèterions le meilleur article et
le plus cher. Quand vous supprimez le problème de l’argent,
vous réalisez  : «  En fait, je ne veux pas vraiment le meilleur
article du magasin. » Parfois, le « meilleur » n’est pas vraiment
ce dont vous avez besoin. Pour 150  dollars, vous avez
exactement ce que vous vouliez au départ.
Au lieu de supposer qu’en ayant ce que l’on appelle le
« meilleur » vous feriez plus, vous auriez plus et vous créeriez
plus, vous pouvez utiliser cette question pour mieux percevoir
votre perspective personnelle. Elle vous permettra de réaliser la
vraie valeur des choses –  pour vous. Elle vous sortira du point
de vue « je ne peux pas avoir ceci parce que »…
Si vous utilisiez comme seul critère votre choix personnel, que
choisiriez-vous  ? Vous choisiriez le meilleur pour vous, en
fonction du contexte qui vous pousse à acheter quelque chose.
Il peut aussi arriver que, après vous être demandé : « Si l’argent
n’était pas un problème, qu’est-ce que je choisirais  ?  », vous
décidiez d’acquérir la chose la plus chère – non pas en utilisant
l’argent comme critère de choix, mais à  partir de ce qui est le
mieux pour vous.
ÊTES-VOUS PRÊT
À PAYER DES IMPÔTS ?
Certaines personnes résistent au fait de payer des impôts. Elles
ont décidé qu’elles ne veulent plus jamais en payer et sont
prêtes à  tout pour ça. Mais c’est une mauvaise décision, parce
qu’ainsi elles limitent l’argent qu’elles sont prêtes à recevoir.
Pour pouvoir «  avoir  », vous devez être prêt à  tout recevoir,
même les impôts. Si vous n’êtes pas prêt à  payer des impôts,
vous n’êtes pas prêt non plus à  recevoir de revenus.
Personnellement, j’aimerais en payer plus. Souhaiter payer des
montants d’impôts faramineux veut dire que vous pourrez
recevoir des montants d’argent aussi faramineux.
Nous avons travaillé avec quelqu’un qui avait rejoint un groupe
anti-impôts défendant le fait qu’il était illégal de collecter des
impôts. Selon leur point de vue, le centre des impôts américain
est une société privée à qui l’on a demandé de collecter l’impôt
mais, ceci n’étant pas prévu dans la Constitution, ils considèrent
que c’est une société illégale.
Après qu’il nous en a informés, j’ai dit : « Ok. Je vais vous dire
quelque chose sur votre revenu. Je parie que, depuis que vous
avez rejoint ce groupe, votre revenu a été divisé par deux. »
Le type a dit : « Waouh, comment le savez-vous ? »
J’ai dit  : «  Parce que vous essayez de vous cacher du
gouvernement. Lorsque vous essayez de vous cacher, cela
signifie que vous ne vous autorisez pas à  recevoir. C’est
impossible de rester caché tout en augmentant l’argent que
vous gagnez. »
Cachez-vous une partie de votre vie  ? Toutes les choses que
vous essayez de planquer en rapport avec les impôts, taxes et
tout ce genre de choses, allez-vous détruire et décréer toutes ces
décisions –  revendiquer et partir du principe que vous pouvez
payer n’importe quel impôt que vous choisissez ? La meilleure
défense est toujours d’être offensivement riche.

ENDETTEMENT
VERSUS ANCIENNES DÉPENSES
Parfois, les gens me parlent d’endettement et me demandent ce
que cela signifie. Avez-vous remarqué que le mot anglais debt
(«  dette  » en français) sonne comme death (qui veut dire
« mort » en français) ? Saviez-vous que le mot anglais mortgage
(«  hypothèque  » en français) vient du mot «  mort  » et que son
sens original était dead pledge (en français «  redevable jusqu’à
la mort  »). En d’autres termes, cela signifie «  je vais travailler
pour cette maison jusqu’à ma mort  », ce que font d’ailleurs la
plupart des gens.
Lorsque vous avez des dettes, au lieu de vous considérer
comme étant «  débiteur  »  –  et nous avons tous vécu des vies
avec des prisons pour débiteurs, où nous allions lorsque nous
devions de l’argent  –, considérez que ce que vous remboursez
représente en fait d’«  anciennes dépenses  ». Ce sont
d’«  anciennes dépenses  » que vous remboursez, pas des
« dettes ».
Si vous fonctionnez à  partir du point de vue qu’il s’agit
d’«  anciennes dépenses  » plutôt que de «  dettes  », vous
commencerez à  nettoyer tout cela. Chaque fois que vous
prononcez le mot « dettes », vous activez toutes les mémoires de
toutes les vies durant lesquelles vous êtes allé à la prison pour
débiteurs. Libérez-vous des dettes.

LE CRÉDIT
Si vous avez un crédit, alors vous avez le droit de vous endetter,
n’est-ce pas formidable ? Avez-vous travaillé afin d’être solvable
et accéder ainsi à  une plus grande capacité d’endettement  ?
C’est comme cela que ça marche. Si vous n’êtes pas solvable,
vous ne pouvez pas vous endetter. Être solvable signifie avoir le
droit de devoir plus d’argent. C’est sympa, non ?
Nous vous suggérons de changer de perspective par rapport au
crédit. N’essayez pas de créer de la solvabilité pour pouvoir
vous endetter. Cherchez l’abondance de votre valeur en
espèces. Demandez  : «  Comment est-ce que j’augmente le flux
d’argent en espèces ? Quelles sont les possibilités infinies pour
qu’un paquet phénoménal d’argent en espèces arrive dans ma
vie ? »
Certaines personnes me disent : « Ah, je suis très endetté. »
Je dis  : «  Ok, vous êtes très endetté. Combien devriez-vous
gagner en plus par mois pour pouvoir rembourser ? »
Ils me disent  : «  Je n’en ai aucune idée. Mes remboursements
mensuels de carte de crédit sont de 500 dollars. »
Je dis  : «  Super. Cela veut dire que vous aurez fini de
rembourser ces vampires dans 20 ans. »
Est-ce que vous réalisez que, si vous remboursez le plus petit
montant d’argent possible que vous devez sur votre carte de
crédit, chaque dîner à 40 dollars que vous payez par carte finira
par vous coûter 200  dollars  ? Pas étonnant que les banques
aiment nous faire payer chaque petite transaction  ! C’est bien
de faire payer, non  ? Ne pensez-vous pas qu’il est temps de
dépasser cela ? Ce qui est bien, c’est de gagner de l’argent ! C’est
ça qui est bien.
Êtes-vous plus intéressé par les cartes de crédit ou par gagner
de l’argent ?
Je vois parfois des gens ouvrir des portefeuilles remplis de
cartes de crédit. Je leur demande  : «  Mais pourquoi avez-vous
besoin de cela ? »
Ils me disent  : «  Eh bien, cela me permet de beaucoup
m’endetter. Regardez toutes les choses que je peux m’acheter. »
Je leur dis : « Vous ne pouvez rien acheter du tout. Vous n’avez
pas d’argent. »
Ils me disent : « C’est vrai, mais je peux m’acheter beaucoup de
choses. »
Je leur dis : « Oui, mais vous n’avez pas d’argent. Vous êtes idiot
ou complètement dingue ? »
Je connais quelqu’un qui a  sorti toutes les cartes de crédit de
son portefeuille afin de «  ne pas porter sa dette sur lui ». C’est
une très bonne idée. Ensuite, il a  dit que, lorsqu’il aurait
remboursé toutes ses cartes, il les remettrait, lentement mais
sûrement, une par une dans son portefeuille – espérons qu’il ne
sera pas suffisamment insensé pour décider de faire cela.
Si vous pouvez commencer à vivre à partir d’argent en espèces
et de l’argent qui afflue dans votre vie, vous commencerez
à  vous développer. Penser «  Oh mon dieu, je n’ai plus
d’argent  !  » n’est qu’un point de vue. «  Je n’ai plus d’argent, il
faut que j’utilise ma carte de crédit » est un point de vue qui a,
en lui-même, le pouvoir de vous emprisonner, parce que c’est
un mensonge.
Abandonnez vos cartes de crédit. Trouvez une autre façon de
fonctionner. Créez de l’argent. Ne créez pas du crédit et
l’endettement qui s’ensuit. Les outils qui suivent vont vous
aider.

UNE DÎME À VOTRE PROPRE ÉGLISE


Une dîme est un dixième du revenu donné à une église ou à une
uvre de bienfaisance. Croyez-vous qu’il soit bon de donner une
dîme à l’église ? Et si vous donniez une dîme à l’église que vous
êtes vous-même ? Seriez-vous prêt à faire cela ?
Voilà comment ça marche  : vous prenez 10  % de tout l’argent
qui arrive dans votre vie et vous le mettez de côté. Mettez-le
dans un compte épargne. Mettez-le à la banque. Mettez-le sous
votre matelas. L’endroit où vous le mettez n’a pas d’importance
du moment que vous le mettez de côté. Ne le dépensez pas.
Si vous continuez à  mettre de côté ces 10  %, vous démontrez
à  l’univers que vous désirez avoir de l’argent. Lorsque vous
donnez une dîme à votre propre église, l’univers répond : « Ah,
tu aimes l’argent  ? Ok, nous allons te donner plus d’argent.  »
Peut-être pensez-vous  : «  J’ai déjà du mal à  joindre les deux
bouts, comment pourrais-je mettre 10 % de côté ? » La réponse
est que c’est en le faisant que vous y  arriverez. L’univers
honore tout ce que vous lui demandez. Si vous vous honorez
par une dîme de 10 % de tout ce que vous recevez, l’univers dit :
« Ah, tu veux être honoré avec 10 % ? Voilà plus d’argent pour
que tu puisses t’honorer. »
Payez-vous d’abord vos factures avant de vous honorer  ?
Lorsque vous payez vos factures avant tout, avez-vous
remarqué que leur nombre augmente  ? Pourquoi  ? Vous
honorez vos factures et l’univers dit  : «  Ah, tu aimes les
factures ? Ok, nous allons te donner plus de factures. »
Je ne suis pas en train de vous dire de ne pas payer vos factures.
Je vous demande de vous honorer et, si vous avez parfois
besoin de plus de temps ou de faire un peu différemment, cela
ne pose pas de problème. Si vous commencez par vous honorer
vous d’abord par une dîme de 10 % à l’église que vous êtes, d’ici
6  mois à  un  an, votre situation financière changera. Vous
atteindrez les objectifs financiers que vous vous étiez fixés il y a
un milliard d’années lorsque vous disiez : « Je serai riche quand
j’aurai tel montant d’argent. Et lorsque j’atteindrai tel montant
d’argent, je serai très riche. » Vous ne vous rappelez même pas
de ces décisions, mais lorsque vous atteindrez ces objectifs vous
ferez l’expérience d’une profonde sensation de paix intérieure
et le besoin frénétique d’argent disparaîtra.

Juste 10 %
L’un de mes amis, propriétaire d’une boutique d’antiquités,
empruntait 100 000 dollars tous les 6 mois pour aller en Europe
acheter des antiquités. Pour qu’il puisse recevoir l’argent, la
banque lui prélevait 10 % d’avance. Ce qui veut dire que cela lui
coûtait 10 000 dollars pour emprunter l’argent. Donc il recevait
90  000  dollars mais devait rembourser 100  000  dollars. Et la
banque lui demandait en plus 15 % d’intérêts. Donc, s’il mettait
un an à tout rembourser, combien cela lui coûtait-il ? Quel était
le taux d’intérêt  ? 25  %. Cela lui coûtait 25  000  dollars
d’emprunter 100 000 dollars s’il ne les remboursait pas dans les
6 premiers mois.
Il travaillait sans relâche. Un jour je lui ai dit  : «  Si tu voulais
bien mettre 10 % de côté, en une année, ta situation financière
changerait du tout au tout.  » Il a  commencé à  le faire et, en
6 mois, il avait doublé la taille de sa boutique et allait en Europe
acheter des antiquités avec ses propres 100  000  dollars. Il
doubla son chiffre d’affaires et le chiffre d’affaires de sa femme
passa de 25 000 dollars par an à 1,5 million de dollars par an.
À peu près deux ans plus tard, je suis entré dans sa boutique et,
en voyant ce qui s’y trouvait, je lui ai dit  : «  Tu as utilisé les
10 %, n’est-ce pas ? »
Il m’a dit : « Tu lis dans les pensées ? »
J’ai dit : « Oui, et je peux aussi ressentir l’énergie qu’il y a ici. Tu
veux absolument te débarrasser des choses qui sont ici. Cet
endroit ne donne plus la sensation d’être un lieu où tout ce
qu’on y trouve a beaucoup de valeur. C’est comme si tout était
au rabais. Tu as changé l’énergie de ta boutique et tu espères
réussir comment ? »
Depuis, sa situation est devenue encore pire car il n’a pas
recommencé à mettre de côté les 10 %. Il ne répond pas à mes
coups de fil. Pourquoi  ? Parce qu’il sait que s’il recommençait
à  mettre de côté 10  %, tout se mettrait à  marcher à  nouveau,
mais il ne veut pas le faire. C’est son choix.

Portez de l’argent en espèces sur vous


Si vous avez de l’argent en espèces sur vous et que vous ne le
dépensez pas, cela vous donne la sensation d’être riche. Et plus
d’argent arrivera dans votre vie parce que vous dites à l’univers
que vous êtes dans l’abondance. Décidez du montant d’argent
que vous, en tant que personne riche, aurez toujours en espèces
sur vous. Quel que soit le montant – 500 dollars, 1 000 dollars,
1  500  dollars  –, ayez-le toujours dans votre portefeuille. Il ne
s’agit pas d’avoir une carte de crédit Gold. Cela ne marche pas.
Il s’agit ici de reconnaître votre propre richesse en ayant des
espèces dans votre poche.
Vous pouvez avoir des pièces d’or plutôt que des billets de
banque si vous aimez les pièces d’or. Vous pouvez avoir le
montant en diamants si cela vous chante, du moment que c’est
facile à  transporter. Si j’étais vous, je n’échangerais cependant
pas mes billets de banque contre des pétroliers pleins de
pétrole. Ils peuvent couler.
Lorsque l’on vous demande de mettre 10 % de côté, il ne s’agit
pas d’investir cet argent. Nous voulons que vous soyez comme
Oncle Picsou. Vous souvenez-vous de lui  ? Il était l’oncle
multimilliardaire de Donald Duck. Il adorait l’argent  ! Il
remplissait sa piscine d’argent et plongeait dedans. Voulez-vous
beaucoup d’argent  ? Alors soyez prêt à  en avoir réellement.
Ayez beaucoup d’argent autour de vous.
Ayez ce montant d’argent toujours avec vous. Cela peut faire
partie de vos 10  % si vous le souhaitez. Ayez-le toujours sur
vous et ne le dépensez pas. Quand vous savez que vous avez sur
vous 500 dollars, 1 000 dollars ou 1 500 dollars, vous vous dites :
« Ça roule pour moi ! » Vous marchez la tête haute. Vous savez
que vous pouvez entrer dans n’importe quel magasin et acheter
tout ce qui s’y trouve – mais vous n’en avez pas besoin.

Besoin versus Avidité


Si vous ressentez un besoin, vous allez systématiquement
ressentir de l’avidité à  un moment ou à  un autre, ce qui veut
dire que vous allez essayer de vous agripper à ce que vous avez
comme s’il n’y allait jamais plus en avoir. Lorsque vous sentez
la présence de ce bon gros paquet d’argent dans votre poche et
êtes connecté à  la possibilité que les choses aillent vers
l’expansion, beaucoup de changements peuvent vous arriver,
parce que vous ne fonctionnez pas à partir du point de vue que
vous avez un montant d’argent limité. Vous fonctionnez à partir
du point de vue suivant  : «  J’ai de l’argent dans ma poche. J’ai
1 000 dollars dans un tiroir à la maison. Je joue avec l’argent. Je
le jette sur le lit et je me roule dedans à  poil parce que ça me
fait vraiment du bien ! »
Vous est-il déjà arrivé de regarder votre argent  ? À  quoi
ressemble-t-il ? Quelle est l’effigie sur les billets de 100 dollars ?
Nous le savons parce que nous en avons beaucoup sur nous. Ils
sont beaux. Oui, c’est cela, ils sont beaux et nous les portons sur
nous. Nous aimons tous ces dollars. Ils sont mignons. Si vous
changiez d’avis et pensiez que l’argent est mignon et que vous
adoriez son look, peut-être pourriez-vous le recevoir avec plus
de facilité.
2
QUELQUES OUTILS TRÈS
SYMPAS

DE L’EFFORT À L’INSPIRATION
Dans Access, nous ne cherchons pas seulement à  être à  la
pointe. Nous cherchons à  être à  la pointe «  créative  », parce
que, si vous êtes constamment en train de créer votre vie, vous
la développez.
Dans cette partie, nous vous offrons quelques questions,
techniques et outils qui vont vous donner l’opportunité d’aller
de l’effort à l’inspiration dans la façon dont vous allez créer la
vie que vous souhaitez avoir. Mais si vous voulez que votre vie
change vraiment, il faut les utiliser.
Ces outils sont les plus simples et les plus dynamiques que vous
puissiez imaginer, mais 90  % des gens avec qui nous les
partageons ne les utilisent pas. Il est possible que vous aussi
refusiez de les utiliser. Si vous êtes accro à  l’inconscience
à  propos de l’argent, vous ne ferez pas ce qu’il faut pour
changer votre vie. Vous lirez ce livre et direz  : «  J’ai tellement
dépensé pour ce livre sur l’argent et rien n’a changé. Cela
n’aura servi à rien. »
Cela ne sert effectivement à rien si vous ne vous en servez pas.
Mais si vous êtes déterminé à changer votre vie et à créer une
réalité différente autour de l’argent  –  et tout le reste  –, nous
vous invitons à utiliser ces outils.

VIVEZ DANS LA QUESTION


L’univers est un espace infini qui a  des réponses à  l’infini.
Quand vous posez une question illimitée, l’univers vous
donnera une réponse. Mais ce que nous faisons en général est
que nous posons des questions limitées comme  : «  Comment
puis-je aller de A à B ? » Lorsque nous faisons cela, notre mental
se met au travail et essaie de trouver une réponse : fais ça, ça et
ça.
Quand vous essayez de comprendre comment vous pourriez
réaliser quelque chose, vous cherchez une réponse au lieu
d’être dans la question. N’essayez pas de comprendre comment.
Vous vous limitez lorsque vous faites cela. Votre mental est
dangereux. Il ne peut définir que ce que vous savez déjà. Il ne
peut être indéfini et illimité. Chaque fois que vous avez une
réponse, cette réponse sera la somme totale de ce qui peut
surgir dans votre vie. Mais, quand vous vivez dans la question,
une infinité de possibilités sont disponibles. Essayez les
questions suivantes et voyez ce qui se passe.

Que faudrait-il pour que… arrive ?


Lorsque vous vivez dans la question, vous créez une Invitation.
Quand vous demandez : « Que faudrait-il pour que… arrive ? »,
l’univers vous offre des opportunités pour que cela se produise.
Vous vous sentez coincé dans votre vie et vous pensez : « C’est
soit ceci – soit cela. Je peux faire ceci – je ne peux faire cela. Je
peux être ceci  –  je ne peux être cela. La seule façon dont je
pourrais faire… c’est que Joe me prête 5  000  dollars. Je ne
pourrais jamais m’offrir… j’ai juste assez d’argent pour…  » Ce
sont des points de vue limités. Adoptez un point de vue illimité
en vous posant la question  : «  Que faudrait-il pour que…
arrive ? »
Récemment, j’ai retiré un peu d’argent de mon compte épargne
car je n’en avais apparemment plus assez. Je me suis dit : « Zut !
Pourquoi je n’ai pas assez d’argent ? Je ne comprends pas ! Que
faudrait-il pour que plus d’argent arrive  ? C’est ridicule de ne
pas avoir assez d’argent. Que faudrait-il pour en avoir ? »
Le lendemain, j’ai sorti d’un placard une mallette que je n’avais
pas utilisée depuis 3 mois et il y avait dedans 1 600 dollars que
j’avais placés là pour je ne sais plus quelle raison. Deux jours
après, Dain et moi nous sommes envolés pour la Floride et,
lorsque nous sommes arrivés, notre amie Jill a  donné à  Dain
une enveloppe et lui a dit : « C’était avec la machine de carte de
crédit. »
Dain lui a demandé : « Qu’est-ce que c’est ? »
Elle lui a dit : « Des chèques qui n’ont jamais été encaissés d’une
classe que Gary et toi avez faite. »
Il y avait pour 2 000 dollars de chèques dans l’enveloppe !
Le même jour, j’ai reçu un appel d’une femme dont la carte de
crédit n’avait pas été débitée pour 1 800 dollars de services – et
un jour plus tard, j’ai trouvé un chèque de 500 dollars dans un
tiroir où je l’avais laissé.
Tout cela équivalait aux 6 000 dollars que j’avais retirés de mon
compte épargne. Je me suis dit  : «  Humm. En fait je ne
manquais pas d’argent, je n’ai juste pas bien regardé. »
Le plus drôle est que cela continue. Aujourd’hui, une femme
m’a appelé et m’a dit  : «  Je n’ai pas été débitée pour la classe
que j’ai faite avec vous il y a quelques mois. Je vous envoie un
chèque. »
J’ai dit  : «  Super  ! Comment ça devient encore mieux que
cela ? »
Il faut que vous posiez une question pour que l’univers vous
donne une réponse. Il faut que vous demandiez. Il ne s’agit pas
de dire «  je veux plus d’argent  ». Tout ce que vous faites en
disant cela est de dire «  je n’ai pas d’argent  »  –  et ce n’est pas
une question. Posez toujours une question  : «  Que faudrait-il
pour que… arrive ? »

Qu’est-ce qui est juste ici


que je ne saisis pas ?
Une autre question formidable est : « Qu’est-ce qui est juste ici
que je ne saisis pas  ?  » Y  a-t-il des aspects de votre vie dans
lesquels vous ne pensez avoir qu’un choix ou deux  –  soit ceci,
soit cela ? Pensez-vous que vous deviez choisir l’une ou l’autre
des facettes d’une même pièce plutôt que de vous connecter à la
capacité infinie de tout accueillir ? Vous percevez-vous comme
une petite poussière dans l’univers qui se dit : « Qu’est-ce qui ne
va pas chez moi ? »
Qu’est-ce que cela vous amène de fonctionner ainsi ? Cela vous
met dans ce qui est limité. Vous ne pouvez pas devenir l’être
infini que vous êtes et vous éliminez les possibilités de
changement. Au lieu de vous demander : « Qu’est-ce qui cloche
chez moi  ?  », demandez-vous  : «  Qu’est-ce qui est juste dans
cette situation que je ne saisis pas ? »
Quand Dain et moi avons commencé à  travailler ensemble, il
habitait avec mon ex-femme et moi. Après quelque temps, il
a  trouvé un endroit très bien pour lui et je l’ai aidé
à déménager. Alors que nous portions le dernier de ses cartons,
la propriétaire a  débarqué, folle de rage. Elle a  dit des choses
telles que : « Vous ne pouvez pas emménager ici. Sortez ! Je n’ai
jamais autorisé ceci. Vous ne pouvez pas avoir cet
appartement. »
Dain a  pâli et s’est demandé  : «  Qu’est-ce qui cloche chez moi
qui fait que cela ne marche pas  ?  » Je lui ai dit  : «  Mauvaise
question, mon vieux. Qu’est-ce qui est juste dans cette situation
que tu ne saisis pas ? »
Il s’est avéré que la propriétaire de ce lieu  –  et qui y  vivait  –
 était complètement folle et parlait sans cesse. Au lieu d’habiter
là, il s’est trouvé un deux-pièces beaucoup mieux que cet
endroit. Situé dans une belle partie de la ville, il bénéficiait
d’une vue sur un parc, dans lequel il pouvait même travailler
(sans avoir à louer un cabinet en plus).
Tout s’est passé beaucoup mieux qu’il ne l’avait imaginé, parce
qu’il était prêt à poser la question : « Qu’est-ce qui est juste dans
cette situation que je ne saisis pas ? »
Vous, en tant qu’être, ne ratez jamais rien  –  vous ne le faites
pas, tout simplement. Mais il est possible qu’il y  ait quelque
chose dans une situation que vous ne compreniez pas.
Comment découvrir ce dont il s’agit ? En demandant : « Qu’est-
ce qui est juste dans cette situation que je ne saisis pas ? » Pour
quoi que ce soit, posez une question. Cette question va activer
une prise de conscience, ainsi que la capacité illimitée de
percevoir et voir. Utilisez cette question pour révéler des
possibilités de changement dans votre vie.

Comment est-ce que ça devient


encore mieux que cela ?
Voici une question à  utiliser quotidiennement. Quand vous
l’utilisez dans le cadre d’une situation difficile, vous recevez de
la clarté pour changer les choses. Quand vous l’utilisez quand
tout va bien, des tas de choses intéressantes peuvent arriver.
À New York, une femme est sortie d’une classe Access et
a trouvé une pièce de 10 centimes devant l’ascenseur. Elle a dit :
«  Comment ça devient encore mieux que cela  ?  » et l’a mise
dans sa poche. Un peu plus tard, alors qu’elle marchait dans la
rue, elle a vu par terre un billet de 10 dollars. Elle l’a mis dans
sa poche et a  dit  : «  Comment ça devient encore mieux que
cela  ?  » Elle allait prendre le métro puis a  finalement décidé
d’appeler un taxi qui l’a déposée devant son immeuble. Alors
qu’elle sortait du taxi, elle vit quelque chose briller dans le
caniveau. Elle s’est penchée pour l’attraper et a  sorti un
bracelet en diamants. C’est alors qu’elle fit l’erreur de se dire :
« Cela ne peut pas devenir mieux que cela. » Dès que vous dites
cela, tout s’arrête. Qui sait, peut-être serait-elle maintenant la
propriétaire de l’Empire State Building.
Je ne vous promets pas que vous allez changer des centimes en
diamants, mais vous ne savez jamais ce qui peut arriver.
Continuez simplement à  poser la question  : «  Comment ça
devient encore mieux que cela ? »

PERCEVOIR, SAVOIR,
ÊTRE ET RECEVOIR
Voulez-vous savoir comment améliorer votre travail, votre
situation financière, votre business ou votre relation  ? Dans
tous les domaines de votre vie qui ne fonctionnent pas pour
vous, il y  a quelque chose que vous ne percevez pas, ne savez
pas, n’êtes pas ou ne recevez pas.
Pourquoi disons-nous cela  ? Parce que nous savons que vous
êtes un être infini. En tant que tel, vous avez la capacité infinie
de percevoir, savoir, être et recevoir. Cela signifie que, pour
créer votre vie comme la limitation qu’elle est devenue, il doit
y avoir des choses que vous n’êtes pas prêt à percevoir, savoir,
être ou recevoir.
Dites la phrase suivante 30 fois par jour pendant 3 jours : « Que
puis-je percevoir, savoir, être et recevoir que je refuse, n’ose
pas, ne dois jamais et dois aussi percevoir, savoir, être et
recevoir qui me permettrait l’aisance et la clarté totale
avec…  ?  » Ou bien, vous pouvez utiliser la version simplifiée  :
« Que dois-je percevoir, savoir être et recevoir qui me
permettrait de… ? »
Vous pouvez mettre ce que vous voulez dans les pointillés. Cette
question déverrouille les endroits de votre vie dans lesquels
vous ne vous montrez pas et n’arrivez pas à  faire ce que vous
voulez.
Si vous faites ceci 30 fois par jour pendant 3 jours, quelque part
entre le 3e  et le 4e  jour, vous allez commencer à  regarder les
choses d’une façon inspirée. Vous allez vous dire tout à  coup  :
« Mais comment n’y ai-je pas pensé plus tôt ? » Vous ne pouviez
pas y penser plus tôt parce que vous refusiez ou n’osiez pas ; ou
bien vous pensiez que vous ne deviez jamais percevoir ou
recevoir quelque chose  ; ou vous pensiez que vous aviez
à percevoir ou recevoir quelque chose d’autre avant d’y arriver.
Cette question très simple déverrouillera vos limitations : « Que
puis-je percevoir, savoir, être et recevoir que je refuse, n’ose
pas, ne dois jamais et dois aussi percevoir, savoir, être et
recevoir qui me permettrait l’aisance et la clarté totale
avec…  ?  » Trente fois par jour. Cela commencera à  changer
n’importe quelle partie de votre vie qui ne fonctionne pas
comme vous l’aimeriez.

VOUS AVEZ 10 SECONDES


POUR VIVRE LE RESTE DE VOTRE VIE
Vous avez 10  secondes pour vivre le reste de votre vie. Le
monde est rempli de lions, de tigres, d’ours et de serpents
vénéneux. Ils vont vous manger. Vous avez 10  secondes.
Qu’allez-vous choisir ?
Si vous faites tout dans votre vie à  partir de segments de
10 secondes, vous réaliserez que vous ne pouvez pas prendre de
mauvaises décisions. Si vous êtes en colère pendant
10 secondes et que vous la lâchez, vous ne ferez pas de mauvais
choix. Si vous aimez pendant 10  secondes, vous pouvez aimer
qui vous voulez pendant ce laps de temps, peu importe qui
c’est. Vous pouvez haïr quelqu’un pendant 10  secondes. Vous
pouvez divorcer de votre époux pendant 10  secondes. Et vous
pouvez l’aimer à nouveau durant les 10 secondes suivantes.
Si vous vivez à partir de segments de 10 secondes, vous créerez
le fait d’être dans l’instant présent. La plupart des gens ne
vivent pas dans l’instant présent et cherchent toujours à  créer
un plan ou un système pour que le futur arrive exactement
comme ils le souhaitent. Mais il n’y a qu’un endroit où l’on peut
vivre  : ici et maintenant. Tout le reste vous tue. Vous passez
à côté de votre propre vie.
Les gens demandent  : «  Comment faites-vous pour faire du
business en segments de 10  secondes  ?  » En 10  secondes, vous
pouvez décider si vous souhaitez parler avec cette personne ou
pas. Vous pouvez savoir si elle est disponible ou pas. Vous
pouvez savoir. Les segments de 10  secondes vous forcent
à arrêter de penser et à entrer dans le savoir.
En 10  secondes, vous pouvez commencer à  casser le
conditionnement qui vous amène à vouloir tout comprendre et
tout planifier à  l’avance. Vous pouvez apprendre à  choisir et
à être présent. Vous ne pouvez pas juger en 10 secondes parce
que c’est là et puis c’est parti. Nous prolongeons l’agonie de
notre vie en nous jugeant nous-mêmes et en cherchant
à  résoudre ce que nous avons jugé. Et si vous vous disiez
simplement  : «  Eh bien, j’ai fait cela pendant 10  secondes. Et
maintenant, qu’est-ce que je voudrais choisir ? »
Lorsque vous pensez avoir mal agi, pendant combien de temps
vous punissez-vous  ? Pendant combien de temps cela vous
obsède-t-il ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Des années ?
Si vous vivez par incréments de 10  secondes, vous ne pouvez
pas faire cela. Bien sûr, vous ne vous rappelez de rien non plus.
Mais ça, c’est une bonne nouvelle.
Si vous pratiquez l’art de choisir votre vie par segments de
10  secondes, vous commencerez à  créer des choix et des
opportunités pour recevoir de l’argent. La plupart d’entre nous
créent par obligation. Nous disons : « Il faut que je fasse ça, ça et
ça. » Mais désirons-nous vraiment faire ces choses ? En général
non, mais nous continuons à  les choisir. Pourquoi  ? Parce que
nous pensons que nous devons le faire. Nous pensons que nous
sommes obligés de le faire car, si nous ne le faisons pas,
personne ne nous paiera. Nous adoptons l’idée que tout le
monde est plus important que nous. Si vous aviez 10  secondes
pour choisir le reste de votre vie, que choisiriez-vous ?
Choisiriez-vous la pauvreté ? C’est juste un choix, ni stupide ni
dingue. Lorsque vous vivez par segments de 10 secondes, vous
avez la possibilité de choisir encore et encore. Vous n’avez pas
à rester coincé dans la pauvreté.
Vous avez 10  secondes, que choisissez-vous ? La richesse  ? Ok.
Ces 10  secondes sont passées. Vous avez 10  secondes pour
choisir le reste de votre vie, que choisissez-vous  ? Le rire  ? La
joie ? La conscience ?
DÉTRUISEZ ET DÉCRÉEZ VOTRE VIE
Une des choses que vous pourriez faire est de commencer
chaque jour comme si c’était un nouveau jour. Cela veut dire
que tous les matins vous créez votre vie en détruisant et
décréant tout ce que vous étiez hier. Si vous avez une société,
vous la détruisez et la décréez tous les matins. Si vous détruisez
et décréez votre situation financière tous les matins, vous
commencerez à créer plus d’argent. Vous créeriez aujourd’hui.
Cela fait partie de vivre par segments de 10 secondes. Lorsque
vous vivez dans l’instant présent, vous n’essayez pas de prouver
que votre décision prise dans le passé était la bonne  ; vous
créerez votre vie constamment, moment par moment.
Nous avons tendance à  penser  : «  Ok. J’ai créé ce magnifique
“tas de merde” là-bas et je ne veux pas le détruire. Je vais juste
l’ignorer et marcher par ici et créer quelque chose d’autre. » Le
« tas de merde » est toujours là et, pendant que vous l’ignorez, il
sent de plus en plus fort jusqu’à ce que l’odeur soit tellement
forte que vous ne pouvez plus l’ignorer et que vous devez
l’affronter.

Détruisez et décréez vos relations


Si vous détruisez et décréez les relations que vous avez tous les
jours, vous les créerez fraîchement tous les jours. Cela vous
permet de rester à  la pointe créative des choses. Nous avons
travaillé avec un couple marié depuis 26  ans. Le jour
anniversaire de leurs 27 ans de mariage, au lieu d’une nouvelle
cérémonie, ils ont décidé de totalement détruire et décréer leur
relation. Depuis, ils n’ont pas arrêté de le faire et ils disent que
le sexe devient de mieux en mieux – et qu’ils le font de plus en
plus.
Leur fille de 17  ans leur dit  : «  Pourriez-vous arrêter de vous
comporter comme deux adolescents en chaleur  ? Vous êtes
dégoûtants. Vous voulez tout le temps faire l’amour.  » Et ceci,
après avoir été mariés pendant 27  ans  ! C’est ce qui se passe
lorsque vous détruisez et décréez tout ce que vous avez créé,
vous pouvez créer quelque chose de totalement nouveau.
Quand j’ai décidé de détruire et de décréer ma relation avec
mes enfants, quelque chose de très intéressant et surprenant
s’est passé. Mon plus jeune fils était toujours en retard. Vous
pouviez être sûr qu’il allait être en retard d’environ 30 minutes
à une heure, quelle que soit l’heure du rendez-vous. Trois jours
après que j’ai détruit et décréé ma relation avec lui, il m’appelle
et me dit  : «  Papa, on peut prendre le petit-déjeuner
ensemble ? »
Je lui ai dit : « Bien sûr mon fils. À quel moment ? »
Il a dit : « Dans environ 20 minutes. »
J’ai dit : « Ok. »
J’étais avec Dain et je lui ai dit  : «  Nous avons au moins
45 minutes. »
Et nous nous sommes occupés pendant 45 minutes.
Lorsque nous sommes arrivés à  l’endroit où nous allions
manger, mon fils était déjà là, tapant du pied de la même façon
que je le faisais quand il était en retard. Il a dit : « Mais où étiez-
vous ? Cela fait 20 minutes que je vous attends ! »
J’ai pensé  : «  Mon dieu  ! Des extraterrestres l’ont enlevé au
milieu de la nuit  ! Ce n’est pas mon fils  ! Il est toujours en
retard ! »
Il a  toujours été à  l’heure depuis. C’est franchement bizarre. Il
a  arrêté d’être en retard après que j’ai détruit et décréé ma
relation avec lui.
Détruire et décréer ne veut pas dire que vous devez détruire
physiquement quelque chose. Cela ne veut pas dire que vous
devez arrêter la relation. Ce que vous détruisez et décréez est
«  tout ce que vous avez décidé  », et cela vous permet ainsi
d’avoir une plus grande clarté par rapport à ce qui est possible.
Vous détruisez et décréez vos décisions, vos jugements, vos
obligations, vos contrariétés, vos manipulations, vos
projections, vos attentes et toutes les choses pour lesquelles
vous avez défini la façon dont elles allaient se produire dans le
futur.

Comment faites-vous cela ?


Comment le faites-vous ? Vous dites : « Tout ce que j’étais hier,
je le détruis et le décrée maintenant. » Vous pouvez détruire et
décréer tout ce que vous voulez. Vous pouvez dire  : «  Tout ce
que ma relation était hier (ou mon business, ou ma situation
financière), je le détruis et le décrée maintenant. »

Quoi d’autre est possible ?


Vous rappelez-vous comment c’était lorsque vous étiez enfant ?
Est-ce que vous commenciez chaque journée en pensant à tout
ce que vous étiez obligé de faire ? Ou bien vouliez-vous jouer et
vous amuser  ? Si vous détruisez et décréez votre vie tous les
jours, vous pouvez sortir de votre lit tous les matins avec la
question  : «  Ok  ! Quelles sortes de possibilités puis-je créer
aujourd’hui ? » ; ou : « Quoi d’autre est possible ? » Si vous faites
cela, vous créerez une réalité totalement différente. Vous
créerez l’enthousiasme de la jeunesse, parce que vous ne serez
plus celui que vous étiez hier.

Qui suis-je aujourd’hui et quelles grandioses


et glorieuses aventures vais-je vivre ?
Après avoir détruit et décréé votre vie, voici une autre question
que vous pouvez utiliser  : «  Qui suis-je aujourd’hui et quelles
grandioses et glorieuses aventures vais-je vivre ? »
Si vous détruisez et décréez hier, vous pouvez commencer
à créer votre vie comme une aventure au lieu d’une obligation.

VÉRITÉS ET MENSONGES
La vérité vous fait toujours vous sentir plus léger. Un mensonge
vous fait toujours vous sentir plus lourd.
Si quelque chose vous fait sentir lourd, c’est que c’est un
mensonge pour vous – que ce soit un mensonge pour les autres
ou pas. Ne donnez jamais votre pouvoir aux autres en vous
disant qu’ils en savent plus que vous. Vous êtes la source.
Chaque fois que votre attention se coince sur quelque chose,
cela signifie que vous avez une vérité avec un mensonge qui lui
est attaché. Demandez : « Quelle partie de cela est vraie, quelle
partie est un mensonge dit ou non dit ? »

Quelle partie est vraie ?


La plupart des mensonges qui figent notre attention sont des
mensonges non dits. Vous continuez à  y penser. Si une pensée
revient vers vous sans cesse, demandez  : «  Quelle partie est
vraie ? », et la réponse vous fera vous sentir plus léger.

Quel est le mensonge dit


ou non dit qui y est attaché ?
Ensuite demandez  : «  Quel est le mensonge dit ou non-dit qui
y  est attaché  ?  » Dès que vous repérez le mensonge, tout se
défait. Cela devient une vérité et vous en êtes libéré.
J’avais un ami qui était un guérisseur magique. Il pouvait faire
des miracles rien qu’en vous donnant un massage. Il pouvait
guérir les corps. Il a fait la classe Fondation d’Access et ensuite
il a  dit qu’il ne pouvait pas se payer les classes 2 et 3. Je lui ai
dit  : «  Tu es un très bon ami  : je vais t’offrir les classes car
j’aimerais vraiment que tu les suives. » Il a dit : « Super. » Mais
il n’est pas venu aux classes. Je l’ai appelé plusieurs fois mais il
ne m’a pas répondu.
Après deux semaines, comme la situation me paraissait un peu
bizarre, je suis allé au bureau de sa femme, où je l’ai trouvé.
Je lui ai dit  : «  Pouvons-nous faire une petite balade
ensemble ? »
Il a dit : « Ok. »
J’ai dit : « Alors, pourquoi n’es-tu pas venu suivre les classes ? »
Il a dit : « En fait, j’y ai pensé et j’ai réalisé que ma mission sur
Terre était de vendre des vitamines. »
Vendre des vitamines ? Sa mission sur Terre ? J’ai pensé : « Ceci
ne me fait pas me sentir plus léger. Quelle est la vérité ici ? » Je
ne lui ai pas posé de questions mais je me suis demandé : « Tu
viens de refuser une classe de 1 400 dollars qui t’était proposée
gratuitement. Qu’est-ce qui se passe ? » Je suis reparti confus. Je
n’arrêtais pas d’y penser.

La vérité est…
Quelques jours plus tard, je me suis dit : « Attends une seconde !
La vérité est qu’il n’a pas fait la classe. »

Le mensonge dit
J’ai ensuite repéré le mensonge qui l’amenait à dire qu’il voulait
vendre des vitamines.

Le mensonge non dit


Ensuite, j’ai repéré le mensonge non dit à  travers lequel il
affirmait que c’était «  son choix  » de ne pas faire la classe. La
vérité était que « sa femme » ne voulait pas qu’il fasse la classe.
J’ai compris que c’était sa femme qui avait le pouvoir dans sa
famille et qu’elle ne voulait pas qu’il en ait, car elle avait peur
qu’il parte. Il était plus jeune, beau et elle ne croyait pas qu’il
l’aimait pour qui elle était. Elle pensait qu’il restait avec elle
parce qu’elle gagnait plus d’argent et elle avait décidé qu’il était
préférable qu’il n’ait pas de pouvoir.
Dès que j’ai repéré cela, j’ai su ce qui se passait et je n’y ai plus
pensé.
Utilisez ceci lorsque vous avez des pensées qui reviennent sans
arrêt. Demandez-vous : « Quelle partie est vraie ? » La réponse
vous fera vous sentir plus léger. Ensuite, demandez : « Quel est
le mensonge, dit ou non dit, qui y est attaché ? » La plupart du
temps, le mensonge qui vous bloque est celui qui est non dit.
Repérez le mensonge et vous êtes libre.

POINT DE VUE INTÉRESSANT


Lorsque vous fonctionnez à  partir du non-jugement, vous
reconnaissez que vous êtes tout ce qui est et vous ne jugez rien,
incluant vous-même. Il n’y a simplement pas de jugement dans
votre univers. Vous laissez tout être comme c’est.
Lorsque vous êtes dans le laisser-être, vous êtes comme un
rocher dans une rivière. Pensées, idées, croyances, attitudes et
émotions viennent vers vous et vous contournent, et vous
restez le rocher dans la rivière. Tout n’est qu’un point de vue
intéressant.
L’acceptation est différente du laisser-être. Si vous êtes dans
l’acceptation, quand vous êtes dans la rivière, vous vous faites
emporter par le courant des pensées, idées, croyances, attitudes
et émotions qui viennent à  vous. Quand vous êtes dans
l’acceptation, soit vous vous alignez et vous êtes d’accord  –
  polarité positive  –, soit vous résistez et réagissez  –  polarité
négative. Dans tous les cas, vous vous laissez emporter par la
rivière.
Si vous êtes dans le laisser-être de ce que je dis, vous pouvez
dire : « C’est un point de vue intéressant. Je me demande s’il y a
de la vérité là-dedans  ?  » Vous allez dans la question au lieu
d’aller dans la réaction. Quand vous résistez et réagissez, ou
quand vous vous alignez et êtes d’accord avec un point de vue,
vous créez des limitations. L’approche illimitée est  : «  Point de
vue intéressant*. »
Comment cela marche-t-il dans la vie de tous les jours  ? Vous
marchez dans la rue avec un ami et il vous dit : « Je n’ai plus un
sou. » Que faites-vous ?
« Oh mon pauvre ! » C’est l’alignement et l’accord.
« Vraiment ? » C’est la résistance et la réaction. Vous savez qu’il
veut vous emprunter de l’argent.
Point de vue intéressant, c’est : « Ah bon ? »
Est-ce que quelqu’un vous irrite  ? Il ou elle n’est pas le
problème. Le problème, c’est vous. Tant que vous êtes irrité,
vous avez un problème. Enfermez-vous dans les toilettes et
dites (ou pensez) : « Point de vue intéressant que j’ai ce point de
vue  », pour chaque point de vue que vous avez jusqu’à ce que
vous les dépassiez et soyez dans le laisser-être. À ce moment-là,
vous êtes libre.
Cela n’a rien à voir avec comment les autres vous répondent. Il
faut que vous soyez dans le laisser-être par rapport à eux même
si ce sont les pires imbéciles. Vous devez être dans le laisser-
être avec l’autre pour qu’il puisse changer.
Vous n’avez pas à vous aligner avec eux, ni à être d’accord avec
eux ni à les aimer, vous n’avez pas non plus à résister, réagir ou
à les haïr. Rien de tout cela n’est réel. Vous permettez, honorez
et respectez simplement leur point de vue sans l’adopter.
Laisser être ne veut pas dire se laisser faire. Il s’agit simplement
d’être ce qui est.
Le plus difficile est le laisser-être par rapport à soi-même. Nous
avons tendance à  nous juger constamment. Nous nous
réduisons en essayant d’être un bon parent, un bon partenaire
ou un autre bon quelque chose et nous n’arrêtons pas de nous
juger. Mais nous pouvons choisir le laisser-être par rapport
à  nos points de vue. Nous pouvons dire  : «  J’avais ce point de
vue. Intéressant. J’ai fait cela. Intéressant. »
Lorsque vous êtes dans le laisser-être, tout devient un point de
vue intéressant. Vous n’avez ni à l’accepter ni à y résister. C’est,
tout simplement. La vie devient de plus en plus facile.

TOUT DE LA VIE ME VIENT


AVEC AISANCE, JOIE ET GLOIRE
Notre mantra dans Access est  : «  Tout de la vie me vient avec
aisance, joie et gloire.  » Il ne s’agit pas d’une affirmation pour
recevoir uniquement du positif. Cela inclut le bon, le mauvais et
l’horrible. Nous prenons tout avec aisance, joie et gloire. Rien
de ce que nous vivons n’a besoin d’être douloureux, sanglant ou
un calvaire, bien que ce soit la façon dont la plupart d’entre
nous vivons nos vies. Au lieu de cela, nous pourrions nous
amuser. Et si la raison d’être de la vie était de s’amuser ? Tout
de la vie me vient avec aisance, joie et gloire.
Dites-le 10  fois chaque matin et 10  fois chaque soir  : cela
changera votre vie. Inscrivez-le sur le miroir de votre salle de
bains. Dites à votre partenaire que vous l’avez mis là pour vous
en souvenir. Cela changera la vie de votre partenaire
également, simplement parce qu’il ou elle devra le regarder.

Devinez quoi ? Nous nous marions !


Une femme m’a appelé et m’a dit  : «  J’aimerais que mon petit
ami m’épouse. Comment puis-je réaliser cela ? »
Je lui ai dit : « Ma chère, je suis médium, pas magicien. La seule
chose que je peux vous suggérer est de mettre Tout de la vie me
vient avec aisance, joie et gloire sur le miroir devant lequel il se
rase chaque matin et on verra bien. »
Trois semaines plus tard elle m’appelle et me dit  : «  Devinez
quoi ? Nous nous marions ! »

Grand-mère, c’est quoi ?


Une grand-mère qui fait Access en Nouvelle-Zélande nous
a  raconté que son petit-fils a  vu Tout de la vie me vient avec
aisance, joie et gloire sur le frigidaire et lui a  demandé  :
« Grand-mère, c’est quoi ? Je peux l’utiliser ? » Elle a dit : « Cela
vient d’Access et tu peux l’utiliser – explique juste aux gens d’où
cela vient. »
Le petit-fils  –  qui est manager d’une société de réfrigération  –
 a demandé à ses vendeurs de dire cela 10 fois ensemble chaque
matin et les ventes sont allées de 20 000 dollars à 60 000 dollars
par mois en 8 semaines. Et cela, sans rien changer d’autre.
Le petit-fils a  parlé à  son vendeur le moins performant sur la
façon d’utiliser «  comment ça devient encore mieux que
cela  ?  ». Le vendeur s’est mis à  le dire chaque fois qu’il faisait
une nouvelle vente et celles-ci sont passées de 7  000  dollars à
20 000 dollars par mois.
Ces personnes n’avaient jamais entendu parler d’Access et ne
savaient pas d’où venait cet outil mais elles l’ont « utilisé » – et
ont fait l’expérience de grands changements dans la façon dont
l’argent affluait dans leur vie. Vous pouvez faire de même.

* Concept d’Access Consciousness©.


3
AYEZ LA VISION
DE CE QUE VOUS AIMERIEZ
QUE
VOTRE TRAVAIL SOIT

AIMEZ-VOUS VOTRE TRAVAIL ?


Lorsqu’ils commencent un travail, la plupart des gens pensent
qu’il faut qu’ils acceptent ce que leur employeur leur demande.
Ils se disent que, s’ils sont mal traités par l’employeur, ils
doivent l’accepter. Que c’est comme cela que ça marche. S’ils ne
sont pas contents, ils peuvent partir. La plupart des gens
choisissent de rester dans leur emploi, même s’ils ne l’aiment
pas, parce qu’ils pensent que, s’ils sont assez chanceux d’avoir
un travail, il vaut mieux qu’ils s’y accrochent. Ils risquent de ne
pas en trouver un autre. Vous est-il jamais arrivé de souffrir au
travers de pensées similaires ? « Si j’ai cet emploi, il faudra que
je m’y accroche parce que je risque de ne pas en trouver un
autre. » Ce n’est pas vraiment ça, vivre dans des
possibilités infinies.
Ayez la vision de ce que vous aimeriez
que votre travail soit
Au lieu de prendre un emploi que vous n’aimez pas et
d’accepter des conditions qui vous rendent malheureux, ayez la
vision de ce que vous aimeriez que votre travail soit.
Et par vision, nous voulons dire plus que seulement ce à  quoi
ressemblerait ce travail. C’est la vibration de tous les
composants qui le mènera à  bien. Qu’est-ce que vous aimeriez
ressentir dans ce travail  ? Sur quoi aimeriez-vous travailler  ?
Comment cela arrivera-t-il ?
Il ne s’agit pas juste d’y penser. Il s’agit de le ressentir. Et quand
quelque chose arrive et vous procure cette sensation, allez dans
cette direction. N’allez pas dans la direction des choses qui ne
vous procurent pas cette sensation. N’allez pas dans la direction
des choses qui vous procurent un peu de cette sensation mais
pas totalement. Dès que vous acceptez un travail afin de
survivre, survivre est tout ce que vous aurez. Ne succombez pas
à « il faut que je paie les factures ».
Avant de commencer Access, j’ai dit : « Ok. J’aimerais un travail
dans lequel je voyage au moins deux semaines par mois.
J’aimerais gagner un minimum de 100  000  dollars par  an.
J’aimerais travailler avec des gens vraiment intéressants et ne
jamais m’ennuyer. J’aimerais un travail qui change tout le
temps, qui soit toujours en expansion et qui devienne toujours
plus amusant. Et plus que tout, j’aimerais un travail qui
permette aux gens de devenir plus conscients, notamment en ce
qui concerne ce qu’ils aimeraient créer dans leur vie. »
Voici les choses que je voulais. J’ai mis une boule remplie de
tout cela devant moi et j’ai tiré de l’énergie de toutes les parties
de l’univers en direction de la boule jusqu’à ce que je puisse
sentir qu’elle se remplissait et devenait plus dense ; ensuite, j’ai
laissé partir des filets d’énergie depuis cette boule vers tous les
gens qui potentiellement me cherchaient mais ne le savaient
pas. Chaque fois que j’ai rencontré dans ma vie des choses qui
avaient ces aspects ou cette sensation, je les ai faites, que je
comprenne pourquoi ou pas. J’ai fait beaucoup de choses
différentes, mais chaque chose m’a amené plus près de ce que
je fais aujourd’hui. Tout ce que je ressentais comme étant ce
que j’avais demandé, je le faisais  –  et cela m’amenait à  l’étape
suivante. C’est comme cela que j’en suis arrivé à  Access. La
première chose qui arrive n’est peut-être pas l’étape finale,
mais c’est comme cela que vous choisissez ce qui va vous mener
à votre destination.
Un jour, je suis allé à un endroit où l’on m’a demandé de faire
un massage en canalisant.
J’ai demandé  : «  Qu’est-ce que c’est  ? Faut-il que je garde mes
yeux ouverts  ? Dois-je enlever mes vêtements  ? Faut-il que je
touche votre corps ? Et serai-je payé ? »
Le type a dit : « Je veux juste que vous fassiez une canalisation
pour mon masseur thérapeute. »
J’ai dit : « Oh, Ok. Je peux faire cela. »
Je l’ai fait et j’ai commencé à utiliser les outils qui sont devenus
ceux d’Access. Depuis, Access s’est agrandi par le bouche-à-
oreille. 99  % des gens qui y  viennent en entendent parler par
un ami, puis l’adoptent et l’appliquent. Pourquoi cela grandit-il
comme cela ? Parce que je suis ouvert à ce que cela grandisse,
parce que je suis prêt à tout recevoir et aussi parce que je suis
prêt à sortir de ma zone de confort pour devenir quelque chose
d’autre.

À quoi ressemblerait un travail


qui produirait constamment
de plus en plus d’argent ?
À quoi ressemblerait un travail qui produirait constamment de
plus en plus d’argent  ? Et s’il ne s’agissait pas de survie  ? Et si
vous n’aviez pas besoin de savoir si vous recevrez de l’argent
ou non pour ce travail  ? Et si l’argent n’était pas l’élément
moteur de l’équation ? Et si l’élément moteur de cette équation
était la capacité d’atteindre ce que vous souhaitez réellement
dans votre vie  ? La façon dont vous vous connectez avec les
autres. La façon dont vous les aidez à  atteindre leurs désirs et
objectifs.
Qu’aimeriez-vous réellement accomplir dans votre vie  ? C’est
cela qu’il vous faut visualiser. À  quoi cela ressemblerait-il  ?
Voilà la question que vous devez vous poser. Ne vous demandez
pas : « Comment est-ce que je crée cela ? » Le « comment » crée
le besoin de comprendre et le besoin de comprendre crée une
limitation.

Demandez à l’univers de vous aider


Demandez à l’univers de vous aider. Dites : « Ok. J’aimerais un
travail comme ça, avec ceci et cela. » Commencez à « tirer »** de
l’énergie à partir de cette vision depuis les 4 coins de l’univers,
jusqu’à ce que vous puissiez sentir que l’énergie
correspondante devient plus dense ; ensuite laissez partir de la
boule des filets d’énergie vers tous les gens qui vous cherchent
sans le savoir. Chaque fois que quelque chose vous procure une
sensation identique dans votre vie, foncez.
Tout est possible. Vous êtes un être illimité. Vous avez des
possibilités illimitées. Choisissez ce que vous voulez avoir dans
votre vie.

COMMENT PUIS-JE UTILISER


MES TALENTS ET MES CAPACITÉS POUR
CRÉER DE L’ARGENT ?
Il y a des années de cela, j’avais une société de tapisserie et j’ai
découvert que j’avais un talent qui allait s’avérer être unique…
En regardant le tapis ou les tentures d’un client, je savais
exactement quelles couleurs se marieraient bien ensemble et je
pouvais conserver une image très claire de leur produit dans
ma tête. Six mois plus tard, je tombai sur un tissu exactement
dans les couleurs du tapis de mon client. Je l’appelai et lui dis
que j’avais trouvé exactement le tissu dont il avait besoin et il
me répondit  : «  Formidable. Pouvez-vous le récupérer pour
moi  ? De combien de mètres avons-nous besoin pour notre
fauteuil ? »
Je récupérai le tissu pour eux. Est-ce que je leur fis payer ce
service  ? Non. Pourquoi  ? Parce que je ne reconnaissais pas
cette capacité comme étant spéciale de quelque façon que ce
soit. Je pensais que n’importe qui pouvait faire cela, donc je
n’en voyais pas la valeur monétaire. Lorsque les choses
viennent à  nous avec une telle facilité, nous n’y mettons pas
d’attention particulière. Nous ne sommes pas conscients de la
valeur que cela représente pour les autres.
Quelle est la chose que vous faites avec tant de facilité qu’elle
ne nécessite aucun effort de votre part  ? Qu’est-ce qui est
tellement facile pour vous qui vous amène à penser que tout le
monde peut le faire  ? Bien sûr, la réalité, c’est que personne
d’autre ne sait le faire comme vous. Vous devez commencer
à vous demander : « Ok, quels sont les talents ou capacités que
j’ai  ? Quelles sont les choses que je peux faire si facilement
qu’elles n’ont aucune valeur selon moi ? » C’est cette chose – la
chose que vous faites si facilement, la chose qui n’a aucune
valeur selon vous  –  qui est vraisemblablement le talent que
vous avez et qui a  le plus de valeur. Si vous commencez
à  l’utiliser pour gagner de l’argent, vous aurez un succès
incroyable.
Du temps où je travaillais dans l’immobilier, je connaissais une
femme qui travaillait pour une grande société immobilière. Elle
adorait faire la cuisine. Elle cuisinait des plats incroyables pour
ses amis et faisait les desserts les plus extravagants que vous
ayez jamais goûtés. Chaque fois qu’elle organisait des journées
portes ouvertes pour vendre une maison, elle servait ses
desserts  ; et tous les agents immobiliers de la ville
débarquaient.
Un jour, quelqu’un lui a  dit  : «  Vous êtes une cuisinière hors
pair. Il faut absolument que vous ouvriez une boulangerie-
pâtisserie.  » C’est ce qu’elle a  fait  –  et maintenant elle est
multimillionnaire. Elle n’avait aucune idée de son talent
jusqu’au jour où quelqu’un le lui a  fait remarquer. Elle aimait
simplement faire la cuisine. Jusqu’à ce que quelqu’un lui dise :
«  Ce que vous faites est génial. Vous devriez ouvrir une
boulangerie-pâtisserie.  » Et là, elle a  réalisé. Elle a  arrêté
l’immobilier qui lui faisait gagner environ 100  000  dollars
par an et maintenant elle gagne des millions. Elle fait ce qu’elle
aime faire.

Faites ce que vous aimez faire


Faites ce que vous aimez, pas ce qui vous passionne. Savez-vous
d’où vient le mot «  passion  »  ? Cela vient du mot grec
« souffrance » et de « martyr », en référence à la crucifixion et
souffrance du Christ. C’est ce que veut dire le mot « la passion ».
Si vous souhaitez être cloué sur la Croix, suivez votre passion.
Regardez toujours les définitions originelles des mots que vous
utilisez parce que nous avons tendance à  mal les identifier et
à  mal les interpréter, ce qui fait que nous adoptons des
mensonges sur leur sens. C’est important de connaître la vraie
signification des choses. Les gens vous ont dit pendant des
années : « Suivez votre passion. » Cela a-t-il marché pour vous ?
Non. Il doit bien y  avoir une raison pour laquelle cela n’a pas
marché ; et cela concerne la définition du mot.
Si l’on vous a dit que ceci et cela devraient créer tel résultat et
que cela ne marche pas, regardez la définition de ces mots dans
un vieux dictionnaire. Il est possible que la racine du mot
signifie exactement l’opposé de ce que la personne souhaitait
vous transmettre. Si l’énergie et le mot ne sont pas en phase, il
est mal identifié et mal interprété et ce mot devient mal défini.
Si vous souhaitez gagner de l’argent, faites ce que vous aimez.
Si vous le faites, vous en gagnerez, je vous le garantis  –
  uniquement, bien sûr, si vous êtes prêt à  le recevoir en
contrepartie de l’amour. En d’autres mots, vous devez être prêt
à vous « prostituer ».
Laissons tomber les jugements par rapport aux prostituées.
Détruisez et décréez tous les jugements que vous avez sur le fait
de se prostituer, parce que, en réalité, c’est lorsque nous faisons
quelque chose que nous n’aimons pas que nous nous
prostituons pour de l’argent.

FAITES LE CHOIX
DE DEVENIR MEILLEUR
Nous avons travaillé avec une femme qui avait une petite
société et qui avait décidé de la faire grandir. Elle avait décidé
que cela ne serait plus une petite société. Elle est allée chercher
les agents de relations publiques les plus chers de sa ville pour
promouvoir sa société et a  accédé presque instantanément
à des sociétés clientes bien plus importantes. Elle est passée à la
radio. Elle a même eu un article dans un grand journal.
Quand je lui ai demandé ce qui avait changé, elle a  dit  : «  J’ai
fait un choix. »
J’ai demandé : « Et quel était ce choix ? »
Elle a dit : « J’ai fait le choix de devenir plus grande que je ne le
suis. »
C’est ce que vous devez faire. Vous devez faire le choix de
devenir plus grand que ce que vous avez été prêt à être jusqu’à
maintenant.
Lorsque j’ai commencé à  promouvoir et à  développer Access,
j’ai décidé qu’il fallait que je sois plus scandaleux. Il fallait que
je monte en puissance et devienne plus que je n’étais prêt
à  être. Il fallait que je monte en puissance encore et encore et
que je devienne controversé. Il fallait que je sois prêt à dire des
choses qui allaient secouer le monde des gens d’une façon ou
d’une autre.
Dès que j’ai pris cette décision, mon business a  commencé
à grandir, parce que j’étais prêt à être plus. C’est le choix d’être
plus qui fait grandir votre business. Cela ne veut pas
nécessairement dire que vous devez engager des agents en
relations publiques. Il y a plusieurs façons de le faire.
La chose la plus importante est de prendre une décision  ;
ensuite, les façons de la mener à bien vont se révéler dans votre
vie. C’est lorsque vous n’êtes pas prêt à vous engager à être plus
grand que ce que vous êtes déjà que vous vous coincez au
même endroit où vous l’avez toujours été et le serez toujours.
Je parle de la volonté d’être plus à tous les niveaux. Il faut vous
arrêter de refuser d’être tout ce que vous êtes réellement. Vous
vous êtes bien défini, n’est-ce pas ? Je suis cela – je suis ceci – je
suis cela. Devenir plus signifie que vous devez défier, détruire
et vaincre ces vieilles définitions de vous-même.

Juste pour aujourd’hui,


je serai meilleur que je ne l’étais hier
Tous les matins quand vous vous levez, commencez par
détruire et décréer toutes les définitions que vous avez de vous-
même et dites : « Juste pour aujourd’hui, je serai meilleur que je
ne l’étais hier. »

QUI DEVEZ-VOUS ÊTRE


POUR AVOIR DU SUCCÈS ?
Pensez-vous que vous devez être quelqu’un d’autre pour avoir
du succès ? Un acteur doit devenir quelqu’un d’autre – mais le
devez-vous  ? Pensez à  toutes les identités que vous avez
adoptées pour atteindre votre prétendu succès. Cela vous a-t-il
aidé  ? Ou bien cela a-t-il rendu les choses plus difficiles pour
avoir le succès que vous souhaitiez ?
Et si, en fait, vous vous étiez perdu par rapport à qui vous êtes ?
Qui devez-vous être pour avoir du succès ? La réponse est que
vous devez être vous-même. Vous devez être vous. Pour avoir
du succès, vous devez arrêter d’être perdu  ; et revendiquer et
assumer la capacité à  vous montrer tel que vous êtes. Et vous
devez détruire tout ce qui vous empêche de percevoir, savoir,
être et recevoir qui, quoi, où, quand, pourquoi et comment vous
êtes réellement.

Que dois-je aussi percevoir,


savoir, être et recevoir ?
Quand j’ai commencé avec Access, je n’arrêtais pas de poser la
question : « Que dois-je aussi percevoir, savoir, être et recevoir
qui nous permettrait à Access et moi de grandir avec aisance ? »
J’ai posé cette question 30 fois par jour pendant 4 jours. Et tout
à coup, j’ai réalisé ce que je n’étais pas prêt à être.
Je n’étais pas prêt à être un gourou pour les gens. Contrôler la
vie des autres ne m’intéressait pas. Ce qui m’intéressait était
d’être en contrôle de ma propre vie. Ce qui m’intéressait était
de développer ma vie. Être responsable de celle des autres ne
m’intéressait pas. Et le fait que je n’étais pas prêt à  apparaître
tel un gourou aux yeux de ceux qui le voulaient limitait le
nombre de gens qui pouvaient venir à Access.
J’ai découvert que j’étais toujours en train d’essayer de prouver
que je n’étais pas un gourou en me rabaissant et en me faisant
plus petit que je n’étais en réalité. Dès que j’ai vu ce que je
faisais, j’étais prêt à dire : « Ok. Je peux apparaître comme étant
un gourou. Je peux apparaître comme étant n’importe quoi, je
n’ai pas besoin de l’être. Je peux simplement apparaître comme
cela aux yeux de ceux qui le désirent. » J’ai donc changé cela et
Access a commencé à grandir.

Que dois-je aussi être ?


Ensuite, il a  fallu que j’aille un cran plus loin. J’ai demandé  :
«  Alors, que dois-je aussi être  ?  » J’ai réalisé qu’il fallait que je
sois controversé. Si vous êtes controversé, les gens parlent de
vous, n’est-ce pas  ? La bonne nouvelle était que j’étais prêt
à être aussi controversé qu’il le fallait. Un jour, alors que j’étais
à la radio à San Francisco pour parler de la classe sur le sexe et
les relations que j’allais y  faire, j’ai dit  : «  Et nous parlerons
même de sexe anal et d’abus.  » El le commentateur a  dit  :
« Hum… excusez-moi M. Douglas… » C’était drôle.

Si vous n’êtes pas prêt à vous exposer, pouvez-


vous recevoir plus ?
Beaucoup de gens veulent travailler avec moi simplement parce
que je suis prêt à  parler de n’importe quoi, à  être totalement
scandaleux dans mes propos et à m’exposer différemment de la
façon dont j’étais prêt à le faire auparavant. Si vous n’êtes pas
prêt à vous exposer, pouvez-vous recevoir plus ? Non, vous ne
le pouvez pas. Vous devez être prêt à  être controversé si vous
voulez que votre vie s’améliore. Vous devez être prêt à remuer
les choses. Vous devez être prêt à  détruire tout ce que vous
pensez être conservateur et à sortir du système de contrôle de
votre réalité actuelle. À  quoi ressemblerait votre vie si vous
étiez prêt à le faire ?
La réponse est que vous vous développeriez dans votre vie au
lieu de vous contracter. Cherchez-vous toutes les façons selon
lesquelles vous ne devriez pas faire des choses au lieu des
moyens par lesquels vous pourriez, ou pouvez, être capable de
les faire ?
Si vous êtes hors contrôle, vous n’aurez «  rien à  foutre  » du
point de vue de quelqu’un d’autre. Vous ne réclamerez pas,
n’accepterez pas et ne validerez pas des règles qui ne
s’appliquent pas à vous. Si vous êtes prêt à cesser de vivre selon
les règles et les règlements d’autrui,
vous ne devrez plus fonder votre vie sur le point de vue des
autres.
Que se passerait-il
si vous étiez hors contrôle ?
Que se passerait-il si vous étiez hors contrôle, hors définition,
hors limitation, hors forme, hors structure, hors signification et
créiez une vie fabuleuse, incroyable et riche  ? Vous seriez
scandaleux. Vous vous amuseriez énormément. Vous feriez
l’expérience de la joie de la vie ; de sa célébration au lieu de sa
diminution.
Pourriez-vous s’il vous plaît revendiquer et assumer votre
capacité à  célébrer votre vie et à  en faire une expérience
joyeuse au quotidien en commençant aujourd’hui ? Et pourriez-
vous s’il vous plaît revendiquer et assumer votre capacité à être
hors contrôle ?

** « Tirer » de l’énergie signifie que vous demandez à l’énergie de venir à vous ; vous
l’appelez et la mettez en mouvement au travers de votre corps, comme si vous
pouviez la « tirer » de l’extérieur et la faire passer à travers vous.
4
QUE FAIRE
AVEC LES PERSONNES
DIFFICILES ?

ELFS ET SERPENTS À SONNETTE


Un ELF est une personne qui vous sape le moral juste pour le
plaisir. Que signifie le mot ELF ? « Evil Little Fuck » en anglais
(en français : « petit salaud diabolique ») – d’où mon acronyme,
«  ELFs  ». Un ELF est une personne qui dirait  : «  Magnifique
robe. Elle vous va bien, même avec tout le poids que vous avez
pris. »
Nous avons tendance à  voir les autres personnes comme
bonnes ou mauvaises. Nous voulons voir le bien en elles, pas le
mauvais. Nous pensons que c’est méchant de voir ce qui est
mauvais en elles. N’est-ce pas  ? Et si c’était tout simplement
stupide et insensé de ne pas le voir ? C’est stupide et insensé. Et
ce n’est pas très conscient. Nous devons être disposés à voir le
mal comme le bien en quelqu’un.
Vous est-il déjà arrivé d’être abusé par quelqu’un  ? Quelqu’un
s’est-il déjà servi de vous pour votre argent  ? Vous devez
admettre qu’il existe des ELFs et des serpents à sonnette dans le
monde. Certains d’entre eux sont dans des corps humains.
Quand un serpent à sonnettes est dans un corps humain, vous
ne voulez pas le ramener à  la maison pour la nuit. Il va vous
mordre par-derrière d’une manière ou d’une autre et il
empoisonnera votre univers.
Reconnaissez toujours les ELFs et les serpents à  sonnette dans
votre vie. Si vous ne reconnaissez pas ce qu’ils sont, ils ne
peuvent pas changer. Ils ne peuvent pas être différents. Nous le
savons, personne n’est totalement maléfique. Mais est-ce que
les serpents à  sonnette ont envie qu’on les appelle des
couleuvres  ? Non, ça leur fait mal et ils veulent vous mordre
encore plus fort. Si vous les reconnaissez pour ce qu’ils sont et
que vous dites : « Tu es un serpent à sonnette étonnant, tu as de
superbes diamants sur le dos, tu as un beau cliquetis, et je
resterai tout le temps à deux mètres de toi », vous ne serez pas
mordu.
Si vous arrivez à  percevoir le mal en quelqu’un et le
reconnaître, est-ce que c’est un jugement – ou une observation ?
Si vous observez que quelqu’un est prêt à  mal agir avec vous,
alors il ne peut pas le faire.
Vous ne recevez des coups bas que lorsque vous ne voulez pas
regarder quand quelqu’un n’est pas gentil, pas bon ou peu
expansif. Commencez par percevoir la vérité à  partir de
laquelle les gens opèrent.
N’adoptez pas l’idée que tout le monde est tout bon ou tout
mauvais.
Certaines personnes qui viennent dans nos classes ressemblent
à  des serpents. Et je pense alors  : «  S’il vous plaît, Dieu, ne
laissez pas venir celui-là », mais ils continuent de venir. Ils sont
toujours une excellente leçon parce que je sais qu’ils finiront
par faire quelque chose de méchant et de déplaisant. Mais le
sachant, je suis préparé et je peux le gérer.
Je ne fais pas l’erreur de penser qu’ils veulent vraiment être
conscients juste parce qu’ils viennent en classe ou qu’ils vont le
devenir. Je sais que leur choix est d’être anti-conscients et que,
s’ils sont dans l’anti-conscience, par définition, ils ne seront pas
conscients de ce qu’ils font et ils choisiront de déshonorer les
autres à la moindre occasion.

Qui sont les ELFs et les serpents


à sonnette dans votre vie ?
Qui sont les ELFs et les serpents à  sonnette dans votre vie  ?
Êtes-vous prêt à  ne plus vous obliger à  voir le bien en eux et
à cesser de vous juger parce que vous estimez que vous devriez
être capable de faire ce qu’il faut pour qu’ils arrêtent d’être si
méchants et déplaisants ?
Si vous reconnaissez, sans jugement, les ELFs et les serpents
à  sonnette qui sont autour de vous, mais en restant conscient,
vous créerez la liberté de les éviter  –  ou de savoir quoi faire
avec eux.
Nous avons une amie acupunctrice. Elle avait une cliente qui
était un ELF d’envergure. Elle m’a demandé ce qu’elle devait
faire avec elle et je lui ai dit  : «  Traitez-la normalement, mais
reconnaissez qu’elle est un ELF. »
Mon amie m’a appelé quelques semaines plus tard en disant  :
« Je n’arrive pas à le croire ! Je pensais qu’elle serait la dernière
personne au monde à changer, mais elle est venue aujourd’hui
et m’a dit : “J’ai été une personne épouvantable toute ma vie –
 j’ai été méchante avec tout le monde. J’ai décidé que je voulais
être mère et je ne peux pas imaginer un enfant voulant une
mère qui soit méchante comme je l’ai été. Je vais changer !” »
Tout ce que vous avez à  faire est de reconnaître ce que
quelqu’un est. Vous ne devez pas essayer de le changer.

LES GENS QUI FONT UN TRAVAIL


DE MAUVAISE QUALITÉ
Connaissez-vous des gens qui ne remplissent pas leurs
obligations ou qui font un travail de si mauvaise qualité que
vous devez embaucher quelqu’un d’autre pour terminer ce
qu’ils ont commencé  ? Vous êtes-vous demandé comment ils
s’en sortent  ? Comprenez que si vous n’êtes pas disposé
à recevoir tout ce qu’une personne est prête à faire, y compris
le bon, le mauvais et l’horrible, alors, vous pouvez vous faire
avoir.
Une fois, j’ai eu une femme de ménage, quelqu’un que je
connaissais, une amie. Un jour, je suis rentré après une très
dure journée de travail, j’avais mon enfant dans les bras et
j’étais épuisé. La maison était sale.
Je lui ai dit : « Je pensais que vous aviez nettoyé aujourd’hui. »
Elle m’a dit : « Je l’ai fait. Vous me devez 80 dollars. »
Je lui ai dit : « Pour quoi ? La seule chose que je peux voir ici, ce
sont des comptoirs de cuisine propres et des robinets qui
brillent, mais tout le reste est en désordre. Le tapis a  besoin
d’un coup d’aspirateur. Le sol de la cuisine n’a pas été nettoyé. »
Elle m’a dit : « Eh bien vous devez me payer. »
Je lui ai dit : « Vous payer quoi ? Vous n’avez rien fait. Qu’est-ce
qui vous fait penser que vous méritez ces 80 dollars ? »
Elle m’a dit : « Parce que je les mérite. »
Je lui ai dit : « Je pensais que vous étiez mon amie. Vous voulez
m’arnaquer de 80  dollars parce que vous pensez le mériter
alors que vous n’avez rien nettoyé  ? Quel genre d’amitié est-
ce ? »
Elle m’a dit  : «  Ce ne sont que les affaires. Ne le prenez pas
personnellement. »
Quelqu’un vous a-t-il déjà dit cela  ? «  Ce ne sont que les
affaires. » Vous aimez ? Cela signifie qu’ils peuvent vous faire ce
qu’ils veulent, choisir d’être aussi immoral qu’ils le veulent et
que vous devez l’accepter, sans vous en offenser. Ce ne sont que
les affaires. Ce n’est pas personnel. Oui, c’est personnel  !
Lorsque quelqu’un vous arnaque, c’est personnel.
Avez-vous déjà été abusé de cette façon ? Êtes-vous prêt à leur
faire face et à  être l’être formidable que vous êtes et leur dire
« Non. Pas question » ?

Devriez-vous seulement
voir le bien chez l’autre ?
De combien d’aspects de vous-même devez-vous vous couper
pour ne pas percevoir, savoir, être et recevoir ce qui anime
véritablement les actions des autres et à  partir de quoi ils
fonctionnent  ? Beaucoup ou un peu  ? Beaucoup. Certaines
personnes ne veulent pas croire que les gens puissent être
mauvais. On leur a enseigné qu’ils ne devaient voir que le bien
chez l’autre, mais si vous ne pouvez pas voir «  ce qui est  »,
comment pouvez-vous agir de manière adéquate ?
Lorsque vous êtes conscient, vous faites ce qui est approprié.
Comme vous le faites quand vous pensez : « Il fait suffisamment
froid pour mettre une veste.  » Lorsque vous êtes totalement
conscient, vous recevez toutes les informations. Si vous sortez
dans la nature en attendant qu’elle prenne soin de vous, vous
n’êtes pas prêt à  voir qu’il va faire froid. Vous n’êtes pas prêt
à voir qu’il va pleuvoir. Serez-vous trempé ? Aurez-vous froid ?
Oui. Dans nos vies, lorsque nous ne percevons pas ce qui va se
passer, nous ne voyons pas les possibilités.

L’idée est de devenir conscient


L’idée est de devenir conscient. Quand vous vous permettez de
recevoir comme vous le faites avec la nature, ça signifie que
vous ne coupez pas votre perception et que vous décidez sans
être leurré par les apparences. « C’est une bonne personne avec
laquelle travailler. » Si vous décidez que quelqu’un est honnête
et que cette personne vous ment, allez-vous le remarquer ? Ou
allez-vous penser  : «  Non, elle ne m’aurait pas menti.  » Elle
pourra le faire dix fois avant que vous ne réalisiez  : «  Vous
savez quoi ? Elle est malhonnête ! » En fait, peu importe qu’elle
dise la vérité ou pas, vous ne pouvez pas l’entendre… Vous
n’êtes « toujours » pas conscient.
Vos normes définissent ce que vous pouvez recevoir des autres.
Si vous les supprimez et que vous vous ouvrez à  tout recevoir
d’autrui, vous pouvez être avec n’importe qui sans avoir besoin
de le juger préalablement. Il vous suffit de demander  :
«  D’accord, alors, qui est devant moi  ? Que se passe-t-il  ? Que
fait-il ? »
S’il vous ment, vous pouvez dire  : «  Oh, c’était un mensonge.
D’accord, intéressant. Je me demande s’il a d’autres mensonges
à raconter. » Vous pouvez commencer à remarquer ce sur quoi
il ment. Et ensuite, vous réalisez : « Oh, alors si je fais cela, il va
mentir jusqu’à ce qu’il ait tout mon argent, mais ici, dans cet
autre domaine de la vie, il est honnête. Ok, cool. J’accepterai
cette partie du marché, mais pas cette partie. »

Êtes-vous ouvert à recevoir


toute l’information ?
Si vous entrez dans un magasin qui vend des lecteurs de DVD,
que vous demandez un certain modèle et que le vendeur vous
dit  : «  Oh non, nous n’avons plus ce modèle. C’est un modèle
obsolète.  » Vous dit-il la vérité  ? Si vous êtes ouvert à  recevoir
toutes les informations de la même façon que vous le faites
lorsque vous êtes dans la nature, vous saurez qu’il ne vous dit
pas la vérité.
Ce qui se passe réellement, c’est que ce magasin ne fait pas ce
modèle et que le vendeur veut vous vendre celui qu’il a. Il ne
veut pas que vous sortiez du magasin avant d’avoir acheté
quelque chose. Il ne dira même pas  : «  Eh bien, je peux vous
obtenir ce modèle.  » Il veut que vous achetiez ce qu’ils ont en
stock. Si vous êtes ouvert à  recevoir toutes les informations,
vous saurez ce qui se passe et vous pourrez dire : « Ok, ce n’est
pas vraiment un endroit où je veux faire affaire. Ils ne me
donneront pas ce que je cherche. Leur intérêt n’est pas de me
rendre service. Ils n’en veulent qu’à mon argent. »
Que cherchez-vous lorsque vous allez acheter quelque chose  ?
Recherchez-vous un vendeur qui va bien s’occuper de vous  ?
Lorsque vous entrez dans un magasin et que quelqu’un de
vraiment amical vous dit : « Bonjour. Quel plaisir de vous voir.
Comment allez-vous  ?  » Va-t-il prendre soin de vous  ? Est-il
sincère ? Non. Mais si quelqu’un vous dit « Bonjour. Que puis-je
faire pour vous  ?  », il est possible qu’en vous posant cette
question il souhaite vraiment vous aider.

Qui vous a donné le titre de Dieu ?


Lorsque vous ne reconnaissez pas que quelqu’un agit sans
éthique, de façon mesquine, diabolique, méchante, conflictuelle
ou vicieuse, ce qui se passe, c’est que vous vous sentez
responsable. Vous vous dites  : «  Si j’avais fait ceci ou cela
différemment, il n’aurait pas fait ce qu’il a fait. Je dois avoir fait
quelque chose de mal. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »
Vous n’êtes alors pas disposé à  reconnaître que vous ne feriez
pas de choses mesquines et méchantes. Vous pourriez être
tenté, mais vous ne le choisissez pas. Et pourtant, vous vous
rendez responsable. Pourquoi vous blâmeriez-vous ? Pourquoi
seriez-vous responsable du fait que des personnes choisissent
d’être méchantes et déplaisantes  ? Êtes-vous responsable du
monde entier ? Qui vous a donné le titre de Dieu ?
J’avoue avoir eu moi-même ce point de vue. « Si j’étais Dieu, cet
endroit fonctionnerait bien mieux.  » Mais un point de vue
comme celui-là vous amène toujours à  considérer que, si vous
aviez fait les choses autrement, l’autre personne aurait fait un
choix différent. Non. Certaines personnes aiment agir de façon
mesquine et méchante. Pourriez-vous s’il vous plaît
revendiquer, assumer et reconnaître que certaines personnes
aiment juste être méchantes ?

Êtes-vous conscient lorsque


vous vous jugez ?
Lorsque vous vous reprochez ce que d’autres personnes font ou
ne font pas, qui jugez-vous ? Vous-même. Et êtes-vous conscient
lorsque vous vous jugez ? Pouvez-vous voir qu’elles choisissent
d’être méchants parce qu’elles aiment cela  ? Non. Vous
supposez que vous n’avez pas été au top et que, si vous aviez été
meilleur, elles n’auraient pas été déplaisantes.
Quand quelqu’un vole votre argent, est-ce parce que vous le
laissez faire  ? Est-ce parce que vous n’êtes pas assez sur vos
gardes ou parce que vous n’avez pas été assez vigilant, ou est-ce
parce qu’il aime voler ? Quelqu’un qui aime voler aime voler. Si
vous acceptez le fait que vous n’êtes pas responsable des choix
que les autres font, alors vous pouvez voir ce qu’ils vont faire
avant de le faire.
Vous vous dites juste : « D’accord, ils vont choisir cela. Point de
vue intéressant.  » Et alors, quand ils le font, vous leur dites  :
«  Vous savez quoi  ? Ça suffit. Je ne veux plus jouer à  ce jeu-là
avec vous. Partez maintenant. »
N’essayez pas d’améliorer les choses. Vous ne garderez pas une
relation d’amitié ou d’affaire en pensant que, si vous aviez eu
raison ou si vous aviez mieux agi, ou si vous aviez changé, ils
auraient soudain compris de quoi vous parliez. Ça n’arrivera
pas.

QUE FAITES-VOUS APRÈS


AVOIR ÉTÉ DUPÉ DANS UNE AFFAIRE ?
Que faites-vous après avoir été dupé dans une affaire ou une
relation  ? Est-il plus facile de courir après quelqu’un pour
récupérer quelque chose, ou de créer quelque chose de
nouveau ? Au lieu de regarder le passé, ce qui est arrivé ou pas,
portez votre attention sur la façon de créer un avenir dans
lequel vous créerez plus que ce que vous avez.
Des gens ont volé des parties et des éléments d’Access et ont
créé leurs propres programmes en fonction de ce qu’ils ont
appris avec moi. Était-ce les leurs ? Pas une once. Ils m’ont tout
volé. Ils ont redéfini certaines choses, les ont appelées de noms
légèrement différents et enseignent mon matériel comme s’il
était le leur. Je pourrais les poursuivre parce que c’est un
matériel protégé par le droit d’auteur, mais je préfère passer
une heure à aider quelqu’un qui veut être conscient que de me
battre pour arrêter quelqu’un qui ne le sera jamais. En outre, je
sais que les matériaux qu’ils ont volés ne fonctionneront pas
pour eux de toute façon.
Les gens sans éthique finiront-ils
par se remettre en cause ?
Les gens sans éthique finiront-ils par se remettre en cause  ?
Non. Ils ne croient pas au karma. Ils ne vont pas se remettre en
cause. Ils vont continuer à  entuber tout le monde le plus
longtemps possible. Et après leur mort, ils reviendront et
recommenceront parce qu’ils aiment ça. Allez-vous
revendiquer, assumer et reconnaître que certaines personnes
aiment être méchantes et déplaisantes  ? C’est l’une des choses
pour lesquelles elles sont douées. C’est leur force dans la vie.
Quand quelqu’un est bon à  quelque chose, il continuera à  le
faire.
Si vous êtes prêt à voir que quelqu’un est un ELF ou un serpent
à  sonnette, on ne profitera pas de vous. On ne pourra pas le
faire. Mais parce que vous êtes gentil, attentionné, aimant et
tout ce que vous êtes réellement, vous ne voyez souvent pas les
autres pour ce qu’ils sont. Au lieu de cela, vous vous jugez et
considérez que quelque chose ne va pas chez vous. Mais la
réalité est que vous n’êtes pas sans éthique, vous n’êtes pas
mesquin, vous n’êtes pas méchant. Malheureusement, cela
signifie que vous êtes facile à  vivre, que vous aimez vous
amuser et que l’on peut facilement profiter de vous, et que tout
le monde vous voit comme un pigeon. Mais vous n’êtes un
pigeon que lorsque vous n’êtes pas prêt à  identifier ceux qui
veulent être méchants et malveillants.

Les gens peuvent-ils profiter de vous si vous


pouvez percevoir ce qu’ils vont faire ?
Tant que vous êtes conscient, on ne peut pas profiter de vous,
parce que vous pouvez dire : « Non, je ne ferai pas cela. » Vous
avez le choix. Tant que vous êtes conscient, vous ne vous
attendez pas à ce que les gens fassent autre chose que ce qu’ils
font.
C’est lorsque nous nous attendons à  ce que les gens agissent
comme nous que nous devenons du même coup un pigeon. Les
gens agissent à  leur façon et vous devez être prêt à  le voir. Si
vous n’êtes pas prêt à  recevoir cette information, on profitera
de vous.
Vous devez recevoir toutes les informations sans jugement.
Regardez ce qui se passe. Il ne s’agit pas de se dire : « Waouh, je
dois faire attention.  » Mais plutôt  : «  Waouh, je dois être
conscient. » Si vous êtes conscient, personne ne peut profiter de
vous, mais, si vous ne faites pas attention, tout le monde le
pourra.
Lorsque Dain cherchait une BMW, nous sommes allés dans
beaucoup d’endroits où il y  en avait à  vendre. Un matin, nous
avons appelé un garage et on nous a  dit qu’elle était encore
disponible mais, quand nous sommes arrivés, le vendeur
a  déclaré  : «  Oh, nous l’avons déjà vendue. Ce n’est pas grave.
Nous avons ces Porsche Boxster. Beaucoup de gens appellent
pour une BMW et j’ai fait ça à  dix autres personnes. Je leur ai
vendu cette voiture à la place. »
« Je leur ai fait cela », a-t-il dit.
Nous avons su. « Au revoir ! Merci. »
Nous sommes sortis de là.
COMMENT TRAITER AVEC LES ELFS
ET LES SERPENTS À SONNETTE ?
Comment traiter avec des personnes difficiles comme les ELFs
et les serpents à  sonnette  ? Vous le faites en ne cherchant pas
d’intérêt personnel  –  en n’ayant pas d’intérêt particulier à  ce
que le résultat soit ceci ou cela.
Lorsque vous demandez quelque chose dans la vie, quel que
soit ce que vous demandez à  recevoir, vous ne devez pas être
intéressé par le résultat. Comprenez-vous ce que nous voulons
dire par là  ? Si je pense que je veux obtenir un million de
dollars et que vous devez me le procurer, je suis intéressé par le
résultat. Je demande  : «  Allez-vous me donner ce million de
dollars ? Donnez-moi mon million de dollars ! » C’est cela, être
intéressé par le résultat.
«  Si je veux obtenir un million de dollars, je dois faire ceci et
cela. Je veux un million de dollars, donc je dois faire ce projet
immobilier de 3  millions de dollars et je dois avaler des
couleuvres avec cette personne, m’excuser auprès d’elle et
laisser les banquiers me rouler à  chaque occasion et, à  la fin,
tout ira bien. »
Mais quand vous n’êtes pas intéressé par le résultat, vous
pouvez demander  : «  Quelles sont les possibilités infinies pour
qu’un million de dollars arrive dans ma vie au cours des deux
prochaines années, ou l’année prochaine, ou les 6  prochains
mois ? » Vous permettez à l’information de se présenter à vous,
ce qui vous permettra de recevoir.
La façon la plus simple de faire face aux personnes difficiles est
d’être dans le laisser-être. Si vous reconnaissez un serpent
à  sonnette, allez-vous coucher avec lui  ? Si vous reconnaissez
un ELF ou un serpent à sonnette, vous pouvez dire : « Point de
vue intéressant. »
Il pensera pouvoir s’en sortir. Si vous restez calme, cool et
serein, et si vous êtes présent à  ce que vous percevez, vous
saurez qu’il va essayer de se servir de vous. Vous serez
conscient tout au long de la conversation et vous ne le laisserez
pas faire.
Lorsque vous vous dites  : «  Oh, c’est vraiment une personne
gentille », vous êtes mort. Quand vous vous dites  : «  Je vais lui
rendre la monnaie de sa pièce », vous entrez dans une bataille.
Lorsque vous êtes en conflit avec quelqu’un, l’énergie est
verrouillée sur place. Vous ne voulez pas que l’énergie soit
verrouillée, vous voulez de la fluidité. Pour permettre cela, vous
devez être dans le laisser-être. Vous êtes la pierre dans le
ruisseau et l’eau coule autour de vous. Tout ce que fait cette
personne difficile est juste un «  point de vue intéressant  » et,
quand tout est juste un « point de vue intéressant », vous êtes la
pierre dans le courant, et l’eau ou l’énergie continue de couler.

STOPPEZ-LES NET DANS LEUR ÉLAN


Quand j’ai commencé à  enseigner, j’avais l’habitude de dire  :
«  Quand les gens poussent de l’énergie vers vous, vous devez
pouvoir “tirer” leur énergie avec tant de force qu’ils finissent
par abandonner. »
Qu’est-ce que je veux dire par là ?
Un jour, j’ai pensé : « Je déteste les démarcheurs, surtout quand
ils appellent à  l’heure du dîner. Je me demande ce qui se
passerait si je “tirais” leur énergie. » Chaque soir à 18 heures, le
téléphone commençait à  sonner. Et, chaque fois, c’était un
vendeur qui essayait comme d’habitude de me vendre quelque
chose. J’ai décidé de changer les choses.
Un soir, le téléphone a  sonné et je me suis dit  : «  C’est un
vendeur. Je suis sûr que c’est un vendeur.  » J’ai pris le
téléphone et j’ai dit  : «  Bonjour  », et oui, c’était un vendeur. Il
a commencé son baratin. J’ai commencé à « tirer » son énergie
puis je lui ai dit : « Super. J’en avais justement besoin. Pouvez-
vous m’en envoyer deux ? »
Il m’a dit : « Euh, oui, monsieur. Puis-je avoir votre numéro de
carte de crédit ? »
Je lui ai répondu : « Bien sûr, pas de problème », et j’ai continué
à « tirer » son énergie comme un fou.
Il a  pris le numéro de carte de crédit et m’a demandé  : «  Êtes-
vous sûr de vouloir ceci, monsieur ? »
J’ai dit : « Absolument. C’est exactement ce que je cherchais. »
Je pouvais le sentir en train de penser : « Ça n’a pas de sens, pas
de sens, pas de sens. »
Il a  raccroché. À  peine cinq minutes plus tard, j’ai reçu un
appel. «  M. Douglas ? C’est le superviseur d’Untel. » Alors qu’il
parlait, j’ai « tiré » son énergie comme un fou, par tous les pores
de mon corps et de mon être.
Il m’a demandé : « Avez-vous commandé cela ? »
Je lui ai dit : « Oui, monsieur, et je suis vraiment heureux de le
recevoir. »
Il m’a dit : « Merci beaucoup, M. Douglas. »

Les vendeurs ont besoin d’une barrière


Je n’ai jamais reçu l’objet et je n’ai jamais été facturé.
Pourquoi ? Parce que les vendeurs ont besoin d’un obstacle. Ils
s’attendent à  ce que vous ayez une barrière  –  une forme de
résistance  –  et pensent qu’ils auront la vente s’ils arrivent à  la
faire tomber. Mais si vous ne mettez pas de barrière et que vous
«  tirez  » de l’énergie, ils pensent que quelque chose ne va pas,
que vous êtes fou, un menteur, ou que vous avez la carte de
crédit de quelqu’un d’autre. Quelque chose ne va pas si vous
n’avez pas de barrière et que vous n’avez ni résistance ni
réaction.
Je peux voir des vendeurs venir à  ma porte d’entrée par la
fenêtre de ma maison et, dès que je les aperçois, je commence
à  «  tirer  » leur énergie parce que je sais qu’ils vont essayer de
faire tomber mes barrières. Bien que le trottoir devant ma
maison soit plat, ils tombent presque par terre avant d’arriver
à la porte tellement je « tire » leur énergie.
Quand j’ouvre la porte, je leur dis  : «  Bonjour, comment allez-
vous ? » Et je « tire » leur énergie. Ils me disent : « Bonjour, je
vends cela et ce n’est pas bon et vous n’en voulez vraiment
pas.  » Je continue à  «  tirer  » de l’énergie, et ils disent  : «  C’est
sans importance. Au revoir. »
Ils ne comprennent pas comment ces mots sont sortis de leur
bouche.
Un vendeur de voitures pourrait avoir l’intention de vous dire :
«  J’ai un superbe camion en parfait état.  » Mais, dès que vous
allez tirer de l’énergie, il ne pourra pas s’empêcher de dire la
vérité  : «  Et la transmission est sur le point de lâcher et ça ne
vaut vraiment pas ce prix. Je ne peux pas croire que j’ai dit
ça ! » Je l’ai constaté maintes fois.
Tout ce que vous avez à  faire est de tirer leur énergie à  fond
quand vous sentez qu’ils poussent de l’énergie vers vous. Si
vous tirez massivement l’énergie de quelqu’un qui pousse de
l’énergie vers vous, ils vous confieront toutes les raisons pour
lesquelles vous ne devriez pas acheter leur produit.
Cela marche aussi avec des personnes religieuses qui frappent
à  votre porte. Si vous tirez leur énergie, même après les avoir
laissé rentrer chez vous, elles partiront. Il m’est arrivé une fois
que des personnes religieuses viennent chez moi. Comme je
savais qui elles étaient, dès que je leur ai ouvert la porte, j’ai
commencé à  tirer leur énergie tout en leur disant  : «  Bonjour,
puis-je vous aider  ?  » Elles m’ont répondu  : «  Bonjour, nous
sommes ici de la part de Dieu  », ou quelque chose du même
genre. Je leur ai dit : « Cool. Je serais heureux d’écouter tout ce
que vous avez à dire. Voulez-vous que je canalise pour vous ? »
Elles sont sorties de chez moi à  la vitesse de la lumière et ma
maison a  été placée sur la liste des maisons à  éviter. Elles ne
sont jamais revenues.

Comment tirez-vous l’énergie ?


Comment tirez-vous l’énergie  ? Vous demandez simplement.
Une personne m’a dit récemment comment cela avait
fonctionné avec un policier. Elle s’est fait arrêter pour
dépassement de vitesse et elle a  tiré l’énergie. Au lieu de lui
donner une amende, le policier lui a  dit  : «  Ne refaites pas
cela. » Vous pouvez utiliser cela dans toutes sortes de situations.
Tant que vous tirez l’énergie de quelqu’un, il ne peut pas se
comporter de façon agressive avec vous. L’agressivité s’arrête
lorsque vous tirez l’énergie.
Une des choses que vous pouvez faire pour pratiquer cela est de
vous mettre dans un café où il y  a beaucoup de gens. Mettez-
vous à côté de la porte et commencez à tirer l’énergie de chaque
personne dans le café jusqu’à ce qu’elle se retourne vers vous et
vous regarde.
Vous demandez simplement à tirer l’énergie : « Ok, je vais tirer
l’énergie de chaque personne ici jusqu’à ce qu’elle se retourne
et me regarde. »
Les gens vont se retourner et vous regarder et vous vous direz :
«  Cool  !  » C’est tout ce que vous avez à  faire. Il n’y a  pas de
travail. Cela ne nécessite aucun effort. C’est facile.

COMMENT RÉCUPÉREZ-VOUS
L’ARGENT QUE L’ON VOUS DOIT ?
Parfois, les gens me demandent : « Comment puis-je récupérer
l’argent qui m’est dû ? » Si quelqu’un vous doit de l’argent, tirez
son énergie à  travers tous les pores de votre corps et de votre
être jusqu’à ce que vous sentiez que votre c ur s’ouvre. Lorsque
cela se produit, vous vous êtes connecté à  lui. Ensuite, vous
laissez un petit filet d’énergie aller vers lui. Continuez à le faire
tous les jours, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il ne sera
pas en mesure de se débarrasser de vous dans son esprit
jusqu’à ce qu’il vous rembourse.

Comment ça marche ?
Quand quelqu’un vous doit de l’argent, il met une barrière – il
crée une résistance au fait de vous payer. Si vous tirez de
l’énergie et que vous en renvoyez un peu, il ne peut cesser de
penser à vous. Plus il pense à vous, plus il se sent coupable. Plus
il se sent coupable, plus il est susceptible de vous payer. Ça
marche !
Vous voulez récupérer l’argent que vous doit une personne
décédée ? Faites la même chose. Il viendra à vous dans le corps
d’une autre personne qui vous remboursera et vous vous
demanderez : « Pourquoi ce type me donne-t-il cet argent ? » Il
est parti, a obtenu un nouveau corps et il est revenu. Vous êtes
un être illimité, n’est-ce pas  ? Pensez-vous que seule une vie
compte ?
Avez-vous déjà vécu l’expérience de quelqu’un qui dépense
beaucoup d’argent pour vous, une grosse somme d’argent, sans
raison  ? Vous n’aviez aucun lien apparent, il vous a  laissé une
somme d’argent importante sans que vous ayez fait quoi que ce
soit pour cela et il disparaît de votre vie  ? Si cela vous arrive,
c’est sans doute parce que cette personne vous le devait dans
une autre vie.
5
DONNER ET RECEVOIR

APPRENDRE À RECEVOIR
EST LA MEILLEURE CHOSE
QUE VOUS PUISSIEZ FAIRE
Nous avons travaillé avec de nombreuses personnes au sujet de
leurs problèmes d’argent, qu’elles aient 10 dollars en poche ou
des millions de dollars. Ce qui est intéressant, c’est qu’elles
avaient toutes le même problème, et que cela n’avait rien à voir
avec l’argent. Il s’agissait de ce qu’elles étaient prêtes ou non
à recevoir.
Apprendre à  recevoir est la meilleure chose que vous puissiez
faire. Toutes les limitations dans votre vie, que ce soit au niveau
de l’argent, du sexe, des relations et de toute autre chose sont
basées sur ce que vous ne voulez pas recevoir. Ce que vous ne
voulez pas recevoir crée la limitation de ce que vous pourriez
avoir.

LE JUGEMENT LIMITE
VOTRE CAPACITÉ À RECEVOIR
Chaque fois que vous jugez quelque chose, que ce soit positif ou
négatif, vous vous coupez de votre capacité à  recevoir au-delà
de ce jugement – car il vous empêche de recevoir tout ce qui ne
lui correspond pas. Même lorsque cela semble positif, comme
« cette personne est parfaite » ; vous ne pourrez pas voir quand
elle n’est pas parfaite. Si vous décidez que vous vous êtes marié
avec la femme parfaite, êtes-vous capable de voir quand elle ne
l’est pas ? Pouvez-vous voir quand elle vous trompe ? Non. Vous
ne pouvez pas recevoir la réalité complète de cette personne.
Tout ce que nous sommes incapables de recevoir est fondé sur
nos jugements. Avons-nous besoin de jugements pour vivre  ?
Non. En fait, il faut vivre sans. Si vous vivez sans, vous pouvez
recevoir l’intégralité du monde. Vous pouvez avoir tout ce que
vous avez toujours voulu ; tout vous devient accessible.
J’ai travaillé avec un homme qui avait un magasin de vêtements
pour hommes dans une partie gay de la ville. Il avait des
problèmes avec son business et il m’a demandé de l’aider à les
solutionner. Nous avons tout examiné, et tout semblait aller
très bien. Et je me demandais  : «  Qu’est-ce qui l’empêche de
réussir ? »
Je lui ai dit : « Alors, parlez-moi de vos clients. »
Il m’a dit : « Oh, ils sont très gentils, sauf pour ces types. »
Je lui ai dit : « Ces types ? Qui sont ces types ? »
Il m’a dit : « Oh, vous savez, les reines maquillées qui viennent
au magasin. Je déteste ça quand ils entrent et me font des
avances. »
Je lui ai dit  : «  Votre magasin est dans la partie gay de la ville,
n’est-ce pas ? »
Il a dit : « Oui. »
Je lui ai dit : « Eh bien, c’est là que vous faites erreur, parce que
vous ne recevez pas l’énergie de vos clients. Ils ne vous
donneront pas d’argent si vous ne voulez pas avoir leur
énergie. »
Il m’a dit : « Que voulez-vous dire ? »
Je lui ai dit  : «  Vous devez être prêt à  recevoir leur énergie si
vous voulez leur argent. Vous devez apprendre à  plaisanter et
à flirter avec eux. »
Il a dit : « Je ne pourrais jamais faire ça ! Je ne veux pas de sexe
avec un homme ! »
J’ai dit : « Je n’ai pas dit que vous deviez coucher avec eux. J’ai
dit que vous deviez flirter avec eux. Vous flirtez avec les
femmes, n’est-ce pas ? »
Il a dit : « Quand ma femme n’est pas là. »
J’ai dit : « Alors apprenez juste à flirter avec un homme. Cela ne
signifie pas que vous devez coucher avec lui. Cela signifie
simplement que vous êtes prêt à  recevoir son énergie et que
vous pouvez recevoir son argent. »
Alors, il a appris à apprécier ses clients, plaisanter et flirter avec
eux. Il a  appris à  passer un bon moment avec eux et il
a commencé à gagner beaucoup d’argent. Il avait un jugement
sur le fait de recevoir de l’énergie de ces clients-là, ce qui a créé
une limitation de ce qu’il pouvait recevoir financièrement. Il en
va de même pour vous. Ce que vous ne voulez pas recevoir
énergétiquement devient la limitation de l’argent que vous
pourrez créer.
QUE N’ÊTES-VOUS ABSOLUMENT
PAS PRÊT À RECEVOIR ?
Nous allons vous poser une question et nous aimerions que
vous écriviez la première chose qui vous passe par la tête, ou
dites-la à haute voix, surtout si cela ne vous paraît absolument
pas logique. Le but de cette question est de débloquer ce que
vous ne voulez pas recevoir. Tout ce que nous ne voulons pas
recevoir crée une limitation de ce que nous pouvons créer dans
nos vies. Cela limite ce que nous pouvons avoir.
Voici la question  : «  Que n’êtes-vous absolument pas prêt
à  recevoir, qui, si vous le vouliez, se manifesterait comme une
abondance totale ? »
Nous avons posé cette question à un groupe de personnes. Voici
quelques-unes des réponses obtenues. L’une d’entre elles
s’applique-t-elle à vous ?
« Ne pas être aimé. »
« Les jugements. »
« La santé. »
« L’amour. »
« Une sexualité épanouie. »
« Être la totalité de ce que je suis. »
« L’intimité. »
Que n’êtes-vous absolument pas prêt à recevoir, qui, si vous le
vouliez, se manifesterait comme une abondance totale ? Quelle
est votre liste ? Vos réponses ressemblent-elles à celles-ci ?
« La responsabilité. »
« La grandeur d’être moi. »
« Combien je suis formidable. »
« Le succès. »
« Assumer ma différence. »
« Être étrange et différent. »
« Accepter de m’amuser dans la vie. »
Que n’êtes-vous absolument pas prêt à recevoir, qui, si vous le
vouliez, se manifesterait comme une abondance totale  ?
Qu’avez-vous trouvé cette fois-ci  ? Vos réponses contiennent-
elles l’un de ces éléments ?
« L’argent facile » « Être submergé » « Être bienveillant »

« Avoir tort » « La capacité de créer » « De l’aide »

« Être giflé « Prendre


« Être joyeux »
au visage » des risques »

Très intéressant, n’est-ce pas  ? Ce que vous ne voulez pas


recevoir limite ce que vous pouvez avoir dans la vie. Parce que
vous n’êtes pas disposé à  recevoir ces choses, vous ne pouvez
pas avoir l’abondance. Tout le monde rencontre à peu près les
mêmes problèmes. Votre réticence à totalement recevoir tout ce
qui vous arrive, quoi que ce soit, entraîne une limitation du
montant d’argent dont vous pourriez disposer ainsi que dans
bien d’autres domaines de votre vie. C’est ce que nous ne
voulons pas recevoir qui pose problème. Et si vous étiez prêt
à recevoir tout et n’importe quoi ?
Quelle énergie avez-vous décidé de ne pas pouvoir recevoir  ?
Quel jugement vous empêche de recevoir de façon illimitée ? En
lisant ces questions au fur et à mesure, quelque chose pourrait
se présenter spontanément en vous.
Ce sera une réponse qui viendra – devinez d’où – de votre esprit
insensé, car c’est lui qui crée toutes vos limitations. Votre esprit
logique les prend en compte et les justifie à travers ses propres
filtres. Il fournit les décisions et les jugements qui maintiennent
la limitation existante.
La bonne chose à ce sujet est que la réponse qui apparaît dans
votre tête n’est pas seulement une affirmation de votre
limitation, c’est aussi la réponse qui vous libérera  –  en vous
montrant le point de vue insensé à  partir duquel vous
fonctionnez.
Alors, quelle énergie refusez-vous de recevoir ?

Je ne couche pas à droite à gauche


avec des femmes mariées
Il y  a des années, j’avais la trentaine, j’entraînais des chevaux.
À l’époque, j’avais l’intention d’aller en Europe pendant 6 mois
et j’ai rencontré une femme qui habitait à  Montecito, une
région très chic de Santa Barbara. Elle avait des chevaux qu’elle
voulait que je monte, alors j’y suis allé et j’ai monté ses
chevaux. Elle me trouvait vraiment mignon, me jetait des coups
d’ il et me draguait. Ma réaction à  cela a  été de juger  : «  Je ne
couche pas avec des femmes mariées. » Son mari était avocat et,
pour moi, la dernière chose à faire était de m’impliquer dans ce
genre de situation. Cela pouvait me causer de sérieux
problèmes.
Alors, je suis parti en Europe, et ce pour 6 mois. Quand je suis
revenu, elle a  commencé à  m’appeler et, compte tenu de mon
jugement antérieur, je l’ai simplement repoussée et repoussée.
Je ne voulais rien avoir affaire avec elle.
Deux mois plus tard, j’ai découvert qu’elle avait épousé un type
qui me ressemblait tellement qu’il aurait pu être mon frère.
J’avais supposé qu’elle était mariée, mais en réalité elle avait
divorcé de son mari quand j’étais en Europe. Personne ne me
l’avait dit.
Six mois après son mariage, elle est morte d’une hémorragie
cérébrale et elle a  laissé à  son nouveau mari 67  millions de
dollars. Pensez-vous que mes jugements ont eu quelque effet
sur ma vie  ? Vos jugements peuvent-ils avoir un effet aussi
préjudiciable
sur votre vie ?

HORS CONTRÔLE VERSUS « NON-


CONTRÔLE »
Nous avons tendance à nous contrôler avec les limitations que
nous créons. Nous créons autour de nous un système qui décide
de ce que nous pouvons ou pas recevoir, de ce qui est possible
et de ce qui ne l’est pas, et de ce à quoi nous pensons que cela
doit ressembler et ce à  quoi nous voulons que cela ressemble.
Nous croyons que tout cela nous donne le contrôle.
Mais ce n’est pas le contrôle qu’il vous faut – ce qu’il vous faut,
c’est être hors contrôle. Vous devez arriver au point de vouloir
être totalement hors contrôle.
Je ne dis pas cela dans le sens d’être ivre ou totalement
désordonné  –  comme de rouler au-delà de la limitation de
vitesse sur l’autoroute. Je ne parle pas non plus d’être nu en
public ou de ce genre de choses. Ce genre de choses est du
« non-contrôle » ; le non-contrôle est un manque de contrôle.
Ce qu’il vous faut, c’est être hors contrôle, exister en dehors du
contrôle. Le problème dans votre vie, c’est que vous n’êtes pas
hors contrôle.
Nous avons tendance à  consacrer beaucoup de temps à  juger,
en essayant de comprendre comment nous devons nous
contrôler afin de pouvoir fonctionner dans le monde. Lorsque
nous sommes hors contrôle, nous sommes prêts à  exister en
dehors de la normalité et des points de référence normaux.
Être hors contrôle, ce n’est pas le « non-contrôle » et ce n’est pas
être ivre ni agité. Il s’agit de ne pas laisser le contrôle qui régit
les points de vue des autres – leurs réalités, leurs jugements et
leurs décisions –  contrôler nos vies. Être hors contrôle élimine
ces situations où vous avez donné des parties de votre vie aux
autres en leur donnant ainsi le pouvoir. Être hors contrôle
signifie que nous sommes la source de ce qui nous arrive, pas
l’effet.
Vous devez être hors contrôle parce que vous avez défini votre
vie. Vous avez créé le cercueil que vous appelez votre vie. Vous
pensez que vous êtes en vie, mais vous vivez dans un cercueil.
Si vous brisiez ces limites, vous pourriez commencer à créer au-
delà du contrôle, hors contrôle.
Une fois que vous êtes disposé à  être hors contrôle, vous êtes
prêt à  sortir du cercueil à  partir duquel vous avez créé votre
vie. Vous n’aurez plus à  utiliser l’expérience passée comme
source de ce que vous allez créer dans le futur. Vous allez
commencer à  vivre dans le moment présent. Au lieu d’essayer
de trouver des réponses fondées sur vos points de vue limités,
vous pouvez donner à  l’univers le pouvoir de vous donner la
réponse.

DONNER POUR RECEVOIR


EST DIFFÉRENT DE DONNER
ET RECEVOIR SIMULTANÉMENT
Ce monde est plutôt basé sur la pratique de «  Donner pour
recevoir ». C’est un point de vue qui dit : « Je vous donne ceci ;
vous me donnez cela.  » C’est une modalité d’échange dans
laquelle nous sommes tous coincés. Si je pratique sur vous du
sexe oral, alors vous vous sentez obligé de le faire aussi. C’est
un échange. Je fais ceci, maintenant vous devez faire cela.
En revanche, avec le don, il n’y a  pas d’échange. Vous donnez
sans attendre de retour et, par conséquent, vous recevez
simultanément sans limite. Le don c’est le recevoir, et le
recevoir c’est le don, tout en même temps. Avec le don et le
recevoir, vous avez des éléments qui vous permettent de
vraiment avoir un sentiment de communion avec chaque
chose.
Lorsque vous allez dans la nature, par exemple, n’avez-vous pas
la sensation de recevoir un cadeau ? Attend-elle quelque chose
en retour  ? La nature donne tout ce qu’elle a  tout le temps et
elle reçoit tout simultanément. Les arbres fruitiers créent des
fruits et vous en font le cadeau en totalité. En retiennent-ils une
partie ?
Lorsque vous avez un parterre de fleurs magnifiques, elles vous
donnent leur parfum et leur beauté et ne demandent rien en
retour. Ce qu’elles reçoivent de vous, c’est l’énergie que vous
leur donnez et la gratitude que vous avez pour leur beauté.
Plutôt que « donner et recevoir », la plupart d’entre nous vivent
dans un monde de compromis  /  de l’échange «  donner sous
conditions  ». Nous disons  : «  Je vais vous donner cela, mais
j’attends quelque chose en retour.  » Nous faisons un cadeau
avec l’idée que nous allons récupérer quelque chose. Combien
de fois, quand on vous donne quelque chose, savez-vous que le
donneur s’attend à ce que vous fassiez, donniez, contribuiez ou
fonctionniez comme lui ? La plupart du temps ? Oui, tout à fait.
« Si je vous donne ceci, alors vous devez me donner cela. » C’est
un compromis. C’est donner pour recevoir.
Lorsque vous vivez dans un monde de compromis avec
l’échange sous-entendu, vous éliminez le don. C’est une grande
erreur. Lorsque vous donnez quelque chose à  quelqu’un,
donnez-le-lui vraiment, vous recevrez simultanément
abondamment, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Si
vous donnez sans attente, vous recevez abondamment à  tous
égards. Mais pour la plupart, sur cette planète, nous ne
donnons que lorsque nous sommes obligés de le faire. Ce qui se
joue, c’est la réalité de l’échange et non celle de l’abondance.
Quel serait votre monde si vous aviez la générosité d’esprit de
donner sans jamais attendre quoi que ce soit en retour  ? Ne
serait-ce pas merveilleux ? Pourquoi ne permettez-vous pas que
cela vienne dans votre vie  ? C’est peut-être parce que vous ne
vous attendez pas à ce que les gens reçoivent ce que vous leur
donnez – et ils ne le reçoivent pas.

Ceux qui ne peuvent pas recevoir


Les personnes qui ne peuvent pas recevoir ce que vous donnez
vous rendent votre cadeau avec des pincettes. Ils doivent vous
montrer combien ils ne l’ont pas aimé parce qu’ils n’ont pas pu
le recevoir en premier lieu.
Une femme m’a parlé de son père. Elle a  essayé de lui dire
combien elle l’aimait et il a  répondu  : «  Oui, oui, ma chérie,
d’accord. » Il ne pouvait pas recevoir. Lorsque vous essayez de
donner à quelqu’un qui ne peut pas recevoir ce que vous dites
ou donnez, il va toujours le rejeter. Pourquoi  ? Il ne croit pas
que ce soit bon
de recevoir.

Ceux qui donnent trop


Certaines personnes donnent, donnent et donnent, en pensant
que les autres seront heureux qu’elles leur donnent autant. Est-
ce vraiment donner ? Non, car elles attendent un retour. Est-ce
que ça marche  ? Est-ce que les autres apprécient qu’elles leur
donnent autant ? Non. Habituellement, ils disent : « Oh, je vais
en prendre plus, et plus encore, et qu’est-ce que vous avez
d’autre ? Je prendrai ça aussi. »
Vous est-il jamais arrivé de tomber dans la routine de trop
donner  ? Donnez-vous trop à  vos enfants  ? Vous en sont-ils
reconnaissants  ? Avec mes enfants, il semble que plus je leur
donne, plus ils prennent. Les enfants, selon mon amie Mary,
prendront jusqu’à votre dernier souffle et ne vous diront jamais
merci. Ils s’attendent à ce que vous leur donniez tout le temps
et ils prendront toujours. Ils ne voient pas qu’il faut honorer le
cadeau. Ils ne considèrent pas ce que vous leur donnez comme
un cadeau ; ils pensent que ce que vous leur donnez est dû.
Chaque fois que vous donnez à  quelqu’un qui se sent
«  autorisé  » à  recevoir, ou qui pense que vous «  devriez  » lui
donner parce que vous avez de l’argent ou parce que vous le
pouvez, ce ne sera pas satisfaisant. Il n’y aura pas de joie réelle
ni dans votre don ni dans sa façon de recevoir. Si vous avez un
ami qui n’a pas assez, vous allez peut-être essayer de l’aider en
lui donnant quelque chose  ; vous risquez assez vite de vous
trouver dans la situation de lui donner constamment sans que
ça ne s’arrête jamais. C’est ce qui se produit lorsque vous entrez
en relation avec les autres à travers le programme de « Donner
pour recevoir  ». Est-il possible que, en donnant autant, vous
croyiez vraiment que vous n’ayez rien à recevoir en échange ?
Est-il possible que vous ayez le sentiment que vous deviez
toujours donner, mais ne jamais recevoir ?
Certaines personnes donnent pour que les autres se sentent
inférieurs. Nous connaissons une femme qui donnait tout le
temps des cadeaux extrêmement coûteux aux gens. L’un de ses
amis dérangé par cela m’a dit : « Je ne peux pas lui donner quoi
que ce soit en retour parce que je ne peux pas égaler la somme
d’argent qu’elle a  dépensée pour moi.  » Nous avons parlé de
cela pendant un certain temps et il s’est rendu compte que le
don de son amie était un moyen de repousser les autres, de
sorte que, même s’ils recevaient plus, ils se sentiraient
inférieurs.
On peut « donner pour recevoir », comme « donner et recevoir
simultanément  » dans toutes sortes de relations. Si vous êtes
dans une relation où vous pensez devoir donner 150  %, vous
finissez généralement avec quelqu’un qui est prêt à  prendre
150  %. Vous n’obtenez pas quelqu’un qui donne autant que
vous. Mais quand vous êtes vraiment dans le don et le recevoir
simultané dans une relation, l’autre vous donne et reçoit
simultanément. Vous leur donnez et vous recevez
simultanément.

Vivez-vous dans le monde du grand livre


comptable du « donner pour recevoir » ?
Lorsque les gens n’ont pas fait l’expérience d’avoir des choses,
ils développent souvent un point de vue selon lequel  : «  C’est
à moi et je sais ce que j’ai et, bon sang, vous n’avez pas intérêt
à  essayer de prendre ce qui m’appartient.  » Ils vivent dans le
monde du grand livre comptable du «  donner pour recevoir ».
Connaissez-vous des personnes qui doivent toujours avoir des
comptes équilibrés ? Ils disent des choses comme : « La facture
est de 37,50  dollars. Si nous la divisons, c’est 18,75  dollars
chacun. Vous me devez 18,75  dollars.  » «  C’est ma nourriture.
Ne mangez pas mes avocats  !  » Le résultat final de cette façon
de penser est qu’ils n’ont pas d’abondance. Vous ne pouvez pas
vivre dans le monde du grand livre comptable et croire en
l’abondance de votre vie. Que se passerait-il si vous adoptiez un
point de vue complètement différent  : «  Vous voulez ça  ?
Prenez-le ! »
Lorsque vous vous débarrassez de l’idée que vous devez
récupérer votre part, vous pouvez découvrir l’abondance de
l’univers. Si vous êtes totalement dans l’abondance, vous
préoccupez-vous que votre colocataire mange votre avocat ? Si
vous êtes un être illimité, avec des ressources illimitées, avec
une possibilité illimitée, que peut-on vous prendre  ?
Franchement. Pouvez-vous vraiment trop donner ?

L’univers est infiniment abondant


L’une des façons dont j’ai changé mon point de vue sur donner
et recevoir a  été de donner sans attente. Je suis allé une fois
dans un restaurant avec un ami. J’ai commandé une tasse de
café et un beignet et mon ami a  commandé une tasse de thé.
Notre serveuse avait environ 45  ans. D’abord, elle a  apporté
à mon ami une cuillère, puis elle est revenue et m’a apporté une
cuillère. Ensuite, elle m’a apporté la tasse de café. Puis, elle est
revenue avec le thé, puis la crème, puis le beignet.
Je lui ai demandé : « Avez-vous une journée difficile ? »
Elle avait les larmes aux yeux et m’a dit  : «  Je n’ai jamais
travaillé auparavant. C’est mon premier travail. Je ne sais pas
comment faire. Je suis submergée. »
J’ai dit  : «  Ne vous inquiétez pas, ça va s’améliorer. Vous vous
habituerez. »
Elle a dit : « Merci. C’est très gentil. »
Elle nous a apporté la facture qui était de 5,12 dollars. Je lui ai
laissé 10,12  dollars. Comme nous étions en train de sortir, elle
a  couru vers nous  : «  Monsieur, monsieur, vous m’avez donné
trop d’argent ! »
J’ai dit : « Non. C’est un pourboire. C’est pour vous dire que tout
était bien. » Vous pouviez voir son univers briller.
Une autre fois, alors que je me promenais dans New York pour
aller déjeuner, je suis passé devant un jeune homme assis dans
la rue avec une grosse plaie ouverte sur sa jambe et une boîte
de conserve devant lui. Personne n’y mettait de l’argent. En
rentrant du déjeuner, sans le regarder, j’ai mis un billet de
20 dollars dans la boîte et il a dit : « Merci, monsieur. Oh mon
dieu  ! Soyez béni  ! Soyez béni  ! Merci  !  » Je pouvais sentir
l’énergie qu’il rayonnait du fait que quelqu’un l’ait vu, reconnu
et lui ait donné de l’argent sans aucune attente. Pas
25  centimes, pas 5  centimes  –  pas  : «  Vous n’êtes qu’un petit
clochard  »  –, mais suffisamment pour qu’il puisse vraiment se
faire un bon repas.
Si vous faites ce genre de choses, vous cassez l’idée qu’il n’y
a  pas d’abondance dans le monde. Il faut le faire. Faites que
cela se produise.
Quand j’ai quitté ma maison après mon divorce, j’avais
beaucoup d’antiquités à  vendre, mais j’ai préféré toutes les
donner à  mon ami, un antiquaire, qui avait plus d’argent que
moi, ce qui l’a beaucoup surpris. Il ne comprenait pas pourquoi
je lui faisais un tel cadeau alors qu’il avait plus d’argent que
moi. Son point de vue était que vous devez donner à quelqu’un
qui a  moins que vous. C’est un concept que vous devez
dépasser.
Lorsque les gens qui ont beaucoup d’argent sortent avec des
gens qui en ont moins, ceux qui ont moins d’argent s’attendent
généralement à  ce que ceux qui en ont plus paient. Quand je
vais dîner avec des gens qui ont beaucoup d’argent, je mets
toujours un point d’honneur à  payer. Ils ne savent pas quoi
faire avec ça. Je ne suis plus en dessous de ce qu’ils sont. Vous
pouvez également jouer avec cela. Payez la note de temps en
temps. Voyez ce qui se passe.
Le but de la vie, c’est de s’amuser et peut-être que le but de
l’argent est de faire éclater les paradigmes des gens. Lorsque
vous vous amusez avec l’argent, ce que vous faites en réalité,
est de vivre selon l’idée que l’univers est infiniment abondant –
  et lorsque vous fonctionnez à  partir de cela, tout dans la vie
s’améliore.

HUMAIN OU HUMANOÏDE :
LEQUEL ÊTES-VOUS ?
Une des choses les plus inattendues que nous ayons
découvertes dans notre travail avec Access est de prendre
conscience qu’il semble y  avoir deux espèces d’êtres sur la
planète Terre : les humains et les humanoïdes.
Les humains vivent dans le jugement de tous les autres et
pensent que la vie est comme elle est, que rien n’est jamais
bien, et ne se préoccupent même pas de considérer une autre
possibilité.
Les humanoïdes cherchent des façons d’améliorer les choses. Si
vous inventez et recherchez toujours une meilleure et une plus
grande façon de créer quelque chose, vous êtes un humanoïde,
pas un humain. Les humanoïdes sont des personnes qui créent
des changements. Ils créent des inventions, la musique et la
poésie. Ils créent tous les changements qui résultent d’un
manque de satisfaction par rapport au statu quo.

« Eh bien, il vous suffit simplement d’acquérir


une télévision… »
Pour les humanoïdes, c’est un grand soulagement de savoir que
nous serons toujours jugés et que nous ne pourrons jamais
nous conformer au statu quo. Bien que nous y  mettions
beaucoup d’efforts, nous ne pouvons pas nous adapter au
moule humain. La plupart d’entre nous cherchent
désespérément à  comprendre et à  intégrer la réalité humaine
de l’argent – et de tout le reste. Les gens nous disent : « Eh bien,
il vous suffit simplement d’acquérir une télévision, une
nouvelle voiture et de trouver un travail régulier, et tout ira
bien. »
Nous ne soulevons pas les différences entre les humains et les
humanoïdes dans l’objectif de juger les humains. L’important
ici est de prendre conscience de la façon dont les humanoïdes
se jugent.

Les humanoïdes se jugent


L’une des choses les plus importantes à  connaître sur les
humanoïdes est qu’ils se jugent eux-mêmes. Les humanoïdes
pensent qu’il y  a quelque chose qui ne va pas chez eux parce
qu’ils ne sont pas comme tout le monde. Ils se demandent  :
«  Qu’est-ce qui ne va pas chez moi que je n’arrive pas
à comprendre ? Pourquoi ne puis-je pas être comme cette autre
personne  ? Pourquoi ne puis-je pas me satisfaire de moins  ?
Qu’est-ce qui ne va pas chez moi  ?  » Ils ont de sérieux
jugements sur eux-mêmes. Ils se demandent pourquoi ils ne
peuvent pas avoir ce que tout le monde obtient et faire ce que
tout le monde fait.
Quand quelqu’un ment à  un humanoïde ou le blesse, les
humanoïdes retournent ça dans tous les sens et cherchent ce
qu’ils ont mal fait. Ils pensent avoir tort et donnent raison
à  l’autre. Un ami humanoïde, qui était en relation d’affaires
avec un partenaire depuis longtemps, m’a évoqué la façon dont
son entreprise semblait battre de l’aile financièrement.
J’ai dit  : «  Il y  a quelque chose qui ne va pas. Vous devriez
regarder vos comptes. Je pense que votre partenaire vous
trompe. »
Il a dit : « Oh, il ne me tromperait jamais. »
Je lui ai demandé : « Pouvez-vous vérifier ? »
Il a décidé de regarder de plus près les comptes et, lorsque son
partenaire a découvert ce qu’il faisait, il s’est vraiment fâché et
l’a accusé de tout un tas de choses. En retour, mon ami s’est
horriblement jugé d’avoir été déloyal en doutant et en
interrogeant son partenaire.
Un mois plus tard, mon ami a découvert que son partenaire le
trompait.
En découvrant que son partenaire le trompait, la réponse de
mon ami humanoïde fut d’accumuler plein de jugements sur
lui-même, alors que la réponse de son partenaire humain était :
«  Tout est votre faute. Si vous n’étiez pas un partenaire aussi
médiocre, rien de tout cela n’aurait eu lieu. »

« Cette réalité est tout ce qu’il y a »


Les humains n’ont pas la moindre idée qu’ils sont des êtres
infinis avec des possibilités infinies. Ils ne croient pas en la
réincarnation. Ils pensent que cette réalité est tout ce que nous
avons. Ils disent des choses comme : « Vous vivez, vous mourez
et vous devenez une nourriture pour les vers. »
J’ai parlé à  mon beau-père, très humain, après sa crise
cardiaque. J’ai dit  : «  Papa, comment était-ce pour toi d’avoir
cette crise cardiaque  ?  » Personne ne lui avait posé cette
question.
Il a  dit  : «  Eh bien, je me souviens d’avoir eu une attaque
cardiaque et de m’éloigner de mon corps en le regardant.  » Il
s’est arrêté, puis a  recommencé. «  Eh bien, j’ai eu une crise
cardiaque et je les ai vus mettre les électrodes sur ma
poitrine.  » Encore une fois, il s’est arrêté à  la moitié de la
phrase, a attendu un moment, puis a recommencé. « Eh bien, a-
t-il  finalement dit, j’ai eu une crise cardiaque, puis ils ont mis
les électrodes sur ma poitrine et ils m’ont zappé. »
Il ne pouvait pas y  avoir pour lui une réalité dans laquelle il
était hors de son corps et voyait ces choses se produire. C’est un
excellent exemple de ce que les gens font quand ce qui leur
arrive ne correspond pas à leur jugement de la réalité. Selon sa
réalité, vous êtes dans un corps et c’est tout ce qu’il y a.
Un humain ne peut jamais envisager quelque chose qui ne
corresponde pas au point de vue que «  cette réalité est tout ce
qu’il y  a  ». Les humains ne croient pas aux autres possibilités.
Ils ne croient pas aux miracles, ni à la magie. Les médecins, les
avocats et les chefs indiens créent tout. Les humains ne créent
rien.
47 % de la population est humanoïde et ce sont les créateurs de
tout ce qui change dans la réalité de la planète Terre. 52 % sont
des humains (et le dernier pourcentage final  ? Un jour, nous
vous en parlerons  !). Les humains tiennent aux choses telles
qu’elles sont et ne veulent jamais rien changer. Avez-vous déjà
été dans la maison de quelqu’un qui n’a pas changé de mobilier
en 30 ans ? Humain.
Les humains vont vivre dans le même quartier jusqu’à ce qu’il
se dégrade et, plutôt que de déménager, ils mettront des
barreaux aux fenêtres pour empêcher les voyous de rentrer
chez eux. Et qui regarde à  travers les barreaux et devient un
prisonnier ? Les humains sont les entrepreneurs qui détruisent
toutes les plantes et les arbres pour pouvoir remodeler une
maison. Ils tuent tout afin de créer. « C’est comme ça, disent-ils.
Nous allons tout tuer, et ça ira. »
Les humains jugent les autres, parce que tout dans leur vie se
fonde sur les jugements, les décisions, la force et l’effort. C’est la
seule façon avec laquelle ils créent. Pensez à  quelqu’un que
vous connaissez qui est humain. Sentez-vous la conscience en
lui ou en elle ? Maintenant, ressentez la conscience d’un rocher.
Lequel est plus léger  ? Le rocher  ? D’accord. Il y  a plus de
conscience dans un rocher, alors pour quelle raison traîne-t-on
avec les humains  ? Nous avons tous des amis et des familles,
mais ils nous jugent et nous disent combien nous sommes en
tort sur tout ce que nous faisons. Les jugements humains sont
plus difficiles pour nous, les humanoïdes, car nous avons
toujours tendance à nous juger.

Reconnaissez que vous êtes un humanoïde


Que se passe-t-il si vous ne revendiquez pas votre capacité
humanoïde en totalité  ? Si vous ne comprenez pas et ne
reconnaissez pas que vous êtes humanoïde, vous essayez de
créer d’un point de vue humain. Vous allez croire en – et créer –
  une possibilité limitée pour vous-même. Un humain dira  :
«  Montrez-moi les étapes  », et fera diligemment une étape à  la
fois, mais vous, en tant qu’humanoïde, vous avez la possibilité
de zoomer de A  à Z, juste comme ça. Vous, il suffit de faire
boum boum et vous avez tout ce que vous désirez, mais la
plupart d’entre nous ne revendiquons pas cette possibilité pour
nous-mêmes. Nous essayons de vivre une existence humaine.
C’est une erreur, car les humains se contentent du statu quo et
ne veulent rien changer, tandis que les humanoïdes veulent se
développer, être dans l’abondance et être créatifs. Si vous êtes
intéressé par l’expansion, par une vie pleine d’abondance,
confortable et créative, arrêtez d’essayer de vous obliger
à rentrer dans un moule humain.
Reconnaissez que vous êtes un humanoïde  –  et revendiquez
votre capacité à rejoindre les rangs des riches et des célèbres.
LES HUMANOÏDES, LE TRAVAIL
ET L’ARGENT
Les humanoïdes ne travaillent pas
pour de l’argent
L’une des différences très intéressantes entre les humains et les
humanoïdes, c’est que les humanoïdes ne travaillent pas pour
de l’argent. Quand un humanoïde crée quelque chose ou offre
un service et que quelqu’un d’autre le reçoit réellement, il
a  réussi. Pour eux, c’est ça l’échange. Ils se disent  : «  Waouh.
C’est cool ! » Et c’est fini. Leur cadeau a été accepté. C’est la fin
de l’échange. Leur énergie est complète.
L’argent n’a rien à  voir avec la capacité créative d’un
humanoïde ou ce qui le motive. L’argent est un sous-produit.
C’est un résultat secondaire. C’est comme une «  merde  ». La
plupart des humanoïdes préféreraient ne pas s’occuper de
l’argent et ne pas y mettre de l’attention, car cela n’a rien à voir
avec leur capacité créative. Pour eux, le travail, ou la création,
était la partie amusante. Après avoir créé quelque chose, ils
regardent autour d’eux et demandent  : «  Que puis-je créer
d’autre ? » La création est ce qui mobilise et active leur énergie.
Toute l’énergie dans un univers humanoïde va dans la création.
Si vous êtes un humanoïde, et nous pensons que vous l’êtes, il
est important d’être conscient de cela, car, à moins que vous ne
soyez prêt à recevoir le sous-produit de votre travail ou de votre
service, vous ne recevrez pas d’argent. Vous allez vraiment le
repousser. Vous allez arrêter de recevoir de l’argent. Vous allez
le refuser même si cela vous est dû. Vous ne le demanderez pas.
Quand il est temps de demander de l’argent, les humanoïdes
disent : « Hummm… voulez-vous me payer maintenant ou plus
tard  ?  » Il leur est difficile de recevoir de l’argent pour leur
travail parce que, vraiment, tout ce qu’ils veulent, c’est que leur
cadeau soit reçu.
Pour les humains, par contre, c’est clair : ils travaillent pour de
l’argent. Un entrepreneur humain ou un promoteur immobilier
ira dans un endroit et détruira tous les arbres et tout ce qui vit
sur le terrain, et construira quelque chose de neuf en béton
pour l’argent qu’il obtiendra en échange. Il peut le faire pour de
l’argent.
Les humanoïdes sont confus parce qu’ils ne peuvent pas faire
des choses pour de l’argent et ont pourtant grandi avec le point
de vue suivant : « Ne faites des choses que pour de l’argent et si
l’on ne vous paie pas, cela n’en vaut pas la peine.  » Nous
essayons de nous conformer à  la réalité humaine sur l’argent,
ce qui nous cause de grandes difficultés. Nous devons
comprendre que, en tant qu’humanoïdes, nous avons une
vision différente, et nous devons également être prêts
à  recevoir le sous-produit de nos efforts. Nous devons être en
mesure de demander – et de recevoir – de l’argent.
6
CÉLÉBREZ
VOTRE ABONDANCE

CHOISISSEZ-VOUS LA PAUVRETÉ
DE L’UNIVERS PLUTÔT QUE
SON ABONDANCE ?
Certaines personnes estiment avoir reçu plus que leur juste
part dans la vie et elles vivent en se jugeant parce qu’elles ont
plus que d’autres. On leur a  appris qu’elles devaient tout
partager et que personne ne devrait avoir plus que quiconque.
Dans leur famille, la tarte a  été coupée en parts égales, sauf
pour papa. Il avait généralement une part plus grosse parce
qu’il était le soutien de famille.
Est-il possible que vous ayez adopté une histoire similaire  ?
Vivez-vous la réalité des parts égales  ? Choisissez-vous la
pauvreté de l’univers plutôt que son abondance  ? Permettez-
moi de vous demander  : quel est le problème à  partager
l’abondance de l’univers plutôt que la pauvreté ? Ne voudriez-
vous pas abandonner la pauvreté comme étant votre vérité  ?
Ne souhaiteriez-vous pas votre part de l’immense abondance de
l’univers ?
Vous êtes dans l’abondance totale
Avez-vous été très riche dans d’autres vies  ? Oui. Vous vous
demandez toujours  : «  Où se trouve l’argent dans cette vie  ? Il
aurait dû se montrer maintenant, bon sang. »
Avez-vous eu d’autres vies dans lesquelles vous étiez totalement
fauché  ? C’est clair. Depuis combien de vies avez-vous le
sentiment de survivre  ? Et continuez-vous juste à  survivre  ?
Êtes-vous prêt à  abandonner le point de vue que vous êtes là
juste pour survivre ?
Avez-vous eu cette impression : « Oh mon dieu, j’arrive à peine
à  survivre  »  ? Rendez-la infinie, plus grande que l’univers.
Qu’en est-il  ? Cela devient-il plus tangible ou est-ce que ça
disparaît  ? Cela disparaît  ? Alors c’est un mensonge. En tant
qu’être infini, vous ne survivez pas. Vous êtes dans l’abondance
totale.
Cet univers, même sur la planète Terre, est un endroit
incroyablement abondant. La seule raison pour laquelle il y  a
des espaces vides vient du fait que les humains ont été assez
stupides pour tout faire disparaître. La nature remplit chaque
mètre carré avec quelque chose. Quand vous allez dans le
désert, est-il vide  ? Non. Même dans le désert, il y  a de la vie
partout. On y  trouve des plantes, des insectes et des créatures
de toutes sortes. Chaque mètre carré est recouvert de quelque
chose.
Comment pouvez-vous vivre sans abondance ? Vous le faites en
adoptant l’idée qu’il y a de la pénurie. Vous adoptez le point de
vue qu’il n’y a pas d’abondance parce que vous ne pouvez pas
comprendre d’où cela peut venir. Vous ne voyez pas que
l’abondance est, en réalité, tout autour de vous.
Nous pensons : « Oh, dans le futur, j’aurai de l’argent, ou, dans
le passé, j’avais de l’argent », mais nous ne voyons pas que nous
sommes totalement dans l’abondance maintenant.

Êtes-vous en train d’adopter l’idée


que l’argent peut être ici maintenant ?
Fermez les yeux maintenant et voyez l’argent venir à  vous.
Vient-il par-derrière ou par l’avant, de droite ou de gauche, d’en
haut ou d’en bas ? Si vous voyez de l’argent devant vous, l’idée
est que vous allez en avoir à  l’avenir. Mais quand le futur
arrive-t-il ? Jamais. Vous recherchez toujours de l’argent devant
vous. Vous êtes comme l’âne avec la carotte devant sa face.
Vous allez toujours attendre un événement futur.
Si vous voyez de l’argent qui vous vient de la droite, le point de
vue est que vous devez travailler dur pour cela. Si cela vient de
la gauche, le point de vue est qu’il viendra comme un don.
Quelqu’un va vous remettre ce don pour que vous soyez riche.
Vous l’avez vu venir de derrière vous  ? Cela signifie que vous
l’aviez, mais que vous ne l’aurez plus.
Si vous l’avez vu venir d’en haut, cela signifie que vous pensez
que Dieu va vous le donner parce que personne d’autre ne le
fera.
L’avez-vous vu venir d’en bas  ? Alors, vous feriez mieux de
devenir agriculteur, parce que c’est de là que vous pensez que
cela viendra. Il va se développer sous vos pieds. Ou vous
pouvez devenir un mineur et le trouver de cette façon.
À quoi cela ressemblerait-il
si vous laissiez l’argent venir
à vous de toutes les directions ?
Comment serait-ce si vous laissiez l’argent venir à  vous tout le
temps et de toutes les directions  ? Ressentez cette sensation
maintenant. À  présent, rendez cela infini et plus grand que
l’univers. Cela devient-il plus important ou moins ? Gardez cette
sensation et vous aurez de l’argent demain.
L’idée de cette visualisation est que vous deveniez conscient de
l’endroit d’où vous pensez que l’argent provient.
Si vous avez l’idée que cela viendra du futur, vous n’embrassez
pas l’idée que l’argent peut être ici et maintenant. Si vous le
regardez comme demain, demain, demain, alors quand est-ce
que les factures d’aujourd’hui seront-elles payées  ? Demain,
hier ou pas payées du tout. Cela vous maintient dans un
tourbillon de choses à faire plutôt que d’être présent à ce qui est
disponible pour vous.
Si vous étiez vraiment conscient, si vous étiez en communion
avec toutes les choses, si vous étiez l’humanoïde que vous êtes
vraiment, et si vous étiez en train de fonctionner à  partir de
l’esthétique du temps, de l’espace, des dimensions et des réalités
dans lesquels aucun jugement n’existe, l’argent pourrait faire
simplement partie de votre vie plutôt qu’être
une fin.

Devinez ce que signifie avoir de l’argent ?


La plupart des gens font de l’argent un but ou un besoin. Ils
disent des choses comme  : «  Si seulement j’avais…  », ou «  si
j’avais juste…  », ou «  l’argent me rendra…  » Rien de tout ceci
n’est réel. Ce sont de fausses idées que nous utilisons pour nous
permettre d’avoir tout ce qui est possible dans nos vies. Lorsque
vous faites cela, vous rendez l’argent terriblement significatif,
plutôt que de le voir comme une fleur qui grandit dans votre
jardin. Si vous passez autant de temps à  soigner l’argent,
à  l’alimenter, à  le fertiliser, à  l’arroser et à  en prendre soin
comme vous le faites avec vos fleurs, pensez-vous qu’il va
pousser dans votre vie ? Je ne propose pas que vous plantiez de
l’argent dans le sol, mais je sais que cela fonctionnera si vous
y pensez en ces termes. Devez-vous être en mesure de recevoir
de l’argent  ? Absolument. Vous devez être ouvert au recevoir.
Devinez-vous ce que signifie avoir de l’argent  ? La capacité de
recevoir.

Qu’en est-il de l’autosuffisance ?


Parfois, les gens me demandent  : «  Qu’en est-il de
l’autosuffisance ? » Je leur demande : « Pourquoi voudriez-vous
être autosuffisant  ? Ne préférez-vous pas tout recevoir  ? Tout
est possible lorsque vous êtes prêt à recevoir. »
La plupart d’entre nous avons pris des décisions comme «  je
dois compter sur moi-même », ce qui signifie que nous sommes
tous seuls ici. Lorsque vous avez l’idée «  je suis autonome, je
suis tout seul, je le fais seul, je vais le faire seul  », quelle aide
êtes-vous prêt à recevoir ? Aucune. Quelle aide obtenez-vous ?
Aucune. Vous êtes tellement occupé à  prouver que vous devez
y  arriver par vous-même, que vous ne laissez pas les autres
vous aider à créer de l’argent. Vous agissez ainsi : « Je prouverai
que je n’ai besoin de personne. Je me fiche de ce que vous dites.
Je n’ai pas besoin de vous, allez-vous-en. »
La vérité, bien sûr, c’est que l’argent aime vous servir. Il pense
que son travail, c’est d’être votre esclave. Vous ne le saviez pas,
n’est-ce pas ? L’argent pense qu’il est censé être utile ; quelqu’un
qui est à  votre service est votre esclave ou votre serviteur.
Voulez-vous renoncer à servir l’argent et à laisser l’argent vous
servir à partir de maintenant ?

ET SI CHAQUE JOUR
VOUS CÉLÉBRIEZ VOTRE VIE ?
Si vous ne célébrez pas votre vie, si vous ne faites pas de votre
vie une célébration, si vous créez votre vie comme une
obligation, un travail, un traumatisme, un drame, un chagrin et
un complot, qu’est-ce qui apparaîtra dans votre vie ? La même
chose. Mais si vous commencez à  créer votre vie comme une
célébration, différentes possibilités apparaîtront.
Quand mon ex-femme et moi avons divorcé, j’ai déménagé et
j’ai emmené très peu de choses avec moi. Je suis parti avec un
service en porcelaine sur cinq, une série de couverts en argent
sur cinq, une poêle à  frire, une spatule, une cuillère et un
service à  découper ayant appartenu à  mon père. J’ai pris une
série de vieux plats, ceux que mon ex-femme n’aimait pas, tous
ébréchés, quelques vieux verres dont personne ne voulait et
quelques tasses à  café plus moches que tout. C’était toute ma
batterie de cuisine. Voilà toutes les choses que j’ai prises avec
moi dans mon nouvel appartement.
J’ai mis de côté le beau service en porcelaine pour les jours où
je ferais une soirée ou une fête. Ce n’était pas pour demain. Je
n’allais pas recevoir 16  personnes à  dîner sur ma petite table,
n’est-ce pas  ? Et j’ai mis toutes les choses horribles et moches
que j’avais ramenées dans mes placards de cuisine.
Un jour, j’ai regardé tout ça et je me suis dit  : «  Attends une
minute. Je sauvegarde ces choses pour une célébration et je vis
comme un pauvre. Quelle vie suis-je en train de vivre  ? La
mienne ? Je veux que ma vie soit une fête. »
J’ai sorti toute la belle porcelaine et je me suis dit : « Si je casse
un bol de céréales le matin en mangeant mon petit-déjeuner, ça
me coûtera 38  dollars pour le remplacer. Qu’importe  ? Mes
plats, si je les casse, coûteront chacun 16  dollars. Et alors  ?
J’utiliserai les couverts géorgiens en argent. Mes cuillères
coûtent chacune 360 dollars. Je le vaux bien. »
Je suis sorti et j’ai acheté des verres en cristal. Plus jamais je ne
choisirai ces verres anciens et épais qui ne se casseraient pas
même si vous les lanciez sur le sol. Je voulais quelque chose qui,
si je le faisais tomber par accident, ferait CRASH !
La vie doit être une fête. Si vous ne célébrez pas votre vie, vous
ne vivez pas. La vie devrait tous les jours être une expérience
orgasmique. Vous ne devriez pas vivre avec ce que vous devez
supporter, ce que vous devez faire et ce qu’il reste. Allez-vous
passer votre vie avec les restes ou allez-vous vous créer comme
une fête ?
J’ai du champagne, pas du champagne bon marché, mais du
bon champagne, au moins cinq bouteilles dans mon
réfrigérateur en permanence. Parfois, je dîne d’une tourte avec
du champagne juste parce que je le peux.
Si vous faites de votre vie une célébration, si vous cherchez la
joie de vivre au lieu d’idées noires, vous créerez une réalité tout
à  fait différente. N’est-ce pas ce que vous aimeriez vraiment
avoir ?

Aujourd’hui devrait être le meilleur


jour de votre vie
Quand je suis allé au quarantième anniversaire de mon beau-
frère, tous les hommes étaient dans le salon, ils parlaient de la
meilleure période de leur vie quand ils avaient 18 ans et qu’ils
étaient au lycée. Ils avaient de super voitures et étaient sportifs.
Toutes les femmes étaient à  la cuisine en train de parler de la
meilleure période de leur vie  : la naissance de leurs bébés.
Quand ce fut à mon tour de parler, ils m’ont demandé : « Quel
était le meilleur moment de ta vie ? »
J’ai dit : « Aujourd’hui et, si ce n’est pas le cas, je me fais sauter
ma p… de cervelle.  » Je n’étais pas très populaire après ça.
Aujourd’hui devrait être le meilleur jour de votre vie. Si
aujourd’hui n’est pas le meilleur jour de votre vie, pourquoi
diable êtes-vous en vie ?

Juste aujourd’hui, ma vie sera


une célébration
Souvenez-vous chaque jour de faire de votre vie une
célébration. Cherchez la joie de vivre. Tous les matins, dites  :
«  Juste aujourd’hui, ma vie sera une célébration  », et observez
les nouvelles possibilités qui apparaîtront.

DEMANDEZ LA GRANDEUR
DE VOTRE VIE
Demandez et vous recevrez est une des vérités de la Bible.
Alors, que demanderez-vous ? La grandeur de qui vous êtes ? Si
vous demandez à  la grandeur d’apparaître, toutes sortes
d’autres choses apparaîtront avec elle. Demandez la grandeur
de votre vie. Demandez la joie et la célébration de votre vie. Ne
demandez pas juste de l’argent parce que l’argent n’a rien
à voir avec la grandeur de votre vie. Vous, oui.
Si vous demandez la grandeur de votre vie, si vous demandez la
grandeur de qui vous êtes, et si vous demandez que votre vie
soit une célébration, vous aurez des possibilités infinies. Si vous
ne demandez que de l’argent, rien ne se manifestera parce que
l’argent n’est pas l’énergie. L’argent n’est que le véhicule que
vous utilisez pour y arriver. Demandez la grandeur de qui vous
êtes.
Si vous avez le courage de demander, vous pouvez recevoir.

QU’AVEZ-VOUS VRAIMENT AU FINAL ?


Récemment, des survivants de l’ouragan de la côte du Golfe ont
été interviewés à  la télévision. L’interviewer a  demandé à  un
homme dont la maison avait été détruite : « Que ressentez-vous
concernant l’ouragan  ?  » Et l’homme a  dit  : «  Eh bien, vous
savez, j’ai emménagé ici dans la côte du Golfe et j’y ai apporté
tous mes biens matériels, toutes mes photos de famille, tout ce
que je pensais être précieux, et maintenant tout ce que j’ai c’est
un pavé. Tout ce que je possédais s’est volatilisé. Mais vous
savez quoi, ce qu’il me reste encore, c’est moi. »
La même chose s’est produite après un grand tremblement de
terre en Californie. Un interviewer à  la télévision a  demandé
à  un homme  : «  Comment vous sentez-vous après ce
tremblement de terre ? » Et l’homme a dit : « Ma femme et moi
étions dans la chambre au troisième étage de notre
appartement. J’étais profondément endormi. Je n’avais aucun
vêtement. Tout à  coup, il y  a eu une grande secousse et,
soudain, j’étais sur le sol. Je ne savais pas où se trouvaient les
choses, et à côté de moi il y avait un short, alors je l’ai mis. Ma
femme a  découvert sa robe à  côté d’elle. La seule autre chose
que nous avons réussi à  préserver, c’est une photo de nous
lorsque nous nous étions mariés. Nous n’avions aucune idée
d’où les affaires étaient disposées. Nous ne pouvions rien
trouver. Mais vous savez quoi ? Nous nous avions toujours l’un
l’autre. »
Qu’avez-vous vraiment au final ?
Vous.
Vous êtes le point de départ de votre vie. Vous êtes le point de
départ de la création de votre argent, votre richesse, votre
pouvoir et tout le reste. Quelle que soit la catastrophe,
indépendamment de ce qui disparaît ou est perdu, vous aurez
toujours vous. Vous êtes le point de départ de tout ce qui se
passe dans votre vie.

VOUS POUVEZ CHANGER


LA FAÇON DONT L’ARGENT
AFFLUE DANS VOTRE VIE
– Mettez de côté 10 % de tout ce que vous gagnez. Une dîme
à l’église que vous êtes.
– Portez beaucoup d’argent sur vous, mais ne le dépensez
pas.
– Posez-vous la question du Percevoir, Savoir, Être et
Recevoir pendant plusieurs jours, ou pendant plusieurs
semaines, jusqu’à ce que vous commenciez à  voir un
changement. C’est une excellente technique pour prendre
conscience de ce qui vous limite. «  Percevoir, savoir, être et
recevoir ce que je refuse, ce que je n’ose pas, ce que je ne dois
jamais et dois aussi percevoir, savoir, être et recevoir qui me
permettrait toute clarté et facilité avec…  » Ou utilisez une
version simplifiée  : «  Que dois-je percevoir, savoir, être et
recevoir, qui me permettrait… ? »
– Ne vous jugez pas. Comprenez que vous êtes humanoïde.
Cela vous donne un avantage injuste sur le reste du monde.
Profitez-en  ! Votre vie reflète-t-elle cela  ? Avez-vous beaucoup
d’argent ? Vous en aurez.
– Lorsque vous commencez à  vous juger, demandez-vous  :
«  Est-ce que ça m’appartient  ?  » 98  % de vos pensées,
sentiments et émotions ne vous appartiennent pas. Vous
percevez beaucoup plus que vous ne le croyez. Lorsque vous
commencez à vous demander : « Est-ce que ça m’appartient ? »,
vous aurez plus de clarté sur le fait de n’avoir aucune pensée.
Vous êtes essentiellement une tête vide.
– Vivez votre vie par segments de dix secondes. Si vous ne
vivez pas par segments de dix secondes, vous ne vivez pas dans
le choix. Si vous créez constamment des segments de dix
secondes, vous ne pouvez pas vous tromper, car, pendant dix
secondes, vous pouvez faire un choix stupide et insensé et, dix
secondes plus tard, vous pouvez le changer.
– Utilisez les flux d’énergie. Si vous essayez de vous connecter
à  quelqu’un, ou si vous voulez qu’il vous donne l’argent qu’il
vous doit, tirez de l’énergie à  partir de tous les pores de votre
corps et de votre être et laissez repartir vers lui un petit filet
d’énergie afin qu’il ne puisse pas vous enlever de son esprit. Il
ne sera plus en paix. Cela va le rendre fou jusqu’à ce qu’il vous
paie.
– Commencez à  être attentif à  ce que vous créez. Cela vous
rend-il heureux  ? Si les choses continuent à  apparaître d’une
certaine façon, c’est que vous aimez quelque chose en elles. Si
la vie continue sans argent, sans amis et sans autre chose, c’est
parce qu’il y  a quelque chose à  ce sujet que vous aimez créer.
Une fois que vous le reconnaissez, « d’accord, je dois aimer ça,
je ne sais pas pourquoi, mais d’accord, j’adore ça  », les choses
peuvent commencer à changer.
– Vivez dans la question. Une question vous donne du pouvoir.
Une réponse vous en enlève. Si ce que vous obtenez dans la vie
n’est pas ce que vous aimeriez avoir, regardez ce que vous
demandez réellement et ce que vous obtenez. Comment
changez-vous cela  ? Posez une question différente. Lorsque
vous posez une question, l’univers fera tout son possible pour
vous donner la réponse. Il ne s’agit pas de dire : « Oh mon dieu,
ma vie est nulle.  » Dites plutôt  : «  Quelles sont les infinies
possibilités pour que quelque chose de différent apparaisse
dans ma vie ? »
– Lorsque l’argent se manifeste dans votre vie, demandez-
vous  : «  Comment ça devient encore mieux que cela  ?  »
Quand une facture se présente dans votre vie, demandez  :
«  Comment ça devient encore mieux que cela  ?  » (Peut-être
constaterez-vous qu’il s’agissait d’une erreur.) Continuez
à demander : « Comment ça devient encore mieux que cela ? »
Que ce soit bon ou mauvais, l’univers fera tout son possible
pour l’améliorer.
– Dites  : «  Tout de la vie me vient avec facilité, joie et
gloire. » C’est notre mantra dans Access  : «  Tout de la vie me
vient avec facilité, joie et gloire. » Ce n’est pas une affirmation
parce qu’il ne s’agit pas d’avoir seulement le positif. Cela inclut
le bon, le mauvais et l’horrible. Nous prendrons tout cela avec
facilité, joie et gloire. Rien de tout cela ne doit être douloureux,
ni dans la souffrance, même si c’est la façon dont la plupart
d’entre nous vivons nos vies. Vous pourriez plutôt vous amuser.
Et si le but de la vie était simplement de s’amuser ? « Tout de la
vie me vient avec facilité, joie et gloire.  » Dites-le dix fois le
matin et dix fois le soir et cela changera votre vie. Mettez-le sur
votre miroir de salle de bains. Dites à votre ami la raison pour
laquelle il est là, parce que vous devez vous en souvenir. Cela
changera également la vie de votre compagnon, simplement
parce qu’il ou elle doit le voir.
– Prenez la décision de ne plus vous soumettre à vos anciens
points de vue, quoi que cela vous en coûte et quoi qu’il
arrive – et que vous n’allez pas continuer à vous réduire dans
votre vie.
– Créez chaque jour de votre vie comme une célébration.
Tous les matins, dites  : «  Juste aujourd’hui, ma vie sera une
célébration  », et observez les nouvelles possibilités qui
apparaîtront.
NOTE AUX LECTEURS

L’information présentée dans ce livre est en fait juste un avant-


goût de ce qu’Access a  à offrir. Il existe tout un univers de
processus et de classes Access. Si certaines choses ne
fonctionnent pas dans votre vie comme elles le devraient selon
vous, assister à une classe Access pourrait vous intéresser – ou
trouver un facilitateur Access qui peut travailler avec vous pour
vous donner plus de clarté sur les problèmes que vous ne
pouvez pas surmonter. Les processus Access se font avec un
facilitateur qualifié et sont fondés sur votre énergie et celle de
la personne avec laquelle vous travaillez.

Pour plus d’informations, allez sur :


www.accessconsciousness.com/fr/
GLOSSAIRE

All Nine (Tous les neuf) représentent neuf couches de


«  merde  » qui ont été retirées. Vous savez que, quelque part
dans ces neuf couches, il doit y avoir un poney parce que vous
ne pouvez pas mettre autant de « merde » dans un endroit sans
avoir un poney là-dedans. Le côté moins drôle est que c’est de la
« merde » que vous générez vous-même.
Les « Bars » sont un processus pratique d’Access par lequel on
touche légèrement la tête avec les doigts sur les points de
contact correspondant à  différents aspects de la vie. Il y  a des
points pour la joie, la tristesse, le corps et la sexualité, la
conscience, la gentillesse, la gratitude, la paix et le calme. Il y a
même une barre d’argent. Ces points sont appelés des « Bars »
car ils s’activent d’un côté de la tête à l’autre.
Beyond (au-delà) sont des sentiments ou des sensations que
vous ressentez qui arrêtent votre c ur, votre souffle ou votre
volonté de regarder les possibilités. C’est comme si votre
entreprise était dans le rouge et que vous receviez une autre
mise en demeure et vous dites argh ! Vous ne vous attendiez pas
à cela maintenant.
Parfois, au lieu de dire « utiliser la phrase de déblayage », on dit
simplement « POD et POC ».
Boys (les gars) représentent les sphères nucléées. Avez-vous
déjà vu les pipes à bulles des enfants ? Vous soufflez dedans et
vous créez plein de bulles. Vous éclatez une bulle et les autres
bulles remplissent l’espace.
Être
Dans ce livre, le mot «  être  » est parfois utilisé en référence
à  vous, l’être infini que vous êtes vraiment, par opposition au
point de vue artificiel de ce que vous croyez être.
La phrase de déblayage (POD / POC)
La phrase de déblayage que nous utilisons dans Access est  :
«  Right and Wrong, Good and Bad, POD and POC, All Nine,
Shorts, Boys and Beyonds.™ »
POC (point of creation) est le point de création des pensées,
sentiments et émotions précédant immédiatement tout ce que
vous avez décidé.
POD (point of destruction) est le point de destruction
précédant immédiatement tout ce que vous avez décidé. C’est
comme retirer la carte inférieure d’un château de cartes. Tout
tombe.
Point de vue intéressant  : il s’agit d’un outil d’Access
Consciousness© que vous retrouverez à plusieurs reprises dans
le livre.
Right and Wrong, Good and Bad (juste et faux,
bon et mauvais) est un raccourci pour : Qu’est-ce qui est bon,
parfait et correct à  ce sujet  ? Qu’est-ce qui est faux, méchant,
vicieux, terrible, mauvais et horrible à propos de cela ? Qu’est-
ce qui est juste, faux, bon et mauvais ?
Shorts (raccourcis) est la version courte de : Qu’est-ce qui est
significatif à ce sujet ? Qu’est-ce qui n’a aucun sens à ce sujet ?
Quelle est la punition pour cela  ? Quelle est la récompense de
ceci ?
Tirer l’énergie  : «  tirer  » de l’énergie signifie que vous
demandez à  l’énergie de venir à  vous  ; vous l’appelez et la
mettez en mouvement au travers de votre corps, comme si vous
pouviez la «  tirer  » de l’extérieur vers vous et la faire passer
à travers vous.
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR

Sois toi et change le monde, du Dr Dain Heer


Et si c’était le bon moment ?
Ce livre est très différent de tous les livres que vous avez lus
jusqu’à présent. Il est écrit pour les rêveurs de ce monde  –  les
personnes qui savent que quelque chose de différent est
possible  –  mais qui n’ont pas encore eu les outils pour se
transformer et, par extension, pour changer véritablement le
cours de leur existence  ! Et si je vous disais que ces outils
existent  ? Et que les possibilités dont vous avez toujours rêvé
sont réalisables ?
À PARAÎTRE
Le Choix des possibilités, de Gary M. Douglas
Dans cet ouvrage, l’auteur nous invite à voir les choses sous un
autre angle pour créer une nouvelle réalité que nous n’aurions
jamais crue possible. En effet, au lieu d’exploiter les capacités
phénoménales dont nous disposons, la plupart d’entre nous
avons tendance à suivre un chemin tout tracé. Nous choisissons
souvent de mettre notre conscience en veilleuse, de cacher nos
talents et d’abandonner nos désirs… Basé sur les conversations
entre Gary M.  Douglas et les participants d’un atelier d’Access
de sept jours, ce livre présente leurs échanges d’une honnêteté
« décapante » sur des sujets aussi variés que l’argent, le sexe, la
famille, la culture ou l’identité. Vous y trouverez également des
questionnements bouleversants, ainsi que des outils et des
processus de transformation qui révèlent les limites et les
obstacles qui nous empêchent d’être, de faire et d’avoir ce que
nous n’imaginons pas être possible.

The Place (Le Lieu), de Gary M. Douglas


Alors que Jake Rayne parcourt l’Idaho dans sa classique
Thunderbird 57, un accident désastreux est le catalyseur d’un
voyage auquel il ne s’attend pas. Seul dans une forêt profonde,
le corps blessé et brisé, Jake demande de l’aide. L’aide qu’il
trouve change non seulement sa vie, mais toute sa réalité. Jake
s’ouvre à la prise de conscience des possibilités ; des possibilités
que nous avons toujours su être possibles mais qui ne nous sont
pas encore apparues.

Parlez aux animaux, de Gary M. Douglas et du Dr Dain Heer


Saviez-vous que chaque animal, chaque plante, chaque
structure de cette planète a une conscience et désire vous faire
un cadeau  ? Les animaux ont une quantité énorme
d’informations et des cadeaux incroyables qu’ils peuvent nous
offrir si nous sommes prêts à les recevoir.
À PROPOS
DES AUTEURS

Gary M. Douglas
L’illustre auteur de best-sellers et conférencier international,
Gary Douglas, a  créé, il y  a plus de vingt  ans, un ensemble
d’outils et de processus de transformation de vie connus sous le
nom Access Consciousness®. Ces outils avant-gardistes ont
transformé la vie de milliers de personnes partout dans le
monde. En fait, son travail s’est répandu dans 173  pays, avec
plus de 3  000  facilitateurs formés dans le monde entier.
Simples, mais pourtant extrêmement efficaces, ces outils aident
les personnes de tous âges et milieux à éliminer les limitations
qui les empêchent de vivre pleinement.
Gary est né dans le Midwest des États-Unis et a  grandi à  San
Diego, en Californie. Bien qu’il soit issu d’une famille de classe
moyenne « normale », il a été fasciné dès son plus jeune âge par
la psyché humaine, et cet intérêt s’est transformé en un désir
d’aider les gens à « savoir ce qu’ils savent » et à développer en
eux plus de conscience, de joie et d’abondance. Ces outils
pratiques qu’il a développés ne sont pas seulement utilisés par
les célébrités, les entreprises et les enseignants, mais aussi par
les professionnels de la santé (psychologues, chiropraticiens,
naturopathes) pour améliorer la santé et le bien-être de leurs
clients.
Avant de créer Access Consciousness®, Gary Douglas était un
agent immobilier prospère à  Santa Barbara, en Californie, et
a eu également un diplôme en psychologie. Bien qu’il ait atteint
une richesse matérielle et bien qu’il ait été considéré comme
«  ayant réussi  », sa vie commençait à  manquer de sens. Il
a donc commencé sa recherche pour trouver une nouvelle voie
à suivre, qui créerait des changements dans le monde et dans la
vie des gens.
Gary est l’auteur de huit livres, y compris le roman à succès The
Place (Le Lieu). Il décrit l’inspiration derrière l’écriture  : «  Je
voulais explorer les possibilités de la vie. Pour permettre aux
gens de savoir qu’il n’est pas nécessaire de vivre avec le
vieillissement, la folie, la bêtise, l’intrigue, la violence, la folie,
les traumatismes et le drame dans lesquels nous vivons comme
si nous n’avions pas le choix. The Place est pour les gens qui
savent que tout est possible. Le choix est la source de la
création. Et si nos choix pouvaient tout changer en un instant ?
Et si nous pouvions rendre le choix plus réel que les décisions et
les points de vue coincés que nous adoptons ? »
Gary a un niveau incroyable de conscience et de bienveillance
pour tous les êtres vivants : « J’aimerais que les gens soient plus
conscients et qu’ils se rendent compte que nous devons être les
intendants de la Terre, pas ses utilisateurs, agresseurs ou
pollueurs. Si nous commençons à voir les possibilités dont nous
disposons, au lieu d’essayer de créer notre part du gâteau, nous
pourrions créer un monde différent. »
Un grand-père dynamique de 70 ans (presque « sans âge ») avec
une vision très différente de la vie, Gary croit que nous sommes
ici pour exprimer notre caractère unique et expérimenter la
facilité et la joie de vivre. Il continue d’inspirer d’autres
personnes, d’enseigner à  travers le monde et d’apporter une
importante contribution à la planète. Il proclame ouvertement
que, pour lui, « la vie commence tout juste ».
Gary a  également un large éventail d’intérêts personnels et
professionnels. Parmi eux  : une passion pour les antiquités
(Gary a  créé The Antique Guild à  Brisbane, en Australie, en
2012), un élevage d’étalons et de chevaux reproducteurs
costariciens de Paso, et un lieu de retraite écologique au Costa
Rica qui ouvrira ses portes en 2018.
Pour en savoir plus, allez sur :
www.garymdouglas.com
www.accessconsciousness.com
www.costarricense-paso.com
www.projectpossibilities.com

Dr Dain Heer
Le Dr  Dain Heer est un conférencier international, auteur et
facilitateur de classes avancées d’Access Consciousness® dans le
monde entier. Ses points de vue uniques et transformateurs sur
les corps, l’argent, l’avenir, le sexe et les relations transcendent
tout ce qui est actuellement enseigné.
Dr Heer invite et inspire les gens à une plus grande conscience
du laisser-être total, de la bienveillance, de l’humour et d’une
connaissance intérieure profonde.
Dr Heer a commencé à travailler en tant que chiropraticien en
2000 en Californie, aux États-Unis. Il a  connu Access
Consciousness® à un moment de sa vie où il était profondément
malheureux et avait même l’envie de se suicider.
Alors qu’aucune autre technique n’avait donné de résultats ou
de changements durables au Dr  Heer, Access Consciousness®
a tout changé pour lui, et sa vie a commencé à se développer et
à s’accroître avec plus de facilité et de vitesse qu’il n’aurait pu
l’imaginer.
Le Dr Heer voyage maintenant dans le monde en facilitant des
classes et il a  développé un processus énergétique unique de
changement pour les individus et les groupes, appelé la
«  Synthèse énergétique d’être  ». Il a  une approche
complètement différente de la guérison et enseigne aux gens
à  exploiter et à  reconnaître leurs propres capacités et
connaissances. La transformation énergétique possible est
rapide – et vraiment dynamique.

Pour en savoir plus, allez sur :


www.drdainheer.com
www.beingyouchangingtheworld.com
www.beingyouclass.com
À PROPOS D’ACCESS
CONSCIOUSNESS®

Access Consciousness® est un programme de transformation


énergétique qui relie sagesse, expérience, savoir ancestral et
énergies canalisées avec des outils de motivation très
contemporains. Son but est de vous libérer en vous donnant
accès à votre moi le plus vrai et le plus grand.
L’objectif d’Access est de créer un monde de conscience et
d’unité. La conscience inclut tout et ne juge rien. Notre objectif
est de vous faciliter jusqu’à ce que vous receviez tout en
conscience, sans aucun jugement. Si vous n’avez aucun
jugement sur rien, vous pouvez voir ce qui est, pas ce que vous
voulez que ce soit, pas pour ce que cela devrait être, mais
simplement pour ce que c’est.
La conscience est la capacité à  être présent dans votre vie
à  chaque instant, sans jugement sur vous ou sur quelqu’un
d’autre. C’est la capacité de tout recevoir, de ne rien rejeter et
de créer tout ce que vous désirez dans la vie, plus grand que ce
que vous avez actuellement, et plus que ce que vous pouvez
imaginer.
Et si vous étiez prêt à  prendre soin de vous et à  être
bienveillant avec vous ?
Et si vous ouvriez les portes pour être tout ce que vous avez
décidé être impossible ?
Que faudrait-il pour que vous puissiez réaliser combien
vous êtes essentiel pour les possibilités du monde ?
L’information, les outils et les techniques présentés dans ce
livre ne sont qu’un petit aspect de ce qu’Access Consciousness®
a  à offrir. Il existe tout un univers de processus et de classes,
continuellement en développement.
Si certains aspects de votre vie ne fonctionnent pas comme ils le
pourraient, vous pourriez être intéressé par une classe, un
atelier ou une formation Access Consciousness®, ou trouver un
facilitateur qui peut vous accompagner et vous donner une plus
grande clarté sur les problèmes que vous n’avez pas encore
surmontés.
Les processus Access Consciousness® se font avec un facilitateur
qualifié et se fondent sur votre énergie et celle de la personne
avec laquelle vous travaillez.
Venez en découvrir plus à :
www.accessconsciousness.com

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