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étape 4 10.

Employer la proposition
ENRICHIR LE RÉCIT

subordonnée relative

S’exercer *
→ Maîtriser l’emploi du pronom relatif
1 a. Réécrivez les phrases suivantes afin d’exprimer deux actions en une seule phrase.
Exemple : Le capitaine Némo observe le poulpe. Celui-ci enroule ses tentacules autour
du vaisseau. → Le capitaine Némo observe le poulpe qui enroule ses tentacules autour
JE RETIENS du vaisseau.
Une proposition
subordonnée 1. Le page pousse une lourde porte. Elle grince en tournant sur ses gonds.
relative complète
un nom et → Le page pousse une lourde porte qui grince en tournant sur ses gonds.
commence par
un pronom relatif
(qui, que, quoi, dont 2. La rivière en crue recouvre la route. Cette route est en contrebas de la falaise.
où, lequel et ses
composés). → La rivière en crue recouvre la route qui est en contrebas de la falaise.

3. Les marins remontent leurs filets. Ils ont l’air épuisés.

→ Les marins qui ont l’air épuisés remontent leurs filets.

4. La forêt est agitée par le vent. Elle semble pleurer.

→ La forêt qui semble pleurer est agitée par le vent.

b. Dans les phrases que vous venez d’écrire, à quoi sert le pronom relatif qui ?

Le pronom relie les deux phrases en évitant la répétition du nom.

2 Complétez les phrases suivantes par une proposition subordonnée relative.

1. Le vieux hibou qui se cache au grenier nous réveille toutes les nuits.

2. Le vent qui arrivait de la vallée par rafales avait emporté la toiture de la grange.

3. En montant au grenier, Paul s’était fait une écorchure qui avait beaucoup saigné.

3 Dans le texte ci-dessous, entourez les pronoms relatifs qui reprennent les noms soulignés
et mettez entre crochets la proposition qui complète chacun de ces noms.

La cascade[dont nous avions admiré la légèreté]était devenue un torrent épouvantable ;


ses eaux se précipitaient, entraînant des rochers[qu’elles faisaient bondir comme des
cailloux,]des arbres séculaires[qu’elles brisaient comme des baguettes de saule.]La
route était coupée par des torrents improvisés[qui avaient laissé à la place de leur pas-
sage un large sillon,][au fond duquel coulaient encore des ruisseaux.]
Alexandre Dumas, Impressions de voyage.

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

4 Complétez les phrases suivantes par un pronom relatif.

Attention 1. Il déplia sur la table la carte que Jim lui avait remise la veille. – 2. La barque sur
Le pronom relatif
lequel (et ses laquelle nous étions installés était très stable. – 3. L’auberge dont il nous
composés) s’accorde
en genre et en avait parlé se trouvait à la croisée de ces deux routes. – 4. Jean possède un canot qu’ il
nombre avec le nom
qu’il reprend.
Ex : La fontaine à a nommé Le Corsaire. – 5. Nous avons interrogé le gardien qui avait assisté à toute la
laquelle nous avons
bu se trouve sur scène et que Sherlock avait reçu dans son cabinet la veille au soir pour une autre affaire.
la place du village.

5 Complétez les phrases suivantes par des propositions introduites par lequel, laquelle, lesquels…

1. Les enfants s’emparèrent d’un tronc avec lequel ils décidèrent de faire un pont.

2. La barque sur laquelle nous avions embarqué ne tarda pas à prendre l’eau.

3. J’ai laissé la malle au pied de l’arbre sous lequel nous nous sommes assoupis.

4. Le refuge auquel le guide pensait se trouvait encore à quelques


kilomètres au nord de la piste.

5. La montagne au sommet de laquelle se trouve le refuge s’appelle la Crête.

6 Complétez les phrases suivantes en imaginant la proposition principale manquante.

1. Nous aperçûmes une petite lueur qui clignotait dans le brouillard

et qui semblait nous indiquer notre chemin. – 2. On leur remit un plan du domaine

que son associé ne connaissait pas mais qui leur permettrait d’arriver plus tôt au

manoir. – 3. Voici l’épée dont Lancelot s’empara sans difficulté.

4. Nous nous trouvions donc à l’entrée de la grotte où se cachait le fameux

trésor de Barbe Noire. – 5. Le navire contre lequel l’équipage décida de

se battre appartenait à la Royal Navy.

7 Afin d’éviter les répétitions, réunissez ces deux phrases en une seule en employant
le pronom relatif qui convient.

1. Le pire se produisit sur le lac de Barge. La température sur le lac de Barge descendit subitement

à 50 au-dessous de zéro. Le pire se produisit sur le lac de Barge où la température descendit subite-

ment à 50 au-dessous de zéro.

2. C’était une sorte de canon. Les hautes roues de ce canon dépassaient la taille d’un homme.

C’était une sorte de canon dont les hautes roues dépassaient la taille d’un homme.

3. Ces grands rugissements auraient effrayé les plus braves. On entendait ces rugissements au

fond de l’antre. Ces grands rugissements qu’on entendait au fond de l’antre auraient effrayé les plus

braves.

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4. Il y avait au fond du jardin un grenadier. Les fleurs rouges du grenadier s’épanouissaient au

soleil. Il y avait au fond du jardin un grenadier dont les fleurs rouges s’épanouissaient au soleil.

5. La colline était couverte de pins. Le vent agitait les pins dans l’ombre. La colline était couverte de

pins que le vent agitait dans l’ombre.

Rédiger un paragraphe **
→ Employer la proposition subordonnée relative pour décrire
8 Complétez le texte ci-dessous par un pronom relatif choisi dans la liste suivante :
duquel, dont, où, que.

J’avais planté là le reste de l’équipage et je commençai à examiner avec curiosité le lieu

où je me trouvais, sur cette terre étrangère. J’avais franchi un espace marécageux

que les joncs et les saules avaient envahi par endroits et j’étais arrivé sur les limites

d’un terrain découvert au bord duquel poussaient de singuliers arbres à l’aspect

exotique. À l’autre extrémité s’élevaient deux montagnes dont le soleil éclatant

illuminait les sommets.

9 Complétez la description suivante par des propositions relatives de votre invention.


Variez l’emploi des pronoms relatifs.

Le chevalier pénétra dans la grotte où se cachait le monstre . Il avançait

à tâtons, lorsqu’il se décida à allumer la lanterne que la vieille lui avait remise . Il
vit alors son ombre danser sur les parois qui suintaient d’humidité et

plus loin il remarqua d’étranges dessins dont il ne comprenait pas le sens . Il

poursuivit sa route sur un sol de plus en plus spongieux et perçut bientôt une odeur qui
aurait fait fuir les plus braves .

D’un coup, il entendit un cri rauque qui venait d’une galerie sur sa gauche .

Il posa alors la main sur le pommeau de l’épée que lui avait confiée son père . Le

cri et l’odeur qu’il avait perçus provenaient certainement de la bête qui flairait
l’arrivée d’une proie et se préparait à la dévorer .

10
12 Un explorateur découvre au milieu du désert les ruines d’une cité antique inconnue.
Décrivez cette cité. Vous emploierez dans votre description les propositions relatives
suivantes : qui s’étendaient à perte de vue ; que je pris d’abord pour un amas de roches ; dont
la lumière du soleil relevait l’éclat ; où étaient tracées des routes parfaitement droites,
couvertes de pavés disjoints ; entre lesquelles poussaient çà et là quelques plantes du désert ;
sur lesquels étaient inscrits des signes étranges ; dont la tête ressemblait à celle d’un taureau.

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

Enrichir son style ***


→ Alléger la phrase et gagner en précision
11 a. Que constatez-vous à la lecture du texte ci-dessous ?
Le pronom relatif qui est systématiquement utilisé, ce qui donne une impression de lourdeur.
b. Soulignez les propositions subordonnées relatives, puis réécrivez ce texte de manière
à alléger les phrases.

Lancelot, qui est escorté des fils du vavasseur, apprend que les gens du royaume de Logres
qui sont prisonniers du royaume de Gorre se sont révoltés contre leurs geôliers qui sont
terribles. Lancelot, qui n’écoute que son cœur, décide de se porter à leur secours, mais
il doit, pour y parvenir, traverser le pont de l’épée qui est bien différent des autres ponts.
En effet il surplombe une eau qui est noire, bruyante et rapide et il est formé d’une épée
qui est aiguisée et étincelante. De plus se trouvent sur l’autre rive, de chaque côté du
pont, deux énormes lions qui sont attachés à une borne en pierre.

12 a. Pourquoi le sens des phrases ci-dessous est-il équivoque ?


On ne comprend pas quel est l’antécédent du pronom relatif. Il faut changer l’ordre des propositions.
b. Réécrivez-les de manière à les corriger.
1. J’ai fait une randonnée à travers toute la Provence qui m’a beaucoup plu.

→ La randonnée que j’ai faite à travers la Provence m’a beaucoup plu.

2. Il y a beaucoup de coutumes dans ces régions reculées qui sont pittoresques.

→ Il y a beaucoup de coutumes pittoresques dans ces régions reculées.

3. Les savants ont trouvé des coquillages sur le sommet de montagnes qui datent de millions

d’années.

→ Sur le sommet des montagnes, les savants ont trouvé des coquillages qui datent de millions

d’années.

4. Arthur confie un livre à Guenièvre qui a plus de cent ans.

→ Arthur confie à Guenièvre un livre qui a plus de cent ans.

13
12 Décrivez ce château fort et
le paysage qui l’entoure.
Mettez en valeur le bâtiment en
imaginant certains événements
qui s’y sont déroulés. Employez
des formules d’insistance comme
« C’est à l’intérieur de ces tours
que… ». Employez des pronoms
relatifs variés.

Château de Bodiam
(Angleterre).

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étape 4 11. Enrichir le texte avec des
ENRICHIR LE RÉCIT

compléments circonstanciels

S’exercer *
→ Savoir utiliser des compléments circonstanciels
1 Complétez la phrase suivante avec les compléments qui répondent à la question posée
entre crochets. Nommez la circonstance précisée.
Rappel Exemple : [comment ?] → Guenièvre tissa un magnifique fourreau avec soin. [manière]
Un complément
circonstanciel donne 1. [où ?] Guenièvre tissa un magnifique fourreau dans sa chambre (lieu).
des précisions sur
les circonstances 2. [quand ?] Guenièvre tissa un magnifique fourreau nuit après nuit (temps).
d’une action.
Il peut être déplacé
3. [avec quoi ?] Guenièvre tissa un magnifique fourreau avec ses propres cheveux (moyen).
ou supprimé.
4. [dans quel but ?] Guenièvre tissa un magnifique fourreau pour l’offrir à Lancelot (but).

2 Insérez les compléments circonstanciels donnés entre parenthèses à la bonne place


dans la phrase.

1. Perceval se mit en route. (dès l’aube – le lendemain)

→ Le lendemain, dès l’aube, Perceval se mit en route.

2. Yvain se jeta au secours du lion. (hardiment – sans hésiter)

→ Sans hésiter, Yvain se jeta hardiment au secours du lion.

3. Brangien cacha le flacon. (prestement – dans un coffre)

→ Brangien cacha prestement le flacon dans un coffre.

4. On distinguait chaque pouce du paysage. (à plusieurs lieues à la ronde – depuis cette tour)

→ Depuis cette tour, on distinguait chaque pouce du paysage à plusieurs lieues à la ronde.

3 Recopiez les phrases suivantes en plaçant le complément circonstanciel en tête de phrase


et en inversant le sujet et le verbe. Exemple : Un grand oiseau noir tournoyait dans le ciel. →
Dans le ciel tournoyait un grand oiseau noir.

1. Un chevalier en armes se tenait devant la fontaine.

→ Devant la fontaine se tenait un chevalier en armes.

2. L’anneau d’or brillait à son doigt.

→ À son doigt brillait l’anneau d’or.

3. Le fracas des armes lui parvenait des profondeurs du bois.

→ Des profondeurs du bois lui parvenait le fracas des armes.

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

4 Ajoutez aux endroits indiqués des compléments circonstanciels répondant aux questions
posées entre crochets.

1. [où ?] Dans un lieu connu d’eux seuls , [quand ?] chaque nuit , Tristan

retrouvait Iseut. – 2. [comment ?] Lentement , la jeune femme s’approcha du roi.

3. [quand ?] Avant le départ , la fée remit à Lancelot une bague [dans quel but ?]

afin que chacun pût le connaître pour le fils de Ban. – 4. Le traître frappa [comment ?]

vigoureusement Roland [avec quoi ?] de son écu de chêne.

12
5 Complétez les phrases suivantes par deux compléments circonstanciels dont vous choisirez
la place.
1. Perceval s’agenouilla. 2. Les chevaliers parvinrent au château.
3. Arthur saisit Excalibur. 4. Tristan appelait Iseut.

Rédiger un paragraphe **
→ Enrichir le récit
6 a. Lisez le texte ci-dessous.
b. Complétez-le en ajoutant aux endroits précisés par un astérisque un des compléments
circonstanciels suivants. Attention à l’emploi des virgules.
aussitôt relevé – comme charbon – d’un coup si violent que l’air en retentit – se couvrant
de son écu – contre l’écu du chevalier – sur les flancs – dans la gueule du monstre – sans même
entamer le cuir – par les naseaux – sur la tête du dragon.

Tristan rassemble ses forces et, *se couvrant de son écu, éperonne son destrier qui

bondit contre la bête. Il tire son épée, la brandit et frappe *sur la tête du dragon ,

*sans même entamer le cuir . Le monstre se jette *contre l’écu du chevalier . Mais

Tristan le frappe encore *sur les flancs , *d’un coup si violent que l’air en

retentit. Alors, le dragon vomit *par les naseaux un double jet de flammes : le hau-

bert de Tristan noircit *comme charbon , son cheval s’abat et meurt. Mais *aussitôt
relevé , Tristan enfonce la pointe de son épée *dans la gueule du monstre .
D’après Tristan et Iseut, édition de René Louis, Le Livre de Poche.

c. Relisez le texte obtenu : qu’apportent les compléments circonstanciels ?


Les CC apportent des précisions sur l’action et enrichissent le récit.

12
7 Réécrivez et enrichissez le texte suivant avec des compléments circonstanciels.

La dame est assise devant lui. Yvain s’incline. Elle l’invite à s’asseoir. Tous deux parlent.
Une servante apporte des fruits. La reine saisit la plus belle des pommes et la tend à
Yvain. La conversation se poursuit. Mais Yvain doit partir. Il promet à la dame de revenir.

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12
8 En six à huit phrases, racontez la scène ci-dessous, en insistant sur les circonstances.
Vous commencerez en précisant où et depuis quand les villageois marchaient.

Yvan Pommaux,
Angelot du Lac,
tome 1 : Le Temps
des loups, 1991.

Enrichir son style ***


→ Varier les moyens d’exprimer les circonstances
9 Complétez les phrases suivantes en accumulant les compléments circonstanciels pour
créer un effet d’insistance.
Exemple : En l’absence de Tristan, Iseut errait dans le château, allant de sa chambre à la
grande salle de bal où elle avait dansé avec lui, de la plus haute tour aux pièces les plus
reculées, de la cour d’honneur aux lointaines allées du parc.

1. Les soldats entrèrent fouillèrent toutes les pièces, pénétrant dans ,

dans , dans .

2. Il lui fallait maintenant vivre sans , sans ,

sans .

3. Malgré l’absence, il ne pouvait cesser de l’aimer, il pensait à elle chaque et

, le et le .

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

10
12 Mettez en valeur la manière dont est accomplie l’action en accumulant les compléments
circonstanciels en tête de phrase.
Exemple : Lentement, silencieusement, Tristan se glissa dans la chambre de la reine.

1. Iseut emballa les affaires de Tristan.

2. les deux chevaliers progressaient sur le pont battu par la pluie et le vent.

3. le jeune homme revenait sans cesse sous les fenêtres de sa belle.

11 Détaillez la manière dont l’action est accomplie en accumulant des groupes détachés
en tête de phrase. Exemple : Iseut errait tristement dans le château. → Le regard fixe,
les cheveux défaits, les bras ballants, Iseut errait tristement dans le château.

1. ,

le prisonnier se présenta fièrement devant le roi.

2. ,

Iseut s’élança au-devant de Tristan.

3. ,

le jeune homme cheminait dans la forêt.

12 Transformez les phrases suivantes de façon à exprimer la cause grâce au participe présent.
Exemple : Yvain obéit à Laudine, alors il quitta le château. → Obéissant à Laudine, Yvain
quitta le château.

1. Lancelot vit Guenièvre qui le regardait, alors il reprit courage.

→ Voyant Guenièvre qui le regardait, Lancelot reprit courage.

2. Iseut comprit qu’il était trop tard, alors elle s’abandonna au désespoir.

→ Comprenant qu’il était trop tard, Iseut s’abandonna au désespoir.

3. Clamadeu refusait de prêter serment à un enfant, alors il défia Arthur.

→ Refusant de prêter serment à un enfant, Clamadeu défia Arthur.

13 Complétez les phrases par un participe présent qui convient.

1. , Gorneval se jeta sur son adversaire.

2. , Iseut s’avança vers Tristan.

3. , le roi pardonna au traître.

14
12 Un chevalier doit entrer secrètement dans un château, trouver la pièce où est enfermé
le serpent géant qui y vit, vaincre ce serpent et s’emparer de la clé d’or suspendue à
son cou. Racontez la scène en insistant sur les circonstances de chaque action.

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étape 4 12. Organiser
ENRICHIR LE RÉCIT

une description

S’exercer *
→ Savoir situer dans l’espace
JE RETIENS
1 Lisez le texte suivant.
Quand on décrit
un lieu, il faut
penser à situer La pièce était petite mais très agréable à vivre. À gauche, se dressaient, jusqu’au plafond,
dans l’espace des étagères remplies de livres. On avait placé le bureau à côté des étagères. À droite,
les différents
éléments qui une commode était surmontée d’un grand miroir. Au fond, il y avait le lit. Et au milieu,
le constituent : trônait un moelleux fauteuil, semblant attendre qu’on s’y blottisse.
cela permet au
lecteur de se
le représenter.
a. Soulignez les expressions qui permettent de situer le passage dans l’espace.
b. Dessinez la pièce décrite, puis comparez votre dessin avec ceux de vos camarades.
Sont-ils très différents ? Pourquoi ?

Ils sont assez semblables car la description précise l’emplacement de chaque objet.

2 a. Complétez ces phrases à l’aide d’indices de lieu que vous choisirez parmi les suivants :
tout au fond – au loin – derrière – devant – dans le lointain – dehors – à l’horizon – à l’opposé
– à l’intérieur. Attention : vous ne devez pas utiliser deux fois la même expression.

1. On distinguait à l’horizon/dans le lointain/au loin le sommet de la montagne.

2. Au loin/Dans le lointain/À l’opposé , se dressait une haute tour.

3. Un splendide poirier poussait devant la maison.

4. Dehors/À l’intérieur , l’obscurité avait gagné.

5. On entendait au loin/dehors le chant du coq.


b. Comparez avec vos camarades.

3 Complétez les phrases suivantes en ajoutant un complément aux expressions en gras.


Exemple : Tout au fond, serpentait une rivière. → Tout au fond de la vallée, serpentait une rivière.

1. Au sommet de la montagne , on apercevait une forme indistincte.

2. Sur le bord de la rivière , s’alignait une rangée de peupliers.

3. On avait bâti cet immense édifice à côté de l’église .

4. Au milieu du salon , éclataient les couleurs d’un magnifique bouquet de fleurs.

5. Une peinture noircie par le temps était accrochée au-dessus de la cheminée .

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

4 Réécrivez ces phrases en remplaçant les verbes en gras par l’un des suivants :
s’élever – se dresser – recouvrir – se dérouler.

1. Une nappe fleurie était sur la table. → Une nappe fleurie recouvrait la table.

2. Il y avait un sentier à l’horizon. → Un sentier se déroulait à l’horizon.

3. Le clocher de l’église était au milieu des toits.

→ Le clocher de l’église se dressait au milieu des toits.

4. Il y avait un vieux mur de pierre au fond du verger.

→ Un vieux mur de pierre s’élevait au fond du verger.

5 En employant la préposition donnée entre parenthèses, reformulez ces phrases


selon le modèle suivant :
Les fleurs embaumaient la terrasse et elles étaient entourées de papillons multicolores.
→ Entourées de papillons multicolores, les fleurs embaumaient la terrasse.

1. La porte était majestueuse et des statues la surmontaient. (de)

→ Surmontée de statues, la porte était majestueuse.

2. La rue était très animée : des charrettes l’encombraient. (par)

→ Encombrée par des charrettes, la rue était très animée.

3. La maison était sinistre, la poussière et les toiles d’araignée la couvraient. (de)

→ Couverte de poussière et de toiles d’araignée, la maison était sinistre.

4. Le jardin semblait abandonné et les ronces et les mauvaises herbes l’envahissaient. (par)

→ Envahi par les ronces et les mauvaises herbes, le jardin semblait abandonné.

Rédiger un paragraphe **
→ Organiser la description
6 Lisez le texte suivant.

En face de nous, la végétation était si épaisse que nous devions nous tailler notre chemin
avec des machettes. Nous ne pouvions pas voir à plus de dix ou douze mètres devant
nous. Une muraille jaune m’étouffait à ma droite comme à ma gauche. Du ciel nous
venait un rayon de soleil mince comme une lame de couteau ; les roseaux s’élançaient
vers la lumière à plus de six mètres au-dessus de nos têtes. J’ignore quelles créatures ont
choisi ces fourrés pour habitat, mais à plusieurs reprises nous avons entendu plonger de
grosses bêtes lourdes tout près de nous.
D’après A. C. Doyle, Le Monde perdu.

a. Soulignez les expressions qui permettent de situer le passage dans l’espace.


b. Les explorateurs parviennent à un fleuve et le descendent sur un canoë.
Décrivez le paysage qu’ils découvrent en utilisant les expressions suivantes :
en dessous de nous – sur chaque rive – sur plusieurs centaines de mètres – devant nous –
au-dessus de nos têtes – à l’horizon.

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7 a. Complétez ce texte à l’aide des expression suivantes :
resplendissaient au soleil – s’étendait à perte de vue – déployait ses ramures – semblaient
rivaliser – bordé d’aubépines – sillonnant l’herbe verte – répandaient généreusement.

Julien s’émerveilla : un magnifique parc s’étendait à perte de vue et,

sillonnant l’herbe verte , un sentier bordé d’aubépines invi­

tait à la promenade. D’abord, des parterres de fleurs aux couleurs chatoyantes resplen-
dissaient au soleil . Çà et là, un bosquet, une tonnelle, un banc sem-
blaient rivaliser pour offrir un refuge aux cœurs amoureux. Plus loin,

des bouquets d’arbres répandaient généreusement la fraîcheur de leur

ombre. Et, dans le lointain, un immense cèdre déployait ses ramures .

b. Soulignez les expressions qui permettent d’organiser la description.


quatre expressions
12
8 Décrivez le tableau ci-dessous. Vous emploierez au moins six expressions
parmi celles tirées des exercices précédents.

Claude Monet (1840-1926), Adolphe Monet lisant dans un jardin,


1867, huile sur toile, collection privée.

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étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

Enrichir son style ***


→ Décrire pour créer une atmosphère
9 Lisez le texte suivant.

Quel désordre ! Magali venait de recevoir une telle quantité de marchandises qu’elle avait
dû les déposer partout où il y avait de la place : les dentelles sur les comptoirs, les rubans
dans les casiers, les chapeaux sur les étagères, les étoffes sur son bureau et même sur le
sol du magasin.

a. De quelle manière est créée l’impression de désordre et d’abondance ?


Cette impression est créée par la description qui accumule une succession d’objets reçus et les endroits

où Magali les entrepose.


b. Sur le même modèle, décrivez votre chambre avant de la ranger.

10 Lisez le texte suivant.

Le numéro 3 de Lauriston Gardens offrait un aspect sinistre et menaçant. C’était une


des quatre maisons qui se dressaient en retrait à quelque distance de la rue ; deux
d’entre elles étaient habitées, les deux autres étaient vides. La dernière avait trois ran-
gées de fenêtres sans rideaux, mélancoliques, nues, désolées ; ici et là, sur les vitres
sales, s’étalait un écriteau : « À louer ». Un petit jardin parsemé de touffes de plantes
malingres séparait chaque maison de la rue ; il était traversé par une allée étroite de
couleur jaunâtre, mélange d’argile et de gravier. La pluie tombée pendant la nuit avait
tout détrempé.
A. C. Doyle, Une Étude en rouge, © Place des Éditeurs, 2010.

a. Soulignez les mots et expressions à connotation péjorative.


b. Réécrivez ce texte en évoquant une demeure souriante dans un jardin luxuriant.

11 Lisez le texte suivant.

L’air était froid ; les arbres, sur lesquels commençait à poindre la faible verdure de mars,
frissonnaient au souffle des dernières bises de l’hiver, et un sombre brouillard s’épan-
chait sur la contrée à mesure que les rayonnements du soleil couchant s’éteignaient dans
les nuages empourprés de l’horizon. Bientôt le ciel devint obscur, et des rafales passant
sur la forêt présagèrent une nuit orageuse.
Alexandre Dumas, Robin des Bois, Le Prince des voleurs.

a. Soulignez les mots et expressions qui permettent de créer une atmosphère froide
et sombre.
b. Réécrivez le texte de manière à évoquer, au contraire, un paysage chaud et lumineux.
c. Poursuivez la description en évoquant d’autres éléments : une table, des chaises,
des tableaux sur les murs, une horloge…

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b u l a i r e La nature et les sensations
Vo c a
→ La nature
1 Complétez les phrases à l’aide des mots suivants : prairie – talus – flanc – champs – colline.

1. Les champs de blé rayonnaient sous le soleil couchant. – 2. Des moutons paissaient dans

la prairie verdoyante. – 3. Au-dessus de la maison s’élevait une petite colline que

nous dévalions dans des courses folles. – 4. Le chemin était bordé de talus fleuris.

2 a. Pour chaque liste, classez ces éléments de paysage du plus petit au plus grand.
1. sentier – route – chemin → sentier – chemin – route

2. rivière – ruisseau – fleuve – source → source – ruisseau – rivière – fleuve

3. flaque – étang – mer – lac – mare → flaque, mare, étang, lac, mer

b. Reliez chaque nom à l’adjectif qui lui convient et employez le groupe ainsi formé
dans une phrase de votre invention. Tenez compte des accords !

une mer • • déserte


un sentier • • cristalline
une route • • démontée
une pente • • impétueux
une source • • escarpé
un fleuve • • abrupte
3 Complétez ces phrases à l’aide des verbes suivants en les conjuguant à l’imparfait :
jaillir – se refléter – serpenter – déployer – surplomber.

1. Un sentier ombragé serpentait à travers les collines. – 2. Une butte

surplombait le jardin. – 3. Le printemps déployait

les feuilles de nénuphar sur les étangs. – 4. L’eau la plus pure jaillissait

de la source. – 5. L’azur se reflétait dans le miroir du lac.

→ Les sensations : l’ouïe


4 Classez les bruits suivants selon qu’ils sont :
a. forts ou faibles : chuchotement – gémissement – hurlement – fracas – crépitement –
bruissement – grondement – clapotement.

Bruits forts : hurlement – fracas – grondement

Bruits faibles : chuchotement – gémissement – crépitement – bruissement – clapotement

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étape 2 ORGANISER LE RÉCIT

b. agréables ou désagréables : gazouillis – grincement – craquement – roucoulement –


tintement – murmure – crissement.

Bruits agréables : gazouillis – roucoulement – tintement – murmure

Bruits désagréables : grincement – craquement – crissement

5 a. Reliez chaque nom à son expansion.


le crépitement • • d’un loup
le grincement • • des oiseaux
le clapotement • • d’une cloche
le tintement • • de l’eau
le hurlement • • du feu
le gazouillis • • d’une chaîne
b. Employez trois de ces groupes nominaux dans des phrases de votre invention.

→ Les sensations : la vue


6 Complétez les phrases par l’un des verbes suivants :
apercevoir – examiner – contempler – épier.

1. Soudain, il sentit comme une présence qui semblait l’épier . – 2. On apercevait au

loin un château en ruines. – 3. Elle examina soigneusement la pièce dans laquelle elle se

trouvait. – 4. Le jeune homme contemplait le ravissant tableau qui s’offrait à ses yeux.

12
7 Reliez ces verbes à leur définition, puis employez-les dans des phrases de votre invention.
étinceler • • briller en jetant des éclats par intervalles
scintiller • • émettre ou refléter de la lumière
luire • • jeter de vifs reflets de lumière
illuminer • • éclairer vivement

→ Les sensations : le toucher


8 Râpeux – rugueux – doux – lisse – piquant : quel adjectif qualifie ce que vous ressentez
lorsque vous touchez :

1. le tronc d’un chêne ? → rugueux – 2. un foulard en soie ? → doux

3. un hérisson ? → piquant – 4. du papier de verre ? → râpeux

5. une vitre ? → lisse

9 Recopiez les adjectifs suivants en commençant par celui qui qualifie la température la plus
basse : bouillant – froid – chaud – frais – glacé – tiède.

glacé – frais – froid – tiède – chaud – bouillant

© Éditions Nathan 2015 – Photocopie non autorisée. 69


{édaction
Poésie et sensations
sujet 1 Décrire précisément un lieu

Lisez l’extrait suivant.

Un matin, en m’éveillant, je vis que l’hiver était venu. Sa blanche lumière remplissait ma
petite chambre ; de gros flocons de neige descendaient du ciel par myriades et tourbillon-
naient contre mes vitres.
Dehors régnait le silence ; pas une âme ne courait dans la rue.
Erckman-Chatrian, Madame Thérèse.

Le jeune garçon sort se promener seul dans la neige au petit matin.


Complétez ce texte par une description précise des paysages parcourus par le narrateur.
Évoquez les différentes sensations du personnage : la lumière, les bruits, le froid…
Pour préparer votre brouillon, suivez les consignes ci-dessous.
• Choisissez les lieux parcourus par le narrateur : une ville, ses rues, ses avenues, ses places,
ses monuments couverts de neige ou un village, puis une route parcourant la campagne,
ou bien encore un village de montagne, puis les grands espaces enneigés.
• Organisez votre description selon la progression du personnage et employez des mots qui
permettent de situer : de chaque côté, devant moi, près de, le long de, au loin, à perte de vue,
à l’horizon…
• Exprimez les sensations visuelles et auditives en employant des comparaisons évocatrices.

Récit d’aventures
sujet 2 Écrire une suite de texte

Lisez l’extrait suivant.

J’allais droit au récif. Il s’avançait vers moi, terrible. Je fermais


les yeux. L’eau gronda, puis la barque saisie de remous vira
avec lenteur. Un raclement ébranla la coque. Elle s’immobilise
sur un lit de graviers. J’ouvris les yeux. J’étais sauvé. Je venais
d’échouer sur une grève en pente douce à la pointe de l’île.
D’après Henri Bosco, L’Enfant et la rivière.

Imaginez la suite de ce texte en respectant le plan suivant :


1re étape – Vous explorez l’île sur laquelle vous êtes échoué(e)
et choisissez un endroit pour y passer la nuit. Soyez précis(e) Cahier manuscrit du peintre
Paul Gauguin (1848-1903).
dans la description des lieux.
2e étape – Au petit matin, vous apercevez un enfant qui vous observe de loin.
Racontez votre rencontre. Veillez à l’insertion de passages dialogués.
3e étape – Terminez votre récit par un paragraphe qui commencera par cette phrase :
« À dater de ce jour, nous… ». Exprimez précisément vos pensées et vos sentiments.

70 © Éditions Nathan 2014 – Photocopie non autorisée.


étape 4 ENRICHIR LE RÉCIT

Récit de chevalerie
sujet 3 Construire un récit complexe

Pour guérir la dame qu’il aime, un chevalier doit


partir en quête d’une rose d’or, mais le voyage
s’avère particulièrement périlleux.
Voici les différentes épreuves auxquelles
votre personnage est confronté.
– Il parcourt une plaine désertique sous un soleil torride.
– Il traverse une forêt infestée de bêtes sauvages.
– Il franchit un pont de corde au-dessus d’un
précipice.
– Il déambule dans un labyrinthe jusqu’à la rose.
Pour préparer votre brouillon :
• faites le plan précis de votre récit depuis
le départ en mission jusqu’au retour du héros,
en détaillant chaque étape ;
• insérez des passages dialogués au début
et à la fin de votre récit ;
• décrivez précisément les lieux que traverse
le chevalier ;
• faites le portrait en action de votre personnage.
Évoquez les sentiments qu’il éprouve face aux
différents dangers à surmonter et mettez en
évidence les qualités dont il fait preuve.

Miniature du XIIIe siècle.

J’apprends à me relire
fait la vérification demandée.
Cochez la case quand vous avez
es en veillant aux étapes du récit.
J’ai divisé mon texte en paragraph
dans le temps
emp loyé des com plém ent s circ onstanciels pour situer les actions
J’ai
et organiser les descriptions.
J’ai inséré des passages dialogués.
nt des propositions relatives.
J’ai évité les répétitions en employa

© Éditions Nathan 2014 – Photocopie non autorisée. 71

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