Vous êtes sur la page 1sur 33

TES ÉMOTIONS M’ONT FAIT MAL À LA GORGE

- Les urgences des coeurs brisés -


ELECTRON LIBRE

Je t’ai aimé si fort que j’en suis presque morte.


J’ai aimé avec passion chaque cellule qui constitue ton corps.
J’ai aimé chaque partie de toi et chaque seconde.
Je t’ai admiré à en avoir les yeux crevés.
J’avais les larmes aux yeux et la gorge serrée de tant d’amour.
J’étais submergée par ces sentiments si forts.
J’étais dévorée par tout ton être.
Mon coeur ne battait que pour toi, si fort que j’ai presque explosé.
Mon âme entière n’avait de raison d’être que mon amour pour toi.
Mon être a reconnu le tien si vite, une évidence.
Je t’avais attendu si longtemps sans le savoir.
Tu es venu completer mon être comme le sel n’a de raison d’exister que pour la mer.
Tu m’as animé si vivement que je pouvais soudainement être.

Puis, petit à petit, tu t’es éloigné, et mon coeur s’est effrité.


Jusqu’à ne rester que des miettes.
Ce vide que tu as laissé m’a terrassé.
Mon appartement si froid, me faisait sentir si seule depuis que tu était parti.
Comme un couteau dans le coeur,
cette petite cicatrice brûle encore,
à chacune de tes absences.
Ton être manque à ma vie,
toute ton âme manque à mon monde.
Je rêve de toi, de nous, de ce que l’on a été, de tout ce que l’on aurait pu être.
C’est un rêve, mais c’est le mien, il m’appartient.

- Les urgences des coeurs brisés -


SUBWAY

J’étais sur ce quai de métro,


le regard vague,
presque perdue à l’intérieur de moi-même.

Comme étrangère à mon propre corps.


Je t’ai cherché si longtemps sur le quai d’en face,
mais tu n’es pas venu.
J’espérais au fond de mon coeur,
croiser ton regard.

Comme deux âmes qui se reconnaissent.


Mais tu n’étais pas là.
J’imaginais ton regard marron profond,
presque noir,
plongé dans le mien,
presque par surprise.
J’imaginais les mots silencieux,
qui se disent par l’âme à travers les yeux.

Mes emotions m’ont fait mal à la gorge.


Je t’aimais,
à cet instant,
si fort,
que j’ai failli mourir.

Et le train est parti.


Et nous,
et notre histoire avec.

- Les urgences des coeurs brisés -


FRAGILES ABYSSES

Je ne sais pas encore si je te donnerai cette lettre.


Je ne suis même pas sûre de son contenu.
Ces dernière 24 heures ont été un vrai calvaire de tristesse, de deception, de douleur et de
colère. Je vais simplement écrire ce que je ressens et ce que je pense.
Je suis à la fenêtre de la cuisine de ce petit appartement que je prends plaisir a appeler ‘ la
maison ‘ pour t’écrire ces quelques mots. Il fait frais, la lune est rousse, les gens sont festifs,
ils semblent heureux. La nuit, bien que très noire, est légère.
Assise sur le rebord pourtant, je suis comme paralysée. Je ne sais plus quoi faire de moi
même dans ces cas là. Je suis là sans être là. A la fois animée d’une vive colère contre la vie,
à la fois complètement vide et démunie. Je ne comprends pas la complexité de la nature
des rapports humains. Je ne comprends pas notre relation. Elle me fait tellement de peine,
car j’aimerai qu’elle soit différente.
Ensemble ou non, je rêvais d’autre chose, pour toi, pour moi, au sens large du terme. Je sais
que ma vie n’est pas simple et que personne ne voudrait s’en encombrer, mais je n’ai pas le
choix, c’est la mienne. Je n’ai jamais voulu en arriver là. J’aurai voulu pouvoir être en capacité
de communiquer mes ressentis et sentiments, et de te montrer ce qui vit à l’intérieur de moi.
Tu y verrais à quel point je t’aime. Tu y verrai l’intensité de l’importance que j’ai porté à notre
relation. Ce que j’aurai pu déployer pour que l’on vive quelque chose de chouette, de joli,
de casanier, de cosy mais pas plan-plan. Quelque chose d’animé, sans animosité, de diffé-
rent mais de respectueux avec une petite touche de romantisme qui vient apaiser les coeurs
et nous rappeler ce qui nous a de prime abord, attiré l’un vers l’autre. Je te jure que j’étais
remplie d’Amour et d’admiration pour toi. Si notre tentative d’Amitié a échoué pour de bon,
alors je voudrai que les derniers mots que j’ai pour toi soient ceux qui vont suivre.

Lorsque l’on est à part, éloignés l’un de l’autre, et que je pense à toi, je t’imagine très préci-
sément. Tu es grand, pa immense, mais dans les ‘grands’ quand même. Tu es brun , les yeux
marrons-verts, beau. Même ton nez est beau. Ton corps est bien proportionné, des jambes
élancées, un dos cambré qui se creuse lorsque tu te tiens droit, et un torse, par moment ché-
tif, qui apporte une dose d’humanité à cet ensemble presque parfait. Dans tes périodes de
doute, tu pointais ton ventre, délicatement rebondi. Je ne voyais à peine ce qui t’exaspérait
profondément. Je t’aimais tel quel et, coup de cul, t’étais canon.
Sur ton visage, on devinait discrètement un air renfrogné, celui qui raconte une journée
éprouvante. Tes cheveux en petard régulièrement, laissaient apparaître une lassitude nais-
sante de la vie. Je savais parfaitement ce qui t’apaiserait.
J’admirai ton courage, ta patience impatiente au travail. Cette compétition contre toi même
qui t’animait et qui te permettait d’accomplir des choses inimaginables. On a découvert
ensemble des forces cachées, une ténacité dont peu de personnes peuvent se vanter. Un
charme discret et fabuleux qui t’aidait autant qu’il te desservait. Il formait une carapace,
épaisse aussi. Presque impénétrable. On pouvait lire sur ton visage un mélange de tristesse,
de sarcasme, mais lorsque je me plongeais dans tes yeux je pouvais clairement distinguer
un être terriblement fragile.
Je me suis perdue dans les abysses de ta fragilité, de ton inconfort de la vie. Mais j’en suis
revenue.

- Les urgences des coeurs brisés -


BE SURE I STILL LOVE YOU

Lorsque je te regarde, je ne vois jamais ton enveloppe corporelle.


Lorsque je pense à toi, il m’est impossible de voir ton visage ou ton corps.
Je ressens simplement des vibrations de l’intérieur.
J’emporte un peu de toi partout où je me déplace.
Dans mes souvenirs, à travers mes yeux, dans mes poches.
Même mon porte feuille contient encore ta photo.
Même mon cou porte encore ton collier.
Trois petite étoiles.
De l’or pur.
Un message.

- Les urgences des coeurs brisés -


AU FAIT, JE T’AI ECRIS UN LIVRE

Au fait, je t’ai écris un livre. Et ça commence comme ça ;

J’ai milles lettres dans un tiroir, qui te sont adressées. Aucuns d’elles ne porte de timbre, en-
core moins d’adresse. Aucune d’elles n’a été postée, envoyée ou distribuée.
Tu sais qu’il existe une adresse postale, où l’on peut adresser son courrier désespéré ?
Je vide mon cœur dans chacune de ces lettres.
Je suffoque du manque de toi.
Tu t’es persuadé que l’on est pas fait pour être ensemble, mais comment est-ce possible et
vrai lorsque je ressens tant d’Amour à ton égard.
Comment peux- tu croire que mon âme reconnaît la tienne, comme un pingouin reconnaît
son âme sœur ?

Ma tête ne tourne plus rond, mon cœur débloque à raison (ou de déraison) de dix milles
battements par minutes. Même pour mon cœur à moi c’est beaucoup.
La peur me ronge tandis que l’espoir lui, continue de me nourrir.
Tu ne reviendras surement pas et je ne serai probablement plus jamais moi.

Cette histoire me rend malade, malade j’ai mal à la tête. C’est Roméo qui chante ça.
Roméo c’est aussi le nom du fils que du coup, toi et moi, on aura malheureusement pas.
C’est glauque.
Ces lettres elles portent ton nom et mon emprunte.
Elles sont magnifiques, à t’en crever la vue, à t’en retourner le cœur, à t’en faire tomber sur le
cul, à t’en faire tomber à terre.
Sublimes à t’en faire brûler les cheveux, à t’en ronger les ongles.
Mais surtout, magnifiques à t’en reverser le cœur, à t’en faire tomber les bras.

Je t’en ai écris une dernière. En fait, pour dire la vérité, il y en avait deux.
Jusqu’au dernier moment je ne savais pas laquelle je choisirai.

J’ai pourtant vu. Au creux de tes yeux. La tristesse, la blessure, la plaie ouverte.
Elle ne ressemblait à rien de familier. Rien que je connaisse, rien que je ne reconnaisse, rien
dont je me souvienne.
Et pourtant, je t’ai vu, par surprise, sortir de ton bureau.
Les émotions qui émanaient de ton être à ce moment précis, m’ont presque faite fuir.
Les yeux embrumés de tant de larmes.
J’ai aperçu ton cœur sortir de ta poitrine l’espace de quelques battements.
Tu n’étais plus toi.
Tu n’étais plus dans le contrôle de tes émotions, de tes ressentis.
Une barrière était tombée. C’était plus simple, tu le pouvais, je partais.
Je ne les voyais plus tes yeux.
Tes si beaux yeux marrons, couleur noisette d’habitude, si noirs ce matin là, tant ils étaient
remplis de larmes.

Mon cœur a saigné de l’intérieur.

- Les urgences des coeurs brisés -


Je reconnaissais petit à petit cette démarche, mais oui, ca y est je la reconnaissais.
Tu étais presque incapable de parler, ta voix était enrouée dans les grave, nouées par les
larmes.
Ton diaphragme n’a pas fait son boulot à ce moment là. Même respirer avait l’air compliqué.
Et je t’entends encore t’excuser de laisser tes émotions t’emporter devant moi.

Je ne sais pas ce que tu fabriquais encore barricadé dans ton bureau.


Mais j’ai reconnu l’urgence du cœur.
Celle qui te fait sortir d’un coup sec, pour reprendre de l’air, pour continuer de respirer, en
cherchant le réconfort dont il a tant besoin.
La même qui te fait sortir la tête de l’eau quand tu joues à « combien de temps je tiens la
tête sous l’eau. « C’est cette même urgence.

J’étais là.
Bras ballants.
Qui étais-tu ?
Que se passait-il ? D’où arriviez-vous, toi et ton chagrin ? Vous étiez où ces derniers mois ?
Ces dernières années ?
Les rôles s’étaient involontairement inversés.
Je restais digne et fière, pour ne rien montrer, ne rien lâcher.
Je mourrai de l’intérieur en chantonnant à l’extérieur.
Je voulais avoir l’air si forte, si dure, si convaincue de ce que je faisais. Convaincue que je
prenais la bonne décision. Que j’étais sur le bon chemin. Bonne ou non, c’était ma décision.
Et j’irai jusqu’au bout. Pour toi, et surtout pour moi. Je me devais bien ça. Si ce n’est pour moi
même, pour la gloire d’avoir tout essayé. On ne s’arrête pas en si bon chemin.

Et tu arrives, le cœur au creux des mains, pas du tout à sa place, les yeux dans les chaus-
settes, tellement ils étaient lourds de larmes, le corps qui tremble.
J’ai été frappée par tant d’urgence. Un corps qui se lâche ou se relâche de trop d’émotions.
Je suis certaine qu’elles t’ont pris par surprise. Comme en traitre. Tes larmes je veux dire, dis,
tu n’as pas pu les arrêter ? Les refreiner ? Ou tu n’as simplement pas voulu ?
En as- tu eu assez de tout garder dedans ? Bien enfoui entre tes poumons, ton estomac, ton
cœur et tes omoplates ?

Tu sais, une cage thoracique, ça ne contient que ce que ça peut contenir. Pas plus.
Je te parle de ça en toute connaissance de cause.
Je déborde depuis que je suis née.
Soit j’ai une toute petite cage thoracique, soit j’ai beaucoup trop à contenir.
Résultat des courses, une vraie chaussette. Je pleure une fois sur deux.
Mon cœur a la contenance cubique d’un enfant de 8 ans. C’est ingérable.
Une qualité de résistance digne de chez McLaren, mais une capacité émotionnelle à en faire
trembler les cardiologues les plus réputés.

Bref, encore une fois tes émotions m’ont fait mal à la gorge.

- Les urgences des coeurs brisés -


SAMEDI SOIR

Il n’est pas très tard pour un samedi soir.


Et pourtant, je suis couchée, dans un lit bien trop vaste pour ma petite personne. Je me sens
minuscule ce soir.

Je t’écris pour te raconter que...


J’avais encore mon alarme pour le 22h22, car en Australie, je ne voulais pas manquer le
baby make a wish.
Alors, quand elle a sonné ce soir, je me suis dit, tant pis, je l’envoie quand même. Pas très
smart sûrement pour quelqu’un qui a visiblement besoin d’espace, mais comme je disais,
tant pis, j’en avais envie.

‘’ Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? ‘’, tu m’as demandé un peu plus tôt cet après midi.
Parce qu’imaginer, au delà de mes sentiments, que tu ne sois pas présent quotidiennement
dans ma vie est un crevé cœur, un tour sur la balançoire, le sentiments dans le ventre qui est
le même que celui sur les montagnes russes.
Un haut et bas presque simultané qui te remonte le cœur dans la gorge, qui presque
t’étouffe, tellement c’est fort.

Je suis presque sorti de mon propre corps pour te dire que je devais arrêter de te parler,
même seulement temporairement.
Mon cœur a carrément manqué un battement à ce moment là. C’est un sentiment de vide
intense qui ne présage rien de bon. Symptomatiquement parlant, on dirait une petite crise
cardiaque.
Les larmes montaient en continu et coulaient pour faire de la place aux suivantes, à la
queuleleu.

Je suis seule au fond de mon lit 2 places, qui me paraît bien trop grand ce soir. Mon cha-
grin et moi on s’est foutu au fin fond du matelas, contre le mur froid, et on essaye de se tenir
chaud, dans cette nuit merdique et tristounette.
Je t’imagine avoir chaud toi.
Mon frère n’a pas fait de feu.

Je suis dans mon duvet, fermé jusqu’ en haut. J’ai de la chance, c’est un modèle qui se ferme
au dessus de la tête. Par dessus, j’ai ma couette en plume d’oie, très lourde, deux places,
juste assez grande pour faire deux tours autour de mon duvet.
Je me bordé toute seule pour me faire un ‘’ format serrant ‘’ autour des jambes et du bassin.

Et puis il y a bien sûr la quetsche ! Autour de mon coup, sur le cache cou ‘’ urban trail Lyon ‘’,
j’ai pris un peu froid, ma gorge est serrée, et elle me fait légèrement mal ce soir.
Mais ça je dois bien t’avouer que je ne sais pas si c’est le vent glacial qui souffle depuis un
couple de jours ou si ce sont de nouveau mes émotions qui me font mal à la gorge.
Un peu des deux sûrement.

Je ne sais pas pourquoi je t’écris tout ça, j’étais partie pour t’écrire complètement autre

- Les urgences des coeurs brisés -


chose mais ça ne fait rien. C’est ça qui est venu.

C’est dur de devoir dire au revoir au gens, même temporairement, surtout temporairement.
Je suis fatiguée de m’ajuster aux départs en général, et je suis bouleversée de me préparer
au tient, même s’il ne sera sûrement que temporaire.

Je ne sais pas pourquoi c’est si difficile pour moi de te regarder t’éloigner de moi de cette
manière.
C’est l’image de ta voiture qui démarre et s’en va au loin, encore et encore. D’une tristesse
incomparable.
Je ne sais pas à quel moment je me suis laissée happer par tant d’amour, mais la surface ne
me paraît pas tout près.

Je vais faire mon maximum, encore et encore parce que j’ai du te promettre que je mettrai
mon énergie pour aller de l’avant et ne pas lâcher comme je l’ai toujours fait, mais bon sang,
c’est difficile.

Tu vas terriblement me manquer et je ne sais pas dans quelle mesure cela va porter ses
fruits, ni même si je vais réussir à être forte et avoir la patience d’attendre que cela passe. Je
l’espère tout simplement.

Je dois avoir l’air à côté de la plaque avec mn mail de 15 km. Si tu as eu la patience de lire
jusqu’ ici,
Je veux juste te dire que ce temps passé loin de toi et cette distance ne seront pas une pro-
menade de santé, mais bien un chemin en Côte, sous la pluie mais je le suivrai.
Je t’embrasse très très fort,
Toi non plus, je pense que tu ne sais pas à quel point je t’aime

- Les urgences des coeurs brisés -


JE T’EMMENE AU VENT

Je me souviens encore du jour où tu m’as annoncé que c’était fini entre nous.
Terminé.
Après des années.

Un énorme coup de marteau, pire une énorme pierre qui te tombe sur la tête.
Un traumatisme crânien comme ils appellent ça dans Grey’s anatomy.
J’aurai pu aller aux urgences des cœurs brisés.
Et j’aurai pu y mourir ce jour là.

J’étais seule sur le bord de la route, je t’ai vu courir au loin.


Le cœur rempli de colère, de tristesse, de sanglots.
Tout me faisait mal, on venait de m’arracher un membre vital.

Et tu courrais pour t’éloigner de moi.


Je t’ai vu jusqu’à ce que ce que je ne te vois plus.

Tu m’as récupéré sur le bord de la route quelques dizaines de minutes plus tard.
Plus un mot n’est sorti de nos bouches.
Un silence qui te crève de l’intérieur.
Et j’aurai voulu te dire de prendre l’autoroute pour partir.
Partir loin.
Partir loin, ensemble.
Partir loin, toi et moi.
Loin d’ici, loin de cet environnement qui nous étouffait.
Prise de cours par mes propres émotions, je t’avais perdu pour de bon.
J’ai lu dans ton regard que cette fois-ci, aucun retour en arrière n’était possible.
J’ai vu que tu ne te poserai jamais la question de savoir si c’était une bonne ou une mauvaise
décision. C’était juste une décision, et comme à ton habitude, bonne ou mauvaise, tu t’y
tiendrais.

Il fallait en finir d’une manière ou d’une autre.

Je voulais en finir avec cette vie là, qui n’était pas la notre.
Tu voulais en finir avec moi pour de bon.

J’aurai voulu te dire que ce n’était pas moi, mais mon insécurité qui parlait.
J’aurai voulu te dire de croire en moi encore une fois.
J’aurai voulu te hurler que j’étais juste handicapée des sentiments et que c’était pas de ma
faute. Que c’était parce que mon père et ma mère avaient surement pas fait leur boulot cor-
rectement.

Je voulais te dire très fort que j’avais la force pour nous deux de tout recommencer, de re-
partir sur de bonnes bases.
Je voulais te dire que c’était pas nous, mais que c’était l’endroit, qui était moisi.

- Les urgences des coeurs brisés -


Que c’était pas nous mais que c’était les autres.

J’aurai voulu que tu souviennes de ces vacances loin. Loin de tout, de notre vie, du quoti-
dien, de ces gens, de ces difficultés, de toutes ces toxicités qui nous embrumaient l’esprit.
J’aurai voulu que tu puisses m’ouvrir en deux, là, tout de suite, dans la voiture, pour voir à
quel point je souffrais de toute cette violence ambiante.
Comme je souffrais de te voir souffrir.
De te voir malheureux comme les pierres.
Ca ne veut rien dire cette expression. J’en use et abuse mais ça veut dire quoi Malheureux
comme les pierres ? Je vais te le dire moi, déjà un, les pierres ne parlent pas. Deux, à qui
ont-elles dit qu’elles étaient malheureuses ?
C’est n’importe quoi. Comme toi et moi séparés, c’est n’importe quoi.
Je te connais mieux que ta propre mère, probablement mieux que tu ne te connais toi-
même.
Tu me connais assurément mieux que ma propre mère, et définitivement mieux que moi-
même.
Tu sais comme c’est rare ça ?
Hein dis ? Tu le sais ?
Comme c’est rare de rencontrer une personne qui anticipe mieux tes propres besoins que tu
ne le ferai toi-même ?
Et c’est ce que tu as fait pour moi durant si longtemps.
Et c’est ce que j’ai fais pour toi durant si longtemps.

J’ai tant de regrets.


Le plus difficile, c’est ce goût d’inachevé.
Ce sentiment qu’on t’a coupé l’herbe sous le pied.

Tu te souviens quand tu étais à l’école ? Que les bonnes notes, tu aurai aimé les avoir, mais
tu ne te donnais pas du tout les moyens de les avoir.
Tu te souviens du sentiment que tu as le jour ou tu décides de faire des études supérieures,
de ton plein gré ? Et tu jettes un rapide coup d’oeil sur ton état d’esprit au collège ou au ly-
cée ? Et tu te dis, si j’y retournais maintenant, ce serait tellement différent, je travaillerai tous
les soirs, et j’aurai une mention très bien, sans trop de difficultés en plus.
Parce qu’aujourd’hui tu sais pourquoi tu le ferai.
J’en suis là, tu es les bonnes notes que j’aurai pu avoir, et je te regrette.

J’ai tellement plus à te montrer.


Allez viens, je t’emmène, je t’emmène au vent, je t’emmène au dessus des gens..

- Les urgences des coeurs brisés -


MILLE LIBERTÉS

J’ai milles lettres qui te sont adressées. Jamais envoyées. Je vide mon cœur dans chacune
d’elles. Je suffoque du manque de toi. Ma tête ne tourne plus rond, mon cœur débloque.
Et la peur me ronge tandis que l’espoir m’aveugle. Tu ne reviendras pas, et je ne serai pro-
bablement plus jamais moi. Cette histoire me rend malade, malade, j’ai mal à la tête. C’est
Roméo qui chante ça. Et Roméo c’est le nom du fils que l’on aura pas. Les lettres portent ton
nom et mon emprunte. Elles sont magnifiques à s’en crever les yeux et à s’en faire brûler le
cœur. Chaque mots reflète l’Amour et la Passion que je ressens pour toi. J’ai mille et une rai-
sons de partir en courant. De choper au bond cette foutue liberté dont tu me parles si sou-
vent. Mais je n’en veux pas de cette liberté. Elle me fait mourir à petit feu. Une liberté sans
toi c’est une prison. Une illusion. J’aimerai que tu le libérés en partageant ce que je ressens
pour toi. Je t’aime mais je ne suis même pas sûre que tu t’aimes toi meme. C’est difficile de
t’aimer quand tu ne t’aimes pas toi même. Ce qu’on avait c’était incomparable. Hors des che-
mins connus, hors de sentiers battus. Viscéral comme tu m’as dit un jour.

Des promesses que l’on ne tiendra pas.


Des mots creux, à la queuleuleu.
Nous ne reviendrons jamais à ce que nous étions.

- Les urgences des coeurs brisés -


UN DOUX REVEIL

Ce soir il est tard, comme souvent ces derniers soirs. Tu manques à ma vie, tu manques à
mon cœur, tu manques à mon corps. Je ne sais pas où tu es, ce que tu vis, ni ce que tu fais.
Ce que je sais, c’est que j’aimerai être avec toi ce soir. Comme tous les soirs. Tu dois te de-
mander pourquoi. Pourquoi je ne t’écris pas, pourquoi je ne te réponds pas. Je rêve que tu
viennes me chercher. Je rêves que tu te réveilles, que tu ne puisses plus respirer sans moi.
Je rêves que tu me cherches et je rêves surtout que tu me trouves. Reviendras tu ? Insisteras
tu ? Comprendras tu ? Réaliserais tu ? Je t’attends.

- Les urgences des coeurs brisés -


À L’AUTRE BOUT DU MONDE

Parfois j’ai si peur de tellement t’aimer si fort et d’en exploser.


Pire, j’ai peur de rester bloquée dans un océan d’Amour unilatéral.
Je ne reçois plus tes reponses.
Je ne reconnais plus tes signes.

Cette sensation de flotter sans savoir quand mes pieds toucheront de nouveau le sol.
Depuis que tu es parti, il me manque la moitié de moi même.
En constante attente d’un signe qui me montre que ce n’est que temporaire.

L’espoir blesse plus que l’attente tu sais.


L’espoir c’est leurer son coeur en faisant croire à son cerveau que c’est possible lorsqu’au
fond de son corps, on sait pertinement que c’est perdu d’avance.

Je vais peut-être enfin pouvoir être triste comme je le veux.


À ma façon, et ne plus avoir à faire semblant.
Arrêter de porter une peine qui n’est pas mienne, et ressentir quelque chose qui m’appar-
tient.

Arrêter de sourire en parlant de toi, quand tout ce qui me vient ne sont que les larmes de
ton manque et ton absence.

En effet,
tu me manques plus que je ne me le disais et ton absence fait bien plus mal qu’il n’y paraît.

J’ai l’espoir que tu reviennes,


que tu passes le pas de la porte un soir.
J’ai l’espoir que la vie soit jolie,
mais je ne sais plus dans quelle direction regarder.

En tous cas, pour le moment, si j’en suis dééfinitivement plus forte, je en surtout suis que
plus triste et boulversée.

- Les urgences des coeurs brisés -


À CONSOMMER DE PRÉFÉRENCE AVANT LE

J’avance.
Le chemin est long.
L’exercice n’est ni facile, ni reposant.

Ici, tout est différent, rien n’est semblable à ce que je connais, et pourtant.
Tout est plus intense mais si lent à tant d’égards.

Les personnes que je rencontre sont de parfaits étrangers le premier jour,


et pourtant,font parti du décors le second.

Le troisième, tu entrevois une intimité, dûe à une proximité presque imposée.


Et le quotidien se recréer si rapidement.

Et pourtant,
Tout me manque.
Mes emotions continuent de me faire mal à la gorge.
Je me reflete.

C’est comme être à côté de son propre corps.


Comme remplacer des êtres par d’autres, des habitudes par d’autres, des présences par
d’autres.

C’est comme regarder sa propre vie d’un peu plus haut et savoir au plus profond que tout
n’est que parenthèse.

D’un côté tout est plus facile, plus simple.


Les relations se tissent plus profondément, les envies sont plus raisonnables, les besoins
simplifiés et surtout, les attentes moindres.

Cela tient sûrement au fait de la cosncience d’être dans une bulle ephémere, sur laquelle on
aurait aposé une date d’expiration.

Vivre ici c’est comme vivre dans la petite mention imprimée en noir sur un yahourt
- à consommer de préférence avant le - (date du billet retour)

- Les urgences des coeurs brisés -


UNE ÉTOILE FUYANTE

Je m’apperçois que l’on choisit souvent le silence pour dire le plus important.
Ca doit être pour cette raison que les adultes disent aux enfants que le silence est d’or.
Les discussions avec moi même ne suffisent plus tu sais.
Elles ne comblent plus ton absence, ne couvrent plus tes silences.
Je pense à toi et je voudrais que tu me répondes que toi aussi.
Entendre le son de ta voix, et que tu me serres dans tes bras.

Ici le monde est pesant et l’air est lourd.


Tant de gens et toutes ces emotions dont je ne sais que faire.

« Tes bras sont des ailes,


Avec leur couleur de cendres,
Te recouvrir de terre
Et t’enfermer dans la nuit. «

Je voudrais t’entendre hurler comme je hurle car mon coeur crie la souffrance.

- Les urgences des coeurs brisés -


CONVICTION

J’essaie désespérément de prendre du recul.


De laisser les méandres de la peine se consummer seuls, sans mon aide.
Dans un seul et unique but, renssentir quelque chose.
Préférablement de la joie.
Je cours éperduement après les émotions positives, sans succès.
Et je me demande pourquoi ça ne vient pas.

J’ai parfois l’impression que mon corps est abîmé de trop d’expérience.
Mon coeur, quand à lui, fait de la résistance.
Et mon cerveau, lui, l’encourage dans la direction de la raison.
Vers l’autoroute de l’indépendance.
Ses pauvres efforts sont vains.

C’est comme ne pas être en contrôle d’une partie de soi-même.


À la fois êtremement frustrant, et source de soulagement.

Alors j’attends.
J’attends de ressentir ce dont je me convaincs si fort la nuit venue.
J’attends d’être assez forte et de tout envoyer en l’air.

L’attente.
Voilà ce qui rend la tâche si ardue.
L’attente de quelque chose qui ne viendra certainement pas.

L’apprentissage.
J’apprends en attendant, la patience, le silence, l’expérience.
J’apprends en t’attendant.

- Les urgences des coeurs brisés -


LA NÉCÉSSITÉ

Ce que j’ai besoin que tu comprennes, c’est que je t’aime plus que je n’ai jamais aimé per-
sonne. Tu es devenu essentiel au premier regard. Je suis tombé amoureuse de toi en un
battement de coeur et tu t’es enroulé dans mes veines à la première seconde.
Pour toute une vie et bien plus encore.
Buzz l’éclair disait: Vers l’infini et au delà.
Voilà.
Voilà ce que tu es pour moi. Ce que tu représentes.
C’est indescriptible. Je peux écrire des livres, des poèmes, des brèves, des lettres, ce que je
veux, rien ne retranscrit ce que je ressens à ton égard.

Tu es mon alter ego. L’Amour de plusieurs vies. Nos âmes ne peuvent être séparées l’une de
l’autre. Alors pour répondre à tes questions, j’ai besoin que tu réalises que ce n’est pas un
caprice. Que me passer de toi je ne l’ai jamais fait, non pas par manque de capacité ou de
volonté, mais bien par manque d’envie.

Tu attendais de moi que je te prouve que j’en étais capable, que je pouvais, que j’avais la
force en moi nécéssaire pour te sortir de ma vie?
Voilà chose faite. En un clein d’oeil, j’ai coupé les vannes.
J’ai tout simplment arrêté de répondre.
Aussi triste que je puisse l’être, aussi dur que cela puisse être, je le fais.
Pour toi, pour moi, pour nous peut-être.

Tu voulais voir quelque chose de différent en moi, tu voulais être surpris, tu voulais que je
sois plus forte, que je sois plus endurcie.

Je l’étais déjà, je n’avais simplement pas besoin de me le prouver à moi même.


Tu ressentais le besoin en revanche que je te le prouve à toi, parce que tu manquais de
confiance en moi.

Tu me demandes pourquoi. Et laisser tes questions sans réponses est la tâche la plus com-
pliquée qui m’est été demandée de faire. Mais il le fallait.
Je sais qui je suis, je l’ai toujours su, et tu avais besoin d’en prendre conscience à ton tour.

Des années de manque de confiance.


Je cherche du réconfort, et le seul endroit ou mon esprit se refugie est dans les incertitudes
et les peurs qui ne m’empechent plus. Il se trouve dans les larmes qui coulent en pensant à
ton absence qui ne me pétrifient plus.
Elles roulent mais ne m’immobilient plus.

Je crois que j’ai fini par grandir un peu en fin de compte.

- Les urgences des coeurs brisés -


PRETEXTES

J’ai enfin trouvé le titre de mon livre.


Tu connais ces excuses qu’on se trouve pour par exemple se dire qu’arreter de fumer, il vaut
mieux commencer un lundi ? Et d’ailleurs à peu près toute décision prise fermement dans
son intention, doit se mettre en place un lundi. Logique, c’est le début de la semaine etc.

Bon, une super excuse, qui, socialement passé bien puisqu’elle s’explique par une pseudo
logique de comptoir PMU.

Je te le demande, pourquoi commencer au moment même où tu prends la décision ? Ce


serait tellement bizarre de commencer un mercredi ou un jeudi, bah tiens !

Donc je profite de cette super excuse internationale pour repousser le fait de mettre de la
distance entre nous.
Parce que demain, j’aurai plus d’excuses et il faudra bien avancer coûte que coûte.

Je profite de ce dernier mail pour te dire des choses sans grand intérêt pour ta vie, comme
le fait qu’après estimation, mon livre tapé à l’ordinateur compte plus de 80 pages en police
10. En tenant compte du fait que la moyenne des livres, à part peut être Balzac ou Maupas-
sant ont fait du zèle en tapant en police 8, je me débrouille plutôt bien. Je pense le présen-
ter sous forme de brèves de vie.
Je préfère te prévenir, tu connais bien 60 à 65 pour cent de ce livre sans l’avoir lu.
Je pense cependant que tu devrais prendre la peine de le lire, bien que je sois entièrement
consciente du fait que tu n’aimes pas lire. Je compte bien évidemment sur le fait que tu ap-
précies ma personne si fort que tu feras l’effort de le lire.
Je suis même convaincue qu’il pourrait te toucher.

Bref.en fait, je me sers de l’excuse du _ on met en place les changements de vie le lundi _
pour t’écrire tardivement.

Il me tarde deja du jour où tout aura pris sa place correctement, où ma vie sera plus organi-
sée et où je ne ferai plus de bâton de un cahier à chaque fois que l’envie de t’écrire, te voir,
ou simplement te parler. Il me tarde déjà de parler de tout de rien avec toi.
Ou juste de rire et entendre ta voix.

Demain rien ne sera pareil, et je me demande parfois si j’ai les bonnes chaussures de
marche pour affronter l’ascension d’une telle montagne. Mais ça, c’est un peu mon pro-
blème, et à moi de trouver cette solution..

J’en profite aussi pour te dire que le temps est long. Que la simple pensée de ton absence
me rend incroyablement triste.
Et que j’envie les gens qui n’en ont que faire des autres.
Je les envie à ce moment précis parce que mon petit cœur saigne de cet éloignement.

Tu me manques déjà.

- Les urgences des coeurs brisés -


Je t’embrasse très fort.
Je te souhaite sans doute la plus douce nuit qu’il soit, de jolis rêves, un grand repos et toute
la force qu’il faut pour faire de cette semaine une semaine efficace.
J’ai envie de te crier de ne pas m’oublier mais je lirai l’exaspération profonde dans ton re-
gard et j’entendrai déjà u souffle de lassitude qui émanerait de ton être.
Allez, je m’en fou, demain c’ est lundi donc je ne serai pas là pour l’entendre. Je suis sûre-
ment très longue à la détente mais ne m’oublies pas. Un jour prochain, et plus tôt que tard,
je serai d’aplomb, et je souhaite de tout mon cœur que tu m’expliques cette histoire de
place au congrès institutionnel.

Je ne te dis pas à demain mais j’ai toujours déteste l’expression à bientôt. Donc je te dis
juste que je t’aime, que c’est hyper dur mais qu’écrire me facilite la tache, libére un peu mon
être, et me permets de retenir mes larmes.
J’aimerai qu’on m’explique quand même un jour pourquoi c’est si compliqué pour moi
toutes ces émotions.

J’ai à peine grandi, que je n’ai encore rien eu le temps de faire.


Jen’ai même pas eu la chance de te montrer un dizième des trésors que j’avais enfouis en
moi.

J’ai survécu tant d’année que je n’ai même pas encore eu le temps de vivre.
Même pas un tout petit peu.
Et quand j’ai été prête à vivre, il était déjà trop tard pour toi.

- Les urgences des coeurs brisés -


BOMBE À RETARDEMENT

J’ai l’ai vu à l’intérieur de tes yeux, au creu de coeur. Encore une fois, tes émotions m’ont fait
mal à la gorge.

J’ai perdu pied. L’espace de quelques seconde, j’ai senti que j’étais à côté de mo corps.
Portée par un courant d’Amour.
C’étais la première fois depuis tant d’années que je ressentais un tel Amour. Tant d’émotions
chez toi suscitées par ma personne.
J’ai réalisé que ces émotions n’étaient pas les miennes, mais les tiennes.

L’espace d’un très court instant, tout s’est arrêté, tout était différent.
J’ai inspiré au plus profond de mes entrailles, pour m’inprégnier de tout ton être.
Je n’ai jamais eu tant de peine, tu avais si mal.

Et j’ai réalisé pour la première fois de ma vie, que tu n’avais pas fini de m’aimer.

Sur le quai de cette gare, nous étions figés dans les larmes.
Et tu ne me laissais plus partir.

Une question reste, pourquoi?


Pourquoi après tant d’années, où je t’ai vu discrètement ôter toute forme d’affection, mas-
quer toutes traces d’Amour, pourquoi as-tu ressenti le besoin de tout laisser exploser.
Sur le quai de cette gare, au moment du grand saut, il t’a fallu me rattraper et m’embrasser.
Comme pour être sur que je ne t’oublierai pas.

Tu sais, je n’ai pas besoin de sentir tes lèvres sur les miennes pour penser à toi.
Tu es inscrit dans mon corps comme l’ADN est inscrit dans notre patrimoine génétique.

Je partais oui, mais je revenais.


Je n’étais pas morte, bien au contraire, j’étais plus vivante que jamais.

Il est très tot ce matin là, et après trois semaines, tout m’est revenu comme un éclair de luci-
dité.
J’avais enfouis ce souvenir si loin, que je l’avais presque oublié.
Tu m’as laissé avec des pourquois sans réponses.
Des bombes à retardement dans les poches.

Pourquoi tu m’embrasses sur ce quai de gare, avec plus d’émotions et de sentiments que tu
ne l’as probablement jamais fait?

Tu as rajouté trente kilos de bagages à ma peine, mes doutes et mes questionnements.


Je passais donc la sécurité comme une kamikaze, trente kilos de bombes dans le coeur.

- Les urgences des coeurs brisés -


ELLE N’EST PAS ENCORE DANS L’AVION

Ils pensent si bien me connaître.


Présagent de mes actions, trouvent des excuses à mes erreurs, s’excusent eux-même des
leurs.
Toi y compris.

Et pourtant, personne ne lis dans mon coeur. Tout le monde le prétend, mais tous n’ont visi-
blement pas la bonne paire de lunettes.

Ils se sont tous autant qu’ils sont donné raison de mon départ, de mon retour et des entre-
deux.

Mais qui sont ces gens qui prétende me connaître si bien quand ils ne connaissent pas eux-
même?

- Les urgences des coeurs brisés -


À QUINZE MILLE KILOMÈTRES

Je me suis brûlé les yeux dans cette sensation de retour à la case départ.
J’étais perdue.
De nouveau perdue.
Dans le mauvais sens du terme.
Je ressentais pourtant un certain lâcher prise.
Un forme de soulagement.
C’etait comme s’en remettre à la vie, au destin, au karma et au reste.

Je comprenais soudainement tous ces gens qui se réfugient dans la croyance et la religion.

Je suis perdue.
Je ne sais plus où je suis, ni avec qui.
Je ne sais plus vers quoi je tends, dans quelle direction j’avance, ni même pourquoi.

Je ne reconnais pas mon environnement, et mes murs sont restés là-bas.


Je ne reconnais pas les personnes qui m’entourent, mes habitudes, elles aussi, sont restées
là-bas.

Pourtant, en restant ici, en faisant ce choix chaque matin, je me dépasse.


Je me connais un peu mieux et je déécouvre une certaine force de caractère que je n’imagi-
nais pas avoir en moi.

À quinze mille kilomètres, je prends conscience que je n’ai rien à prouver à personne, et
encore moins à moi-même.
J’ai la certitude d’être en cours de développement, dans la voie qui me mène à la personne
que je voulais devenir.
Je donne trop, je parle trop, je partage trop, je suis trop empatique, et c’est parfait.
Le reste n’est qu’ajustement. Envers une société que je ne comprends pas, à laquelle pour-
tant, je n’ai d’autre choix que de m’adapter.
À quinze mille kilomètres, je prends simplement conscience des ressources en moi que je
ne soupçonait pas.
Pour le reste du monde, il n’y paraît rien. Pour moi, c’est une clef dans une serrure.

Je suis partie chercher à quinze mille kilomètre quelque chose que j’imaginais inconnu.
À quinze mille kilomètre, j’ai découvert que la distance n’est rien, que mon corps est mon
seul refuge, et non la présence d’une tierce personne.

À quinze mille kilomètres, je me suis souvenue que j’étais ma propres personne, que j’étais
capable, suffisante, et rien d’autre ne compte.

- Les urgences des coeurs brisés -


DIRECTION

En fin de compte, nous sommes tous sur cette terrasse.


Nous étions là. Ensemble.
Et nous éprouvions tous le même besoin.
Nous ne cherchions pas de réponse, seulement un peu d’assurance.
Certainement un peu de réconfort, de certitudes.

Le sentiment d’être ici, sur la bon chemin, dans la bonne direction.


Nous étions sur cette terrasse, sans vraiment se connaître, mais en reconnaissant en chacun
une part de nous-même.
Peu importe l’âge que nous avions respectivement, nos interrogations demeuraient iden-
tiques. Nous étions simplement là, et nous ne nous demandions pas ce que serait demain.

Nous étions simplement.


Nous pouvions nous permettre de souffler, d’être à nouveau des enfants qui jouent à la
machine à bulles. Des enfants qui chantent à tue-tête beaucoup trop tard, sans penser aux
conséquences.
Nous nous rappelions mutuellement qu’il était possible de simplement exister.

Nous avions tous nos bagages.


Ils étaient plus ou moins lourds, plus ou moins graves, plus ou moins handicapants.
Mais ici, nous n’avions pas d’echelle dans la peine, dans la gravité.
Nous étions tous des êtres, avec ou sans, et nous vivions ensemble.

Nous nous regardions en nous questionnant intérieurement, et apprenions de nos pairs.


Nous n’avions plus besoin de paraître.

Dans cette maison, nous étions.


Nous n’existions pas parce qu’il le fallait.
Nous existions parce que nous avions décidé d’être là, parce que personne ne nous avait
forcé et surtout parce que nous avions envie de vivre.

C’est ce que nous avons fait,


nous avons vécu.

Et c’était la sensation la plus satisfaisante que mon corps est connu.


Encore une fois, j’ai compris ce qu’était l’instant présent,
Que rien ne sert de courrir, il faut partir à point.
Qu’il faut être prêt pour que ça marche.
Qu’il faut du temps,
Qu’il faut comprendre, être patient, et surtout savoir garder les yeux ouverts.
Voir ce que l’on a.
S’imprégner du passé, apprécier le moment que l’on vit pour faire de demain quelque que
chose de beau.

- Les urgences des coeurs brisés -


UNE PUTIN DE BELLE HISTOIRE

Ce qu’on a là, c’est une putin de belle histoire.


De coeur, d’Amour, d’âme.
C’est une histoire de vie.
De vies croisées, d’âmes qui se rencontrent.
Merde, t’en connais combien toi des gens qui s’aiment au premier regards?
Qui se reconnaissent en un seul battement de coeur?

Je t’ai vu, tu m’as parlé, mes jambes se sont coupées.


Je partais. Ma main sur la poignée, je partais, comme je l’avais toujours fait.
Tu t’es approché, discrètement et tu m’as parlé.

Un peu plus ard, on a fumé une clope au balcon. J’ai laché mon Clipper alors que je faisais la
fille en place. Et toi t’a ri, un sourire à en mourir sur place, et moi je t’ai imaginé dans mon lit.
Bam.

Elle m’a foutu une claque mentale et elle a recommencé à me faire la morale.
Tu sais, la petite voix dans ta tête que t’entends quand tu fais un truc que tu devrais pas
faire., te moquer d’un handicapé par exemple, ce genre de truc.
Elle criait « connerie, connerie, alerte noire, ding dong ding dong «

Mais c’était déjà trop tard. C’était déjà fini. Une seconde et tu avais complètement boulversé
ma vie. Ce n’était plus qu’une question de temps.
Une-question-de-temps-j’te-dis.

Je ne pourrai exprimer ces vibrations qui m’envahissent.


Lorsque j’y repense, tout est calme, silencieux, doré et orangé.
Une fumée agréable, comme une vapeur d’eau.
Un film Super8 sans son, avec un petit filtre de bonheur.

Ca sent le jus multivitaminé et je flotte dans une lumère tamisée.


Un coucher de soleil infini.

Ces instantanés qui m’animent et m’éblouissent complètement, ils me transportent dans un


univers parrallèle, si beau, et si appaisant.

Je vois ton sourire, large et clair et tu dégages une chaleur incroyable.


Tu rayonnes si fort que j’en ai le souffle coupé.
Et tu fais l’enfant près d’un caroussel, virevoltant, les bras ouverts.
Jamais tu n’as paru si heureux.

Je suis là, ton visage s’approche et tu me donnes un furtif baiser sucré.

- Les urgences des coeurs brisés -


Tu ne pourras pas le nier, je l’ai lu dans tes yeux. Toi aussi tu l’as eu cette alerte.
-Coup de coeur-

Dis moi, ça, ça t’arrives combien de fois dans l’histoire d’une vie.
Une coeur qui s’accroche ou se déccroche de tant d’évidence?

J’étais pas franchement jolie jolie en ce début d’été là.


Encore un peu mal dégrossi, mal coiffée, j’avais eu vingt ans quelques semaines auparavant.
Tu avais déjà parfaitement saisi mon mauvais caractère et tu savais que je mangeais mes
crottes de nez.

Je n’avais qu’une seule idée en tête; te croiser, te revoir.


Tu habitais l’immeuble d’a côté et on ne s’était jamais croisés.
Tu partais en vacances et je n’avais pas trouvé le courage de te demander tes coordonnées.
Ma raison a sûrement hésité quelquesinstants, là où mon coeur lui avait déjà la réponse.

J’ai su que c’était toi.


Mon âme a reconnu la tienne j’te dis.
D’un coup d’un seul, tu étais mon évidence.

Un évidence, c’est un sentiment. Avec toi, j’ai connu la plénitude de l’âme dans un brodel
ambiant incommensurablement triste.

Foutu contexte.

Ta vie je la caresse, toi je te connais par coeur.


Mon corps ressent tes émotions.
Ta fragilité me fait mal à la gorge de sincérité.
Je m’étouffe de ta profondeur d’âme.
La tienne est plus vieille que la mienne, je le sens.
Où ils me parlent d’égoïsme, je décelle de la protection, lorsqu’ils me soutiennent de la pré-
tention, je lis le manque cruel de confiance en soi.

Notre histoire c’est comme avoir gravit l’Evrest pied nus, avec un sac de briques sur le dos,
et arrivé en haut, pour nous retrouver les yeux bandés.
On a même pas encore profité de la vie.

Je te regarde et je sais,
tu respires et je comprends,
tu parles et je déchiffre.

Et pourtant,
On a tout vécu, tout accepté, sauf un bout de bonheur.
On a traversé le pire sans s’autoriser le bonheur.

- Les urgences des coeurs brisés -


UNE PUTIN DE BELLE HISTOIRE II

On a un putain de belle histoire.


Une histoire de vie, une histoire de partage, une histoire d’émotions.
À pleins d’égards, une histoire dégueulasse, injuste.
Une histoire d’illusions en déceptions.
Mais surtout, une histoire d’Amour au sens large.
Une histoire riche et forte.
Une histoire de fou.

Je ne veux pas de rendez-vous manqués, ni de rendez-vous forcés.


Je veux tout. Du début à la fin.
Je te veux beau comme un ange, angoissé comme un enfant qui a fait une bêtise.
Je veux ta main sur mon visage, ton torse sur mon dos, tes yeux dans le miens.

Je ne veux rien de ce qu’e l’on m’a vendu dans les productions Disney Channel.
Je veux de la réalité, je veux de l’Amour, de la joie et de la simplicité.
Et je voudrai faire cette expérience de vie là, avec toi.

- Les urgences des coeurs brisés -


À M’EN DECCROCHER LE COEUR

Il commencait à faire frais, j’étais assise sur la terrasse, le soleil chauffait tout de même en-
core ma nuque. Je profitais péniblement de ces derniers rayons de soleil presque cachés.
Je venais de prendre un énorme coup sur la tête.

Ça sentait l’été et malgrès la tristesse, dont tu étais la cause, encore et toujours depuis cette
denière décenie, je me rêvais à tes côtés.
Sur cette terrasse de Saint Mandrier, où l’on a sûrement partagé nos meilleurs souvenirs.
Je me noyais dans cet espoir mort dans l’oeuf en m’endormant que tu partageais secrète-
ment, mon rêve de l’été naissant. Que nous le passerions ensemble, allongés au soleil, allant
au marché aux poissons, cuisinant de la sèche, à la plage des Sablettes.

Juste nous.
En oubliant le reste.

Chaque seconde mon coeur se tort d’hésitation entre complètement t’ignorer, t’oublier, te
mettre de côté. Te rejetter dans cette rivière de tristesse et d’étouffement.
Et t’appeler comme une urgence. Hurler sur à travers mon téléphone que je t’aime si fort
que j’en crève tous les jours passés loin de toi.
Te dire en te secouant que tes excuses ne sont que foutaises, que tu ne fais que des conne-
ries. Que quand on aime on aime. point.

Si tu avais idée du nombre de message débuté puis effacé.


C’est si difficile d’imaginer ta tristesse, ta peine, peut-être ta souffrance.
De ne pas te répondre, de simplement ignorer tes essais.
Tu manques à ma vie et la moule manque à son rocher.
Je ne me sens vivante qu’en ta présence, le reste du temps, je flotte au dessus du monde,
sans vivre vraiment.
Qu’en reste-t-il de moi?
Une partie de moi s’est envolée avec toi le jour où l’on s’est quitté.
Il n’y a d’envie ni de place pour personne d’autre.
Je rêve d’un autre monde, d’une autre vie.
Je nous rêve heureux.
Je nous rêve tout court.
Où es-tu.
Que reste-t-il de nous deux?

Insoutenable car viscéral.


Chaque barre horizontale représente chaque petite déchirure dans mon coeur, de te laisser
dans cet océan de torture, de non réponse, de questions.
C’est comme s’être mis en prison, soi même, avec comme objectif une vie meilleure.

- Les urgences des coeurs brisés -


DÉBUT JUIN MMXIX

Ce que j’aimerai, d’ici quelques semaines, c’est que tu me retrouves là-haut.


Tu sais, en haut de la colline de Fourvière.
Devant la vue.
Je sais, c’est complètement fou.
Tu ne veux être avec personne et visiblement encore moins avec moi.
Je suis sûre, certaine, au fin fond de mes entrailles que tu te trompes vois-tu?
Tu te trompes.
Quand on aime plus l’autre, on ne l’appelle pas size fois par jour.
Quand on aime plus l’autre, on ne lui dit pas bonne nuit tous les soirs, peu importe l’heure et
la personne avec qui l’on est.
Quand on aime plus l’autre, on est pas inquièt au bout de six heures sans nouvelles.
Quand on aime plus l’autre, on ne repond pas présent à n’importe quelle heure du jour ou
de la nuit.
On ne lui dit pas qu’il est un trésor. Qu’il est la plus belle rencontre de sa vie. Que personne
ne pourra le remplacer.
Non, quand on aime plus l’autre, on ne l’embrasse pas sur un quai de gare, sorti de nul part,
comme une urgence impossible à refreiner.
Quand on aime plus l’autre on ne lui fait pas l’Amour en le regardant dans les yeux.
Quand on aime plus l’autre, on ne partage pas ses peines.
On ne s’occupe pas de lui plus que de soi-même. Non, tu te trompes.
Quand on aime plus l’autre on le laisse partir, on l’oublie.
Quand on aime plus l’autre on ne fait pas tout ça.
Alors arrêtes un peu tes conneries.
On ne dit pas Je t’aime à la folie à quelqu’un qu’on aime plus.
On ne pleure pas à sanglots quand il part en voyage.
On ne lui écrit pas de lettres d’Amour.
Et puis arrêtes aussi un peu avec tes conneries de meilleurs amis.
Ca existe pas ça.
Ca existait déjà pas du temps où on le faisait croire aux autres pour se cacher, et ça n’existe
toujours pas.

Je le sens, je le sais. Au plus profond de mon être, tu es celui qui me complète.


Je ne suis pas une fille psycho qui refuse d’être quittée.
Non.
Je suis juste réaliste sur une situation.
Je t’aime? Complètement. Du début à la fin. De la racine des cheveux au bout des ongles de
pieds.
Ce que j’aimerai c’est que tu m’écoutes.
Que tu donnes une chance à cette Vivi que tu connais si bien mais en qui tu n’as pas
confiance.
Celle qui avait besoin d’espace sans s’en rendre compte.
Celle qui avait besoin de ne plus avoir peur d’être seule.
Celle qui avait besoin d’être isolée pour emerger.

- Les urgences des coeurs brisés -


Cette Vivi là, tu ne l’as qu’entre apperçu. Et elle mérite d’être connue. Au moins à tes yeux.
Parce qu’elle est habité par une grande âme, fragile mais chouette. Sage mais dotée d’un
grain de folie. Elle ne s’est mise en lumière que très rarement, à cause de ses stupides peurs.
Toutes ces peurs irrationnelles qui l’ont hantées jusqu’à très peu de temps.
Ces peurs qui éradiquaient toute confiance en elle qu’il y aurait pu y avoir.
Ces peurs qui lui faisait croire qu’elle n’était pas suffisante en l’état actuel.
Toutes ces peurs qui l’empêchaient.
Et cet environnement. Parlons-en. Si nocif, si toxique.
Et pour une raison qui lui restait inconnue, la suivait à la trace depuis si longtemps.

Aujourd’hui, cette vivi a pris son courage à deux mains, et elle est bel et bien monté dans
son petit avion. Pour l’autre bout du monde. Avec le risque de te perdre, à quinze mille kilo-
mètres.
Restée le temps qu’elle est restée, le temps qu’il lui a fallu, mais elle l’a réalisé son rêve.
Vingt quatre heures d’avion aller, vingt -sept au retour, quinze mille kilomètres, six heures
de décalage horaire, cohabiter avec dix-sept personnes au plus fort, s’habituer aux cafards,
s’acclimater, trente-et-un jours de découverte intense, c’est le temps qu’il lui a fallu pour se
rendre compte de ses capacités. C’était difficile mais c’était la plus belle expérience de toute
sa vie. Un condensé d’émotions, d’introspection, de discussion comme on en aura jamais
plus, d’Amour et d’Amitié. C’est pas rien pour une fille à qui l’on a toujours tenu la main.

Donc, ce que je voudrais dans quelques semaines, c’est que tu sois là. Au rendez-vous de
notre vie.
Que tu m’écoutes profondément, que tu laisses chez toi tes peurs et tes apprioris.
Je ne te parlerai pas de qui tu étais, qui tu as été, ce que tu as fait, ce que tu as dit.
Je ne te parelrai pas de qui j’étais, qui j’ai été, ce que j’ai fait, ce que j’ai dit.
Je ne te parlerai pas non plus de ce que nous étions ni de ce que nous pourrions être.
Je te parlerai de qui je suis, et tu me parlera de qui tu es là., maintenant.
Et main dans la main, on partira en voiture.

Une semaine loin de tout. Et on appréciera ensemble, la beauté des paysages qu’on ne
connait pas encore.
On sera subjugués ensemble par cette beauté dans un silence salvateur et majestueux. Une
semaine loin de tout. En France, parce que la France c’est magnifique, et on appréciera en-
semble, la beauté des paysages qu’on ne connait pas encore.
On sera subjugués ensemble par cette beauté dans un silence salvateur et majestueux.
Je voudrais te regarder en fermant les yeux. Apprécier ce que tu dégages.
Ressentir ton émotion au coucher du soleil, n’entendre que le son de ta respiration.
Je voudrais qu’on ne pleure qu’aux scintillement des étoiles, qu’on respire l’écume des va-
gues et qu’on apprécie le sel sur nos pieds.

Sans se dire un mot, je voudrais qu’on découvre l’immensité du monde l’espace d’un court
instant.

- Les urgences des coeurs brisés -


LE GRENIER DE MÉMÉ

Ne me parle plus jamais d’étagère, t’a compris?


Et surtout, surtout, ne me parle plus jamais de ton grenier.
Ta place est dans ma vie, dans mon lit, au chaud, à côté de mon coeur.

On ne met que des babioles insignifiantes au grenier.


Des choses que l’on a pas besoin de voir ou regarder.

Alors arrête un peu tes conneries.


Tu ne seras jamais sur une étagère, encore moins dans mon grenier.

Et si tu le mentionnes encore, prend garde à toi.


Je casse l’étagère et je la fou au grenier.

- Les urgences des coeurs brisés -


CONVICTION II

J’ai ressenti le besoin urgent,presque vital de me prouver à moi-même que mes sentiments
pour toi étaient réels.
Que je n’étais pas une junkie en mal d’Amour.
Que j’étais bien là par Amour pour toi et non pas par besoin comme un fixe que tu viendrais
chercher pour combler un manque.

- Les urgences des coeurs brisés -


LE GRENIER DE MÉMÉ

Ne me parle plus jamais d’étagère, t’a compris?


Et surtout, surtout, ne me parle plus jamais de ton grenier.
Ta place est dans ma vie, dans mon lit, au chaud, à côté de mon coeur.

On ne met que des babioles insignifiantes au grenier.


Des choses que l’on a pas besoin de voir ou regarder.

Alors arrête un peu tes conneries.


Tu ne seras jamais sur une étagère, encore moins dans mon grenier.

Et si tu le mentionnes encore, prend garde à toi.


Je casse l’étagère et je la fou au grenier.

- Les urgences des coeurs brisés -

Vous aimerez peut-être aussi