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Le jargon VMWare peut vite donner mal à la tête quand on est novice ; voici donc un
petit récapitulatif avant d’entrer dans le vif du sujet :
Dans tous les cas, il est impossible d’installer ESXi sur une machine avec moins de 4
096 Mo de RAM, donc veillez bien à avoir au moins cela pour vos tests. Et gardez en
tête qu’en entreprise, un ESXi a généralement une bonne centaine de Go de RAM.
Là on est loin, mais il s’agit d’un test.
Mais ce n’est pas tout ! En effet, ESXi seul est inutilisable. Pour le piloter, il
faut impérativement utiliser un client web ou applicatif et s’y connecter.
Le principe peut paraître déroutant, mais retenez qu’une fois votre ESXi installé et
configuré, vous n’y touchez plus. Vous ne pourrez pas créer de VM directement à
partir de cette machine, d’où la nécessité d’avoir une autre machine qui devra être
sur le même réseau que votre ESXi. Pensez donc aussi à équiper vos machines
d’une carte réseau.
Rappelez-vous. Ici nous allons installer un hyperviseur de type 1, qui n’est donc pas
une application. L’hyperviseur de type 1 s’installe sur une machine physique qui sera
entièrement formatée et dédiée à la création et à la gestion des VM.
À des fins de tests, si vous souhaitez simplement vous familiariser avec l’interface
vSphere, vous pouvez essayer d’installer ESXi sur une VM créée avec VirtualBox ou
VMWare Workstation. Cependant, il se peut que cela ne fonctionne pas car vous
allez alors essayer de créer des VM sur un ESXi qui est lui-même une VM. Or, ESXi
n’a pas été conçu pour cela.
Installez un ESXi
Étape 1
Téléchargez vSphere Hypervisor (nom commercial de ESXi).
Étape 2
Montez votre fichier ISO sur le support de votre choix (CD/DVD, clé USB), insérez-le
dans votre machine et bootez dessus.
Étape 3
Une fois la machine démarrée via votre support d’installation, l'installation d’ESXi se
passe comme l’installation classique d’un OS, à base de “J’accepte”, “Suivant” et
autres “Continuer”.
Il vous sera demandé sur quel disque installer ESXi. Ici il n’y en a qu’un, mais tout
dépend de votre configuration matérielle.
N’oubliez pas de mettre votre clavier en français avant de créer votre compte
administrateur (root).
Confirmez l’installation avec F11 et c’est parti !
Une fois terminé, retirez le média d’installation (CD/DVD ou clé USB) et appuyez sur
Entrée pour redémarrer votre machine.
Une fois arrivé sur ce magnifique écran jaune, l’installation est terminée et votre ESXi
fin prêt pour créer vos petites VM.
Par défaut, elle récupère une adresse IP automatiquement via un serveur DHCP.
Remarquez sur la dernière capture d’écran que mon ESXi a récupéré l’adresse
192.168.102.132. Mais si vous n’avez pas de serveur DHCP sur votre réseau, il faut
lui attribuer manuellement une adresse IP.
Pour cela, entrez dans le menu de configuration avec la touche F2. Votre mot de
passe administrateur défini lors de l’installation vous sera demandé (login : root).
Et sélectionnez l’option “Set static IPv4 address” puis entrez une adresse IP qui
sera sur le même réseau que votre machine cliente.
Sur votre machine distante, ouvrez votre navigateur et dans la barre d’adresse
entrez : https://192.168.102.132 (remplacez évidemment cette IP par celle de votre
ESXi).
Un vilain message d’erreur va vous informer que la page n’est pas sûre à cause du
certificat SSL qui est inconnu de votre navigateur.
Pas de panique ! Dans le cadre d’une navigation sur Internet, ce genre de message n’est
pas à prendre à la légère, mais ici vous savez exactement vers quoi pointe l’adresse IP
entrée, puisqu’il s’agit de votre propre serveur ESXi.
Ajoutez donc une exception (bouton “Avancé”) ou cliquez sur “Continuer vers ce site”. En
fonction du navigateur que vous utilisez, la page d’erreur peut être différente.
Rechargez la page et vous arrivez sur la page d’authentification de votre ESXi.
l’usage CPU ;
l’usage mémoire ;
l’usage du stockage ;
le matériel présent sur votre serveur ;
la ou les interfaces réseau de votre serveur.
Nous détaillerons un peu cela plus loin dans le cours. Mais commençons par créer
nos VM.
Vous trouverez l’image VM ici. Téléchargez-la et nous allons pouvoir créer notre VM.
Dans le panneau latéral, cliquez sur “Machines virtuelles”. Vous voyez apparaître le
nombre de VM actuellement sur votre serveur ESXi, c’est-à-dire aucune.
Sélectionnez ensuite sur quel datastore le disque de la VM sera créé. Dans le jargon
VMWare, un datastore fait simplement référence à un espace de stockage connecté
à votre serveur ESXi. Dans notre cas il n’y en a qu’un, c’est le disque dur interne du
serveur.
Mais on pourrait très bien imaginer, comme cela se fait très souvent en entreprise,
que votre serveur ESXi soit connecté à un stockage distant type SAN. Dans ce cas,
ce stockage apparaîtrait sous la forme d’un second datastore.
Sélectionnez ensuite le réseau auquel connecter votre VM. Pour l’instant, seul le réseau par
défaut “VM Network” existe. Choisissez-le.
Un récapitulatif vous indique les paramètres choisis. Validez si cela vous convient.
Votre VM apparaît maintenant dans la liste des VM existantes avec comme
statut “Normal”, ce qui indique que la création s’est bien passée.
Maintenant, lorsque vous souhaitez utiliser l’une de ces VM, vous allez le faire à
distance depuis votre poste de travail habituel. Rappelez-vous : dans le cadre d’une
utilisation normale, on n’accède jamais à une VM depuis l’interface d’administration
de l’hyperviseur.
Mais pourquoi ?
Simplement pour des raisons de sécurité. En effet, la personne destinée à utiliser par
exemple notre serveur web n’est pas forcément un ingénieur Cloud Réseau ou un
administrateur Réseau. Il peut s’agir uniquement du webmaster qui a besoin de faire
une modification sur le serveur web. Or, celui-ci n’a sans doute aucune
connaissance en virtualisation et encore moins dans l'utilisation d’ESXi.
Pour lui, le fait que le serveur web soit une VM ou une machine physique n’a aucune
importance et doit être complètement transparent. Tout ce dont il a besoin, c’est
l’adresse IP du serveur web pour pouvoir s’y connecter à distance.
Pour y avoir plus clair, dans le panneau latéral de l’interface de gestion de votre
ESXi, cliquez sur “Mise en Réseau”, onglet “Groupes de ports”.
Vous voyez alors apparaître les réseaux virtuels appelés “groupes de ports” déjà
configurés sur votre ESXi.
Vous remarquez aussi que chaque réseau ou groupe de ports est rattaché à
un vSwitch ; ici, le vSwitch0.
Allez ensuite dans l’onglet “Commutateurs virtuels” ; c’est ici que vous pouvez
créer d’autres vSwitches et modifier ceux existants.
Enfin l’onglet “NIC physiques” liste le nombre d’interfaces physiques présentes sur
votre serveur ESXi. Ici, il n’y en a qu’une.
Ici, nos 2 VM sont connectées au groupe de ports d’un vSwitch relié à une interface
physique permettant d’accéder au réseau de l’entreprise, et potentiellement à
Internet.
Mais imaginons que nous voulions créer un réseau complètement privé entre les VM.
Un réseau dédié à leurs échanges.
Vous remarquez qu’il ne vous est même pas proposé de l’attacher à une interface
physique, tout simplement car il n’y en a plus de libre. Notre seule interface physique
étant déjà rattachée au premier vSwitch.
Étape 5 : Testez !
La communication est bien établie entre nos 2 VM via le nouveau vSwitch1 :
Approfondissez votre utilisation de vSphere
Les avantages de la virtualisation sans ses inconvénients
Depuis le début de cette partie sur ESXi et les hyperviseurs de type 1 en général, nous
n’avons vu que des architectures pour lesquelles une solution de virtualisation de ce type
n’apporte rien, et est même carrément inappropriée.
En effet, les architectures que nous avons vues n’ont que 2 machines à virtualiser.
Or, plusieurs choses importantes sont à noter lorsque vous souhaitez virtualiser
moins de 5 machines (ce nombre n’est évidemment pas figé) :
C’est le genre de risque qu’un professionnel de l’informatique n’est pas prêt à prendre. Voilà
pourquoi, avant de virtualiser à tout va, il faut avoir pensé son architecture pour qu’elle soit
redondante.
Il faut aussi les mettre sur le même réseau, si on veut espérer que la migration de
VM soit possible.
Une question vous brûle alors sans doute les lèvres :
Comment les ESXi peuvent-ils migrer leurs VM entre eux, alors qu’ils ne connaissent
même pas les capacités de l’autre ESXi, ni même son nom ?
En effet, pour rendre la migration possible, il ne suffit pas de mettre les ESXi sur le
même réseau, il faut aussi les déclarer dans le même “Cluster”. Or, pour créer un
cluster d’ESXi, il faut un nouvel outil appelé vCenter Server.
vCenter est l’application qui permet de piloter un ESXi de la même façon que nous l’avons
fait avec vSphere Client Web, mais qui surtout donne accès à la multitude de fonctionnalités
propres aux clusters d’ESXi.
Dans tous les cas, sachez que sur les nouvelles versions de vSphere, vous n’aurez plus le
choix et devrez installer vCenter via VCSA (vCenter Server Applicance).
C’est seulement une fois que vous aurez fait cela que vous pourrez vous amuser avec toutes
les fonctionnalités offertes par vSphere. La migration de VM, par exemple, se fera par un
réseau de communication entre les ESXi.