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Spécialité : Structures
Présentée par :
HADJMOUSSA Sidahmed
TIPAZA 2022
Remerciements
On remercie Dieu le tout puissant de nous avoir donné le courage et la volonté pour
réaliser ce modeste travail.
Nous tenons à remercie aux personnes qui m’ont aidé dans la réalisation de ce
mémoire.
Nos remerciements s'adressent à nos chers parents pour leurs contributions, leurs
soutiens, leurs encouragements et leurs patiences toute au long notre parcours scolaire
et universitaire.
Dédicace
Je dédie ce travail à :
Mon parent.
Ma mère.
Tout ma famille.
Mes amis.
Mohamed Islem.
Dédicace
Je dédié ce travail à :
Mes chers parents qui m'ont aidé à le faire, et qui m'ont soutenu
Mes frères
Tout ma famille.
Mes amis
Sidahmed.
Résumé
Le présent travail concerne l’analyse statique des plaques isotropes et des plaques en
matériaux composites stratifiées. L’analyse est effectuée en utilisant un élément fini
rectangulaire à quatre nœuds avec cinq degrés de liberté par nœud (u, v, w, βx, et βy), sur la
base de la théorie de déformation en cisaillement du premier ordre (FSDT). Les calculs ont
été effectués numériquement en utilisant un programme en langage Matlab.
Mots clés : matériaux composites, Plaque stratifié, Elément fini, théorie de premier ordre.
i
Abstract
This work concerns the static analysis of isotropic plates and laminated plates
composites materials. A rectangular finite element with four nodes and five degrees of
freedom is used (u, v, w, βx, βy) based on the first-order theory of transverse shear (FSDT).
A Calculation was made using a Matlab language program.
The results obtained are compared with analytical solutions and with those obtained
via finite element models available in the literature. This comparison showed the good
performance of the element used.
We summarize the objectives of this work in the study on the displacement distribution
of laminated plates with square holes. A parametric study was performed to show the effect
of various parameters on vertical displacement in laminated composite plates.
ii
ملخص
العمل الحالي يتعلق بتحليل األلواح متجانسة الخواص واأللواح المركبة مختلفة الخواص .تم صياغة عنصر
مستطيل رباعي العقد وخمس من درجات الحرية لكل عقدة ) ،(u, v, w, βx,βyبنا ًء على نظرية من الدرجة األولى للقص
العرضي ) (FSDTللتحليل الساكن للصفائح المركبة ،تم إجراء الحسابات باستخدام برنامج بلغة . Matlab
النتائج المتحصل عليها من خالل االختبارات إيجابية وتتطابق بالمقارنة مع الحلول التحليلية ومع تلك التي تم
الحصول عليها من خالل نماذج العناصر المحدودة المتاحة سابقا.
نقوم بالتحليل العددي لتشوه ألواح المركبة مختلفة الخواص في وجود ثقب مربعة ،وقد أجريت دراسة لمعرفة
تأثير العوامل المختلفة على التشوه في األلواح المركبة.
الكلمات المفتاحية :المواد المركبة ،ألواح المركبة مختلفة الخواص ،عنصر محدود ،نظرية من الدرجة األولى.
iii
Table des matières
Remerciements.........................................................................................................................
Dédicace...................................................................................................................................
Résumé.................................................................................................................................... i
Abstract ..................................................................................................................................ii
ملخص.....................................................................................................................................iii
iv
1.5.1 Les fibres de verre : ......................................................................................... 7
v
1.10.1 Théorie de déformation en cisaillement du premier ordre des plaques stratifiées
: ………………………………………………………………………………28
vi
3.2.6 Plaques carrées stratifiées antisymétriques à pli orienté sous une charge
uniforme : ..................................................................................................................... 61
3.2.8 Effet de changement des conditions aux limites sur le rapport des déplacements
maximaux : ................................................................................................................... 66
Introduction : ......................................................................................................... 70
Effet du rapport d’anisotropie sur les déplacements maximaux dans les plaques
trouées : ………………………………………………………………………………75
Conclusion ............................................................................................................ 84
vii
Liste des figures
Figure 3.1. Plaque carrée avec un maillage de NxN (L=10, k=5/6). .................................. 43
Figure 3.2. Influence de l’élancement (L/h) d’une plaque encastrée sous charge uniforme.
............................................................................................................................................. 44
Figure 3.3. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
encastrée (EEEE) avec h/L=0.1 sous charge uniforme........................................................ 46
Figure 3.4. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
encastrée (EEEE) avec h/L=0.01 sous charge uniforme...................................................... 46
Figure 3.5. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
encastrée (EEEE) avec h/L=0.001 sous charge uniforme.................................................... 47
Figure 3.6. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
simplement supportée (SS1) avec h/L=0.1 sous charge uniforme....................................... 48
Figure 3.7. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
simplement supportée (SS1) avec h/L=0.01 sous charge uniforme..................................... 48
Figure 3.8. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
simplement supportée (SS1) avec h/L=0.001 sous charge uniforme................................... 49
Figure 3.9. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque isotrope
simplement supportée (SS2) h/L=0.1 sous charge uniforme. .............................................. 50
Figure 3.10. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque
isotrope simplement supportée (SS2) h/L=0.01 sous charge uniforme. .............................. 50
Figure 3.11. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100D/(qL4)) d’une plaque
isotrope simplement supportée (SS2) h/L=0.001 sous charge uniforme. ............................ 51
Figure 3.12. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée encastrée (EEEE) avec
(h/L=0.1) en utilisant un maillage 20x20............................................................................. 51
Figure 3.13. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée simplement supportée (SS1)
avec (h/L=0.01) en utilisant un maillage 20x20 .................................................................. 52
Figure 3.14. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée (0/90/0) simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme. ............................... 54
ix
Figure 3.15. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée (0/90/90/0) simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme. ......................... 55
Figure 3.16. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée (0/90/0/90/0) simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme. ...................... 56
Figure 3.17. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
(0/90/90/0/90/90/0) carrée simplement appuyé (SSSS1) sous charge uniforme. ................ 57
Figure 3.18. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (0/90/0) simplement appuyée
(SSSS1) avec (L/h=10) en utilisant un maillage 20x20. ...................................................... 57
Figure 3.19. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée (0/90) simplement supportée (SSSS1). ..................................................................... 59
Figure 3.20. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée (0/90/0/90/0/90/0/90) simplement supportée (SSSS1). ............................................ 60
Figure 3.21. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (0/90/0/90/0/90/0/90)
simplement appuyée (SSSS1) avec (L/h=10) en utilisant un maillage 20x20. .................... 60
Figure 3.22. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée antisymétrique (-45/45) simplement supportée (SSSS2). ......................................... 62
Figure 3.23. Convergence de la flèche au centre (W=Wc100E2h3/(qL4)) d’une plaque
carrée antisymétrique (-45/45/-45/45/-45/45/-45/45) simplement supportée (SSSS2). ...... 63
Figure 3.24. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée à deux couches (-45/45)
simplement appuyée (SSSS2) en utilisant un maillage 20x20. ........................................... 63
Figure 3.25. Effet de rapport d’anisotropie (E1/E2) des plaques stratifiées simplement
appuyée à 2,4 et 8 couches sur les déplacements verticaux (Wc) ....................................... 65
Figure 3.26. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (-45/45/-45/45) simplement
appuyée (SSSS2), avec E1/E2=20 en utilisant un maillage 20x20. ...................................... 65
Figure 3.27. Conditions aux limites. ................................................................................... 67
Figure 3.28. Effet de rapport d’anisotropie sur le rapport des déplacements d’une plaque
stratifiée (45/-45/45/-45) avec déférents types des conditions aux limites. ......................... 68
Figure 3.29. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (SLSL) avec E1/E2=20 en
utilisant un maillage 20x20. ................................................................................................. 68
Figure 3.30. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (SLSE) avec E1/E2=20 en
utilisant un maillage 20x20. ................................................................................................. 69
x
Chapitre 4 : Etude paramétrique
xi
Liste des tableaux
xii
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Tableau 4.1. Propriétés des matériaux utilisés pour les plaques isotropes. ........................ 71
Tableau 4.2. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (d/b) pour
une plaque isotrope. ............................................................................................................. 71
Tableau 4.3. Propriétés des matériaux utilisés pour les plaques stratifiées. ....................... 73
Tableau 4.4. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (d/b) pour
une plaque stratifiée. ............................................................................................................ 74
Tableau 4.5. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport d’anisotropie
pour un plaque carrée (0/90/90/0) avec (d/b) = 0.3. ............................................................ 76
Tableau 4.6. Variation du déplacement (W) des plaques carrée (0/90/90/0) en fonction du
rapport d’anisotropie avec différent condition aux limites avec (d/b) = 0.3........................ 78
Tableau 4.7. Variation du rapport des déplacement W en fonction de l’orientation des
fibres pour un plaque stratifiée avec (d/b) = 0.3. ................................................................. 80
Tableau 4.8. Variation du rapport des déplacement W en fonction de l’orientation des
fibres pour un plaque stratifiée antisymétrique avec (d/b) = 0.3. ........................................ 83
xiii
Notations
L Longueur de la plaque
CT Cisaillement transversale
ν Coefficient de Poisson
E Module d’Young
h Epaisseur
xiv
Introduction générale
Introduction générale
Parmi les composites les plus convoités, on notera les structures stratifiées, Ces structures
résulte de la superposition de plusieurs couches successives où chaque couche peut avoir une
orientation différente, les caractéristiques mécaniques varient selon les directions considérées.
Malgré les nombreux avantages de ces matériaux (leurs rapports rigidité- poids, résistance-
poids), il reste toujours des interrogations subsistent sur les complexités du comportement
statique, dynamique, etc., car les problèmes sont principalement liés à leur hétérogénéité et à
leur anisotropie.
Notre objectif dans ce travail est l’analyse statique des plaques en matériaux composites minces
et épaisses par différents types d’éléments finis.
❖ La première partie présente une bibliographie qui porte sur des généralités sur les
matériaux composites ainsi que des spécificités sur les structures stratifiées.
❖ La deuxième partie est purement théorique, elle contient un rappel du comportement
mécanique des matériaux composites stratifiés, de la théorie de déformation en
cisaillement du premier ordre des plaques stratifiées FSDT.
1
Introduction générale
Le deuxième chapitre est consacré à la formulation d’un élément fini rectangulaire en se basant
sur la théorie de premier ordre. Ensuite on va écrire un programme en langage MATLAB qui
sera utilisé pour calculer les déplacements.
Dans le troisième chapitre, nous allons effectuer une étude numérique pour les plaques
isotropes et stratifiées en utilisant le présent élément, et les résultats obtenues ont été comparés
avec les solutions analytiques.
Le quatrième chapitre concerne à une étude paramétrique pour mettre une évidence l’effet
des certains paramètres sur le rapport de déplacement maximal.
2
Chapitre 1
1.1 Introduction :
Les matériaux composites ont été largement utilisés dans diverses applications
technologiques telles que les avions, aérospatiales, l’industrie automobile, constructions
civiles, infrastructures des autoroutes, etc.
Les matériaux composites sont des matériaux à hautes propriétés mécaniques, Peut être
façonné à volonté selon le designer, il a donc du potentiel illimité. Aujourd'hui, les matériaux
composites se développent dans presque tous les domaines et sont une source de grands défis
dans divers projets de haute technologie. Ainsi, le développement des matériaux composites
dans la structure doit mettre en place les outils nécessaires à la modélisation de
comportement mécanique et analyse structurale des matériaux composites stratifié [1].
Dans ce chapitre, nous allons présenter quelques définitions sur les matériaux
composites et les matériaux stratifiés et les caractéristiques mécaniques des composites.
Ensuite, l’étude théorique en utilisant la théorie du premier ordre (FSDT) pour exprimer les
efforts résultants.
Un matériau composite est l’assemblage d'au moins deux matériaux non miscibles
(mais ayant un forte capacité d’adhésion). Cela constitue un nouveau matériau avec des
propriétés supplémentaires que chaque élément seul ne possède pas. Ainsi, le phénomène
qui se produit permet améliorer la qualité de la matière pour certaines utilisations. La matière
devient ainsi plus légère, plus rigide, etc. Pour toutes ces raisons et pour la qualité du
matériau, les matériaux composites sont de plus en plus utilisés dans des diverses
applications [2].
Les composites sont constitués d'une ossature souvent sous forme de fibre appelée renfort
qui assure la tenue mécanique, ainsi qu'une protection de renfort appelée matrice, qui permet
également d'obtenir une cohésion de la pièce et de transmettre les efforts mécaniques au
renfort, qui est généralement une matière plastique (résine thermoplastique) ou
thermodurcissable [3].
3
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
1.3.1 Matrice :
La matrice est l'un des deux composants principaux des matériaux composites. Le
rôle principal de la matrice est de maintenir les renforts en place et d'assurer leur cohésion
et leur protection. Elle permet également de transmettre les efforts mécaniques au renfort.
Elle est généralement homogène et isotrope. On distingue les matrices organiques, les
matrices minérales, les matrices céramiques, et les matrices métalliques. Les matrices les
plus utilisées sont : la résine époxy, la résine polyester et la résine vinylester [4].
4
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
1.3.2 Renforts :
Le renfort est généralement constitué d'un matériau plus dur que la résine,
contribuent à améliorer la résistance mécanique et la rigidité des matériaux composites et
d'assurer au matériau une résistance élevée surtout à la traction. Le renfort se présente
généralement sous forme de fibres courtes ou de fibres continues. Souvent de nature
filamentaire les fibres sont de type organique et inorganiques ou encore naturelles. Les fibres
généralement, elles présentent d'excellentes propriétés mécaniques et une bonne résistance
à la traction [4].
5
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
principaux constituants de bases sont les résines polyesters avec des fibres de verre. Dans ce
cas le renfort et la matrice sont à des coûts similaires [5].
Ils sont principalement utilisés dans l'aéronautique, médical, sports et loisirs, sont
d'un coût élevé. Les renforts sont plutôt des fibres longues. Le taux de renfort est supérieur
à 50%, et ce sont les renforts qui influent sur le coût. Les propriétés mécaniques (résistance
mécanique et rigidité) sont Largement supérieures à celles des métaux, contrairement aux
composites à grande diffusion. Des méthodes de calculs de structures et d'homogénéisations
ont été développées pour les composites hautes performances [5].
Selon la nature de la matrice, les matériaux composites sont classés suivant des
composites à matrice organique, à matrice métallique ou à matrice minérale.
6
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Figure 1.4. Les structures géométriques des renforts de composites à fibres longues, à
fibres courtes et à particules [4].
Une fibre est un solide à une dimension dont la structure est fortement orientée. Une
fibre est définie par sa section moyenne dans la direction transversale. Elle est caractérisée
par un diamètre moyen très faible, de l’ordre de 5 à 30 μm, et sa longueur totale peut varier
de 2 cm à plusieurs kilomètres [4].
Parmi les différents types de fibres utilisées comme renforts on peut citer :
Sous forme massive, le verre est caractérisé par sa fragilité extrême et sa forte
sensibilité à la fissuration. En revanche, le verre utilisé sous forme de fibres de petit diamètre
présente d’excellent caractéristiques mécaniques. Ces fibres de verre sont obtenues par
extrusion de verre à travers une filière percée à trous de 1 à 2 mm de diamètre. Les fibres de
7
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
verre sont ensuite étirées jusqu'à l'obtention d'un diamètre de 5 à 15 μm en fin de procédé
elles sont enduites et bobinées (roving) [3].
Elles sont fabriquées à partir de fibres de polymère de base appelé précurseur elles-
mêmes sous forme de fibres orientées préalablement tissées, et carbonisées sous tension en
plusieurs étapes, oxydation (100 à 200 C°), puis pyrolyse (1500 à 2500 C°). Selon la
température et le temps de cuisson, les fibres se caractérisée une "haute résistance" (HR) ou
un "haut module" (HM). Généralement des fibres acryliques élaborées à partir du poly
acrylonitrile (PAN) on utilise comme précurseur [3].
Figure 1.5. Les principales fibres : (a) fibres de verre, (b) fibres de carbone, (c) fibres
d’aramide [4].
Il existe diverses autres fibres utilisées pour des applications spécifiques. Ces fibres
ont généralement à faibles module de contrainte à la rupture. Leur utilisation est réservée à
une recherche de produits à faible coût de revient, des produits à haute isolation thermique,
des produits à bonne conductivité thermique ou électrique et des produits à haute absorption
acoustique.
8
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
• L'avantage principal des matériaux composites est leur capacité à être conçus sur
mesure. Ainsi, on peut concevoir des matériaux avec une forte anisotropie. Cet
avantage permet de concevoir la pièce en tenant compte des sollicitations mécaniques
auxquelles elle sera soumise. Un autre avantage des matériaux composites est leur
masse volumique qui très faible, ce qui leur permet un allègement des structures en
industrie aéronautique et spatiale.
• Excellente résistance aux agressions extérieures (corrosion chimique, rayonnement
IR ou UV, et même aux graffitis).
• Grande durabilité (les matériaux composites offrent une très bonne durée de vie).
• Etant donné que les matériaux composites ne se cassent pas facilement donc il est
difficile de dire si la structure intérieure a été endommagée. De plus, les réparations
deviennent plus difficiles lorsque la surface composite est endommagée, ça revient
très coûteux.
• Enfin, les matériaux composites peuvent être coûteux, bien que l'on puisse soutenir
que les coûts initiaux élevés sont généralement compensés par des économies de
coûts à long terme [2].
9
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Ce sont des matériaux constitués de deux semelles (ou peaux) de grande rigidité et
de faible épaisseur enveloppant une âme (ou cœur) de forte épaisseur et de faible résistance.
L'ensemble forme une structure très légère. Dans le cas des composites plastiques
l’assemblage des peaux avec l’âme est généralement réalisé par collage, par soudage ou par
polymérisions dans les moules. Les âmes peuvent être pleines (bois, mousse, …etc.) ou
creuse (alliages métalliques léger, papier, …etc.). Les peaux sont généralement des
stratifiées ou des feuilles d’alliage légers. Les âmes les plus couramment utilisées sont de
type nid d’abeilles, âme ondulée ou mousse. Ces structures ont une grande rigidité en flexion
et torsion. L’âme de la structure sandwich résiste principalement aux contraintes de
cisaillement et de compression hors plan, les peaux inférieures et supérieures supportent les
efforts dans leur plan [4].
10
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Les sandwiches se caractérisent par leur grande légèreté. Excellente rigidité à la flexion et
de bonnes caractéristiques d’isolation.
Malgré les avantages des sandwiches, ils présentent quand même des inconvénients :
mauvais amortissement et isolation phonique, tenue au feu moyenne, problèmes de
décollement âme /peau et possibilité de risque de flambage par rapport à d’autres structures.
1.7.3.1 Définition :
Une couche est une tôle mince de fibres unidirectionnelles liées par le matériau de la matrice
développée unidirectionnelles de même matériau avec une orientation différente pour
chaque couche des fibres qui sont suspendues dans une matrice. Chaque couche représentée
un comportement orthotrope dont les propriétés sont différentes dans les trois plans
perpendiculaires alignés avec la direction de la fibre montrée comme 1,2,3 dans la Figure
1.9 alors les propriétés du matériau sont définies dans les trois directions qui correspondent
à ces plans [7].
11
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Les avantages des stratifiés résident dans la possibilité d’adopter et de contrôler l’orientation
des fibres pour que le matériau résiste à des sollicitations déterminées dans des meilleures
condition. Est utilisée pour combiner les meilleurs aspects des couches constitutives et du
matériau de liaison afin d'obtenir un matériau plus utile. Les propriétés qui peuvent être
soulignées par la stratifié sont la résistance, la rigidité, le faible poids, la résistance à la
corrosion [8].
On utilise fréquemment les orientations qui sont représentées sur la Figure 1.10 La
direction à 0° correspond à la direction de l’application de l’effort ou à une direction
privilégiée de la pièce considérée ou bien encore à l’axe des abscisses du repère choisi. Selon
besoin on peut trouver des réalisations de plis à 30° et à 60°.
12
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
13
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
❖ Stratifiés symétriques :
❖ Stratifiés hybrides :
14
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
∆𝑙 (1.1)
𝜀1 =
𝑙
Où 𝒍 est la longueur de cellule considérée. L'identité des déformations dans la fibre et dans
la matrice impose :
𝜀𝑓 = 𝜀𝑚 = 𝜀1 (1.2)
𝜎𝑓 = 𝐸𝑓 𝜀1 , 𝜎𝑚 = 𝐸𝑚 𝜀1 (1.3)
𝐹1 = 𝜎𝑓 𝑆𝑓 + 𝜎𝑚 𝑆𝑚 (1.4)
15
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
s’écrit :
𝑆𝑓 𝑆𝑚 (1.5)
𝜎1 = 𝜎𝑓 + 𝜎𝑚
𝑆 𝑆
On obtient :
𝜎1 = 𝜎𝑓 𝑉𝑓 + 𝜎𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) (1.6)
Cette contrainte moyenne est liée à la déformation de la cellule par le module de Young
Longitudinal par :
𝜎1 = 𝐸𝐿 𝜀1 (1.7)
𝑬𝒍 = 𝑬𝒇 𝑽𝒇 + 𝑬𝒎 (𝟏 − 𝑽𝒇 ) (1.8)
Cette expression est connue sous le nom de loi de mélanges pour le module d'Young dans la
direction des fibres.
16
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
ℎ𝑓 ℎ𝑚 (1.9)
𝑉𝑓 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 1 − 𝑉𝑓 =
ℎ𝑓 + ℎ𝑚 ℎ𝑓 + ℎ𝑚
𝜎𝑚 = 𝜎𝑓 = 𝜎2 (1.10)
𝜎2 𝜎2 (1.11)
𝜀𝑓 = , 𝜀𝑚 =
𝐸𝑓 𝐸𝑚
∆𝑙2 = 𝜀𝑓 ℎ𝑓 + 𝜖𝑚 ℎ𝑚
Où : 𝑙 = ℎ𝑓 + ℎ𝑚
17
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
∆𝑙2 ℎ𝑓 ℎ𝑚 (1.12)
𝜀2 = = 𝜀𝑓 + 𝜖𝑚
ℎ𝑓 + ℎ𝑚 ℎ𝑓 + ℎ𝑚 ℎ𝑓 + ℎ𝑚
𝜀2 = 𝜀𝑓 𝑉𝑓 + 𝜀𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) (1.13)
Cette déformation est liée à la contrainte imposée sur la cellule, par le module transversal :
𝜎2 = 𝐸𝑇 𝜀2 (1.14)
1 𝑉𝑓 1 − 𝑉𝑓 (1.15)
= +
𝐸𝑇 𝐸𝑓 𝐸𝑚
(1.16)
𝑬𝒎
𝑬𝑻= [ 𝑬
]
𝟏+[ 𝒎 −𝟏]𝑽𝒇
𝑬𝒇
18
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
∆𝑙𝑡 = −𝜗𝑚 𝜀1 ℎ𝑚 − 𝜗𝑓 𝜀1 ℎ𝑓
∆𝑙𝑡 (1.18)
𝜀2 = − [𝜗𝑚 (1 − 𝑉𝑓 ) + 𝜗𝑓 𝑉𝑓 ]𝜀1
ℎ𝑚 + ℎ𝑓
𝝑𝟏𝟐 = 𝝑𝒇 𝑽𝒇 + 𝝑𝒎 (𝟏 − 𝑽𝒇 ) (1.19)
Cette expression est la loi des mélanges pour le coefficient de poisson longitudinal.
Figure 1.18. Schéma par couches d'un essai de cisaillement longitudinal [1].
19
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
𝜏 𝜏 (1.20)
𝛾𝑓 = 𝑒𝑡 𝛾𝑚 =
𝐺𝑓 𝐺𝑚
Les déformations induites dans la fibre et dans la matrice (figure 1.19) sont :
𝛿𝑓 = ℎ𝑓 𝛾𝑓 𝛿𝑚 = ℎ𝑚 𝛾𝑚 (1.21)
𝛿 = 𝛿𝑓 + 𝛿𝑚 = ℎ𝑓 𝛾𝑓 + ℎ𝑚 𝛾𝑚
𝛿 (1.22)
𝛾= = 𝛾𝑓 𝑉𝑓 + 𝛾𝑚 (1 − 𝑉𝑓 )
ℎ𝑓 + ℎ𝑚
Cet angle est lié à la contrainte de cisaillement par le module de cisaillement longitudinal
𝐺12 :
𝜏 (1.23)
𝛾=
𝐺12
20
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
1 𝑉 1−𝑉𝑓 (1.24)
= 𝐺𝑓 + )
𝐺12 𝑓 𝐺𝑚
𝑮𝒎
𝑮𝟏𝟐 = [ ] (1.25)
𝑮𝒎
(𝟏 − 𝑽𝒇 ) + 𝑮 𝑽𝒇
𝒇
Une plaque est un solide 3D élastique dont la dimension de l’épaisseur h Figure 1.20
est petite par rapport aux deux autres et qui généralement comporte un plan de symétrie au
milieu de l’épaisseur (plan moyen Sm, Oxy, z=0).
• Toute section droite perpendiculaire à la surface moyenne non déformée reste droite
mais non nécessairement perpendiculaire à la surface moyenne déformée (hypothèse
des sections droites).
• La non variation d’épaisseur, déformation transversale εz=0.
• La contrainte σz est négligeable devant les autres composantes du tenseur des
contraintes
21
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Z Lx
q
Y
P
O
X h
Ly
a) Géométrie
Plan moyen Sm, (z=0)
Y
W, βx, βy
O P
Mx, My, Mxy,
X
Tx, Ty
b) Variables cinématique
et mécanique
Soit un élément différentiel de plaque, soumis à une charge extérieur q suivant l’axe z
figure 1.21 et constitué de matériau homogène linéairement élastique. Les contraintes
agissant sur les sections de l’élément sont présentées figure 1.21 :
22
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
dx dy
O
X Y
q
h
τxz
τyz
σx σy
τxy τyx
Figure 1.21. Contraintes agissant sur un élément différentiel de plaque homogène [14].
− Les contraintes normales (σx, σy) et de cisaillement plan τxy varient linéairement selon
z et sont associées aux moments de flexion (Mx, My) et de torsion (Mxy)
respectivement figure 1.22.
− Les contraintes de CT τxz et τyz varient de façon quadratique selon z et sont associées
aux efforts de cisaillement transverse Tx et Ty figure 1.22.
βx βy
O
X Y
Tx Ty
h
My My
Mx
Mx
dy dx
23
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
h /2 h /2 h /2
Mx =
− h /2
x zdz; My =
− h /2
y zdz; M xy =
− h /2
xy zdz (1.26)
✓ Efforts de CT (N/m) :
h /2 h /2
Tx =
− h /2
xz dz; Ty =
− h /2
yz dz (1.27)
u ( x, y, z ) = zx ( x, y )
v ( x, y, z ) = z y ( x, y )
w ( x, y, z ) = w ( x, y ) (1.28)
= z ; = x y xy
T
(1.29)
Avec les courbures de flexion {κ} et les déformations de cisaillement transversal {γ} sont
données respectivement par :
x
x w
x + x
y
= y =
;
x
= xz = w
y (1.30)
yz + y
xy y
x+
y
y
x
M x M xy M xy M y Tx Ty
+ − Tx = 0; + − Ty = 0; + + fz = 0 (1.31)
x y x y x y
24
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
1 0
E E 1 0
Avec H = 1 G = (1.33)
2
2 (1 + ) 0 1
0 ;
1 −
1 −
0 0
2
= x y xy = xz yz
T T
(1.34)
M = H f T = Hc (1.35)
1 0
Eh3 kEh 1 0
H f = 1 Hc = (1.36)
2 (1 + ) 0 1
Avec 2
0 ;
12 (1 − )
1 −
0 0
2
M = M x M y M xy T = Txz Tyz
T T
(1.37)
M
= D
T (1.38)
La forme intégrale faible pour le cas statique et en vibration libre peuvent être
exprimées respectivement :
25
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
M dS + T dS = U e f v dS
T T T
(1.40)
Se Se Se
M dS + T dS + U e U dS = 0
T T T
(1.41)
Se Se Se
w
w w x
dS + H dS + h x 0 w dS
T T
H f
y
c
Se Se Se (1.42)
y
x y
h3 x x x h3 y y
x
0
0
12 Se 12 Se x
+ dS + dS = 0
x y x y y
y
y
H f dS + H c dS + dS = 0
T T T
g g
(1.43)
Se Se Se
h 0 0 0
x0 xy0 h3
0 = 0 , = 0 0 0 (1.44)
xy y0 12
3
0 h
0 0
12
x 0 0 x 0 0
0 0 0 0
y y
0 0
0 W 0
x x
g =
x =
P (1.45)
0 0 y 0 0
y y
0 0
0 0
x x
0 0 0 0
y y
26
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
Les matériaux composites renforcés de fibres ont été largement utilisés dans diverses
applications technologiques telles que les avions, aérospatiales, l’industrie automobile,
constructions civiles, infrastructures des autoroutes, etc. Les structures composites
stratifiées sont fabriquées de deux ou plusieurs couches avec différents matériaux empilés
pour obtenir les propriétés souhaitées (par exemple, les rapports rigidité-poids et résistance-
poids élevés, excellente résistance aux substances corrosives, durabilité globale élevée,
amortissement, etc.) [20]. L’utilisation intensive de composites stratifiés dans divers types
de structures en plaques et en coques a attiré considérablement l'intention des praticiens et
chercheurs dans le domaine de la modélisation des structures composites en plaques et en
coques.
Il existe un certain nombre d'approches pour modéliser les plaques composites stratifiées.
Ces approches peuvent être classées en deux grandes catégories :
✓ Approche monocouche équivalente (ESL) dérivée de la théorie d’élasticité 3D dans
laquelle un stratifié hétérogène est traité comme une couche unique équivalente à
comportement constitutif complexe.
✓ Approche par couche (LW) où chaque couche est traitée individuellement avec sa
propre identité.
Les deux catégories sont illustrées dans la figure 1.23 [12].
Figure 1.23. Modélisation d'un stratifié par l'approche monocouche (ESL) et l'approche
par-couche (LW).
Parmi les deux approches mentionnées ci-dessus, les théories ESL ont été largement
utilisées en raison des avantages de simplicité dans la formulation et du faible coût de calcul.
27
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
De plus, les modèles ESL fournissent souvent une description suffisamment précise de la
réponse globale des stratifiés minces et épais. Pour l’approche monocouche équivalente
(ESL), il existe la théorie classique des plaques stratifiées (CLPT), la théorie de déformation
en cisaillement du premier ordre (FSDT) et les théories de déformation en cisaillement
d’ordre supérieur (HSDT). Dans le suivant, nous allons présenter la théorie de déformation
en cisaillement du premier ordre (FSDT) en mettant l’accent sur les hypothèses et les
équations de base.
✓ Chaque couche i est définie par les plans z=zi+1 et z=zi dans le sens de l'épaisseur
(zi ≤ z≤ zi+1).
✓ Les directions d’orthotropie L et T varient d’une couche à l’autre, et sont
représentées par l’angle ϴi entre l’axe X et la direction Li de la couche i figure 1.24.
nc nc
v
Figure 1.24. Systèmes de coordonnées et positions de couche définis dans un stratifié [14].
28
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
La théorie des plaques est basée essentiellement sur les hypothèses suivantes :
• Toute section droite perpendiculaire à la surface moyenne non déformée reste droite
mais non nécessairement perpendiculaire à la surface moyenne déformée figure 1.25.
• La non variation d’épaisseur, déformation transversale εz=0.
• La contrainte σz est négligeable devant les autres composantes du tenseur des
contraintes.
• Le matériau de chaque couche est linéaire élastique et orthotrope.
• Hypothèse d’orthotropie plane pour chaque couche en considérant Z comme axe
d’orthotropie de toutes les couches (orthotropie dans le plan LT).
Figure 1.25. Géométries déformées et non déformées d’un bord libre d’une plaque sous
l’hypothèse du premier ordre (FSDT) [13].
u ( x, y, z ) = u0 ( x, y ) + zx ( x, y )
v ( x, y, z ) = v0 ( x, y ) + z y ( x, y )
w ( x, y, z ) = w0 ( x, y ) (1.46)
29
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
= e + z ; = x y xy
T
(1.47)
Avec les déformations de membrane {e} et les courbures {κ} sont données respectivement
par :
x
u0
x
x
ex x
v0 y
e = ey = ; y =
= ;
x y (1.48)
e
xy u0 v0 xy
y + x x+
y
y x
Les déformations de cisaillement transversal {γ} sont :
w0
+ x
x
= xz = w
(1.49)
yz 0 + y
y
Pour chaque couche, les relations constitutives dans le repère d’orthotropie (L-T-Z)
sont :
L = L T LT ; L = LZ TZ
T T
Avec (1.51)
L = L T LT ; L = LZ TZ
T T
30
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
H LL H LT 0
GLZ 0
H L = HTT 0 ; GL = GTZ
(1.52)
sym. GLT 0
EL ET TL EL E
H LL = , HTT = , H LT = = LT T
1 − LTTL 1 − LTTL 1 − LTTL 1 − LTTL
ET
Soit : EL , ET , LT , ou,TL = LT
EL
c2 s2 cs
c s
T1 = s 2 c 2 −cs ; T2 = (1.53)
−2cs 2cs c 2 − s 2 −s c
Les relations constitutives dans le repère Cartésien (X, Y, Z) pour chaque couche peuvent
être données comme :
= x y xy = xz yz
T T
Avec (1.56)
Les efforts résultants sont obtenus par intégration des contraintes σx, σy, τxy, τxz et τyz
donnés par :
31
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
N x h /2 x M x h /2 x
Tx h /2 xz
N y = y dz; M y = y zdz; = dz
Ty − h /2 yz
(1.57)
N − h /2 M − h /2
xy xy xy xy
En substituant les équations (1.47), (1.48), (1.49) et (1.55) dans l’équation (1.57), nous
obtenons les équations constitutives des forces membranaires, des moments de flexion et des
forces de cisaillement, comme suit :
Nx ex x
N y = H m ey + H mf y ; (1.58)
N e
xy xy xy
Mx ex x
M y = H mf ey + H f y ; (1.59)
M e
xy xy xy
Tx xz
= Hc
yz
(1.60)
Ty
Pour une plaque constituée de nc couches orthotropes (dont les caractéristiques sont
constantes par couche), les matrices constitutives de membrane [Hm], de flexion [Hf], de
couplage membrane-flexion [Hmf] et de cisaillement [Hc] s’écrivent :
H f 11 H f 12 H f 13
1 nc
H f = H f 22 H f 23 = ( zi3+1 − zi3 ) H i (1.62)
3 i =1
sym. H f 33
32
Chapitre 1 : Généralités sur les matériaux composites
H mf 11 H mf 12 H mf 13
1 nc 2
H mf = H mf 22 H mf 23 = ( zi +1 − zi2 ) H i (1.63)
2 i =1
sym. H mf 33
H c11 H c12 nc
H c =
= ( zi +1 − zi ) G i (1.64)
sym. H c 22 i =1
Avec κ11, κ22, κ12 sont les paramètres de correction du cisaillement transversal.
Les trois équations (1.58-1.60) constitutive peuvent être récrites en une seule équation
constitutive contractée :
N Hm H mf 0 e
M = H mf Hf 0 (1.66)
T 0
H c
0
33
Chapitre 2
2.1 Introduction :
La méthode des éléments finis est une méthode numérique qui peut être utilisée pour
résoudre un problème dont la solution analytique ne peut éventuellement pas être déterminé
ou qui n’ont pas une solution exacte, elle fournit une solution approchée de la solution
exacte. Le milieu étudié est discrétisé en plusieurs éléments reliés entre eux par des nœuds.
La géométrie d'un élément est caractérisée par un nombre fini de nœuds sur son périmètre.
La résolution des problèmes par la méthode des éléments finis consiste à trouver les
déplacements de ces nœuds (par exemple les translations et les rotations). Le champ de
déplacement est déterminé en tout point par interpolation entre les valeurs déterminées aux
nœuds. L'interpolation est basée sur l'utilisation de fonctions de formes [15].
Cette méthode est une technique d'analyse numérique qui permet d'obtenir des
solutions approchées à divers problèmes d'ingénierie. Tout au début, la méthode élément fini
a été développée pour étudier des structures complexes, et a été initialement développée pour
les matériaux isotropes et majorité des éléments disponibles dans tout logiciel seraient
destinés à ces matériaux. Pour appliquer la technique aux composites nécessite différentes
formulations d'éléments qui représentent adéquatement leur anisotrope, ou orthotrope,
rigidité et résistance, ainsi que la forme de construction stratifiée souvent utilisé [16].
L’élément formulé, nommé R4R, est un élément rectangulaire à quatre nœuds avec
cinq degrés de liberté (u, v, w, βx, et βy) par nœud (figure 2.1) basé sur le modèle en
déplacement et la théorie du premier ordre (FSDT).
34
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
Y
U4 U3
V4 4 3 V3
W4 W3
βx4 βx3
βy4 βy3
X
b
c
U1 U2
V1 V2
W1 W2
βx1 1 2 βx2
βy1 a βy2
c
Figure 2.1. Elément de plaque composite rectangulaire.
u ( x, y ) = N1 ( x, y ) u1 + N2 ( x, y ) u2 + N3 ( x, y ) u3 + N4 ( x, y ) u4
v ( x, y ) = N1 ( x, y ) v1 + N2 ( x, y ) v2 + N3 ( x, y ) v3 + N4 ( x, y ) v4
w ( x, y ) = N1 ( x, y ) w1 + N2 ( x, y ) w2 + N3 ( x, y ) w3 + N4 ( x, y ) w4 (2.1)
x ( x, y ) = N1 ( x, y ) x1 + N2 ( x, y ) x 2 + N3 ( x, y ) x3 + N4 ( x, y ) x 4
y ( x, y ) = N1 ( x, y ) y1 + N2 ( x, y ) y 2 + N3 ( x, y ) y3 + N4 ( x, y ) y 4
35
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
u1
v
1
w1
x1
y1
u2
v
2
w2
u N1 0 0 0 0 N 2 0 0 0 0 N 3 0 0 0 0 N 4 0 0 0 0
v x2
0 N1 0 0 0 0 N 2 0 0 0 0 N 3 0 0 0 0 N 4 0 0 0
y 2
w = 0 0 N1 0 0 0 0 N 2 0 0 0 0 N 3 0 0 0 0 N 4 0 0
0 0 0 N 0 0 0 0 N 0 0 0 0 N 0 0 0 0 N u3
0
x 1 2 3 4
v3
y 0 0 0 0 N1 0 0 0 0 N 2 0 0 0 0 N 3 0 0 0 0 N 4
w3
x3
y3
u
4
v3
w3
x4
x4
u ( x, y ) = 1 + 2 x + 3 y + 4 xy
1
u ( x, y ) = 1 x y xy 2
3
(2.3)
4
U = P ( x, y )
= 1 2 3 4
T
Avec
P ( x, y ) = 1 x y xy
36
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
Le champ du déplacement donné par l’équation (2.3) peut être écrit en termes des
déplacements nodaux (u1, u2, u3, u4) en remplaçant les coordonnées de chacun des nœuds
(1,2,3,4) dans l’équation (2.3).
a b ab
1 − 2 − 2 4
u1
u 1 −
a b ab 1
−
2 2 2 4 2
=
u3 1 a b ab 3
u4 2 2 4 4
a b ab
1 − −
2 2 4
a b ab
1 − 2 − 2 4
1 a − b − ab
C = 2 2 4
1 a b ab
2 2 4
a b ab
1 − −
2 2 4
qe = u1 u2 u3 u4
T
Les termes de la matrice [C] sont en fonctions des coordonnées des nœuds (x1, y1), (x2, y2)
(x3, y3) et (x4, y4). Le vecteur des constantes {α} est alors obtenu à partir de
l’équation (2.4) :
= C qe
−1
(2.5)
1 1 1 1
4 4 4 4
− 1 1 1
−
1
2a
C = 21a 2a 2a
−1
Avec
− 1 1 1
−
2b 2b 2b 2b
1 1 1 1
− −
ab ab ab ab
37
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
En remplaçant l’équation (2.5) dans (2.3), Les déplacements en un point quelconque M(x,y)
de l’élément sont déterminés en fonction des déplacements nodaux :
U = P ( x, y ) C qe
−1
(2.6)
N ( x, y ) = P ( x, y ) C
−1
(2.8)
Avec N ( x, y ) = N1 N 2 N3 N 4
Les fonctions de forme (N1, N2, N3, N4) sont les termes de la matrice [N] :
1 2 x 2 y 1 2 x 2 y
N1 = N1 ( x, y ) = 1 − 1 − N2 = N2 ( x, y ) = 1 + 1 −
4 a b 4 a b
1 2 x 2 y 1 2 x 2 y
N3 = N3 ( x, y ) = 1 + 1 + N4 = N4 ( x, y ) = 1 − 1 +
4 a b 4 a b
La transformations des coordonnées réelles (x,y) aux coordonnées naturelles (ξ,η) :
1 1
N1 = (1 − )(1 − ) N2 = (1 + )(1 − )
4 4
1 1
N3 = (1 + )(1 + ) N4 = (1 − )(1 + )
4 4
2.3.2 Déformations :
38
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
u
x = = x 0 + z x
x
v
y = = y 0 + z y
y
u v
xy = + = xy 0 + z xy (2.10)
y x
u w w
xz = + = x +
z x x
v w w
yz = + = y +
z y y
D’une autre manière, l’équation (2.10) peut être écrite sous forme matricielle comme suit :
= 0 + z
(2.11)
= xz
yz
Les relations entre les déformations {ε0}, {κ}, {γ} et les variables nodales ({qe}T= (u1, v1,
w1, βx1, βy1, …., u4, v4, w4, βx4, βy4)) sont obtenues en remplaçant l’équation (2.2) dans
l’équation (2.10) :
0 = Bm qe ;
= B f qe ;
= Bc qe (2.12)
Ou les matrices [Bm], [Bf] et [Bc] peuvent être obtenues par la dérivation des fonctions de
forme comme ci-dessous :
N1 N 2 N 3 N 4
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
x x x x
N1 N 2 N 3 N 4
Bm = 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
(2.13)
y y y y
N1 N1 N 2 N 2 N 3 N 3 N 4 N 4
y x 0 0 0 y x
0 0 0
y x
0 0 0
y x
0 0 0
39
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
N1 N 2 N 3 N 4
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
x x x x
N1 N 2 N 3 N 4
B f = 0 0 0 0
y
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (2.14)
y y y
N1 N1 N 2 N 2 N 3 N 3 N 4 N 4
0 0 0 y x 0 0 0 y x
0 0 0
y x
0 0 0
y x
N1 N 2 N3 N 4
0 0 x N1 0 0 0
x
N2 0 0 0
x
N3 0 0 0
x
N4 0
Bc = N3
(2.15)
0 0 N1 0 N1 0 0
N 2
0 N2 0 0 0 N3 0 0
N 4
0 N4
y y y y
Les efforts résultants sont obtenus par intégration des contraintes σx, σy, τxy, τxz et τyz
pour avoir les équations constitutives des forces membranaires, des moments de flexion et
des forces de cisaillement qui sont données comme suit :
h /2
h /2
M = zdz = H mf 0 + H f
− h /2
h /2
Le principe du travail virtuel est utilisé pour établir la relation élémentaire forces-
déplacements :
U − W = 0 (2.17)
Avec :
40
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
N dS + M dS + T dS − U e F = 0
T T T T
m
(2.18)
Se Se Se
En remplaçant les équations. (2.12), (2.16) et (2.2) dans l'équation. (2.18) donne :
qe Bm H m Bm dS qe + qe Bm H mb Bb dS qe
T T T T
S S
e e
+ qe Bb H mb Bm dS qe + qe Bb H b Bb dS qe
T T T T
(2.19)
S S
e e
+ qe Bs H s Bs dS qe = qe N f v dS
T T T T
S S
e e
L’expression mène à l’équation d’équilibre suivante :
K e = K me + K mf
e
+ K efm + K ef + K ce (2.21)
Où [Kem] est la partie membranaire de la matrice de rigidité, [Kemf], [Kefm] sont les
composantes de couplage membrane-flexion, [Kef] est la partie de flexion et [Kec] est la partie
de cisaillement qui sont données comme suit :
= A Bm
Km H m Bm dA
e T
(2.22)
= A Bm
Kmf H mf
Bf
e T
dA (2.23)
Bm dA
T
K fm
e
=
Bf
H mf (2.24)
A
T
K f
e
=
Bf
H f
Bf
dA (2.25)
A
= A Bc
Kc H c Bc dA
e T
(2.26)
La procédure de calcul des matrices constitutive [Hm], [Hf], [Hmf], [Hc] est donnée dans le
chapitre 1 (voir équations 61-66).
41
Chapitre 2 : Formulation de l’élément fini utilisé
Les matrices [Kem], [Kemf], [Kefm] et [Kef] données par Eqs. (2.22-2.25) sont calculés
numériquement en utilisant 2x2 points d’intégration de Gauss par contre celle [Kec] de Eq.
(2.26) est calculée à l’aide d’une intégration réduite (1 point d’intégration de Gauss). Ces
matrices élémentaires sont assemblées pour obtenir la matrice de rigidité de la structure
([K]).
2.4 Conclusion :
42
Chapitre 3
Application numérique
Chapitre 3 : Application numérique
3.1 Introduction :
Un benchmark classique pour le problème d’une plaque carrée en flexion est étudié
figure 3.1 avec différentes conditions aux limites et diverses valeurs d’élancement (h/L). La
plaque est soumise à une charge uniforme (q=1) où le test de blocage en CT et le test de
convergence de la flèche centrale sont considérés.
Le test de blocage en CT est considéré pour une plaque carrée encastrée (EEEE)
[𝑊 = 𝑈 = 𝑉 = 𝛽𝑥 = 𝛽𝑦 = 0] avec plusieurs valeurs de l’élancement (L/h=10-1000000) en
utilisant un maillage de 20x20. Les résultats du déplacement au centre de la plaque sont
illustrés dans le tableau 3.1 et la figure 3.2.
43
Chapitre 3 : Application numérique
Tableau 3.1. Influence de l’élancement (L/h) sur la flèche d’une plaque encastrée (EEEE)
sous charge uniforme.
L/h 10 100 1,000 10,000 100,000 1,000,000 Solution de
Référence
[17]
R4R 0.1503 0.1265 0.1263 0.1263 0.1263 0.1263
SBQP [18] 0.1490 0.1254 0.1252 0.1252 0.1252 0.1252 0.1267
SBTP4 [18] 0.1508 0.1256 0.1252 0.1252 0.1252 0.1252
1,2
1,1
WC/WRef
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
10 100 1000 10000 100000 1000000
Log10(L/h)
Figure 3.2. Influence de l’élancement (L/h) d’une plaque encastrée sous charge
uniforme.
Les résultats obtenus confirment que l’élément formulé R4R est capable de résoudre le
problème du verrouillage en CT lorsqu’il s’agit des plaques minces.
Après avoir vérifié le blocage en CT pour l’élément R4R, nous allons procéder à l’étude de
convergence d’une plaque isotrope carrée, avec trois cas de conditions aux limites [encastrée
EEEE ( 𝑊 = 𝑈 = 𝑉 = 𝛽𝑥 = 𝛽𝑦 = 0), simplement supportée, SS1 (W=0), SS2 (𝑊 = 𝛽𝑥 =
𝛽𝑦 = 0)] Trois élancements (h/L=0.1, 0.01 et 0.001) sont considérés pour les plaques
épaisses, minces et très minces, respectivement.
44
Chapitre 3 : Application numérique
Dans les tableaux 3.2, 3.3 et 3.4, on présente les résultats du déplacement vertical non-
dimensionnel (W), les résultats obtenus sont normalisés par la formule
suivante : (W=Wc100D/(qL4)) ; avec ; 𝐃 = 𝑬𝒉𝟑 /𝟏𝟐(𝟏 − 𝛖𝟐 ).
Les déplacements verticaux d’une plaque carrée encastrée avec (h/L=0.1) et
plaque carrée simplement supportée (SS1) avec (h/L=0.01) en utilisant un
maillage 20x20 sont présentés sur les figures 3.12 et 3.13.
45
Chapitre 3 : Application numérique
1,2 h/L=0.1
1,0
Wc/WRef
0,8
Ref solution
0,6 R4R
0,4
4 8 12 16 20
N
1,2 h/L=0.01
1,0
Wc/WRef
0,8
Ref solution
0,6 R4R
0,4
4 8 12 16 20
N
46
Chapitre 3 : Application numérique
1,2 h/L=0.001
1,0
Wc/WRef
0,8
Ref solution
0,6 R4R
0,4
4 8 12 16 20
N
47
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 h/L=0.1
1,05
1,00
WC/WRef
0,95
0,80
4 8 12 16 20
N
1,2 h/L=0.01
1,0
WC/WRef
0,8
Ref solution
0,6 R4R
0,4
4 8 12 16 20
N
48
Chapitre 3 : Application numérique
1,2 h/L=0.001
1,0
WC/WRef
0,8
Ref solution
0,6 R4R
0,4
4 8 12 16 20
N
49
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 h/L=0.1
1,05
1,00
WC/WRef
0,95
0,80
4 8 12 16 20
N
1,10 h/L=0.01
1,05
1,00
WC/WRef
0,95
0,80
4 8 12 16 20
N
50
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 h/L=0.001
1,05
1,00
WC/WRef
0,95
0,80
4 8 12 16 20
N
Figure 3.12. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée encastrée (EEEE) avec
(h/L=0.1) en utilisant un maillage 20x20
51
Chapitre 3 : Application numérique
Figure 3.13. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée simplement supportée
(SS1) avec (h/L=0.01) en utilisant un maillage 20x20
52
Chapitre 3 : Application numérique
Tableau 3.5. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée à 3 couches (0/90/0) simplement
supportée (SSSS1) sous charge uniforme.
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R (4x4) 1.0520 0.7554 0.6567
R4R (8x8) 1.0275 0.7560 0.6660
R4R (10x10) 1.0253 0.7563 0.6672
R4R (12x12) 1.0242 0.7566 0.6679
R4R (16x16) 1.0232 0.7568 0.6687
R4R (20x20) 1.0227 0.7570 0.6690
FEM-T3 [19] [0/90/0] 0.9639 0.6989 0.5744
FEM-Q4 [19] 0.9874 0.7195 0.6307
FEM-Q9 [19] 1.0219 0.7573 0.6697
DSG3 [19] 1.0159 0.7521 0.6642
ES-DSG3 [19] 1.0287 0.7624 0.6743
SBRLP [18] 1.0218 0.7557 0.6677
Reddy [20] 1.0219 0.7572 0.6697
53
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (0/90/0)
Ref solution
L/h=10
1,05 L/h=20
L/h=100
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Tableau 3.6. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée à 4 couches (0/90/90/0)
simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme.
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 1.0435 0.7575 0.6606
R4R(8x8) 1.0286 0.7665 0.6781
R4R(10x10) 1.0272 0.7675 0.6800
R4R(12x12) 1.0265 0.7681 0.6810
R4R(16x16) 1.0258 0.7686 0.6820
R4R(20x20) 1.0255 0.7689 0.6824
FEM-T3 [19] [0/90/90/0] 0.9641 0.7085 0.5795
FEM-Q4 [19] 0.9883 0.7302 0.6430
FEM-Q9 [19] 1.0250 0.7694 0.6829
DSG3 [19] 1.0136 0.7604 0.6744
ES-DSG3 [19] 1.0276 0.7716 0.6854
SBRLP [18] 1.0240 0.7671 0.6806
Reddy [20] 1.0250 0.7694 0.6833
54
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (0/90/90/0)
Ref solution
L/h=10
L/h=20
L/h=100
1,05
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Tableau 3.7. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée à 5 couches (0/90/0/90/0)
simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme.
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 0.9828 0.7411 0.6611
R4R(8x8) 0.9743 0.7541 0.6814
R4R(10x10) 0.9736 0.7556 0.6836
R4R(12x12) 0.9733 0.7563 0.6847
R4R(16x16) 0.9730 0.7571 0.6859
R4R(20x20) 0.9729 0.7575 0.6864
FEM-T3 [19] [0/90/0/90/0] 0.9120 0.6966 0.5812
FEM-Q4 [19] 0.9350 0.7182 0.6465
FEM-Q9 [19] 0.9727 0.7581 0.6868
DSG3 [19] 0.9554 0.7404 0.6688
ES-DSG3 [19] 0.9687 0.7515 0.6799
SBRLP [18] 0.9712 0.7555 0.6844
Reddy [20] 0.9727 0.7581 0.6874
55
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (0/90/0/90/0)
Ref solution
L/h=10
L/h=20
L/h=100
1,05
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Tableau 3.8. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée à 7 couches (0/90/90/0/90/90/0)
simplement supportée (SSSS1) sous charge uniforme.
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 0.9633 0.7360 0.6616
R4R(8x8) 0.9577 0.7514 0.6840
R4R(10x10) 0.9574 0.7531 0.6864
R4R(12x12) [0/90/90/0/90/90/0] 0.9572 0.7540 0.6877
R4R(16x16) 0.9571 0.7549 0.6889
R4R(20x20) 0.9571 0.7553 0.6895
Reddy [20] 0.9643 0.7575 0.6896
56
Chapitre 3 : Application numérique
1,2 (0/90/90/0/90/90/0)
Ref solution
L/h=10
L/h=20
1,1 L/h=100
WC/WRef
1,0
0,9
0,8
4 8 12 16 20
N
Figure 3.18. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (0/90/0) simplement
appuyée (SSSS1) avec (L/h=10) en utilisant un maillage 20x20.
57
Chapitre 3 : Application numérique
Tableau 3.9. Déplacement vertical (W) des plaques stratifiées carrées constituée de 2
couches (0/90) simplement appuyée (SSSS1).
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 1.9086 1.6944 1.6259
R4R(8x8) 1.9375 1.7437 1.6818
R4R(10x10) 1.9408 1.7490 1.6877
R4R(12x12) [0/90] 1.9427 1.7518 1.6909
R4R(16x16) 1.9445 1.7546 1.6940
R4R(20x20) 1.9453 1.7559 1.6954
Reddy [20] 1.9468 1.7582 1.6980
58
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (0/90)
Ref solution
L/h=10
1,05 L/h=20
L/h=100
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Tableau 3.10. Déplacement vertical (W) des plaques stratifiées carrées constituée de 8
couches (0/90/0/90/0/90/0/90) simplement appuyée (SSSS1).
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 0.9695 0.7554 0.6869
R4R(8x8) 0.9661 0.7725 0.7107
R4R(10x10) 0.9660 0.7743 0.7132
R4R(12x12) [0/90]4 0.9660 0.7753 0.7145
R4R(16x16) 0.9660 0.7763 0.7158
R4R(20x20) 0.9660 0.7768 0.7164
Reddy [20] 0.9660 0.7776 0.7175
59
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (0/90/0/90/0/90/0/90)
Ref solution
L/h=10
L/h=20
1,05 L/h=100
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
60
Chapitre 3 : Application numérique
3.2.6 Plaques carrées stratifiées antisymétriques à pli orienté sous une charge
uniforme :
Dans cette section, on considère une plaque carrée stratifiée antisymétrique à pli
orienté, deux couches (-45/45) et à huit couches (-45/45/-45/45/-45/45/-45/45), sous
chargement uniforme (q=1) simplement appuyée (SSSS2) [𝑥 = 0, 𝑎 ; 𝑊 = 𝛽𝑦 = 𝑈 = 0 𝑒𝑡
𝑦 = ±𝑏/2 ; 𝑊 = 𝛽𝑥 = 𝑉 = 0]. Les caractéristiques mécaniques de chaque couche sont les
suivantes : E1/E2=25, G12=G13=0.5E2, G23=0.2E2, υ12=0.25, avec divers rapports
d’épaisseurs (L/h). Les résultats du déplacement vertical (W=Wc100E2h3/(qL4)) au centre
de la plaque sont présentés dans les tableaux 3.11-3.12 et les figures 3.22-3.23. Les
déplacements verticaux d’une plaque carrée (-45/45) simplement appuyée (SSSS2) avec
(L/h=10) en utilisant un maillage 20x20 est présenté sur la figure 3.24.
Tableau 3.11. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée antisymétrique constituée de
deux couches (-45/45) simplement appuyée (SSSS2).
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 1.2998 1.0856 1.0171
R4R(8x8) 1.2823 1.0887 1.0269
R4R(10x10) 1.2810 1.0893 1.0281
R4R(12x12) [-45/45] 1.2804 1.0897 1.0289
R4R(16x16) 1.2799 1.0901 1.0296
R4R(20x20) 1.2796 1.0903 1.0299
Reddy [20] 1.2792 1.0907 1.0305
61
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (-45/45)
Ref solution
L/h=10
1,05 L/h=20
L/h=100
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Tableau 3.12. Déplacement vertical (W) d’une plaque carrée antisymétrique constituée de
huit couches (-45/45/-45/45/-45/45/-45/45) simplement appuyée (SSSS2).
Méthodes Nombre de L/h
couches 10 20 100
R4R(4x4) 0.6679 0.4536 0.3852
R4R(8x8) 0.6425 0.4489 0.3872
R4R(10x10) 0.6402 0.4486 0.3876
R4R(12x12) [-45/45]4 0.6391 0.4485 0.3878
R4R(16x16) 0.6380 0.4483 0.3881
R4R(20x20) 0.6375 0.4483 0.3881
Reddy [20] 0.6366 0.4483 0.3883
62
Chapitre 3 : Application numérique
1,10 (-45/45/-45/45/-45/45/-45/45)
Ref solution
L/h=10
1,05 L/h=20
L/h=100
WC/WRef
1,00
0,95
0,90
4 8 12 16 20
N
Figure 3.24. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée à deux couches
(-45/45) simplement appuyée (SSSS2) en utilisant un maillage 20x20.
63
Chapitre 3 : Application numérique
Tableau 3.13. Variation du déplacement (W) en fonction du rapport d’anisotropie pour des
plaques stratifiées à 2, 4 et 8 couches simplement appuyée (SSSS2).
Plaque E1/E2 1 10 20 30 40
64
Chapitre 3 : Application numérique
5
2 Couches
4 Couches
8 Couches
4
WC 3
0
10 20 30 40
E1/E2
Figure 3.25. Effet de rapport d’anisotropie (E1/E2) des plaques stratifiées simplement
appuyée à 2,4 et 8 couches sur les déplacements verticaux (Wc)
65
Chapitre 3 : Application numérique
3.2.8 Effet de changement des conditions aux limites sur le rapport des déplacements
maximaux :
66
Chapitre 3 : Application numérique
Méthodes E1/E2 2 10 20 30
67
Chapitre 3 : Application numérique
12 SSSS
SSSE
SESE
10
SLSL
SLSS
WC 8 SLSE
0
2 10 20 30
E1/E2
Figure 3.28. Effet de rapport d’anisotropie sur le rapport des déplacements d’une plaque
stratifiée (45/-45/45/-45) avec déférents types des conditions aux limites.
Figure 3.29. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (SLSL) avec E1/E2=20 en
utilisant un maillage 20x20.
68
Chapitre 3 : Application numérique
Figure 3.30. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée (SLSE) avec E1/E2=20 en
utilisant un maillage 20x20.
➢ Interprétation des résultats :
D’après les résultats présentés dans le tableau 3.14 et la figure 3.28, on remarque
que :
• Pour tous les types des conditions aux limites, le déplacement diminue avec
l’augmentation du rapport d’anisotropie E1/E2.
• Pour tous les types des conditions aux limites, sont en bon accord avec la solution
analytique FSDT donnée par Reddy [20].
• Pour le cas SESE, le rapport de déplacement est minimal par rapport d’autre types
des conditions aux limites car il est simplement appuyé sur deux bords opposés et
encastrée sur les deux autres bords donc c'est très bloqué sur tous les quatre bords ce
qui résulte une plaque bien rigide.
3.3 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudié la validité de l’élément R4R pour l’analyse
statique des plaques isotropes et stratifiées. Les résultats obtenus par l’élément ont été
comparés avec les solutions analytiques et numériques données dans la littérature. En
rapportant les différents résultats obtenus sur les tableaux et des courbes, a montré la rapidité
de convergence et la stabilité de l’élément utilisé.
69
Chapitre 4
Etude paramétrique
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Introduction :
L’analyse est effectuée pour une plaque stratifiée symétrique soumise à une charge
uniformément répartie.
Présentation de problème :
Les plaques étudiées dans ce chapitre sont des plaques carrées isotropes et des
plaques stratifiées soumise à une charge uniformément répartie (q=1) avec différents types
de conditions aux limites et pour le rapport d’épaisseur (L/h=10). Le maillage adopté d’une
plaque carrée trouée est présenté sur la figure 4.1.
Où le rapport W est égal : 𝑊 = 𝑤/𝑤𝑝 .
𝑤𝑝 : le déplacement maximal de la plaque pleine.
70
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Plaque isotrope :
Dans ce test, l’effet de rapport de la dimension de l’ouverture (d/b) sur le rapport des
déplacements maximaux (W) d’une plaque isotrope simplement appuyé SSSS (𝑊 = 0) et
encastré EEEE (𝑊 = 𝑈 = 𝑉 = 𝛽𝑥 = 𝛽𝑦 = 0) est considéré. Les caractéristiques
mécaniques sont présentées dans le tableau 4.1.
Les résultats du rapport des déplacement maximaux (W) obtenus pour différents rapports
d’ouverture (d/b), sont illustrés dans le tableau 4.2 et la figure 4.2. Le déplacement vertical
d’une plaque carrée encastrée avec le rapport de dimension de l’ouverture (d/b) = 0.4 est
présenté sur la figure 4.3.
Tableau 4.1. Propriétés des matériaux utilisés pour les plaques isotropes.
Propriétés mécaniques E G 𝝑
Plaques isotropes 10 .92 4.2 0.3
Tableau 4.2. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (d/b) pour une
plaque isotrope.
Dimension de Simplement appuyé sur tous les Encastré sur tous les bords
l’ouverture bords (SSSS) (EEEE)
d/b w W w W
0 46.1575 1 15.0304 1
0.1 49.7421 1.0777 15.9218 1.0593
0.2 54.1883 1.1740 15.6126 1.0387
0.3 54.1517 1.1732 12.8549 0.8553
0.4 49.2228 1.0664 8.9716 0.5969
0.5 40.3746 0.8747 5.2721 0.3508
71
Chapitre 4 : Etude paramétrique
1,0
W 0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
d/b
Figure 4.2. Variation du rapport des déplacements W en fonction du rapport (d/b) pour
une plaque isotrope.
Figure 4.3. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée isotrope encastrée
avec (d/b) = 0.4.
72
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Plaque stratifiée :
Tableau 4.3. Propriétés des matériaux utilisés pour les plaques stratifiées.
73
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Tableau 4.4. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (d/b) pour une
plaque stratifiée.
Dimension de Simplement appuyé sur tous les Encastré sur tous les bords
l’ouverture bords (SSSS) (EEEE)
d/b w W w W
0 102.5535 1 46.5766 1
0.1 115.4957 1.1262 47.4287 1.0182
0.2 135.3626 1.3199 44.2267 0.9495
0.3 148.2118 1.4452 37.4547 0.8040
0.4 152.6690 1.4887 28.9133 0.6206
0.5 145.7039 1.4208 20.3148 0.4360
1,4
1,2
1,0
W
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5
d/b
Figure 4.4. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (d/b) pour
une plaque stratifiée.
74
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Figure 4.5. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée stratifiée simplement
appuyé avec (d/b) = 0.2.
Effet du rapport d’anisotropie sur les déplacements maximaux dans les plaques
trouées :
Dans cette section, On considère une plaque stratifiée carrée à quatre couche
(0/90/90/0), le rapport d’épaisseur est L/h=10, pour montrer l’effet du rapport d’anisotropie
sur la variation du rapport des déplacement W pour cas de simplement appuyé SSSS1 et
encastré EEEE. Les déplacements verticaux d’une plaque carrée Encastrée avec rapport de
dimension de l’ouverture d/b = 0.3 et rapport d’anisotropie E1/E2 = 20 en utilisant un
maillage 20x20 est présenté sur la figure 4.7.
75
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Rapport Simplement appuyé sur tous les Encastré sur tous les bords
d’anisotropie bords (SSSS) (EEEE)
E1/E2 W W
2 359.0768 96.4805
10 208.9503 44.6148
20 146.3927 32.1790
30 117.3100 27.1584
40 100.3538 24.3251
400
Simplement appuyé
350
Encastré
300
250
W
200
150
100
50
0
2 10 20 30 40
E1/E2
76
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Figure 4.7. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée (0/90/90/0) encastrée
avec (d/b) = 0.3 et (E1/E2) = 20.
Effet de changement des conditions aux limites sur les déplacements maximaux
dans les plaques trouées :
Il s’agit d’étudier l’effet de changement des conditions aux limites sur la variation des
valeurs de déplacements verticaux d’une plaque carrée à quatre couche (0/90/90/0) avec le
rapport de la dimension de l’ouverture (d/b) = 0.3 et pour différents types de conditions aux
limites (SSSS, EEEE, SESE, SLSE, SLSS). Les caractéristiques mécaniques sont :
E1/E2 Variable, G12=G13=0.6E2, G23=0.5E2, υ12=0.25.
Les résultats de déplacement vertical sont présentés sur le tableau 4.6 et la figure 4.9.
Le déplacement vertical d’une plaque (SESE) et (SLSE) avec rapport d’anisotropie
E1/E2=30 est présenté sur les figures 4.9 et 4.10.
77
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Tableau 4.6. Variation du déplacement (W) des plaques carrée (0/90/90/0) en fonction du
rapport d’anisotropie avec différent condition aux limites avec (d/b) = 0.3.
Méthodes E1/E2 2 10 20 30 40
900 SSSS
EEEE
800
SESE
700
SLSE
SLSS
600
500
W
400
300
200
100
0
10 20 30 40
E1/E2
Figure 4.8. Variation du rapport des déplacement W en fonction du rapport (E1/E2) pour
une plaque carrée (0/90/90/0) avec (d/b) = 0.3
78
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Figure 4.9. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée (0/90/90/0) SESE
avec (d/b) = 0.3 et (E1/E2) = 30
Figure 4.10. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée (0/90/90/0) SLSE
avec (d/b) = 0.3 et (E1/E2) = 30
79
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Pour ce test, on va étudier plusieurs cas d’orientation ou chaque fois on prend une
valeur de 𝜃 en gardent la forme (𝜃, −𝜃, −𝜃, 𝜃). Les caractéristiques d’une couche sont les
suivants :
E1/E2 = 25, G12 = G13 = 0.6E2, G23=0.5E2, υ12 = 0.25.
On trouve le rapport des déplacements W dans chaque orientation pour plaque troué
(d/b) = 0.3.
Où : wp = 89.3986 pour plaque simplement appuyée et wp = 38.9066 pour une plaque
encastrée dans l’orientation (0,0,0,0).
Les déplacements verticaux d’une plaque carrée simplement appuyé avec (d/b) = 0.3 et
𝜃 = 45 en utilisant un maillage 20x20 est présenté sur la figure 4.12.
Tableau 4.7. Variation du rapport des déplacement W en fonction de l’orientation des fibres
pour un plaque stratifiée avec (d/b) = 0.3.
Simplement appuyé sur tous les Encastré sur tous les bords
bords
(𝜽, −𝜽, −𝜽, 𝜽) w W w W
0 136.9860 1.5323 33.2467 0.8545
15 109.9934 1.2304 33.4105 0.8587
30 78.8513 0.8820 33.6775 0.8656
45 67.5746 0.7559 32.7878 0.8427
60 78.8513 0.8820 33.6775 0.8656
75 109.9934 1.2304 33.4105 0.8587
90 136.9860 1.5323 33.2467 0.8545
80
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Simplement appuyé
1,6 Encastré
1,4
1,2
W
1,0
0,8
0,6
0,4
0 20 40 60 80 100
Orientation des fibres
Figure 4.12. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée stratifiée simplement
appuyé avec (d/b) = 0.3 et 𝜃 = 45°.
81
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Dans cette section, on va étudier l'effet de l'orientation des fibres pour une plaque
carrée stratifiée antisymétrique de 4 couches de forme (𝜃, −𝜃, 𝜃, −𝜃) sur le rapport de
déplacement vertical, la valeur de 𝜃 varie de 0 à 90°.
Les caractéristiques d’une couche sont les suivantes :
E1/E2 = 25, G12 = G13 = 0.6E2, G23=0.5E2, υ12 = 0.25.
On trouve le rapport des déplacements W dans chaque orientation pour plaque troué
(d/b) = 0.3.
Où : wp = 89.3986 pour plaque simplement appuyée et wp = 38.9066 pour une plaque
encastrée dans l’orientation (0,0,0,0).
Les déplacements verticaux d’une plaque carrée antisymétrique encastré avec (d/b) = 0.3 et
𝜃 = 90 en utilisant un maillage 20x20 est présenté sur la figure 4.14.
82
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Tableau 4.8. Variation du rapport des déplacement W en fonction de l’orientation des fibres
pour un plaque stratifiée antisymétrique avec (d/b) = 0.3.
Simplement appuyé sur tous les Encastré sur tous les bords
bords (SSSS) (EEEE)
(𝜽, −𝜽, 𝜽, −𝜽) w W w W
0 136.9860 1.5323 33.2467 0.8545
15 97.4891 1.0905 33.2391 0.8543
30 66.2836 0.7414 32.4941 0.8352
45 57.0602 0.6383 31.4271 0.8077
60 66.2836 0.7414 32.4941 0.8352
75 97.4891 1.0905 33.2391 0.8543
90 136.9860 1.5323 33.2467 0.8545
Simplement appuyé
1,6 Encastré
1,4
1,2
W
1,0
0,8
0,6
0,4
0 20 40 60 80 100
E1/E2
83
Chapitre 4 : Etude paramétrique
Figure 4.14. Les déplacements verticaux W pour une plaque carrée stratifiée
antisymétrique encastré avec (d/b) = 0.3 et 𝜃 = 90°.
Conclusion
Ce chapitre a été consacré à l’étude des plaques stratifiées trouées, en simulant leur
déplacement vertical par l’application de la méthode des éléments finis. Certains résultats
montrent que la présence d'ouverture dans certaines conditions des limites changé la valeur
de déplacement vertical des plaques dans tous les paramètres étudiés.
84
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans le présent travail, nous avons effectué une étude numérique pour l’analyse des plaques
isotropes ainsi que des plaques stratifiées en utilisant la méthode des éléments finis.
Au cours de cette étude, nous avons présenté la formulation d’un élément fini de
plaque en flexion basé sur le modèle en déplacement et la théorie du premier ordre (FSDT).
Cet élément fini est rectangulaire à quatre nœuds avec cinq degrés de liberté (u, v, w, βx, et
βy) par nœud nommée (R4R).
Après avoir élaboré la formulation théorique, nous avons validé l’élément R4R pour
l’analyse statique des plaques isotropes et stratifiées et les résultats obtenus (R4R) ont été
comparés avec les solutions analytiques et numériques données dans la littérature. Les
résultats obtenus montrent que l’élément formulé (R4R) est libre de blocage en CT, par
conséquent, il donne d’excellents résultats pour les plaques minces quel que soit
l’élancement (L/h). Cet élément permet d’obtenir des résultats performants pour tous les
exemples numériques des plaques isotropes et des plaques stratifiées minces et épaisses.
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Références bibliographiques
Références bibliographiques
[2] LAHOUEL, B. E., Vibration des Plaques Composites Trouées. Mémoire de Doctorat.
Université de Batna 2. (2015).
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des poutres composites, Mémoire de Magistère, université de Constantine. (2010).
[4] Dr. DEGHBOUDJ, S., Polycopié de cours : Matériaux Composites Département Génie
Mécanique Université Larbi Tébessi – Tébessa.
[5] Mr. MERAZI, M., THESE DE DOCTORAT EN 3éme Cycle Analyse mécanique des
structures composites : Etude comparative entre les différentes théories des plaques.
Université Djillali LIABES Sidi-Bel-Abbès. (2015).
[6] Aguib, S., vibration des plaques stratifiées, influence de cinématique. Mémoire de
Magistère, université de Boumerdes. (2006)
[7] Belabed, Z., contribution à l’analyse linéaire et non-linéaire par éléments finis du
comportement des plaques composites laminées, Mémoire de Magistère, université de
Annaba. (2009).
[8] Sahri, S., Etude du comportement mécanique d’une matériau composite thermoplastique
(PP) /verre : effet de différents milieux, Mémoire de Magistère, université de Tizi-Ouzou.
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[10] Laurent, G., Généralités sur les Matériaux composites, Ecole centrale de Nantes.
(2011).
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[15] Arnaud, D., Fabrice, G., Frédéric, R., Aide-mémoire Mécanique des structures-
Résistance des matériaux. Dunod Paris (2008). 226 pages.
[17] R. L. Taylor and F. Auricchio, Linked interpolation for Reissner-Mindlin plate element:
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36, pp. 3057–3066, (1993).
[18] A. Belounar, S. Benmebarek, M.N. Houhou and L. Belounar, Static, free vibration, and
buckling analysis of plates using strain-based Reissner–Mindlin elements, International
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[20] J. N. Reddy, Mechanics of laminated composite plates and shells: Theory and analysis,
2nd edition, CRC Press, New York, 200.
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