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Mathématiques 2ème année – Analyse III Prof. C.

Hongler

Sèrie 1 - 14 Septembre 2020



Exercice 1. Soit f : D → Rm de classe C 1 sur D. Qu’est-ce que veut dire que x 7→ Df x est continue (en
termes de , δ)?

Exercice 2. On a vu que si une fonction f : D → R est C 2 , pour tout x ∈ D on a que


T 1
f (x + h) = f (x) + (∇f (x)) h + hT Hf x h + o h2 ,

2

où |o h2 |/khkRn −→ 0. Que peut-on dire pour une fonction C 3 et pour des fonctions à valeurs dans Rm ?
h→0
6=

Exercice 3.(Fonctions inverses)


On rappelle le Théorème de la fonction inverse:

Si f : D → Rn est une fonction C 1 sur un domaine D ⊂ Rn et si Df x ∈ Mn (R) := Mn,n (R) est inversible
on a qu’il existe un voisinage
ouvert de x dans D (tel que x ∈ U ⊂ D) et un voisinage ouvert V de f (x)
tel que la restriction f U : U → V soit une bijection avec inverse f −1 : V → U de classe C 1 , de dérivèe
 −1
D f −1 = Df
y x
.

(1) Donner une bijection différentiable dont l’inverse n’est pas


différentiable.
(2) Montrer qu’il existe un voisinage ouvert U 0 de x où Df x0 est inversible pour tout x0 ∈ U 0 .
(3) Montrer qu’avec un changement de variable affine, on peut supposer que x = 0 et que Df |x = Id.
(4) Montrer que l’existence de l’inverse f −1 : V → U est équivalente à l’existence d’un point fixe de
x 7→ x + y − f (x) = x sur U pour tout y ∈ V .
(5) Montrer que cette application est une contraction si U est suffisamment petit.
(6) Montrer que cette existence suit du théorème du point fixe de Banach.

 
1 1
Exercice 4. Soit z ∈ C avec z 6= −1. Montrer que Re 1+z = 2 si et seulement si |z| = 1.

Exercice 5. Demontrer le théorème fondamental de l’algèbre:


Pn
Tout polynôme non constant P (z) = k=0 ak z k a au moins une racine, c’est-á-dire qu’il existe z0 ∈ C tel
que P (z0 ) = 0.
(1) montrer que |P (z)| → ∞ quand |z| → ∞, c’est-à-dire que pour tout M ≥ 0 il existe R ≥ 0 tel que pour
tout z ∈ C \ D (0, R) on a |P (z)| ≥ M .
(2) Montrer que |P (z)| a un minimum sur C.
(3) Si on suppose par l’absurde que minz∈C |P (z)| = |P (z0 )| > 0 montrer qu’on peut (par changement de
variable) supposer que z0 = 0 et que P (z0 ) = 1 et que donc P (z) = 1 + z k Q (z) pour un certain k ≥ 1
et un polynôme Q avec Q (0) 6= 0.
(4) Montrer qu’alors il existe z 0 tel que |P (z 0 )| < 1 et en déduire le théorème.
(5) Montrer
Qn (en utilisant la division euclidenne) que tout polynôme de degré n peut s’écrire comme P (z) =
α k=1 (z − zk ) pour α, z1 , . . . , zk ∈ C.

Pn
Exercice 6.P Soit P (z) = k=0 ak z k ∈ C[z] un polynôme de degré n avec an = 1 et avec racines z1 , . . . , zn ∈ C et
n
soit Q(z) = k=0 bk z k ∈ C[z], avec bn = 1, le polynôme avec racines z12 , . . . , zn2 . Montrer que si a1 +a3 +a5 +. . .
et a0 + a2 + a4 + a6 + . . . sont nombres réels, alors b0 + b1 + . . . est réel aussi.

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