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Historique :
Le concept de base de la logique combinatoire est celui de combinateur qui est une fonction d'ordre
supérieur ; elle utilise uniquement l'application de fonctions et éventuellement d'autres
combinateurs pour définir de nouvelles fonctions d'ordre supérieur. Elle a des liens très forts avec
le lambda calcul et avec la logique intuitionniste grâce à la correspondance de Curry-Howard
Dans le cas de circuits électroniques, les deux niveaux sont représentés par deux niveaux de tension,
« haut » et « bas ». Chaque type de circuit possède ses propres niveaux de tension, pour s'assurer de
la connectivité entre les entrées et sorties des circuits. Habituellement, deux niveaux bien distincts
(ne risquant pas de se chevaucher) sont définis ; la différence entre les deux niveaux varie entre 0,7
volts et 28 volts (ce dernier dans le cas des relais).
Fonctions logiques
Les portes peuvent être classées suivant leur nombre d'entrées :
Il est possible de reconstituer les fonctions NON, ET et OU en utilisant uniquement soit la fonction
NON-ET, soit la fonction NON-OU. On évoque cette caractéristique sous la notion d'universalité des
opérateurs NON-OU et NON-ET (cf. le connecteur binaire d'incompatibilité, appelé aussi barre de
Sheffer).
Lorsqu'on associe deux portes logiques compatibles, on peut connecter deux entrées
ensemble, ou une entrée sur une sortie. Il ne faut en aucun cas connecter deux sorties
différentes car elles peuvent produire des données différentes ; dans le cas de portes
électroniques, cela équivaudrait à un court-circuit.
Circuits combinatoires
De circuits logiques
Si >>
Sj=f(Ei)
Algèbre de Boole et les fonctions logiques sont donc le support théorique des circuits
combinatoires
Un circuit se représente par un logigramme
Symboles Et portes logiques avec tables de verités :
Opération
Symbole booléenne
Type Symbole européen Table de vérité
américain entre A et
B
Entré
Sortie
e
A B A ET B
ET 0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Entré
Sortie
e
A OU
A B
B
OU
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Entré
Sortie
e
NON A NON A
0 1
1 0
Entré
Sortie
e
A
A B NAND
NON-ET B
(NAND) 0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Entré
NON-OU Sortie
e
(NOR)
A B A NOR
B
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Entré
Sortie
e
A XOR
A B
B
OU exclusif
(XOR) 0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Entré
Sortie
e
A
NON-OU A B XNOR
exclusif ou OU- B
exclusif
complémenté 0 0 1
(XNOR) 0 1 0
1 0 0
1 1 1
Les composants utilisés jusqu'à maintenant (ET, OU, NON-ET, XOR, ...) faisaient partie de la catégorie
SSI (Small Scale Integration). Principalement à cause de leur simplicité, ce sont les premiers circuits
intégrés à avoir été réalisés avec succès au tout début de l'ère électronique moderne. Les progrès
techniques réalisés en conception de circuits intégrés ont permis de concevoir des circuits un peu
plus complexes permettant de réaliser des fonctions plus générales. Ces circuits d'intégration
moyenne (MSI – Medium Scale Integration) sont présentés dans cette section
Multiplexeur (MUX)
Un multiplexeur (MUX) transforme une n formations binaire parallèle en une n formations binaire
série. Il permet de transmettre en sortie un bit de donnée dont le rang est indiqué par un mot de
sélection de n bits (entrée de sélection), parmi les 2n bits d'entrée (entrée des données). C'est une
sorte d'aiguillage de 2n voies vers 1 voie.
Décodeurs
Le décodeur est un circuit combinatoire à l'entrée duquel est appliqué un code binaire de n bits. Ce
circuit possède N sorties (avec N = 2n, en général). A chaque valeur du code d'entrée, il y a une seule
sortie à l'état haut, toutes les autres sont à l'état bas. Les entrées d'un décodeur sont souvent
appeléesadresses, car elles expriment en binaire le numéro décimal de la sortie activée. Les
décodeurs peuvent être utilisés pour l'adressage de mémoires et la génération de fonctions logiques.
Le décodeur binaire
• C’est un circuit combinatoire qui est constitué de :
– N : entrées de données
– 2n sorties
Addition est une opération arithmétique de base. Commençe par l'addition de deux nombres
binaires. En base 2 l'addition de deux bits s'écrit :
0+0 ¿00
{ 0+1
1+0
1+1
¿01
¿01
¿10
Comme en décimal, nous devons donc tenir compte d'une éventuelle retenue (carry). La figure 1
montre la décomposition de l'addition de deux nombres binaires de quatre bits.
a3 a2 a1 a0 nombre A
+ b3 b2 b1 b0 nombre B
s3 s2 s1 s0 somme : S = A + B
r3 r2 r1 r0 retenues
Le demi additionneur est un circuit combinatoire qui permet de réaliser la somme arithmétique de deux
nombres A et B chacun sur un bit.
• A la sotie on va avoir la somme S et la retenu R ( Carry). Pour trouver le schéma de ce circuit il faut
dresser sa table de vérité
La table de vérité associée :
Additionneur complet
• L’additionneur complet un bit possède 3 entrées :
– Si: la somme
– Ri la retenue sortante
Table de vérité d’un additionneur complet sur 1 bit
Manipulation:
Traçage le logigramme NAND (2 entrées) des fonctions suivantes (porte NAND 2 entrées uniquement) .Et
réalisation de câblage sur le simulateur :
La Fonction a.b :
Tableau de vérité :
a /b 0 1
0 0 0
1 0 1
Logigramme :
La Fonction a+b
Tableau de vérité :
a /b 0 1
0 0 1
1 1 1
Logigramme :
La Fonction a b :
a b = á b+ a b́ = a b́+´ á b = a´b́ ´. á´b
Tableau de vérité :
a/b 0 1
0 0 1
1 1 0
Logigramme :
La Fonction a b :
´ ´
a b = a b+´ á b́= a´b . á´b́
Tableau de vérité :
a /b 0 1
0 1 0
1 0 1
Logigramme :
0 0 0 0 0 1 S0 = é 1é 0
1 0 0 1 0 S1= é 1e0
0
1 0 0 1 0 O S2= e1é 0
1 1 1 0 0 0 S3= e1e0
Logigramme:
Un multiplexeur est un circuit permettant de concentrer sur une même voie de transmission différents
types de liaisons (informatique, télécopie, téléphonie, télétex) en sélectionnant une entrée parmi N. Il
possèdera donc N entrées, une seconde entrée de log2 N bits permettant de choisir quelle entrée sera
sélectionnée, et une sortie.
Logigramme :
La Fonction ab :
Pour réaliser une fonction quelconque, il faut toujours la mettre sous la première forme canonique
S = á b́ e0 + á b e1 + a b́ e2 + a b e 3
0 = a.b
a b
a /b 0 1
0 0 0
1 0 1
La Fonction a b :
S = á b+ a b́
Donc e0 = e3 = 0 et e1 = e2 = 1
1
= a b
1
a b
La Fonction ab + B́c :
e2 = e 3 = c
1
= ab + b́ c
0
a b
S= ab + b́ c
Le tableau de vérité :
a0 b0 S R
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
S= á 0 b0 + a0 b́ 0
R= a0 b0
le logigramme
Le Tableau de vérité :
Rn-1 an bn Sn (1 /2 ) Sn Rn
0 0 0 0 0 0
0 0 1 1 1 0
0 1 0 1 1 0
0 1 1 0 0 1
1 0 0 0 1 0
1 0 1 1 0 1
1 1 0 1 0 1
1 1 1 0 1 1
Le logigramme :
☻ Interface d’entrée :
Isoler électriquement (découplage) le circuit puissance et le traitement.
Système antiparasite.
☻ Traitement logique :
Effectuer les opérations logique ET, OU, Mémoire etc. Par utilisation d’un système microprocesseur.
☻ Interface de sortie :
Elles permettent de commander des relais, des électrovannes, des contacteurs, des moteurs PAS à
PAS.
Les entrées sont nombreuses et acceptent des signaux venant des capteurs en milieu
industriel.
Les sorties sont traitées pour actionner des contacteurs, relais, etc.…
☻ Type de programmations :
FEUX DE CARREFOUR :
● Cahier des charges :
Au bout d’un temps préréglé de 8 secondes. Le feu orange s’éteint,le feu rouge s’allume(FR).
S1 ft3 0
S1
1 FV T0=5s
ft1
S1 ft3
FO T1=1s
2
ft2
3 FR T2=8s
Equation d’activation :
X1=EI+ft2.X4
X2=JR.X1
X3=ft0.X2
X4=ft1.X3
Equation d’effacement:
X1eff =X2
X2eff =X3
X3eff =X4
X4eff =X1
Equation de sortie:
VA=X2
OA=X3
RB=X4
LT0= X2
LT1= X3
LT2= X4
Simulation :
DEUXIEME MANIPULATION :
S= A ⊕ B : Schéma de contact de S
x=(m+X )a
S=ab+ab
Schéma de contact de S
a : Entrées :
I
arrêt ; X :0,0 variable
et
I
secondaire
0,1
I I 0,1
Entrées : 0,0
Sorties :
Oet5,0
Sorties :
O5,0
S=ab+ab
Mise à 0 :
S=ab+ab
Entrées :
I 0,0 et
I 0,1
Sorties :
O5,0