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Système logique

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Ben Baba Meriam 3EM3 G1

2011/2012
I. Introduction générale :

Il existe deux grands types de fonctions logiques :

 les fonctions logiques « combinatoires », bases du calcul booléen, qui résultent de


l'analyse combinatoire des variations des grandeurs d'entrées uniquement.

 les fonctions logiques « séquentielles » ou bascules, qui résultent de l'association de


plusieurs fonctions logiques « combinatoires » et qui supposent l'existence d'une
"horloge" qui donne le tempo; les valeurs de sorties dépendent non seulement des
valeurs d'entrée, mais aussi de l'instant ou elles sont mesurées (avant ou après la
synchronisation par l'horloge).

1. les fonctions logiques combinatoires :

La résolution des problèmes de logique combinatoire induit de connaître l'algèbre de Boole.


Cet algèbre permet de traduire des signaux en expressions mathématiques en remplaçant
chaque signal élémentaire par des variables logiques et leur traitement par des fonctions
logiques.
Ces fonctions seront appelées fonctions combinatoires et l'étude de la logique combinatoire
nous conduira à réaliser des codeurs, des transcodeurs et même des circuits arithmétiques.
Une fois assemblées, ces fonctions combinatoires simples donneront naissances à des
circuits réalisant des opérations très complexes utilisées dans l'élaboration des processeurs,
DSP, ASIC, FPGA...

2. les fonctions logiques séquentielles :

Un système est dit séquentiel si à une même combinaison des variables d’entrée peut
correspondre plusieurs combinaisons différentes des variables de sortie.
La combinaison des variables de sortie dépend des entrées mais également de l’état
antérieur des variables de sortie ou d’un signal de synchronisation.
Autrement dit dans un système séquentiel, la sortie à un instant donné t dépend des entrées
à l’instant t mais aussi des entrées et sorties aux instants précédents (instant t-1).
C’est ce que l’on appelle « l’effet MEMOIRE » l’élément de base d’un système séquentiel est
la bascule.

 La bascule RS asynchrone :

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L'entrée S (set) commande l'activation de la sortie Q par un niveau bas. L'entrée R (reset)
commande la désactivation de la sortie Q par un niveau bas. L'effet " mémoire " se
manifeste quand R et S ne sont plus actifs. La sortie conserve son état antécédent. On peut
symboliser cette fonction par la représentation de principe suivante :

Les entrées actives sur un 0 logique comporte un petit rond dans la symbolisation.

 La bascule RS synchrone :

Cette symbolisation indique des entrées R et S actives sur 1 logique et un horloge active sur
front montant. Les entrées R et S sont des entrées synchrones prises en compte seulement
au voisinage du front actif de l'horloge. L'activation simultanée de R et S est absurde et l'état
de la sortie est indéterminé dans le principe.

 Bascule JK synchrone

 Bascule D synchrone

NB : Les bascules peuvent comporter des entrées synchrones et asynchrones. Les entrées
asynchrones sont alors prioritaires sur les entrées synchrones

Les bascules constituent des cellules mémoires élémentaires capables de mémoriser un seul
bit par élément

 Les registres

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Un registre est une association de bascules identiques qui permet de mémoriser un mot
binaire.
La taille du registre correspond au nombre de bascules et au nombre de bits que peut
mémoriser le registre. Le contenu du registre est le mot mémorisé.

 Les compteurs : Un compteur est un registre dont le contenu évolue à chaque top
de l'horloge. Cette évolution se fait selon le code binaire naturel pour un compteur
binaire.

II. Manipulation 1 : Porte logique :

1. Contrôle de chauffage :

Un dispositif de chauffage industriel est contrôlé par trois détecteurs de seuil de


Température a, b et c. Il faut au moins que deux détecteurs sur trois indiquent un niveau
haut pour que l’information soit validée sur la sortie S1.
On obtient la table de vérité de S1 en fonction des entrées suivante :

a b c S1
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1

Ensuite on détermine l'expression de S1 par la méthode graphique (tableau de Karnaugh)

ab 00 01 11 10

0 0 0 1 0
c
1 0 1 1 1

S= ab+ac+bc

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Et le schéma logique de S1 réaliser sur ISIS est le suivant :

2. Demi -additionneur et additionneur complet :

 Demi-additionneur :

La somme arithmétique en binaire des différentes combinaisons possibles est donnée par le
tableau suivant :
a b a+b
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0

Ou bien :

a b Somme Retenu
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1

Concernant les portes logique pour la somme c’est un ou exclusive et pour le retenu c’est un
porte and.
Donc les équations de sortie R et S :

 S= =
 R= .

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S

La simulation sur ISIS nous donne le shema suivant :

 Additionneur complet :

La table de vérité suivante : S= Cin xor a xor b est :

Cin a b S Cout

0 0 0 0 0

0 0 1 1 0

0 1 0 1 0

0 1 1 0 1

1 0 0 1 0

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1 0 1 0 1

1 1 0 0 1

1 1 1 1 1

Equations de sortie de S et Cout


S=
S=
S= =

C out =
C out =
C out =

Et le schéma logique de R et S :

On peut déduire que la différence entre un demi-additionneur et un additionneur


complet : Un additionneur complet c’est deux demi –additionneur en série.

III. Manipulation 2 : Logique séquentielle :


1. Bascules RS :

a) Bascule RS utilisant des portes NOR :

Soit le montage électrique suivant:

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On réalise se dernier sur ISIS pour obtenir se montage :

Apres la representation sur ISIS on a a remplir cette table de verite :

R S D1 D2
0 1 1 0
0 0 1 0
1 0 0 1
0 0 0 1
0 1 1 0
1 1 0 0
1 0 0 1
1 1 0 0
1 0 0 1

 On déduit que la bascule RS est une fonction mémoire. Cette fonction mémoire est
réalisée par un opérateur logique qui peut stocker une information jusqu'à ce que

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cette information soit effacée par une autre information. L'opération de stockage
d'information s'appelle "SET" (Mise à un) l'opération d'effacement s'appelle "RESET "
(Mise à zéro).

b) Bascule RS utilisant des portes NAND:

Soit le montage électrique suivant:

Sur ISIS on obtient le schéma électrique suivant :

Le tableau est :

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R S D1 D2
0 1 1 0
0 0 1 1
1 0 0 1
0 0 1 1
0 1 1 0
1 1 1 0
1 0 0 1
1 1 0 1
1 0 0 1

 On déduit que la bascule RS on utilisant des porte NAND joue le rôle d’un
interrupteur.

c) Bascules RS synchronisable :

Soit le montage électrique suivant:

Sur ISIS est le suivant :

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La table de verite correspondante est la suivante :

R S T D1 D2
0 0 1 0 1
0 0 0 0 1
0 1 1 1 0
0 1 0 1 0
1 0 1 0 1
1 0 0 0 1
1 1 1 1 1
1 1 0 1 0

On remarque que le circuit se comporte comme une bascule RS quand T=1 et quand R=S=1
on a la condition d’instabilité.

2) Compteur-décompteur asynchrone:

Soit le schéma ci-dessous d'un compteur asynchrone Modulo 8 :

On se référant au data sheet relative au 74HC107 comme l’indique la figure suivante :

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Sur ISIS est le suivant :

On obtient la table de vérité ci-dessous :

D1(2 2) D2(21) D3(20)

0 0 0 0

1 0 0 1

2 0 1 0

3 0 1 1

4 1 0 0

5 1 0 1

6 1 1 0

7 1 1 1

Ensuite on prend ensuite pour les LED les sorties complémentées Q à la place des sorties Q
donc on aura :

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D1(2 2) D2(21) D3(20)

0 1 1 1

1 0 0 0

2 0 0 1

3 0 1 0

4 0 1 1

5 1 0 0

6 1 0 1

7 1 1 1

Maintenant on remplace les LED de sorties par l’afficheur 7 segments a cathode commune et
on utilise le décodeur bcd/7seg 4511

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3) Compteur –décompteur synchrone :

On realise le montage d’un compteur synchrone Modulo 5 à l'aide de bascules JK (74107) sur ISIS

Se shema nous permet de remplir le tableau suivant on variant a chaque fois les etats des
entrees comme l’indique la table suivante :

impulsion Q2(n) Q1(n) Q0(n) Q2(n+1) Q1(n+1) Q0(n+1)


0 0 0 0 0 0 1
1 0 0 1 0 1 0
2 0 1 0 0 1 1
3 0 1 1 1 0 0
4 1 0 0 0 0 0

IV. Conclusion :

Ce TP nous a appris des concepts relatifs aux Systèmes Logiques , ainsi on a pu se familiariser
avec les notions de bases ainsi que differencier entre la logique combinatoire (les porte
logique et leur fonction) et la logique sequentielle ( les bascules).

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