Electronique numérique

et
Logique combinatoire

Info Appliquée
EL FAJRI 2023-2024
1
2
3
Logique combinatoire

Définition :

Un circuit électronique est dit combinatoire si ses sorties sont

déterminées par seulement la combinaison de ses variables d’entrées
et ceci après un temps fini. L’état d’un système est donc défini par la
combinaison des variables e1, . . . . . , en.

4
Table de vérité

Entrée s Sortie
C B A S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 1
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0 5
Opérations de base

• Elles reposent sur 3 opérateurs de base :

– ET, OU, NON
– Toutes les équations logiques peuvent être
établies à partir de ces 3 opérateurs.

6
Fonction logique NON
• En anglais: NOT
• Représentation:

F=A

Table de vérité
a a
Entrée Sortie 1

A F A F
0 1

1 0 Symbole graphique
7
 Fonction logique ET
Table de vérité

Entrée Sortie

B A F a a.b
&
b
0 0 0
A
0 1 0 F

1 0 0 B

1 1 1 Symbole graphique

Exemple d’application

8
 Fonction logique OU
Table de vérité

Entrée Sortie a
 a+b
B A F
b

0 0 0
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 1 Symbole graphique

Exemple d’application

9
 Fonction logique NON-ET (NAND)
Table de vérité

Entrée Sortie a
& a.b
B A F b
0 0 1
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 0 Symbole graphique

Exemple d’application

10
Fonction logique NON-OU (NOR)

Table de vérité

Entrée Sortie a
 a+b
B A F b

0 0 1
A
0 1 0 F

1 0 0 B
1 1 0 Symbole graphique

11
 Fonction OU-EXCLUSIF
• En anglais: EXOR
• Représentation: A*B+A*B

F=AB

Table de vérité

Entrée Sortie
a
a+b
B A F b =1

0 0 0
A
0 1 1 F

1 0 1 B
1 1 0 Symbole graphique
12
 Fonction NON OU-EXCLUSIF
• En anglais: EXNOR
• Représentation:
A*B+A*B

F=AB

Table de vérité
a
Entrée Sortie
=1
b
B A F

0 0 1
A
0 1 0 F

1 0 0 B
1 1 1 Symbole graphique
13
 Lois fondamentales de l’algèbre
booléenne
• Règles, postulats et théorèmes : Utiles pour la simplification des équations logiques !

• Fermeture: Si A et B sont des variables Booléennes, alors A+B , A*B sont aussi des variables Booléennes.

• Commutativité : A+B= B+A et A * B = B * A

• Associativité : A + (B + C) = (A + B) + C et A * (B * C) = (A * B) * C

• Distributivité : ET/OU A(B + C) = AB + AC et OU/ET : A+(B*C) = (A+B)*(A+C)

• Idempotence : A+A = A et A*A=A

• Complémentarité : A+A=1 et A*A=0

14
• Identités remarquables
 1+A=1 et 1*A=A

 0+A=A et 0*A=0

 AB+AB = B et (A + B) (A + B) = B

 A+AB=A et A (A + B) = A

 A+AB=A+B et A(A+B)=AB

• Distributivité interne
 A + (B + C) = (A + B) + (A + C)

 A * (B * C) = (A * B) * (A * C)
15
Résumé des règles de l’algèbre booléenne

16
 Théorème de de Morgan

A.B=A+B

A+B= A.B

Application principale :
Transformation d’une somme en produit et inversement

17
Ecriture des équations logiques

Entrées Sortie
C B A S • Solution pour S=1.
0 0 0 0 • si C=0 et B=1 et A=0;
0 0 1 0 • ou si C=0 et B=1 et A=1;
0 1 0 1 • ou si C=1 et B=0 et A=1;
0 1 1 11 • ou si C=1 et B=1 et A=0.
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 11
On peut donc écrire:
1 1 1 0

S  ABC  ABC  ABC  ABC 18

Ecriture des équations logiques

Entrées Sortie
C B A S • Solution pour S=0.
0 0 0 0 • si C=0 ou B=0 ou A=0;
0 0 1 0 • Et si C=0 ou B=0 ou A=1;
0 1 0 1 • Et si C=1 ou B=0 ou A=0;
0 1 1 1 • Et si C=1 ou B=1 ou A=1.
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
On peut donc écrire:
1 1 1 0

S  ( A B C ) .( A B C ) .( A B C ) .( A B C ) 19
 Formes canoniques
Première forme canonique

Minterme ou intersection de base

Première forme canonique : Somme de minternes

Deuxième forme canonique

S  f ( A, B, C )  ( A  B  C ) . ( A  B  C ) . ( A  B  C ) . ( A  B  C )
Maxterme ou réunion de base

deuxième forme canonique : Produit de maxternes 20

 Choix de la forme canonique

Première forme canonique = expression des 1 de la fonction

Deuxième forme canonique = expression des 0 de la fonction

Les deux formes canoniques sont équivalentes

On choisit celle qui donne le résultat le plus simple
(souvent la première forme)

peu de 0 => deuxième forme

peu de 1 => première forme
21
Passage d’une forme canonique à une autre

f f
Soit f une expression booléenne écrite sous
la forme d’une somme de mintermes
(respectivement d’un produit de
maxtermes), son complément f est le
produit de tous les maxtermes
(respectivement la somme de tous les
mintermes ) qui ne figurent pas dans f.
22
Exemple : 1ère forme vers 2ème forme

Ou exclusif :

 
f  a b  a b  a  b  a  b 
 aa  ab  ab  bb
= a  b  a  b  ( a  b )  ( a  b)
23
Simplification des fonctions

Objectif : Fabriquer un système Méthodes :

à moindre coût Algébriques

et/ou rapide Graphiques
fiable
peu consommateur

Résultat : on cherche la forme minimale d’une fonction càd

nombre minimal de monômes

Possibilité de plusieurs formes minimales : formes équivalentes

24
 Diagramme de Karnaugh

Représentation de la table de vérité sous

forme graphique.

Nombre de cases = nombre de lignes de la

table de vérité.
 Multiple de 2n (1, 2, 4, 8, 16, ...)
• n = Nombre d ’entrées

25
 Diagramme de Karnaugh

 Avec n = 2:
– Entrées B et A
– 4 cases A
B 0 1

B A Sortie
0
0 0
0. 1.
0 1
1 0
1
1 1
2. 3.
26
 Diagramme de Karnaugh
 Avec n = 3:
– Entrées C, B et A
– 8 cases

A B C Sortie
BA
0 0 0 C
00 01 11 10
0 0 1
0 1 0 0
0 1 1 0 1 3 2
1 0 0
1
1 0 1
4 5 7 6
1 1 0
1 1 1 27
 Diagramme de Karnaugh

 Avec n = 4:
– Entrées D, C, B et A
– 16 cases BA
DC
00 01 11 10

00
0 1 3 2

01
4 5 7 6

11
12 13 15 14

10
8 9 11 10

28
 Exemple (Karnaugh)

Entrées Sortie
C B A S
0 0 0 0 BA
C
0 0 1 0 00 01 11 10

0 1 0 1 0 0 0 1 1
0 1 1 1 0 1 3 2

1 0 0 0
1 0 1 0 1
1 0 1 1 4 5 7 6
1 1 0 1
1 1 1 0
TABLE DE VÉRITÉ DIAGRAMME DE KARNAUGH

29
 Présentation de la méthode de simplification

1. À partir de la table, on simplifie en groupant les 1 adjacents.

2. La taille d’un groupe est un multiple de 2k (1, 2, 4, 8, ...)

3. Effectuer le moins de regroupements possible, avec des regroupements de plus grande

dimension possible.

4. Recouvrir toutes les cases de valeur « 1 »

5. Une case d'un bord est aussi adjacente à celle correspondante du bord opposé
6. un regroupement de 2 cases permet l'élimination d'une variable, un regroupement
de 4 cases l'élimination de deux variables, etc...
7. La valeur de la sortie est alors la somme logique des termes associés à chaque
regroupement.

30
 Exemple (Karnaugh)
C.B.A + C.B.A = C.B
BA
C
00 01 11 10

0 0 0 1 1
0 1 3 2

1 0 1 0 1
4 5 7 6

C.B.A C.B. A+C.B. A=B. A

• Simplification: S = C.B + B.A + C.B.A 31

 Exemple (Karnaugh)
• Les 1 des bords extrêmes sont adjacents.
– La table se referme sur elle même.

BA
DC
C. A 00 01 11 10

00 1 0 1 1
C.B
0 1 3 2

D.C.B.A 01 0 1 0 0
4 5 7 6

11 0 0 0 0
12 13 15 14

10 1 0 1 1
8 9 11 10
32
Exemples de regroupements autorisés

33
 Exemples de regroupements
non autorisés ou redondants

Non autorisé Non autorisé redondants

34
Méthode de synthèse des
systèmes combinatoires

35
Analyse de Circuits Logiques

36
Exemple d’analyse de Circuit

37
Exemples de Chronogrammes

38
Exemple 1 Logique combinatoire

39
Exemple 2 Logique combinatoire

40
Exemple 3 Logique combinatoire

41
Multiplexeur

42
 Multiplexeur
Un multiplexeur est donc un circuit réalisant un aiguillage de
l’une des entrées vers une sortie unique
Exemple d’utilisation : Téléphonie

E0
S E0
E1 E1 S

E2
C0 C1 S
C0 E3 0 0 E0
C0 S 0 1 E1
0 E0 C0 1 0 E2
1 E1 C1 1 1 E3

Multiplexeur 2 1 Multiplexeur 4 1
43
 Multiplexeur

Sélection d’une voie parmi 2N par N bits de commande

Si (C1C0)2 = 00 alors S = E0
E0 S  C0 .C1.EO
E1 Si (C1C0)2 = 01 alors S = E1
E2 S
S  C0 .C1.E1
E3
Mux 4 vers 1 …
…
C1 C0

S  C1.C0 .E0  C1.C0 .E1  C1.C0 .E2  C1.C0 .E3

44
 Multiplexeur

S  C1 . C0 . E0  C1 C0. E1  C1 . C0 . E2  C1 . C0 . E3

E0
&
E1
&
E2 S
& >1
E3
&
C1
C0 45
Multiplexeur à 4 entrées
Vue externe E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =0 C1 =0
46
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =0 C1 =0
47
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =1 C1 =0
48
Multiplexeur à 4 entrées
E1

E2

S
E3 Multiplexeur

E4

Contrôle C0 =1 C1 =0
49
 Démultiplexeur

S0 = E si (C1C0)2=0
E sinon
S0
S1 S1 = E si (C1C0)2=1
E
S2 E sinon
S3
1 parmi 2N

C1 C0 50
 Démultiplexeur
E=1

S0  E.C1.C0  E.C1.C0
S0  C1.C0
S0  E.C1.C0  E.(C1  C0 )
E S1
S1  E.C1.C0  E.C1.C0
S2 S1  C1.C0
S3  E.C1.C0  E.(C1  C0 )
1 parmi 2N

C1 C0
51
 Démultiplexeur à 4 sorties
Vue externe
S0

S1
Entrée E
Sorties
Démultiplexeur S2

S3

Contrôle C0 C1 52
Démultiplexeur à 4 sorties

S0 = E. C0 .C1

S1 =0
E

Démultiplexeur S2 = 0

S3 = 0

Contrôle C0 =0 C1 =0
53
Démultiplexeur à 4 sorties

S0 = 0

E
S1 = E. C0 .C1
Démultiplexeur
S2 = 0

S3 = 0

Contrôle C0 =1 C1 =0
54
Démultiplexeur à 4 sorties

S0

S1
E

S2

S3

C0 C1
55
Démultiplexeur à 4 sorties

S0

S1
E

S2

S3

C0 =0 C1=0
56
Démultiplexeur à 4 sorties

S0 = E

S1
E

S2

S3

C0 =0 C1=0
57
 Encodeur
C’est un dispositif qui traduit les valeurs d’une entrée dans un code donné.
Le codage permet de réduire le nombre de variables à traiter.

Exemple :
Clavier d’un ordinateur : Le codage consiste à donner à chaque touche une
combinaison de nombres binaires .
La centaine de caractères nécessite 7 bits pour les coder : codage ASCII

58
 Encodeur
Exemple :
N=2
4 entrées, 2 sorties

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 Décodeur
C’est un circuit qui donne une information lorsque la combinaison des variables binaires d’entrée représente le mot-code choisie

Exemple1 : Adressage d’une mémoire Exemple 2 : Décodeur Binaire base b

n entrées, 2n sorties

60
Fonction combinatoire
arithmétique

61
 Additionneur 1-bit

Additionneur 4-bits

62