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Soulever un malentendu culturel

Un mets = fogás
Une calèche = hintó
complaisamment = nyájasan, hízelegve
Grommeler =morog, hümmög
Pardieu/pardi/que diantre/dame (fam.) = hogyne
Un laïcs = beszéd, szónoklat
Impeccable = kifogásolhatatlan
Cinglé/e = insensé
Le sosie = alteregó, hasonmás

• Compréhension
• Vrai
• Vrai
• Le ton de cet extrait est comique.
• Vocabulaire
• Je suis parti d’un éclat de rire
• Pardi/pardieu/pour sûr
• Originalité, dame
• l’austère monotonie
• Communication
• Brillante, radieuse
• M’ont pris pour un fou
• Les riches fantasies
• Je suis tombé sur la chose suivante
• Prononciation
• Pendant que les blés brûlaient, je jouais à la vache sans taches.
• Je veux et j’exige que tu me donnes tes bretzels alsaciens.
• Communication
• J’ai trouvé par hasard
• J’étais le jouet d’une hallucination
• Le pauvre diable ne comprenait plus, et je venais de comprendre
• Comme mes yeux erraient parmi
• Ce doit être quelque raffinement propre à

Un texto assez long à un ami :

Ayant être invité à prendre mes vacances - deux semaines, de toute façon - chez mon
ami à Montréal, j’étais absolument enthousiaste de le voir après toutes les années uni-
versitaires passées ensemble à Paris. Les quelques premiers jours se sont produits tout
à fait normalement, il n’y avait rien d’ahurissant : en général, mon pote Alexis était
au boulot le matin, pendant que moi j’ai décidé de découvrir tous les monuments et
attractions de la ville seul. (La Biosphère était un truc de ouf !!!, une construction gi-
gantesque, mais je t’en parle une autre fois.) Un après-midi, cependant, mon copain
est rentré en étant vexé, et j’avais pigé que si je disais qu’une remarque minuscule
désagréable ou si je lui posais une seule question d’une manière qui lui plaisait pas, il
allait commencer à hurler ou, voire, il serait capable de me virer. Donc, je me suis
conseillé de prendre des précautions et d’être doux comme un agneau - finalement,
j’y suis arrivé et lui ai demandé tout gentiment ce qui s’était passé. Il m’a confié que
« son char » avait échoué. J’étais surpris d’entendre tout ça parce que je savais pas du
tout pourquoi il utiliserait une calèche au 21ème siècle… Puis, naturellement, je me
suis avisé subitement de ce qu’on était au Canada, et que là, le langage était com-
plètement différent de celui utilisé en France. J’ai éclaté de rire, et lui ai suggéré de
l’amener chez le dépanneur. Maintenant, je sais déjà que la personne dépannant les
voitures n’est jamais appelée un dépanneur mais plutôt un mécanicien, mais à ce mo-
ment-là, j’en étais encore ignorant. Du coup, Alexis lui ne semblait pas comprendre
ce que j’avais dit, et il m’a fait un visage perplexe. Ensuite, pour éclairer la situation,
j’ai précipitamment entamé des explications, et comme ça il a réussi à appréhender
mon conseil. En souriant, il a exposé la significance de ce mot québécois qui voulait
dire l’épicerie du coin.

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