Transmissionsprotocoles Part5

Transmissions et Protocoles
Le RTC
Nathalie Mitton
Nathalie.mitton@inria.fr
(LIFL, projet INRIA/CNRS/USTL POPS)
USTL/INRIA/CNRS 2
RTC RTC (2)
Radio téléphonique commuté Principalement du transport de voix.

STN : Switched Telephone Network
Utilise comme support des lignes électriques sur
lesquelles transite un courant analogue aux signaux
Met en relation deux abonnés à travers une liaison dédiée
sonores.
pendant tout l’échange
Commutation de circuits
Communication full duplex avec une bande passante de

64kb/s dans chaque sens.
Liaison d’abonné
ou boucle locale
USTL/INRIA/CNRS 3 USTL/INRIA/CNRS 4
RTC élémentaire historique

Une liaison téléphonique élémentaire est constituée par : 1854 : Charles Bourseul imagine un système de transmission
2 émetteurs-récepteurs (postes téléphoniques) électrique de la parole.
Une ligne acheminant les signaux 1876: Alexander Graham Bell construit le premier téléphone
Une source d’énergie électrique E. La tension continue capable de transmettre la voix humaine en en respectant le
nécessaire à l’alimentation des postes est fournie par une timbre.
source installée au central téléphonique. Vendus par paires
Un téléphone ne peut joindre qu’un seul correspondant.
Si X veut appeler Y, Z et T, il lui faut 3 téléphones, un pour
chaque correspondant.
Les villes se couvrent de fils électriques.
Système difficilement extensible.
1878: premier central téléphonique à New Heaven
(Connecticut) par Bell.
A l’origine, mise en relation manuelle par les opérateurs.
1
Historique (2) Architecture traditionnelle
1889 : premiers concepts d’automatisation Organisation hiérarchique de 3 niveaux
Apparition des PABX (Private Automatic Branch Exchange)
Un PABX est un standard automatique qui vous aiguille sur le
poste désiré après que vous ayez composé un code particulier.
1970 : le réseau téléphonique français est entièrement

automatisé
Grâce aux recherches du CNET, mise en place du premier
central entièrement électronique au monde.
1972 : première liaison visiophonique sur liaison haut débit

entre les sites CNET de Paris et Lannion
1987 : ouverture de Numéris
Architecture traditionnelle (2) Architecture traditionnelle (3)

Réseau structuré en zones, chaque zone correspond à un Réseau structuré en zones, chaque zone correspond à un
niveau de concentration et de taxation. niveau de concentration et de taxation.
ZAA : zone à Autonomie d’acheminement ZAA : zone à Autonomie d’acheminement

Comporte 1 ou plusieurs commutateurs à autonomie
d’acheminement (CAA) desservant des commutateurs
locaux (CL), concentrateurs de ligne raccordant l’abonné ZTS : zone de transit secondaire
final. Comporte les concentrateurs de transit secondaire (CTS)
Les CAA mettent en relation les clients d’une même zone Pas d’abonnés directement reliés
géographiqe.
Les CTS assurent le brassage de circuits lorsque 2 CAA ne
Réseau étoilé
peuvent communiquer directement
Réseau de desserte
ZTP : zone de transit principal

ZTS : zone de transit secondaire

Architecture traditionnelle (4) Architecture traditionnelle (5)

Réseau structuré en zones, chaque zone correspond à un
niveau de concentration et de taxation. Le réseau est un réseau maillé :
plusieurs itinéraires entre deux abonnés
ZAA : zone à Autonomie d’acheminement
2 types de faisceaux
ZTS : zone de transit secondaire Faisceau de premier choix
Choisi en priorité
Pour un numéro donné, conduit l’appel vers le commutateur le
plus proche de l’abonné en empruntant les faisceaux de plus
Assure la commutation des liaisons longues distances faible hiérarchie
Comprend un Commutateur de Transit Principal (CTP) Faisceau de second choix
Au moins un CTP relié à un Commutateur de Transit Faisceau de débordement
International (CTI)
Les informations de gestion, appelées « signalisation »

transitent sur une réseau parallèle : le réseau sémaphore.
2
Gestion du réseau Gestion du réseau (2)
Trois fonctions de gestion: Trois fonctions de gestion:
La distribution La distribution
Liaison d’abonné ou boucle locale
Relie l’abonné au centre de transmission de rattachement La commutation
Transmission de la voix : fréquence vocale de 300 à 3400Hz Fonction essentielle du réseau
Transmission de la numérotation Mise en relation de deux abonnés
Fréquence de la numérotation décimale (au cadran) : 10Hz Maintient de la liaison durant tout l’échange
Fréquence de la numérotation fréquentielle : de 697 à1633 Hz Libération des ressources
Transmission de la signalisation générale Paramètres de taxation déterminés par le réseau
La commutation La transmission
Partie support de la communication
La transmission Aujourd’hui, seule la boucle locale reste en cuivre et analogique,
le reste, fibre optique et numérique
La boucle locale La boucle Locale - Branchement

Partie comprise entre le client et le centre de rattachement Partie reliant les clients aux points de raccordement
du réseau de l’opérateur.
Câbles en cuivre
3 zones essentielles
La partie « branchement » Une ligne = une paire de fils transmettant la voix et les données
sous forme de signaux électriques
La partie « distribution »
La partie « transport »
Une paire par ligne posée
En France, câbles généralement organisés en regroupements de

7 paires. En fonction de la capacité d’abonnés recherchée,
multiple de 7.
Lorsque le câblage est impossible (ex: montagne), on utilise les

faisceaux hertziens : boucle locale radio.
La boucle Locale - Distribution La boucle Locale - Transport

Partie connectant les sous-répartiteurs à un répartiteur
Câbles de moyenne capacité
Câbles de forte capacité
Partie reliant les points de raccordement à un sous- Chaque paire de cuivre correspondant à un client est reliée
répartiteur. au répartiteur.
Le répartiteur reçoit l’ensemble des lignes d’usager et les

répartit sur l’ensemble du central téléphonique grâce à une
jarretière.
Le répartiteur est un équipement passif de câblage

centralisant les lignes de la zone de desserte du CAA.
Le répartiteur assure la correspondance entre une ligne et un

équipement téléphonique.
3
Communication entre le téléphone et le central Communication entre le téléphone et le central (2)
Chaque téléphone grand public est connecté à un central
RTC.
Connexion via une paire de fils de cuivre

Diamètre 0.5 mm environ
Impédance de 600Ω
Lors d’une communication :
Transporte une composante continue d’alimentation du
poste
Transporte le signal vocal
Nouveaux systèmes
Câbles coaxiaux ou fibre optique pour augmenter la bande
passante.
Numérotation Numérotation par impulsions

numérotation par impulsion ou numérotation décimale ou
numérotation par ouverture de boucle
Utilisée par les téléphones à cadran rotatif (poste à disque)
Courant continu et interrompu en un nombre de fois

correspondant au chiffre envoyé.
1 impulsion pour le 1
2 impulsions pour le 2
…
10 impulsions pour le 0
Une impulsion dure 100ms, 2 trains d’impulsion sont séparés

d’au moins 200ms.
Numérotation par impulsions (2) Numérotation par fréquences vocales

principe très lent Fréquences vocales ou DTMF (dual tone multi frequency)
Génère des sonorités codées
Émet des fréquences spécifiques dans la bande 300Hz-

3400Hz
Mais si une seule fréquence associée à un chiffre, un

sifflement peut provoquer une erreur de numérotation.
solution : émission de 2 fréquences simultanées par chiffre
Fréquences normalisées au plan international (norme UIT-

T-Q.23)
4
Numérotation par fréquences vocales (2) Transmission de la voix
En appuyant sur une touche, on émet 2 tonalités, Bande passante du téléphone : de 300Hz à 3.4kHz
correspondant à l’intersection de l’axe horizontal et de Bande de fréquences dans laquelle se situe l’énergie vocale
l’axe vertical. Permet une conversation fiable
Explique la difficulté de différencier les « b », « p » et « d » au
téléphone.
En communication, signaux vocaux modulés en amplitude

dans cette bande de fréquences.
Les commutateurs supervisent et détectent le raccrochage de

l’un des postes pour libérer la ligne et arrêter la taxation.
Transmission des données

Permise grâce à la numérisation des commutateurs
Modem = interface qui permet de véhiculer les données numériques

La boucle locale radio
en les modulant en signal analogique
Vitesse de modulation : 56 kbauds.
?
Lenteur
Occupation de la ligne téléphonique durant la connexion
Internet
La BLR WiMax
Boucle locale radio (BLR) ou Wireless Local Loop (WLL) ou objectifs du WiMAX :
WMAN (Wireless MAN)
fournir une connexion internet à haut débit sur une

Utilisée là où le câblage est difficile, dans les zones zone de couverture de plusieurs kilomètres de rayon.
isolées ou trop éloignées géographiquement des
métropoles.
permettre une connexion sans fil entre une station de
base (en anglais Base Transceiver Station, notée BTS)
IEEE 802.16 (ou WiMax = Worldwide Interoperability for et des milliers d'abonnés sans nécessiter de ligne
Microwave Access.) visuelle directe (en anglais Line Of Sight, parfois
abrégés LOS) ou NLOS pour Non Line Of Sight).
Norme débutée en 1999 et aboutie en avril 2002, permet
une production de masse et une baisse des prix.
5
WiMax - Principes WiMax – Principes (2)
Le cœur de la technologie WiMAX est la station de
base, c'est-à-dire l'antenne centrale chargée de
communiquer avec les antennes d'abonnés
(subscribers antennas).
liaisons point-multipoints
Zones à couvrir quadrillées par des stations de base
WiMax – Principes (3) WiMax – Principes (4)
Spectre de fréquences étendu Utilise l’OFDM et l’OFDMA et les antennes intelligentes

De 2 à 11 GHz
3.5 GHz en France OFDM = Orthogonal Frequency Division Multiplexing
L'idée de base de l'OFDM réside dans le fait de répartir un
train binaire haut-débit en une multitude de trains (ou
canaux), lesquels étant modulés à bas-débits
Type d’ondes Chacun de ces sous-canaux est modulé par une fréquence
différente, l'espacement entre chaque fréquence restant
millimétriques, proche de la lumière constant. Ces fréquences constituent une base orthogonale :
Se propagent en ligne droite le spectre du signal OFDM présente une occupation optimale
de la bande allouée mais nous verrons cela en détail plus
La station de base peut disposer de plusieurs antennes, une tard.
par secteur (comme en GSM), chaque secteur étant
indépendant. OFDMA = Orthogonal Frequency Division Multiplexing Access
Version multi-accès de OFDM
WiMax – Principes (5) WiMax - Débits

OFDM dans WiMax : 3 modulations
Pour les abonnés proches Dans la théorie, le WiMAX permet d'obtenir des débits
Signal fort Modulation QAM-64 à 6b/s montants et descendants de 70 Mbit/s avec une portée
Pour les abonnés moyennement proches de 50 kilomètres.
Modulation QAM-16 à 4b/s
Pour les abonnés lointains
Modulation QPSK (4 phases) à 2b/bauds Dans la réalité le WiMAX ne permet de franchir que de
petits obstacles tels que des arbres ou une maison mais
Allocation de la bande passante ne peut en aucun cas traverser les collines ou les
Duplexage fréquentiel (FDD – Frequency Division Duplexing)
immeubles. Le débit réel lors de la présence d'obstacles
BP divisée en canaux
ne pourra ainsi excéder 20 Mbit/s.
Affectation des canaux (montants ou descendants) suivant
algorithme particulier
Duplexage temporel (TDD – Time Division Duplexing)
Temps divisé en trames
Trames divisées en slots de temps
6
La BLR – Les débits WiMax – évolutions du standard
Les révisions du standard IEEE 802.16 se déclinent en deux
catégories :
Environnement Taille de la cellule Débit par secteur d'antenne
WiMAX fixe
IEEE 802.16-2004
Urbain intérieur (NLOS) 1 km 21 Mbit/s (canaux de 10 MHz) pour un usage fixe
antenne montée sur un toit, à la manière d'une antenne TV.
Rurbain intérieur (NLOS) 2,5 km 22 Mbit/s (canaux de 10 MHz) bandes de fréquence 2.5 GHz et 3.5 GHz, pour lesquelles une
licence d'exploitation est nécessaire, ainsi que la bande libre
des 5.8 GHz.
Rurbain extérieur(LOS) 7 km 22 Mbit/s (canaux de 10 MHz) WiMAX mobile (en anglais WiMAX portable)
IEEE 802.16e
Rural interieur (NLOS) 5,1 km 4,5 Mbit/s (canaux de 3,5 MHz) prévoit la possibilité de connecter des clients mobiles au
réseau internet. Le WiMAX mobile ouvre ainsi la voie à la
téléphonie mobile sur IP ou plus largement à des services
Rural extérieur (LOS) 15 km 4,5 Mbit/s (canaux de 3,5 MHz) mobiles haut débit.
WiMax – évolutions du standard

Standard Bande de fréquence Date Etat
IEEE std 802.16 Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences

oct-02
supérieures
Obsolèteà 10 GHz.
IEEE std 802.16a Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences

09-oct-03
de 2 Obsolète
à 11 GHz.
IEEE 802.16b Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences de 10Fusionné

à 60 GHz.
avec 802.16a (Obsolète)
IEEE std 802.16c Options (profils) pour les réseaux métropolitains sans fil dans les bandes de fréquences
juil-03
libres. RNIS
IEEE 802.16d (IEEE std 802.16-2004)
Révision intégrant les standards 802.16,
1er octobre
802.16a2004
et 802.16c.Actif
IEEE std 802.16e Possibilité d'utilisation de réseaux métropolitains sans fil avec2006
des clients mobiles.
IEEE std 802.16f Possibilité d'utilisation de réseaux sans fil maillés (mesh network
2005).
RNIS RNIS
RNIS = Réseau Numérique à Intégration de Services RNIS combine
Ou ISDN pour Integrated Services Digital Network la large couverture géographique d'un réseau téléphonique
la capacité de transport d'un réseau de données supportant
Accès de l'abonné au réseau téléphonique via un accès simultanément la voix, les données et la vidéo.
numérique
Accès numérisé
Transmission numérisée En France, les connexions RNIS sont disponibles sous la
dénomination commerciale Numéris®.
Conçu pour associer la voix, les données, la vidéo et tout Le réseau national de télécommunication a été entièrement
autre application ou service. numérisé.
Les protocoles d'accès implantés par France Télécom™ sont
conformes au standard Euro-ISDN publié par l'ETSI7 et l'ITU8.
Les réseaux RNIS bande de base fournissent des services à
faible débit : de 64Kbps à 2Mbps.
L'actuelle technologie ATM dédiée au réseaux grandes

distances (WAN) faisait à l'origine partie des définitions RNIS
sous la dénomination RNIS large bande pour les services à
haut débit : de 10Mbps à 622Mbps.
7
RNIS Architecture
Multiplexage des canaux :
Couche 2 - Canal B Couche 2 - Canal D

3 modes de connexion : 3 types de services sur le canal D :
Commutation de circuits signalisation,
Le circuit est établi, maintenu et libéré en utilisant la commutation de paquets,
signalisation du canal D. télémétrie.
Les données utilisateur sont échangées sur les canaux B avec les
protocoles utilisateur.
Mode semi-permanent Ces services sont tous intégrés dans le même protocole de
Le circuit est établi entre les utilisateurs et le réseau pour une
niveau 2 appelé LAP-D.
durée délimitée ou non.
Une fois le circuit établi, le canal D n'est plus nécessaire pour la LAP-D proche de la normalisation X25.2 :
signalisation. trames HDLC
Commutation de paquets normalisé par l'ITU : spécifications Q.920 et Q.921.
Une connexion en mode commutation de circuits doit être
établie entre l'abonné RNIS et un nœud du réseau à commutation principale différence réside dans l'adressage
de paquets sur le canal B. Cette connexion en mode L'adressage LAP-D permet de gérer les liaisons multipoints :
commutation de circuits implique l'utilisation de la signalisation plusieurs services pour une même interface ou diffusion d'un
du canal D. message vers toutes les interfaces.
Le réseau à commutation de paquets peut être partiellement La taille maximale de trame est limitée à 260 octets.
RNIS. RNIS peut fournir un service de commutation de paquets
sur les canaux B (protocole X.31a).
Appel Fin de communication
8
xDSL
Le sigle xDSL regroupe plusieurs variantes de techniques de
transmissions hauts débits (ADSL, HDSL, SDSL, VDSL, etc).
Ces techniques utilisent la ligne téléphonique.
Une paire de cuivre offre une bande passante de 1Mhz, or

seulement 4khz sont utilisés pour la transmission de la voix.
Les technologies xDSL Les technologies xDSL exploitent cette bande passante
supplémentaire pour créer ainsi deux voies de communications.
Les versions des technologies xDSL diffèrent par

le nombre de paires téléphoniques utilisés (1 ou 2)
le choix des fréquences porteuses
le type de modulation utilisé.
xDSL (2) xDSL (3)

Les technologies xDSL reposent sur le concept de « super modems» Ainsi, xDSL = optimisation de la boucle locale.*
modulateurs-démodulateurs à très hautes performances,
placés aux extrémités d’une ligne en paires torsadés pour réaliser
une ligne d’abonné numérique. Ne pas négliger l’effet de la distance à parcourir
Techniques de modulation poussée trop risquées sur de
longues distances
28Mb/s pour 1km
Dans la chaîne qui relie l’internaute, le point faible se situe sur la 3Mb/s pour 5km
partie reliant le modem du particulier au central téléphonique :
Jonction constituée de fils de cuivre
La voix n’utilise qu’une bande passante de l’ordre 3.3 kHz. Les services diffèrent en fonction du lieu de l’abonné.
La modification des modems permet d'optimiser l'utilisation de ces

lignes
les paires de cuivre peuvent supporter des débits allant de 1.5 Mbits/s
à 10 Mbits/s suivant la distance et donc capables de transporter de la
vidéo.
xDSL - architecture Les différentes techniques

ADSL : Asymetric DSL
La plus répandue
2 canaux destinés aux données avec un débit max variable
selon le code en ligne et la distance
Conservation de la bande passante pour la téléphonie
Flux important >>> flux descendant
HDSL : High bit-rate DSL

Full duplex
Exploite 2 ou 3 paires téléphoniques
SDSL : Symetric DSL
VDSL : Very High Bit Rate DSL
RADSL : Rate Adaptative DSL

9
Les différentes techniques (2)
ADSL : Asymetric DSL
HSL : High bit-rate DSL
SDSL : Symetric DSL

Version monoligne de HDSL
Les technologies xDSL
VDSL : Very High Bit Rate DSL
Désignation commune à toutes les déclinaisons DSL offrant un
ADSL
débit réseau vers abonnés de 13Mb/s à 51Mb/s
Asymétrique
En cours de développement
RADSL : Rate Adaptative DSL

Extension de la variante ADSL
Adapte le débit du modem à des vitesses de replis lorsque la
transmission se dégrade
ADSL - historique ADSL

Né d'un besoin d'avoir une technologie permettant le ADSL : Asymetric DSL
transport de données de n’importe quel type, à haut débit
et qui est un coût raisonnable. Utilisation de 3 canaux
Solution de l’ADSL préférée à celle de la fibre optique
malgré de moins bonnes caractéristiques, car la mise en
place est beaucoup moins coûteuse pour l’ADSL sachant
qu’elle utilise les paires cuivrées du téléphone déjà en
place.
Dates importantes :
1987 naissance de l'ADSL dans les laboratoires américains de
BellCore
1994 - 1999 expérimentation par France Telecom
1996 expérimentation de la télévision numérique par l'ADSL
1999 première commercialisation
ADSL Codage
Utilisation de 3 canaux Codages
DMT : Discrete Multi Tone
CAP : Carrierless Amplitude Phase
Ces 2 techniques utilisent la modulation QAM mais diffèrent

dans la façon de l’appliquer.
16 bits transportés à chaque signal
DMT
256 canaux de 4,3 kHz (1 canal par symbole)
Un canal permet la transmission de 15 bits par hertz
17 canaux pour les données montantes
225 canaux pour les données descendantes
10
Codage (2) Codage (3)
Modulation DMT : Modulation CAP :
Développée par une entreprise américaine AT&T
Permettant de coder jusqu'à 9 bits par symbole. On peut ainsi
transmettre la même quantité d'informations sur une bande de
fréquence réduite, d'où une diminution de l'atténuation et une
distance maximale plus grande.
Proche de la QAM
En diffère en ce qu'elle écrit en mémoire certaines parties du
signal modulant avant de les réassembler sur le signal
modulé.
La porteuse n'est pas transmise, puisqu'elle ne contient
aucune information d'ou l’ appellation carrierless.
Solution propriétaire peu développée
Séparation des canaux Séparation des canaux (2)

Les modems ADSL créént des canaux multiples en divisant la L’annulation d’écho:
largeur de bande disponible suivant deux types : Utilisation toute la bande passante réservée aux données.
FDM (Frequence Division Multiplexing) Comme la station émettrice sait ce qu’elle envoie, elle fait la
annulation d’échos différence avec le signal reçu pour reconstituer le signal
envoyé.
FDM assigne
Une bande pour les données descendantes
Une bande pour les données ascendantes
Équipement Équipement (2)

Côté opérateur :
DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer)
Côté abonné : relié aux clients ADSL via la paire de cuivre.
récupère les flux « voix » et « Internet »
Modem ADSL flux voix aiguillé vers le RTC
flux Internet vers le BAS en empruntant le réseau de
collecte ATM
Filtre ou splitter
Brasseur ATM
assure la diffusion des données transitant sur le réseau de
Un filtre passe-bas permettant de ne garder que la bande de collecte ATM
fréquence de 0 à 4.3 KHz. BAS (Broadband Access Server)
assure la liaison vers les FAI au travers du réseau de collecte
Un filtre passe-haut ne gardant uniquement que les IP.
fréquences plus hautes. Répartit le flux Internet sur le réseau ATM en direction des
DSLAM
Assure le lien avec le PAS pour l'authentification et la
facturation.
PAS (Plate-forme d’Accès aux Services)
Permet l’identification et la facturation.
11
Cheminement Protocoles
Connexion Connexion (2)
Etape 3 : Le PAS fais alors suivre cette demande vers les

Etape 1 : L'abonné saisit son idéntifiant et mot de passe serveurs Radius du FAI concerné.
donnés par son FAI. Ses informations transitent alors jusqu'au Etape 4 : Le FAI renvoie alors une autorisation au PAS,
BAS. positive ou négative.
Etape 2 : Le BAS envoie les données vers le PAS pour Etape 5 : A son tour le PAS renvoie cette autorisation au BAS,
demander l'identification de l'abonné. en y ajoutant le contexte de l'abonné (débit de la connexion,
temps de connexion...)
Connexion (3) Connexion (4)
Etape 6 : Le BAS transmet alors les données vers le réseau du

FAI, au travers du réseau backbone de collecte IP. Une fois
atteint, il établi un tunnel L2TP. Ce dernier permet d'assurer la Etape 8 : L'autorisation est accordée ou non, avec en plus le
continuité de la liaison point à point entre l'abonné et son FAI. rajout d'une adresse IP qui est propre à l'abonné.
Etape 7 : Une fois dans le réseau du FAI, une demande Etape 9 : Au final la connexion PPP est établie entre l'abonné
d'authentification est alors envoyée vers les serveurs radius du et le fournisseur d'accès. Il peut à présent envoyer et recevoir
provider en question. Ceci pour vérifier si l'identifiant est bien des données.
connu.
12
Historique
1956 : premier réseau commercial mobile en France
Volumineux
Gourmand en énergie
Nécessite une très grand énergie
téléphone de voiture
La téléphonie mobile – les réseaux Réseau manuel avec opératrice

cellulaires Un seul couple d’abonnés peut communiquer en même temps.
Fonctionne dans la bande des 150MHz
Portée limitée
Coût élevé
Complexité d’utilisation
Arrêté en 1973 en comptant 500 abonnés
Historique (2) Historique (3)

De 1973 à 1986 : réseau de correspondance publique 1986 : RadioCom 2000
Évolution lente Bande de fréquence des 400MHz
Plusieurs abonnés peuvent téléphoner en même temps. (apparitions Utilise la technologie numérique pour la signalisation et la
de canaux simultanés) modulation analogique pour la voix.
Fréquences attribuées dynamiquement en fonction des besoins.
Dans les années 1980, la France accuse un retard important dans la Première notion de téléphone cellulaire
téléphonie mobile. Le seul réseau en place : Les fréquences sont attribuées au sein d’une cellule.
Ne permet qu’un nombre limité d’utilisateurs. Apparition du hand Over
N’est disponible que dans les grandes agglomérations Couvre la totalité du territoire
Utilise des terminaux trop volumineux pour être facilement
Batterie rechargeable au Nickel Cadmium
portables.
Antenne plus petite
Le ministère lance Radiocom 2000 Terminal toujours volumineux
Le réseau de correspondance publique fonctionnera jusqu’à la fin Très cher (appareil + abonnement)
des années 1980.
Historique (4) Les générations

1982 : lancement d’études d’un système de telécommunication
sans fil universel par un consortium d’opérateurs européens 1G Radiocom 2000 Bibop Radiocom 2000 France Telecom
1987 : Groupe Spécial Mobile

2G GSM Global System for Mobile Communicatio
Cahier des charges
Terminaux compatibles quel que soit le pays, reconnus par
2.5G GPRS General Packet Radio Service
une carte SIM
Transmission numérique pour la signalisation et la voix 2.75G EDGE Enhanced Data Rate for GSM Evolution
Terminal de petite taille
3G UMTS Universal Mobile Telecommunications Sys
1989 : Appel d’offre lancé pour déréguler le marché et compléter
RadioCom
Réponse avec le standard NMT-F 3.5G HSDPA High Speed Downlink Packet Access
Technologie similiaire à RadioCom

4G OFDM WimaxOrthogonal Frequency Division Multiplex
1991: lancement du service commercial GSM
13
Les différents types d’accès au canal Les différents types d’accès au canal
FDMA : Frequency Division Multiple Access FDMA : Frequency Division Multiple Access
Découpage de la bande de fréquences en plusieurs porteuses
☺ simplicité, proche du modèle analogique
TDMA : Time Division Multiple Access
faible utilisation spectrale, interférences élevées
Une seule porteuse, simplifie la radio fréquence
Nécessite une synchronisation temporelle fine
TDMA : Time Division Multiple Access étalement temporel, délais
FTDMA : Frequency and Time Division Multiple Access FTDMA : Frequency and Time Division Multiple Access
CDMA : Code Division Multiple Access CDMA : Code Division Multiple Access
Les différents types d’accès au canal Les différents types d’accès au canal
FDMA : Frequency Division Multiple Access FDMA : Frequency Division Multiple Access
TDMA : Time Division Multiple Access TDMA : Time Division Multiple Access
FTDMA : Frequency and Time Division Multiple Access FTDMA : Frequency and Time Division Multiple Access
La bande de fréquence est découpée en plusieurs porteuses.
Chaque porteuse est découpée dans le temps. CDMA : Code Division Multiple Access
Principe du GSM. Utilisation de codes orthogonaux
CDMA : Code Division Multiple Access
Les différents types d’accès au canal Forme des cellules

couverture d'une surface 2D
Système cellulaire
Année d'introduction
Type de transmission
Technique d'accèsBande
au canal
de fréquenceGénération Pavage du plan
RadioCom / NMT-900 1,99E+03 Analog FDMA 12.5kHz First
bal System for Mobile (GSM)

1,99E+03 Digital TDMA 200kHz Second
e Tele-communications System
>2000
(UMTS) Digital CDMA/ TDMA - Third
14
Forme des cellules (2) Réseaux cellulaires
Pourquoi des hexagones réguliers ? Equidistance distance inter-cellules
Pour simplifier ! En réalité : cellules déformées

Topographie (3D) : Bâtiments, collines, ...
Plus proche du cercle
Propagation irrégulière : Conditions atmosphériques changeantes,
Maximise la couverture du plan électromagnétisme variables
Limitations pratiques : Positionnement des antennes
Organisation des cellules Organisation des cellules

Capacité cellulaire
Système avec S canaux
Les canaux sont alloués à un cluster de N cellules, k canaux par

cellule.
Un motif utilise les S=kN canaux.
Le motif est répété M fois.
Capacité du réseau : C = MkN
Interférences co-canal Interférences co-canal (2)

Comment placer deux cellules qui ont la même fréquence ? Distance co-canal D = i+j
de façon régulière
optimale,
N = i²+j²+ij
Minimisant les interférences.
On s’inspire de la théorie des graphes et de la coloration de

graphe. Si R est la taille de la
Un graphe est un ensemble de nœuds et d’arêtes reliant ces cellule, et Q le facteur
nœuds. de réutilisation :
Dans notre cas, chaque nœud représente une cellule GSM, et les Q = D/R = √(3N)
arêtes correspondent à une contrainte de non interférence.
Le coloriage de graphe consiste à colorier les sommets du graphe Les cellules jaunes sont les
avec un minimum de couleurs, sous la contrainte que 2 sommets 6 voisines co-canal de la
voisins ne soient jamais de la même couleur. cellule rose.
15
Interférences co-canal (3)
Taille des clusters en fonction de i et j
i j 1 2 3 4
La téléphonie mobile – les réseaux cellulaires

1 3 7 13 21
Le GSM
2 7 12 19 28
3 13 19 27 37
4 21 28 37 48
Architecture GSM Architecture GSM (2)

Architecture hiérarchique
Standardisée
Sous-système radio
BSS (Base Station Sub-System)
Sous-système d’acheminement ou réseau fixe

NSS (Network Sub-System)
Sous-système d’exploitation et de maintenance

OSS (Operation Sub-System)
Architecture GSM -composants BTS

BSS Constituée de un à plusieurs émetteurs – récepteurs (TRX).
BTS : Base Transceiver Station
Émetteur récepteur
Modulation/démodulation
BSC : Base Station Controller
Contrôle un ensemble de BTS
Égalisation, codage, correction d’erreurs
NSS
MSC : Mobile Services Switching Center Mesures radio transmises au BSC
Commutateurs mobiles
VLR : Visitor Location Register
HLR : Home Location Register 1 TRX = 1 porteuse = 7 communications
Bases de données de localisation et de caractérisation des
abonnés
EIR : Equipement Identity Register
Base de données des équipements terminaux
AUC : Authentication Center
Base des utilisateurs
16
BSC HLR
Partie intelligente du BSS Mémorise les caractéristiques d’un abonné

Données statiques
Gestion des ressources radio Identification internationale
Allocation de fréquences Numéro d’abonné
Profil d’abonnement
Contrôle de puissance mobile/BTS
Données dynamiques
Décision et exécution des handovers
Localisation (Mémorise le VLR où l’abonné est connecté, y
Reçoit les mesures des BTS
compris à l’étranger)
État du terminal
Commutateurs …
VLR MSC
VLR = Visitor Location Register MSC = Mobile Switching Center
base de données locale Commutateur numérique en mode circuit du service mobile

En général, un VLR par commutateur MSC
Oriente les signaux vers les BSC
Contient les informations relatives aux abonnés présents Établit la communication en s’appuyant sur les BD
dans la Location Area (LA) associée
Même info que dans HLR + identité temporaire (TMSI) + Gestion des handovers entre BSC
localisation
Gestion du VLR
mis à jour à chaque changement de cellule d’un abonné
Passerelle avec les RTC
OSS AUC
Contrôle de performances AUC AUthentification Center
Administration commerciale Contrôle l’identité des abonnés et assure les fonctions de

cryptage
Gestion de la sécurité
Authentification de l’abonné:
Subscriber Identity Module (carte SIM) contient plusieurs
Maintenance clés secrètes
EIR Cryptage des données au niveau du terminal

Base de données des terminaux
Contrôle de l’homologation
Déclaration de vol
17
EIR Couches protocolaires
Dans un réseau fixe, les mêmes couches de protocoles se
EIR = Equipment Identity Register trouvent dans le terminal ET l’équipement d’accès au réseau
(commutateur).
Empêche l’accès au réseau aux terminaux non autorisés

(terminaux volés) Dans le GSM, la station mobile se connecte à la BTS pour accéder
au réseau mais, l’accès est répartit entre
La BTS
A chaque terminal correspond un numéro d’identification:
le IMEI (International Mobile Equipment Identity) Le BSC
Le MSC
A chaque appel, le MSC contacte le EIR et vérifie la validité
du IMEI Toutes les couches sont sur le mobile.
Côté réseau, les couches sont réparties entre les

équipements.
Couches protocolaires (2) Couches protocolaires (2)
Couche 3 : RR : Radio Couche 3: MM : Mobility

Couche 2 : fiabilise la Couche 3 : CM
Management :
– rendre
Ressource – gestion de
transmission Connection
transparent l’itinérance à
la ressource radio
Management
l’abonné – fonction ne
pouvant être prise en
compte que sur la partie
fixe du réseau.
Couche 1 : traite tous

USTL/INRIA/CNRS
les aspects de la 105 USTL/INRIA/CNRS 106
transmission radio
Interfaces Les sous-couches réseau sur la Radio

3 sous-couches
RR : Radio Ressource
MM : Mobility Management
CM Connexion Management
Pas d’encapsulation
Un message CM traverse les couches MM et RR sans ajout
d’entêtes)
Format des messages commun au trois sous couches.
18
RR MM
Gestion de la connexion radio entre le mobile et le BSC. 3 rôles différents:
Gestion de la mobilité
Génère des échanges entre le mobile et le réseau (MAJ
Etablissement d’un canal dédié. localisation)
Gestion de la sécurité
Rétablissement du canal lors d’un changement de cellule Echange de messages particuliers lors de la plupart des
(handover). demandes de services
Gestion des connexions MM
Une seule connexion RR active à la fois.

Connexions MM
Permet à la couche CM de faire abstraction des problèmes
liés à l’itinérance et à la radio
Établie sur demande implicite de la sous couche CM (envoi
d’appel ou de SMS) via le premier message CM envoyé
CM La numérotation
Gestion des appels usagers Il existe un grand nombre de numéros lors d’un appel.
MSRN
identité extérieure invariante de l’abonné (numéro d’appel)
Acheminements et établissement des appels d’un abonné
IMSI
identité intérieure invariante de l’abonné
Interaction avec le protocole MAP gérant les dialogues avec TMSI (Temporary Mobile Station Identity)
le NSS. Identifie la liaison Mobile-BTS sur un MSC
Zone gérée par un VLR
Non connue du HLR
Taille réduite (4 octets)
Changement de VLR changement de TMSI
MSRN (Mobile Station Roaming Number)
Routage du G-MSC vers le MSC courant
Attribué par le VLR
Numéro de téléphone classique
La numérotation (2) Réseaux cellulaires : Connexion

Mise sous tension
Selection d'un canal de contrôle (le plus fort)
Handshake : identification du mobile
Appel demandé
Transmission de la demande au centre de commutation
(MTSO) du cluster
19
Réseaux cellulaires : Connexion Réseaux cellulaires : Connexion
Recherche du destinataire Communication
Localement (diffusion sur le cluster) ou non Bla bla bla
Acceptation d'appel
Création d'un circuit entre les cellules concernées
Sélection des canaux de trafic disponibles
Transfert de cellule Transfert de cellule (2)

Quid de la mobilité ? Fonctions du hand-over
permettre aux usagers de se déplacer en cours d’appel
éviter la rupture du lien (rescue handover)
minimiser les interférences (global et par rapport à un lien)
Handover : changement de BTS, de BSC ou de MSC optimiser l’utilisation des ressources radio
Mise à jour localisation (VLR, HLR)
Roaming : changement de réseaux équilibrer la charge de trafic entre les cellules
Quand faut-il changer de BTS ? baisser la consommation d’énergie des mobiles

Faiblesse du signal / batterie
Surcharge du BTS
Priorité à un mobile en-ligne plutôt que hors-ligne
Transfert de cellule (3) Transfert de cellule (4)

Micro-mobilité :
Objectif : maintenir une qualité de communication
suffisante entre le mobile et le réseau à travers un
changement de fréquence ou de cellule.
Handover inter-cellulaire
Mesures physiques montrent qu'il existe une meilleure
cellule (conséquence de la mobilité)
Équilibrage du trafic : transfert de cellules vers des
cellules voisines (directed retry)
Handover intra-cellulaire
Lorsque la dégradation du signal est due aux interférences
et non pas à l'éloignement de la BTS.
Ne modifie le circuit de parole qu'au niveau BTS et
éventuellement BSC.
20
Principes de base Caractéristiques générales
Pendant la communication : mesure et évaluation périodique du
lien radio.
Si situation anormale : alarme BSC MSC
MSC identifie une cellule cible et/ou un nouveau canal sur des
critères de trafic :
Si ok : handover déclenché
Sinon : la communication continue sur le même canal et des
handovers sont périodiquement tentés.
Après handover, l’ancien canal est libéré
3 types de handovers
Soft : canal libéré après le changement de cellules (CDMA)
Seamless : canal libéré pendant le changement de cellules (DECT)
Hard :canal libéré avant le changement de cellules (GSM)
Il existe des handovers sur demande explicite du MSC (sur-charge

BSC)
Caractéristiques générales (2) Tramage

Partage FTDMA Format d’un burst
Largeur totale de 25MHz, Ctheo = 50 Mb/s
124 canaux fréquentiels de 200kHz
Trames de 8 slots de temps
Partage en temps (TDMA)

La durée élémentaire d’un slot vaut environ 0.5769 ms
Un slot accueille un élément de signal radioélectrique appelé burst.
Chaque usager utilise un slot par trame TDMA. Les slots sont
numérotés par un indice TN qui varie de 0 à 7.
Les concepteurs de GSM ont prévu la possibilité de n’allouer à

un utilisateur qu’un slot toutes les 2 trames TDMA.
1 paquet voix = 456bits
Tramage Saut de fréquences

Tramage hiérarchique Saut de fréquences
Pour limiter les évanouissements sélectifs, c’est-à-dire une
diminution momentanée de la puissance de l’onde
radioélectrique lors de la réception, grâce à la diversité en
fréquences
Activé lorsque la charge du réseau devient importante
Réservation du slot 0 pour 1 fréquence de chaque base pour la

voie balise
21
GSM et le transfert de données
GSM ≡ réseau à commutation de circuits
Piètre gestion des ressources radio :

⎝ ligne monopolisée dans tout le réseau pour un trafic de
données de nature très sporadique
Coût des communications :

Le GPRS
⎝ tarif fonction de la durée, pas de la quantité de données
⎝ HSCSD : payer tous les canaux utilisés ?!
Infrastructure lourde, peu flexible
GSM non adapté au transfert de données

GPRS GPRS (2)

GPRS : General Packet Radio Service Débits par utilisateur jusqu'à 115 kb/s (contre 9,6 kb/S pour le
GSM)
Pas un réseau à part entière, juste une couche du GSM
Fonctionnalités intéressantes :
Données en mode non connecté, par paquets plusieurs canaux peuvent être alloués à un utilisateur ;
ces mêmes utilisateurs peuvent partager un même canal ;
le débit est indépendant des liens montant et descendant.
Objectif: accès mobile aux réseaux IP
Services
Repose sur la transmission en mode paquet. Accès internet
principe retenu par exemple pour le protocole X.25, permet Accès aux emails avec pièces jointes plus rapidement
d'affecter à d'autres communications les "temps morts" d'une
première communication (attente d'une réponse à une requête Applications professionnelles de transfert de données et de
Internet par exemple). sécurité (norme GPRS présente dans les horodateurs et
Conçu pour réutiliser au maximum les infrastructures GSM ascenseurs pour la télésurveillance, etc)
existantes, le déploiement du GPRS nécessite la mise en place
d'une infrastructure réseau basée sur la commutation de paquets Mêmes bandes de fréquences que le GSM
et l'introduction de passerelles pour s'adosser aux réseaux GSM
existants.
Avantages du GPRS Architecture GPRS
Débit théorique 160 kbit/s
En pratique plutôt 30 kbit/s
Facturation à la donnée
Connexion permanente possible
22
Etat du marché en 2002
Etat du marché en 2002
3,7 millions d’abonnés GPRS en Europe (300 millions pour le
GSM)
Taux de pénétration: 1,2% (GSM 60 %)
Revenu par utilisateur: 4€ (Voix 33€)
Manque de succès commercial

Pas d’applications décisives pour le grand public
L’UMTS
Réseaux GSM déjà saturés
Stratégie marketing souvent floue
UMTS UMTS (2)

UMTS : Universal Mobile Telecommunications System
Apport de nouveaux services
Codage CDMA
Fonctionne en mode paquets.
Se combine aux réseaux déjà existants.
GSM = voix Vitesse de transmission jusqu’à 2 Mb/s.
GPRS = data
UMTS = Multimédia. Permet l'élargissement des fréquences ainsi que la
modification du codage des données.
Nécessité d’achat de licence
Sur le plan technique, les architectures des trois réseaux GSM,
GPRS et UMTS sont complémentaires et interconnectées afin
Modifications majeures sinon totales des éléments de base du d'optimiser la qualité de service rendue à l'abonné.
réseau (station / antenne)
coûts importants
Architecture UMTS Débits

Temps moyen pour envoyer un courrier électronique avec un
document attaché de 10 pages :
Norme Débit Temps nécessaire
GSM actuel 9,6 kbit/s 7 min.
Modems classiques (V90) 57,6 kbit/s 70 sec.
RNIS 128 kbit/s 31 sec.
GPRS 144 bit/s * 28 sec.
EDGE 384 kbit/s * 10 sec.
UMTS 2 Mbit/s 2 sec.
USTL/INRIA/CNRS 137 USTL/INRIA/CNRS

* Dans les conditions optimales 138
23
Transmissions et Protocoles
Nathalie Mitton
Nathalie.mitton@inria.fr
(LIFL, projet INRIA/CNRS/USTL POPS)
24

Transmissionsprotocoles Part5

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Transmissions et Protocoles

RTC RTC (2)

Radio téléphonique commuté Principalement du transport de voix.

Communication full duplex avec une bande passante de

RTC élémentaire historique

1970 : le réseau téléphonique français est entièrement

1972 : première liaison visiophonique sur liaison haut débit

1987 : ouverture de Numéris

Architecture traditionnelle (2) Architecture traditionnelle (3)

ZAA : zone à Autonomie d’acheminement ZAA : zone à Autonomie d’acheminement

ZTP : zone de transit principal

ZTP : zone de transit principal

Architecture traditionnelle (4) Architecture traditionnelle (5)

Les informations de gestion, appelées « signalisation »

La boucle locale La boucle Locale - Branchement

En France, câbles généralement organisés en regroupements de

Lorsque le câblage est impossible (ex: montagne), on utilise les

La boucle Locale - Distribution La boucle Locale - Transport

Le répartiteur reçoit l’ensemble des lignes d’usager et les

Le répartiteur est un équipement passif de câblage

Le répartiteur assure la correspondance entre une ligne et un

Connexion via une paire de fils de cuivre

Numérotation Numérotation par impulsions

Utilisée par les téléphones à cadran rotatif (poste à disque)

Courant continu et interrompu en un nombre de fois

Une impulsion dure 100ms, 2 trains d’impulsion sont séparés

Numérotation par impulsions (2) Numérotation par fréquences vocales

Génère des sonorités codées

Émet des fréquences spécifiques dans la bande 300Hz-

Mais si une seule fréquence associée à un chiffre, un

Fréquences normalisées au plan international (norme UIT-

En communication, signaux vocaux modulés en amplitude

Les commutateurs supervisent et détectent le raccrochage de

Transmission des données

Modem = interface qui permet de véhiculer les données numériques

Vitesse de modulation : 56 kbauds.

fournir une connexion internet à haut débit sur une

Zones à couvrir quadrillées par des stations de base

WiMax – Principes (3) WiMax – Principes (4)

Spectre de fréquences étendu Utilise l’OFDM et l’OFDMA et les antennes intelligentes

WiMax – Principes (5) WiMax - Débits

WiMax – évolutions du standard

IEEE std 802.16 Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences

IEEE std 802.16a Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences

IEEE 802.16b Réseaux métropolitains sans fil - bandes de fréquences de 10Fusionné

L'actuelle technologie ATM dédiée au réseaux grandes

Couche 2 - Canal B Couche 2 - Canal D

Appel Fin de communication

Ces techniques utilisent la ligne téléphonique.

Une paire de cuivre offre une bande passante de 1Mhz, or

Les versions des technologies xDSL diffèrent par

xDSL (2) xDSL (3)

La modification des modems permet d'optimiser l'utilisation de ces

xDSL - architecture Les différentes techniques

HDSL : High bit-rate DSL

SDSL : Symetric DSL

VDSL : Very High Bit Rate DSL

RADSL : Rate Adaptative DSL

HSL : High bit-rate DSL

SDSL : Symetric DSL

RADSL : Rate Adaptative DSL

ADSL - historique ADSL

Ces 2 techniques utilisent la modulation QAM mais diffèrent